L`année agricole 2015 en Dordogne

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L`année agricole 2015 en Dordogne
L’année agricole
2015
en Dordogne
Réseau des études économiques des
Chambres d’agriculture d’Aquitaine
Chambre d’agriculture de la Dordogne
Session du 24 novembre 2015
Réseau des études économiques des Chambres d’agriculture d’Aquitaine
Chambre d’agriculture de la Dordogne session du 24 novembre 2015
- Une météo contrastée
- Persistance de la volatilité
- Des filières d’élevage en crise
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Chambre d’agriculture de la Dordogne session du 24 novembre 2015
L’année agricole 2015 :
les principales
productions végétales
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Blé et maïs: contexte mondial
• Blé: la production mondiale atteint un nouveau record
(727 Mt). Les stocks sont aussi à un niveau record (211
Mt). La consommation progresse (719 Mt). L’instabilité des
prix persiste.
• Maïs: la production mondiale est proche du niveau de l’an
passé (967 Mt, - 3,5%). La consommation reste à un
niveau élevé (970 Mt, - 1%). Les stocks mondiaux se
maintiennent à leur haut niveau (199 Mt). Les prix
stagnent.
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Grandes cultures : évolutions des surfaces
et des rendements en Dordogne
Surfaces Dordogne
Blé tendre
Maïs irrigué
Maïs sec
Tournesol
Colza
Rendements
Surfaces 2015 (ha) var / 2014 (%)
var / 2014
29 000
10
> (55 qx/ha)
15 000
13 500
15 800
2 750
Une année satisfaisante pour un blé d’excellente qualité
-7,5
< (64 qx/ha)
=
22
< (20qx/ha)
> (27qx/ha)
Sources: Agreste-Gcmens au 01-11-2015
Volumes de maïs en baisse et marché toujours morose
Rendement décevant en tournesol et légèrement en hausse pour le colza
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Grandes cultures : volatilité des marchés
Prix
MAT -20€ en €/T oct-08
122
Blé tendre
107
Maïs
225
Tournesol
302
Colza
Prix
oct-09
109
108
240
245
Prix Prix Prix
oct-10 oct-11 oct-12
190 170 239
170 166 217
430 350 475
371 410 455
Prix
oct-13
183
165
325
352
Prix Prix
oct-14 oct-15
142 158
135 155
295 365
304 360
Source : Chambres d’agriculture des Landes et de la Dordogne, AGRESTE
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Viticulture: contexte mondial et national
• La production mondiale de vin augmenterait de 2% en
2015 après la baisse de 2014. Le vignoble mondial
s’accroît en Chine et en Amérique du sud. La
consommation mondiale de vin a légèrement baissé en
2014 et les échanges internationaux représentent 40% de
cette consommation, avec une augmentation de la part du
vrac dans ces échanges.
• Au niveau national, la récolte 2015 retrouve un bon
niveau à 47,4 millions d’hl. Les stocks sont corrects. La
consommation baisse mais les rosés progressent. Les
exportations françaises se tassent en volume et en
valeur. La France reste le 1er exportateur en valeur mais
le 3ème en volume (derrière l’Espagne et l’Italie).
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Bergerac: un millésime prometteur
• Campagne de commercialisation 2014/2015: les cours
restent à un niveau raisonnable. Les volumes en blanc
accusent un recul important mais les volumes en vrac
rouge et rosé parviennent à progresser.
• Vendange 2015: la qualité est satisfaisante suite aux
conditions climatiques plutôt favorables de l’été et de
l’automne.
• L’ODG Bergerac reconnu pour les Côtes de Duras.
• Création de l’oenocentre Bergerac-Duras.
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Tabac : la filière se remet à espérer
• En 2015, 102 tabaculteurs pour 154,87 ha (- 15 %).
• La campagne 2015 devrait voir l’augmentation des
rendements dans un contexte d’augmentation du prix
commercial (première année sans aucune aide
publique).
• Forte demande du marché en Burley et Virginie bio.
• Développement de la récolte mécanisée.
• Les producteurs qui restent retrouvent confiance.
• La coopérative met en place un plan de communication
dynamique.
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Fraise
• Stabilité des surfaces et des volumes (7000 t) avec un
léger transfert vers des productions plus précoces
• En production de printemps, les à-coups climatiques
entraînent une maturité très groupée et une durée de
production courte avec des cours moyens de même niveau
que 2014 mais inférieurs à la moyenne quinquennale
• Grosses difficultés pour la production remontante: contexte
économique difficile voire catastrophique à partir d’août;
dégâts importants liés à drosophila suzukii
• Augmentation de la part de production réalisée en culture
sur substrat
• Succès de la seconde rencontre fruits et légumes en
Périgord (PERIFEL)
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Pruneau d’Agen: récolte d’excellente qualité
• La prévision de récolte 2015 se situe dans la
moyenne quinquennale (33 000 t ) avec une chute
prématurée de fruits en juillet-août, compensée par la
taille et le poids des fruits récoltés avec très peu de
défauts
• Le niveau des prix est bon mais le retour du Chili sur
l’export tend le marché
• Le plan de reconquête et de de compétitivité a permis
de replanter 200 ha de vergers en 2015 et 150 ha
sont prévus en 2016 sur l’aire d’appellation (manque
de plants pour satisfaire la demande)
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Noix
• Le climat 2015 est propice à la culture de la noix
avec un très bon état sanitaire des arbres et
d’excellentes conditions de récolte
• Les volumes s’annoncent en hausse avec de
bons calibres
• Le marché reste à surveiller avec un report de
stocks et une bonne récolte aux Etats-Unis
• La cadence de plantation explose (170 ha en
2014 et 270 ha en 2015, aidés par le plan
départemental)
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Pomme du Limousin
• Les volumes 2015 sont supérieurs à 2014 (+32%)
et conformes à la moyenne quinquennale avec une
coloration, une qualité et des calibres corrects
• Même si l’embargo russe est toujours d’actualité, le
contexte commercial est plus serein et les cours de
début de campagne sont plus soutenus que l’an
passé
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Production forestière
La demande en bois reste assez forte avec des disparités en
fonction des essences et des marchés:
– En pin maritime, les débouchés de bois de qualité connaissent toujours
des difficultés
– Les stocks en bois de trituration restent relativement hauts autant en
feuillus qu’en résineux
– La demande en grumes de chêne reste ferme avec des prix revus à la
hausse surtout pour les bois de qualité (tonnellerie)
– Pour le châtaignier, le marché du parquet est en situation très délicate
mais celui des piquets est bien plus favorable
– Pour le peuplier, la demande des industriels est bonne tant en sciage
qu’en déroulage
– En bois de chauffage, les stocks sont importants avec la clémence du
temps
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Agriculture biologique
• En Dordogne, le solde net conversion / arrêt (retraite
ou déconversion) est modeste en 2015: + 31
exploitations notifiées à l’Agence bio entre fin 2014 et
aujourd’hui (passage de 672 à 703 exploitations),
avec une stagnation en viticulture mais toujours un
courant de conversion en polyculture-élevage et en
grandes cultures.
• Mais des perspectives pourraient se concrétiser avec
la demande d’opérateurs d’aval: tabac virginie bio
(coopérative Périgord Tabac), châtaigne pour la
transformation (Ecolim et Eiffel), lait de vache
(SODIAAL), lait de brebis (Petit Basque).
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Agritourisme
• La fréquentation touristique en hausse de 3,7% en Dordogne se
retrouve sur les marchés de producteurs, les points de vente et
les hébergements
• Développement des partenariats (Conseil Départemental,
Semitour, communes, …) pour la mise en place d’opérations ou
de nouveaux marchés (grands sites du Périgord, Périgueux et
communes périphériques, Périmeuh)
• Accompagnement d’opérations à l’extérieur du département:
pôle Périgord au salon de l’agriculture à Paris, 4 grands salons
d’automne (3 en Aquitaine, 1 à Lille)
• L’engouement pour le “local” est toujours d’actualité mais
demande à être renforcé (restauration collective)
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L’année agricole 2015 :
les principales
productions animales
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Bovins viande: les faits marquants de 2015
• Coûts de production : poursuite du repli
• La décapitalisation bovine semble marquer un répit
en Aquitaine (avec une amorce de recapitalisation en
race limousine)
• Les aléas climatiques ne devraient pas avoir d’impact
sur la production
• Impacts du nouvel épisode FCO
• Encore de nombreuses questions liées à la nouvelle
PAC
• Vigilance sur les impacts de la communication de
l’OMS sur la viande rouge
• Vigilance sur les accords de libre échange en cours
de négociation par l’UE
13 1,60
(bas e 100:
janv 2005)
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Bovins viande: évolution des prix de la viande
• Broutards : très bon maintien des cours
• Jeunes bovins : comme en 2014, pression baissière sur l’export,
maintien sur la filière régionale contractualisée
•
Veaux sous la mère : progression en blond et bon maintien en
limousin
•
Femelles de boucherie : très forte baisse sur les réformes laitières et
baisse plus contenue pour les vaches à viande non labellisables. Bon
maintien pour les catégories labels
•
Veaux de boucherie : la baisse de production se poursuit. Cours
sensiblement inférieurs à ceux de 2014
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Bovins lait : conjoncture de crise
• Depuis octobre 2014, le prix du lait
accuse une baisse significative sur
les marchés mondiaux en raison
d’une offre abondante de l’UE, des
USA, de la Nouvelle Zélande et d’une
demande moins dynamique (Chine et
Russie). Sur l’année 2015, le prix
moyen payé aux producteurs
pourrait se situer vers 315 €/1000
litres, soit 16% de moins qu’en
2014. Pas de hausse envisageable
avant courant 2016.
• Les prix des intrants amorcent une
légère baisse (-2,5%) sans commune
mesure avec la baisse du prix du lait.
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Bovins lait : les chiffres de la production
en Dordogne
• Collecte de 158,3 millions de litres
• Diminution du nombre de livreurs: 415 livreurs en 2015
(- 5%)
• Diminution de l‘effectif de vaches laitières : 27 367 VL
en 2015 (- 5%)
• Les fortes inquiétudes des éleveurs persistent (évolution
des prix, fin des quotas, impacts de l’évolution de la
PAC, extension des Zones Vulnérables)
• Beaucoup de demandes dans le cadre du plan de
soutien à l’élevage
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Caprins: laiteries cherchent producteurs
• En 2015 le prix du lait est stabilisé par rapport à 2014
(prix moyen payé en Dordogne de 700 euros/1000L)
• Les laiteries manquent de lait et recherchent des
producteurs
• De nouveau quelques projets d’installation (en
laiteries et en valorisation fromages) mais il faut
gagner la confiance des banques
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Volailles de chair: trouver de nouveaux éleveurs
• En 2015, sur les 7 premiers mois de l'année, les
volumes de volailles label mis en place en Aquitaine
augmentent d’un peu plus de 3 %.
• Toujours des problèmes de renouvellement des
éleveurs.
• Des réglementations toujours en évolution et de plus en
plus contraignantes (IC, ZV…) freinent le développement.
• Les marges du 1er semestre 2015/ 1er semestre 2014
augmentent de 10 centimes par poulet.
• L’obtention de l’IGP poulet, chapon, poularde du
Périgord au niveau national devrait dynamiser la
production et la construction de nouveaux bâtiments
• Les groupements cherchent de nouveaux éleveurs
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Palmipèdes gras
• Le nombre de canards gras abattus devrait diminuer de
2% en 2015 à l’échelon national (même tendance au
niveau régional).
• La balance commerciale connaît une embellie pour la
seconde année consécutive.
• Les résultats techniques s’améliorent en gavage et la
marge brute globale de la filière se maintient.
• La modernisation des ateliers de gavage en logement
collectif doit être réalisée pour le 31 décembre 2015. Les
contrôles débuteront dès janvier 2016.
• L’association foie gras du Périgord porte un GIEE pour
développer l’agroforesterie sur les parcours de canards
prêts à gaver.
(Source: CIFOG)
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Ovins viande: recul de l’offre et de la demande
• La baisse de
consommation de la
viande ovine se poursuit
(- 5% au 1er semestre
2015).
• Les cours 2015 sont
moins favorables.
euros / kg vif
7
Cotations de l'agneau
(moyenne régionale globale)
2015
2014
6,5
6
5,5
2013
• La production diminue.
• Les coûts de production
sont en baisse (aliments
achetés et énergie).
5
1er trimestre
2e trimestre
Chambres d'Agriculture - Études économiques
3e trimestre
4e trimestre
source : FranceAgriMer
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Porcs : filière en crise
• Les cours du porc continuent leur baisse: - 9,4% en 2014 et – 9,5% en
2015 ( 1,261 €/ Kg en moyenne sur les neuf premiers mois de 2015).
• Le coût de l’aliment baisse de 6% en 2015, mais cela est loin de
compenser cette importante chute des cours.
• Vieillissement et perte de compétitivité du parc bâtiment, du fait d’un
sous-investissement lié à la conjoncture difficile.
• Les abattages sont en légère baisse : - 0,6% sur les 9 premiers mois.
• Développement de la commercialisation sous IGP Porc du Sud- Ouest,
obtenue en 2013 pour la valorisation de la viande fraîche.
• La filière en crise est directement concernée par le plan de soutien
national à l’élevage.
source : INPAQ
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