DP Tempo - Théâtre de la Renaissance

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DP Tempo - Théâtre de la Renaissance
Du mardi 14 au samedi 18 décembre
OULLINS GRAND LYON
7 rue Orsel
04 72 39 74 91
www.theatrelarenaissance.com
Direction Jean Lacornerie
Relations Presse : Nicole Lévy
04 72 39 74 91
04 72 93 74 78 (LD)
[email protected]
Rebecca Chaillot, stakhanoviste du staccato, exécute le répertoire avec jubilation. Elle renvoie toutes les balles à
Mme Françoise qui se pâme et pavane
et défaille aux mélodies de Schumann,
Schubert et d’autres chouchoux un
chouïa moins connus. Mais si Scarlatti,
Mozart ou Liszt ne peuvent décidément
plus dormir sur leurs six oreilles, c’est
que les bienheureux, ils se boyautent à
nouveau ! Et c’est nous, public, qui succombons au détour d’une note suspendue, au bonheur de voir et d’entendre
ces duellistes duettistes, chacune aux
antipodes du grand meuble noir, ouvert, résonnant, tellement laqué qu’on
peut s’y mirer.
« Ah, ces musiciens, ils ne comprennent
rien, mais ils ont des grandes mains et
des oreilles pointues ».
La rencontre entre Madame Françoise et
Rébecca Chaillot s’est faite à l’occasion
d’un cabaret champêtre, spectacle mis
en scène par les Nouveaux Nez chaque
été à Bourg St Andéol depuis 1994. Leur
envie de poursuivre cette rencontre artistique les a conduites sur ce chemin. Le
duo « Clown et Pianiste de concert »
s’inscrit dans un projet global composé
de plusieurs formes de créations, intitulé
« les Nouveaux Nez dans la Ville », qui
dès 2004 a été une réponse à leur désir
de nomadisme ancré dans la ville et leur
a permis de rencontrer le public sous
leur maison-chapiteau. En effet, les Nouveaux Nez, après quatre spectacles joués
sur les scènes de théâtre, plus de 800
représentations à travers le monde, mettent en œuvre leur cinquième création
sous un chapiteau, accompagnés d’autres artistes rencontrés au hasard de
leurs voyages.
Roseline Guinet
Roseline est clown, jongleuse et musicienne. C’est en 1986, au Centre National des
Arts du Cirque de Châlons sur Marne, que
naît son clown, Madame Françoise. Elle y
rencontre aussi ses compagnons de la
troupe des Nouveaux Nez. Elle est à l’origine, avec ses comparses, de la création de
l’APIAC – Association de Préfiguration de
l’Institut des Arts du Clown.
Rebecca Chaillot
Rebecca Chaillot est diplômée du conservatoire de Genève et lauréate du concours
de concertos à Genève. Elle se perfectionne aux Etats-Unis avant d’entamer une
carrière internationale (France, Angleterre, Suisse, Etats-Unis, Canada, Vénézuela…) elle participe à plusieurs concerts et à
diverses émissions télévisées d’ARTE et
Mezzo.
…Oiseaux de nuit, bastringues, torgnoles et boniments, coeurs chavirés, coco, absinthe et naphtaline, bonjour bonsoir adieu l’amour, jeu de
massacre, vivant guignol, hop-là boum dans la poitrine, hop-là boum
tiens dans les dents!!…
La chanson réaliste, peignant, avec un sens rare de la dramaturgie et
un humour ravageur, des petites tragédies fulgurantes, morceaux d’intimité à vif, me fascine depuis longtemps. En replongeant dans les
meilleures heures de ce répertoire, j’y ai découvert une charge subversive qui non seulement transgresse les époques, mais serait certainement censurée des ondes aujourd’hui…le goût du crime, le penchant
pour la déglingue, l’indifférence érigée en loi, le bonheur suprême des
fœtus qui ne connaîtront jamais nos humaines tempêtes, autant de
petits manifestes d’amoralité qui réveillent par leur audace.
Mais comment en proposer une interprétation qui ne verserait pas
dans la nostalgie et la pâle copie des indépassables Yvette Guilbert,
Fréhel, Damia, Marie Dubas et Marianne Oswald!?
Le déclic est venu en rencontrant Hélène Labarrière, grande contrebassiste issue du jazz et de la musique improvisée. Nous nous sommes
emparées de ce répertoire, en conservant les thèmes musicaux, mais
en les déconstruisant, en les distordant, en y insufflant des temps
d’improvisation, dans l’idée de les réinscrire au présent et d’en réinventer l’immédiateté émotionnelle.
Il ne s’agit donc pas d’un récital de chant, mais d’un duo.
Deux personnes qui se répondent, à bras le corps…
Deux femmes pour ces histoires de femmes déjantées, enragées et furieusement contemporaines.
Violaine Schwartz
Hélène Labarrière,
contrebassiste
Du Jazz traditionnel à la musique
improvisée(G.Badini/S.Kassap),
de la musique contemporaine à la
musique bretonne (Ars Nova/ les
frères Molard), de la diversité des
rencontres musicales est né le désir de multiplier encore les expériences. Travail sur les mots (Cie
Ecoute-voir, Théâtre Ecarlate), le
mouvement (Cie la Liseuse/
Aziliz), pour toujours plus d’aventures.
Créations 2006/2008 :
- Trio de la saxophoniste Géraldine Laurent (avec Eric Grelot)
- 4 tet du violoniste Jacky Molard
(avec Janick Martin et Yannick
Jory)
Se produit également avec son
propre 4 tet “Les temps changent”(avec François Corneloup,
Hasse Poulsen et Christophe Marguet) et en solo dans un programme improvisé autour d’une sélection de chansons
françaises.
Violaine Schwartz,
jeu
Formée à l’école du T.N.S,
Violaine Schwartz joue au
théâtre sous la direction de
Jacques Lassalle , Georges
Aperghis, Alain Ollivier,
Marcel Bozonnet, Frédéric
Fisbach, Pierre Ascaride,
Ludovic Lagarde, Gilberte
Tsaï , Charles Tordjman…
Par ailleurs, sa formation
de chanteuse l’a amenée à
jouer dans des spectacles
de théâtre musical, sous la
direction d’Ingrid von Wantoch Rekowsky, Jacques
Rebotier, Jean Lacornerie,
Pierre Baux, Dominique
Pifarély, Etienne Pommeret…
écrit et mis en scène
par Alfredo Arias
traduit de l’espagnol
par René de Ceccatty
avec
Alfredo Arias
le narrateur
Carlos Casella
Miguelito Maravillas
Sandra Guida
Eva del Sur
Alejandra Radano
Conchita et Malena
Marcos Montes
Carmelita la Despeinada
arrangements musicaux
Diego Vila
costumes Pablo Ramirez
accessoires Larry Hager
son Julius Tessarech
Coproduction : Groupe TSE,
Théâtre du Rond Point
Cette pièce musicale retrace les épisodes rocambolesques et douloureux de la vie de Miguel de Molina, né dans une famille modeste en Espagne. Miguelito va quitter le foyer maternel pour devenir boniche de
bordels. Entre les prostituées et les toréros, il apprendra l’art de divertir et de chanter. Ce qui le conduira tout naturellement sous les projecteurs. La guerre civile espagnole éclate. Il chante pour les soldats républicains. A la suite de quoi, il sera surnommé la « folle rouge » ou le «
pédé rouge ». La guerre terminée, Franco prend le pouvoir. Un sordide
impresario franquiste tente de l’exploiter. Miguelito révèle sa nature,
ce qui lui coûtera presque la vie. La police du régime le passe à tabac et
le laisse pour mort. Comme ils n’ont pas réussi à l’éliminer, il sera mis
en résidence surveillée. Après maintes péripéties, il parviendra à s’échapper. Il triomphera à Buenos Aires, mais le bras du tyran le rattrapera une nouvelle fois, l’empêchant d’exercer son art. De nouveau en
Espagne, à la merci de ses bourreaux, il s’enfuit au Mexique où la chance n’est pas au rendez-vous. Finalement Eva Perón, femme du président argentin, lui donnera refuge.
Le spectacle théâtral que nous avons construit à partir de cette rencontre s’ouvre sur une série de dialogues entre les deux personnages
qui nous permettent de saisir jusqu’à quel point ils sont le miroir l’un
de l’autre. Elle lui dira : «Vous avez été un pédé pour le franquisme et
moi j’ai été une pute pour l’oligarchie de mon pays ! » Ces dialogues,
émaillés des musiques et chansons, font revivre ces deux « marginaux
», lumineux et uniques, qui ont défié, chacun à leur manière l’Histoire :
lui avec celles qui sont propres à la scène et elle avec celles des coulisses du pouvoir. Le spectacle épouse la forme du music-hall, alternant
des scènes, monologuées ou dialoguées, et des chansons, donnant ainsi
la possibilité aux personnages de s’envoler dans les stratosphères de
leur démesure et de leur folie.
« L’histoire de Miguel de Molina est tellement espagnole qu’il est douloureux de seulement l’effleurer. Le drame d’un talent brisé, broyé
comme celui de la génération divisée par la guerre civile dont les vainqueurs ont fait preuve d’une infamie dépourvue de toute décence et de
toute compassion. Miguel de Molina était l’artiste le plus génial de cette
époque et c’est sur lui que la hargne des nouveaux maîtres d’Espagne
s’est abattue. Avec toute la force, l’arrogance et la vulgarité de ceux qui
se sentaient intouchables. » Arturo Perez –Reverte, extrait d’un article
publié récemment dans El Pais
Alfredo Arias
Alfredo Arias est né à Buenos Aires où il
fonde le Groupe TSE en 1968. Il part ensuite présenter ses spectacles à Caracas,
New York et Paris. Il compose un monde
théâtral propre avec une invention et un
imaginaire baroque qui conserve toute la
puissance de l’émerveillement de l’enfance, (L’Histoire du théâtre, Comédie policière,Luxe, Vingt quatre heures, Notes et Vierge …).Puis, découvrant le travail du dessinateur du 19ème siècle, JJ Grandville, Alfredo Arias va ouvrir la porte d’un théâtre du merveilleux où règnent des animaux aux corps humains et qui se prolonge dans un monde fantastique (Peines
de coeur d’une chatte anglaise, Peines de
coeur d’une chatte francaise, Les Jeux de
l’amour et du hasard, L’Oiseau bleu….).
Arias conservera toujours un lien avec
l’écriture poétique et unique de son ami
Copi et montera La Femme assise, Loretta
Strong, Les Escaliers du Sacré Coeur, Le
Frigo… Puis il explorera son enfance et
plus tard ses retrouvailles avec son pays
natal : Mortadela, Faust Argentin, Mambo
Mistico et Famille d’artistes.
Son passage comme directeur du Centre
Dramatique d’Aubervilliers lui permet de
faire une halte dans son travail de création et ainsi pouvoir visiter des textes
fondamentaux par leur puissance dramatique : La Bête dans la jungle de Henry
James dans l’adaptation de Marguerite
Duras, Les Jumeaux vénitiens, La Locandiera, L’Eventail, La Tempête, La Ronde,
La Dame de chez Maxim’s, Les Bonnes…
Avec Edwige Bourdy
piano : Christophe Maynard
mise en scène : Vincent Vittoz
costumes et accessoires : Michel Ronvaux
coup de pied chorégraphique : Anne-Marie
Gros
« Lorsque j’ai entendu les enregistrements
de Marie Dubas, mon coeur n’en a pas cru
ses oreilles. Comment était-ce possible, à la
fois tant de fantaisie, de culot, de grâce, d’émotion, de douce folie ? Cette femme m’a
électrisée et bouleversée à la fois et j’ai senti
que je ne pouvais pas passer à côté de ce
répertoire.
Aussi, lorsque Vincent Vittoz m’a proposé le
challenge du «one woman show», j’ai fumé
de l’eucalyptus, prisé trois boules de naphtaline et j’ai dit : OUI ! »
Edwige bourdy
Du rire aux larmes, et parfois même les deux
à la fois, ce tour de chant déjanté reprend le
répertoire de Marie Dubas, l’enfant terrible
du music-hall. Marie Dubas était pour Colette «cette femme belle comme un tison qui
compose une chanson avec une lucidité de
peintre ardent et patient». D’une chanson à
l’autre, la chanteuse Edwige Bourdy se métamorphose pour incarner toute une galerie
de personnages loufoques, pathé-tiques,
poétiques ou désopilants : l’amoureuse inconsolable qui se pique à l’eau de javel et
sniffe de la naphtaline, la dame moyenâgeuse qui s’empêtre dans ses voiles, le vieux
phonographe qui hoquette une improbable
histoire d’amour…
Chaque interprétation est une petite horlogerie qui, pour notre plus grand bonheur,
s’em-balle régulièrement, nous entraînant
dans la quatrième dimension d’où nous revenons un peu ahuris et tellement reconnaissants.
Créé en novembre 2003 à La Péniche Opéra
et repris au Tambour Royal en octobre
2004, le spectacle Marie Dubas de haut en
bas a tourné dans toute la France (Festival
du Val d’Oise, Festival de Lanquais, Festival
d’Avignon en 2005 et 2006, Festival de
Maintenon, Festival Les Rencontres Musicales - Savoie …).
Marie Dubas
En 1927, avec son passage en tête d’affiche à
l’Olympia, commence pour Marie Dubas une
carrière de trente années de chansons et de
succès qui vont la consacrer comme une des
toutes grandes interprètes de la chanson
française, héritière en quelques sortes d’YVETTE GUILBERT et exemple absolu pour la
jeune EDITH PIAF.
Sa santé la contraint à mettre un terme en
1958 à une carrière de 50 ans de scène, du
théâtre (premier spectacle à 14 ans) à la
chanson, jouant sur toute la gamme des sentiments, touchant tous les publics, du plus
populaire au plus « snob », dans des grandes
salles de 3000 places ou des cabarets intimes.
Ce m’est un bonheur aujourd’hui trente années après qu’elle nous a quittés, de voir
quelques unes de ses chansons accessibles
aux amoureux de la Chanson Française et à
tous ceux et à toutes celles qui, je n’en doute
pas, auront aujourd’hui, demain, ou plus
tard, le désir de renouer le fil qui, au delà des
années, lie les chansons entre elles et les interprètes entre eux.
François Bellair (Fils de Marie Dubas)
Un cabaret pour l'amour du Théâtre
Direction musicale : Stan Cramer
Mise en scène : Jean Lacornerie
Chorégraphie : Thomas Lebrun
Scénographie : Bruno de Lavenère
Costumes : Robin Chemin
Régie générale : Emmanuel Sauldubois
Avec (sous réserve) :
Landy Andriamboavojny
Cécile Camp
Estelle Danière
Sophie Lenoir
Tina May
Julie Morel
Florence Pelly
Gilles Bugeaud
Jean Pierre Descheix
Vincent Heden
Fabrice Pochic
Gilles Vajou
Jacques Verzier
Quelques pistes pour le programme...
Nous sommes en train de sélectionner les
songs et les dialogues du programme. Parmi
nos pistes de recherche figurent les comédies
musicales :
Applause : Musique de Charles Strouse, livret
de Bety Comden et Adolph Green
Gypsy : musique de Jule Styne, lyrics de Stephen Sondheim
Kiss me Kate : musique et lyrics de Cole Porter
The Producers : musique et lyrics de Mel
Brooks
Les pièces de théâtre :
The Fabulous Invalid de Moss Hart et George S.
Kaufman
Light up the sky de Moss Hart
The actor's nightmare de Christopher Durang
Les songs :
Glamorous life (extrait de Little Night Music de
Stephen Sondheim)
Wouldn't you like to be on Broadway (extrait
de Street Scene de Kurt Weill)
Jean Lacornerie – Metteur en Scène
Jean Lacornerie fonde la compagnie Ecuador à
Lyon en 1992. Il s’intéresse tout particulièrement
aux écritures contemporaines en mettant en scène Saint Georges chez les Brocchi de Carlo Emilio
Gadda (TNP Villeurbanne, 1993), Une idée à vendre de Daniele Del Giudice (Villa Gillet, 1994),
Eros et Priape de Carlo Emilio Gadda (Théâtre de
la cité internationale, 1995), Joséphine de Guy
Walter (théâtre de la cité internationale, 1997),
Eva Péron de Copi (Bonlieu Scène Nationale, Annecy, 1999).En résidence à l'Espace Malraux
(Chambéry) de 1999 à 2001, il explore les formes
qui croisent la musique et le théâtre, de l’opéra de
chambre à la comédie musicale avec notamment :
L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau
de Michael Nyman, Trouble in Tahiti de Leonard
Bernstein et Mahagony et Happy End de Kurt
Weill et Bertolt Brecht. Il a également été l’invité
du Festival Romaeuropa, du festival de Spoleto
USA pour La Trahison Orale de Maurizio Kagel et
du Festival d’Ambronay pour Samson de Haendel.
En 2009 il a mis en scène à l’Athénée-Louis Jouvet
Le Tribun de Mauricio Kagel avec l’Ensemble
2e2m.
Il est nommé depuis 2002 à la direction du Théâtre de la Renaissance pour mener un projet original dédié au croisement du théâtre et de la musique. C’est là qu’il entreprend de jouer pour la première fois en France des chefs d'œuvre méconnus
du répertoire américain dont Pour toi baby ! (Of
Thee I Sing) de Gershwin (2003) et trois œuvres
américaines en coproduction avec l’Opéra National de Lyon : Signé Vénus (One Touch of Venus) en
2006, Lady in the dark en 2008 de Kurt Weill et
The Tender Land d’Aaron Copland en 2009.
LANDY ANDRIAMBOAVONJY
Après un premier prix de harpe, de musique de
chambre et de danse au CNR de Besançon, elle se
dirige vers l’étude du chant auprès de Pascale Reynaud pour le chant lyrique et Guillemette Laurens
pour le chant baroque. Elle se produira avec l’Ensemble des solistes et chœurs de Lyon Bernard Tétu. C’est avec un égal plaisir qu’elle participe à différentes créations en tant que chanteuse, danseuse,
comédienne et harpiste : De près ou de loin pour la
Cie Trisande, Silences et Eau-Forte pour la Cie Nomad, Loss of symmetry, duo avec la danseuse indienne internationale Shantala Shivalingappa dont
Landy signe la musique. Kalla, le feu pour le theatre
Talipot (155 représentations en deux ans dans le
monde entier), D’une rive à l’autre pour la Cie Azanie, ...Avant que d’apparaitre... pour la Cie Cantabile,
Chronique pour la Cie Itchy Feet.
Elle participe avec le même bonheur à des productions d’opéras classiques et contemporains en tant
que chanteuse soliste et comédienne: West Side
Story (festival des nuits de Joux), Maraina (théâtre
Vollard a l’ile de la Réunion et en tournée dans l’Océan Indien), Ma Tante Aurore (festival de Dinard,
Montreuil sur mer, Opéra de La Haye et tournée en
Pays-Bas), Le grand cirque philosophique Barberini
(festival de Montreuil sur mer).
Grande voyageuse, elle décide avec Erick Plaza Cochet de créer le spectacle Là-bas, vers un Eden mythique et la compagnie Pamonot de théâtre musical, ouvrant ainsi l’imaginaire du voyage et la rencontre entre différentes disciplines artistiques.
JULIE MOREL
Julie Morel commence le théâtre avec la compagnie
Le Théâtre du Grabuge animé par Lancelot Hamelin
et Géraldine Benichou. Leur collaboration s'est déroulée de 1995 à 2002. Elle joue dans Salades Tomates Oignons (2000), Les petites odyssées (2001) et
Un Homme à Sangatte (2002). Parallèlement à son
travail de comédienne, elle commence à apprendre
le chant en 1997 en suivant quatre années de formation musicale et de chant à l’école nationale de
musique de Villeurbanne (de 1998 a 2001).
Ensuite, elle travaille respectivement avec Laura
Desprein, Valerie Zipper et Corinne Ginisti toutes
trois de jeunes metteurs en scènes lyonnaises et fait
une escapade grenobloise pour jouer dans L’opéra
de quat’sous de Kurt Weill et Bertolt Brecht (1997)
mise en scène par Yvon Chaix et dans Misto di varieta (1998) un cabaret italien de Serge Papagalli.
En 2003 elle rencontre Camille Germser et fait partie des spectacles La sublime revanche (2003) et
Cheek to cheek (2006).
Avec Jean Lacornerie, elle a joué dans son Cabaret
Glamrock (2005) , dans Signé Vénus (2006) et Lady
in the Dark (2008) de Kurt Weill.
SOPHIE LENOIR
Sophie Lenoir mélange les expériences
théâtrales, dansées, les arts contemporains et le Music Hall. Elle participe à la
plupart des créations de Sophie Perez et
Xavier Boussiron: Emjambe Charles, le
Coup du Cric Andalou, Laisse les gondoles
à Venise, Leutt, Détail sur la Marche Arrière. Elle danse régulièrement dans les
créations de Nasser Martin Gousset: Neverland, Bleeding Stone, Solarium.
Au cinéma elle à joué pour Roger Planchon le rôle de la môme Fromage dans
Toulouse Lautrec.
Sophie Lenoir est aussi chorégraphe
pour la le cabaret La villa d'Este et plusieurs groupes de music hall. Elle poursuit également une formation de chanteuse et chante dans plusieurs spectacles de music hall.
Avec Jean Lacornerie elle a joué dans la
théorie de la démarche de Balzac et Lady
in the Dark de Kurt Weill.
TINA MAY
Tina May a fait ses études vocales et de jazz a l’université
de Cardiff. Elle a également étudié le français et passe plusieurs années a Paris où elle a formé un quartet avec les
jeunes musiciens français Patrick Villanueva, Renaud Garcia-Fons et Alain Richard. Parfaitement bilingue, elle travaille aussi comme actrice dans des troupes françaises et
anglaises.
De retour à Londres en 1991, elle envoie une démo aux
33 Arts Centre de Luton. Paul Jolly, lui a aussitôt proposé
d’enregistrer pour son label dans les légendaires studios
d’Abbey Road. Elle forme alors un quartet de stars : David
Newton au piano, Dave Green contrebasse, Clark Tracey
batterie et Don Weller, saxophone ténor.
Elle est invitée dans de nombreux festivals (Prerov en
République Tchèque, Munich et Augsburg) et par le BBC
big band. Elle remporte la médaille d’argent de la Worshipful Company of Musicians. En 93, Tina rencontre pour
la première fois Nikki Iles. Ce fut le début d’une longue
collaboration qui vit Nikki rejoindre le groupe de Tina
pour enregistrer en duo l’album Change of Sky.
En 1998, Tina remporte le vocal jazz award des BT Jazz
Awards. La même année elle est engagée à Paris par le
Club Lionel Hampton de l’hôtel Meridien. Elle y retrouve
ses anciens camarades d’études maintenant devenus professionnels: Patrick Villanueva et Pascal Gaubert, augmentés de Pierre Maingourd et Daniel Garcia. Ces retrouvailles furent marquées par un disque Live in Paris enregistré une année après dans le même club.
En 2002, elle présente une série de 12 émissions pour la
BBC.
En 2004 elle se produit aux New Yorks 'Jazz Standard'
avec The Ray Bryant Songbook-, à Paris au Sunset avec
Patrick Villanueva, à Londres au London's Ronnie Scotts.
Elle enregistre l’album More Than You Know – qui marque
le centième titre de sa maison de disques 33Jazz label fêté
dignement au London's Pizza Express Jazz Club, Soho.
En 2005 Tina participe au concert de la BBC radio Live at
the Stables en hommage à Dame Cleo Laine et Sir John
Dankworth ainsi qu’au Friday Night is Music Night comme
soliste invitée. En 2006 elle enregistre le The Ray Bryant
Songbook – pour son label 33 Jazz. Le disque reçoit une
critique enthousiaste.
GILLES VAJOU
Comédien, chanteur, danseur, il travaille
avec M. Tassencourt, B. Bayen, P. Mondy, J.
Rosny ainsi que J.Lassalle.
En 1989, il joue dans Cats de A.-L. Webber
au Théâtre de Paris, puis il est dans Les
Misérables au Théâtre Mogador. Il travaille
ensuite avec A. Marcel dans Kiss me Kate
de Cole Porter au Théâtre Mogador. My
Fair Lady a l’Opéra de Liège, et Don Pasquale de Donizetti a l’Opéra Comique. Avec
J.-M.Lecoq, il fait Le Tour du Monde en 80
jours dans le rôle de Passepartout, à Nanterre.
En 1996, c’est le début d’une longue collaboration avec Laurent Pelly : Souingue à
l’Européen Et Vian… En avant la Zique ! à
la Grande Halle de la Villette ; Vie et Mort
du Roi Jean de W. Shakespeare, dans la
Cour d’Honneur du Palais des Papes ; Platée, opéra de Rameau, à l’Opéra Garnier,
direction musicale M.Minkowski ; C’est pas
la vie 1… , première étape d’une création
théâtrale et musicale, suivie de C’est pas la
Vie 2, création autour de cinq auteurs.
En 2001, il reprend le rôle de Donald
O’Connor dans Chantons sous la Pluie au
Théâtre de la Porte St Martin. En Mars
2004, à l’auditorium de l’Opéra Bastille,
une création théâtrale et musicale d’Alain
Marcel Le pari d’Aziz et Mamadou.
Au Festival Off d’Avignon 2004, il joue
dans Les Précieuses Ridicules de Molière
(mise en scène V. Regattieri) ; plus tard au
Ciné 13 : Les Monty Python (mise en scène
Th. Le Douarec). En 2006, il joue dans D’Amour et d’Offenbach, mise en scène JeanLuc Revol. Il joue dans Signé Vénus et Lady
in the Dark de Kurt Weill mise en scène
par Jean Lacornerie.
VINCENT HEDEN
Vincent Heden commence par s'inscrire
à l'Ecole Supérieure du Spectacle de Paris, mais au bout de quelques mois, il
quitte l'école pour rejoindre la troupe
des Années Twist aux Folies Bergères
(Molière du meilleur spectacle musical
en 1995). Il a alors 18 ans. Il participe
en 1996 à La vie parisienne (Offenbach),
mis en scène par Redha et jouée au Palais Omnisport de Paris Bercy.
Il enchaine plusieurs rôles de théâtre
musical : Titanic à l'Opéra Royal de Wallonie et en Avignon et Chantons sous la
pluie (Molière du meilleur spectacle musical 2001). Il est l'Ange Dechu (Anges et
Demons), le Soldat Inconnu (Le Paris
d'Aziz et Mamadou d'Alain Marcel à
l'opéra Bastille), Judas (Jésus-Christ Superstar à l'Abbaye de Villers-La-Ville en
Belgique en 2004).
Il incarne le personnage de Tintin, adapté pour la scène par Didier van Cauwelaert (Tintin - Le Temple du Soleil). En
2002, on le retrouve chez Alfredo Arias
au Palais de Chaillot dans Concha Bonita
aux côtés de Catherine Ringer. Il y tient
le rôle de Pablo, un transsexuel argentin. Dans Camille C. au Théâtre de l'Œuvre (Molière du spectacle Inattendu
2005), il y joue successivement Paul
Claudel, Jessie Lipscomb et le Dieu Hermès, narrateur fantaisiste et facétieux
de cette tragédie musicale.
En 2005, il a incarné également Motel
Kamzoil, le tailleur dans Un Violon sur le
Toit.
Il joue le rôle d'Alcandre, le magicien
dans l'Illusion Comique mise en scène
par Marion Bierry (Paris, 2006).
Avec Jean Lacornerie, il a joué dans Lady
in the Dark (2008) de Kurt Weill.
GILLES BUGEAUD
Après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
dans la classe de Nicole Broissin, Gilles
Bugeaud crée un trio comique « La Troisième Ligne » avec lequel il se produit
sur scène et à la télévision. Comme interprète, il chante un répertoire varié qui va
de Jacques Offenbach à Leonard Bernstein et travaille notamment sous la direction de Mireille Larroche, P. Caurrier
et M. Leiser, Philippe Hui, Dominique
My, Eric Krüger, Stéphan Druet et Jean
Lacornerie.
Aimant à mêler le théâtre et la musique,
il s’intéresse naturellement au… théâtre
musical. On put ainsi le voir dans un
spectacle très original d’Alain Germain
Notes de Champagne mais aussi dans La
Petite Sirène, opéra pour enfant d’Isabelle Aboulker ou encore dans Nel Haroun,
une revue orientale qu’il joua aux côtés
du danseur Mayodi.
Passionné par le répertoire du cabaret, il
crée son one man show musical intitule
J’ai mangé ma fourchette dans lequel,
accompagné au piano par son complice
Christophe Manien, il remet au goût du
jour des chansons d’humour d'avantguerre.
Engagé par la Compagnie des Brigands,
on a pu le voir interpréter le Comte Du
Pas de Vis dans Ta Bouche et Pedro Hernandez dans Toi c’est Moi.
Avec Jean Lacornerie, il a participé aux
comédies musicales Sérénade électorale
de G. Gerschwin, Signé Vénus et Lady in
the Dark de Kurt Weill.
FABRICE POCHIC
Etudiant en biochimie, c'est à l'âge de
21 ans que Fabrice se découvre une
passion plus forte: la danse! Il fait ses
premières armes à l'Opéra de Marseille
en qualité de danseur classique puis
ses débuts à Paris dans Parade au
Théâtre du Châtelet. Il a travaillé dans
les revues des Folies Bergère, du Paradis Latin et du Moulin Rouge et pour
divers shows télévisés. Sa volonté
d'être un artiste polyvalent le mène à
la Comédie Musicale : Hello Dolly, Quatre jours à Paris, Il était une fois Bobino
tout en apparaissant dans quelques
films (La neige et le feu, Nettoyage à
sec, Lautrec).
Il prend part aux tournées internationales du LIDO puis à Paris dans C'est
Magique et au montage de leur dernière revue Bonheur. Rencontre avec
Alain Marcel pour La Cage Aux Folles à
Mogador, puis intègre la troupe de Jérôme Savary à L'Opéra Comique pour
Mistinguett. Sa rencontre avec Nadège
Maruta le mènera vers des French Cancan endiablés de La vie parisienne à La
veuve joyeuse et La périchole version
Savary !
En tant que chanteur il s'est produit au
Casino de Deauville, en croisières et a
travaillé sur le film musical d'Etienne
Chatiliez.
Avec Jean Lacornerie, il a joué dans
Lady in the Dark (2008) de Kurt Weill.
JEAN PIERRE DESCHEIX
Après des études conjointes de chant et d'art dramatique, Jean-Pierre Descheix fait ses premières armes dans
les chœurs de l'Opéra de Limoges où il interprète de
nombreux rôles secondaires. Puis il intègre une jeune
troupe de théâtre, La Passerelle, où Michel Bruzat, le
metteur en scène, lui confie année après année des rôles
aussi passionnants que Oronte dans Le Misanthrope
(Molière), le Philosophe dans Le Neveu de Rameau
(Diderot), Bougrelas dans Ubu (Jarry), Epikhodov dans
La Cerisaie (Tchekhov), Rollo dans On achève bien les
chevaux (Mac Coy), L'Instituteur dans La Pluie D'Eté
(Duras), Cuirette dans Hosanna (Tremblay) et deux monologues: Enfantillages (Cousse) et Le Frigo (Copi).
Depuis plusieurs années, il mène une double carrière de
chanteur et de comédien et se voit confier par Olivier
Desbordes au sein d'Opéra Eclaté des rôles tels que Figg
dans La Veuve Joyeuse, Puck dans La Grande Duchesse de
Gerolstein, Leroydet dans Dédé et Monsieur Peachum
dans L'Opéra de Quat'Sous.
Pierre Jourdan l'invite au Théâtre Imperial de Compiègne pour interpréter Bazile dans Les Noces de Figaro et
l'Officier Nazi dans la création mondiale du Visiteur,
opéra écrit sur la pièce éponyme d'Eric E.Schmitt
(donné en 2005 à Covent Garden/Londres).
Il participe à de nombreux spectacles alliant cabaret et
théâtre aux noms évocateurs: Nuit au Cabaret, J'aime le
Music Hall, St Germain-des-Prés, Nuit (Francis Blanche),
Du Vian dans mon crâne, Un Air de..., Revue de Bétail... .et
lors du festival d’Avignon 2005 : Bernard Dimey, Roi de
Rien.
En 2007 et 2008, il incarne ses premiers rôles dans des
comédies musicales de la période Broadway de Kurt
Weill, Signé Vénus et Lady in the Dark, sous la direction
de Jean Lacornerie.
FLORENCE PELLY
Au théâtre, elle a travaillé avec Laurent Pelly, Jean-Louis Martin-Barbaz, Alain Marcel,
Bernard Murat, Jérôme Savary, Sandrine
Anglade... Elle a joué à la Ligue d'Improvisation Française de 1986 a 1993.
A la télévision, elle a tourné avec Philippe
de Broca, Denis Amar, Jean Chapot, Tom
Clegg, Serge Moati, Jacques Fansten...C’est
en 1991 qu’elle s’essaye plus particulièrement à la chanson, en créant le groupe Les
Bouchons et explore avec délice le répertoire de Mireille ) Jean Nohain au Théâtre de
La Potinière et au théâtre National de Chaillot ainsi qu’en tournée pendant deux ans. A
la suite de cela, elle joue et chante dans
Souingue, Et Vian !... En avant la Zique ! et
C’est pas la Vie, trois spectacles mis en scène
par son frère Laurent Pelly ...
De 2001 a 2004, elle se produit seule sur
scène dans deux spectacles J’en ai marre de
l’amour et V.F. En 2004, elle joue dans Le
pari D’Aziz et Mamadou à l’amphithéâtre de
l’Opéra Bastille, un spectacle musical écrit
et composé par Alain Marcel.
En septembre 2005, elle fait partie d’une
nouvelle création musicale écrite par JeanPaul Farre, Secret Défense. En 2006 et 2008,
elle joue dans Signé Vénus et Lady in the
Dark, comédies musicales de Kurt Weill mise en scène par Jean Lacornerie.
CECILE CAMP
Formée à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts
et Techniques du Théâtre (Rue Blanche) dans
la classe de Marcel Bozonnet, elle travaille avec
lui à sa sortie de l'école pour les Scènes de la
grande pauvreté de Sylvie Peju. Puis elle rencontre Olivier Py (La jeune fille, le diable et le
moulin) Gael Lescot (La journée des beaux mariage, L'Histoire du roi sing sing) Alain Ollivier
( Ange noir de Nelson Rodrigues) Marc Paquien (L'Intervention de Victor Hugo, Face au
mur de Martin Crimp, Le Baladin du monde occidental). Jean Lacornerie (Lady in the Dark de
Kurt Weill)
Récemment elle a joué pour Jacques Vincey
dans Mademoiselle Julie de Strinberg et pour
Benoit Lambert dans le Misanthrope de Molière.
A la télévision, on a pu la voir dans divers séries, R.I.S, Avocats et associés, Engrenages. Au
cinéma, dans des films de Jean-Luc Godard,
Stéphane Giusti, Nicole Garcia, Jean-Pierre
Mocky.
JACQUES VERZIER
Théâtre, opérette, comédie musicale, musichall ou opéra, Jacques Verzier est un adepte
du grand écart, passant joyeusement de Kafka
à Gershwin, de Shakespeare à Offenbach, en
compagnie de metteurs en scène aussi variés
que Philippe Adrien, Eric Vigner, Jean-Luc
Lagarce, Jérôme Savary, Robert Cantarella,
Agnès Boury et régulièrement Laurent Pelly.
On a pu le voir dans Les hors la loi au théâtre
Marigny, puis dans La périchole à l’Opéra d’Avignon, Sugar, certains l’aiment chaud à l’Opéra de Montpellier dans une mise en scène de
Jean-Louis Grinda, Le belvédère de Odon von
Horvath au Théâtre de Gennevilliers dans une
mise en scène de Jacques Vincey. Fidèle des
projets de Jean Lacornerie il a incarné le président Wintergreen dans Pour toi baby de
Gershwin, l'excentrique Savory dans Signé
Vénus et Russel Paxton dans Lady in the Dark
de Kurt Weill.
chanteuses interprètes
Alejandra Radano
et
Sandra Guida
au piano
Ezequiel Spucches
mise en scène
Alfredo Arias
chorégraphie
Carlos Trunsky
costumes Pablo Ramirez
son Julius Tessarech
« Ce cabaret réunit une série de styles contrastés passant de l’académisme froid de l’art déco, aux saveurs
de champagne de l’art nouveau et au néo-gothique moderne, pour atterrir sur la terrasse d’un gratte-ciel
d’où l’on peut apprécier le collier de bidonvilles qui
entourent Buenos Aires.
Cabaret Brecht, Tango, Broadway déploie ses perles :
les chansons de Bertolt Brecht et Kurt Weill, les accents d’un tango nomade et les Broadway Songs, encadrés par des classiques du rock revisités par le groupe
français Nouvelle Vague. » Alejandra Radano
Alejandra Radano, à l’origine de cette création, et Sandra Guida prêtent leurs voix à ce voyage. L’éclectisme
est le maître-mot de ce cabaret qui lève son rideau sur
Bela Lugosi’s dead du groupe anglais Bauhaus. Suivent
entre autres Morität, Surabaya Johnny ou Alabama
song. Entre Brecht/Weill et le tango s’interpose Human
Fly du groupe britannique The Cramps qui s’enchaine
avec des illustrations du «monde des poignards» ainsi
que Borges avait rebaptisé le monde tango. Il y a du
Piazzolla, du Discepolo chanté en anglais et en italien,
le célèbre Caminito chanté en porteño et en japonais,
Marianito Mores avec son sommet tanguero Taquito
Militar et aussi Nostalgias de Cadicamo. Puis nous passons par le groupe Blondie avec Heart of Glass avant
d’entrer dans le coeur de la comédie musicale avec
Stephen Sondheim auteur de Follies ou de Swenne
Todds et Bob Fosse, créateur de Chicago dont nos interprètes évoqueront des passages tels que All That
Jazz, My Own Best Friend et Hot Honey Rag, dans des
arrangements originaux.
Alfredo Arias
Alfredo Arias
suite….
Alfredo Arias a entretenu une longue collaboration avec René de Ceccatty (adaptation de La
Dame aux camélias,de La Femme et le Pantin de
Pierre Louÿs, ainsi que des scènes d’Aimer sa
mère et Mère et fils) et Chantal Thomas ( Le Palais de la reine, L’Ile flottante).
Dans le domaine de l’opéra il met en scène La
Veuve joyeuse, Les Mamelles de Tirésias, Les
Contes d’Hoffman, Les Indes galantes, Rake’s
Progress, Carmen, Le Songe d’une nuit d’été…
Pour les Folies Bergères, Alfredo Arias a imaginé Fous des Folies. Et pour le Théâtre du Rond
Point en 2007 Divino Amore.
Au cinéma, il réalise Fuegos suivi du téléfilm
Bella vista adapté de la nouvelle de Colette.
Il publie Folies Fantômes, recueil de projets, certains inachevés, entremêlés de souvenirs.
Un livre d’entretiens guidés par Hervé Pons L’Ecriture retrouvée vient de paraître.
Arias a reçu le Molière du meilleur spectacle
musical pour Mortadela et Peines de coeur d’une
chatte francaise. En 2003 lui a été décerné un
Molière d’Honneur. Il a été nommé Chevalier,
officier et commandeur des Arts et des Lettres.
Avec :
Olivia Côte
Marie Desgranges
Guillaume Durieux
Judith Siboni
Jean-Baptiste Verquin
Hélène Viaux
Performeuse :
Alice Laloy
Musiciens :
Christophe Imbs
Jeremy Lirola
Scénographie /
Régie générale:
Jane Joyet
Lumières :
Kelig Le Bars
UN NOUVEAU MONDE ?
…Il nous parut tout à coup évident de se poser la
question.
Et nous là, trente ans en 2010, en avons-nous encore de grands rêves ? Rêvons-nous
encore ? Espérons-nous une société meilleure ?
Le spectacle Le Cabaret des Utopies commence par
un point d’interrogation.
A l’aube de leurs trente ans des jeunes gens explorent leurs filiations et les avenirs qui s’offrent à eux.
Avec beaucoup d’humour, ils racontent leurs doutes, leurs déboires, leurs rêves de millénaire. Et
comme chacun est différent, c’est un échantillon de
société qui se révèle au regard du public.
Les expressions scéniques diffèrent aussi par les
moyens qu’utilisent chaque interprètes : chansons,
cabaret, performance, manipulation d’objet, agitprop… Mais l’ensemble est le produit de l’esthétique propre au Groupe Incognito : un spectacle de
foire, grinçant, drôle, sensible, musical, qui privilégie le rapport sans distance avec le public, une
conférence qui tourne mal. Le spectacle ne donne
pas de solution pour un monde meilleur – qui le
pourrait ? – il cherche seulement à provoquer chez
le spectateur une douce rêverie, celle-là même que
Ernst Bloch en la nommant rêve éveillé dans son «
Principe espérance » qualifie le moyen par lequel
l’homme peut reformer le monde en commençant
par le sien.
LE GROUPE INCOGNITO
Le Groupe Incognito est un collectif dont les membres
sont principalement issus de
l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, fédérés par
une forme de travail qui
privilégie la discussion et le choix collectif. Ils mènent
leur propre carrière tout en conservant pour la compagnie une attache toute particulière.
C’est Jean-Louis Hourdin, venu enseigner à l’école, qui
les a fait se questionner l’autonomie du travail de l’artiste, l’expérience de la création collective dans l’écoute intelligente du
plateau et dans la naissance d’une dramaturgie et d’une esthétique liées au groupe.
le Groupe Incognito a développé le principe d’une
création guidée par le désir d’écrire et de mettre en
scène ensemble une dramaturgie liant les textes ou les
chansons de chaque
participant.
Autres créations : Le Cabaret des Vanités, Cadavres exquis, conçus et mis en scène par Le Groupe Incognito.
Tarifs : de 9€ à 20€.
Pass 2 spectacles : 25 €
Grande Salle numérotée.
GRANDE SALLE
PETITE SALLE
Mardi
14 déc
Franz, pianiste et clown de
concert
19h30
A la dérive
21h00
Mercredi
15 déc
Tatouage
19h30
Marie Dubas, de Haut
en bas
21h00
Jeudi
16 déc
Tatouage
19h30
Applause
21h00
Vendredi
17 déc
Cabaret Brecht tango Broadway
19h30
Applause
21h00
Samedi 18
déc.
Le Cabaret des Utopies
19h30
Applause
21h00

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