Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je suis la

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Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je suis la
zapping | look | jeux de nez | soins |
esthétique
| actuel | fureur d’offrir | mode | pour lui | soi | évasion | rendez-vous
Miroir, mon beau miroir,
dis-moi que je suis la plus naturelle!
Aujourd’hui en matière de chirurgie esthétique, la tendance est au naturel. Les interventions, si elles
évoluent et deviennent de plus en plus complexes, revendiquent un résultat presque invisible, bien
différent de ces visages figés des décennies précédentes. L’un des plus fervents partisans de cette
conception est le docteur Andreas Tschopp qui dirige la clinique «Klinik im Spiegel» (Spiegel veut
dire miroir en allemand) dans un des quartiers résidentiels de Berne. Entretien avec un créateur aux
doigts de fée.
Par Illyria Dufey
Quelles sont les différentes
interventions esthétiques
que vous pratiquez?
Nous proposons une vaste
gamme d’interventions esthétiques allant de la chirurgie
plastique esthétique comme le
lifting, la réduction ou l’augmentation des seins, la liposuccion, les opérations du nez, des paupières, des oreilles ou
du ventre, à la médecine esthétique comme le
peeling profond (Obagi), le Botox, le Restylane
ou encore l’épilation au laser. Nous pratiquons aussi la chirurgie plastique réparatrice.
Quelles sont les interventions les plus
fréquentes?
Les paupières, le nez, l’augmentation des seins,
le lifting et la liposuccion. Le nez par exemple
peut être très vexant, dérangeant, les personnes décident alors de recourir à la chirurgie. Après l’opération, de manière étonnante,
l’entourage perçoit bien que quelque chose
a changé, mais il ne sait pas quoi! Les patientes, après quelques semaines déjà, s’habituent complètement, oublient totalement
leur ancien nez.
Comment choisit-on son lifting?
Il existe le soft lifting (ou minilifting) et le lifting. La clé pour un bon résultat est de juger
chaque patiente individuellement. Si la tendance s’oriente aujourd’hui vers des miniliftings, c’est simplement parce que les patientes sont de plus en plus jeunes (à partir de
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40 ans). Les incisions sont alors
limitées. Pour le lifting, les femmes sont âgées de 50 ans et
plus. Dans ce cas, on enlève
l’excès de peau par des incisions
autour des oreilles pour avoir
un résultat invisible. Nous travaillons beaucoup avec d’anciennes photos car notre objectif n’est pas
de créer un nouveau visage. Très rapidement
après l’opération il est possible de sortir,
mais le résultat définitif prend une année. Il
permet au visage d’avoir dix ans de moins,
tel qu’il était lorsque la personne était plus
jeune, tout en lui conservant son aspect
naturel. Notre objectif est également que le
lifting ne se remarque pas. L’entourage a souvent seulement l’impression que la personne
est reposée ou qu’elle revient de vacances. A
l’encontre de ce qui se passe en Amérique,
en Suisse, déclarer qu’on s’est offert un lifting, n’est pas très courant…
Je préconise un à deux liftings maximum
dans sa vie, car il est important que le visage
soit en harmonie avec l’apparence du corps.
déjà beaucoup d’effet. Ce sont néanmoins
les femmes qui constituent les 80% de notre
clientèle.
Quelles sont les techniques les plus
utilisées en esthétique?
Tout d’abord et sans conteste le Botox, mais
aussi le Restylane, une composition synthétique
à base d’acide hyaluronique. Cette substance
intercellulaire produite habituellement par le
corps humain ne donne pas d’allergie et permet de remplir les rides
Nous combinons souvent le Botox pour les
rides dynamiques (créées par des muscles
AVANT
APRÈS
Les hommes ont-ils autant recours à la
chirurgie esthétique que les femmes?
Pas encore, mais on observe que de plus en
plus d’hommes y font appel. Un exemple
typique: le manager dont les cernes apparaissent de manière trop visible, ou dont les
paupières sont relâchées, ou encore dont le
ventre est proéminent. Il va sans dire que,
chez les hommes, ces petites opérations font
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de 1917 du plus pur Jugendstil bernois.
Lovée dans son écrin de verdure, elle fut pendant des années le siège du consulat de
Monaco. C’est ici que Grace Kelly et le prince
Rainier résidaient régulièrement avant de
rejoindre les pistes des Alpes bernoises!
Nous souhaitions donc que l’atmosphère de
la clinique conserve ce glamour indéfinissable. Passionnés d’art, nous y avons aussi
insufflé notre style personnel, en faisant
appel à de nombreux artistes internationaux
pour arriver à un résultat mêlant Feng Shui,
art contemporain et antiquités.
d’expression) et le Restylane pour remplir les
rides de vieillesse (les rides statiques comme
celles qui vont du nez à la bouche) ou celles
des lèvres.
Quels sont les traitements que
vous offrez pour combattre les rides
persistantes ?
Certaines clientes sont lassées par l’utilisation
régulière du Botox. C’est pourquoi, afin d’obtenir un effet Botox permanent, j’ai adopté
une nouvelle technique de chirurgie qui donne
le même résultat mais de manière définitive.
J’enlève une partie du muscle qui provoque
les rides du lion par la paupière supérieure,
ce qui corrige en même temps le surplus de
peau à la paupière.
De plus, une nouvelle tendance se dessine
également nettement depuis trois ans:
essayer de plus en plus de restaurer le
volume d’un visage au lieu de le tirer, car au
fil des années la graisse diminue et la peau
se relâche. C'est le volume qui donne à la peau
sa jeunesse. Aussi, je pratique des greffes de
graisse afin de remplir les rides du visage.
Concrètement, nous ôtons la graisse du ventre du patient, la nettoyons, la centrifugeons
et la purifions, avant de la réinjecter dans le
pli naso-génien ou pour ajouter des pommettes.
Je combine également très souvent le lifting
avec le peeling Obagi dans la même intervention: si on effectue un lifting, le contour du
visage sera rajeuni mais la surface de la peau
restera la même, alors qu’avec le peeling elle
paraîtra plus jeune. L’avantage de ce «2 en 1»
réside dans le fait que les deux interventions
prennent le même délai de guérison et nécessitent une seule anesthésie. En général la
combinaison des deux est bien tolérée et il
n’y a pas de complications. J’aime également
pratiquer la combinaison d’un lifting avec la
correction des paupières, ou une liposuccion
avec une opération des seins.
Y-a-t-il des pratiques que vous vous
interdisez?
En Suisse nous n’utilisons pas de substances
telles que les injections de silicone en raison
des risques de rejet de corps étranger. Je ne
réalise pas non plus d’implants fessiers ou
encore de liposuccion chez les gens obèses
car cette technique n’est pas faite pour
réduire le poids. Je ne pratique la liposuccion
qu’après un régime amaigrissant pour ôter la
graisse persistante. Enfin je m’interdis de réaliser une augmentation des seins chez des
patientes mineures, ou toute intervention
esthétique chez des personnes psychologiquement instables ou dépressives.
Votre famille dispose d’une grande
tradition de chirurgie plastique, comment considérez-vous votre métier?
Oui, il est vrai que mon père le professeur
Hans Tschopp a dirigé le service de chirurgie
plastique de l’Hôpital de l’Ile de Berne.
Aujourd’hui nous pratiquons ensemble à la
Klinik im Spiegel. Pour répondre à votre question, je dirai que le chirurgien doit être à la
fois un excellent technicien, un créateur, un
artiste pour fournir des résultats à la hauteur
des attentes du patient, mais aussi un scientifique qui se tient au courant des dernières
recherches. Ce qui me fascine en chirurgie
esthétique, c’est d’adapter la technique au
patient. Ceci distingue d’ailleurs le plasticien
des autres chirurgiens. Il faut imaginer le
résultat. D’où le besoin essentiel de communication avec les patients afin de capter leur
personnalité. Il convient aussi de rester
réaliste. Un premier rendez-vous sert à établir
les attentes du patient et un deuxième à fixer
la décision, car entre deux rendez-vous la personne a eu le temps de «sédimenter» ses
envies, les informations reçues, les implications, etc. Le moment où l'on décide de faire
une opération est souvent celui où l'on décide
de changer quelque chose dans sa vie. Nous
travaillons donc selon une approche globale
qui traite la personne comme un tout. Vos chambres aux parquets vernis et
aux meubles anciens font davantage
penser à un hôtel de charme qu’à une
clinique. Qu’est-ce qui a orienté ce
choix?
Nous avons eu la chance de nous installer il
y a deux ans dans cette magnifique propriété
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