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DOSSIER DE PRESSE AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] Puteaux, juillet 2015 SOMMAIRE Avant-Propos P.2 Introduction P.3 I. P.4 Des nappes et des serviettes : toute une histoire… 1) 2) 3) 4) II. La Mappa Romaine La nappe collective au Moyen–Âge Protéger sa fraise Le trousseau de la mariée Les bistrots et les restaurants ou la nouvelle vie des nappes et des serviettes 1) La devise de Boulanger, restaurateur 2) La révolution des cuisiniers 3) Le bistrot et la nappe à carreaux III. IV. P.7 p.7 p.7 p.8 Au XXIème siècle, la nappe en tissu n’a pas dit son dernier mot p.9 1) Papier ou tissu ? Une enquête inédite 2) Le restaurant d’application Paul Bocuse : un même lieu, deux ambiances différentes : tout papier ou tout tissu 3) Le linge de table : une influence sur la qualité de « l’expérience repas » 4) Le blanc : un incontournable de nos tables 5) 79% des clients préfèrent prendre leur repas avec une nappe et une serviette en tissu 6) Un impact sur l’image du restaurant 7) Paroles de professionnels : pourquoi choisir le linge de table en tissu p.9 p.10 p.10 p.11 p.11 p.12 p.13 Tissu ou papier : que deviennent les nappes et les serviettes de nos P.14 restaurants ? 1) Itinéraire d’une nappe et d’une serviette en tissu chez ELIS : de la table au recyclage 2) Itinéraire d’une nappe et d’une serviette en papier : de la table à la poubelle V. p.4 p.5 p.5 p.6 130 ans d’existence au service de la propreté : Des blanchisseries de Pantin à ELIS 1) 2) 3) 4) 24.000 établissements de restauration font appel à ELIS Les avantages de la location-entretien ELIS, une blanchisserie engagée ELIS en quelques dates AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] p.14 p.15 P.16 p.16 p.17 p.17 p.18 1 AVANT-PROPOS Depuis de très nombreuses années, ELIS a noué des partenariats étroits avec les professionnels de la restauration. Nous nous efforçons, chaque jour, de les accompagner pour qu’ils offrent une qualité d’accueil et un moment de plaisir inégalés, du petit bistrot de quartier à l’établissement étoilé. Durant tout ce temps, nous avons ainsi pu observer l’évolution des habitudes de restauration et suivre les tendances des arts de la table en France et en Europe. Avec le développement de la restauration rapide et du « snacking », les nappes et serviettes en papier se sont progressivement installées sur les tables des établissements. Et plus récemment, la mode des « tables nues » a fait son apparition dans de nombreux lieux de restauration traditionnelle. Nous sommes avant tout une entreprise de services : nous souhaitons être force de conseil auprès de nos clients restaurateurs. Afin d’apporter un éclairage utile aux professionnels, nous avons souhaité étudier ces nouvelles pratiques en partant du point de vue du consommateur et d’une question toute simple : « Qu’est-ce qu’une nappe (ou une serviette) en tissu change à la perception du consommateur lors d’un repas ? » Pour mener cette enquête, nous avons fait le choix du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse : nous souhaitions un partenaire reconnu pour son expertise et sa connaissance du secteur mais aussi disposant de l’expérience méthodologique permettant la réalisation de cette étude inédite. C’est avec grand plaisir que nous partageons aujourd’hui avec vous les résultats de cette étude, qui montrent la valeur accordée à une table bien dressée ! Matthieu Lecharny Directeur Général Adjoint Marketing & Développement ELIS AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 2 INTRODUCTION La société ELIS, groupe multi-services, leader de la location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d’équipements d’hygiène et de bien-être, dans le secteur de la restauration notamment, lance une campagne de valorisation du nappage en tissu, alors que le papier semble de plus en plus présent dans leurs établissements. À la demande d’ELIS, le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse à Lyon a mené une étude pour connaître la perception des clients vis-à-vis des différents nappages proposés dans les établissements de restauration. Cette expérience inédite a été menée dans le restaurant d’application de l’Institut Bocuse ouvert au public le midi et le soir. Le public a pris son repas, soit sur une table dressée avec une nappe et des serviettes en tissu, soit sur une table dressée avec une nappe et des serviettes en papier. Chaque convive a été invité à donner ses impressions sur le confort, l’aspect de la table, la qualité du repas, etc. Ils ont également évalué le linge de table présent lors de leur repas : le tissu a obtenu la note de 7,8/10 contre 3,2 sur 10 pour le papier. Globalement, les clients plébiscitent en très grande majorité (79%) les nappes et les serviettes en tissu plutôt que celles en papier. La nappe traditionnelle n’a donc pas encore dit son dernier mot. 2 clients sur 3 sont même prêts à payer 1€ de plus pour avoir une nappe et une serviette en tissu, ce qui couvre les coûts moyens de location-entretien de nappage. 71% d’entre eux sont sensibles à l’impact des nappes et des serviettes sur l’environnement en sachant que le linge de table en tissu est 100% recyclable et que celui en papier à usage unique termine dans les déchets ménagers dès lors qu’il a été utilisé. Les arts de la table ont une histoire qui débute dès l’Antiquité romaine où la première serviette de table fait son apparition. On peut suivre son évolution à travers le temps et constater que le nappage en tissu a toujours eu un impact dans la société française. L’arrivée sur le marché de linge de table en papier, considéré comme plus pratique à utiliser, va changer la donne. La qualité des papiers imitant de plus en plus le toucher du tissu, concurrence l’usage des nappes et des serviettes en tissu. Pour ELIS, les restaurateurs n’ont pas toujours conscience du coût réel du nappage en papier par rapport au service que l’entreprise propose pour fournir, nettoyer, repasser et livrer le linge de table et de l’impact que cela a sur la clientèle. C’est pourquoi ELIS tient à valoriser l’utilisation du linge en tissu et sensibiliser les restaurateurs sur ses avantages pour la qualité du service et la perception du client. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 3 DES NAPPES ET DES SERVIETTES : toute une histoire… Les arts de la table ne datent pas d’hier. Et si on ne s’est pas toujours essuyé les mains dans des serviettes ou que l’on n’a pas toujours posé les assiettes sur des nappes, les usages du savoir-vivre autour du repas vont évoluer tout au long de l’Histoire. De l’Antiquité romaine à aujourd’hui, ces pièces de tissus, petites ou grandes, individuelles ou collectives, en fibres de lin ou en coton, brodées ou damassées, accrochées au mur, nouées autour du cou, posées sur des tréteaux, ou pliées près de l’assiette, vont, au fil du temps, entrer dans les mœurs et prendre une place de choix à la table des convives. À chaque époque, ses pratiques ! L’évolution de l’usage de la nappe et de la serviette de table en dit long sur les civilisations qui les ont adoptées. À l’époque romaine, au Moyen-Âge, à la Renaissance, pendant et après la Révolution Française, aux XIXème et XXème siècles, le linge de table s’adapte aux us et coutumes de leur temps. Quelques moments choisis qui ont marqué leur histoire. 1) La Mappa Romaine À la fin de l’Empire, les Romains seront les premiers à utiliser la serviette de table pour s’essuyer les mains et la bouche après les ablutions précédant le banquet. Les serviteurs passaient parmi les convives pour qu’ils se lavent les mains avant et après le repas que l’on mangeait avec les mains. Sur une peinture de Pompéi, la serviette est suspendue à un clou parmi les objets de table. Il était toutefois d’usage que chaque convive apporte avec soi sa « mappa ». Ce morceau d’étoffe souvent luxueux, servait aussi pour emporter les reliefs des repas que le banqueteur n’aurait pas pu manger à table. La serviette aurait également été utilisée, selon les textes antiques, pour donner le signal de départ d’une course lors des fêtes de cirque. L’empereur Néron serait à l’origine de cette pratique. Impatient de voir commencer les courses dans le Circus Maximus, il prit sa serviette de table et la jeta par la fenêtre pour donner le top départ. L’ORIGINE DES MOTS « NAPPE » ET « SERVIETTE » La « mappa » des Romains a donné en français le mot « nappe », alors que le mot « serviette » dérivé du latin « servitor » désignait un esclave, celui qui passait les « mappa » lors des banquets des Romains. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 4 2) La nappe collective au Moyen-Âge « Lécher ses doigts gras ou les essuyer sur ses habits est également inconvenant ; il vaut mieux se servir de la nappe ou de sa serviette… », Erasme. Au Moyen-Âge, la serviette est indissociable de la nappe. Et pour cause, l’immense pièce de tissu que l’on posait sur la planche et les tréteaux faisant office de table, devait recouvrir cette table mobile et peu esthétique. La nappe blanche tombait jusqu’au sol pour cacher les pieds des tréteaux. On s’en servait pour s’essuyer la bouche et les mains souillés par la nourriture en l’attrapant à pleine main. Chez les nobles, la table est surélevée sur une estrade. Elle est couverte d’une nappe pliée en deux, appelée « doublier », elle-même agrémentée d’une pièce de tissu posée sur les bords : « la longière » qui servait uniquement à s’essuyer les mains. Ce n’est que plus tard, au XIIIème siècle que « la touaille », une toile longue de 4 mètres accrochée au mur comme un torchon est utilisée comme serviette. COMMENT FAISAIT-ON AVANT LA SERVIETTE ? Avant les Romains et la « mappa », les spartiates s’essuyaient la bouche et les doigts avec de petits morceaux de pain, appelés « apomadalies ». Les Celtes utilisaient leurs sièges, des bottes de foin. 3) Protéger sa fraise C'est la mode des incommodes fraises et des collerettes godronnées qui imposa le port de la serviette autour du cou, car il fallait bien protéger ces cols imposants qu'on retira dès le XVIIème siècle. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 5 A la Renaissance, la serviette s’accroche à la boutonnière. La généralisation de la fourchette qui remplacera la main qui portait les aliments à la bouche, va déplacer naturellement la serviette sur les genoux. DES NAPPES ET DES SERVIETTES BIEN GARDÉES Dans la maison du Roi, le « garde nappe » était l’officier en charge de la conservation du linge de table entre autre. C’était un des serviteurs les plus importants avec la « lavandière du Roi ». Le linge était parfumé avec de la lavande ou de la rose et était soigneusement plié dans des coffres fermés à clé. 4) Le trousseau de la mariée C’est la période où les arts de la table font véritablement leur apparition : le pliage des serviettes devient un art. Et toutes les jeunes filles de bonne famille et prêtes à être mariées vont inclure dans leur trousseau le linge de table brodé. Plus aucune table bourgeoise ne sera dressée avec de simples nappes et serviettes. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 6 LES BISTROTS ET LES RESTAURANTS ou la nouvelle vie des nappes et des serviettes 1) La devise de Boulanger, restaurateur « Venite ad me, omnes qui stomacho laboratis, et ego restaurabo » (Venez tous à moi, vous dont l’estomac crie misère, et je vous restaurerai) En 1765, un certain Boulanger invente le restaurant. Ce marchand de bouillon sert des consommés à base de viandes censés restaurer les forces de ses hôtes que l’on appelle « restaurants » et qui restera dans le vocabulaire pour nommer ces établissements où l’on sert à manger à table à partir d’un menu et un prix fixé à l’avance, et en dehors de chez soi. D’ailleurs, Boulanger fut appelé « restaurateur ». Messieurs Roze de Chantoiseau et Pontaillé seront aussi cités comme les inventeurs de restaurant en 1766. Ce qui change, c’est l’arrivée du service dit « à la russe » où les convives sont servis à une table individuelle par du personnel dédié utilisant des ustensiles pour le service. Et où la nappe et la serviette ont toute leur place. 2) La révolution des cuisiniers « La serviette est un linge de table qu’on met sur chaque couvert pour manger proprement, s’essuyer les mains, et couvrir les habits », extrait de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert au XVIIIème siècle. La Révolution va entraîner le développement de restaurants en France. La famille royale a été guillotinée et avec elle une grande partie de la noblesse. D'autres vont s'exiler en abandonnant leur personnel de service dont leurs cuisiniers. Les officiers de bouche et autres maîtres-queux se retrouvent sans maison où exercer leur art culinaire. Désormais à leur compte, ces cuisiniers vont profiter de leur nouveau statut pour créer les restaurants « gastronomiques ». Ils sont fréquentés par la haute société. En 1782, Antoine Beauvilliers, cuisinier du prince de Condé et officier de bouche du comte de Provence, reprend la formule de Boulanger et ouvre, dans un cadre raffiné, la Grande Taverne de Londres, au 26 rue de Richelieu à Paris. Il propose aux clients de manger comme à Versailles. On sert le vin en bouteille. La Grande Taverne de Londres est considérée comme le vrai premier restaurant ouvert à Paris. En 1789, on compte une centaine de restaurants, principalement autour du Palais Royal à Paris. Trente ans plus tard, on en recense trois mille. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 7 3) Le bistrot et la nappe à carreaux ELIS Gamme Vichy Le bistrot est parisien (défini par la présence dans la salle d’un comptoir en zinc et d’une tireuse à la bière pression) ; le Bouchon, lyonnais et le Winstube, strasbourgeois. Dans ce type de café ou de restaurant, on servait de la cuisine bourgeoise ou traditionnelle. Elle était servie sur des tables dites « de bistro » ; en bois ou en fer, recouvertes de nappes au motif Vichy (c’est-à-dire à carreaux rouges et blancs). Aujourd'hui, les consommateurs y déjeunent de plus en plus souvent sur des nappes en papier ou directement sur la table brute sans nappage. La clientèle est celle du quartier et on sert toute la journée. D’OÙ VIENT LE MOT BISTROT ? Le mot est utilisé à partir du XIXème siècle. On lui attribue au moins deux origines. La première provinciale, "bistraud" en Poitevin ou "bistroquet" dans le Sud de la France qui désignait le marchand de vin. Le bistrot était l'endroit où l'on vendait du vin. D'autres rapportent son étymologie au mot russe "bistro" qui voulait dire "vite". C'est lors de la bataille de Paris en 1814 que les soldats russes pressaient les cafetiers de les servir "bistro, bistro" pour ne pas être pris en train de boire pendant leur service. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 8 AU XXIème SIÈCLE, LA NAPPE EN TISSU N’A PAS DIT SON DERNIER MOT 1) Papier ou tissu ? Une enquête inédite Le linge de table en tissu est de plus en plus concurrencé par le papier. C’est le côté pratique et le coût que défendent les restaurateurs lorsqu’ils font le choix du papier. Mais ce choix est-il vraiment rentable vis-à-vis des clients ? C’est ce qu’a voulu savoir ELIS car il n’existait, jusqu’à présent, aucune étude permettant de le déterminer. ELIS a fait appel à l’expertise du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, spécialiste de l’étude des comportements, des pratiques et les valeurs des métiers de la restauration. Ensemble, ils ont travaillé sur la mise au point des conditions de réalisation de l’étude et les questions à poser aux consommateurs. Ces derniers sont venus déjeuner ou dîner entre amis ou en famille et étaient installés par table de deux ou quatre au restaurant expérimental d’application de l’Institut Bocuse. Ce dernier est ouvert au public en fonction des tests réalisés. Un menu comprenant amusebouche, entrée, plat et dessert a été proposé au prix unique de 26 €. Les convives ont pris leur repas dans l’une ou l’autre des configurations : • nappe et serviettes de table en tissu (gamme Bande Satin du groupe ELIS) • nappe et serviettes de table en papier Une tablette était mise à disposition de chacun, afin de rendre compte de ses impressions en fin de repas, sur la qualité perçue des plats servis, de l’ambiance du restaurant, du confort, etc. Bien sûr, les clients n’avaient pas été informés au préalable de la réalisation de cette enquête, ni de sa finalité afin de ne pas orienter les réponses. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 9 2) Le restaurant expérimental d’application de l’Institut Paul Bocuse : un même lieu, deux ambiances différentes : tout papier ou tout tissu 3) Le linge de table : une influence sur la qualité de « l’expérience repas » Si l’on n’a pas remarqué de différences notables sur la perception de la qualité du repas, on note cependant que les clients ont été sensibles à la façon dont leur table avait été dressée. En effet, ceux qui ont pris leur repas sur une table proposant nappe + serviettes en papier ont attribué une note de 3,2/10 à cette formule, contre 7,8/10 pour ceux qui ont eu droit à la formule « tissu ». Dans leur environnement direct, le plus important est pour eux la qualité de la vaisselle (75,9%) puis le linge de table (75,1%) et enfin le mobilier (71,5%). AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 10 Pour la nappe ou les serviettes, les clients placent la propreté comme le critère principal de qualité à plus de 80% dans les deux cas. Vient ensuite la matière (48% pour la nappe ; 44% pour la serviette) et enfin, le toucher (44% pour la nappe ; 47% pour la serviette). 4) Le blanc : un incontournable de nos tables Blanc ? Noir ? Coloris neutres ou vifs ? Les clients ont également été interrogés sur leurs couleurs préférées pour les nappes et les serviettes. Dans les deux cas, le classement est le même : le blanc arrive en tête (respectivement, 66% pour la nappe et 64% pour la serviette) ; arrivent ensuite les couleurs neutres (50%/57%), les couleurs vives (25%/23%) et enfin, le noir obtient moins de 5% dans les deux cas. Outre la matière et le toucher qui sont importants pour apprécier la qualité du linge de table, la couleur fait partie de ces perceptions sensorielles qui influencent l’expérience repas. D’ailleurs d’après une précédente étude menée par Caroline Jacquier et Agnès Giboreau du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse (« Perception and Emotions of colored atmosphere at the restaurant») les convives sont plus relaxés et sereins après un repas pris dans une ambiance blanche. 5) 79% des clients préfèrent prendre leur repas avec une nappe et une serviette en tissu Quand il s’agit de qualifier chacune des expériences, les mots qui viennent à l’esprit des clients sont : Pour le papier : agréable : 22%, convivial : 13%, sympathique, bruyant, simple : 12%, froid et sobre : 10%, neutre : 8% Pour le tissu : calme : 20%, convivial : 19%, agréable : 17%, simple : 13%, raffiné et sobre : 12%, serein et sympathique : 9% L’état émotionnel semble plus stable avec le tissu. Avec le papier, la déception en particulier tend à augmenter. Les clients ont attribué la note de 7,5/10 à l’ambiance du restaurant doté de tissu pour 6,4/10 pour le papier. Le moment passé sur place a été noté 8,5/10 pour le tissu contre 7,8/10 pour le papier. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 11 6) Un impact sur l’image du restaurant Les clients préfèrent le 100% tissu. Pour eux, un restaurateur qui répond à cette attente est : • Soigné et chic : 26% • Élégant : 21% • Propre : 17% Ils sont 91% à penser que le tissu contribue à créer une ambiance chic et élégante (contre 21% pour papier), branchée (55% vs 28%). Le tissu donnerait même envie de se mettre à table (90% vs 18%). S’ils pensent que le restaurant « tout tissu » est plus haut de gamme que celui qui propose du papier (81%) et est plus cher (64%), ils croient aussi que les plats sont de meilleure qualité (59%). Des efforts qui en valent la peine, puisque les clients sont même prêts à payer un euro de plus pour pouvoir déjeuner ou dîner avec du tissu et ils sont peu enclins à payer moins cher pour avoir du papier plutôt que du tissu. Enfin, 71% des clients pensent que le tissu contribue plus à préserver l’environnement, alors qu’ils ne sont que 20% pour le papier. TABLE DE 4, 6 OU 8 PERSONNES, COMMENT BIEN CHOISIR SA NAPPE ? Les conseils du Jacquard français – groupe ELIS Il est recommandé que la retombée de la nappe soit au minimum de 20 cm autour de la table. Sur la table, il faut compter environ 60 cm par convive. Par exemple, une table rectangulaire de 180 cm de longueur convient parfaitement pour 8 personnes (3 de part et d’autre, 1 à chaque extrémité). Le + : recouvrir sa table d’un molleton ou d’une sous-nappe permet de la protéger et de donner un plus joli tomber à la nappe. Comment utiliser et choisir un chemin de table ? Il se pose centré, dans la longueur de la table, soit sur le meuble nu, soit sur une nappe. Il est possible de le faire retomber à chaque extrémité au moins de 30 cm ou de le poser complètement sur le dessus de la table sans aucune retombée. Comment utiliser et choisir un vis-à-vis ? Un vis-à-vis se pose en travers, dans la largeur de la table. Sur une table carrée, on le pose au centre. Sur une table rectangulaire, on en pose généralement deux. Comment utiliser et choisir un petit carré ? Il se pose en biais sur n’importe quelle table ou sur une nappe coordonnée. On peut également l’utiliser sur un guéridon, une petite table carrée, une table basse ou encore pour un déjeuner sur l’herbe. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 12 7) Paroles de professionnels : pourquoi choisir le linge de table en tissu Pierre-Yves Chupin, Président des Editions Lebey : Le tissu, c'est un premier contact, rassurant, sensuel, aussi émouvant qu'un drap propre dans lequel vous vous glissez. D'ailleurs, accepteriezvous qu'un hôtel vous propose de passer la nuit dans une feuille de papier ? C'est aussi la promesse d'échanges ouatés, le tissu absorbant les bruits de la salle, civilisés en attendant pourquoi pas que le maître d'hôtel vienne vous "faire les miettes" ou vous recouvre d'un geste magistral la tâche de vin d'une serviette évidemment elle aussi en tissu. Bref, c'est un label de civilisation, de respect du client et de promesse gastronomique. Et l'esthète remarquera que le tissu offre des teintes plus nuancées jusqu'à capter la lumière des yeux de votre voisin ou voisine… Je ne peux imaginer la défense de l'environnement en jetant. Le tissu s'inscrit dans la gestion des ressources, la nappe ou les serviettes servent et resservent jusqu'à prendre part au patrimoine du restaurant. Il y a parfois quelques petits trous qui sont autant de clins d'œil aux repas déjà pris, aux souvenirs des clients déjà venus… De la même façon, le contrôle des coûts suppose une gestion sérieuse des ressources. Bien antinomique avec une gestion qui inviterait à jeter tout ce qui a été utilisé une seule et unique fois… J'attends du chef qu'il gère ses marchandises, récupérant les bas morceaux ou les épluchures pour d'autres recettes ou préparations. Alors comment pourrais-je accepter du restaurateur qu'il n'ait pas ce même souci de défendre les arts de la table ? Najoua Jaouen, restaurant les Jalles, 14 rue des Capucines à Paris : Le tissu est plus confortable et en rapport au niveau de restauration que nous souhaitons proposer à nos clients et au ticket moyen de notre établissement. Le nappage en tissu est donc pour nous, un moyen de faire véhiculer une image de qualité. Nous travaillons des produits nobles et la nappe en tissu valorise notre cuisine. En plus, sur des tables nues, le dressage couverts et verres, ce n’est vraiment pas beau. D’ailleurs, je suis convaincue que si j’arrêtais demain le tissu, je perdrais immédiatement une certaine clientèle. David Le Roux, Le Café de la Paix, place de la République à Rennes : Nous avons choisi le tissu car il correspond au standing de notre établissement et à nos valeurs quant à la qualité, l’image et la notoriété du Café de la Paix. En plus, nous pensons que c’est un meilleur choix pour l’environnement. Nous sommes convaincus que nos clients sont sensibles au fait que nous leur proposions de prendre leur repas sur une nappe en tissu : début 2014, nous avions fait le choix de la nappe en papier et n’avions gardé que les serviettes en tissu. Les commentaires ne se sont pas fait attendre et l’impact sur le restaurant s’est rapidement fait sentir. Au bout de quelques mois, nous sommes revenus au tissu et nous ne le regrettons pas car nous avons vraiment pu constater que c’est un gage de qualité qui contribue au bon fonctionnement de l’établissement. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 13 TISSU OU PAPIER : QUE DEVIENNENT LES NAPPES ET LES SERVIETTES DE NOS RESTAURANTS 1) Itinéraire d’une nappe et d’une serviette en tissu ELIS : de la table au recyclage Avec le service de location-entretien du linge proposé par ELIS, une serviette ou une nappe peut être lavée et réutilisée plusieurs fois par les restaurateurs. Ces derniers ont la garantie d'avoir régulièrement du linge de table propre et repassé. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 14 Depuis 20 ans, ELIS recycle la totalité des linges dits « plats », dont fait partie le linge de table (nappes, sets de table, serviettes). Dans chaque région, l'entreprise est associée à des chiffonniers qui vont donner une seconde vie au linge trop usagé pour être réutilisé. Ainsi, les textiles usés deviendront des chiffons pour des industries salissantes ou, après avoir été effrités, ils seront intégrés à des matériaux d’isolation par exemple. Tous les ans, près de 2.000 tonnes de linges plats sont traitées, soit 100% du linge de table : 1.662 tonnes en 2014. 2) Itinéraire d’une serviette en papier : de la table poubelle à la La serviette et la nappe en papier sont à usage unique. Une fois utilisées, elles terminent dans la poubelle à déchets normaux. Même si le linge de table en papier peut être fabriqué avec des papiers recyclés, une fois sur la table, il devient impossible de lui offrir une seconde vie. Plus on utilise de kits papier, plus la quantité de déchets est exponentielle. D'autant qu'au moindre verre renversé, le restaurateur va changer la nappe et la serviette en cours de repas. Cela contribue d’autant à la consommation de papier et occasionne un surcoût pour le professionnel. Le linge de table en tissu géré par ELIS serait, lui, juste retourné à la blanchisserie. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 15 130 ANS D’EXISTENCE AU SERVICE DE LA PROPRETÉ : Des Blanchisseries de Pantin à ELIS ELIS est un groupe multi-services, leader de la locationentretien de linge plat, de vêtements de travail et d’équipements d’hygiène et de bien-être en Europe et au Brésil. Bénéficiant de plus d’un siècle d’expertise, ELIS livre aujourd’hui plus de 240 000 sociétés de toutes tailles dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, de la santé, de l’industrie, du commerce et des services. Grâce à son réseau de 275 centres de production et de distribution, et à l’engagement de ses 19 000 collaborateurs répartis dans plus de 10 pays, ELIS garantit une proximité inégalée avec ses clients. L’entreprise a réalisé un Chiffre d’Affaires consolidé de 1,331 milliard d’euros en 2014. 1) 24 000 établissements de restauration font appel à ELIS ELIS possède un portefeuille de 182 000 clients en France dont 24 000 dans le secteur de la restauration, du bistrot de quartier aux restaurants gastronomiques. ELIS compte d’ailleurs la moitié des restaurants étoilés au Michelin. Les restaurateurs font appel aux services d'ELIS pour louer, entretenir le linge de table et aussi leurs tenues de cuisine. Du linge qui demande une rigueur dans l'entretien : 90% du linge de restauration est blanc ou très clair. Selon le style et la gamme de leur établissement, ils vont avoir un niveau d'exigence qu'ELIS se doit de satisfaire. Le linge de table blanc doit être irréprochable. Le service peut être personnalisé en fonction de la catégorie de restaurants et du choix de nappage. Les restaurateurs louent les nappes et les serviettes ou seulement les serviettes, comme c’est souvent le cas des bistrots chics où la tendance est de retirer les nappes mais de garder une serviette tissu. ELIS conseille aussi ses clients dans le choix de tissu de qualité. Enfin, ELIS propose de fournir et d’entretenir les vêtements des équipes en cuisine et en salle, les torchons et les essuie-verres. En 2014, ELIS a livré en France près de 10 millions de nappes et plus de 70 millions de serviettes. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 16 2) Les avantages de la location-entretien En 1945, Jean, le petit-fils du fondateur, se lance dans la location-entretien. Sensibiliser et convaincre les restaurateurs de choisir la location-entretien de linge plutôt que l'achat est un des challenges d'ELIS. Pourtant les avantages sont nombreux : gain de temps et garantie de qualité, mais aussi en amont, possibilité d’être accompagné dans le choix de son style de nappes et serviettes, la qualité du tissu et la quantité de linge nécessaire en fonction du nombre de couverts du restaurant. La location-entretien, c'est aussi, ne pas avoir à gérer l'achat du linge et ni se préoccuper du stock. Côté nettoyage, ELIS assure une hygiène parfaite et la qualité optimale du nettoyage. Le linge est contrôlé avant la livraison. ELIS accorde une attention particulière à la qualité du linge fourni et a mis en place à cet effet un processus d'expertise et d'optimisation des lavages sur toutes ses lignes de produits. ELIS dispose également d’une offre globale de services pour les restaurateurs : outre le linge de table, ELIS propose la location-entretien des torchons et essuie-verres en cuisine, des vêtements des équipes en cuisine et salle, des distributeurs de savon, des sèche-mains en tissu ou à air pulsé, des appareils sanitaires, etc. Enfin, faire appel à ELIS, c’est bénéficier des innovations de l’entreprise en matière de préservation de l’environnement et d’économies d’énergie. A titre d’exemple, des études ont montré que pour la même quantité de linge, un entretien effectué par ELIS consomme sept fois moins d’eau que s’il était réalisé par le restaurateur lui-même. 3) ELIS, une blanchisserie engagée La blanchisserie est une activité qui nécessite de l’eau, de l’énergie, des détergents. L’entreprise s'est fixé pour objectif d’en réduire la consommation de 5 à 10%, chaque année. Pour y parvenir, ELIS a investi 1,817 millions d’euros en 2014, à la fois dans ses installations, pour former ses équipe et améliorer sa logistique. Ainsi, grâce à ses tunnels de lavage sur mesure, les blanchisseries ont diminué d'environ 50% la consommation d'eau et d'énergie. En parallèle, le département logistique d’ELIS a lancé un vaste programme d’optimisation des 2 000 tournées quotidiennes de ses 2 800 véhicules (900 poids lourds, 1 900 véhicules légers) en 2014. Depuis 2008, les véhicules sont remplacés par une flotte dotée de filtres à particules. La norme Euro 6, entrée en vigueur en 2014, a d’ores et déjà été intégrée pour les tout derniers véhicules. Depuis 2015, l'entreprise teste aussi des véhicules hybrides et des véhicules roulant au GNV. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 17 4) ELIS en quelques dates 1883 : Les origines Naissance d’ELIS en 1883 avec la création des Blanchisseries de Pantin fondées par la famille Leducq. Grandes 1968 : La création d’ELIS Un peu moins d’un siècle plus tard, en 1968, le Groupe devient ELIS : Europe Linge Service. À partir des années 1970 : L’expansion européenne ELIS s’internationalise par le biais d’acquisitions en Belgique et en Espagne en 1973, au Portugal et en Allemagne entre 1987 et 1990. En 1994, le Groupe s’implante au Luxembourg, puis en Italie en 1999, et en Suisse en 2001. 1999 : La diversification des services A la fin des années 1990, le Groupe entame une diversification de ses activités. En 1999, elles s’étendent à la location-entretien de fontaines à eau et de machines à café expresso. En 2001, avec l’acquisition de la société de nettoyage et de désinfection d’Ivry, ELIS devient leader européen de l’Ultra-Propreté. 2010 : La poursuite de l’internationalisation ELIS débute son expansion au Brésil et poursuit en Suisse avec l’acquisition de Lavotel. Sur le marché helvétique, le Groupe procède à 6 autres acquisitions ciblées entre 2010 et 2013. Début 2014 : ELIS étend sa position au Brésil Le Groupe acquiert Atmosfera en février 2014, premier groupe brésilien de blanchisserie industrielle. Entre mai et juillet 2014, le Groupe poursuit son expansion dans ce pays avec les acquisitions de l’enseigne Clara et de la société L’Acqua. Fin 2014 : Début 2015 : Une politique d’acquisition ciblée ELIS acquiert les sociétés Pro Services Environnement et Kress Textilpflege GmBH. Début 2015 : Introduction en Bourse En février 2015, ELIS entre en bourse sur le marché réglementé d’Euronext à Paris. AGENCE RELATIONS-PRESSE.NET Delphine JULIE : 01 84 20 05 37 – [email protected] Martin KOLLE : 06 89 70 17 51 - [email protected] 18