José garCia JOUE LLUN DES GRANDS RôLES

rencontre
José Garcia joue l’un des
grands rôles de sa vie
Parrain de la Fondation Akuo, l’un des acteurs préférés des
français s’enthousiasme pour l’écologie positive au travers
des projets menés à Bali, au Maroc ou à Madagascar en
faveur de populations défavorisées. Et de s’appuyer sur cette
phrase de Saint-Exupéry comme socle de son engagement :
« quand tu donnes,tu reçois plus que tu ne donnes car tu n’étais
rien et tu deviens... ». José Garcia est comblé !
L
e parrain de la Fondation Akuo vibre littéralement !
Du reste, l’oeil se plisse et un sourire s’esquisse sur
le visage de José Garcia à l’heure d’évoquer l’un des
grands rôles de sa vie.
Ambassadeur de la Fondation Akuo, qui entreprend
et soutient des projets de développement durable en
faveur de populations défavorisées et de la protection de l’environnement dans le monde entier, l’acteur
dévoile une passion sans borne pour l’écologie, de
celle qui peut changer le cours des choses.
« Très franchement, je me suis rarement engagé à la
légère, d’abord par manque de temps et sans doute parce
qu’il fallait être sûr de faire la bonne rencontre... » confie
en préambule José Garcia.
La rencontre, en l’occurrence, se nomme Eric Scotto,
ami de l’acteur et Président d’Akuo Energy (voir page
53), devenu selon ses propres termes son « mentor ».
Et le comédien, révélé par ses frasques indélébiles de
l’émission de Canal Plus « Nulle Part Ailleurs », d’en
dire un peu plus : « La démarche dans laquelle il s’est
engagé avec Patrice Lucas, son associé, a révélé un sens
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profond : ce n’est pas la recherche du profit qui importe
mais bel et bien une volonté de changer la face du monde
et surtout de repenser notre manière de vivre. J’ai été si
ému par sa passion, tellement touché par ses idées, que
j’ai décidé d’agir aux côtés de la Fondation Akuo après
l’Ecosymposium de 2011... ».
Très impliqué avec son épouse dans la dynamique de
la Fondation, José Garcia s’enthousiasme pour des
projets dont il suit l’évolution avec un intérêt grandissant.
« L’idée de la Green School me fait
vibrer... »
Il se dit notamment « fasciné » par la Green School
dont le concept le fait « vibrer ».
« Si on veut repenser l’avenir du monde, il faut déjà que
les enfants des pays défavorisés puissent aller à l’école.
L’éducation, c’est la base de tout ! Leur proposer une
structure dans les matériaux du pays, pouvant disposer
d’une autonomie énergétique, déclinable sur de la culture
agricole et de la formation, c’est merveilleux ! Et ça peut
«...Si on veut repenser
l’avenir du monde,
il faut déjà que les
enfants des pays
défavorisés puissent
aller à l’école...»
© Ben Dauchez/Charlette Studio | www.lemondedesfondations.com | septembre-octobre 2013
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rencontre
exister partout... »
C’est à Bali que la Fondation Akuo a travaillé sur sa
première structure. Repensant les méthodes classiques d’enseignement pour les jeunes enfants afin
d’y inclure un apprentissage écologique approfondi,
la Green School apparaît comme un modèle pour
l’éducation des futures générations. Exclusivement
construite à partir de bambou, tant dans ses structures que son mobilier, elle accueille 300 élèves et a
été désignée comme « l’école la plus verte du monde ».
Accompagnés par un corps professoral expert en
écologie, les élèves y font l’expérience du développement durable au quotidien, en particulier à travers la
culture de fruits et légumes biologiques, la création de
réserves animalières, telles que des aqua-fermes, mais
aussi des sessions pédagogiques et artistiques sur la
préservation de la planète.
A Bali, la Fondation s’est lancée dans l’aventure en
développant un projet de recherche inédit, destiné
à l’autonomie énergétique de l’école par la mise en
œuvre de solutions d’énergies renouvelables et en
mettant en place une petite centrale hydraulique
complétant l’installation solaire.
S’appuyant sur des ressorts identiques, une école bio-
climatique est également sortie de terre, il y a quelques
mois, dans la région de Ouarzazate au Maroc sous la
bienveillante attente de sa marraine Aura Atika, avec
qui José Garcia a notamment partagé l’affiche de « la
Vérité si je mens ». Alors que la Fondation Akuo s’apprête à mener un nouveau projet à Madagascar.
« Tellement heureux... »
Le comédien jubile ! Il le dit et ça se sent ! Heureux,
comblé même, de donner un peu de son temps et de
ses relations à une cause ouverte sur le monde. Et sur
les jeunes.
Car en marge de ses actions avec la Fondation Akuo,
José Garcia parraine également l’association « Rêves
de gosse » dont le cadre est différent mais la cible
identique.
« Chaque année, moi qui suis pilote, je participe à un
tour de France basé sur l’acception de la différence entre
enfants « ordinaires » et « extraordinaires ». La réunion
de ces enfants dans le respect de chacun et la tolérance
du handicap prend au final corps lors de baptêmes de
l’air. Ce sont, là encore, des moments sublimes... Si vous
saviez comme je suis heureux d’être le parrain de ces
deux entités ! ».
création
Une Fondation pour le
Rayonnement du Musée de
Montmartre
Le Musée de Montmartre vient de créer la Fondation pour le Rayonnement du
Musée de Montmartre placée sous l’égide de la Fondation de France. Présidée
par Kléber Rossillon, la Fondation a notamment pour projet de lever des fonds
auprès d’entreprises et de particuliers afin de participer à la restauration de
l’atelier de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo.
Haut lieu de la création à Montmartre au début du XXème siècle, cet atelier est
en effet resté à l’abandon pendant plusieurs décennies. Au début du XXème siècle,
le Musée de Montmartre fut un lieu de rencontre et de résidence qui attira
de nombreuses personnalités comme Suzanne Valadon, Maurice Utrillo, André
Utter. Auguste Renoir, sans doute le plus célèbre d’entre eux, y eut son atelier et
y réalisa des toiles majeures, parmi lesquelles, « Le Bal du Moulin de la Galette »,
« La Balançoire », ou « Danse à la Ville », pour laquelle Suzanne Valadon servit de
modèle.
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