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Compagnie C.Loy
1 Place Pillain
36150 Vatan
www.cecileloyer.com
> Histoires Vraies
Mon Tetras Lyre - 23 novembre 2015, « Histoires Vraies - Rencontre entre deux cultures chorégraphiques »
La Scène Nationale présentait Histoires vraies, pièce chorégraphique de Cécile Loyer, qui réunit 4 danseurs, deux sont indiens
de l’état du Tamil Nadu, qui signifie « pays des tamouls », situé au sud de la péninsule, et deux danseurs français.
Le projet est né d’un jumelage entre la région Centre-Val de Loire, et le Tamil Nadu, dont la capitale est Chennai (anciennement
Madras). Cécile Loyer est partie en Inde, d’abord seule à la découverte, puis avec ses deux danseurs français, puisque la pièce
a d’abord été créée là-bas, avant de nous revenir.
Les deux danseurs indiens, un homme et une femme, pratiquent ce qu’ils appellent la danse classique indienne, le bharata
natyam. Là, tout est codifié, on se touche à peine, on danse à plat devant le public, de face ou de dos, dans des costumes
aux couleurs vives. L’homme, Renjith Babu, aux yeux pétillants, semble infiniment heureux de nous proposer ses multiples
mouvements ; la femme, Vijna Vasudevan, plus réservée, n’en est pas moins impressionnante, dans un duo de toute beauté.
Ils dansent les approches amoureuses entre Radha et Krishna, conte de l’Inde traditionnelle.
Les deux danseurs contemporains, Mai Ishiwata et Steven Hervouet, issus du Conservatoire National de Paris, au sein duquel
Cécile Loyer intervient maintenant de manière épisodique, proposent une danse totalement différente, utilisant à plein le
volume de la scène, roulant par terre, sautant, portant…
La surprise vient au moment où les deux duos éclatent pour en former de nouveaux, soit les deux hommes, ou les deux
femmes, ou le danseur contemporain et la danseuse indienne, ou… Les deux danses ne se repoussent pas, ne s’entrechoquent
pas, mais viennent se compléter, chacun allant vers l’autre, dans un moment d’échange entre deux cultures de la danse, qui
réchauffe le cœur en ces moments difficiles à vivre.
Mag’ Centre - E.B. - 21 novembre 2015, « Histoires Vraies, une chorégraphie pour deux mondes »
Avec Histoires vraies, pièce produite par la Scène Nationale d’Orléans, Cécile Loyer nous fait rencontrer deux mondes culturels : la
danse contemporaine occidentale et la baratha natyam, danse traditionnelle indienne. Sur scène, quatre danseurs nous invitent
ainsi à explorer deux sensibilités et techniques chorégraphiques différentes sur fond de conte indien. Un régal…
Mag’Centre. Comment s’est montée cette pièce ?
C.L. “Tout est parti d’un projet de collaboration internationale avec l’Inde dans le cadre d’un jumelage entre la Région
Centre-Val de Loire et le Tamil Nadu. Bruno Lobé, ancien directeur-adjoint de la Scène Nationale, m’a proposé de monter
un projet chorégraphique. Je n’avais aucune connaissance particulière de l’Inde et de sa culture. J’ai fait plusieurs séjours à
Chennai pour rencontrer les danseurs et éclaircir mon projet. Puis l’idée est apparue : parler de la mémoire, des racines des
danseurs à travers la danse traditionnelle, le baratha natyam.”
M.C. Comment se définit cette danse baratha natyam ?
C.L. “C’est la plus répandue des danses classiques en Inde et l’école la plus grande est à Chennai. C’est une danse pure,
traditionnelle qui évolue sur des textes et des chants de la mythologie indienne. Les danseurs ne sont pas créatifs comme
les danseurs contemporains : ils ont appris 90 mouvements avec un gourou qu’ils doivent s’appliquer à faire comme un rituel.
Ils sont dans la transmission. Les danseurs contemporains, eux, ont des techniques différentes : ils ont besoin de ne pas faire
comme les autres. La danse contemporaine est sans code, elle réinvente un langage à chaque pièce, elle parle au présent, elle
est proche du geste du quotidien. Les danseurs contemporains se nourrissent de ce qu’ils sont.”
M.C. Comment arrive t-on à se faire rencontrer deux cultures différentes ?
C.L. “La baratha natyam a un rapport au sacré, pas la danse contemporaine. Ces deux danses ne parlent pas la même langue
et n’ont pas le même vocabulaire mais toutes deux nécessitent d’être sur un même plateau. Elles ont aussi une même
préoccupation : la représentation et le rapport au présent et au vivant. Histoires Vraies est une pièce qui raconte nos histoires
en s’appuyant sur l’histoire mythologique indienne de Radha et Krishna. Les danseurs contemporains s’en sont inspirés pour
former leur duo.”
M.C. Quel message avez-vous voulu délivrer à travers Histoires Vraies ?
C.L.”C’est une pièce de rencontres et d’échanges de langage. Une pièce didactique, propice à un voyage les uns vers les autres.
Elle donne un peu de moment de grâce et de solidarité à un moment où il s’est passé des choses dans notre pays.”
La République du Centre - Julie Poulet-Sevestre - 20 novembre 2015, « Histoires Vraies »
Histoires Vraies la nouvelle chorégraphie de Cécile Loyer est au théâtre pour deux soirs. Sur scène, elle compose des situations
claires et vivantes. Rencontre.
Comment est né ce projet ?
“ C’est une commande de la Scène Nationale d’Orléans qui m’a demandé, fin 2013, de monter un projet avec le Tamil Nadu dans
le sud de l’Inde, une région jumelée avec la nôtre. Et, contrairement à ce que je pensais, tout s’est mis en place extrêmement
rapidement. Fin février 2014, j’étais en Inde pour une première étape.
Sur quel sujet aviez-vous choisi de travailler ?
Il a fallu que je me projette rapidement, j’avais envie de travailler sur la rencontre entre différents vocabulaires... De fait làbas, j’ai rencontré deux danseurs de Bharata Natyam. Ces danseurs traditionnels ne sont pas du tout créatifs, ils sont dans une
danse de transmission et doivent s’appliquer à reproduire ce qu’ils ont appris. Ce sont comme des rituels. C’est très différent
des danseurs contemporains, techniques, nourris de diverses influences mais qui ont leur propre danse. On a donc confronté
leurs façons de voir car si leurs rapports à la danse sont très différents, il existe une même nécessité de dire les choses.”
Quel était l’enjeu de ce projet ?
“Je crois que l’enjeu pour moi était de me déplacer, de devoir tout réinventer. Je partais véritablement d’une page blanche.”
Que peut-on voir sur scène ?
“Je suis partie d’un duo que les danseurs indiens, Renjith Babu et Vijna Vasudevan, m’ont montré autour de l’histoire d’amour
de Radha et Krishna. Mai Ishiwata et Steven Hervouet ont ensuite écrit leur chorégraphie autour de ce récit. ça fonctionne
bien, il y a de l’écoute, du partage.”
Vous avez envie de poursuivre cette collaboration avec l’Inde?
“Tout à fait, je souhaite vraiment que ce spectacle soit le début d’une histoire. J’aimerais retourner en Inde pour, pourquoi pas,
enseigner, prendre des cours aussi. Et j’ai aussi l’idée d’une création avec des femmes, 8 ou 9 danseuses, toujours autour de
leur vocabulaire chorégraphique.”
The Hindu, Metroplus - Akila Kannadasan - 20 décembre 2014, « When dance speaks »
“I speak of my memories through dance. Each day, there’s something new to add,” says French contemporary dancer Cécile
Loyer. In the city to choreograph a performance for the Alliance Française of Madras, she is weaving together her style of
dance with Bharatanatyam. For Cécile, who has trained under various people, the Indian dance form with its roots in our
culture and tradition was completely new.
She compares the abhinaya or facial expressions of the dancer to a Japanese dance form that requires the performer to make
maximum use of facial muscles. “While a Bharatanatyam dancer follows a guru, as a contemporary dancer, I do not follow any
particular style,” she says.
Despite their differences, the two dance forms are similar in the way they “relate to space and the body”. “They are there on
the stage for the same reason; their language is the same,” adds Cécile. Her piece will bring together Bharatanatyam dancers
Renjith Babu and Vijna Vasudevan and European contemporary dancers Mai Ishiwata and Steven Hervouet to perform for a
composition by Sylvain Chauveau.
Her pieces are known for their surprise elements that she hopes will make the audience sit up. Her current piece too will have
its share of revelations. For instance, “we will have Bharatanatyam dancers performing for rock n’ roll,” she smiles.
Cécile says that the dancers “will bring their own dance”, but will “find a new language on stage. They will write their own
story.”
The contemporary dance performance is “a study of choreographic art” in partnership with the Centre region of France and
Tamil Nadu.
New Indian Express, The Indulge - Janane Venkatraman - 19 décembre 2014, « Tracing Movement »
Cécile Loyer blends Bharatanatyam and contemporary western in a performance that explores the art of dance
When Scene Nationale d’Orléans, the only national French theatre exclusive to music and dance, asked contemporary dancer
Cécile Loyer to combine western dance and Bharatnatyam, she was quite at a loss. “I did not have any particular notion of the
Indian classical dance before this project,” Loyer says. “So when the theatre’s director, Bruno Lobé, proposed a project like
Histoires Vraies in Chennai, I knew I could not work with Indian dancers without seeing the dance,” says the 41-year-old, who
has been visiting India since February this year. Explaining the theatre’s focus, Lobé says, “We are interested in the idea of
developing a choreographic study abroad, as we already do in our own country (with workshops in secondary schools for the
benefit of amateurs). Such an action would offer us a welcome opening and new perspectives while possibly creating a lasting
partnership with the artistes and institutions of Tamil Nadu.”
History or his story
The title, Histoires Vraies, is a subtle wordplay, says Loyer. “In French, histoire means both story and history, depending on
the context. So we are talking about the history of dance (from around the world) and the story of a dance in particular,” says
Loyer. She adds, “The performance speaks about the language of the body and what each dance has of the universal and
singular. It also shows how bodies, with different stories and cultures, speak the same language.”
Show time
Besides Loyer, the performance consists of two Indian dancers and two European dancers. About Bharatnatyam, Loyer
shares, “The work with the face, its expressions, that is what touched me.” When it comes to her own style of dancing, expect
free and expressive movements. Loyer, who has performed all over the world and has 13 original dance pieces to her credit, in
collaboration with other artistes, says, “When I build a show, I try to put the spectator in action. I do not want to fascinate the
public with a beautiful dance, I want them to question what they are seeing and how they are feeling. I like that people feel
present during the show as much as the dancers.”

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