8 Vosges
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8 Vosges Thermes de Plombières Frédéric Dubouis persiste et signe « Chat échaudé craint l’eau froide » ! Voilà, pour résumer, le sentiment des Plombinois à l’issue de la réunion publique organisée par le maire vendredi soir à l’Espace Berlioz. A près avoir connu l’épi logue que l’on sait en 2002 – 2003, où les Thermes étaient en régie municipale, gérée sous la gou vernance de Frédéric Dubouis, les Plombinois se montrent un peu plus frileux pour renouve ler l’expérience. Bien que le maire se défende, qu’à l’épo que, cela n’avait rien coûté aux administrés (ndlr : sauf qu’une partie du patrimoine pour combler une dette de 2,6 à 3 millions d’euros était partie en fumée). De plus, en plus de voix s’élèvent dans la station thermale pour exprimer un net désaccord quant au choix de la municipalité. Durant près de deux heures, le maire de Plombières, Frédéric Dubouis, s’est évertué à essayer de con vaincre le public, dramatisant où dédramatisant la situation selon les questions posées au fil de la soirée. Egratignant, mettant en cau se des personnes absentes pour lui répondre, et qui selon lui sont responsables de la situation actuelle, notamment Monsieur Bouvier (PDG d’Ely séesVendôme) qui n’aurait pas fait ce qu’il fallait en matiè re d’investissement… Frédéric Dubouis s’est de son côté vu reprocher d’avoir établi et choisi luimême une liste des personnes qui pour raient être licenciées, sans Frédéric Dubouis, le maire de Plombières. Dans le public, des membres du personnel menacé de licenciement se sont exprimés, mais les réponses du maire n’ont pas convaincu. aucune concertation, selon le personnel présent dans la sal le. Au sujet de Bernard Ben saïd, un des repreneurs poten tiels, le maire n’a pas convain cu le public dans ses réponses, préférant relativiser, voir mini miser cette candidature : « Je connais le thermalisme mieux que lui, ça fait 20 ans que je le pratique. » A ces propos, lui a été rétorqué : « Il vaut mieux que quelqu’un mette de l’argent privé dans cette affai re, plutôt que de l’argent des contribuables ! » Rien ni fait, rien n’ébranle le maire, qui n’en démord pas : « En régie municipale, nous sommes cer tains que s’il y a des bénéfices, l’argent sera réinvesti, ce qui ne serait pas le cas de M. Ben saïd, un financier ! » Il y a le feu dans la station thermale. La saison débute dans huit jours avec beaucoup d’incertitudes. Le dépôt des nouvelles offres après annula tion du tribunal de commerce doit avoir lieu le 8 avril. Reste à savoir ce qui va se passer le 18 à la sortie de l’audition. Le feuilleton continue… Christophe Thomas : « Que des non réponses » Présent aux côtés des salariés qui s’inquiètent du plan social, Christophe Thomas (CFDT) était plutôt déçu : « Nous n’avons rien appris ce soir (lire vendredi), ça n’a été que des non réponses. Aux questions qui va payer et combien, M. Dubouis n’a pas répondu. Il a simplement et clairement dit qu’il va mettre 1,2 million d’euros, comme Bernard Bensaïd sur la table, mais il n’a pas dit qui allait payer, car il sait très bien que ce sera le contribuable. Donc pas de scoop, mais en tout état de cause, que ce soit 4,5,6, voir 8 millions qu’il faudrait investir, cela ne doit pas se faire avec l’argent des contribuables. On le sait, l’argent rentre par l’impôt. Il n’a fait que confirmer ce que l’on dit depuis une semaine, voir quinze jours. Maintenant, nous allons laisser apaiser les débats, qu’il fasse des offres (F. Dubouis), que chacun apporte et améliore ses offres, et après, on verra, nous aurons notre temps de parole. Il y a eu des choses qui ont été dites et qui sont graves […] Peutêtre que certains Plombinois sont prêts à payer plus d’impôts. Peutêtre y atil eu des lois qui ont fait que la SEM a dû passer en régie, mais à ce momentlà, si la régie avait gagné autant d’argent, pourquoi l’atil vendue ? Si ça a été liquidé, c’est parce qu’il perdait de l’argent, il n’est pas plus malin que les autres. Il est comme M. Bouvier ». Assemblée générale Le Club Charles de Gaulle fidèle à ses principes Le président Claude Larri (à droite) a salué la présence à ses côtés de l’ambassadeur Gilles Curien. Année après année, le Club 88 CharlesdeGaulle s’attache à rester fidèle aux prin cipes qui ont présidé à sa créa tion en 1984, sous l’impulsion de Philippe Séguin. L’association, aujourd’hui forte de 541 mem bres, cultive via un système de parrainage une discrétion vou lue, s’affichant parfaitement apolitique tout en veillant à maintenir dans la vie quotidien ne « les principes du gaullisme : le respect du drapeau, la place de l’homme et de la femme dans la société, le respect de la famille et des anciens », souligne le pré sident Claude Larri qui présidait hier la 27e assemblée générale en présence de l’ambassadeur Gilles Curien. Ce gaulliste de la première heure a gratifié la nom breuse assistance d’une inter vention – surtout pas politicien ne – sur « la morale en politique ». Un autre invité était pour sa part venu présenté son ouvrage « De Gaulle pour les enfants », Raphaël Dargent, pro fesseur d’histoire natif de Gérardmer et luimême mem bre de la fondation Charlesde Gaulle. Chaque année, l’assemblée générale, au cours de laquelle Violette Vermillard a reçu la médaille commémorative du Club 88 CharlesdeGaulle – qu’elle a rejoint dès 1990 – cons titue un des rendezvous incon tournable au sein de l’associa tion. Cette dernière soutient par des dons l’association Mathieu et Rosemary Carrère, procède à la remise d’ouvrages dans le cadre du concours de la Résis tance et organise une journée à Colombey le 9 novembre ainsi qu’un voyage de quelques jours, qui conduira cette année les adhérents à Verdun, Lille, Reims et Calais. Enfin, le club s’est doté tout récemment d’un drapeau par lequel il pourra désormais marquer sa présence à différen tes cérémonies commémorati ves, et il dispose également d’un s i t e i n t e r n e t : www.club88cdg.org Une assistance nombreuse a assisté à cette 27e assemblée générale du Club 88 CharlesdeGaulle. (Photos C.C.) dimanche 27 mars 2011 La Liberté de l’Est L’Est Républicain