Villages des Métiers Région d`Hanoi

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Villages des Métiers Région d`Hanoi
Villages des Métiers Région d’Hanoi Villages des Métiers - Mise en marché touristique
Mission du Comité Régional du Tourisme
du 19 au 23 mars 2013
Objectifs de la mission : ‐ Visite exploratoire pour la mise en marché touristique de villages de métiers ‐ Préconisations pour la mise en tourisme de ces villages Participants : El Yamine SOUM : CRT Ile de France Jean‐François ROBIN : Directeur Office de Tourisme de Provins 1
Programme de la mission : 1
Les villages de
métiers
L’essentiel du patrimoine architectural, technique et religieux du haut delta … Dans un rayon d’une heure a proximité de Hanoi toutes les images emblématiques du Vietnam sont réunies : chapeau conique, soie, laque, bambou, broderie etc. Sous forme artisanale l’authenticité semble encore présente et épargnée par les grands courants de l’histoire. Il ne fait aucun doute que ces savoirs‐ faire ancestraux aux portes de la capitale représentent un fort potentiel touristique. Il est même surprenant de trouver un tel conservatoire des métiers traditionnels si proche de la capitale. Une telle richesse représente un atout majeur pour une activité touristique liée aux excursions et correspond aux attentes de la clientèle étrangère notamment. Si l’on se réfère au livre : à la découverte des villages de métier de Sylvie FANCHETTE et Nicolas STEDMAN, le gouvernement populaire a conscience de cette richesse patrimoniale et envisage un tourisme culturel développé autour de ces villages. Mardi 19 mars : visite technique villages de métiers Ha Thai : Laque Thang loi et Quat Don : Broderie Chuong Ngo : Bois et Nacre Mercredi 20 mars : visite technique villages de métiers Phu Vinh : Vannerie Bat trang : Céramique Van Phuc : Soie Jeudi 21 mars : réunions et visite technique Réunion Temple de la littérature Réunion Citadelle de Thang Long Dong Ngac : visite Vendredi 22 mars Réunion Thang Long Réunion IMV Samedi 23 mars Retour Paris Il s’agit aujourd’hui de trouver le bon équilibre entre maintien et transmission d’un savoir faire, un modèle économique viable lié entre autre au développement touristique et la sauvegarde du caractère authentique des villages. 2
Chacun de ces villages possède sa spécialité professionnelle. Des artisans y vivent en famille, travaillant dans des ateliers attenants à leur habitation. Ils réalisent et vendent leurs produits sur place comme des grossistes, mais, le plus souvent, et ce depuis des siècles, ils préfèrent les écouler à Hanoi dans le quartier des 36 corporations. Traditionnellement, chaque village de métier était en relation avec une rue de Hanoi, qui était en quelque sorte sa vitrine en ville, lui permettant d’écouler et de vendre les produits de sa fabrication dans les échoppes du vieux quartier. Ce patrimoine a été préservé, malgré les dures périodes de l’histoire vietnamienne, et constitue la base culturelle matérielle et immatérielle de la société villageoise du delta du fleuve Rouge. Un tourisme culturel pris en charge par les artisans eux‐mêmes et par les institutions locales tente actuellement de mettre en valeur ce patrimoine et de proposer de nouveaux débouchés pour les productions artisanales. Aujourd’hui les touristes commencent à s’aventurer dans ces villages notamment en excursion depuis Hanoi, mais leur histoire et leurs savoir‐faire sont encore méconnus et peu desservis par les transports. Ces villages abritent pourtant l’essentiel du patrimoine architectural, technique et religieux du haut delta. Etat des lieux
1.1 Situation géographique Les villages de métier se situent à environ 1 heure de trajet de Hanoi. 1.2 Accueil ‐ D’une manière générale les services, aménagements ou structures d’accueil sont peu développés : ‐ pas de points d’information touristique, ‐ parkings mal identifiés, ‐ Pas de toilettes, ‐ Signalétique inexistante sauf exception, ‐ Déficit d’hébergement 1.3 Commercialisation et promotion Les villages sont commercialisés par les agences de voyages, certains comme Bat Trang plus proche de Hanoi connaîssent une fréquentation touristique plus importante. La promotion touristique concernant ces villages est peu déployée, seuls quelques circuits/excursions programmés par des agences font l’objet d’une promotion. Les hôtels de la capitale programment à la demande de leurs clients des excusions dans les villages. Les supports de communication pour les visites, plans, guides et brochures sont inexistants ou peu adaptés pour les visites et n’apportent pas les clés de compréhension nécessaires. 3
1.4 Expérience de visite Il n’y a pas de sens donné à la visite, on ne raconte pas une histoire au visiteur, on ne lui fait pas vivre une expérience. Le visiteur est dans la plupart des cas livré à lui‐même. 1.5 L’activité touristique aujourd’hui Il n’existe pas de statistiques fiables sur la fréquentation touristique des villages. Aux questions posées il ressort que la fréquentation reste modeste, composée d’étrangers en haute saison touristique septembre à février. Les retombées économiques liées à l’activité purement touristique restent faibles. 1.6 Boutiques, produits dérivés Chaque village possède sa boutique, point de vente ou showroom. Le passage par la boutique conclut la visite des artisans. Insuffisances en matière de commercialisation des produits :  Rien ne confirme l’authenticité du Il s’agit là de trouver le compromis entre démarche culturelle valorisant un savoir faire et la démarche commerciale 1.7 Mise en réseau Pas de mise en réseau des villages 1.8 Concurrence Des avantages concurrentiels : Les avantages par rapports à la concurrence sont confirmés par : • un patrimoine culturel et un savoir‐
faire reconnus, • une image de marque liée à la production globalement satisfaisante. • Un tissu de production en place pouvant assurer des coûts de revient relativement contenus. • L’expansion rapide de Hanoi fait que les villages se trouvent proches des premiers faubourgs de la capitale. produit acheté, pas de label ni certification.  Pour le marché des touristes, les limites des structures locales de commercialisation de produits de l’artisanat génèrent une insuffisance des contacts avec les visiteurs et induisent une sous exploitation du potentiel qu’ils constituent.  Les surfaces commerciales ou de ventes sont peu adaptées et mal agencées. L’’affichage produit est confus.
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Conclusion
L’offre touristique existe, fidèle à la promesse de présenter une exigence d’authenticité et non de spectaculaire. Cette offre répond aux grandes tendances de la consommation touristique actuelle. Selon les standards internationaux, la revendication patrimoniale touristique qui s’appuie sur l’historicité, l’exemplarité, la beauté, le dépaysement, l’authenticité et l’identité est bien confirmée ici. Les villages présentent de nombreuses particularités esthétiques (sites, architectures, paysages agricoles, rizières) et témoignent de fortes valeurs identitaires. Force est de constater que le paysage semble être demeuré en l’état malgré la présence des outrages du modernisme : les vieilles maisons bien qu’abîmées sont toujours là, les grands éléments paysagers n’ont pas encore disparu, les villages ne sont pas massivement couverts de constructions modernes, leur allure générale ne s’est pas modifiée. Cependant, il faut souligner que malgré l’impressionnant potentiel touristique des villages, l’essor de cette activité est en effet freiné par toute une série de facteurs : ‐ La dégradation est bien entendue visible, l’environnement et le patrimoine sont menacés ou fragilisés, ‐ L’accessibilité et les circuits mal identifiés, ‐ Des outils actuels d’interprétation touristique, de médiation et de communication hétérogènes, souvent inadaptés ou inexistants, ‐ Une organisation touristique encore embryonnaire, qui manque de lisibilité et de gouvernance. ‐ Le chiffre d’affaire des artisans et une rentabilité fortement liés à l’exportation. Mais dans l’état actuel il semble encore permis d’espérer qu’une volonté politique volontariste puisse maintenir et adapter ce patrimoine pour que les lieux rayonnent et trouvent un pouvoir d’attractivité important. La conservation/restauration, du patrimoine historique, la valorisation de l’environnement urbain restent la condition sine qua non pour le développement d’une activité touristique durable. Il apparaît tout a fait envisageable en partant de l’existant et en l’optimisant de définir un plan d’action à court terme visant à développer la fréquentation touristique.
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Repérages
Village de HA THAI ★ LAQUE
Distance de Hanoi : 40 minutes Impression à l’arrivée : Bonne Paysage rural, ambiance village animée par un marché tous les jours dans la rue principale Accessibilité : bus 20/25 personnes Parking ou dépose visiteurs: possibilité d’utiliser le terrain à coté du stade pour les bus Toilettes : non Architecture et paysages : Nombreuses portes anciennes, rues dont le revêtement est en brique, plan d’eau, tissu urbain authentique Ateliers : Toutes les étapes de la fabrication sont présentes Capacité accueil groupe : Plusieurs ateliers disposent d’une cour permettant d’accueillir les groupes 7
Village de THANG LOI et QUAT DON ★
BRODERIE
Distance de Hanoi : 45 minutes Impression générale : plan/guides : non Dépaysement/expérience visite : oui Ratio durée trajet /expérience visite : bon Accessibilité : bus 20 personnes Parking ou dépose visiteurs: non Toilettes : non Architecture et paysages : ambiance village Ateliers : oui, broderie devant les visiteurs Capacité accueil groupe : oui Boutique : oui avec vente de petits articles A noter : terrasse café avec atelier broderie, endroit agréable pour une pause 8
Village de CHUONG NGO ★ NACRE
Distance de Hanoi : 1h Impression générale : plan/guides : non Dépaysement/expérience visite : oui Ratio durée trajet /expérience visite : bon Accessibilité : bus 20 personnes Parking ou dépose visiteurs: non Toilettes : non Architecture et paysages : portes anciennes, rue en brique, étang Ateliers : oui, explication par l’artisan Capacité accueil groupe : oui Boutique : oui A noter : Présence d’une coopérative à vocation sociale créée en 1963 pour personnes en ‐ difficulté, 32 personnes travaillent dans la coopérative dont une partie est handicapée, volonté de développer l’activité touristique 9
Village de PHU VINH ★ VANNERIE
Distance de Hanoi : 40 minutes Impression l’arrivée : très belle ambiance village authentique. Plan/guides : non Dépaysement/expérience visite : oui Ratio durée trajet /expérience visite : bon Accessibilité : bus 20 personnes Parking ou dépose visiteurs: place du village Toilettes : non Architecture et paysages : portes anciennes, places, rues, beaux paysages urbains Ateliers : 3 a visiter. Toutes les étapes de la fabrication sont présentes, présentation variée, intéressant. Capacité accueil groupe : oui Boutique : oui A noter : Présence d’un centre de formation. 10
Village de BA TRANG ★ CERAMIQUE
Distance de Hanoi : 35 minutes Impression l’arrivée : développement touristique confirmé. Plan/guides : non – Signalétique : oui Dépaysement/expérience visite : oui Ratio durée trajet /expérience visite : bon Accessibilité : bus 20 personnes Le bus dépose les visiteurs dans un vaste marché standardisé. Nous conseillons de commencer la visite ou de programmer l’arrivée par le village ancien et de terminer la visite par le marché Parking ou dépose visiteurs: oui Toilettes : oui Architecture et paysages : portes anciennes, rue en brique, rivière, très jolies venelles, dédale de ruelles. Ateliers : toutes les étapes de la fabrication sont présentes. Initiation aux différentes phases de production pour les visiteurs Capacité accueil groupe : oui Boutique : marché A noter : Village ancien très intéressant, maison communale face au fleuve. 11
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Perspectives
3. 1 Positionnement de l’offre Il faut positionner l’offre touristique des villages de métiers sur la différenciation ou le tourisme expérientiel qui consiste à proposer des prestations porteuses de sens et génératrices d’une expérience et de souvenirs. Ce positionnement sera la formalisation des fortes tendances actuelles de consommation. Ce positionnement expérientiel s’articulera autour de : Une destination et un slogan: « Les villages de métiers, l’exceptionnel aux portes de Hanoi » par exemple, L’interaction qui permet au visiteur de vivre des émotions et de ressortir « transformé » par un échange. La scénarisation, il s’agit de faire vivre au visiteur ce qu’il est impossible de vivre ailleurs en proposant des expériences liées à l’identité, à l’histoire, au patrimoine des villages. Il faut poser un décor, faire une promesse suscitant une anticipation et une émotion, introduire des personnages. Il s’agit de plonger le client dans un nouvel univers dans lequel il va vivre une histoire, se confronter à ses limites et apprendre. La scénarisation doit prévoir des moments en activité encadrée, des moments en autonomie, des temps de repos. La valorisation et l’explication des patrimoines par la rencontre avec les acteurs locaux illustrant ainsi leurs spécificités. La mise en place d’un marketing expérientiel qui créé les outils pour optimiser, mieux comprendre ce qui touche le visiteur, de trouver la bonne réponse à ses attentes. Donc de générer plus de satisfaction, plus d’émotion, plus de valeur, ce qui permet de mieux se différencier en créant une histoire et de stimuler l’acte d’achat. La sensation pour le visiteur de se sentir valorisé, enrichi de connaissances et de compétences qu’il partagera ensuite. 13
3. 2 Déroulement/ Organisation de la visite Recommandation : Visite accompagnée par un guide conférencier ou un accompagnateur Scénario : 1 ‐ L’Arrivée 2 ‐ Les visites L’arrivée au village ou degré de dépaysement dans le temps est un élément essentiel, prélude à la visite elle est en quelque sorte la bande annonce qui conditionnera la première impression du visiteur. Le parking ou la dépose des visiteurs ne doit pas être trop éloigné afin d’éviter aux visiteurs de parcourir des distances inutiles qui peuvent être rendues pénibles par les conditions climatiques. Visites ateliers : les différentes étapes de la fabrication de la spécialité du village seront présentées par la visite de différents ateliers. C’est à cette phase du scénario que les artisans entrent en scène et qu’une interactivité et échanges doivent s’établir avec les visiteurs. Cette phase est essentielle en terme d’expérience et de fabrication de « souvenirs ». Cette phase conditionne également le désir d’achats en fin de visite. 4 ‐ Les curiosités 3 ‐ L’initiation L’Initiation est la phase ludique et valorisante pour le visiteur. Cette séquence est chargée en émotions et expériences. Visites des différents points d’intérêts du village : maisons traditionnelles, temples, pagodes, marchés ou autres spécificités patrimoniales/historiques du village. 5 ‐ Le badaudage 6 ‐ Les achats : boutique/souvenirs Souvent cité comme la première activité d’un touriste, phase où le visiteur flâne à sa guise, son rythme et/ou l’ambiance urbaine et les scènes de rues jouent un rôle important. La boutique ou shopping est une séquence importante indispensable dans ce type d’excursion, demandée, exigée durant le séjour des visiteurs et les incidences en termes de retombées économiques sont significatives. Une boutique souvenirs participe à : ‐ Prolonger l’expérience de la visite, ‐ La notoriété de la destination, ‐ Développer un chiffre d’affaire créateur d’emploi, ‐ Favoriser la mise en réseau avec les acteurs locaux, ‐ Favoriser la mise en marché de produits dérivés, ‐ Dynamiser la mise en marché de nouveaux produits, ‐ Favoriser la mise en réseau des fournisseurs locaux dotés d’un ancrage territorial fort 14
3. 3 De la mise en réseau des villages vers une signature L’objectif du réseau est de : ‐ créer et animer un pole de référence, ‐ formaliser la destination « les villages de métier, l’exceptionnel aux portes de Hanoi », ‐ fédérer les sites par une charte, ‐ favoriser l’itinérance et la consommation touristique dans les différents villages, ‐ promouvoir et renforcer l’attractivité des destinations par des actions complémentaires de celles mises en place par les différents sites ‐ positionner la destination. Quelques règles incontournables Le réseau repose sur la volonté de chaque site de participer et d’avancer vers un objectif partagé. Il s’appuie sur une dimension institutionnelle mais aussi des liens relationnels. Surtout, le réseau permet de mobiliser des ressources qui ne pourraient pas l’être autrement. Un réseau de sites touristiques est pérenne s’il réunit cinq conditions. • Une volonté politique • Une finalité commune • Des règles et une organisation : Il est essentiel de définir le mode de fonctionnement du réseau. Quel sera le rythme des réunions ? lieu des réunions, comptes rendus… • Une matière à échanger, pas seulement des informations mais aussi de l’influence, de l’aide, de la réflexion, du temps, de la notoriété, de l’image, des relais… 3.4 Vers une signature Nous avons évoqué l’importance de la mise en réseau pour réaffirmer le positionnement autour d’une marque de territoire « les villages de métier, l’exceptionnel aux portes de Hanoi » par exemple. Mais pour fidéliser, séduire, rassurer et susciter la venue des touristes ce positionnement doit être conforté par la mise en place d’un club de marques ou d’une signature qui devra être protégée et qui garantira à minima la fabrication locale du produit: exemple : Village de métiers/Vietnam ou encore fabriqué à “”etc… 3.5 Communication  Editions : guides, brochures, réalisation d’affiches,  Relations presse : dossier de presse, accueil presse, publirédactionnel  Accueil d’éditeurs de guides touristiques  Eductours pour les professionnels du tourisme : Agences de voyage, Tours opérateurs et autres prescripteurs de séjours ou excursions.  Intégrer les circuits proposés par les professionnels du tourisme,  Elaboration d’un guide d’information dit « guide du visiteur » outil d’aide à la visite et qui précisera toutes les informations du site et apportera les clés de compréhension nécessaires. A cet égard les brochures éditées par le « centre des monuments nationaux » ou les brochures éditées par le réseau « ville d’art et d’histoire » peuvent être source d’inspiration. 15
Actions de communication vers les prescripteurs locaux : agences, hôtels, taxis etc. En complément une fiche (triptyque) pourra être élaboré par village avec plan, circuits de visites, points d’intérêt, hébergements et restaurations, boutiques, sanitaires et autres services. Ce support devra être à minima traduit en anglais. Un site Internet officiel : création d’un site Internet officiel dédié aux villages de métiers qui appartiennent au réseau. Présence sur les réseaux sociaux, sites de partage. Développer la E réputation sur les forums : Vous avez aimé les villages de métier ? Dites le ! …tripadvisor, trivago etc…. 3.6 Commercialisation Au Vietnam la commercialisation des prestations touristiques passent obligatoirement par les agences de voyages. Il n’existe pas de structures institutionnelles autorisées à vendre des prestations de séjours touristiques. Il conviendra donc de sensibiliser les agences sur la volonté affichée de développer le tourisme dans les villages. 3.7 Accueil Mise en place des services minimum pour l’accueil (toilettes, parking ou lieu de dépose, signalétique), 3.8 Proposition de circuits Des villages ….aux 36 rues… Dans l’immédiat nous préconisons de mettre en marché des visites à la journée au départ de Hanoi. En effet à ce jour les conditions d’accueil, d’hébergement, de restauration et les temps de trajet entre les sites ne sont pas remplis pour la programmation de courts séjours. Il est envisageable de programmer 3 villages de métier dans la journée complétée par la visite d’un site emblématique. Mais pourquoi ne pas envisager de conclure la journée par une visite guidée du quartier historique des 36 rues à Hanoi avec dîner dans un restaurant traditionnel, ce qui permettrait de mettre en perspective les visites de la journée. 3.8.1 Le réceptif Il conviendra dans un premier temps de travailler sur la partie « réceptive » de l’excursion, c'est‐à‐dire sélectionner, représenter et assembler les prestations et les services qui composeront l’excursion de chaque village : ‐ Identifier l’arrivée dans le village, ke circuit de visite et les différents thèmes, ‐ Lieu de dépose ou parking, ‐ Les ateliers, nombre, périodes d’ouverture/jour, capacité d’accueil, ‐ Les artisans et acteurs de la visite, ‐ Les restaurants pour le déjeuner, ‐ Le périmètre à visiter pour l’ambiance ou le badaudage, ‐ Les boutiques, Ensuite, il faudra procéder à l’écriture du scénario 16
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Divers
Mise en œuvre
2013- 2014
A propos du resort situé près de DUONG LAM : Après une première impression favorable, la déception gagne vite le visiteur. En effet cet établissement qui affichait une ambition touristique internationale lorsque nous l’avions visité en novembre 2011 alors qu’il était en voie d’achèvement ne tient pas ses promesses. Il semble en effet ne faire l’objet ni d’entretien, ni de maintenance et peu soucieux de satisfaire une clientèle. Les plus : Chambre spacieuse Environnement paysager Capacité d’accueil satisfaisante également pour la restauration Les moins : Propreté Nuisances sonores Appareils HS : TV, WIFI, climatisation, Douche HS, obligation de prendre un bain Petit déjeuner : aucun choix, rien de prévu pour la clientèle internationale ne serait ce que du café. Etape 1 Recrutement d’un stagiaire qui travaillera dans un premier temps sur la partie réceptive. Mise en place d’une enquête sur l’expérience de visite des touristes dans les villages pendant la saison touristique. Etape 2 Réalisation des supports de communication : plan, brochures, panneau village, site Internet officiel Etape 3 Identification du réseau en tant que destination Etape 4 Recrutement et formation de guides ou accompagnateurs Coopération : L’office de tourisme de Provins peut à la demande du CRT d’Ile de France, participer à la rédaction de la fiche de poste ou mission du stagiaire, participer au recrutement et au suivi du travail effectué par le stagiaire. A cet égard une mission sur place sera nécessaire afin d’effectuer un bilan intermédiaire.
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