Les CLAN - cna
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20/05/15 Les CLAN Comité de Liaison Alimentation Nutrition Leur origine Leur avenir Docteur Jean-Fabien ZAZZO Praticien Hospitalier Anesthésiste-réanimateur Nutritionniste Coordinateur du CLAN central de l’AP-HP Membre du comité de suivi du PNNS 3 19 mai 2015 Alimentation et Nutrition sont indispensables à la vie grossesse Lutte contre les maladies croissance Adaptation à l environnement cicatrisation infections défaillances organes tolérance aux traitements traiter les carences sarcopénie 1 20/05/15 LA COMPOSITION CORPORELLE, LES BESOINS ? SONT-ILS LES MÊMES ? Lean Tissue Imaging : A New Era for Nutritional Assessment and Intervention Carla MM Prado and Steven B Heymsfield JPEN 2014;38:940-953 4 2 20/05/15 Intervention Dr S Antoun, IGR, 26 mai 2014 5 JPEN 15 mars 2015 (proof) 3 20/05/15 Cachexie cancéreuse : définition • Perte de poids involontaire d’origine multifactorielle • La sévérité est établie en fonction de la rapidité de la perte de poids et du degré de perte de la composante énergétique et de la masse protéique (perte de masse musculaire avec ou sans perte de masse grasse) • La sarcopénie se distingue de la malnutrition ou de la carence nutritionnelle par le fait qu’elle ne peut être contrôlée par un support nutritionnel conventionnel Précède la perte de poids Stade pour la prévention 8 Courtesy VE Baracos 4 20/05/15 Déterminants de la dénutrition pendant l hospitalisation et après ! souvent avant • maladies chroniques • dérivations chirurgicales • conditions socio-éco • état psychologique • alcoolisme • âge • cancer • traitements • maladie aiguë • douleur • traitements • alimentation hospitalière L absence de relais (courriers), de formation des professionnels, de remboursements des consultations de DTT, de l’éducation thérapeutique nutritionnelle l âge, l’isolement, la précarité l aide au repas (ses contraintes, son organisation) • absence d identification • absence ou retard prise en charge • DMS courte Peu ou pas fait Les besoins du malade estimation complications dénutrition nosocomiale Commande du repas Prescription médicale diététique nutrition thérapeutique « fabrication » adaptation gaspillage relevé des ingesta partielle à nulle distribution conformité consommation aide au repas totale 5 20/05/15 Adultes Pourcentage de patients qui ont consommé moins que leurs besoins énergétiques estimés 89% 90,0% 80,0% 73% 71% 70,0% 64% 72% 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% total chirurgie hépatogastro médecine interne pneumologie Enquête ENERGIE 4+ AP-HP (2003) Adultes Pourcentage de patients qui ont consommé moins que leurs besoins protéiques (base théorique moyenne de 1,5 g AA/kg/j) 94,3% 95,0% 90,0% 85,0% 85,0% 84,4% 83,9% 80,2% 80,0% 75,0% 70,0% total chirurgie hépatogastro médecine interne pneumologie Enquête ENERGIE 4+ AP-HP (2003) 6 20/05/15 ,c se t ’es ! se ho c e Couverture des besoins énergétiques et protéiques êm m comparaison de deux évaluations à 10 ans d intervalle a l (Dupertuis YM et al. 2003 et Thibault R et al 2011) uis S En 22,1% 24,4% 2003 : 1707 patients 2011 : 1677 patients Une journée-type à l’hôpital…. Visite interne Prescription à jeun! Visite titulaire Contre visite interne radio 8h - 9h30 Visite titulaire scanner 12h - 14h perfusion Aide au repas À jeûn ou pas ? endoscopie kiné 18h - 19h 8h - 9h30 Perfusion reposée Retour de l endoscopie Aide au lever Prise de sang toilette durée du jeûne diurne…………..et nocturne 7 20/05/15 Horaires observés de service des plateaux repas à l AP-HP Adultes HORAIRES PETIT DÉJEUNER DÉJEUNER DINER MÉDIANE [minimum;maximum] 08:48 [07:00 ; 10:50] 12:45 [12:00 ; 14:45] 18:46 [16:20 ; 22:21] Sujets âgés HORAIRES PETIT DÉJEUNER DÉJEUNER DINER MÉDIANE [minimum;maximum] 08:30 [07:30 ; 10:00] 12:00 [10:50 ; 13:00] 18:45 [18:20 ; 19:35] Pédiatrie HORAIRES PETIT DÉJEUNER DÉJEUNER DINER MÉDIANE [minimum;maximum] 08:50 [08:00 ; 10:00] 12:25 [12:00 ; 16:00] 18:50 [18:15 ; 22:00] Enquête ENERGIE 4+ AP-HP (2003) Durée du jeûne nocturne : 83 établissements français accompagnés depuis 2004 40 37 35 31 30 25 nombre d'établissement s (%) 19 20 15 10 5 0 7 2 12 h 2 12,5 h 13 h 13,5 h 14 h durée du jeûne nocturne 14,5 h 8 20/05/15 Adultes Indice de Masse Corporelle moyen en fonction de la durée d hospitalisation avant l enquête 24,9 patients entrants 24,4 patients depuis moins de 7 jours patients hospitalisé depuis 7 jours et plus 22,5 moyenne de l'I.M.C. 23,4 (Kruskal Wallis, p=0,017) 23 23,5 24 24,5 25 Enquête ENERGIE 4+ AP-HP (2003) Les incitations historiques : • 2001 - PNNS I (2001-2006) • 2002 - circulaire sur les CLAN et les UTN • 2002 – décret CNANES 9 20/05/15 Le triptyque de la réflexion… Quels Objectifs ? Quels Acteurs? Quelles organisations ? Pr C Couet, Journée du CLAN Central AP-HP, 2012 TEXTES RÉGLEMENTAIRES LES CLAN LES UNITÉS TRANSVERSALES DE NUTRITION 10 20/05/15 LES MISSIONS DES CLAN (circulaire DHOS du 29 mars 2002) • • • • • • dépister à l admission les troubles nutritionnels relever les goûts et aversions des patients assurer une offre alimentaire adaptée aux besoins prescrire une nutrition artificielle selon le bon usage surveiller l état nutritionnel et la consommation former les professionnels de santé • mettre en place des unité transversales de nutrition clinique pour les situations nutritionnelles complexes ou spécialisées • développer la recherche clinique LES PREMIERS CLAN SONT NÉS à L AP-HP (1998) Groupe de Coordination des CLAN puis CLAN central (30 réunions et 10 journées annuelles thématiques) LES PROFESSIONNELS IMPLIQUÉS (circulaire DHOS du 29 mars 2002) • des • des • des • des • des • des • des • des médecins pharmaciens diététiciens cadres de santé, infirmières et aides soignants responsables de restauration directeurs chargés de la logistique et des services économiques responsables de formation responsables de l évaluation et de la qualité • des représentants des usagers 11 20/05/15 Quels objectifs pour les UTNc Des objectifs de santé … Evaluation précoce de l’état nutritionnel Aide à la prise en charge (décision, hiérarchisation) Orientation vers les centres spécialisés (expert) Organisation de l’interface ville-hôpital (Réseaux, HAD) Des objectifs de formation et de diffusion des bonnes pratiques Formation des acteurs Rédaction, validation et diffusion de protocoles de soins Mise à disposition et diffusion des sources documentaires Des objectifs qualitatifs et économiques … IPAQSS, Valorisation TAA (codage) Des objectifs de recherche clinique … Pr C Couet, Journée du CLAN Central AP-HP, 29 2012 Unités Transversales de Nutrition Clinique Phase pilote sur 3 ans (2008-2011) Résultat de l Appel d Offre DHOS 2007 : • Lille (Dr David Seguy) • Lyon (Dr Cécile Chambrier) • Toulouse (Pr Patrick Ritz) • Rouen (Pr Pierre Déchelotte) • Limoges (Pr J-C Desport) • Nancy (Pr Olivier Ziegler) • Joffre-Dupuytren - AP-HP (Dr Béatrice Derycke*) 12 20/05/15 Publication janvier 2014 - téléchargeable sur le site du ministère de la santé – dossier “nutrition“ Les incitations historiques : • 2001 - PNNS I (2001-2006) • 2002 - circulaire sur les CLAN et les UTN • 2002 – décret CNANES • 2003 - Conseil de l Europe • 2003 - NHS Ecosse • 2003 - procédures standardisées (autres pays) • critères d accréditation des ES : • USA (2003) • Grande Bretagne (2004) • France (HAS, 2005 - IPAQSS) • 2006 - PNNS II (2006-2010) • 2007 - nouvelle gouvernance • 2008 – financement des ES (Tarification à l’Activité - T2A) – mettre en place et animer un CLAN (MeaH) 13 20/05/15 Le calendrier des différentes phases du passage à une T2A à 100% Janvier 2008 Février 2008 Mars 2008 Avril 2008 ... Mars 2009 01/01/08 Tarifs 2007 diminués de 3,7 % Application du coefficient de transition initial Du 01/01 au 28/02 01/03/08 Campagne Tarifaire + Modulation des coeff . Application des nouveaux tarifs Application du coefficient de transition initial modifié du taux de convergence de l année 2008 Du 01/ 03/08 AU 28/ 02/09 Nouvelle campagne SITUATION 2011 et 2012 CODAGE DES TROUBLES NUTRITIONNELS EN FRANCE (public et privé) à L’AP-HP 14 20/05/15 15 20/05/15 Codage de la dénutrition à l’AP-HP en 2012 et 2013 ( séjours de plus de 2 nuits en MCO) • codes – – – – dénutrition sévère : E43 dénutrition modérée : E44.0 dénutrition légère : E44.1 autres dénutritions : E40, E41, E42, E44, E45, E46 Source : DIM central 16 20/05/15 Codage de la dénutrition à l’AP-HP en 2012 et 2013 ( séjours de plus de 2 nuits en MCO) Années nb de séjours < 75 ans nb de séjours ≥ 75 ans 2012 368 177 8,7 % 71491 21,8 % 2013 371 461 9,3 % 73 868 23,2 % Source : DIM central Pourcentage de patients ayant une évaluation incorrecte ou inadéquate Clin Nutr 2012;31:862-867 17 20/05/15 Recette moyenne par niveaux et type de GHM (en €) (tarifs 2013) Type Niveau GHM de sévérité Chirurgical C Interventionnel K Médical M Indifférencié Z Niveau 1 4 487 3 733 1 703 5 661 Niveau 2 7 329 5 650 3 530 10 080 Niveau 3 11 327 8 619 5 274 17 644 Niveau 4 17 050 12 034 8 071 27 686 Source : DIM central Les incitations historiques : • 2001 - PNNS I (2001-2006) • 2002 - circulaire sur les CLAN et les UTN • 2002 - arrêté CNANES • 2003 - Conseil de l Europe • 2003 - NHS Ecosse • 2003 - procédures standardisées (autres pays) • critères d accréditation des ES : • USA (2003) • Grande Bretagne (2004) • France (HAS, 2005 - IPAQSS) • 2006 - PNNS II (2006-2010) • 2007 - nouvelle gouvernance • 2008 – financement des ES (Tarification à l’Activité - T2A) – mettre en place et animer un CLAN (MeaH) • 2010 – le projet d’établissement 18 20/05/15 Le projet d’établissement Code de la santé publique - Article L6143-2 Modifié par Ordonnance n°2010-177 du 23 février 2010 - art. 17 • • • • • Le projet d'établissement définit, notamment sur la base du projet médical, la politique générale de l'établissement. Il prend en compte les objectifs de formation et de recherche définis conjointement avec l'université dans la convention prévue à l'article L. 6142-3 du présent code et à l'article L. 713-4 du code de l'éducation. Il comporte un projet de prise en charge des patients en cohérence avec le projet médical et le projet de soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques, ainsi qu'un projet social Le projet d'établissement, qui doit être compatible avec les objectifs du schéma d'organisation des soins, définit, dans le cadre des territoires de santé, la politique de l'établissement en matière de participation aux réseaux de santé mentionnés à l'article L. 6321-1 et d'actions de coopération mentionnées au titre III du présent livre. Il prévoit les moyens d'hospitalisation, de personnel et d'équipement de toute nature dont l'établissement doit disposer pour réaliser ses objectifs. Le projet d'établissement est établi pour une durée maximale de cinq ans. Il peut être révisé avant ce terme. CA CME CCSIRMT CTCE CHSCT CLUD et fin de vie Commission plénière Qualité et Sécurité des Soins EPP CLAN COMEDIMS Vigilances et risques médicaux CLIN Experts personnalités qualifiées le CLAN est un Comité Spécialisé 19 20/05/15 GH UTNC - CLAN Référent nutrition Référent nutrition H1 ELAN H2 Référent nutrition ELAN Référent nutrition H3 ELAN SSR ELAN ELAN = Equipe Locale Alimentation Nutrition Les incitations historiques : • pression des usagers…….pas encore! • 2001 - PNNS I (2001-2006) • 2002 - circulaire sur les CLAN et les UTN • 2002 - arrêté CNANES • 2003 - Conseil de l Europe • 2003 - NHS Ecosse • 2003 - procédures standardisées (autres pays) • critères d accréditation des ES : • USA (2003) • Grande Bretagne (2004) • France (HAS, 2005) • 2006 - PNNS II (2006-2010) • 2007 - nouvelle gouvernance • 2008 – Mettre en place et animer un CLAN • 2010 – le projet d’établissement • 2011 – PNNS III 2011-2015 20 20/05/15 Comment savoir si on est au TOP ? Les campagnes nationales IPAQSS (HAS) Les enquêtes de satisfaction des patients Les autoévaluations La certification IPAQSS Dépistage des Troubles Nutritionnels (DTN) Cet indicateur évalue le DTN au cours des 2 premiers jours du séjour, composé de 3 niveaux Niveau 1: une mesure du poids a été effectuée et noté dans le dossier Niveau 2: une mesure du poids ET un calcul de l IMC ont été effectués et notés dans le dossier OU une mesure du poids ET une évolution du poids avant l admission ont été effectués et notées dans le dossier Niveau 3: une mesure du poids ET un calcul de l IMC ET une évolution du poids avant l admission ont été effectués et notés dans le dossier 21 20/05/15 Les 3 niveaux : évolution AP-HP sur 2 ans 2010 2011 MCO – Niveau 1 84 85 SSR – Niveau 1 61 65 MCO – Niveau 2 44 46 SSR – Niveau 2 46 53 MCO – Niveau 3 13 17 SSR – Niveau 3 18 23 Le point de vue des patients I-SATIS (indicateur de satisfaction des patients hospitalisés) • • • • • • Attitude des professionnels de santé Commodité de la chambre Communication avec les professionnels de santé Information du patient Prise en charge globale du patient Restauration Hospitalière – Qualité des repas – Variétés des plats 22 20/05/15 I-SATIS indicateur de satisfaction des patients hospitalisés (publication du 9 octobre 2014) http://www.sante.gouv.fr/indicateur-de-la-satisfaction-des-patients-hospitalises-i-satis,11357.html • Santé et Nutrition humaine : éléments pour une action européenne • Une Circulaire (CLAN et UTN) • 3 PNNS • 1 rapport de l IGAS critique sur le 2e PNNS • Des indicateurs nationaux médiocres • Des certifications néanmoins obtenues Pourquoi avons-nous échoué en France comme en Europe ? alors que les troubles nutritionnels communautaires et/ou acquis augmentent la morbidité, les DMS, la dépendance et les coûts 23 20/05/15 Commission européenne et Ministère français de la Santé (1998) Santé et Nutrition Humaine Éléments pour une action européenne • mettre en place un système d information permanent sur la santé, en particulier sur ses déterminants • réunir régulièrement les différents acteurs (secteur privé, secteur public, producteur, consommateurs,..) • rapport périodique (tous les 4 ans ?) dans un cadre inter-ministériel : réorientation, si nécessaire, de la politique suivi et des moyens alloués • créer un système d alerte précoce • encourager les échanges d information et les réseaux • mettre en place des mécanismes de suivi garantir la viabilité et la durabilité des engagements • agir sur les déterminants de la santé par la prévention et la promotion de la santé • éducation et formation des professionnels de santé • reconnaissance de la profession de nutritionniste 24 20/05/15 Ce qui a progressé : • • • • • • • • Le nombre de CLAN Les inter-CLAN et CLAN régionaux (sauf en Ile de France!) Les congrès, symposium, journées régionales Les formations continues consacrées Les missions de la MEAH et de l ANAP La promotion d une démarche transversale par les UTNc Le codage des troubles nutritionnels (TAA) La littérature consacrée à l épidémiologie et à la prise en charge Ce qui a freiné l’élan des premières années : • La Loi HPST (?) • L absence de soutien logistique et financier des CLAN et des UTNc • la diminution des budgets dédiés à la restauration dans les ES • L absence de reconnaissance des professionnels impliqués • l absence de désignation d un référent nutrition dans les ES (rapport à la DHOS fin 2010) • L absence de coordination nationale et régionale • Le retard des formations académiques initiales • La faible fréquentation des formations continues 25 20/05/15 Il existe bien une évolution réglementaire pour la prise en charge de la douleur…. • Circulaire du Secrétariat d'Etat à la Santé et à la Sécurité Sociale du 29 mai 1997 sur "L'organisation de la lutte contre la douleur dans les établissements de santé" • Loi du 4 Mars 2002 sur les malades - Loi Kouchner Article L.1110-5 «Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort » …et la douleur métabolique ? De quoi avons-nous besoin dans les établissements de santé pour piloter une politique nutritionnelle? • • • une mise à jour de la Circulaire ? un décret pourrait-il être la solution ? un texte plus incitatif ? • un référent nutrition pilotant le(s) projet(s) d établissement : • • une affectation financière pour cette mission (décharge clinique partielle, budget type MIG) une UTNc dans un plus grand nombre d établissements » répartition nationale selon la taille des établissements par région (ministère de la santé) » volontariat » proposé par le CLAN » validé par la CME » officialisé par un arrêté de nomination de l’ARS 26 20/05/15 Etablir un cadre réglementaire plus incitatif • au niveau National – – – – – grande cause nationale un plan pluriannuel une implication interministérielle une implication de la caisse d assurance maladie des objectifs fixés par décrets • au niveau Régional (ARS) – maillage territorial – rôle du chef de projet “nutrition“ – objectifs imposés aux ES (cf prise en charge de la douleur, préventions infections nosocomiales, PNNS et PO) – liaison ville-hôpital Au e gm n nd o i tat e p la ré ri ca té Alimentation et état nutritionnel des bénéficiaires de l aide alimentaire Étude Abena-2 2011-2012 Katia Castetbon Épidémiologiste Unité de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle Université – Paris XIII 27 20/05/15 Résultats Augmentation de la fréquence de l obésité et de l hypertension artérielle (2004-2005) 11,5% 80 60 % 40 20 29,6% 71,4 53,2 35,1 17,6 36,3 Hommes Femmes 0 Obésité 24,2% 80 80 60 60 48,5 39,3 % 40 35,6 Surpoids 36,6% % 40 20 20 0 11,9 8,9 0 Hommes Femmes Hypertension artérielle Hommes Femmes Diabète d’après Katia Castetbon Résultats Pourcentages d usagers selon la durée du recours à l aide alimentaire ≥ 2 ans 6 mois à 2 ans < 6 mois Abena 2004-2005 Recours ≥ 2 ans 35,4% 33,1% 34,5% d’après Katia Castetbon 28 20/05/15 Le patient est au centre du projet (rapport Ricour – Zazzo, décembre 2002) http://www.sante.gouv.fr/le-referentiel-evaluation-de-la-qualite-de-l-alimentation-et-de-la-nutrition-dans-les-etablissements-desante.html 29 20/05/15 Passer d’une médecine curative à une médecine préventive (médecine 4P) Luc Montagnier, prix Nobel de médecine Frédéric Bizard, maître de conférence à Sciences Po Le Monde - 14 mars 2012 • • • • Préventive Prédictive (révolution génomique) Personnalisée Participative Faire évoluer les relations entre la médecine de ville et la médecine hospitalière Promouvoir la télémédecine Evoluer vers une approche transversale de la santé (approche holistique des soins) Sortir la santé des hôpitaux (écoles, entreprises, clubs, associations) L’exigence est une forme de respect La confiance n’exclut pas le contrôle (Lénine) 30