Conf-Constantine

 2015 Conférence internationale sur l’évaluation des missions universitaires Optimiser les missions universitaires et mettre l’évaluation au service des citoyens, de la recherche, de l’innovation et de la formation des talents 4 et 5 mai 2015 Centre de Recherche en Biotechnologie, Constantine, Algérie Laboratoire Grand Maghreb Économie et Société de l’Université Abdelhamid Mehri à Constantine (Algérie) en collaboration avec le CREXE (Canada), le CREAD (Algérie) et le C.R.Bt. (Algérie) organise une conférence internationale sur l’évaluation des missions universitaires les 4 et 5 mai 2015 au Centre de Recherche en Biotechnologie à Constantine (Algérie). 2015 Conférence internationale sur l’évaluation des missions universitaires OPTIMISER LES MISSIONS UNIVERSITAIRES ET METTRE L’EVALUATION AU SERVICE DES CITOYENS, DE LA RECHERCHE, DE L’INNOVATION, ET DE LA FORMATION DES TALENTS Appel à contribution Les politiques publiques ont de tout temps constitué des véhicules stratégiques et des instruments d’intervention de l’État ou des collectivités territoriales pour le développement économique et social. Au plan institutionnel, comme au plan de l’analyse scientifique, les politiques publiques continuent d’alimenter la réflexion sur leur objet, leur périmètre, leur financement, leur mise en œuvre. Depuis maintenant plusieurs années, la question de leur révision et de leur évaluation est posée comme gage de l’utilisation efficiente des ressources investies et condition de leur légitimité. Sur le plan académique, les politiques publiques ont pendant longtemps été le monopole des sciences politiques (surtout dans la tradition anglo-­‐saxonne). Face aux contraintes financières publiques et aux écueils administratifs (liés notamment à la conception, la mise en œuvre et à la gouvernance), la pratique de l’évaluation s’est étendue aux autres disciplines des sciences sociales et particulièrement aux sciences économiques et au management public. Aujourd’hui, les politiques publiques (élaboration, mise en œuvre, évaluation) sont au cœur des problématiques de l’enseignement et de la recherche universitaire. En Algérie, comme ailleurs dans les économies en développement, les universités et les centres de recherche bénéficient d’un financement grandissant pour former les talents, avancer les connaissances et promouvoir l’innovation (nouveau produit, nouveau procédé, productivité, etc.). À cette fin, les gouvernements, comme les autres bailleurs de fonds, mobilisent des financements croissants, mettent en place de nouvelles structures, initient des réglementations ; le tout pour mieux appuyer les trois missions universitaires qui sont intimement liées à la formation des talents et de la relève, à la recherche, tant appliquée que fondamentale, et à l’innovation dans toutes ses formes (technologiques, sociales, industrielles, etc.). Malgré les efforts consentis et l’ampleur des attentes, les gouvernements continuent à gérer ces efforts sans s’appuyer sur des véritables évaluations et mesures de la performance, de façon à trouver les meilleurs incitatifs et dispositifs pour optimiser aussi bien les intrants consentis (dépenses, investissements, ressources mobilisées, etc.) que les retombées (extrants, impacts multidimensionnels). Les efforts et les mécanismes d’évaluation de ces dépenses, réglementations et structures restent insuffisamment institués et codifiés. On ne sait pas toujours quelles sont les mesures qui fonctionnent et celles qui fonctionnent moins. Il faut reconnaître aussi que l’évaluation et la mesure de performance des programmes de recherches, des cursus de formation et des efforts de valorisation des découvertes rencontrent des difficultés méthodologiques relativement aux indicateurs à retenir, aux retombées à mesurer, et, ultimement, aux impacts multiformes, latents, diffus et parfois incertains. C’est dans le cadre d’une telle préoccupation que le consortium, composé de l’Université Abdelhamid Mehri de Constantine, représenté par le Laboratoire Grand Maghreb Économie et Société (GMES), le Centre de recherche et d’expertise en évaluation (CREXE) de l’École nationale d’administration publique au Québec, le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) et le Centre de recherche en biotechnologie (C.R.Bt.), organisent une conférence internationale portant sur l’évaluation des politiques, des programmes et des organisations opérant dans le cadre des trois principales missions universitaires, à savoir : la formation, la recherche et l’innovation. Dans cette perspective, l’évaluation est entendue comme une démarche systématique, basée sur les données empiriques et utilisant les méthodes de recherche en sciences sociales pour apporter des appréciations et des jugements liés à la pertinence, la conception, la mise en œuvre, l’efficacité et l’efficience des politiques, programmes, projets, ou encore, organisations concernés. De telles recherches évaluatives aident la prise de décision et renforcent ultimement la performance et la gouvernance (Weiss, 1998). La conférence adopte une démarche pluridisciplinaire, plurisectorielle et combine des expériences exemplaires issues aussi bien des pays en développement que des pays développés. Au même moment, la conférence s’inscrit dans le cadre du paradigme du Triple Helix, initié par Etzkowitz & Leydesdorff (1995). Ce paradigme fortement utilisé dans les pays de l’OCDE, stipule que la valorisation du potentiel d'innovation et du progrès socio-­‐économique, dans les sociétés fondées sur la connaissance, requiert une collaboration harmonieuse et continue entre les milieux universitaires, gouvernementaux et des affaires (entreprises, industries, etc.). Une telle collaboration est génératrice d’économie d’échelle et de retombées bénéfiques tant pour les universités et les gouvernements que pour le secteur privé. La production et la valorisation des nouvelles connaissances et technologies constituent le point de mire de cette collaboration tripartite. La Conférence se penchera sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, en raison de leur importance relative dans les dépenses publiques et de leurs impacts sur le développement économique et social. Les enjeux stratégiques sont aussi liés à la formation des talents et la complexité de leur évaluation. Cela dit, l’ouverture sur d’autres secteurs connexes reste possible pour une réflexion originale et utile à la prise de décision. 2015 Conférence internationale sur l’évaluation des missions universitaires Principaux axes L’évaluation des politiques publiques Axe 1 Les démarches évaluatives : évaluation ex-­‐post et évaluation ex-­‐ante Axe 2 Outils d’évaluation méthodologie et indicateurs : méthodes quantitatives et qualitatives, audit interne et externe Axe 3 Les organes d’évaluation : les organes politiques (parlement), institutions de contrôle (vérificateur, cour des comptes), les organes spécialisés L’évaluation dans la pratique Axe 4 L’évaluation des missions universitaires : défis et enjeux Axe 5 L’évaluation des stratégies et programmes de formation universitaire : entre les formations de masse et formations d’élite Axe 6 L’évaluation des politiques d’innovation : une appréciation des mécanismes de transfert et de valorisation économique des inventions Axe 7 L’évaluation de la R&D dans les universités et les centres de recherche : les arbitrages entre recherche fondamentale et recherche appliquée Axe 8 Les particularités de la recherche et de l’innovation dans le secteur de la santé et des biotechnologies Institutionnalisation de l’évaluation : gouvernance et mécanismes Axe 9 L’évaluation et l’optimisation de la gouvernance par l’institutionnalisation des mécanismes d’évaluation Axe 10 Les indicateurs et les données requises pour une gouvernance axée sur les résultats Axe 11 Gouvernance et éthique en recherche : comment réconcilier les impératifs d’éthique avec ceux de la productivité en recherche Organisation La conférence offre l’opportunité aux chercheurs, aux universitaires, aux acteurs gouvernementaux et aux entrepreneurs des secteurs privés et publics de présenter leurs travaux d’évaluation et d’appréciation des politiques de recherche, de formation et d’innovation, de façon à faire avancer les connaissances, stimuler la réflexion et éclairer la prise de décision et les politiques gouvernementales. Comité scientifique Abdelaziz Cherabi, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Mohamed El Hadi Latreche, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Moktar Lamari, École nationale d’administration publique, Québec Mohamed Cherif Belmihoub, ENA, Alger Bachir Mazouz, École nationale d’administration publique, Québec Yacine Ferfara, CREAD, Alger Abderahmane Abdou, CREAD, Alger Marie Gervais, Université Laval, Québec Mustapha Mekideche, expert, Alger Lahsen Zeghdar, Uinversité Alger 3, Alger Ahmed Bencheikh, Association marocaine de l’évaluation, Rabat Abdenour Moussaoui, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Brahim Brahmia, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Mebarek Bouacha, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Laid Bouzidi, Université Jean Moulin Lyon3, Lyon Hubert Peres, Université de Montpellier 1, Montpellier Mohamed Benbouziane, Université de Tlemcen, Tlemcen Malik Bouacida, Université de Strasbourg, Strasbourg El Hadji Gueye, Centre Africain d'Études Supérieures en Gestion, Dakar Néji Bekouche, Université de Sfax, Sfax Halima Benbouza, Centre de recherche en Biotechnologie, Constantine Salah Koubaa, Université Hassen 2, Casablanca Mahmoud Ghouil, PNUD, Tunis Mohamed Saad, University of the West of England, Bristol Comité organisateur Nadji Benhassine, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Karim Zehioua, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Amine Ferroudj, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Farid Boussefsaf, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Amirouche Bouchlaguem, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Imed Eddine Cherabi, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Afef Teniou, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Meyssa Maouguel, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Imène Latreche, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Djalal Dergham, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Noussaiba Zaidi, Université Abdelhamid Mehri, Constantine Dates importantes Date limite d’envois des résumés (v. Fiche de proposition) 31 janvier 2015 Notification d’acceptation 15 février 2015 Date limite d’envoi des textes de communication 15 mars 2015 Réponse du comité scientifique et envoi des invitations 30 mars 2015 Prise en charge Les conférenciers seront pris en charge (hébergement et restauration) durant la Conférence. 2015 Conférence internationale sur l’évaluation des missions universitaires Pour toute information sur la Conférence conference2015.gmes@univ-­‐constantine2.dz Fiche de proposition Conférence internationale Optimiser les missions universitaires et mettre l’évaluation au service de la recherche, de l’innovation et de la formation des talents, 4 et 5 mai 2015, à Constantine (Algérie). Titre de civilité (M., Mme) Nom Prénom Titre universitaire Profession Pays Adresse courriel Numéro de téléphone Employeur Institution universitaire À joindre à cette fiche Document Word, 3 pages max., police Times Roman, taille 12 Titre de la communication 200 caractères max., police Times Roman, taille 12 Mots clés 5 mots clés max., police Times Roman, taille 12 Résumé 2 pages max., police Times Roman, taille 12 Prière de retourner la Fiche de proposition avant le 31 janvier 2015 à l’adresse suivante : conference2015.gmes@univ-­‐constantine2.dz