Fonctions élémentaires

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Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
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Exercice 1.
Déterminer les limites de π‘₯ 𝑛 lorsque 𝑛 β†’ +∞ selon les valeurs de π‘₯.
Aller à : Correction exercice 1
Exercice 2.
Déterminer les limites de (ln(π‘₯ ))𝑛 , avec 𝑛 ∈ β„•, lorsque 𝑛 β†’ +∞
Aller à : Correction exercice 2
Exercice 3.
Résoudre
π‘₯𝑦 = 𝑦π‘₯
Lorsque π‘₯ et 𝑦 sont des entiers strictement positifs.
Aller à : Correction exercice 3
Exercice 4.
Déterminer la limite quand π‘₯ tend vers 0+ (avec π‘₯ β‰  0) de :
𝑒
1
βˆ’ 2
π‘₯
π‘₯3
(On pourra utiliser une variable auxiliaire bien choisie tendant vers +∞).
Aller à : Correction exercice 4
Exercice 5.
1
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓 (π‘₯ ) = (π‘₯ + 2) 𝑒 βˆ’π‘₯
2
1. Déterminer les limites de 𝑓 à l'infini.
2. Etudier les variations de 𝑓.
3. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 5
Exercice 6.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓 (π‘₯ ) = (2π‘₯ βˆ’ 1)𝑒 π‘₯βˆ’1 + 4
1. Etudier les variation de 𝑓 sur ℝ.
2. Calculer les limites de 𝑓 en ±βˆž.
3. Tracer sommairement le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 6
Exercice 7.
Soient 𝑓 et 𝑔 les fonctions définies par
𝑓 (π‘₯ ) = 𝑒 βˆ’π‘₯ + (1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ )
et
𝑔(π‘₯ ) = ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) 𝑒 π‘₯
1. Montrer que 𝑓 et 𝑔 sont définies pour tout π‘₯ ∈ ℝ+βˆ—.
2. Calculer les variations de 𝑓 et en déduire que pour tout π‘₯ > 0, 𝑓 (π‘₯ ) > 0.
𝑒π‘₯
3. Montrer que 𝑔′ (π‘₯ ) = 1βˆ’π‘’ βˆ’π‘₯ 𝑓(π‘₯ ).
4. En déduire les variations de 𝑔
1
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5. Calculer la limite de 𝑔 en 0+ , puis calculer la limite de 𝑔 en +∞ (on pourra poser 𝑋 = βˆ’π‘’ βˆ’π‘₯ )
6. Tracer le graphe de 𝑔.
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Exercice 8.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :
βˆ’
1
𝑓 (π‘₯ ) = {π‘₯𝑒 π‘₯2 si π‘₯ β‰  0
0
si
π‘₯=0
1. Montrer que 𝑓 est continue et dérivable sur ℝ.
2. Calculer 𝑓 β€² (π‘₯ ) et en déduire les variations de 𝑓.
3. Calculer les limites de 𝑓 en ±βˆž. Puis les limites en ±βˆž de 𝑓(π‘₯ ) βˆ’ π‘₯, en déduire que le graphe de 𝑓
admet une asymptote en ±βˆž.
4. Tracer sommairement le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 8
Exercice 9.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓(π‘₯ ) = ln (π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1)
1. Vérifier que 𝑓 est bien définie sur ℝ.
𝛼
2. Calculer 𝑓 β€² (π‘₯ ). On exprimera 𝑓′(π‘₯) sous la forme (𝑒(π‘₯)) où 𝑒 est un polynôme et 𝛼 un réel.
3. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en βˆ’βˆž.
Aller à : Correction exercice 9
Exercice 10.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓(π‘₯ ) = ln (π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 βˆ’ 1)
1. Déterminer l’ensemble sur lequel 𝑓 est définie et continue.
𝛼
2. Calculer 𝑓 β€² (π‘₯ ). On exprimera 𝑓′(π‘₯) sous la forme 𝛽(𝑒(π‘₯ )) où 𝑒 est un polynôme et 𝛼 et 𝛽 sont des
réels.
3. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
Aller à : Correction exercice 10
Exercice 11.
Soit π‘Ž ∈ ℝ, π‘Ž > 1. Résoudre
ln(ch(π‘₯ )) = π‘Ž
Allez à : Correction exercice 11
Exercice 12.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓 (π‘₯ ) = 2 sin(π‘₯ ) + sin(2π‘₯ ).
1. Déterminer l'ensemble de définition de 𝑓, sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et déterminer son signe.
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
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2
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Exercice 13.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓 (π‘₯ ) = 2 cos(π‘₯ ) + sin(2π‘₯ ).
1. Déterminer l'ensemble de définition de 𝑓, sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et déterminer son signe sur [βˆ’πœ‹, πœ‹].
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de 𝑓 sur [βˆ’πœ‹, πœ‹].
Allez à : Correction exercice 13
Exercice 14.
Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼 = ℝ par :
1
𝑓 (π‘₯ ) = sin2 (π‘₯ ) + cos(π‘₯ )
2
1. Etudier la parité de 𝑓 et sa périodicité, en déduire un intervalle d’étude.
2. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, πœ‹].
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 14
Exercice 15.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
1
3
cos(3π‘₯ ) βˆ’ cos(2π‘₯ )
3
4
1. Déterminer la période de 𝑓, sa parité et en déduire un intervalle d’étude 𝐼.
2. Exprimer sin(3π‘₯ ) et sin(2π‘₯ ) en fonction de cos(π‘₯ ) et sin(π‘₯ ).
3. Etudier les variation de 𝑓 sur 𝐼.
4. Calculer 𝑓 (0), 𝑓 (π‘₯0 ) et 𝑓 (πœ‹) sous forme rationnelle. Où π‘₯0 est l’unique valeur dans ]0, πœ‹[ annulant
𝑓′(π‘₯).
5. Dresser le tableau de variation. Tracer sommairement le graphe de 𝑓 sur trois périodes.
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𝑓 (π‘₯ ) =
Exercice 16.
Soit 𝑓: [βˆ’πœ‹, πœ‹] β†’ 𝑅 définie par 𝑓 (π‘₯ ) = 4π‘₯ βˆ’ 5 sin(π‘₯ )
1. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, πœ‹].
πœ‹
πœ‹
2. Montrer que 𝑓′ dans l’intervalle [0, πœ‹] s’annule pour une valeur comprise entre 6 et 4 .
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓 sur [0, πœ‹].
4. Tracer la courbe sur l’intervalle [βˆ’πœ‹, πœ‹].
Aller à : Correction exercice 16
Exercice 17.
πœ‹
2
Soit 𝑓 la fonction définie sur [0, 2 ] par 𝑓(π‘₯ ) = cos(π‘₯ ) + 3 π‘₯
1
2
1. Montrer que 2 < 3 <
√2
,
2
2
en déduire un encadrement de arcsin (3).
πœ‹
2. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, 2 ],
2
3. On donnera un encadrement de 𝑓 (arcsin (3)).
4. Tracer le graphe de 𝑓.
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3
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Exercice 18.
On rappelle que th: ℝ β†’ ]βˆ’1,1[ est une bijection.
Déterminer 𝑔 sa bijection réciproque.
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Exercice 19.
Calculer les limites suivantes :
lim 𝑒 βˆ’π‘₯ (ch3 (π‘₯) βˆ’ sh3 (π‘₯)
π‘₯β†’+∞
lim (π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯ )))
π‘₯β†’+∞
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Exercice 20.
Calculer
𝑛
𝐴(π‘₯ ) = 1 + ch(π‘₯ ) + ch(2π‘₯ ) + β‹― + ch(𝑛π‘₯ ) = βˆ‘ ch(π‘˜π‘₯ )
π‘˜=0
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Exercice 21.
Résoudre dans ℝ
3 ch(π‘₯ ) βˆ’ sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 = 0
Aller à : Correction exercice 21
Exercice 22.
1. Résoudre
sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 ch(π‘₯ ) + 3 = 0
2. Déterminer le signe de sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 ch(π‘₯ ) + 3 selon les valeurs de π‘₯, on justifiera précisément la réponse.
Allez à : Correction exercice 22
Exercice 23.
1. Calculer
1
ch ( ln(3))
2
et
1
sh ( ln(3))
2
2. A l’aide de la formule ch(π‘Ž + 𝑏) = ch(π‘Ž) ch(𝑏) + sh(π‘Ž) sh(𝑏)
Déterminer les solutions de l’équation :
2 ch(π‘₯ ) + sh(π‘₯ ) = √3 ch(5π‘₯ )
Aller à : Correction exercice 23
Exercice 24.
1. Montrer que
3
πœ‹
0 < arccos ( ) <
4
4
2. Résoudre
3
arccos(π‘₯ ) = 2 arccos ( )
4
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4
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Exercice 25.
1
πœ‹
1. Montrer que 2 arctan (3) ∈ [0, 2 ]
πœ‹
2. Montrer que pour tout 𝑑 ∈ ℝ βˆ– {2 + π‘˜πœ‹, π‘˜ ∈ β„€}
sin(2𝑑) =
2 tan(𝑑)
1 + tan2 (𝑑)
3. En déduire que
3
1
arcsin ( ) = 2 arctan ( )
5
3
Allez à : Correction exercice 25
Exercice 26.
πœ‹
1. Montrer que pour tout π‘₯ ∈ ]0, 2 [
sin(π‘₯ ) =
2. Montrer que :
tan(π‘₯ )
√1 + tan2 (π‘₯ )
et cos(π‘₯ ) =
1
√1 + tan2 (π‘₯ )
3
5
πœ‹
0 < arctan ( ) + arctan ( ) <
4
12
2
3. Résoudre
3
5
arcsin(π‘₯ ) = arctan ( ) + arctan ( )
4
12
On rappelle que sin(π‘Ž + 𝑏) = sin(π‘Ž) cos(𝑏) + cos(π‘Ž) sin(𝑏)
Allez à : Correction exercice 26
Exercice 27.
1. Montrer que pour tout 𝑑 ∈ ℝ
cos(2𝑑) =
1 βˆ’ tan2 (𝑑)
1 + tan2 (𝑑)
2. Montrer que
4
1
arccos ( ) = 2 arctan ( )
5
3
Allez à : Correction exercice 27
Exercice 28.
Soit 𝑓 la fonction définie par
𝑓 (π‘₯ ) = π‘₯ π‘₯
1. Sur quel ensemble cette fonction est-elle définie et continue ?
2. Montrer que 𝑓 est prolongeable par continuité sur [0, +∞[.
3. Calculer la dérivée de 𝑓 partout où cela ne pose pas de problème. Sur quel ensemble 𝑓 est-elle
dérivable, que peut-on en déduire sur le graphe de 𝑓 en 0 ?
4. Etudier les variations de 𝑓 sur ]0, +∞[. Puis calculer la limite de 𝑓 en +∞.
5. Tracer sommairement le graphe de 𝑓. (On tracera clairement les tangente(s) et demi-tangente(s)
remarquable, ainsi que les asymptotes si nécessaire).
Allez à : Correction exercice 28
Exercice 29.
5
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Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (π‘₯ ) =
8 ch(π‘₯ )
4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de définition.
3. Etudier les variations de 𝑓.
4. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 29
Exercice 30.
Soit 𝑓 la fonction d’une variable réelle définie par :
3 + 4 sh(𝑒)
𝑓 (𝑒 ) =
ch(𝑒)
1. Préciser son domaine de définition.
2. Préciser ses limites quand 𝑒 tend vers +∞ et βˆ’βˆž.
3. Etudier les variations de 𝑓. On veillera à fournir une expression très simple de la valeur 𝑒0 pour laquelle
𝑓 β€²(𝑒0 ) = 0 (l’expression attendue n’utilise pas de fonctions hyperboliques réciproque (Hors
programme)).
4. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 30
Exercice 31.
Soit 𝑓 la fonction définie par
ch(π‘₯ ) + 4sh(π‘₯ ) + 2
ch(π‘₯ ) βˆ’ 1
1. Sur quel ensemble la fonction est-elle définie et continue ?
2. Montrer que
a.
βˆ’3 sh(π‘₯ ) βˆ’ 4 ch(π‘₯ ) + 4
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
b. Puis que
1
14𝑒 π‘₯ (𝑒 π‘₯ βˆ’ 7)
𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’
(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1)3
3. En déduire les variations de 𝑓
4. Calculer les limites au bord de son ensemble de définition.
Allez à : Correction exercice 31
𝑓 (π‘₯ ) =
Exercice 32.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (π‘₯ ) =
1.
2.
3.
4.
ch(π‘₯ ) + sh(π‘₯ ) + 1
ch(π‘₯ ) βˆ’ 1
Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de définition.
Etudier les variations de 𝑓.
Dresser le tableau de variation de 𝑓.
6
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5. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 32
Exercice 33. (Hors programme)
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par :
2π‘₯
)
π‘₯2 + 1
1. Préciser l’ensemble de définition de 𝑓 puis l’ensemble des points où elle est dérivable.
2. Aux points où f est dérivable, calculer 𝑓 β€²(π‘₯).
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 33
𝑓 (π‘₯ ) = argth (
Exercice 34.
Soit πœƒ ∈ [πœ‹, 2πœ‹],
1. Montrer que 0 ≀ 2πœ‹ βˆ’ πœƒ ≀ πœ‹
2. Calculer arccos(cos(πœƒ ))
Allez à : Correction exercice 34
Exercice 35.
1
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓 (π‘₯ ) = arcsin (π‘₯)
1.
2.
3.
4.
Montrer que 𝑓 est définie et continue sur ]βˆ’βˆž, βˆ’1] βˆͺ [1, +∞[.
Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de définition.
Pour les valeurs où cela ne pose pas de problème calculer 𝑓 β€² (π‘₯ ), en déduire les variation de 𝑓.
Calculer
lim βˆ’ 𝑓 β€² (π‘₯ ) et
lim+ 𝑓 β€² (π‘₯ )
π‘₯β†’βˆ’1
π‘₯β†’1
Que peut-on en déduire sur le graphe de 𝑓 en π‘₯ = βˆ’1 et π‘₯ = 1 ?
5. Tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 35
Exercice 36.
1βˆ’cos(π‘₯)
Soient les fonctions 𝑓: π‘₯ β†’ arcsin(sin(π‘₯ )) et 𝑔: π‘₯ β†’ arctan (√1+cos(π‘₯))
1. Simplifier les expressions de 𝑓(π‘₯) et 𝑔(π‘₯).
2. Construire les graphes de 𝑓 et 𝑔.
Aller à : Correction exercice 36
Exercice 37.
Soit 𝑓 la fonction définie par
𝑓 (π‘₯ ) = arcsin(π‘₯ ) βˆ’
π‘₯
√1 βˆ’ π‘₯ 2
1. Sur quel ensemble cette fonction est-elle définie et continue ? (Soyez précis sur les justifications).
2. Calculer la dérivée de 𝑓 partout où cela ne pose pas de problème, sur quel ensemble est-elle dérivable ?
3. Déterminer le signe de 𝑓 sur son ensemble de définition.
Allez à : Correction exercice 37
Exercice 38.
𝑓 (π‘₯ ) = arccos (
7
1 βˆ’ π‘₯2
)
1 + π‘₯2
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1. Montrer que 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 en tout point où cela ne pose pas de problème. Sur quel ensemble 𝑓 est-elle
dérivable ?
3. Calculer les limites de 𝑓 en βˆ’βˆž et en +∞.
4. Dresser le tableau de variation et dresser sommairement le graphe de 𝑓.
5. Donner une expression plus simple de 𝑓 pour π‘₯ < 0, puis pour π‘₯ > 0.
Aller à : Correction exercice 38
Exercice 39.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (π‘₯ ) = arcsin (√1 βˆ’ π‘₯ 2 )
1. Sur quel ensemble cette fonction est-elle définie et continue ?
2. Calculer la dérivée 𝑓 β€²(π‘₯ ) pour tous les réels pour lesquels cela ne posent pas de problème.
3. Calculer les limites de 𝑓 β€²(π‘₯ ) en βˆ’1+, 1βˆ’ , ainsi qu’en 0βˆ’ et 0+ . Préciser la nature des demi-tangentes en
ces points.
4. Déterminer les variations de 𝑓.
5. Tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 39
Exercice 40.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (π‘₯ ) = arccos(1 βˆ’ 2π‘₯ 2 )
1. Déterminer l’ensemble de définition et préciser l’ensemble où 𝑓 est continue.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et préciser l’ensemble où 𝑓 est dérivable.
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer son graphe.
4. Sur chaque ensemble où 𝑓 est dérivable, donner une expression plus simple de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 40
Exercice 41.
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓 (π‘₯ ) = arcsin(1 βˆ’ 2π‘₯ 4 )
Montrer que 𝑓 est dérivable sur ] βˆ’ 1,1[
Aller à : Correction exercice 41
Exercice 42.
Soit 𝑓 la fonction définie par : 𝑓(π‘₯ ) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ ))
1. Montrer que 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
2. Montrer que 𝑓 est 2πœ‹ périodique, quelle est la parité de 𝑓 ? En déduire un intervalle d’étude 𝐼.
3. Partout où cela ne pose pas de problème, calculer la dérivée de 𝑓. On l’exprimera sous la forme la plus
simple possible.
4. Sur quel sous-ensemble de 𝐼 la fonction 𝑓 est-elle dérivable ?
Préciser la valeur des limites de 𝑓 β€² (π‘₯ ) à droite au point d’abscisse 0 et à gauche au point d’abscisse πœ‹.
5. Dresser le tableau de variation de 𝑓
6. Tracer son graphe sur trois périodes
Allez à : Correction exercice 42
Exercice 43. (Hors programme)
8
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1. Montrer qu’il existe un polynôme P du quatrième degré tel que pour tout réel π‘₯ :
16π‘₯ 6 + 24π‘₯ 4 + 9π‘₯ 2 + 1 = (π‘₯ 2 + 1)𝑃(π‘₯)
et expliciter ce polynôme.
2. Soit 𝑓 la fonction numérique définie par :
𝑓(π‘₯ ) = argsh(3π‘₯ + 4π‘₯ 3 )
a) Préciser l’ensemble de définition de 𝑓, puis l’ensemble des points où elle est dérivable.
b) Aux points où 𝑓 est dérivable, calculer 𝑓 β€² (π‘₯). En déduire une expression plus simple de 𝑓(π‘₯).
Aller à : Correction exercice 43
Exercice 44.
Montrer que pour tout π‘₯ ∈ ℝ, arcsin(th(π‘₯ )) = arctan(sh(π‘₯ ))
On pourra poser
𝑓 (π‘₯ ) = arcsin(th(π‘₯ )) βˆ’ arctan(sh(π‘₯ ))
Aller à : Correction exercice 44
Exercice 45.
π‘š
1. Écrire sous la forme 𝑛 avec ∈ β„€ , 𝑛 ∈ β„• , |π‘š| et 𝑛 premiers entre eux, arccos(cos(𝛼 )),
118
arcsin(sin(𝛼 )) et arctan(tan(𝛼 )) dans les cas : 𝛼 = 10 πœ‹, 𝛼 =
2. Calculer
76
arccos (cos ( πœ‹))
5
Aller à : Correction exercice 45
252
Exercice 46.
Résoudre les équations suivantes :
πœ‹
1. arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ ) = 4 .
2. arcsin(2π‘₯ ) βˆ’ arcsin(√3π‘₯) = arcsin(π‘₯)
Aller à : Correction exercice 46
Exercice 47.
Résoudre dans ℝ l'équation :
arctan(π‘₯ ) + arctan(√3π‘₯) =
7πœ‹
12
Aller à : Correction exercice 47
Exercice 48.
πœ‹
βˆ’ arctan(π‘₯ )
4
1. Montrer que s’il y a des solutions alors elles sont positives.
2. Résoudre cette équation.
On rappelle que
tan(π‘Ž) βˆ’ tan(𝑏)
tan(π‘Ž βˆ’ 𝑏) =
1 + tan(π‘Ž) tan(𝑏)
Aller à : Correction exercice 48
arctan(2π‘₯ ) =
Exercice 49. (Hors programme)
Donner une expression plus simple de :
9
15
πœ‹ et 𝛼 =
76
5
πœ‹
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𝑓 (π‘₯ ) = argch (√
1 + ch(π‘₯ )
)
2
𝑔(π‘₯ ) = argsh (2π‘₯ √1 + π‘₯ 2 )
1 βˆ’ π‘₯2
β„Ž(π‘₯ ) = argth (
)
1 + π‘₯2
Aller à : Correction exercice 49
Exercice 50.
Soit 𝑓 la fonction définie pour tout π‘₯ ∈ ℝ par :
𝑓 (π‘₯ ) = 2 arctan (√1 + π‘₯ 2 βˆ’ π‘₯) + arctan(π‘₯)
1. Calculer 𝑓(0).
2. Pour tout π‘₯ réel, calculer la valeur 𝑓 β€² (π‘₯) de la dérivée de 𝑓 au point π‘₯.
3. Que dire de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 50
Exercice 51.
Calculer
89πœ‹
)]
15
(On explicitera avec soin le raisonnement qui a conduit à la réponse donnée).
Aller à : Correction exercice 51
arccos [cos (
Exercice 52.
Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝑅 par : 𝑓 (π‘₯ ) = arctan(sh(π‘₯ ))
Calculer 𝑓 β€² (π‘₯), on simplifiera cette dérivée au maximum.
Aller à : Correction exercice 52
Exercice 53.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (π‘₯ ) = arcsin (
Et 𝑔 la fonction définie par
1
)
ch(π‘₯ )
𝑔(π‘₯ ) = arctan(𝑒 π‘₯ )
1. Déterminer sur quel ensemble 𝑓 est définie et continue.
2. Calculer 𝑓 β€² (π‘₯) et déterminer sur quel ensemble 𝑓 est dérivable.
3. Calculer 𝑔′ (π‘₯)
4. Pour tout π‘₯ > 0 trouver une relation entre 𝑓(π‘₯) et 𝑔(π‘₯).
Aller à : Correction exercice 53
Exercice 54.
Le but de cet exercice est de montrer la formule de John MACHIN (1680-1751) :
πœ‹
1
1
)
= 4 arctan ( ) βˆ’ arctan (
4
5
239
tan(π‘Ž)+tan(𝑏)
On rappelle que tan(π‘Ž + 𝑏) = 1βˆ’tan(π‘Ž)tan(𝑏)
1
1. On pose πœƒ = arctan (5), calculer tan(2πœƒ), puis tan(4πœƒ).
10
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1
2. Montrer que 0 ≀ arctan (5) ≀
πœ‹
1
πœ‹
en déduire un encadrement de 4 arctan (5) βˆ’ 4 .
6
3. En déduire la formule de MACHIN.
Aller à : Correction exercice 54
Exercice 55.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓 (𝑒) = 3 ch(𝑒) βˆ’ 4 et soit 𝑔 la fonction définie par
𝑔(𝑒) = arcsin(3 ch(𝑒) βˆ’ 4)
1. Montrer que pour tout réel 𝑒 :
𝑒 ∈ [βˆ’ ln(3) , ln(3)] ⇔ 𝑓(𝑒) ∈ [βˆ’1,1]
2. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔, et préciser l’ensemble des points où 𝑔 est continue.
3. En précisant son domaine de validité, montrer la formule :
3 sh(𝑒)
𝑔 β€² (𝑒 ) =
√3(ch(𝑒) βˆ’ 1)(5 βˆ’ 3 ch(𝑒))
4. Déterminer les limites de cette expression aux bornes de son domaine de validité.
(Suggestion : pour l’un des calculs de cette question, on remarquera que sh2 (𝑒) = ch2 (𝑒) βˆ’ 1.
5. Déterminer l’ensemble des points où 𝑔 est dérivable.
6. Dresser le tableau de variations de 𝑔 puis tracer sommairement son graphe.
Aller à : Correction exercice 55
Corrections
Correction exercice 1.
Si π‘₯ < βˆ’1 alors π‘₯ 𝑛 n’a pas de limite mais lim𝑛→+∞|π‘₯ |𝑛 = +∞
Si π‘₯ = βˆ’1 alors π‘₯ 𝑛 = (βˆ’1)𝑛 n’a pas de limite.
Si |π‘₯ | < 1 ⇔ βˆ’1 < π‘₯ < 1 alors lim𝑛→+∞ π‘₯ 𝑛 = 0
Si π‘₯ = 1 alors π‘₯ 𝑛 = 1 donc lim𝑛→+∞ π‘₯ 𝑛 = 1
Si π‘₯ > 1 alors lim𝑛→+∞ π‘₯ 𝑛 = +∞
Profitons de ce petit exercice pour rappeler les équivalences très importantes suivantes :
βˆ’1 < π‘₯ < 1 ⇔ |π‘₯ | < 1 ⇔ π‘₯ 2 < 1 ⇔ 1 βˆ’ π‘₯ 2 > 0
Aller à : Exercice 1
Correction exercice 2.
βˆ’1 < ln(π‘₯ ) < 1 ⇔ 𝑒 βˆ’1 < π‘₯ < 𝑒 ⇔
1
<π‘₯<𝑒
𝑒
Donc
Evidemment π‘₯ > 0.
1
Si 0 < π‘₯ ≀ 𝑒 alors ln(π‘₯ ) < βˆ’1 et (ln(π‘₯ ))𝑛 n’a pas de limite.
1
Si 𝑒 < π‘₯ < 𝑒 alors βˆ’1 < ln(π‘₯ ) < 1 et (ln(π‘₯ ))𝑛 β†’ 0
Si π‘₯ = 𝑒 alors ln(π‘₯ ) = 1 et (ln(π‘₯ ))𝑛 = 1 β†’ 1
Si π‘₯ > 𝑒 alors ln(π‘₯ ) > 1 et (ln(π‘₯ ))𝑛 β†’ +∞
Aller à : Exercice 2
Correction exercice 3.
π‘₯ 𝑦 = 𝑦 π‘₯ ⇔ 𝑒 𝑦 ln(π‘₯) = 𝑒 π‘₯ ln(𝑦) ⇔ 𝑦 ln(π‘₯ ) = π‘₯ ln(𝑦) ⇔
Si on pose 𝑓 (𝑑) =
ln(𝑑)
𝑑
11
ln(π‘₯ ) ln(𝑦)
=
⇔ 𝑓 (π‘₯ ) = 𝑓(𝑦)
π‘₯
𝑦
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1
𝑑 βˆ’ ln(𝑑) × 1 1 βˆ’ ln(𝑑)
𝑓 𝑑) = 𝑑
=
𝑑2
𝑑2
Les variations de cette fonction sont résumées dans le tableau ci-dessous
𝑑
0
1
𝑒
+∞
β€²
𝑓 (𝑑)
+
0
βˆ’
1
𝑓(𝑑)
βˆ’βˆž
0
0
𝑒
β€²(
Si π‘₯ ≀ 1, il y a une unique solution (π‘₯, π‘₯).
Si 1 < π‘₯ < 𝑒, il y a deux couples de solutions (π‘₯, π‘₯) et (π‘₯, 𝑦) avec 𝑦 > 𝑒.
Si π‘₯ = 𝑒, il y a une unique solution (𝑒, 𝑒)
Si π‘₯ > 𝑒, il y a deux couples de solutions (π‘₯, π‘₯) et (π‘₯, 𝑦) avec 𝑦 < 𝑒.
Maintenant cherchons les solutions dans (β„•βˆ— )2 :
π‘₯ = 𝑛 = 1 donne la solution (1,1).
π‘₯ = 𝑛 = 2 ∈]1, 𝑒[ , on cherche l’unique 𝑦 = π‘š > 𝑒 tel que 2π‘š = π‘š2 (s’il existe).
π‘š = 3 ne marche pas, π‘š = 4 est solution (c’est donc la seule).
Aller à : Exercice 3
Correction exercice 4.
1
On pose 𝑋 = π‘₯, si π‘₯ β†’ 0+ alors 𝑋 β†’ +∞
𝑒
1
βˆ’ 2
π‘₯
π‘₯3
= 𝑋 3 𝑒 βˆ’π‘‹
2
2
Il s’agit d’une forme indéterminée puisque 𝑋 3 tend vers l’infini et 𝑒 βˆ’π‘‹ tend vers 0.
La fonction exponentielle l’emporte sur les fonctions puissances (lors d’une forme indéterminée)
βˆ’
1
𝑒 π‘₯2
2
lim+ 3 = lim 𝑋 3 𝑒 βˆ’π‘‹ = 0
𝑋→+∞
π‘₯β†’0 π‘₯
Aller à : Exercice 4
Correction exercice 5.
1
1. Si π‘₯ < 0 on pose π‘₯ 2 = 𝑋 ⇔ π‘₯ = βˆ’βˆšπ‘‹, donc 𝑓 (π‘₯ ) = (βˆ’βˆšπ‘‹ + 2)𝑒 βˆ’π‘‹ β†’
𝑋→+∞
0
lim 𝑓(π‘₯) = 0
π‘₯β†’βˆ’βˆž
1
Si π‘₯ > 0 on pose π‘₯ 2 = 𝑋 ⇔ π‘₯ = βˆšπ‘‹, donc 𝑓 (π‘₯ ) = (βˆšπ‘‹ + 2)𝑒 βˆ’π‘‹ β†’
𝑋→+∞
0
lim 𝑓(π‘₯) = 0
π‘₯β†’+∞
Ceci dit dans ce cas les limites sont presque évidentes.
2
1
2
2. 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 𝑒 βˆ’π‘₯ + (π‘₯ + 2) (βˆ’2π‘₯ )𝑒 βˆ’π‘₯ = (βˆ’2π‘₯ 2 βˆ’ π‘₯ + 1)𝑒 βˆ’π‘₯
1
2
Le polynôme βˆ’2𝑋 2 βˆ’ 𝑋 + 1 admet 𝑋1 = βˆ’1 et 𝑋2 = 2 comme racines donc
1
βˆ’2𝑋 2 βˆ’ 𝑋 + 1 = βˆ’2(𝑋 + 1)(𝑋 βˆ’ 2)
1
Donc 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’2(π‘₯ + 1)(π‘₯ βˆ’ 2)𝑒 βˆ’π‘₯
2
On en déduit le tableau de variation de 𝑓
12
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
π‘₯
βˆ’βˆž
β€²
𝑓 (π‘₯)
𝑓(π‘₯)
1
βˆ’1
βˆ’
0
+∞
2
+
0
0
𝑒
βˆ’
1
4
βˆ’
βˆ’1
3.
βˆ’1
2𝑒
β‰ˆ βˆ’0,2 en gros et 𝑒
1
βˆ’4
0
2𝑒
β‰ˆ 0,8 en gros.
𝑦1
𝑒 βˆ’1/4
0,8
0,6
0,4
0,2
π‘₯
1/2
0
-3
-2
-1
0
-0,2
1
1/2𝑒
2
3
-0,4
Aller à : Exercice 5
Correction exercice 6.
1
1. 𝑓 est évidemment définie, continue et dérivable sur ℝ. Comme 𝑒 π‘₯βˆ’1 = 𝑒 π‘₯ × π‘’ βˆ’1 = 𝑒 𝑒 π‘₯ on a
1
(2π‘₯ βˆ’ 1)𝑒 π‘₯ + 4
𝑒
𝑓 β€²(π‘₯ ) = 2𝑒 π‘₯βˆ’1 + (2π‘₯ βˆ’ 1)𝑒 π‘₯βˆ’1 = 𝑒 π‘₯βˆ’1 (2 + 2π‘₯ βˆ’ 1) = 𝑒 π‘₯βˆ’1 (2π‘₯ + 1)
> 0, le signe de 𝑓 β€²(π‘₯ ) est celui de 2π‘₯ + 1
𝑓 (π‘₯ ) = (2π‘₯ βˆ’ 1)𝑒 π‘₯βˆ’1 + 4 =
Comme 𝑒 π‘₯βˆ’1
1
1
Si π‘₯ < βˆ’ alors 𝑓 β€²(π‘₯ ) est négative et 𝑓 est décroissante sur l’intervalle ]βˆ’βˆž, βˆ’ [.
2
1
2
1
Si π‘₯ > βˆ’ 2 alors 𝑓 β€²(π‘₯ ) est positive et 𝑓 est croissante sur l’intervalle ]βˆ’ 2 , +∞[.
2. L’exponentielle l’emporte sur les fonction polynômes donc
lim 𝑓(π‘₯ ) = 4
et
lim 𝑓 (π‘₯ ) = +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
3.
7
6
𝑓 π‘₯ = 2π‘₯ βˆ’ 1 𝑒 π‘₯βˆ’1 + 4
5
4
3
2
1
0
-3,5
-3
-2,5
-2
-1,5
-1
-0,5
Aller à : Exercice 6
Correction exercice 7.
13
0
0,5
1
1,5
2
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1.
π‘₯ > 0 ⇔ βˆ’π‘₯ < 0 ⇔ 𝑒 βˆ’π‘₯ < 1 ⇔ 1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ > 0
Donc 𝑓 et 𝑔 sont définie, continue et dérivable sur ℝ+βˆ— .
2.
𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’π‘’ βˆ’π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘₯ ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) + (1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) ×
𝑒 βˆ’π‘₯
= βˆ’π‘’ βˆ’π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘₯ ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) + 𝑒 βˆ’π‘₯
1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯
= 𝑒 βˆ’π‘₯ ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ )
Le signe de 𝑓 β€²(π‘₯ ) est le même que celui de ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ), comme 𝑒 βˆ’π‘₯ > 0, on a 1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ < 0, donc
ln(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) < 0, on en déduit que 𝑓 est décroissante sur ℝ+βˆ— .
Pour montrer que pour tout π‘₯ > 0, 𝑓 (π‘₯ ) > 0 il faut et il suffit de montrer que la limite de 𝑓 (π‘₯ ) en +∞
est positive, comme la limite de 𝑒 βˆ’π‘₯ en +∞ est nulle, la limite de 𝑓 (π‘₯ ) est 0 + 1 × ln(1) = 0, ce qui
achève la démonstration.
3.
𝑒 βˆ’π‘₯
𝑒π‘₯
𝑒π‘₯
π‘₯
βˆ’π‘₯
π‘₯
βˆ’π‘₯
βˆ’π‘₯
βˆ’π‘₯
(𝑒 + (1 βˆ’ 𝑒 ) ln(1 βˆ’ 𝑒 )) =
𝑔 π‘₯) =
× π‘’ + ln(1 βˆ’ 𝑒 ) 𝑒 =
𝑓 (π‘₯ )
1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯
1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯
1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯
>0
βˆ’π‘₯
Car 1 βˆ’ 𝑒 > 0 et 𝑓 (π‘₯ ) > 0 pour tout π‘₯ > 0.
4. Pour tout π‘₯ > 0, 𝑔′(π‘₯ ) > 0 donc 𝑔 est croissante
5.
lim+ 𝑔(π‘₯ ) = βˆ’βˆž
β€²(
π‘₯β†’0
𝑔(π‘₯ ) = ln(1 + 𝑋) ×
1
1+𝑋
)β†’ βˆ’ 1
= βˆ’ ln (
𝑋→0
βˆ’π‘‹
𝑋
Car
lim (βˆ’π‘’ βˆ’π‘₯ ) = 0
π‘₯β†’+∞
6.
0
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
-1
-1,5
-2
-2,5
-3
-3,5
-4
-4,5
-5
Allez à : Exercice 7
Correction exercice 8.
1. Si π‘₯ β‰  0 𝑓 est la composée et le produit de fonction continue et dérivable, donc 𝑓 est dérivable.
1
βˆ’1
βˆ’
lim 2 = βˆ’βˆž β‡’ lim 𝑒 π‘₯2 = 0
π‘₯β†’0 π‘₯
π‘₯β†’0
lim π‘₯𝑒
π‘₯β†’0
1
βˆ’ 2
π‘₯
14
= 0 = 𝑓(0)
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
𝑓 est continue en 0.
1
𝑓 (π‘₯ ) βˆ’ 𝑓 (0)
βˆ’
= 𝑒 π‘₯2
π‘₯βˆ’0
𝑓(π‘₯ ) βˆ’ 𝑓(0)
lim
=0
π‘₯β†’0
π‘₯βˆ’0
𝑓 est dérivable en 0 et 𝑓 β€²(0) = 0.
2. Pour tout π‘₯ β‰  0
1
2
La dérivée de βˆ’ π‘₯2 = βˆ’π‘₯ βˆ’2 est βˆ’(βˆ’2)π‘₯ βˆ’3 = π‘₯3 ,
βˆ’
1
2 βˆ’1
𝑒 π‘₯2
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
+ π‘₯ × 3 𝑒 π‘₯2 = 2 (π‘₯ 2 + 2) > 0
π‘₯
π‘₯
Comme 𝑓 β€²(0) = 0, 𝑓 est strictement croissante sur ℝ.
1
βˆ’
𝑒 π‘₯2
3.
1
βˆ’1
βˆ’ 2
π‘₯ =1
=
0
β‡’
lim
𝑒
π‘₯β†’±βˆž π‘₯ 2
π‘₯β†’0
lim
lim π‘₯𝑒
1
βˆ’ 2
π‘₯
= βˆ’βˆž
lim π‘₯𝑒
1
βˆ’ 2
π‘₯
= +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
2
1 βˆ’π‘‹ 2
𝑒 βˆ’π‘‹ βˆ’ 1
(
)
𝑓 π‘₯ βˆ’π‘₯ =
βˆ’π‘₯ =
βˆ’ 1) = (𝑒
βˆ’ 1) =
𝑋
π‘‹βˆ’0
βˆ’π‘‹ 2
β€²( )
Il s’agit du taux de variation de la fonction πœ‘: 𝑋 β†’ 𝑒
en 0, sa limite est πœ‘ 0
β€²( )
βˆ’π‘‹ 2
πœ‘ 𝑋 = βˆ’2𝑋𝑒
β‡’ πœ‘ β€²(0) = 0
1
βˆ’
π‘₯𝑒 π‘₯2
1
βˆ’
π‘₯ (𝑒 π‘₯2
2
𝑒 βˆ’π‘‹ βˆ’ 1
lim (𝑓(π‘₯ ) βˆ’ π‘₯ ) = lim
= πœ‘ β€²(0) = 0
π‘₯β†’±βˆž
𝑋→0 𝑋 βˆ’ 0
La droite d’équation 𝑦 = π‘₯ est asymptote à la courbe en ±βˆž.
4.
5
𝑦=π‘₯
4
3
2
1
0
-6
-4
-2
-1
0
2
4
6
-2
-3
𝑦 = π‘₯𝑒
1
βˆ’ 2
π‘₯
-4
-5
Aller à : Exercice 8
Correction exercice 9.
1.
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ,
βˆ’π‘₯ ≀ √π‘₯ 2 β‡’ βˆ€π‘₯ ∈ ℝ,
βˆ’π‘₯ ≀ |π‘₯ | β‡’ βˆ€π‘₯ ∈ ℝ,
15
βˆ’π‘₯ < √π‘₯ 2 + 1
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
β‡’ βˆ€π‘₯ ∈ ℝ,
0 < π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1
Ce qui montre que 𝑓 est définie sur ℝ. (et même continue et dérivable sur ℝ).
1
2. La dérivée de 𝑔: π‘₯ β†’ π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1 = π‘₯ + (π‘₯ 2 + 1)2 est
1
1
π‘₯
√π‘₯ 2 + 1 + π‘₯
𝑔′ (π‘₯ ) = 1 + (π‘₯ 2 + 1)βˆ’2 × 2π‘₯ = 1 +
=
2
√π‘₯ 2 + 1
√π‘₯ 2 + 1
√π‘₯ 2 + 1 + π‘₯
1
2+1
1
𝑓 β€² (π‘₯ ) = √π‘₯
=
= (π‘₯ 2 + 1)βˆ’2
π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1 √π‘₯ 2 + 1
C’est bien la forme que suggérait l’énoncé.
3. Si π‘₯ β†’ +∞ alors π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1 β†’ +∞ et 𝑓 (π‘₯ ) β†’ +∞
(π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1)(π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 + 1) π‘₯ 2 βˆ’ (π‘₯ 2 + 1)
βˆ’1
π‘₯ + √π‘₯ 2 + 1 =
=
=
2
2
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ + 1
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ + 1
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 + 1
Si π‘₯ β†’ βˆ’βˆž alors π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 + 1 β†’ βˆ’βˆž et alors
βˆ’1
β†’ 0+
2
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ + 1
Donc
βˆ’1
) β†’ βˆ’βˆž
𝑓(π‘₯ ) = ln (
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 + 1
Aller à : Exercice 9
Correction exercice 10.
1. Nécessairement π‘₯ 2 β‰₯ 1, soit π‘₯ ≀ βˆ’1, soit π‘₯ β‰₯ 1, mais si π‘₯ ≀ βˆ’1 alors π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 βˆ’ 1 < 0 donc 𝑓 n’est
pas définie.
Si π‘₯ > 1
π‘₯ 2 βˆ’ 1 ≀ π‘₯ 2 β‡’ √ π‘₯ 2 βˆ’ 1 ≀ |π‘₯ | = π‘₯ β‡’ π‘₯ βˆ’ √ π‘₯ 2 βˆ’ 1 > 0
𝑓 est définie et continue sur [1, +∞[.
Remarque :
Un raisonnement qui ressemble plus ou moins à çà est faux
π‘₯ βˆ’ √ π‘₯ 2 βˆ’ 1 > 0 ⇔ π‘₯ > √π‘₯ 2 βˆ’ 1 ⇔ π‘₯ 2 > π‘₯ 2 βˆ’ 1
Il a deux problèmes majeurs, d’abord on oublie que π‘₯ 2 βˆ’ 1 doit être positif et je rappelle que π‘Ž = 𝑏 β‡’ π‘Ž2 = 𝑏2
et que si l’on veut qu’il y ait équivalence il faut que π‘Ž et 𝑏 soit de même signe. Dans notre exercice
π‘₯ > √π‘₯ 2 βˆ’ 1 est évidemment faux pour un π‘₯ < 0.
1
2. La dérivée de 𝑔: π‘₯ β†’ π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 βˆ’ 1 = π‘₯ + (π‘₯ 2 βˆ’ 1)βˆ’ 2 est
1
1
π‘₯
√π‘₯ 2 βˆ’ 1 βˆ’ π‘₯
𝑔′(π‘₯ ) = 1 βˆ’ (π‘₯ 2 βˆ’ 1)βˆ’ 2 × 2π‘₯ = 1 βˆ’
=
2
√π‘₯ 2 βˆ’ 1
√π‘₯ 2 βˆ’ 1
√π‘₯ 2 βˆ’ 1 βˆ’ π‘₯
1
2
βˆ’1
𝑓 β€² (π‘₯ ) = √π‘₯ βˆ’ 1 =
= βˆ’(π‘₯ 2 βˆ’ 1)βˆ’ 2
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 βˆ’ 1 √π‘₯ 2 βˆ’ 1
C’est bien la forme que suggérait l’énoncé.
3. Si π‘₯ β†’ +∞ alors √π‘₯ 2 βˆ’ 1 β†’ +∞
Il s’agit d’une forme indéterminée
(π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 βˆ’ 1)(π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1) π‘₯ 2 βˆ’ (π‘₯ 2 βˆ’ 1)
1
π‘₯ βˆ’ √π‘₯ 2 βˆ’ 1 =
=
=
π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1
π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1
π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1
16
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Si π‘₯ β†’ +∞ alors π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1 β†’ +∞ et alors
1
π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1
β†’ 0+
Donc
𝑓(π‘₯ ) = ln (
1
π‘₯ + √π‘₯ 2 βˆ’ 1
) β†’ βˆ’βˆž
Aller à : Exercice 10
Correction exercice 11.
𝑒 π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘₯
1
= 𝑒 π‘Ž ⇔ 𝑒 π‘₯ + π‘₯ = 2𝑒 π‘Ž
2
𝑒
ln(ch(π‘₯ )) = π‘Ž ⇔ ch(π‘₯ ) = 𝑒 π‘Ž ⇔
On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
ln(ch(π‘₯ )) = π‘Ž ⇔ 𝑋 +
1
= 2𝑒 π‘Ž ⇔ 𝑋 2 + 1 = 2𝑋𝑒 π‘Ž ⇔ 𝑋 2 βˆ’ 2𝑒 π‘Ž 𝑋 + 1 = 0
𝑋
Le discriminant vaut
Ξ” = 4𝑒 2π‘Ž βˆ’ 4 = 4(𝑒 2π‘Ž βˆ’ 1) > 0
Les racines sont
2𝑒 π‘Ž βˆ’ 2βˆšπ‘’ 2π‘Ž βˆ’ 1
= 𝑒 π‘Ž βˆ’ βˆšπ‘’ 2π‘Ž βˆ’ 1
et
𝑋2 = 𝑒 π‘Ž + βˆšπ‘’ 2π‘Ž βˆ’ 1
2
On notera que 𝑒 2π‘Ž > 𝑒 2π‘Ž βˆ’ 1 et que donc 𝑒 π‘Ž > βˆšπ‘’ 2π‘Ž βˆ’ 1, ce qui montre que 𝑋1 > 0, pour 𝑋2 c’est évident.
Donc les solutions de ln(ch(π‘₯ )) = π‘Ž sont :
𝑋1 =
π‘₯1 = ln (𝑒 π‘Ž βˆ’ βˆšπ‘’ 2π‘Ž βˆ’ 1)
π‘₯2 = ln (𝑒 π‘Ž + βˆšπ‘’ 2π‘Ž βˆ’ 1)
et
Allez à : Exercice 11
Correction exercice 12.
1. 𝑓 est définie (continue et dérivable) sur ℝ, 2πœ‹ périodique et impaire (ce sont des évidences qu’il n’est
pas nécessaire de développer), on étudiera 𝑓 sur l’intervalle [0, πœ‹], par parité on connaitra les variation
de 𝑓 sur [0,2πœ‹], puis par périodicité sur ℝ.
2.
𝑓 β€²(π‘₯ ) = 2 cos(π‘₯) + 2 cos(2π‘₯ ) = 2(cos(x) +2 cos 2 (π‘₯) βˆ’ 1) = 2(2 cos 2 (π‘₯ ) + cos(π‘₯) βˆ’ 1)
1
Le polynôme 2𝑋 2 + 𝑋 βˆ’ 1 admet 𝑋1 = βˆ’1 et 𝑋2 = 2 comme racine donc
1
1
2𝑋 2 + 𝑋 βˆ’ 1 = 2(𝑋 + 1)(𝑋 βˆ’ 2), on en déduit que 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 4(cos(π‘₯ ) + 1)(cos(π‘₯ ) βˆ’ 2)
Dressons un tableau de signe :
π‘₯
πœ‹
0
cos(π‘₯ ) + 1
+
1
+
cos(π‘₯ ) + 2
3
0
𝑓 β€²(π‘₯)
+
0
πœ‹
πœ‹
𝑓 est croissante sur [0, ] et décroissante sur [ , πœ‹].
3
+
πœ‹
0
βˆ’
βˆ’
0
3
3. On en déduit le tableau de variation de 𝑓.
πœ‹
πœ‹
2πœ‹
√3 √3 3√3
𝑓 ( ) = 2 sin ( ) + sin ( ) = 2
+
=
3
3
3
2
2
2
17
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
π‘₯
πœ‹
0
β€²
𝑓 (π‘₯)
𝑓(π‘₯)
3
+
πœ‹
0
βˆ’
0
3√3
2
0
0
4°)
𝑦 3
3√3
2
2
1
π‘₯
0
-8
-6
-4
-2
0
-1
πœ‹/3 2
πœ‹
4
6
8
-2
-3
Aller à : Exercice 12
Correction exercice 13.
1. 𝑓 est définie sur ℝ, 2πœ‹-périodique mais elle est ni paire ni impaire. On l’étudiera sur [βˆ’πœ‹, πœ‹].
1
1
2. 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’2 sin(π‘₯ ) + 2 cos(2π‘₯ ) = βˆ’2 sin(π‘₯ ) + 2(1 βˆ’ 2 sin2 (π‘₯ )) = βˆ’4 (sin2 (π‘₯ ) + 2 sin(π‘₯ ) βˆ’ 2)
1
1
1
1
1
1
2
2
2
2
2
2
Le polynôme 𝑋 2 βˆ’ 𝑋 + admet βˆ’1 et comme racine donc 𝑋 2 βˆ’ 𝑋 + = (𝑋 + 1) (𝑋 βˆ’ ), on en
déduit que :
1
𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’4(sin(π‘₯ ) + 1) (sin(π‘₯) βˆ’ )
2
πœ‹
sin(π‘₯ ) + 1 = 0
{
⇔π‘₯=βˆ’
π‘₯ ∈ [βˆ’πœ‹, πœ‹]
2
πœ‹
Et pour tout π‘₯ ∈ [βˆ’πœ‹, πœ‹] avec π‘₯ β‰  βˆ’ 2 , sin(π‘₯ ) + 1 > 0
1
πœ‹
5πœ‹
=0
{
⇔ π‘₯ = ou π‘₯ =
2
6
6
π‘₯ ∈ [βˆ’πœ‹, πœ‹]
sin(π‘₯ ) βˆ’
πœ‹
1
Si π‘₯ ∈ [βˆ’πœ‹, 6 [, sin(π‘₯ ) βˆ’ 2 < 0
πœ‹ 5πœ‹
Si π‘₯ ∈ ] 6 ,
6
1
[, sin(π‘₯ ) βˆ’ > 0
2
5πœ‹
Si π‘₯ ∈ ] 6 , πœ‹], sin(π‘₯ ) < 0
On en déduit le signe de 𝑓 β€²(π‘₯ ) sur [βˆ’πœ‹, πœ‹]
πœ‹
πœ‹
5πœ‹
π‘₯
βˆ’πœ‹
βˆ’
𝑓 β€² (π‘₯ )
+
2
6
0 +
0
βˆ’
6
0
πœ‹
+
3.
π‘₯
πœ‹
βˆ’πœ‹
𝑓 β€² (π‘₯ )
𝑓 (π‘₯ )
+
βˆ’2
0 +
πœ‹
5πœ‹
6
6
0
βˆ’
0
3√3
0
βˆ’2
πœ‹
+
βˆ’2
2
βˆ’
3√3
2
18
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
4.
3
2
1
0
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
-1
-2
-3
Allez à : Exercice 13
Correction exercice 14.
1. 𝑓 est paire et 2πœ‹ périodique, on étudie 𝑓 sur [0, πœ‹]
1
1
2. 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 2 cos(π‘₯ ) sin(π‘₯ ) βˆ’ 2 sin(π‘₯ ) = 2 sin(π‘₯ ) (cos(π‘₯ ) βˆ’ 4)
sin(π‘₯ ) = 0
1
βˆ€π‘₯ ∈ [0, πœ‹],
𝑓 π‘₯) = 0 ⇔ {
cos(π‘₯ ) =
4
Il y a deux valeurs qui annulent sin(π‘₯ ) dans [0, πœ‹], ce sont 0 et πœ‹.
β€²(
1
1
Pour π‘₯ ∈ [0, πœ‹] cos(π‘₯ ) = 4 équivaut à π‘₯ = arccos (4), la fonction cos étant décroissante sur [0, πœ‹] le
1
1
1
signe de cos(π‘₯ ) βˆ’ 4 est positif sur [0, arccos (4)] et négatif sur [arccos (4) , πœ‹].
π‘₯
0
sin(π‘₯ )
1
cos(π‘₯ ) βˆ’
0
𝑓 β€² (π‘₯ )
4
1
+
+
arccos (4)
0
0 +
0
1
𝑓 est croissante sur [0, arccos (4)]
πœ‹
+
βˆ’
0
βˆ’
0
1
𝑓 est décroissante sur [arccos (4) , πœ‹]
3.
𝑓 (0) =
1
2
1
1
1
1
1
1 1
𝑓 (arccos (βˆ’ )) = sin2 (arccos ( )) + cos (arccos ( )) = 1 βˆ’ cos 2 (arccos ( )) + ×
4
4
2
4
4
2 4
1 1 16 βˆ’ 1 + 2 17
= 1βˆ’
+ =
=
16 8
16
16
1
𝑓 (πœ‹ ) = βˆ’
2
19
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
π‘₯
0
𝑓 β€² (π‘₯ )
𝑓 (π‘₯ )
0
1
+
arccos (4)
0
17
16
1
πœ‹
βˆ’
0
1
βˆ’2
2
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
-15
-10
-5
-0,2
0
5
10
15
-0,4
-0,6
Allez à : Exercice 14
Correction exercice 15.
1.
1
3
1
3
𝑓 (π‘₯ + 2πœ‹) = cos(3(π‘₯ + 2πœ‹)) βˆ’ cos(2(π‘₯ + 2πœ‹)) = cos(3π‘₯ + 6πœ‹) βˆ’ cos(2π‘₯ + 4πœ‹)
3
4
3
4
1
3
= cos(3π‘₯ ) βˆ’ cos(2π‘₯ ) = 𝑓(π‘₯)
3
4
𝑓 est 2πœ‹ périodique.
1
3
1
3
𝑓(βˆ’π‘₯ ) = cos(βˆ’3π‘₯ ) βˆ’ cos(βˆ’2π‘₯ ) = cos(3π‘₯ ) βˆ’ cos(2π‘₯ ) = 𝑓 (π‘₯ )
3
4
3
4
𝑓 est paire (et 2πœ‹ périodique) donc on étudie 𝑓 sur [0, πœ‹].
2.
3
cos(3π‘₯ ) + 𝑖 sin(3π‘₯ ) = 𝑒 3𝑖π‘₯ = (𝑒 𝑖π‘₯ ) = (cos(π‘₯ ) + 𝑖 sin(π‘₯ ))3
= cos 3 (π‘₯ ) + 3𝑖 cos 2 (π‘₯ ) sin(π‘₯ ) βˆ’ 3 cos(π‘₯ ) sin2 (π‘₯ ) βˆ’ 𝑖 sin3 (π‘₯ )
= cos 3 (π‘₯ ) βˆ’ 3 cos(π‘₯ ) sin2 (π‘₯ ) + 𝑖 (3 cos 2 (π‘₯ ) sin(π‘₯ ) βˆ’ sin3 (π‘₯ ))
Voir cours pour plus de détails. Puis on égalise les parties réelle et imaginaire
cos(3π‘₯ ) = cos 3 (π‘₯ ) βˆ’ 3 cos(π‘₯ ) sin2 (π‘₯ )
{
sin(3π‘₯ ) = 3 cos 2 (π‘₯ ) sin(π‘₯ ) βˆ’ sin3 (π‘₯ )
sin(2π‘₯ ) = 2 sin(π‘₯ ) cos(π‘₯ )
C’est une formule connue.
3.
3
𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’ sin(3π‘₯ ) + sin(2π‘₯ ) = βˆ’(3 cos 2 (π‘₯ ) sin(π‘₯ ) βˆ’ sin3 (π‘₯ )) + 3 sin(π‘₯ ) cos(π‘₯ )
2
= sin(π‘₯ ) (βˆ’3 cos 2 (π‘₯ ) + sin2 (π‘₯ ) + 3 cos(π‘₯ ))
= sin(π‘₯ ) (βˆ’3 cos 2 (π‘₯ ) + 1 βˆ’ cos 2 (π‘₯ ) + 3 cos(π‘₯ ))
= sin(π‘₯ ) (βˆ’4 cos 2 (π‘₯ ) + 3 cos(π‘₯ ) + 1)
1
Soit 𝑃 le polynôme 𝑃 = βˆ’4𝑋 2 + 3𝑋 + 1, il admet 1 et βˆ’ 4 comme racine. On déduit que
20
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1
𝑃 = βˆ’4(𝑋 βˆ’ 1) (𝑋 + )
4
Et que
1
βˆ’4 cos 2 (π‘₯ ) + 3 cos(π‘₯ ) + 1 = βˆ’4(cos(π‘₯ ) βˆ’ 1) (cos(π‘₯) + )
4
Et la dérivée vaut
1
𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’4sin(π‘₯)(cos(π‘₯ ) βˆ’ 1) (cos(π‘₯) + )
4
1
1
La fonction cos étant décroissante sur [0, πœ‹], cos(π‘₯ ) + 4 est positif sur [0, arccos (βˆ’ 4)] et négatif sur
1
[arccos (βˆ’ ) , πœ‹].
4
Faisons un tableau de signe pour trouver le signe de 𝑓 β€²(π‘₯ ) selon les valeurs de π‘₯ ∈ [0, πœ‹]
π‘₯
0
π‘₯0
πœ‹
sin(π‘₯ )
0
+
+
0
(
)
cos π‘₯ βˆ’ 1
0
βˆ’
βˆ’
1
+
0
βˆ’
cos(π‘₯ ) + 4
1
+
0
0
+
0
βˆ’
1
𝑓 est croissante sur [0, arccos (βˆ’ 4)] et décroissante sur [arccos (βˆ’ 4) , πœ‹]
0
sin(π‘₯)(cos(π‘₯ ) βˆ’ 1) (cos(π‘₯ ) + 4)
𝑓 β€² (π‘₯ )
0
βˆ’
0
1
4.
1
3
5
𝑓 (0) = cos(0) βˆ’ cos(0) = βˆ’
3
4
12
1
3
1 3
13
𝑓 (πœ‹) = cos(3πœ‹) βˆ’ cos(2πœ‹) = βˆ’ βˆ’ = βˆ’
3
4
3 4
12
1
3
1
3
𝑓 (π‘₯ ) = cos(3π‘₯ ) βˆ’ cos(2π‘₯ ) = (cos 3 (π‘₯ ) βˆ’ 3 cos(π‘₯ ) sin2 (π‘₯ )) βˆ’ (2 cos 2 (π‘₯ ) βˆ’ 1)
3
4
3
4
1
3
= (cos 3 (π‘₯ ) βˆ’ 3 cos(π‘₯ ) (1 βˆ’ cos 2 (π‘₯ )) βˆ’ (2 cos 2 (π‘₯ ) βˆ’ 1)
3
4
4
3
3
= cos 3 (π‘₯ ) βˆ’ cos 2 (π‘₯ ) βˆ’ cos(π‘₯ ) +
3
2
4
1
Sachant que cos(π‘₯0 ) = βˆ’ 4
4
3
3 4
1 3 3
1 2 1 3
1
3
3
2
𝑓(π‘₯0 ) = cos (π‘₯0 ) βˆ’ cos (π‘₯0 ) βˆ’ cos(π‘₯0 ) + = (βˆ’ ) βˆ’ (βˆ’ ) + + = βˆ’
βˆ’
+1
3
2
4 3
4
2
4
4 4
48 32
βˆ’2 βˆ’ 9 + 96 85
=
=
96
96
5.
π‘₯
𝑓 β€² (π‘₯ )
𝑓 (π‘₯ )
0
0
π‘₯0
0
+
85
96
5
βˆ’ 12
βˆ’
πœ‹
0
13
βˆ’ 12
21
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1
0,5
0
-8
-6
-4
-2
0
π‘₯02
-0,5
4
6
8
-1
-1,5
Aller à : Exercice 15
Correction exercice 16.
1. 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 4 βˆ’ 5cos(π‘₯)
4
𝑓 β€²(π‘₯ ) = 0 ⇔ π‘₯ = arccos (5) car π‘₯ ∈ [0, πœ‹], cos est une fonction décroissante donc
4
Si π‘₯ ∈ [0, arccos (5)[, 𝑓 β€²(π‘₯ ) < 0 et 𝑓 est décroissante.
4
Si π‘₯ ∈ ]arccos (5) , πœ‹], 𝑓 β€²(π‘₯ ) > 0 et 𝑓 est croissante.
2.
1
4
√2
<5<
√3
,
2
c’est trivial en élevant au carré. Comme arccos est une fonction décroissante :
arccos (
1
4
πœ‹
4
πœ‹
√3
) > arccos ( ) > arccos ( ) ⇔ > arccos ( ) >
5
2
4
5
6
√2
3.
π‘₯
4
0
𝑓 β€²(π‘₯)
𝑓(π‘₯)
arccos (5)
βˆ’
0
0
πœ‹
+
4πœ‹
4
4 arccos (5) βˆ’ 3
4
4
4
4
4 2
4
𝑓 (arccos ( )) = 4 arccos ( ) βˆ’ 5 sin (arccos ( )) = 4 arccos ( ) βˆ’ 5√1 βˆ’ ( ) = 4 arccos ( ) βˆ’ 3
5
5
5
5
5
5
4. 𝑓 est impaire donc la courbe est symétrique par rapport à l’origine.
15
4πœ‹
10
𝑦 = 4π‘₯ βˆ’ 5 sin π‘₯
5
arccos
4
5
0
-4
-3
-2
-1
0
1
-5
-10
βˆ’4πœ‹
-15
Aller à : Exercice 16
Correction exercice 17.
22
2
3
4
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1. Ces trois nombres sont positifs, ces deux inégalités équivalent à
2
1 2
2 2
1 4 1
√2
( ) <( ) <( ) ⇔ < <
2
3
2
4 9 2
Ce qui est vrai.
2. arcsin est strictement croissante donc
1
2
πœ‹
2
πœ‹
√2
arcsin ( ) < arcsin ( ) < arcsin ( ) ⇔ < arcsin ( ) <
2
3
2
6
3
4
3.
2
𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’ sin(π‘₯ ) +
3
2
𝑓 β€²(π‘₯ ) = 0 ⇔ sin(π‘₯ ) =
3
πœ‹
2
Dans l’intervalle [0, 2 ] 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 0 admet une unique solution π‘₯ = arcsin (3)
Comme arcsin est strictement croissante,
2
βˆ€π‘₯ ∈ [0, arcsin (3)[ , 𝑓 β€²(π‘₯ ) > 0 donc 𝑓 est strictement croissante
2
πœ‹
βˆ€π‘₯ ∈ ]arcsin (3) , 2 ] , 𝑓 β€²(π‘₯ ) < 0 donc 𝑓 est strictement décroissante
πœ‹
2
πœ‹
2 πœ‹ 2
2
2 πœ‹
πœ‹ 2
2
πœ‹
< arcsin ( ) < ⇔ × < arcsin ( ) < × β‡” < arcsin ( ) <
6
3
4
3 6 3
3
3 4
9 3
3
6
Comme
2
2 2
9 βˆ’ 4 √5
cos (arcsin ( )) = √1 βˆ’ ( ) = √ 2 =
3
3
3
3
Et que
2
2
2
𝑓 (arcsin ( )) = cos (π‘Žπ‘Ÿπ‘π‘ π‘–π‘› ( )) +
3
3
3
πœ‹ √5
2
πœ‹ √5
+
< 𝑓 (arcsin ( )) < +
9
3
3
6
3
4.
1,5
1
0,5
0
0
0,5
1
1,5
2
Allez à : Exercice 17
Correction exercice 18.
𝑒 π‘₯ βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯
sh(π‘₯ )
𝑒 π‘₯ βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ 𝑒 2π‘₯ βˆ’ 1 𝑋 2 βˆ’ 1
𝑦 = th(π‘₯ ) ⇔ 𝑦 =
= π‘₯ 2 βˆ’π‘₯ = π‘₯
=
=
ch(π‘₯ ) 𝑒 + 𝑒
𝑒 + 𝑒 βˆ’π‘₯ 𝑒 2π‘₯ + 1 𝑋 2 + 1
2
π‘₯
En posant 𝑋 = 𝑒
23
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
𝑦 = th(π‘₯ ) ⇔ 𝑦 =
𝑋2 βˆ’ 1
⇔ 𝑦(𝑋 2 + 1) = 𝑋 2 βˆ’ 1 ⇔ 𝑦𝑋 2 + 𝑦 = 𝑋 2 βˆ’ 1 ⇔ 𝑦𝑋 2 βˆ’ 𝑋 2 = βˆ’1 βˆ’ 𝑦
𝑋2 + 1
⇔ 𝑋 2 (𝑦 βˆ’ 1) = βˆ’(1 + 𝑦) ⇔ 𝑋 2 = βˆ’
= ln (√
1+𝑦 1+𝑦
1+𝑦
=
⇔ 𝑒π‘₯ = 𝑋 = √
⇔π‘₯
π‘¦βˆ’1 1βˆ’π‘¦
1βˆ’π‘¦
1+𝑦
1
1+𝑦
)
) ⇔ π‘₯ = ln (
1βˆ’π‘¦
2
1βˆ’π‘¦
𝑔: ]βˆ’1,1[ β†’ ℝ est définie par
𝑔 (π‘₯ ) =
1
1+π‘₯
)
ln (
2
1βˆ’π‘₯
Allez à : Exercice 18
Correction exercice 19.
𝑒
βˆ’π‘₯ (
3(
3(
ch π‘₯ ) βˆ’ sh π‘₯ )) = 𝑒
βˆ’π‘₯
𝑒 π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘₯ 3
𝑒 π‘₯ βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ 3
) βˆ’(
) )
((
2
2
𝑒 βˆ’π‘₯ 3π‘₯
(𝑒 + 3𝑒 π‘₯ + 3𝑒 βˆ’π‘₯ + 𝑒 βˆ’3π‘₯ βˆ’ (𝑒 3π‘₯ βˆ’ 3𝑒 π‘₯ + 3𝑒 βˆ’π‘₯ βˆ’ 𝑒 βˆ’3π‘₯ ))
=
8
𝑒 βˆ’π‘₯
3 1
(6𝑒 π‘₯ + 2𝑒 βˆ’3π‘₯ ) = + 𝑒 βˆ’4π‘₯
=
8
4 4
Donc
lim 𝑒 βˆ’π‘₯ (ch3 (π‘₯ )) βˆ’ sh3 (π‘₯ )) =
π‘₯β†’+∞
βˆ’π‘₯
𝑒 +𝑒
1 + 𝑒 βˆ’2π‘₯
1 + 𝑒 βˆ’2π‘₯
) = π‘₯ βˆ’ ln (𝑒 π‘₯
) = π‘₯ βˆ’ ln(𝑒 π‘₯ ) βˆ’ ln (
)
2
2
2
1 + 𝑒 βˆ’2π‘₯
= βˆ’ ln (
)
2
1 + 𝑒 βˆ’2π‘₯ 1
lim
=
π‘₯β†’+∞
2
2
π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯ )) = π‘₯ βˆ’ ln (
π‘₯
3
4
Donc
1
lim (π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯ ))) = βˆ’ ln ( ) = ln(2)
π‘₯β†’+∞
2
Aller à : Exercice 19
Correction exercice 20.
Pour π‘₯ β‰  0 ⇔ 𝑒 π‘₯ β‰  1 ⇔ 𝑒 βˆ’π‘₯ β‰  1
24
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1
𝐴(π‘₯ ) = 1 + (𝑒 π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘₯ + 𝑒 2π‘₯ + 𝑒 βˆ’2π‘₯ + β‹― + 𝑒 𝑛π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘›π‘₯ )
2
1
= ((1 + 𝑒 π‘₯ + 𝑒 2π‘₯ + β‹― + 𝑒 𝑛π‘₯ ) + (1 + 𝑒 βˆ’π‘₯ + 𝑒 βˆ’2π‘₯ + β‹― + 𝑒 βˆ’π‘›π‘₯ ))
2
1 1 βˆ’ 𝑒 (𝑛+1)π‘₯ 1 βˆ’ 𝑒 βˆ’(𝑛+1)π‘₯
= (
+
)
2
1 βˆ’ 𝑒π‘₯
1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯
1 (1 βˆ’ 𝑒 (𝑛+1)π‘₯ )(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ ) βˆ’ (1 βˆ’ 𝑒 βˆ’(𝑛+1)π‘₯ )(1 βˆ’ 𝑒 π‘₯ )
= ×
(1 βˆ’ 𝑒 π‘₯ )(1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ )
2
1 1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ βˆ’ 𝑒 (𝑛+1)π‘₯ + 𝑒 𝑛π‘₯ βˆ’ (1 βˆ’ 𝑒 π‘₯ βˆ’ βˆ’π‘’ βˆ’(𝑛+1)π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘›π‘₯ )
= ×
2
1 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘₯ βˆ’ 𝑒 π‘₯ + 1
(𝑛+1)π‘₯
π‘₯
βˆ’π‘₯
βˆ’ 𝑒 βˆ’(𝑛+1)π‘₯ ) + 𝑒 𝑛π‘₯ βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘›π‘₯
1 𝑒 βˆ’ 𝑒 βˆ’ (𝑒
= ×
2
2 βˆ’ (𝑒 π‘₯ + 𝑒 βˆ’π‘₯ )
1 sh(π‘₯ ) βˆ’ sh((𝑛 + 1)π‘₯) + sh(𝑛π‘₯ )
= ×
2
1 βˆ’ ch(π‘₯ )
Si π‘₯ = 0, 𝐴(0) = 𝑛 + 1
Aller à : Exercice 20
Correction exercice 21.
On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
1
𝑋+𝑋
1
π‘‹βˆ’π‘‹
βˆ’
βˆ’ 3 = 0 ⇔ 3(𝑋 2 + 1) βˆ’ (𝑋 2 βˆ’ 1) βˆ’ 6𝑋 = 0
2
2
⇔ 2𝑋 2 βˆ’ 6𝑋 + 4 = 0 ⇔ 𝑋 2 βˆ’ 3𝑋 + 2 = 0 ⇔ 𝑋 = 1 ou 𝑋 = 2 ⇔ π‘₯ = 0 ou π‘₯ = ln(2)
Aller à : Exercice 21
3 ch(π‘₯ ) βˆ’ sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 = 0 ⇔ 3
Correction exercice 22.
1. On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 ch(π‘₯ ) + 3 =
1
1
3 (𝑋 + )
1
1
𝑋
π‘‹βˆ’
(βˆ’2𝑋 2 + 6𝑋 βˆ’ 4)
((𝑋 2 βˆ’ 1) βˆ’ 3(𝑋 2 + 1) + 6𝑋) =
+3=
2
2
2𝑋
2𝑋
π‘‹βˆ’
1 2
(𝑋 βˆ’ 3𝑋 + 2)
𝑋
Les racines de 𝑋 2 βˆ’ 3𝑋 + 2 = 0 sont 1 et 2 donc
=βˆ’
sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 ch(π‘₯ ) + 3 = βˆ’
1
(𝑋 βˆ’ 1)(𝑋 βˆ’ 2)
𝑋
Les valeurs de π‘₯ qui annulent cette expressions vérifient
𝑒 π‘₯ = 1 ou 𝑒 π‘₯ = 2
C’est-à-dire π‘₯ = 0 ou π‘₯ = ln(2)
2. Reprenons l’identité
1
sh(π‘₯ ) βˆ’ 3 ch(π‘₯ ) + 3 = βˆ’ (𝑋 βˆ’ 1)(𝑋 βˆ’ 2) = βˆ’π‘’ βˆ’π‘₯ (𝑒 π‘₯ βˆ’ 1)(𝑒 π‘₯ βˆ’ 2)
𝑋
π‘₯
βˆ’βˆž
𝑒π‘₯ βˆ’ 1
βˆ’
π‘₯
𝑒 βˆ’2
βˆ’
βˆ’π‘₯ ( π‘₯
π‘₯
βˆ’π‘’ 𝑒 βˆ’ 1)(𝑒 βˆ’ 2)
βˆ’
Allez à : Exercice 22
0
0
0
ln(2)
+
βˆ’
+
25
0
0
+∞
+
βˆ’
βˆ’
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Correction exercice 23.
1.
1
1
1
3+
1
𝑒 2 ln(3) + 𝑒 βˆ’2 ln(3) 𝑒 √3 + 𝑒 βˆ’βˆš3 √
√3 = 3 + 1 = 2 = 2√3
ch ( ln(3)) =
=
=
2
2
2
2
3
2√3
√3
1
1
1
3βˆ’
1
𝑒 2 ln(3) βˆ’ 𝑒 βˆ’2 ln(3) 𝑒 √3 βˆ’ 𝑒 βˆ’βˆš3 √
1
√3
√3 3 βˆ’ 1
sh ( ln(3)) =
=
=
=
=
=
2
2
2
2
3
2√3
√3
2.
2√3
√3
√3
2 ch(π‘₯ ) + sh(π‘₯ ) = √3 ch(5π‘₯ ) ⇔
ch(π‘₯ ) +
sh(π‘₯ ) =
× βˆš3 ch(5π‘₯ )
3
3
3
1
1
1
⇔ ch ( ln(3)) ch(π‘₯ ) + sh ( ln(3)) sh(π‘₯ ) = ch(5π‘₯ ) ⇔ ch ( ln(3) + π‘₯) = ch(5π‘₯ )
2
2
2
1
1
ln(3) + π‘₯ = 5π‘₯
4π‘₯ = ln(3)
2
2
⇔{
⇔{
1
1
ln(3) + π‘₯ = βˆ’5π‘₯
6π‘₯ = βˆ’ ln(3)
2
2
1
1
𝑆 = { ln(3) , βˆ’ ln(3)}
8
12
Aller à : Exercice 23
Correction exercice 24.
3
1. 1 > 4 >
√2
,
2
comme arccos est décroissante,
3
√2
arccos(1) < arccos ( ) < arccos ( )
4
2
ce qui équivaut à
3
πœ‹
0 < arccos ( ) <
4
4
2. D’après la première question
3
πœ‹
0 < 2 arccos ( ) <
4
2
Donc
3
2 arccos ( ) ∈ [0, πœ‹]
4
Et bien sûr
arccos(π‘₯ ) ∈ [0, πœ‹]
On en déduit que
3
3
3
3 2
2
arccos(π‘₯ ) = 2 arccos ( ) ⇔ π‘₯ = cos (2 arccos ( )) = 2 cos (arccos ( )) βˆ’ 1 = 2 ( ) βˆ’ 1
4
4
4
4
9
1
= βˆ’1=
8
8
Allez à : Exercice 24
Correction exercice 25.
1.
26
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1
1
< 1 β‡’ arctan(0) < arctan ( ) < arctan(1)
3
3
Car arctan est strictement croissante, donc
1
πœ‹
0 < arctan ( ) <
3
4
1
πœ‹
Ce qui entraine que 0 < 2 arctan (3) < 2
0<
2. Pour tout 𝑑 ∈ ℝ
2 tan(𝑑)
2 sin(𝑑)
=
× cos 2 (𝑑) = 2 sin(𝑑) cos(𝑑) = sin(2𝑑)
2
1 + tan (𝑑)
cos(𝑑)
3.
1
2
2
2
2 tan (arctan (3))
1
2 9
3
3
3
sin (2 arctan ( )) =
=
=
= 3 = ×
=
2
1
1 10 3 10 5
3
1 + tan2 (arctan (3)) 1 + (1)
1+9
9
3
3
1
5
3
πœ‹
Comme arcsin ( ) et 2 arctan ( ) sont dans [0, ], on a
2
3
1
arcsin ( ) = 2 arctan ( )
5
3
Allez à : Exercice 25
Correction exercice 26.
1.
tan(π‘₯ )
√1 + tan2 (π‘₯ )
sin(π‘₯ )
=
cos(π‘₯ ) √1 +
sin2 (π‘₯ )
cos 2 (π‘₯ )
sin(π‘₯ )
=
cos 2 (π‘₯ ) + sin2 (π‘₯ )
cos 2 (π‘₯ )
cos(π‘₯ ) √
=
sin(π‘₯ ) |cos(π‘₯ )|
= sin(π‘₯ )
cos(π‘₯ )
πœ‹
Car cos(π‘₯ ) > 0 pour tout π‘₯ ∈ ]0, 2 [
πœ‹
Comme π‘₯ ∈ ]0, 2 [ on peut appliquer la formule précédente, en particulier π‘₯ β‰  0 donc on peut diviser
par tan(π‘₯ )
cos(π‘₯ ) =
2.
sin(π‘₯ )
1
=
tan(π‘₯ ) √1 + tan2 (π‘₯ )
3
3
πœ‹
< 1 β‡’ 0 = arctan(0) < arctan ( ) < arctan(1) =
4
4
4
Car arctan est strictement croissante.
5
5
πœ‹
0<
< 1 β‡’ 0 = arctan(0) < arctan ( ) < arctan(1) =
12
12
4
Car arctan est strictement croissante.
En additionnant ces deux inégalités on trouve que
3
5
πœ‹
0 < arctan ( ) + arctan ( ) <
4
12
2
0<
3.
3
5
πœ‹ πœ‹
Comme arcsin(π‘₯ ) et arctan (4) + arctan (12) sont dans [βˆ’ 2 , 2 ].
27
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
3
5
3
5
arcsin(π‘₯ ) = arctan ( ) + arctan ( ) ⇔ π‘₯ = sin (arctan ( ) + arctan ( ))
5
12
4
12
3
5
3
5
= sin (arctan ( )) cos (arctan ( )) + cos (arctan ( )) sin (arctan ( ))
4
12
4
12
3
5
1
1
4
12
=
×
+
×
2
2
2
2
√1 + (3)
√1 + ( 5 )
√1 + (3)
√1 + ( 5 )
4
4
12
12
3
5
3
5
1
1
1
1 12
4
12
4
=
×
+
×
= ×
+ ×
5 13 5 13
16
+
9
144
+
25
16
+
9
144
+
25
√ 2
√
√ 2
√
4 12 4 12
4
122
4
122
3 12 4 5
36 + 20 56
= ×
+ ×
=
=
5 13 5 13
65
65
Allez à : Exercice 26
Correction exercice 27.
1.
sin2 (𝑑)
1 βˆ’ tan 𝑑)
cos 2 (𝑑) cos 2 (𝑑) βˆ’ sin2 (𝑑)
=
=
= cos 2 (𝑑) βˆ’ sin2 (𝑑) = cos(2𝑑)
sin2 (𝑑) cos 2 (𝑑) + sin2 (𝑑)
1 + tan2 (𝑑)
1+
cos 2 (𝑑)
2(
1βˆ’
2.
1
1 βˆ’ tan2 (arctan (3))
1 2
1 βˆ’ (3)
1
9βˆ’1
8
4
cos (2 arctan ( )) =
=
=
=
=
2
1
3
9 + 1 10 5
1 + tan2 (arctan (3)) 1 + (1)
3
Comme
0<
Et comme arctan est croissante
1
3
1
πœ‹
1
πœ‹
1
arctan(0) < arctan ( ) < β‡’ 0 < arctan ( ) < β‡’ 0 < 2 arctan ( ) < πœ‹
3
2
3
2
3
On en déduit alors que
1
4
1
4
cos (2 arctan ( )) = β‡’ 2 arctan ( ) = arccos ( )
3
5
3
5
Allez à : Exercice 27
Correction exercice 28.
1.
𝑓(π‘₯ ) = π‘₯ π‘₯ = 𝑒 π‘₯ ln(π‘₯)
Donc 𝑓 est définie et continue sur ]0, +∞[
2. On a
lim+ π‘₯ ln(π‘₯ ) = 0
π‘₯β†’0
Donc
lim 𝑓(π‘₯ ) = 𝑒 0 = 1
π‘₯β†’0+
Autrement dit 𝑓 est prolongeable par continuité en 0, par 𝑓(0) = 1.
3.
28
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1
𝑓 β€²(π‘₯ ) = (ln(π‘₯) + π‘₯ × ) 𝑒 π‘₯ ln(π‘₯) = (ln(π‘₯ ) + 1)𝑒 π‘₯ ln(π‘₯)
π‘₯
]
[
𝑓 est dérivable sur 0, +∞ .
lim+ 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’βˆž
π‘₯β†’0
Donc 𝑓 n’est pas dérivable en 0 et le graphe admet une demi-tangente verticale en 0.
4. Le signe de la dérivée est le même que celui de ln(π‘₯) + 1.
1
ln(π‘₯ ) + 1 = 0 ⇔ ln(π‘₯ ) = βˆ’1 ⇔ π‘₯ = 𝑒 βˆ’1 =
𝑒
1
1
0 < π‘₯ < ⇔ ln(π‘₯ ) < ln ( ) = βˆ’1 ⇔ ln(π‘₯ ) + 1 < 0
𝑒
𝑒
De même
1
π‘₯ > ⇔ ln(π‘₯ ) + 1 > 0
𝑒
1
1
En résumé 𝑓 est décroissante sur ]0, 𝑒 [ et croissante sur ]𝑒 , +∞[.
Clairement
lim 𝑓 (π‘₯ ) = +∞
1
5. 𝑓 (𝑒) = 𝑓 (𝑒 βˆ’1 ) = 𝑒 βˆ’π‘’
βˆ’1
1
π‘₯β†’+∞
= 𝑒 𝑒 et 𝑓(0) = 1
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0
0,5
1
1,5
Allez à : Exercice 28
Correction exercice 29.
3
3
1. 𝑓 est définie, continue et dérivable si et seulement si 4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3 β‰  0 ⇔ 𝑒 π‘₯ β‰  4 ⇔ π‘₯ β‰  ln (4)
3
𝐷𝑓 = ℝ βˆ– {ln ( )}
4
2.
En βˆ’βˆž,
lim (4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3) = βˆ’3
π‘₯β†’βˆ’βˆž
lim ch(π‘₯ ) = +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
Donc
8 ch(π‘₯ )
= βˆ’βˆž
π‘₯β†’βˆ’βˆž 4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3
lim
En +∞
29
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
1
𝑋+𝑋
8 ch(π‘₯ ) 8 2
8(𝑋 2 + 1)
8𝑋 2 + 8
𝑓 (π‘₯ ) = π‘₯
=
=
=
4𝑒 βˆ’ 3 4𝑋 βˆ’ 3 2𝑋(4𝑋 βˆ’ 3) 8𝑋 2 βˆ’ 6𝑋
lim 𝑋 = +∞
π‘₯β†’+∞
Donc
8𝑋 2 + 8
8𝑋 2
lim 𝑓(π‘₯) = lim
= lim
=1
π‘₯β†’+∞
𝑋→+∞ 8𝑋 2 βˆ’ 6𝑋
𝑋→+∞ 8𝑋 2
lim 𝑋 = +∞
π‘₯β†’+∞
3 βˆ’
3
En ln (4) , ch (ln (4)) > 1 > 0
lim βˆ’(4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3) = 0βˆ’
3
π‘₯β†’ln( )
4
lim
βˆ’
3
π‘₯β†’ln( )
4
3 +
ch(π‘₯ )
= βˆ’βˆž
4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3
3
En ln (4) , ch (ln (4)) > 1 > 0
lim +(4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3) = 0+
3
π‘₯β†’ln( )
4
ch(π‘₯ )
= +∞
3 + 4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3
π‘₯β†’ln( )
lim
4
3.
𝑓 β€² (π‘₯ ) = 8
sh(π‘₯ ) (4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3) βˆ’ 4 ch(π‘₯ ) 𝑒 π‘₯
4𝑒 π‘₯ (sh(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ )) βˆ’ 3 sh(π‘₯ )
=
8
(4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3)2
(4𝑒 π‘₯ βˆ’ 3)2
On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
β€²(
π‘₯(
𝑓 π‘₯ ) = 0 ⇔ 4𝑒 sh(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ )) βˆ’ 3 sh(π‘₯ ) = 0 ⇔ 4𝑋 (
1
π‘‹βˆ’π‘‹
2
βˆ’
1
𝑋+𝑋
2
)βˆ’3
1
π‘‹βˆ’π‘‹
2
=0
⇔ 4𝑋((𝑋 2 βˆ’ 1) βˆ’ (𝑋 2 + 1)) βˆ’ 3(𝑋 2 βˆ’ 1) = 0 ⇔ 8𝑋(βˆ’2) βˆ’ 3𝑋 2 + 3 = 0
⇔ βˆ’3𝑋 2 βˆ’ 8𝑋 + 3 = 0
Le discriminant de cette équation est :
Ξ” = (βˆ’8)2 + 4 × 3 × 3 = 64 + 36 = 100
Les racines sont
8 βˆ’ 10 1
𝑋1 =
=
βˆ’6
3
Et
8 + 10
𝑋2 =
= βˆ’3
βˆ’6
1
1
Or 𝑋 = 𝑒 π‘₯ > 0 donc 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 0 n’a qu’une solution 𝑒 π‘₯ = ⇔ π‘₯ = ln ( ) = βˆ’ ln(3)
3
π‘₯(
3
Il reste à déterminer le signe de 4𝑒 sh(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ )) βˆ’ 3 sh(π‘₯ ), cette fonction est continue et ne
s’annule qu’en – ln(3), on prends une valeur simple 0, 4𝑒 0 (sh(0) βˆ’ ch(0)) βˆ’ 3 sh(0) = βˆ’4 < 0
Donc pour tout π‘₯ < βˆ’ln(3) 4𝑒 π‘₯ (sh(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ )) βˆ’ 3 sh(π‘₯ ) < 0 et pour tout π‘₯ > βˆ’ln(3),
4𝑒 π‘₯ (sh(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ )) βˆ’ 3 sh(π‘₯ ) > 0, il faut quand même faire attention au fait que 𝑓 n’est pas définie
3
en ln (4)
30
Fonctions élémentaires
1
Pascal Lainé
3
1
3
Comme 3 < 4 alors ln (3) < ln (4), on déduit de tout cela que :
1
Pour tout π‘₯ ∈] βˆ’ ∞, ln (3) [ , 𝑓 est décroissante.
1
3
Pour tout π‘₯ ∈] ln (3) , ln (4) [, 𝑓 est croissante.
3
Pour tout π‘₯ ∈] ln (4) , +∞[, 𝑓 est croissante.
4.
π‘₯
1
βˆ’βˆž
β€²
𝑓 (π‘₯)
𝑓(π‘₯)
+
ln (3)
βˆ’βˆž
0
βˆ’8
3
ln (4)
βˆ’
+∞
βˆ’
+∞
βˆ’βˆž
1
Car
1
1
1
1
8 ch (3)
1
𝑒 ln(3) + 𝑒 βˆ’ ln(3)
3 + 3 = 40 = βˆ’8
𝑓 (ln ( )) =
=
4
=
4
1
4
5
3
βˆ’5
ln( )
βˆ’3
4𝑒 3 βˆ’ 3
3βˆ’3
5.
𝑦
ln 3/4
π‘₯
1
βˆ’ln 3
βˆ’8
Aller à : Exercice 29
Correction exercice 30.
1. 𝑒 β†’ 3 + 4 sh(𝑒) est définie sur ℝ. ch(𝑒) β‰  0 pour tout 𝑒 ∈ ℝ et ch est définie sur ℝ donc 𝑓 est
définie sur ℝ.
2.
Première méthode
3 + 4 sh(𝑒)
3
𝑓 (𝑒 ) =
=
+ 4 th(𝑒)
ch(𝑒)
ch(𝑒)
3
lim𝑒→+∞ ch(𝑒) = +∞ donc lim𝑒→+∞
= 0 et lim𝑒→+∞ th(𝑒) = 1 donc lim𝑒→+∞ 𝑓 (𝑒) = 4
ch(𝑒)
3
limπ‘’β†’βˆ’βˆž ch(𝑒) = +∞ donc limπ‘’β†’βˆ’βˆž ch(𝑒) = 0 et limπ‘’β†’βˆ’βˆž th(𝑒) = βˆ’1 donc lim𝑒→+∞ 𝑓 (𝑒) = βˆ’4
Deuxième méthode
𝑒 𝑒 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘’
3
+
4
3 + 4 sh(𝑒)
6 + 4(𝑒 𝑒 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘’ ) 6𝑒 𝑒 + 4(𝑒 2𝑒 βˆ’ 1)
2
𝑓 (𝑒 ) =
=
=
=
𝑒 𝑒 + 𝑒 βˆ’π‘’
ch(𝑒)
𝑒 𝑒 + 𝑒 βˆ’π‘’
𝑒 2𝑒 + 1
2
31
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
En multipliant le numérateur et le dénominateur par 2, puis par 𝑒 𝑒 .
On pose 𝑋 = 𝑒 𝑒 ,
6𝑋 + 4(𝑋 2 βˆ’ 1) 4𝑋 2 + 6𝑋 βˆ’ 4
(
)
𝑓 𝑒 =
=
𝑋2 + 1
𝑋2 + 1
si 𝑒 β†’ +∞ alors 𝑋 β†’ +∞
4𝑋 2 + 6𝑋 βˆ’ 4
4𝑋 2
lim 𝑓 (𝑒) = lim
=
lim
=4
𝑒→+∞
𝑋→+∞
𝑋→+∞ 𝑋 2
𝑋2 + 1
si 𝑒 β†’ βˆ’βˆž alors 𝑋 β†’ 0
4𝑋 2 + 6𝑋 βˆ’ 4
lim 𝑓(𝑒) = lim
= βˆ’4
π‘’β†’βˆ’βˆž
𝑋→0
𝑋2 + 1
3.
Première méthode
𝑓 β€² (𝑒 ) =
4 ch(𝑒) ch(𝑒) βˆ’ (3 + 4 sh(𝑒)) sh(𝑒) 4 ch2 (𝑒) βˆ’ 3 sh(𝑒) βˆ’ 4 sh2 (𝑒)
=
ch2 (𝑒)
ch2 (𝑒)
4(ch2 (𝑒) βˆ’ sh2 (𝑒)) βˆ’ 3 sh(𝑒) 4 βˆ’ 3 sh(𝑒)
=
=
ch2 (𝑒)
ch2 (𝑒)
𝑓 β€²(𝑒0 ) = 0 ⇔ 4 βˆ’ 3 sh(𝑒0 ) = 0 ⇔ sh(𝑒0 ) =
4
4
4
4 2
⇔ 𝑒0 = argsh ( ) = ln ( + √( ) + 1)
3
3
3
3
4
16
4
25
4 5
= ln ( + √ + 1) = ln ( + √ ) = ln ( + ) = ln(3)
3
9
3
9
3 3
Deuxième méthode
4
𝑒 𝑒0 βˆ’ 𝑒 βˆ’π‘’0 4
sh(𝑒0 ) = ⇔
=
3
2
3
On pose 𝑋0 = 𝑒 𝑒0
1
𝑋0 βˆ’
4
1
8
8
8
𝑋0 4
sh(𝑒0 ) = ⇔
= ⇔ 𝑋0 βˆ’
= ⇔ 𝑋02 βˆ’ 1 = 𝑋0 ⇔ 𝑋02 βˆ’ 𝑋0 βˆ’ 1 = 0
3
2
3
𝑋0 3
3
3
Le discriminant vaut
64
100
10 2
Ξ”=
+4=
=( )
9
9
3
8 10
βˆ’
1
𝑋0,1 = 3 3 = βˆ’ < 0
2
3
8 10
+
𝑋0,2 = 3 3 = 3
2
Donc
𝑒 𝑒0 = 3 ⇔ 𝑒0 = ln(3)
𝑒
𝑓 β€²(𝑒)
𝑓(𝑒)
ln(3)
0
5
βˆ’βˆž
+
βˆ’4
ch(ln(3)) =
𝑒 ln(3) + 𝑒 βˆ’ ln(3)
2
32
+∞
βˆ’
4
1
3+3 5
=
=
2
3
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
𝑓 (ln(3)) =
4
3+4×3
5
3
=5
4.
Graphe de 𝑣 = 𝑓(𝑒)
𝑣
-8
-6
-4
-2
6
5
4
3
2
1
0
-1 0
-2
-3
-4
-5
𝑒
ln(3)
2
4
6
8
Aller à : Exercice 30
Correction exercice 31.
1. 𝑓 est définie et continue si et seulement si ch(π‘₯ ) βˆ’ 1 β‰  0, autrement dit si et seulement si π‘₯ β‰  0.
2.
a.
(sh(π‘₯) + 4ch(π‘₯ ))(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1) βˆ’ (ch(π‘₯ ) + 4sh(π‘₯ ) + 2) sh(π‘₯ )
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
sh(π‘₯ ) ch(π‘₯ ) βˆ’ sh(π‘₯ ) + 4 ch2 (π‘₯ ) βˆ’ 4 ch(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ ) sh(π‘₯ ) βˆ’ 4 sh2 (π‘₯ ) βˆ’ 2 sh(π‘₯ )
=
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
βˆ’3 sh(π‘₯ ) βˆ’ 4 ch(π‘₯ ) + 4(ch2 (π‘₯ ) βˆ’ sh2 (π‘₯ ))
βˆ’3 sh(π‘₯ ) βˆ’ 4 ch(π‘₯ ) + 4
=
=
2
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
b. On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
1
1
π‘‹βˆ’π‘‹
𝑋+𝑋
βˆ’3(𝑋 2 βˆ’ 1) βˆ’ 4(𝑋 2 + 1) + 8𝑋
βˆ’3 sh(π‘₯ ) βˆ’ 4 ch(π‘₯ ) + 4 = βˆ’3
βˆ’4
+4=
2
2
2𝑋
1
1
7(𝑋 βˆ’ 1) (𝑋 βˆ’ 7)
7(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1) (𝑒 π‘₯ βˆ’ 7)
βˆ’7𝑋 2 + 8𝑋 βˆ’ 1
=
=βˆ’
=βˆ’
2𝑋
2𝑋
2𝑒 π‘₯
2
1
2
𝑋+
(𝑋 βˆ’ 1)4 (𝑒 π‘₯ βˆ’ 1)4
𝑋 2 βˆ’ 2𝑋 + 1
𝑋
2
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1) = (
βˆ’ 1) = (
) =
=
2
2𝑋
4𝑋 2
4𝑒 2π‘₯
Donc
1
7(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1) (𝑒 π‘₯ βˆ’ 7)
1
1
14𝑒 π‘₯ (𝑒 π‘₯ βˆ’ 1) (𝑒 π‘₯ βˆ’ 7)
14𝑒 π‘₯ (𝑒 π‘₯ βˆ’ 7)
βˆ’
π‘₯
2𝑒
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
=βˆ’
=βˆ’
(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1)4
(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1)4
(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1)3
4𝑒 2π‘₯
3.
33
Fonctions élémentaires
π‘₯
Pascal Lainé
1
ln (7) = βˆ’ ln(7)
βˆ’βˆž
0
+∞
βˆ’14𝑒 π‘₯
βˆ’
βˆ’
βˆ’
π‘₯
𝑒 βˆ’1
βˆ’
βˆ’
0
+
π‘₯
3
(𝑒 βˆ’ 1)
βˆ’
βˆ’
0
+
1
βˆ’
0
+
+
𝑒π‘₯ βˆ’
7
𝑓 β€² (π‘₯ )
βˆ’
0
+
βˆ’
Donc 𝑓 est décroissante sur ]βˆ’βˆž, βˆ’ ln(7)], croissante sur [βˆ’ ln(7) , 0[, puis décroissante sur ]0, +∞[
4. On pose 𝑋 = 𝑒 π‘₯
1
1
𝑋 + 𝑋 4 (𝑋 βˆ’ 𝑋)
+
+ 2 𝑋 2 + 1 + 4(𝑋 2 βˆ’ 1) + 4𝑋 5𝑋 2 + 4𝑋 βˆ’ 3
ch(π‘₯ ) + 4sh(π‘₯ ) + 2
2
2
(
)
𝑓 π‘₯ =
=
=
=
1
(𝑋 βˆ’ 1)2
ch(π‘₯ ) βˆ’ 1
𝑋 2 + 1 βˆ’ 2𝑋
𝑋+𝑋
2 βˆ’1
Si π‘₯ β†’ +∞ alors 𝑋 β†’ +∞ donc 𝑓 (π‘₯ ) β†’ 5
Si π‘₯ β†’ βˆ’βˆž alors 𝑋 β†’ 0 donc 𝑓(π‘₯ ) β†’ βˆ’3
Si π‘₯ β†’ 0βˆ’ ou si π‘₯ β†’ 0+ alors 𝑋 β†’ 1βˆ’ ou 𝑋 β†’ 1+ donc 𝑓 (π‘₯ ) β†’ +∞, car le numérateur tend vers 6 et le
dénominateur vers 0+ .
Autre méthode que π‘₯ tende vers 0+ ou 0βˆ’ , ch(π‘₯ ) βˆ’ 1 β†’ 0+ et ch(π‘₯ ) + 4 sh(π‘₯ ) + 2 β†’ 3 donc ces deux
limites tendent vers +∞
Allez à : Exercice 31
Correction exercice 32.
1. 𝑓 est définie, continue et dérivable si et seulement si ch(π‘₯ ) βˆ’ 1 β‰  0, autrement dit si et seulement si
π‘₯ β‰  0.
𝐷𝑓 = ℝ βˆ—
π‘₯
2. On pose 𝑋 = 𝑒
1
1
𝑋+𝑋 π‘‹βˆ’π‘‹
+ 2 + 1 𝑋 2 + 1 + 𝑋 2 βˆ’ 1 + 2𝑋
ch(π‘₯ ) + sh(π‘₯ ) + 1
2𝑋 2 + 2𝑋
2𝑋 (𝑋 + 1)
2
𝑓 (π‘₯ ) =
=
=
=
=
1
(𝑋 βˆ’ 1)2
ch(π‘₯ ) βˆ’ 1
𝑋 2 + 1 βˆ’ 2𝑋
𝑋 2 βˆ’ 2𝑋 + 1
𝑋+𝑋
2 βˆ’1
lim 𝑋 = 0
π‘₯β†’βˆ’βˆž
Donc
2𝑋 2 + 2𝑋
=0
𝑋→0 𝑋 2 βˆ’ 2𝑋 + 1
lim 𝑋 = +∞
lim 𝑓(π‘₯) = lim
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
Donc
2𝑋 2 + 2𝑋
2𝑋 2
=
lim
=2
𝑋→+∞ 𝑋 2 βˆ’ 2𝑋 + 1
𝑋→+∞ 𝑋 2
lim 𝑓(π‘₯) = lim
π‘₯β†’+∞
lim (ch(π‘₯ ) + sh(π‘₯ ) + 1) = 2
π‘₯β†’0
lim (ch(π‘₯ ) βˆ’ 1) = 0+
π‘₯β†’0±
Donc
lim 𝑓(π‘₯) = +∞
π‘₯β†’0±
34
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
3.
(sh(π‘₯ ) + ch(π‘₯ ))(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1) βˆ’ (ch(π‘₯ ) + sh(π‘₯ ) + 1) sh(π‘₯ )
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
sh(π‘₯ ) ch(π‘₯ ) βˆ’ sh(π‘₯ ) + ch2 (π‘₯) βˆ’ ch(π‘₯ ) βˆ’ ch(π‘₯ ) sh(π‘₯ ) βˆ’ sh2 (π‘₯) βˆ’ sh(π‘₯ )
=
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
1 βˆ’ ch(π‘₯ ) βˆ’ 2 sh(π‘₯ )
=
(ch(π‘₯ ) βˆ’ 1)2
1
X+X
1
(
)
(
)
1
βˆ’
ch
π‘₯
βˆ’
2
sh
π‘₯
=
0
βˆ’ (𝑋 βˆ’ ) = 0
𝑓 β€² (π‘₯ ) = 0 ⇔ {
⇔ {1 βˆ’
ch(π‘₯ ) βˆ’ 1 β‰  0
2
𝑋
π‘₯β‰ 0
2
2
1
( 2
)
⇔ {2𝑋 βˆ’ 𝑋 + 1 βˆ’ 2(𝑋 βˆ’ 1) = 0 ⇔ {βˆ’3𝑋 + 2𝑋 + 1 = 0 ⇔ 𝑋 = βˆ’
3
X≠1
X≠1
π‘₯
β€²( )
Or 𝑋 = 𝑒 > 0 donc il n’y a pas de solution à 𝑓 π‘₯ = 0.
1 βˆ’ ch(π‘₯ ) βˆ’ 2 sh(π‘₯) a le même signe que
1
1
βˆ’3𝑋 2 + 2𝑋 + 1 = βˆ’3(𝑋 βˆ’ 1) (𝑋 + ) = βˆ’3(𝑒 π‘₯ βˆ’ 1) (𝑒 π‘₯ + )
3
3
Si π‘₯ < 0, 𝑒 π‘₯ βˆ’ 1 < 0 donc 1 βˆ’ ch(π‘₯ ) βˆ’ 2 sh(π‘₯ ) > 0, Si π‘₯ > 0, 𝑒 π‘₯ βˆ’ 1 > 0 donc
1 βˆ’ ch(π‘₯ ) βˆ’ 2 sh(π‘₯ ) < 0
Sur ] βˆ’ ∞, 0[, 𝑓 est croissante, sur ]0, +∞[, 𝑓 est décroissante.
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
4.
π‘₯
𝑓 (π‘₯)
𝑓(π‘₯)
β€²
βˆ’βˆž
0
+∞
+
βˆ’
0
+∞
+∞
2
5.
25
𝑦
20
15
10
5
π‘₯
0
-4
-2
0
2
4
6
Aller à : Exercice 32
Correction exercice 33.
2π‘₯
1. On pose 𝑋 = π‘₯2 +1
(Hors programme)
2
2π‘₯ 2 (π‘₯ 2 + 1)2 βˆ’ 4π‘₯ 2 π‘₯ 4 + 2π‘₯ 2 + 1 βˆ’ 4π‘₯ 2 π‘₯ 4 βˆ’ 2π‘₯ 2 + 1
π‘₯2 βˆ’ 1
) =
1βˆ’π‘‹ = 1βˆ’( 2
=
=
=
(
)
(π‘₯ 2 + 1)2
(π‘₯ 2 + 1)2
(π‘₯ 2 + 1)2
π‘₯ +1
π‘₯2 + 1
argth(X) est définie pour
2
π‘₯2 βˆ’ 1
2
2
βˆ’1 < 𝑋 < 1 ⇔ 𝑋 < 1 ⇔ 1 βˆ’ 𝑋 > 0 ⇔ ( 2
) >0
π‘₯ +1
Ce qui est toujours le cas sauf pour π‘₯ 2 = 1 ⇔ π‘₯ = ±1
𝐷𝑓 = ℝ βˆ– {βˆ’1,1}
Comme argth est continue et dérivable sur son ensemble de définition, 𝑓 est continue et dérivable sur
ℝ βˆ– {βˆ’1,1}
2
35
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
2. Si 𝑓 (π‘₯ ) = argth(𝑒(π‘₯ )) alors 𝑓 β€²(π‘₯ ) =
2π‘₯
Ici 𝑒(π‘₯ ) = π‘₯2 +1 donc 𝑒′(π‘₯ ) =
𝑒′ (π‘₯)
2
1βˆ’(𝑒(π‘₯))
2(π‘₯ 2 +1)βˆ’2π‘₯×2π‘₯
(π‘₯ 2 +1)2
1βˆ’π‘₯ 2
2
π‘₯ 2 βˆ’1
2
= 2 (π‘₯2 +1)2 et 1 βˆ’ (𝑒(π‘₯)) = (π‘₯2 +1) , voir calcul ci-
dessus.
Donc pour tout π‘₯ ∈ ℝ βˆ– {βˆ’1,1}
1 βˆ’ π‘₯2
2
2 2
1 βˆ’ π‘₯2
π‘₯2 + 1
2(1 βˆ’ π‘₯ 2 )
2
(π‘₯ + 1)2
β€²( )
𝑓 π‘₯ =
=
2
×
(
)
=
=
2
(π‘₯ 2 + 1)2
(1 βˆ’ π‘₯ 2 )2 1 βˆ’ π‘₯ 2
π‘₯2 βˆ’ 1
π‘₯2 βˆ’ 1
( 2
)
π‘₯ +1
2π‘₯
3. Pour tout π‘₯ β‰  ±1, βˆ’1 < π‘₯2 +1 < 1
donc
2π‘₯
2π‘₯
) = βˆ’βˆž
lim βˆ’ 2
= βˆ’1+ β‡’ lim βˆ’ argth ( 2
π‘₯β†’βˆ’1 π‘₯ + 1
π‘₯β†’βˆ’1
π‘₯ +1
2π‘₯
2π‘₯
) = βˆ’βˆž
lim + 2
= βˆ’1+ β‡’ lim βˆ’ argth ( 2
π‘₯β†’βˆ’1
π‘₯β†’βˆ’1 π‘₯ + 1
π‘₯ +1
2π‘₯
2π‘₯
) = +∞
limβˆ’ 2
= 1βˆ’ β‡’ limβˆ’ argth ( 2
π‘₯β†’1 π‘₯ + 1
π‘₯β†’1
π‘₯ +1
2π‘₯
2π‘₯
) = +∞
lim+ 2
= 1βˆ’ β‡’ lim+ argth ( 2
π‘₯β†’1 π‘₯ + 1
π‘₯β†’1
π‘₯ +1
2π‘₯
2π‘₯
) = argth(0) = 0
lim 2
= 0 β‡’ lim 𝑓(π‘₯) = lim argth ( 2
π‘₯β†’βˆ’βˆž π‘₯ + 1
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯ +1
2π‘₯
2π‘₯
) = argth(0) = 0
lim 2
= 0 β‡’ lim 𝑓(π‘₯) = lim argth ( 2
π‘₯β†’+∞ π‘₯ + 1
π‘₯β†’+∞
π‘₯β†’+∞
π‘₯ +1
2
2
𝑓 β€²(π‘₯ ) = 1βˆ’π‘₯2 < 0 si π‘₯ < βˆ’1 ou si π‘₯ > 1 et 𝑓 β€² (π‘₯ ) = 1βˆ’π‘₯2 > 0 si βˆ’1 < π‘₯ < 1.
On en déduit le tableau de variation
π‘₯
βˆ’βˆž
βˆ’1
1
+∞
β€²
𝑓 (π‘₯)
βˆ’
+
βˆ’
𝑓(π‘₯)
0
βˆ’βˆž βˆ’βˆž
+∞ +∞
0
𝑦
π‘₯
-4
-3
-2
-1
0
1
2
Aller à : Exercice 33
Correction exercice 34.
1.
πœ‹ ≀ πœƒ ≀ 2πœ‹ ⇔ βˆ’2πœ‹ ≀ βˆ’πœƒ ≀ βˆ’πœ‹ ⇔ 0 ≀ 2πœ‹ βˆ’ πœƒ ≀ πœ‹
2. D’après 1.
arccos(cos(2πœ‹ βˆ’ πœƒ )) = 2πœ‹ βˆ’ πœƒ
36
3
4
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Car 2πœ‹ βˆ’ πœƒ ∈ [0, πœ‹]. D’autre part
cos(2πœ‹ βˆ’ πœƒ ) = cos(βˆ’πœƒ ) = cos(πœƒ )
Par conséquent
arccos(cos(πœƒ )) = 2πœ‹ βˆ’ πœƒ
Allez à : Exercice 34
Correction exercice 35.
1
1. 𝑓 est définie et continue si et seulement si βˆ’1 ≀ π‘₯ ≀ 1
Or
βˆ’1 ≀
1
1
≀ 1 ⇔ 2 ≀ 1 ⇔ π‘₯ 2 β‰₯ 1 ⇔ π‘₯ ∈ ]βˆ’βˆž, βˆ’1] βˆͺ [1, +∞[
π‘₯
π‘₯
2.
1
1
= 0 β‡’ lim arcsin ( ) = arcsin(0) = 0
π‘₯β†’βˆ’βˆž π‘₯
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯
1
1
lim = 0 β‡’ lim arcsin ( ) = arcsin(0) = 0
π‘₯β†’+∞ π‘₯
π‘₯β†’+∞
π‘₯
1
πœ‹
lim βˆ’ = βˆ’1 β‡’ lim βˆ’ arcsin(βˆ’1) = βˆ’
π‘₯β†’βˆ’1 π‘₯
π‘₯β†’βˆ’1
2
1
πœ‹
lim = 1 β‡’ lim+ arcsin(1) =
π‘₯β†’1+ π‘₯
π‘₯β†’1
2
lim
3.
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
βˆ’
1
π‘₯2
βˆ’1
=
βˆ’1
=
2
1 π‘₯ 2 √π‘₯ 2 βˆ’ 1
√1 βˆ’ 12 π‘₯ 2 √π‘₯ βˆ’
2
|π‘₯ |
π‘₯
π‘₯
𝑓 est décroissante sur ]βˆ’βˆž, βˆ’1] et 𝑓 est décroissante sur [1, +∞[.
4.
lim βˆ’ 𝑓 β€²(π‘₯ ) = lim βˆ’
=
βˆ’|π‘₯ |
π‘₯ 2 √π‘₯ 2 βˆ’ 1
βˆ’ |π‘₯ |
= βˆ’βˆž
π‘₯ 2 √π‘₯ 2 βˆ’ 1
βˆ’ |π‘₯ |
lim+ 𝑓 β€²(π‘₯ ) = lim+
= βˆ’βˆž
π‘₯β†’1
π‘₯β†’1 π‘₯ 2 √π‘₯ 2 βˆ’ 1
Le graphe de 𝑓 admet des demi-tangente verticales en π‘₯ = βˆ’1 et en π‘₯ = 1.
π‘₯β†’βˆ’1
π‘₯β†’βˆ’1
5.
2
1
0
-8
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
-1
-2
Allez à : Exercice 35
Correction exercice 36.
πœ‹
πœ‹
1. Si – 2 ≀ π‘₯ ≀ 2 alors arcsin(sin(π‘₯ )) = π‘₯,
37
3
4
5
6
7
8
<0
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹
Donc si – 2 + 2π‘˜πœ‹ ≀ π‘₯ ≀ 2 + 2π‘˜πœ‹ ⇔– 2 ≀ π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹ ≀ 2 , π‘˜ ∈ β„€.
Alors sin(π‘₯ ) = sin(π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹) donc arcsin(sin(π‘₯ )) = arcsin(sin(π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹)) = π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹
πœ‹
Si 2 ≀ π‘₯ ≀
3πœ‹
2
β‡”βˆ’
3πœ‹
2
πœ‹
πœ‹
πœ‹
≀ βˆ’π‘₯ ≀ βˆ’ 2 ⇔ βˆ’ 2 ≀ πœ‹ βˆ’ π‘₯ ≀ 2 , comme sin(π‘₯ ) = sin(πœ‹ βˆ’ π‘₯)
Alors arcsin(sin(π‘₯ )) = arcsin(sin(πœ‹ βˆ’ π‘₯ )) = πœ‹ βˆ’ π‘₯
πœ‹
Si 2 + 2π‘˜πœ‹ ≀ π‘₯ ≀
3πœ‹
2
+ 2π‘˜πœ‹ ⇔
πœ‹
2
≀ π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹ ≀
3πœ‹
2
alors
sin(π‘₯ ) = sin(π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹)
donc
arcsin(sin(π‘₯ )) = arcsin(sin(π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹)) = πœ‹ βˆ’ (π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹) = βˆ’π‘₯ +
(2π‘˜ + 1)πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹
Remarque (inutile), pour tout π‘₯ ∈ ℝ, il existe π‘˜ ∈ β„€ tel que π‘₯ ∈ [βˆ’ 2 + 2π‘˜πœ‹, 2 + 2π‘˜πœ‹] ou π‘₯ ∈ [ 2 +
2π‘˜πœ‹,
3πœ‹
2
+ 2π‘˜πœ‹]
𝑔 est 2πœ‹ périodique et paire, on étudie 𝑔 sur [0, πœ‹].
𝑔 est définie, continue si et seulement si 1 + cos(π‘₯ ) β‰  0, c’est-à-dire si et seulement si π‘₯ β‰  πœ‹,
𝑔(π‘₯ ) = arctan(𝑒(π‘₯ ))
1βˆ’cos(π‘₯)
1βˆ’cos(π‘₯)
Avec 𝑒(π‘₯ ) = √1+cos(π‘₯) = βˆšπ‘£(π‘₯ ) avec 𝑣 (π‘₯ ) = 1+cos(π‘₯)
𝑣 β€² (π‘₯ ) =
𝑒 β€² (π‘₯ ) =
sin(π‘₯ ) (1 + cos(π‘₯ )) βˆ’ (1 βˆ’ cos(π‘₯ ))(βˆ’ sin(π‘₯ ))
2 sin(π‘₯ )
=
2
(1 + cos(π‘₯ ))
(1 + cos(π‘₯ ))2
𝑣 β€² (π‘₯ )
2βˆšπ‘£(π‘₯ )
=
2 sin(π‘₯ )
1
1 + cos(π‘₯ )
sin(π‘₯ )
1 + cos(π‘₯ )
× ×√
=
×√
2
2
(1 + cos(π‘₯ ))
2
1 βˆ’ cos(π‘₯ ) (1 + cos(π‘₯ ))
1 βˆ’ cos(π‘₯ )
2
1 + (𝑒(π‘₯)) = 1 +
𝑔 β€² (π‘₯ ) =
𝑒 β€² (π‘₯ )
1 + (𝑒(π‘₯))
2
=
1 βˆ’ cos(π‘₯ ) 1 + cos(π‘₯ ) + 1 βˆ’ cos(π‘₯ )
2
=
=
1 + cos(π‘₯ )
1 + cos(π‘₯ )
1 + cos(π‘₯ )
sin(π‘₯ )
1 + cos(π‘₯ ) 1 + cos(π‘₯ )
×√
×
2
(1 + cos(π‘₯ ))
1 βˆ’ cos(π‘₯ )
2
=
1
sin(π‘₯ )
1 + cos(π‘₯ ) 1
sin(π‘₯ )
×
×√
= ×
2 1 + cos(π‘₯ )
1 βˆ’ cos(π‘₯ ) 2 √1 + cos(π‘₯ ) × βˆš1 βˆ’ cos(π‘₯ )
=
1
sin(π‘₯ )
1
sin(π‘₯ )
1 sin(π‘₯ )
×
= ×
= ×
2 √1 βˆ’ cos 2 (π‘₯ ) 2 √sin2(π‘₯ ) 2 |sin(π‘₯ )|
En 0 𝑔 n’est pas dérivable.
1
Sur ]0, πœ‹[, sin(π‘₯ ) > 0 et donc |sin(π‘₯ )| = sin(π‘₯) entraine que 𝑔′(π‘₯ ) = 2
π‘₯
Sur ]0, πœ‹[, 𝑔(π‘₯ ) = 2 + 𝐾, comme 𝑔 est continue en 0 :
π‘₯
0
𝑔(0) = lim+ 𝑔(π‘₯) lim+ ( + 𝐾) = + 𝐾
π‘₯β†’0
π‘₯β†’0
2
2
La formule est donc vraie en 0 donc sur [0, πœ‹[.
(1)
1βˆ’cos(0)
On reprends (1) pour trouver 𝐾. 𝑔(0) = arctan (√1+cos(0)) = arctan(0) = 0 donc 𝐾 = 0.
𝑔 (π‘₯ ) =
𝑔 est paire, donc pour π‘₯ ∈] βˆ’ πœ‹, 0], 𝑔(π‘₯ ) = 𝑔(βˆ’π‘₯ ) =
Pour arranger les choses
π‘₯
2
βˆ’π‘₯
2
car – π‘₯ ∈ [0, πœ‹[.
π‘₯
𝑔 (π‘₯ ) = | |
2
Ensuite on remarque que 𝑔 est 2πœ‹ périodique donc (π‘₯ ) = 𝑔(π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹) π‘˜ ∈ β„€.
βˆ€π‘₯ ∈] βˆ’ πœ‹, πœ‹[,
38
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Si π‘₯ ∈] βˆ’ πœ‹ + 2π‘˜πœ‹, πœ‹ + 2π‘˜πœ‹[, π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹ ∈] βˆ’ πœ‹, πœ‹[,
𝑔(π‘₯ ) = 𝑔(π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹) = |
2. Graphe de 𝑓
π‘₯ βˆ’ 2π‘˜πœ‹
|
2
πœ‹/2
𝑦
βˆ’πœ‹/2
π‘₯
βˆ’πœ‹/2
πœ‹/2
Graphe de 𝑔, c’est le même à la différence près que sur l’axe des abscisses on divise par deux le « π‘₯ ».
Aller à : Exercice 36
Correction exercice 37.
π‘₯
1. arcsin est définie et continue sur [βˆ’1,1], π‘₯ β†’ √1βˆ’π‘₯2 est définie et continue sur ]βˆ’1,1[ donc 𝑓 est
définie et continue sur ]βˆ’1,1[.
2.
1
𝑓 (π‘₯ ) = arcsin(π‘₯ ) βˆ’ π‘₯ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )βˆ’2
βˆ€π‘₯ ∈ ]βˆ’1,1[,
1
3
1
βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )βˆ’2 βˆ’ π‘₯ (βˆ’ ) (βˆ’2π‘₯ )(1 βˆ’ π‘₯ 2 )βˆ’ 2
2
√1 βˆ’ π‘₯ 2
3
3
1
1
=
βˆ’
βˆ’ π‘₯ 2 (1 βˆ’ π‘₯ 2 )βˆ’ 2 = βˆ’π‘₯ 2 (1 βˆ’ π‘₯ 2 )βˆ’ 2
√1 βˆ’ π‘₯ 2 √1 βˆ’ π‘₯ 2
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
𝑓 est dérivable sur ]βˆ’1,1[.
1
0
3. βˆ€π‘₯ ∈ ]βˆ’1,1[, 𝑓 β€²(π‘₯ ) < 0, donc 𝑓 est décroissante sur ]βˆ’1,1[. Comme 𝑓 (0) = arcsin(0) βˆ’ √1βˆ’02 = 0
Si π‘₯ < 0 alors 𝑓 (π‘₯ ) > 𝑓 (0) = 0 et si π‘₯ > 0 alors 𝑓 (π‘₯ ) < 𝑓 (0) = 0.
Allez à : Exercice 37
Correction exercice 38.
1.
2
(1 + π‘₯ 2 )2 βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )2 1 + 2π‘₯ 2 + π‘₯ 4 βˆ’ (1 βˆ’ 2π‘₯ 2 + π‘₯ 4 )
1 βˆ’ π‘₯2
4π‘₯ 2
1βˆ’(
)
=
=
=
β‰₯0
(1 + π‘₯ 2 )2
( 1 + π‘₯ 2 )2
(1 + π‘₯ 2 ) 2
1 + π‘₯2
Donc
1 βˆ’ π‘₯2
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ, βˆ’1 ≀
≀1
1 + π‘₯2
𝑓 est définie et continue sur ℝ.
1βˆ’π‘₯ 2
2. On pose 𝑒(π‘₯ ) = 1+π‘₯2
(βˆ’2π‘₯ )(1 + π‘₯ 2 ) βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )(2π‘₯ )
4π‘₯
𝑒 π‘₯) =
=βˆ’
2
2
(1 + π‘₯ )
(1 + π‘₯ 2 )2
β€²(
2
√1 βˆ’ (𝑒(π‘₯)) = √
39
4π‘₯ 2
2|π‘₯ |
=
(1 + π‘₯ 2 )2 1 + π‘₯ 2
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
βˆ’π‘’β€² (π‘₯ )
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
√1 βˆ’ (𝑒(π‘₯))
=
2
4π‘₯
1 + π‘₯2
2π‘₯
×
=
(1 + π‘₯ 2 )2
|π‘₯ |(1 + π‘₯ 2 )
2|π‘₯ |
𝑓 est dérivable pour tout π‘₯ β‰  0.
En 0βˆ’ . π‘₯ < 0 donc |π‘₯ | = βˆ’π‘₯ et
βˆ’2
1 + π‘₯2
limβˆ’ 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’2
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
π‘₯β†’0
En 0+ , π‘₯ > 0 donc |π‘₯ | = π‘₯ et
2
1 + π‘₯2
β€²( )
lim+ 𝑓 π‘₯ = 2
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
π‘₯β†’0
𝑓 n’est pas dérivable en 0.
3.
lim 𝑒(π‘₯ ) = βˆ’1 β‡’ lim 𝑓 (π‘₯ ) = arccos(βˆ’1) = πœ‹
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’+∞
π‘₯β†’+∞
lim 𝑒(π‘₯ ) = βˆ’1 β‡’ lim 𝑓 (π‘₯ ) = arccos(βˆ’1) = πœ‹
4.
π‘₯
𝑓 β€² (π‘₯ )
𝑓 (π‘₯ )
βˆ’βˆž
0
βˆ’
πœ‹
βˆ’2
+∞
2
+
πœ‹
0
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
-15
-10
-5
0
5
10
5. Si π‘₯ < 0
β€²(
𝑓 π‘₯) = βˆ’
2
1 βˆ’ π‘₯2
β‡’ arccos (
) = 𝑓 (π‘₯ ) = βˆ’2 arctan(π‘₯ ) + 𝐾1
1 + π‘₯2
1 + π‘₯2
On prend π‘₯ = βˆ’1
arccos(0) = βˆ’2 arctan(βˆ’1) + 𝐾1 β‡’
πœ‹
πœ‹
+ 2 × (βˆ’ ) = 𝐾1 β‡’ 𝐾1 = 0
2
4
Et
𝑓 (π‘₯ ) = βˆ’2 arctan(π‘₯ )
Si π‘₯ > 0
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
2
1 βˆ’ π‘₯2
β‡’
arccos
(
) = 𝑓 (π‘₯ ) = 2 arctan(π‘₯ ) + 𝐾2
1 + π‘₯2
1 + π‘₯2
On prends π‘₯ = 1
40
15
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
arccos(0) = 2 arctan(1) + 𝐾1 β‡’
πœ‹
πœ‹
βˆ’ 2 × = 𝐾2 β‡’ 𝐾2 = 0
2
4
Et
𝑓(π‘₯ ) = 2 arctan(π‘₯ )
Aller à : Exercice 38
Correction exercice 39.
1. 𝑓 est définie et continue si et seulement
2
2
2
1 βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 ) β‰₯ 0
√
π‘₯2 β‰₯ 0
{√1 βˆ’ π‘₯ ∈ [βˆ’1,1] ⇔ {1 βˆ’ ( 1 βˆ’ π‘₯ ) β‰₯ 0 ⇔ {
⇔{
⇔ π‘₯ ∈ [βˆ’1,1]
π‘₯ ∈ [βˆ’1,1]
π‘₯ ∈ [βˆ’1,1]
1 βˆ’ π‘₯2 β‰₯ 0
π‘₯2 ≀ 1
2.
2π‘₯
π‘₯
1
π‘₯
2√1 βˆ’ π‘₯ 2 = βˆ’
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
×
=βˆ’
|π‘₯ |√1 βˆ’ π‘₯ 2
√1 βˆ’ π‘₯ 2 √π‘₯ 2
√1 βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )
βˆ’
3.
Il y a deux demi-tangentes verticales
Pour π‘₯ < 0, |π‘₯ | = βˆ’π‘₯ et
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
1
√1 βˆ’ π‘₯ 2
lim + 𝑓 β€² (π‘₯ ) = +∞
π‘₯β†’βˆ’1
Il y a une demi-tangente verticale
lim 𝑓 β€²(π‘₯ ) = 1
π‘₯β†’0βˆ’
Il y a une demi-tangente oblique
Pour π‘₯ > 0, |π‘₯ | = π‘₯ et
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
βˆ’1
√1 βˆ’ π‘₯ 2
lim+ 𝑓 π‘₯ ) = βˆ’1
β€²(
π‘₯β†’0
Il y a une demi-tangente oblique
lim 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’βˆž
π‘₯β†’1βˆ’
Il y a une demi-tangente verticale
4. Si π‘₯ ∈ [0,1] la fonction est croissante, si π‘₯ ∈ [0,1] la fonction est décroissante.
5.
π‘₯
𝑓 β€² (π‘₯ )
𝑓 (π‘₯ )
βˆ’1
+∞
0
+
1 βˆ’1 βˆ’
πœ‹
2
0
41
1
βˆ’βˆž
0
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1,8
1,6
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
Allez à : Exercice 39
Correction exercice 40.
1. On pose 𝑋 = 1 βˆ’ 2π‘₯ 2
1 βˆ’ 𝑋 2 = 1 βˆ’ (1 βˆ’ 2π‘₯ 2 )2 = 1 βˆ’ (1 βˆ’ 4π‘₯ 2 + 4π‘₯ 4 ) = 4π‘₯ 2 βˆ’ 4π‘₯ 4 = 4π‘₯ 2 (1 βˆ’ π‘₯ 2 )
𝑓 est définie et continue si et seulement si
βˆ’1 ≀ 1 βˆ’ 2π‘₯ 2 ≀ 1 ⇔ (1 βˆ’ 2π‘₯ 2 )2 ≀ 1 ⇔ 1 βˆ’ 𝑋 2 β‰₯ 0 ⇔ 4π‘₯ 2 (1 βˆ’ π‘₯ 2 ) β‰₯ 0 ⇔ 1 βˆ’ π‘₯ 2 β‰₯ 0
Bref 𝑓 est définie et continue sur 𝐷𝑓 = [βˆ’1,1]
2. Si 𝑓 (π‘₯ ) = arccos(𝑒(π‘₯ )) alors 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’
𝑒′ (π‘₯)
2
√1βˆ’(𝑒(π‘₯))
2
𝑒′ (π‘₯ ) = βˆ’4π‘₯ et 1 βˆ’ (𝑒(π‘₯)) = 1 βˆ’ 𝑋 2 = 4π‘₯ 2 (1 βˆ’ π‘₯ 2 ) donc
βˆ’4π‘₯
4π‘₯
2π‘₯
𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’
=
=
√4π‘₯ 2 (1 βˆ’ π‘₯ 2 ) 2|π‘₯ |√1 βˆ’ π‘₯ 2 |π‘₯ |√1 βˆ’ π‘₯ 2
Si |π‘₯ |√1 βˆ’ π‘₯ 2 β‰  0, c’est-à-dire si π‘₯ ∈] βˆ’ 1,0[βˆͺ]0,1[, 𝑓 est dérivable.
βˆ’2
lim 𝑓 β€² (π‘₯) = lim
= βˆ’βˆž
π‘₯β†’βˆ’1+
π‘₯β†’βˆ’1 √1 βˆ’ π‘₯ 2
2
lim 𝑓 β€²(π‘₯) = lim
= +∞
π‘₯β†’1βˆ’
π‘₯β†’βˆ’1 √1 βˆ’ π‘₯ 2
𝑓 n’est pas dérivable en ±1.
βˆ’2
limβˆ’ 𝑓 β€²(π‘₯) = lim
= βˆ’2
π‘₯β†’0
π‘₯β†’βˆ’1 √1 βˆ’ π‘₯ 2
2
lim+ 𝑓 β€²(π‘₯) = lim
=2
π‘₯β†’βˆ’1 √1 βˆ’ π‘₯ 2
π‘₯β†’0
𝑓 n’est pas dérivable en 0.
βˆ’2
3. Si π‘₯ ∈] βˆ’ 1,0[ alors |π‘₯ | = βˆ’π‘₯ donc 𝑓 β€²(π‘₯ ) = √1βˆ’π‘₯2 < 0
2
Si π‘₯ ∈]0,1[ alors |π‘₯ | = π‘₯ donc 𝑓 β€² (π‘₯ ) = √1βˆ’π‘₯2 > 0
𝑓 (βˆ’1) = arccos(1 βˆ’ 2(βˆ’1)2 ) = arccos(βˆ’1) = πœ‹
𝑓 (1) = arccos(1 βˆ’ 2 × 12 ) = arccos(βˆ’1) = πœ‹
𝑓 (0) = arccos(1 βˆ’ 2 × 02 ) = arccos(1) = 0
βˆ’2
lim 𝑓 β€² (π‘₯) = lim
= βˆ’βˆž
π‘₯β†’βˆ’1+
π‘₯β†’βˆ’1 √1 βˆ’ π‘₯ 2
42
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Il y a donc une demi-tangente verticale en βˆ’1.
2
lim 𝑓 β€²(π‘₯) = lim
π‘₯β†’1βˆ’
Il y a donc une demi-tangente verticale en 1.
π‘₯β†’βˆ’1 √1
βˆ’2
limβˆ’ 𝑓 β€²(π‘₯) = lim
π‘₯β†’0
Il y a donc une demi-tangente oblique en 0βˆ’.
π‘₯β†’βˆ’1 √1
βˆ’ π‘₯2
π‘₯β†’βˆ’1 √1
π‘₯β†’0
= +∞
= βˆ’2
2
lim+ 𝑓 β€²(π‘₯) = lim
Il y a donc une demi-tangente oblique en 0+.
π‘₯
βˆ’1
β€²
𝑓 (π‘₯)
βˆ’βˆž
𝑓(π‘₯)
πœ‹
βˆ’ π‘₯2
βˆ’ π‘₯2
=2
0
1
βˆ’2 2
0
+∞
πœ‹
3,5
πœ‹
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
4. Sur ] βˆ’ 1,0[, 𝑓 β€²(π‘₯ ) = βˆ’ √1βˆ’π‘₯2 donc 𝑓 (π‘₯ ) = 2 arccos(π‘₯ ) + 𝐾1
A priori on ne peut pas prendre la valeur βˆ’1, ni la valeur 0 car cette relation n’est valable que sur
] βˆ’ 1,0[.
1
On peut prendre la valeur π‘₯ = βˆ’ 2. On peut faire autrement, comme 𝑓 est continue en 0 (ou en βˆ’1), on
écrit :
𝑓(βˆ’1) = lim + 𝑓(π‘₯)
π‘₯β†’βˆ’1
Or pour π‘₯ > βˆ’1 𝑓 (π‘₯ ) = 2 arccos(π‘₯ ) + 𝐾1 donc
arccos(1 βˆ’ 2 × 12 ) = lim + (2 arccos(π‘₯ ) + 𝐾1 ) ⇔ arccos(βˆ’1) = 2 arccos(βˆ’1) + 𝐾1
π‘₯β†’βˆ’1
⇔ 𝐾1 = βˆ’ arccos(βˆ’1) = βˆ’πœ‹
La continuité en 0 permet de conclure que :
βˆ€π‘₯ ∈ [βˆ’1,0], 𝑓 (π‘₯ ) = 2 arccos(π‘₯) βˆ’ πœ‹
2
Remarque : on aurait pu utiliser que ∫ βˆ’ √1βˆ’π‘₯2 𝑑π‘₯ = βˆ’2 arcsin(π‘₯ ) + 𝐾 et on trouve alors 𝐾 = 0.
2
Sur ]0,1[, 𝑓 β€²(π‘₯ ) = √1βˆ’π‘₯2 donc 𝑓 (π‘₯ ) = 2 arcsin(π‘₯ ) + 𝐾2
1
1
1
Pour changer de méthode, je prends π‘₯ = 2 ∈ [0,1]. 𝑓 (2) = 2 arcsin (2) + 𝐾2 , donc
43
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
1 2
1
1
πœ‹ πœ‹ πœ‹
𝐾2 = arccos (1 βˆ’ 2 × ( ) ) βˆ’ 2 arcsin ( ) = arccos ( ) βˆ’ 2 × = βˆ’ = 0
2
2
2
6 3 3
La continuité de 𝑓 en 0 et 1 permet d’affirmer que :
βˆ€π‘₯ ∈ [0,1], 𝑓 (π‘₯ ) = 2 arcsin(π‘₯)
Aller à : Exercice 40
Correction exercice 41.
𝑓 est définie et continue si et seulement si
βˆ’1 ≀ 1 βˆ’ 2π‘₯ 4 ≀ 1 ⇔ 1 βˆ’ (1 βˆ’ 2π‘₯ 4 )2 β‰₯ 0 ⇔ 1 βˆ’ (1 βˆ’ 4π‘₯ 4 + 4π‘₯ 8 ) β‰₯ 0 ⇔ 4π‘₯ 4 (1 βˆ’ π‘₯ 4 ) β‰₯ 0 ⇔ π‘₯ 4
≀ 1 ⇔ βˆ’1 ≀ π‘₯ ≀ 1
8π‘₯ 3
8π‘₯ 3
8π‘₯ 3
4π‘₯
β€²( )
𝑓 π‘₯ =βˆ’
=βˆ’
=βˆ’
=βˆ’
2π‘₯ 2 √1 βˆ’ π‘₯ 4
√1 βˆ’ π‘₯ 4
√1 βˆ’ (1 βˆ’ 2π‘₯ 4 )2
√4π‘₯ 4 (1 βˆ’ π‘₯ 4 )
𝑓′ est définie sur ] βˆ’ 1,1[ et 𝑓 est continue sur cette intervalle donc 𝑓 est dérivable sur ] βˆ’ 1,1[
Remarque :
J’ai mis cet exercice parce que l’on pourrait croire que 𝑓 est dérivable si et seulement si βˆ’1 < 1 βˆ’ 2π‘₯ 4 < 1 ⇔
1 βˆ’ (1 βˆ’ 2π‘₯ 4 )2 > 0 ⇔ 1 βˆ’ (1 βˆ’ 4π‘₯ 4 + 4π‘₯ 8 ) > 0 ⇔ 4π‘₯ 4 (1 βˆ’ π‘₯ 4 ) > 0 ⇔ π‘₯ ∈] βˆ’ 1,0[βˆͺ]0,1[, mais c’est faux,
𝑓 est bien dérivable en 0. Ce qui est vrai c’est :
Si βˆ’1 < 1 βˆ’ 2π‘₯ 4 < 1 alors 𝑓 est dérivable, la réciproque peut-être fausse.
Je rappelle qu’une fonction est dérivable en π‘₯0 si et seulement si la limite du taux de variation existe, dans tous
les exercices avec les fonctions réciproques qui ne sont pas dérivables en une valeur où elles sont définies, on
utilise le théorème suivant :
Si 𝑓 est continue en π‘₯0 et si 𝑓 β€² (π‘₯) admet une limite en π‘₯0 alors 𝑓 est dérivable en π‘₯0 et 𝑓 β€²(π‘₯0 ) est la limite de
𝑓 β€²(π‘₯) en π‘₯0 .
Aller à : Exercice 41
Correction exercice 42.
1. Pour tout π‘₯ ∈ ℝ
0 ≀ cos 4 (π‘₯ ) ≀ 1 ⇔ βˆ’2 ≀ βˆ’2 cos 4 (π‘₯ ) ≀ 0 ⇔ βˆ’1 ≀ 1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ ) ≀ 1
Donc 𝑓 est définie et continue sur ℝ en tant que composée de fonctions définies et continues sur ℝ.
2.
𝑓 (π‘₯ ) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ + 2πœ‹)) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ )) = 𝑓 (π‘₯ )
Donc 𝑓 est 2πœ‹ périodique.
Remarque : en fait 𝑓 est même πœ‹-périodique.
𝑓 (βˆ’π‘₯ ) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (βˆ’π‘₯ )) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ )) = 𝑓 (π‘₯ )
Donc 𝑓 est paire.
Par conséquent on étudiera 𝑓 sur 𝐼 = [0, πœ‹].
3. On pose 𝑒(π‘₯ ) = 1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ )
𝑒 β€² (π‘₯ )
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
2
√1 βˆ’ (𝑒(π‘₯))
𝑒′ (π‘₯ ) = 8 cos 3 (π‘₯ ) sin(π‘₯ )
2
1 βˆ’ (𝑒(π‘₯)) = 1 βˆ’ (1 βˆ’ 2 cos 4 (π‘₯ ))2 = 1 βˆ’ (1 βˆ’ 4 cos 4 (π‘₯ ) + 4 cos 8 (π‘₯ )) = 4 cos 4 (π‘₯ ) βˆ’ 4 cos 8 (π‘₯ )
= 4 cos 4 (π‘₯ ) (1 βˆ’ cos 4 (π‘₯ )) = 4 cos 4 (π‘₯ ) (1 βˆ’ cos 2 (π‘₯ ))(1 + cos 2 (π‘₯ ))
= 4 cos 4 (π‘₯ ) sin2 (π‘₯ ) (1 + cos 2 (π‘₯ ))
44
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
8 cos 3 (π‘₯ ) sin(π‘₯ )
8 cos 3 (π‘₯ ) sin(π‘₯ )
=
√4 cos 4 (π‘₯ ) sin2 (π‘₯ ) (1 + cos 2 (π‘₯ )) 2 cos 2 (π‘₯ ) |sin(π‘₯ )|√1 + cos 2 (π‘₯ )
8 cos(π‘₯ ) sin(π‘₯ )
=
2|sin(π‘₯ )|√1 + cos 2 (π‘₯ )
Il y aura évidemment un problème en 0+ et en πœ‹ βˆ’. Et sur ]0, πœ‹[, sin(π‘₯ ) > 0 donc |sin(π‘₯)| = sin(π‘₯ )
Finalement pour tout π‘₯ ∈ ]0, πœ‹[
4 cos(π‘₯ )
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
√1 + cos 2 (π‘₯ )
4.
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
4 cos(π‘₯ )
4
β†’
=
4
= 2√2
+
√1 + cos 2 (π‘₯ ) π‘₯β†’0 √1 + 12 √2
4 cos(π‘₯ )
βˆ’4
4
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
β†’ βˆ’
=βˆ’
= βˆ’2√2
√2
√1 + cos 2 (π‘₯ ) π‘₯β†’πœ‹ √1 + 12
Pour toutes les autres valeurs de 𝐼, 𝑓 est dérivable, par conséquent 𝑓 est dérivable sur ]0, πœ‹[.
5. Sur ]0, πœ‹[, sin(π‘₯ ) > 0 et pour tout π‘₯ ∈ 𝐼, sin(π‘₯ ) = 0 ⇔ π‘₯ = 0 ou π‘₯ = πœ‹
D’après l’expression
4 cos(π‘₯ )
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
√1 + cos 2 (π‘₯ )
πœ‹
𝑓 β€²(π‘₯ ) a le même signe que cos(π‘₯ ), c’est-à-dire strictement positif sur ]0, 2 [ et strictement négatif sur
πœ‹
] , πœ‹[.
2
π‘₯
𝑓 β€² (π‘₯ )
𝑓 (π‘₯ )
πœ‹
𝑓 (0) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (0)) = arcsin(βˆ’1) = βˆ’
2
πœ‹
πœ‹
πœ‹
4
𝑓 ( ) = arcsin (1 βˆ’ 2 cos ( )) = arcsin(1) =
2
2
2
πœ‹
𝑓(πœ‹) = arcsin(1 βˆ’ 2 cos 4 (πœ‹)) = arcsin(βˆ’1) = βˆ’
2
πœ‹
0
πœ‹
2
+
πœ‹
βˆ’2
0
πœ‹
2
6.
45
βˆ’
πœ‹
βˆ’2
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
πœ‹
2
πœ‹
2
βˆ’
πœ‹
πœ‹
2
Allez à : Exercice 42
Correction exercice 43.
1. 𝑃(π‘₯ ) = (π‘₯ 2 + 1)(16π‘₯ 4 + 8π‘₯ 2 + 1) = (π‘₯ 2 + 1)(4π‘₯ 2 + 1)2 en faisant une division euclidienne par
exemple.
2.
a) argsh est définie, continue et dérivable sur ℝ donc 𝑓 est définie, continue et dérivable sur ℝ.
b) Si 𝑓 (π‘₯ ) = argsh(𝑒(π‘₯ )) alors 𝑓 β€²(π‘₯ ) =
𝑒′ (π‘₯)
2
√1+(𝑒(π‘₯))
sur l’intervalle ℝ.
Ici 𝑒(π‘₯ ) = 3π‘₯ + 4π‘₯ 3 donc 𝑒′(π‘₯ ) = 3 + 12π‘₯ 2 = 3(1 + 4π‘₯ 2 )
2
1 + (𝑒(π‘₯)) = 1 + (3π‘₯ + 4π‘₯ 3 )2 = 1 + 9π‘₯ 2 + 24π‘₯ 4 + 16π‘₯ 6 = 𝑃(π‘₯)
3(1 + 4π‘₯ 2 )
3(1 + 4π‘₯ 2 )
3
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
=
=
√(π‘₯ 2 + 1)(4π‘₯ 2 + 1)2 (4π‘₯ 2 + 1)√(π‘₯ 2 + 1) √(π‘₯ 2 + 1)
𝑓 (π‘₯ ) = 3 argsh(π‘₯ ) + 𝐾
𝑓 (0) = argsh(3 × 0 + 4 × 03 ) = argsh(0) = 0
Donc
𝑓 (π‘₯ ) = 3 argsh(π‘₯ )
Aller à : Exercice 43
Correction exercice 44.
βˆ’1 < th(π‘₯ ) < 1 donc 𝑓 esr définie, continue et dérivable sur ℝ
1
1
2
2
(
)
|ch(π‘₯ )|
ch π‘₯
ch(π‘₯ )
1
ch (π‘₯ )
ch (π‘₯ )
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
βˆ’
=
βˆ’
=
βˆ’
=0
2
2
2
ch (π‘₯) ch (π‘₯ ) ch(π‘₯ )
√1 βˆ’ th2 (π‘₯ ) 1 + sh (π‘₯ ) √ 1
ch2 (π‘₯ )
Car ch(π‘₯ ) > 0 entraine |ch(π‘₯)| = ch(π‘₯).
Une fonction dont la dérivée est nulle sur un intervalle est constante.
46
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Et 𝑓 (0) = arcsin(th(0)) βˆ’ arctan(sh(0)) = arcsin(0) βˆ’ arctan(0) = 0 βˆ’ 0 = 0
Donc arcsin(th(π‘₯ )) βˆ’ arctan(sh(π‘₯ ) = 0 ⇔ arcsin(th(π‘₯ )) = arctan(sh(π‘₯ )
Aller à : Exercice 44
Correction exercice 45.
1.
𝛼=
Donc
arccos (cos (
πœ‹
Car cos est paire et 5 ∈ [0, πœ‹]
πœ‹
118
59
60 βˆ’ 1
πœ‹
πœ‹=
πœ‹=
πœ‹ = 12πœ‹ βˆ’
10
5
5
5
118
πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹)) = arccos (cos (βˆ’ )) = arccos (cos ( )) =
10
5
5
5
arcsin (sin (
118
πœ‹
πœ‹
πœ‹)) = arcsin (sin (βˆ’ )) = βˆ’
10
5
5
arctan (tan (
118
πœ‹
πœ‹
πœ‹)) = arctan (tan (βˆ’ )) = βˆ’
10
5
5
πœ‹ πœ‹
Car – 5 ∈ [βˆ’ 2 , 2 ]
πœ‹
πœ‹ πœ‹
Car – 5 ∈ ]βˆ’ 2 , 2 [
𝛼=
252
84
80 + 4
4πœ‹
πœ‹=
πœ‹=
πœ‹ = 16πœ‹ +
15
5
5
5
Donc
arccos (cos (
Car
4πœ‹
5
252
4πœ‹
4πœ‹
πœ‹)) = arccos (cos ( )) =
15
5
5
∈ [0, πœ‹]
252
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹)) = arcsin (sin ( )) = arcsin (sin ( )) =
15
5
5
5
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹ πœ‹
Car sin ( 5 ) = sin (5 ) et 5 ∈ [βˆ’ 2 , 2 ]
252
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
arctan (tan (
πœ‹)) = arctan (tan ( )) = arctan (tan (βˆ’ )) = βˆ’
15
5
5
5
4πœ‹
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹ πœ‹
Car tan ( 5 ) = tan ( 5 βˆ’ πœ‹) = tan (βˆ’ 5 ) et – 5 ∈] βˆ’ 2 , 2 [
76
80 βˆ’ 4
4πœ‹
πœ‹=
πœ‹ = 16πœ‹ βˆ’
5
5
5
Donc
76
4πœ‹
4πœ‹
4πœ‹
arccos (cos ( πœ‹)) = arccos (cos (βˆ’ )) = arccos (cos ( )) =
5
5
5
5
4πœ‹
Car cos est paire et 5 ∈ [0, πœ‹]
76
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
arcsin (sin ( πœ‹)) = arcsin (sin (βˆ’ )) = arcsin (sin (βˆ’ )) =
5
5
5
5
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹ πœ‹
Car sin (βˆ’ 5 ) = sin (βˆ’ 5 ) et 5 ∈ [βˆ’ 2 , 2 ]
76
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
arctan (tan ( πœ‹)) = arctan (tan (βˆ’ )) = arctan (tan ( )) =
5
5
5
5
4πœ‹
4πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹ πœ‹
Car tan (βˆ’ ) = tan (βˆ’ + πœ‹) = tan ( ) et ∈ ]βˆ’ , [
arcsin (sin (
5
5
5
5
2.
2 2
76πœ‹ 80πœ‹ βˆ’ 4πœ‹
4πœ‹
=
= 16πœ‹ βˆ’
5
5
5
76
4πœ‹
4πœ‹
4πœ‹
arccos (cos ( πœ‹)) = arccos (cos (βˆ’ )) = arccos (cos ( )) =
5
5
5
5
Aller à : Exercice 45
47
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Correction exercice 46.
1.
πœ‹
πœ‹
β‡’ tan(arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ )) = tan ( )
4
4
Il n’y a pas équivalence car tan(𝐴) = tan(𝐡) n’entraine pas que 𝐴 = 𝐡 sauf si on peut montrer à
πœ‹
πœ‹
l’avance que 𝐴 et 𝐡 sont tous les deux dans un intervalle du type ]βˆ’ 2 + π‘˜πœ‹, 2 + π‘˜πœ‹[ avec π‘˜ ∈ β„€.
Or
tan(π‘Ž) + tan(𝑏)
πœ‹
tan(π‘Ž + 𝑏) =
et tan ( ) = 1
1 βˆ’ tan(π‘Ž) tan(𝑏)
4
Donc
πœ‹
tan(arctan(2π‘₯ ) + tan(arctan(π‘₯ ))
arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ ) = β‡’
=1
4 1 βˆ’ tan(arctan(2π‘₯ )) tan(arctan(π‘₯ ))
Pour tout π‘₯ ∈ ℝ, tan(arctan(π‘₯ )) = π‘₯ et donc tan(arctan(2π‘₯ )) = 2π‘₯.
πœ‹
2π‘₯ + π‘₯
3π‘₯
arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ ) = β‡’
=1β‡’
= 1 β‡’ 3π‘₯ = 1 βˆ’ 2π‘₯ 2 β‡’ 2π‘₯ 2 + 3π‘₯ βˆ’ 1
4 1 βˆ’ 2π‘₯ × π‘₯
1 βˆ’ 2π‘₯ 2
=0
arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ ) =
βˆ’3βˆ’βˆš17
4
βˆ’3βˆ’βˆš17
Le discriminant est Ξ” = 9 + 8 = 17, et les racines sont π‘₯1 =
Il est clair que arctan(2π‘₯1 ) + arctan(π‘₯1 ) < 0 car π‘₯1 =
4
et π‘₯2 =
βˆ’3+√17
4
< 0, donc π‘₯1 n’est pas solution.
πœ‹
Par contre pour π‘₯2 , je ne vois pas bien comment vérifier si arctan(2π‘₯2 ) + arctan(π‘₯2 ) = 4
Deuxième méthode :
On remarque que π‘₯ > 0 sinon arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ ) < 0, d’où arctan(π‘₯ ) > 0
πœ‹
πœ‹
arctan(2π‘₯ ) + arctan(π‘₯ ) = ⇔ arctan(2π‘₯ ) = βˆ’ arctan(π‘₯ )
4
4
πœ‹ πœ‹
arctan(2π‘₯ ) ∈ ]βˆ’ , [
2 2
πœ‹
πœ‹
πœ‹ πœ‹
πœ‹
0 < arctan(π‘₯ ) < ⇔ βˆ’ < βˆ’ arctan(π‘₯ ) < 0 ⇔ < βˆ’ arctan(π‘₯ ) <
2
2
4 4
4
Donc
πœ‹
πœ‹ πœ‹
βˆ’ arctan(π‘₯ ) ∈ ]βˆ’ , [
4
2 2
Par conséquent :
πœ‹
πœ‹
arctan(2π‘₯ ) = βˆ’ arctan(π‘₯ ) ⇔ tan(2π‘₯ ) = tan ( βˆ’ arctan(π‘₯ ))
4
4
πœ‹
tan ( 4) βˆ’ tan(arctan(π‘₯ ))
1βˆ’π‘₯
⇔ arctan(2π‘₯ ) =
⇔ 2π‘₯ =
⇔ 2π‘₯ (1 + π‘₯ ) = 1 βˆ’ π‘₯ ⇔ 2π‘₯ 2 + 3π‘₯ βˆ’ 1
πœ‹
1
+
π‘₯
1 + tan ( 4 ) tan(arctan(π‘₯ ))
=0
On retombe sur les mêmes solutions, on ne garde que la solution positive :
βˆ’3 + √17
π‘₯=
4
(
)
2. arcsin 2π‘₯ βˆ’ arcsin(√3π‘₯) = arcsin(π‘₯)
Si π‘₯ est solution alors – π‘₯ est aussi solution car arcsin est impaire. On peut se contenter de rechercher
les solutions positives ou nulle. (D’ailleurs π‘₯ = 0 est évidemment solution).
Par conséquent :
πœ‹
0 ≀ arcsin(2π‘₯ ) ≀
2
πœ‹
πœ‹
0 ≀ arcsin(√3π‘₯) ≀ ⇔ βˆ’ ≀ βˆ’ arcsin(√3π‘₯) ≀ 0
2
2
Donc
πœ‹
πœ‹
βˆ’ ≀ arcsin(2π‘₯ ) βˆ’ arcsin(√3π‘₯) ≀
2
2
Et bien sur
48
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
πœ‹
πœ‹
≀ arcsin(π‘₯ ) ≀
2
2
βˆ’
D’où l’on tire l’équivalence :
arcsin(2π‘₯ ) βˆ’ arcsin(√3π‘₯) = arcsin(π‘₯ ) ⇔ sin(arcsin(2π‘₯ ) βˆ’ arcsin(√3π‘₯)) = sin(arcsin(π‘₯ ))
Comme sin(π‘Ž βˆ’ 𝑏) = sin(π‘Ž) cos(𝑏) βˆ’ cos(π‘Ž) sin(𝑏)
arcsin(2π‘₯ ) βˆ’ arcsin(√3π‘₯) = arcsin(π‘₯ )
⇔ sin(arcsin(2π‘₯ )) cos(arcsin(√3π‘₯) βˆ’ cos(arcsin(2π‘₯ )) sin(arcsin(√3π‘₯)) = π‘₯
2
⇔ 2π‘₯ √1 βˆ’ (√3π‘₯) βˆ’ √1 βˆ’ (2π‘₯ )2 √3π‘₯ = π‘₯ ⇔ 2π‘₯ √1 βˆ’ 3π‘₯ 2 βˆ’ √1 βˆ’ 4π‘₯ 2 √3π‘₯ = π‘₯
On simplifie par π‘₯ et on n’oubliera pas la solution π‘₯ = 0.
arcsin(2π‘₯ ) βˆ’ arcsin(√3π‘₯) = arcsin(π‘₯ ) ⇔ 2√1 βˆ’ 3π‘₯ 2 βˆ’ √1 βˆ’ 4π‘₯ 2 √3 = 1
⇔ 2√1 βˆ’ 3π‘₯ 2 βˆ’ 1 = √1 βˆ’ 4π‘₯ 2 √3
Là, je vais élever au carré, mais il faudra faire une réciproque parce que 𝐴 = 𝐡 β‡’ 𝐴2 = 𝐡2 la
réciproque est fausse à moins de vérifier que les deux expressions sont de mêmes signes.
2√1 βˆ’ 3π‘₯ 2 βˆ’ 1 = √1 βˆ’ 4π‘₯ 2 √3 β‡’ 4(1 βˆ’ 3π‘₯ 2 ) βˆ’ 4√1 βˆ’ 3π‘₯ 2 + 1 = 3(1 βˆ’ 4π‘₯ 2 ) β‡’ 2 = 4√1 βˆ’ 3π‘₯ 2
1
1
β‡’ 1 = 2√1 βˆ’ 3π‘₯ 2 β‡’ 1 = 4(1 βˆ’ 3π‘₯ 2 ) β‡’ 12π‘₯ 2 = 3 β‡’ π‘₯ 2 = β‡’ π‘₯ =
4
2
Puisque j’ai pris π‘₯ > 0 au début.
Réciproque :
1
1
πœ‹ πœ‹ πœ‹
1
√3
arcsin (2 × ) βˆ’ arcsin (√3 × ) = arcsin(1) βˆ’ arcsin ( ) = βˆ’ = = arcsin ( )
2
2
2
2 3 6
2
J’aurais pu faire la réciproque dans l’expression : 2√1 βˆ’ 3π‘₯ 2 βˆ’ √1 βˆ’ 4π‘₯ 2 √3 = 1.
L’ensemble des solutions est :
1 1
𝑆 = {βˆ’ , 0, }
2 2
Aller à : Exercice 46
Correction exercice 47.
La première idée est de prendre la tangente de ces deux expressions, mais on va avoir un problème de
7πœ‹
réciproque et puis on ne connait pas tan ( 12 ). Alors on tente autre chose
7πœ‹
7πœ‹
arctan(π‘₯ ) + arctan(√3π‘₯) =
⇔ arctan(√3π‘₯) =
βˆ’ arctan(π‘₯ )
12
12
Et on tente de prendre la tangente de ces deux expressions, là l’ennui c’est que l’on ne connait toujours
7πœ‹
pas tan (12 ).
On peut être malin et s’apercevoir que
𝑏), mais bon, il faut être malin.
7πœ‹
12
=
(4+3)πœ‹
12
=
4πœ‹
3πœ‹
πœ‹
πœ‹
+ 12 = 3 + 4 , puis utiliser la formule tan(π‘Ž +
12
πœ‹
Pour résoudre cet exercice il est indispensable d’avoir déjà remarqué que tan ( ) =
3
que donc arctan(√3) =
πœ‹
3
(dans le même genre
πœ‹
√3
3
πœ‹
= arctan (6 )).
πœ‹
7πœ‹
On voit alors que arctan(1) + arctan(√3) = 4 + 3 = 12
On étudie alors la fonction :
𝑓 (π‘₯ ) = arctan(π‘₯ ) + arctan(√3π‘₯)
Cette fonction est définie, continue et dérivable sur ℝ et
1
√3
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
+
>0
2
1+π‘₯
1 + 3π‘₯ 2
lim 𝑓(π‘₯) = βˆ’πœ‹
π‘₯β†’βˆ’βˆž
Et
49
πœ‹
3
πœ‹
cos( )
3
sin( )
=
√3
2
1
2
= √3 et
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
lim 𝑓(π‘₯) = πœ‹
π‘₯β†’+∞
7πœ‹
7πœ‹
𝑓 est donc une bijection de ℝ sur ] βˆ’ πœ‹, πœ‹[, comme 12 ∈ ]βˆ’πœ‹, πœ‹[, 12 admet un unique antécédent or
π‘₯ = 1 est solution, c’est donc le seul.
Aller à : Exercice 47
Correction exercice 48.
πœ‹
πœ‹
1. Si π‘₯ ≀ 0, arctan(2π‘₯ ) ≀ 0 et 4 βˆ’ arctan(π‘₯ ) β‰₯ 4 donc il n’y a pas de solution négative.
2.
0 < arctan(π‘₯ ) <
πœ‹
πœ‹
πœ‹ πœ‹
πœ‹
⇔ βˆ’ < βˆ’ arctan(π‘₯ ) < 0 ⇔ βˆ’ < βˆ’ arctan(π‘₯ ) <
2
2
4 4
4
Donc
πœ‹
πœ‹ πœ‹
βˆ’ arctan(π‘₯ ) ∈ ]βˆ’ , [
4
2 2
Par conséquent :
πœ‹
πœ‹
arctan(2π‘₯ ) = βˆ’ arctan(π‘₯ ) ⇔ tan(2π‘₯ ) = tan ( βˆ’ arctan(π‘₯ ))
4
4
πœ‹
tan ( 4) βˆ’ tan(arctan(π‘₯ ))
1βˆ’π‘₯
⇔ arctan(2π‘₯ ) =
⇔ 2π‘₯ =
⇔ 2π‘₯ (1 + π‘₯ ) = 1 βˆ’ π‘₯ ⇔ 2π‘₯ 2 + 3π‘₯ βˆ’ 1
πœ‹
1
+
π‘₯
1 + tan ( 4 ) tan(arctan(π‘₯ ))
=0
βˆ’3 ± √17
π‘₯=
4
Comme π‘₯ > 0
βˆ’3 + √17
π‘₯=
4
Aller à : Exercice 48
Correction exercice 49.
(Hors programme)
1+ch(π‘₯)
1+1
β‰₯ 2 = 1, 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
2
𝑓(π‘₯ ) = argch(𝑒(π‘₯ )) β‡’ 𝑓 β€²(π‘₯ ) =
𝑒 β€² (π‘₯ )
2
√(𝑒(π‘₯)) βˆ’ 1
Avec
𝑒 (π‘₯ ) = √
1 + ch(π‘₯ )
𝑣 β€² (π‘₯ )
β€²( )
βˆšπ‘£(𝑣)
=
⇒𝑒 π‘₯ =
2
2βˆšπ‘£(π‘₯ )
Avec
1 + ch(π‘₯ )
2
sh(π‘₯ )
1
√2 sh(π‘₯)
𝑒 β€² (π‘₯ ) =
×
=
2
1 + ch(π‘₯ ) 4√1 + ch(π‘₯ )
2√
2
(
1
+
ch
π‘₯)
ch(π‘₯ ) βˆ’ 1
2
(𝑒(π‘₯)) βˆ’ 1 =
βˆ’1=
2
2
𝑣 (π‘₯ ) =
Donc
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
√2 sh(π‘₯ )
4√1 + ch(π‘₯ )
√ch(π‘₯ ) βˆ’ 1
2
=
1
sh(π‘₯)
1
sh(π‘₯)
1 sh(π‘₯)
1 sh(π‘₯ )
=
=
=
2 √1 + ch(π‘₯ ) × βˆšch(π‘₯ ) βˆ’ 1 2 √ch2 (π‘₯ ) βˆ’ 1 2 √sh2(π‘₯) 2 |sh(π‘₯ )|
50
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Si π‘₯ = 0 𝑓 n’est pas dérivable.
Si π‘₯ > 0 alors sh(π‘₯ ) > 0 et donc |sh(π‘₯)| = sh(π‘₯) d’où
1
2
1
Ce qui entraine que 𝑓 (π‘₯ ) = 2 π‘₯ + 𝐾 sur l’intervalle ]0, +∞[.
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
𝑓 est continue en 0 donc
1
𝑓 (0) = lim+ 𝑓(π‘₯) = lim+ ( π‘₯ + 𝐾) = 𝐾
π‘₯β†’0
π‘₯β†’0
2
1+ch(π‘₯)
Or 𝑓 (0) = argch (√
2
1
) = argch(1) = 0 d’où 𝐾 = 0 et 𝑓 (π‘₯ ) = 2 π‘₯
Si π‘₯ < 0 alors sh(π‘₯ ) < 0 et donc |sh(π‘₯)| = βˆ’sh(π‘₯) d’où
1
𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’
2
1
β€²
Ce qui entraine que 𝑓 (π‘₯ ) = βˆ’ 2 π‘₯ + 𝐾 sur l’intervalle ] βˆ’ ∞, 0[
𝑓 est continue en 0 donc
1
𝑓 (0) = limβˆ’ 𝑓(π‘₯) = limβˆ’(βˆ’ π‘₯ + 𝐾 β€² ) = 𝐾′
π‘₯β†’0
π‘₯β†’0
2
1+ch(π‘₯)
Or 𝑓 (0) = argch (√
Pour faire plus joli
2
1
) = argch(1) = 0 d’où 𝐾 β€² = 0 et 𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’ 2 π‘₯
π‘₯
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ, 𝑓 (π‘₯ ) = | |
2
𝑔(π‘₯ ) = argsh (2π‘₯ √1 + π‘₯ 2 ) = argsh(𝑒(π‘₯ ))
𝑔 est définie, continue et dérivable sur ℝ car 2π‘₯√1 + π‘₯ 2 est définie, continue et dérivable sur ℝ ainsi
que argsh .
𝑒 β€² (π‘₯ )
𝑔 β€² (π‘₯ ) =
2
√1 + (𝑒(π‘₯))
𝑒′ (π‘₯ ) = 2√1 + π‘₯ 2 + 2π‘₯ ×
2π‘₯
2√1 + π‘₯ 2
=2
1 + π‘₯2 + π‘₯2
√1 + π‘₯ 2
=2
2
1 + 2π‘₯ 2
√1 + π‘₯ 2
√1 + (𝑒(π‘₯)) = √1 + 4π‘₯ 2 (1 + π‘₯ 2 ) = √4π‘₯ 4 + 4π‘₯ 2 + 1 = √(2π‘₯ 2 + 1)2 = |2π‘₯ 2 + 1| = 2π‘₯ 2 + 1
β€²(
𝑔 π‘₯) = 2
1 + 2π‘₯ 2
√1 + π‘₯ 2
×
1
2
=
2π‘₯ 2 + 1 √1 + π‘₯ 2
ℝ est un intervalle donc
𝑔(π‘₯ ) = 2 argsh(π‘₯ ) + 𝐾
𝑔(0) = argsh (2 × 0 × βˆš1 + 02 ) = argsh(0) = 0
Donc 𝐾 = 0.
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ, 𝑔(π‘₯ ) = 2 argsh(π‘₯ )
1 βˆ’ π‘₯2
β„Ž(π‘₯ ) = argth (
) = argth(𝑒(π‘₯ ))
1 + π‘₯2
51
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
2
(1 + π‘₯ 2 )2 βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )2 1 + 2π‘₯ 2 + π‘₯ 4 βˆ’ (1 βˆ’ 2π‘₯ 2 + π‘₯ 4 )
1 βˆ’ π‘₯2
1 βˆ’ (𝑒(π‘₯)) = 1 βˆ’ (
)
=
=
(1 + π‘₯ 2 )2
( 1 + π‘₯ 2 )2
1 + π‘₯2
4π‘₯ 2
=
(1 + π‘₯ 2 )2
2
2
2
Donc β„Ž est définie et continue sur β„βˆ— car 1 βˆ’ (𝑒(π‘₯)) > 0 ⇔ (𝑒(π‘₯)) < 1
(βˆ’2π‘₯ )(1 + π‘₯ 2 ) βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯ 2 )(2π‘₯ )
4π‘₯
𝑒 β€² (π‘₯ ) =
=βˆ’
2
2
(1 + π‘₯ )
(1 + π‘₯ 2 )2
(1 + π‘₯ 2 )2
𝑒 β€² (π‘₯ )
4π‘₯
1
β„Ž β€² (π‘₯ ) =
=
βˆ’
×
=
βˆ’
2
(1 + π‘₯ 2 )2
4π‘₯ 2
π‘₯
1 βˆ’ (𝑒(π‘₯))
Sur l’intervalle ]0, +∞[, β„Ž(π‘₯ ) = βˆ’ ln(π‘₯ ) + 𝐾
β„Ž(1) = argth(0) = 0
Et
β„Ž(1) = βˆ’ ln(1) + 𝐾 = 𝐾
donc 𝐾 = 0 et β„Ž(π‘₯ ) = βˆ’ ln(π‘₯ )
Sur l’intervalle ] βˆ’ ∞, 0[, β„Ž(π‘₯ ) = βˆ’ ln(βˆ’π‘₯ ) + 𝐾′
β„Ž(1) = argth(0) = 0
Et
β„Ž(1) = βˆ’ ln(1) + 𝐾 β€² = 𝐾 β€²
donc 𝐾′ = 0 et β„Ž(π‘₯ ) = βˆ’ ln(βˆ’π‘₯ )
Soit encore
βˆ€π‘₯ ∈ ℝ, β„Ž(π‘₯ ) = βˆ’ ln|π‘₯ |
Aller à : Exercice 49
Correction exercice 50.
πœ‹
πœ‹
1. 𝑓 (0) = 2 arctan(√1 + 02 βˆ’ 0) + arctan(0) = 2 arctan(1) = 2 × =
4
2
2.
π‘₯ βˆ’ √1 + π‘₯ 2
1
1
√1 + π‘₯ 2
𝑓 β€² (π‘₯ ) = 2 ×
+
2 + 1 + π‘₯2 = 2 ×
1 + (1 + π‘₯ 2 βˆ’ 2π‘₯√1 + π‘₯ 2 + π‘₯ 2 ) 1 + π‘₯ 2
1 + (√1 + π‘₯ 2 βˆ’ π‘₯)
2π‘₯
βˆ’1
2√1 + π‘₯ 2
= 2×
π‘₯ βˆ’ √1 + π‘₯ 2
√1 +
=
π‘₯ 2 (2 +
2π‘₯ 2
βˆ’ 2π‘₯√1 +
π‘₯ βˆ’ √1 + π‘₯ 2
√1 + π‘₯ 2 (1 + π‘₯ 2 βˆ’ π‘₯√1 + π‘₯ 2 )
1
1
=βˆ’
+
=0
1 + π‘₯2 1 + π‘₯2
3. Sur l’intervalle ℝ :
Or 𝑓 (0) =
πœ‹
2
+
π‘₯ 2)
+
1
1 + π‘₯2
1
π‘₯ βˆ’ √1 + π‘₯ 2
1
=
+
2
1+π‘₯
√1 + π‘₯ 2 √1 + π‘₯ 2 (√1 + π‘₯ 2 βˆ’ π‘₯) 1 + π‘₯ 2
𝑓 (π‘₯ ) = 𝐾
πœ‹
donc 𝑓 (π‘₯ ) = 2 .
Aller à : Exercice 50
Correction exercice 51.
90 = 6 × 15 βˆ’ 1 donc
πœ‹
89πœ‹
15
πœ‹
89πœ‹
πœ‹
πœ‹
πœ‹
= 6πœ‹ βˆ’ 15 alors cos ( 15 ) = cos (6πœ‹ βˆ’ 15) = cos (βˆ’ 15) = cos (15)
πœ‹
πœ‹
Or 15 ∈ [0, πœ‹] donc arccos (cos (15)) = 15
52
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
Par suite
arccos [cos (
89πœ‹
πœ‹
πœ‹
)] = arccos [cos ( )] =
15
15
15
Aller à : Exercice 51
Correction exercice 52.
𝑓 β€² (π‘₯ ) =
ch(π‘₯)
ch(π‘₯)
1
= 2
=
2
1 + sh (π‘₯) ch (π‘₯) ch(π‘₯)
Aller à : Exercice 52
Correction exercice 53.
1
1. Pour tout π‘₯ ∈ ℝ, ch(π‘₯ ) β‰₯ 1 donc 0 < ch(π‘₯) ≀ 1, par conséquent 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
2. Si 𝑓 (π‘₯ ) = arcsin(𝑒(π‘₯ )) alors 𝑓 β€² (π‘₯ ) =
𝑒′ (π‘₯)
1
2
√1βˆ’(𝑒(π‘₯))
avec 𝑒(π‘₯ ) = ch(π‘₯)
𝑒 β€² (π‘₯ ) = βˆ’
√1 βˆ’ (
sh(π‘₯ )
ch2 (π‘₯ )
|sh(π‘₯ )|
1 2
ch2 (π‘₯ ) βˆ’ 1
sh2 (π‘₯ ) |sh(π‘₯ )|
√
) =√
=
=
=
2
2
ch(π‘₯ )
ch (π‘₯ )
ch (π‘₯ ) |ch(π‘₯ )|
ch(π‘₯ )
Car ch(π‘₯ ) > 0.
sh(π‘₯ )
ch(π‘₯ )
sh(π‘₯ )
βˆ’1
×
=
×
ch2 (π‘₯ ) |sh(π‘₯ )| |sh(π‘₯ )| ch(π‘₯ )
𝑓 n’est pas dérivable en 0. 𝑓 est dérivable sur β„βˆ— .
C’est une manière rapide de dire que pour que 𝑓 soit dérivable en un point, il faut et il suffit que 𝑓 soit
continue en ce point et que 𝑓 β€² existe, ici, pour que 𝑓 soit dérivable, il faut et il suffit que 𝑓 β€² existe (car 𝑓 est
définie sur ℝ) et que manifestement la limite à gauche et à droite de 0 n’est pas la même.
Donc le raisonnement suivant :
𝑓 β€² (π‘₯ ) = βˆ’
1
𝑓 est dérivable si et seulement si βˆ’1 < ch(π‘₯) < 1 ⇔ π‘₯ β‰  0 n’est pas correct.
𝑒π‘₯
3. 𝑔′ (π‘₯ ) = 1+𝑒2π‘₯
4. Si π‘₯ > 0 alors sh(π‘₯ ) > 0 et donc
1
2
2𝑒 π‘₯
𝑓 π‘₯) = βˆ’
=βˆ’ π‘₯
= βˆ’ 2π‘₯
= βˆ’2𝑔′(π‘₯)
ch(π‘₯ )
𝑒 + 𝑒 βˆ’π‘₯
𝑒 +1
Sur l’intervalle ]0, +∞[,
𝑓(π‘₯ ) = βˆ’2𝑔(π‘₯ ) + 𝐾
β€²(
lim 𝑓(π‘₯) = arcsin(0) = 0
π‘₯β†’+∞
lim 𝑔(π‘₯) = lim arctan(𝑋) =
et
π‘₯β†’+∞
𝑋→+∞
Donc
𝐾=πœ‹
Et
βˆ€x > 0,
arcsin (
1
) = βˆ’2 arctan(𝑒 π‘₯ ) + πœ‹
ch(π‘₯ )
Aller à : Exercice 53
Correction exercice 54.
1.
53
πœ‹
2
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
2tan(πœƒ)
tan(2πœƒ ) =
=
1 βˆ’ tan2 (πœƒ)
2tan(2πœƒ)
tan(4πœƒ ) =
=
1 βˆ’ tan2 (2πœƒ)
1
1
5
√3
2. 0 < <
2
5
2
1
1 βˆ’ (5)
5
2 12
2
5
1 βˆ’ (12)
=
=
10
5
=
24 12
120
120
=
144 βˆ’ 25 119
, c’est trivial en élevant au carré.
arctan est une fonction croissante donc :
1
1
1
arctan(0) < arctan (5) < arctan ( 3) ⇔ 0 < arctan (5) <
√
πœ‹
πœ‹
6
En multipliant cette inégalité par 4 et en enlevant 4 on trouve :
βˆ’
3.
πœ‹
1
πœ‹ 4πœ‹ πœ‹ 5πœ‹ πœ‹
< 4 arctan ( ) βˆ’ <
βˆ’ =
<
4
5
4
6
4 12 2
πœ‹
120
tan(4πœƒ ) βˆ’ tan ( 4)
1
πœ‹
1
1
119 βˆ’ 1 =
tan (4 arctan ( ) βˆ’ ) =
=
=
πœ‹
5
4
1 + tan(4πœƒ ) tan (4) 1 + 120 119 + 120 239
119
1
πœ‹
πœ‹ πœ‹
4 arctan (5) βˆ’ 4 est dans l’intervalle ]βˆ’ 2 , 2 [
D’où
1
πœ‹
1
πœ‹
1
1
) ⇔ = 4 arctan ( ) βˆ’ arctan (
)
4 arctan ( ) βˆ’ = arctan (
5
4
239
4
5
239
Aller à : Exercice 54
Correction exercice 55.
1.
1
1
𝑒 ln(3) + 𝑒 βˆ’ln(3) 3 + 3
𝑒 ∈ [βˆ’ ln(3) , ln(3)] ⇔ ln ( ) ≀ 𝑒 ≀ ln(3) ⇔ 1 ≀ ch(𝑒) ≀ ch(ln(3)) =
=
3
2
2
5
= ⇔ 3 ≀ 3 ch(𝑒) ≀ 5 ⇔ βˆ’1 ≀ 3 ch(𝑒) βˆ’ 4 ≀ 1 ⇔ βˆ’1 ≀ 𝑓(𝑒) ≀ 1
3
2. 𝑔 est définie et continue si et seulement si βˆ’1 ≀ 3 ch(𝑒) βˆ’ 4 ≀ 1, donc 𝑔 est définie et continue si
et seulement si 𝑒 ∈ [βˆ’ ln(3) , ln(3)].
3. Si 𝑔(𝑒) = arcsin(𝑓 (𝑒)) alors 𝑔′ (𝑒) =
𝑓′ (𝑒)
2
√1βˆ’(𝑓(𝑒))
2
, 𝑓 β€²(𝑒) = 3 sh(𝑒) et
1 βˆ’ (𝑓(𝑒)) = 1 βˆ’ (3 ch(𝑒) βˆ’ 4)2 = 1 βˆ’ (9 ch2 (𝑒) βˆ’ 24 ch(𝑒) + 16)
= βˆ’9 ch2 (𝑒) + 24 ch(𝑒) βˆ’ 15 = 3(βˆ’3 ch2 (𝑒) + 8 ch(𝑒) βˆ’ 5)
βˆ’3𝑋 2 + 8𝑋 βˆ’ 5 = 0 a pour discriminant Ξ” = 64 βˆ’ 4 × (βˆ’3) × (βˆ’5) = 4
Ses racines sont :
βˆ’8 βˆ’ 2 5
𝑋1 =
=
βˆ’6
3
Et
βˆ’8 + 2
𝑋2 =
=1
βˆ’6
5
Donc βˆ’3𝑋 2 + 8𝑋 βˆ’ 5 = βˆ’3 (𝑋 βˆ’ 3) (𝑋 βˆ’ 1)
54
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
5
Par conséquent βˆ’3 ch2 (𝑒) + 8 ch(𝑒) βˆ’ 5 = βˆ’3(ch(𝑒) βˆ’ 1) (ch(𝑒) βˆ’ 3) = (ch(𝑒) βˆ’ 1)(5 βˆ’
3 ch(𝑒))
On en déduit que :
𝑔 β€² (𝑒 ) =
3 sh(𝑒)
√3(ch(𝑒) βˆ’ 1)(5 βˆ’ 3 ch(𝑒))
5
5
4. D’après la première question ch(3) = 3 donc ch(𝑒) = 3 admet deux solutions 𝑒 = ln(3) et 𝑒 =
βˆ’ ln(3)
et ch(𝑒) = 1 a une unique solution 𝑒 = 0.
(ch(𝑒) βˆ’ 1)(5 βˆ’ 3 ch(𝑒)) > 0 ⇔ 1 < ch(𝑒) < ln(3) ⇔ 𝑒 ∈] βˆ’ ln(3) , 0[βˆͺ]0, ln(3)[
On doit donc calculer les limites de 𝑔′(𝑒) en – ln(3), 0 et ln(3).
En – ln(3)+ .
sh(βˆ’ ln(3)) < 0 et 3(ch(𝑒) βˆ’ 1)(5 βˆ’ 3 ch(𝑒)) β†’ 0+ (sinon cela veut dire que l’on s’est trompé et
que le terme sous la racine carrée est négatif).
lim + 𝑔′(𝑒) = βˆ’βˆž
π‘’β†’βˆ’ ln(3)
Il y a donc une tangente verticale en π‘₯ = βˆ’ ln(3).
En 0βˆ’ .
sh(𝑒) = βˆ’βˆšch2 (𝑒) βˆ’ 1 = βˆ’βˆšch(𝑒) βˆ’ 1 × βˆšch(𝑒) + 1
Donc
𝑔 β€² (𝑒 ) =
βˆ’3√ch(𝑒) βˆ’ 1 × βˆšch(𝑒) + 1
√3(ch(𝑒) βˆ’ 1)(5 βˆ’ 3 ch(𝑒))
limβˆ’ 𝑔′(𝑒) =
𝑒→0
βˆ’3√ch(0) + 1
√3(5 βˆ’ 3 ch(0))
=βˆ’
=
βˆ’3√ch(𝑒) + 1
√3(5 βˆ’ 3 ch(𝑒))
3√2
√3(5 βˆ’ 3)
= βˆ’βˆš3
En 0+ .
sh(𝑒) = +√ch2 (𝑒) βˆ’ 1 = √ch(𝑒) βˆ’ 1 × βˆšch(𝑒) + 1
De même
limβˆ’ 𝑔′(𝑒) =
𝑒→0
3√ch(0) + 1
√3(5 βˆ’ 3 ch(0))
=
3√2
√3(5 βˆ’ 3)
= √3
En ln(3)βˆ’.
Comme en βˆ’ ln(3)+ ou presque.
lim
π‘’β†’βˆ’ ln(3)βˆ’
𝑔′(𝑒) = +∞
En fait la fonction est paire et la dérivée est impaire.
5. 𝑔 est continue sur [βˆ’ ln(3) , ln(3)] et 𝑔′ est définie sur ] βˆ’ ln(3) , 0[βˆͺ]0, ln(3)[ donc 𝑔 est
dérivable sur ] βˆ’ ln(3) , 0[βˆͺ]0, ln(3)[.
6.
βˆ’ln(3)
0
ln(3)
𝑒
𝑔′(𝑒)
βˆ’βˆž
βˆ’βˆš3 √3
+∞
πœ‹
πœ‹
𝑔(𝑒)
2
πœ‹
βˆ’2
2
πœ‹
Car 𝑔(0) = arcsin(3 ch(0) βˆ’ 4) = arcsin(3 βˆ’ 4) = arcsin(βˆ’1) = βˆ’ 2 et 𝑔(ln(3)) =
arcsin(1) =
β€²
πœ‹
2
Et 𝑔 (𝑒) est du signe de sh(𝑒) lorsqu’elle est dérivable.
55
Fonctions élémentaires
Pascal Lainé
2
1,5
1
βˆ’ln(3)
0,5
ln(3)
0
-1,5
-1
-0,5
-0,5
0
0,5
-1
-1,5
βˆ’
-2
Aller à : Exercice 55
56
πœ‹
2
1
1,5

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