revue de presse Partage de midi
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revue de presse Partage de midi ◗ Le Figaro Armelle Heliot ◗ Les Echos philippe chevilley De Protée, où l’on rit, à Partage de midi, œuvre étonnante et tout en moirures. Grave, sérieux, voire ennuyeux, Claudel ? Seuls ceux qui ne l’ont pas lu, n’ont pas vu ses pièces, l’imaginent parfois ainsi… Paul Claudel était un homme d’une puissance vitale extraordinaire, d’une bonne humeur merveilleuse. Il ne détestait pas, dans ses écrits les plus sublimes, glisser des scènes cocasses et parfois composer des farces. Philippe Adrien, à qui l’on doit, il y a plus de vingt ans, une admirable mise en scène de L’Annonce faite à Marie, monte aujourd’hui une œuvre assez méconnue, Protée (1913), et le très célèbre Partage de midi (première version, qui remonte à 1906). Claudel, né en 1868, est dans sa maturité. Il a rencontré, aimé, perdu celle qui sera Ysé. Il lui écrit dans la hâte et la souffrance. « Je ne vous ai pas aimée pour un moment de plaisir comme une maîtresse, ni pour des raisons de convenance comme une femme. Mais mon cœur s’est jeté dans le vôtre en dépit de tout, follement, éperdument, désespérément (…). » Et naît Partage de midi, chef-d’œuvre que l’on ne se lasse jamais de revoir et que l’on écoute toujours avec la même ferveur éblouie. Dans des décors très réussis d’Elena Ant étoffés par les vidéos de Michaël Bennoun et animés par les subtiles lumières de Pascal Sautelet, le metteur en scène s’appuie sur un quatuor d’interprètes à qui il impose une sagesse certaine. On aimerait plus d’emportement. Qu’importe, puisqu’on entend cette langue inventive et lyrique, cette langue simple d’apparence mais portée par un souffle prophétique, cette langue qui dit le secret des êtres et leurs aspirations. Le mari, De Ciz (Matthieu Marie, qui trouve la juste distance), l’aventurier Amalric (Ludovic Le Lez, dans la fièvre), Mesa, le «petit curé» (Mickaël Pinelli, un peu ligoté, mais c’est le rôle), ne s’expriment pas de la même manière mais sont pris dans les flots de cette encre nocturne qui nous fera entendre jusqu’au froufrou des étoiles. Ysé (Mila Savic, belle étrangeté) domine ce plateau comme elle hante pour jamais les mémoires. « Ô Mesa, voici le partage de minuit ! Et me voici prête à être libérée. » Sous le soleil exactement Le bateau tangue légèrement sur le plateau du théâtre de la Tempête - les corps ondulants des comédiens le suggère… Sous le soleil éclatant des projecteurs, en mots clairs et brûlants, est scellé le « Partage de midi », course de désir, d’amour et de mort entre une femme et trois hommes. Soleil de midi ou de minuit, soleil couchant ou disparu - sous le soleil exactement : Philipe Adrien avec une justesse absolue exalte le drame de Claudel, fait briller ses héros, résonner la langue précieuse du dramaturge, exulter l’amour qui triomphe de tout. Le décor, simple et beau (Elena Ant) chatoie sous les lumières fines de Pascal Sautelet : pont de navire coiffé d’une voile-ombrelle ; cimetière de conte ; maison de papier embrasée par la guerre - trois écrins stylisés pour déployer les trois temps du drame : l’amour scellé entre Ysé et le jeune Mesa ; l’amour consommé entre les deux amants (une fois le mari, De Ciz, écarté) ; l’amour trahi (Ysé enceinte de Mesa ayant fui avec l’aventurier Amalric), puis retrouvé (Ysé rejoignant Mesa dans la mort). De la pièce, on entend tout : son histoire épique qui nous trimbale de Hong Kong au temps des colonies, jusqu’à un port de Chine secoué par la révolte des Boxers ; ses revirements amoureux et moraux ; sa tension philosophique extrême (le combat entre l’esprit et la chair)… On entend tout, parce que le metteur en scène est sur tous les fronts, cultivant à la fois le prosaïque - par un jeu naturel et physique - et le lyrique - les « envolées » poétiques sont déclamées, chantées presque - comme dans un rêve de théâtre. Partage de midi (© photo Antonia Bozzi) Quatre comédiens possédés Quatre comédiens virtuoses littéralement possédés par le texte sont à la manœuvre. Tour à tour joyeuse, piquante, coquette, passionnée, cynique et douloureuse, Mila Savic transcende le rôle d’Ysée, en fait un mix osé de femme fatale et idéale, mystérieuse et lumineuse à la fois. Mickaël Pinelli incarne avec fougue Mesa - alias Claudel (la pièce est largement autobiographique) jeune homme passionné, absolu, qui passe avec une détermination sauvage des bras de Dieu à ceux d’une femme. On croit, on adhère à ce couple maudit et magnifique. Les deux rôles plus ingrats du mari De Ciz et de l’aventurier Amalric sont interprétés avec sobriété et efficacité par Matthieu Marie et Ludovic Le Lez. Ce Partage de midi humain et flamboyant rend amoureux de l’amour et des mots sublimes de Claudel pour le célébrer. ◗ Mes illusions comiques Audrey Natalizi Bouleversant «Partage de Midi» Partage de Midi c’est la célébration de la passion. Non pas la passion qui rend heureux mais plutôt la passion interdite, celle qui dévore les âmes. (…) Sur la scène du Théâtre de la Tempête, c’est à Mila Savic et Mickaël Pinelli qu’incombe d’incarner le couple mythique, aux côtés de Matthieu Marie (De Ciz) et Ludovic Le Lez (Amalric). On vit cette passion avec eux, deux heures durant, emportés par la justesse de leur interprétation. L’acte II est magnifique, tant picturalement qu’émotionnellement. Les deux amants se déclarent leur flamme au milieu d’un cimetière sombre et noyé dans le brouillard, comme un symbole de la condamnation de cet amour adultère. La scène finale est elle aussi très belle, quoiqu’un peu réinterprêtée par Philippe Adrien. Dans l’œuvre de Claudel, Ysé renonce finalement à suivre Amalric pour venir attendre la mort auprès de Mesa. Mais ici, la fin est un peu floue : est-ce bien Ysé qui revient ou tout cela n’est-il qu’un rêve ? La jeune femme apparait en arrière scène, toute de blanc vêtue, telle un spectre né du délire d’un Mesa à l’agonie se raccrochant jusqu’au bout à l’amour de sa belle. Bouleversant… revue de presse Partage de midi ◗ Le Souffleur - étudiants aux théâtres Flavie Bitaud Derrière la frontière perméable d’un cyclorama sur lequel sont projetés des oiseaux blancs en vol, une femme portant un grand chapeau est accoudée à la barrière d’un pont de bateau. L’image est magnifique, sublime par sa fulgurance, et semble faire un clin d’œil aux Femmes aux ombrelles de Monet. La mise en scène dans son ensemble est esthétiquement belle, soignée dans les moindres détails. La scénographie est épurée voire évanescente et les décors propres à chaque partie jouent sur un même procédé : celui du concret devenant abstrait, d’un réalisme en effacement. Ainsi la première partie nous offre un décor de pont de bateau esquissé par des barrières, un sol en bois, une banquette et une voile à l’horizontale ondulant sous un vent changeant. Rien de plus. Même dispositif pour le cimetière qui laisse à la toile de fond la force d’évocation du lieu. La troisième partie est présentée sous le même mode : les objets principaux matière du réalisme, et le reste évoquée par la toile de fond peuplée d’ombres d’arbres… qui va se transformer à la toute fin en écran aux étoiles par lequel Mesa apercevra les dernières images de sa vie. Tout mène à cette hauteur du texte de Claudel, comme s’il dépassait les limites physiques, les barrières et frontières de chaque lieu par son appel vers l’absolu de l’amour, l’absolu littéraire, l’absolu de la vie et de son élan passionnel. Le travail de Philippe Adrien est aussi très pictural. A la croisée de William Turner et de ses couchers de soleil, de Monet et des traits et formes des arts asiatiques, ce Partage de Midi se pose en éventail magique de couleurs et d’images. Le travail de lumière est d’une douceur et d’une finesse rares, nous berçant à travers les mondes que ses couleurs dépeignent. Tout est dans l’imagination du spectateur qui est face à ce texte au cœur du sublime. L’autre force de cette mise en scène se pose dans la lecture fine qu’il fait du texte, une ouverture au sein de la dramaturgie de la pièce. Par sa mise en scène, Philippe Adrien veut faire entendre cette dualité propre au texte de Claudel : celle d’une œuvre alliant veine comique et lyrisme poétique. Les rires discrets mais réels de l’assistance se font parfois entendre face au jeu passionné des comédiens. Le comique de mots s’allie au comique de geste, qui représentent la force corporelle de cette mise en scène. La corporalité intrinsèque au texte de Claudel nous arrive seulement par fulgurance, mais elle s’approche de l’absolu de la passion amoureuse quand les scènes sensuelles sont représentées. Par cette finesse de lecture, la mise en scène de Philippe Adrien déplace cette corporalité pour faire entendre l’œuvre de Claudel dans toutes ses dimensions. Il manque alors cette incarnation sans limite pour que le texte nous arrive par et dans tous les sens. Dans le travail de Philippe Adrien, la tempête lyrique et cette soif d’absolu prennent avant tout source dans le texte, qu’on a plus que plaisir à entendre ou à découvrir. Ce spectacle s’offre tout en finesse par l’amour que le metteur en scène porte à son texte, et dans le voyage qu’il crée à l’intérieur même d’une écriture lyrique et poétique. ◗ Reg’Arts Élishéva Zonabend En 1901, Paul Claudel retourne en Chine pour rejoindre son poste de consul. Durant la traversée, il tombe éperdument amoureux d’une femme mariée et mère de famille avec laquelle il vivra une liaison scandaleuse. En août, la jeune femme, enceinte, quitte la Chine pour cacher sa grossesse. Rien n’annonce qu’il s’agit d’une rupture mais, sur le bateau du retour, elle s’éprend d’un autre homme. Fou de douleur Claudel, pour échapper au suicide, entreprend la rédaction de Partage de Midi dont il dit lui-même, dans une lettre à Francis Jammes en 1906, qu’il s’agit d’ « un drame qui n’est autre que l’histoire un peu arrangée de mon aventure ». Sur le bateau qui les emmène en Chine, quatre personnages : Amalric, aventurier joyeux et sans scrupules, Mesa, jeune diplomate, chrétien ardent à peine sorti du monastère, De Ciz, négociant désireux de faire fortune et Ysé, l’épouse de ce dernier, autour de laquelle gravitent les trois hommes, comme la terre et les planètes gravitent autour du soleil, femme partagée entre – mais aussi par – un mari et deux amants. Tous quatre se sentent au mitan de leur vie, d’où le titre qui renvoie à ce « milieu du chemin de notre vie » mentionné dans La Divine Comédie, à ce midi qui est l’heure de la coupure, du partage du jour. L’histoire s’étire spatialement et temporellement, les trois actes de la pièce suivant la progression du jour. À l’éclat aveuglant du soleil de midi sur le bateau succède le crépuscule du cimetière de l’acte II où Ysé et Mesa donnent libre cours à leur passion, puis la nuit mortifère de l’acte III où tout s’achève dans une déflagration qui s’inscrit dans le contexte historique de la violente insurrection anticolonialiste des Boxers. À la fin de cet acte, Ysé apparaît à Mesa moribond sans que l’on sache s’il s’agit d’un rêve ou de la véritable Ysé revenue pour s’engager, avec Mesa, sur le chemin de la vie éternelle. Trois actes, trois décors, composant, avec les personnages, des tableaux où les personnages, d’abord figés, s’animent progressivement. Sans être un spécialiste des techniques cinématographiques, on a l’impression que le metteur en scène a souhaité donner l’illusion de plans-séquences. Cela est particulièrement sensible à l’acte I où le spectateur aperçoit au loin, dans la transparence du rideau, le pont d’un bateau comme à travers un écran de brume, avec, se découpant derrière le bastingage d’un pont supérieur, la silhouette immobile d’une femme. Puis le rideau s’ouvre et apparaissent les autres personnages, comme dans un plan d’ensemble. Plutôt abjects, les protagonistes, malgré leur dimension mythique et leurs déchirements, sont dignes d’un vulgaire fait divers, fût-il biblique (on pense aux amours adultères de David et Bethsabée où le roi s’arrange pour faire mourir au combat le mari de cette dernière), et ne suscitent ni sympathie ni empathie. Les comédiens collent particulièrement bien au physique de leurs personnages. Mila Savic est Ysé, cette « grande bête piaffante », cette « jument de race » que décrit Amalric ; Ludovic Le Lez a la décontraction, la souplesse, le physique de baroudeur d’Amalric ; Mickaël Pinelli campe un Mesa emprunté, avec sa petite taille et son strict costume de clergyman rappelant sa vocation contrariée ; quant à Matthieu Marie, il traverse la pièce de sa silhouette élégante et insignifiante. Disons le d’emblée, Partage de Midi n’est pas d’un abord facile. Pourtant, grâce à sa mise en scène, Philippe Adrien, directeur du Théâtre de la Tempête, a su nous rendre accessible cette pièce réputée injouable et écrite en vers qui n’avaient « ni rime ni mètre », dans une langue volontairement fautive et « bizarrement construite », qui fait flèche de tout bois. revue de presse Partage de midi ◗ Théâtrorama julia blanchi Rarement un texte aura témoigné, par la force de sa poésie, du vertige et de l’abîme dans lequel nous jette la passion. S’emparant avec conviction et sensibilité du chefd’œuvre de Paul Claudel, Philippe Adrien nous livre un spectacle aux accents Viscontiens. Elégant et raffiné. D’une profondeur jusqu’à l’incandescence et, sous l’incandescence, la noirceur, le froid et la mort. De toute beauté. Partage de midi (© photo Antonia Bozzi) C’est à un voyage que nous convie Claudel. Un voyage tant géographique qu’intérieur. De Ciz et sa femme, Ysé, embarquent pour la Chine. Sur le bateau qui les mènera à bon port, ils rencontreront Mésa, jeune commissaire des douanes, et Almaric, aventurier et planteur, ancien amant d’Ysé. Entre cette femme et Mésa, naît l’amour, jusqu’à la passion qui ne sera consommée qu’au second acte, au beau milieu d’un cimetière, comme si l’amour ne devait trouver son point ultime que dans la mort. Instant de grâce entre deux êtres, union des âmes et possession des corps qui condamne l’amour, laissant les deux amants face au vide, à la frustration et à l’errance mentale. Dans le troisième acte, alors que Claudel nous enfonce dans le désoeuvrement des personnages qui ont été « décapés » par leur passion, nous assistons à une forme de rédemption de leur amour. Moment de poésie intense, la dernière scène, sorte de Cantique des Cantiques, où les deux amants se retrouvent enfin et subliment leur passion, renvoie les deux personnages au panthéon des amants maudits, posant en creux la question du mystère de l’Amour. Une esthétique cinématographique au service d’un lyrisme embrasé. De la première scène, lumineuse et immobile comme la mer sur laquelle le bateau vogue, jusqu’à la fin de la pièce, la mise en scène nous emmène petit à petit vers le crépusculaire. On est happés par l’esthétique cinématographique que propose Philippe Adrien. On a parfois l’impression d’être au cinéma. Le metteur en scène semble jouer avec les références tout en optant pour une scénographie épurée et raffinée. On pense à Luchino Visconti (Mort à Venise), Wong KarWai (In the Mood for Love), Tim Burton (Sleepy Hollow…) Cette imagerie nous renvoyant à des souvenirs de cinéma, à des réminiscences à l’instar de la madeleine de Proust, nous voilà invités à partager le lyrisme. Mentalement, on est déjà ailleurs, dans d’autres sphères et, nous entendons d’autant mieux le poème que le contexte nous semble familier. On est de fait plongé dans le sensible. La tension va crescendo tout au long du spectacle. On passe du badinage le plus mutin à une incarnation de la part des comédiens de plus en plus intense. La précision de la direction d’acteurs ne fait que révéler la justesse de cette incarnation. Les comédiens sont parfaits et généreux. On est cependant parfois frappés par l’apparition d’une musique un peu trop narrative qui frise avec le kitch, où d’une déclamation un peu désuète qui peut nous sortir de notre rêverie. Mais c’est bien là le seul reproche que nous pouvons faire. Et chacun y sera plus ou moins sensible. La puissance du verbe est tellement grande que l’émotion nous rattrape et nous traverse, nous faisant comprendre, de l’intérieur, comme si nous étions en communion avec les protagonistes, les affres du désir et de la passion. A entendre ces sublimes vers, on sort de la représentation avec l’envie d’y retourner, de (re)lire le texte, pour en goûter sa perfection. On devient vite « addict » à la beauté ! ◗ ON-ZeGreen Michel Jakubowicz Paul Claudel mêle inextricablement trois thèmes majeurs : l’amour fou, la foi, la mort. Dès la première scène-clé de ce drame les destins croisés d’Ysé, d’Amalric, de De Ciz et de Mesa semblent fixés à jamais, comme englués dans une fatalité inexorable qui va peu à peu submerger ces quatre personnages qu’un destin aveugle et atroce a réunis de façon arbitraire comme seul le hasard peut le faire. Paul Claudel fait d’Ysé, le seul personnage féminin de cette action dramatique, le personnage central qui détermine d’une certaine façon le destin de chacun des protagonistes de ce drame. En effet, Ysé en s’éprenant presque malgré elle de Mesa qui l’attire par sa foi et par son amour sincère, auquel on ne peut résister, va mettre en marche une machine de mort qui la mènera au tombeau. En trois tableaux donc, Paul Claudel va jusqu’au bout d’un voyage spirituel exigeant, qui finalement va dévorer tous ceux qu’il aura embarqués. Le dernier tableau résume bien la pensée claudélienne tissant avec passion un étonnant mélange fusionnel d’amour fou et de foi inébranlable. Ce dernier tableau, plutôt éprouvant, nous montre un Mésa agonisant, aux portes de la mort, engageant un dialogue inouï avec le divin, voyant soudainement revenir vers lui tel un spectre, Ysé, ayant décidé de mourir avec lui dans un embrasement final. Philippe Adrien semble avoir trouvé le ton juste pour mettre en scène ce noir poème d’amour et de mort, grâce il faut l’avouer à Mila Savic qui est une magnifique Ysé, entourée avec efficacité par Ludovic Le Lez (Amalric), Mickaël Pinelli (Mesa) et Matthieu Marie (De Ciz). Disons le d’emblée, Partage de Midi n’est pas d’un abord facile. Pourtant, grâce à sa mise en scène, Philippe Adrien, directeur du Théâtre de la Tempête, a su nous rendre accessible cette pièce réputée injouable et écrite en vers qui n’avaient « ni rime ni mètre », dans une langue volontairement fautive et « bizarrement construite », qui fait flèche de tout bois.