il est temps de payer moins d`impôts!
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il est temps de payer moins d`impôts!
MACKENZIEexpress IL EST TEMPS DE PAYER MOINS D’IMPÔTS! Les meilleurs tuyaux pour les déclarations de revenus de 2013 À ce moment-ci de l’année, beaucoup de vos clients sont en train de rassembler leurs feuillets fiscaux, relevés de placements et reçus de cotisations, en vue de la production de leurs déclarations de revenus de 2013. Comme la Frank Di Pietro date limite du 30 avril approche à grands pas, Frank Di Pietro, l’un des directeurs de l’équipe de planification fiscale et successorale de Placements Mackenzie, vous donne ici huit tuyaux pour aider vos clients à faire le plus possible d’économies d’impôt. 1 Fractionner son revenu de pension Le fractionnement du revenu de pension peut permettre des économies d’impôt considérables, mais peu de gens en profitent, car c’est une stratégie assez récente dont beaucoup de Canadiens n’ont pas encore entendu parler. Si vos clients ont reçu, en 2013, un revenu de pension leur donnant droit au crédit d’impôt pour revenu de pension, ils peuvent attribuer jusqu’à 50 % de ce revenu de pension à leur conjoint (légitime ou de fait). Les différents types de revenus de pension ne se prêtent pas tous à cette stratégie et, dans certains cas, il y a aussi des conditions liées à l’âge des pensionnés. Le revenu d’un régime de pension d’entreprise peut être ainsi fractionné, quel que soit l’âge du pensionné, mais celui d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) ou d’un fonds de revenu viager (FRV) ne peut l’être que pour les pensionnés âgés de plus de 65 ans. Les prestations de pension des régimes gouvernementaux, comme le programme de Sécurité de la vieillesse (SV) ou le Régime de pensions du Canada (RPC) ne peuvent pas être fractionnées entre conjoints selon ces règles, mais vos clients peuvent demander à Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) d’en autoriser le fractionnement en vertu d’autres règles. Le fractionnement du revenu de pension est une opération des plus intéressantes lorsque le conjoint du pensionné se trouve dans une tranche d’imposition inférieure. Mieux vaut quand même consulter un fiscaliste pour déterminer le montant de revenu optimal à attribuer. 8 2 Tirer le meilleur parti de ses pertes en capital Si vos clients ont réalisé des pertes en capital en 2013, voici le moment d’en tirer parti. Ces pertes doivent d’abord servir à réduire des gains en capital réalisés au cours de la même année. Si elles leur sont supérieures, elles peuvent être reportées rétrospectivement et venir en déductions de gains en capital déclarés en 2012, 2011 ou 2010. Cela permet à vos clients de récupérer une partie des impôts payés lors de ces années antérieures. Les pertes en capital qui ne sont utilisées ni pour l’année en cours, ni pour les trois années précédentes, peuvent être reportées indéfiniment à des années ultérieures. 3 Produire des déclarations pour ses enfants Dans bien des cas, les jeunes n’ont guère d’impôts à payer, car peu d’entre eux gagnent un revenu suffisant pour être imposable. Par conséquent, beaucoup de parents ne prennent pas la peine de produire une déclaration de revenus au nom de leurs enfants. Cependant, si ces derniers ont un certain revenu provenant d’un emploi à temps partiel, par exemple, il pourrait être avantageux de produire une déclaration, même si ce revenu est inférieur au montant de l’exemption personnelle de base. Cela leur permet de récupérer tout impôt retenu à la source par leur employeur ou d’éventuels tropperçus de cotisations au RPC ou à l’AE. En outre, les enfants pourraient avoir droit à certains crédits provinciaux qu’ils ne dédaigneraient sûrement pas d’empocher. La production d’une déclaration permet également aux AVRIL 2014 jeunes qui gagnent un certain revenu de se constituer des droits à cotisation à un REER et, s’ils ont plus de 18 ans, à un CELI. Il faut aussi savoir que la production d’une déclaration de revenus pour les enfants de 16 et 17 ans atteints d’un handicap (et qui sont bénéficiaires d’un régime enregistré d’épargne-invalidité) pourrait leur valoir des aides gouvernementales (c’est-à-dire subventions et bons) lorsqu’ils atteindront leurs 18 ans. À partir de ce moment-là, le droit aux subventions/bons est déterminé en fonction du revenu net de l’enfant et non plus de ses parents. On examine alors les déclarations des deux années précédentes pour déterminer le droit aux subventions/bons. 4 Combiner les dons de bienfaisance Les dons de bienfaisance sont source d’économies d’impôt grâce à un système de crédits d’impôt à deux paliers. La première tranche de 200 $ de dons vaut au contribuable un crédit d’impôt fédéral de 15 % et la tranche suivante, de 29 %. À cela s’ajoutent des crédits d’impôt provinciaux, dont le taux varie d’une province à l’autre, ce qui fait que le crédit total varie aussi. Les conjoints (légitimes ou de fait) peuvent choisir de combiner leurs dons et de les déclarer dans une seule déclaration. Il est vivement recommandé de le faire, car on réalise ainsi des économies d’impôt puisqu’il ne faut alors atteindre le seuil de 200 $ qu’une fois pour bénéficier des taux de crédit d’impôt plus élevés sur le reste. 5 Produire plusieurs déclarations pour une personne décédée Si vous avez des clients chargés de liquider la succession d’une personne décédée en 2013, cette stratégie-ci pourrait les intéresser. La succession est tenue de produire une déclaration finale, où figurent tous les revenus perçus par le défunt entre le 1er janvier 2013 et la date de son décès. Cependant, elle peut, dans certains cas, produire jusqu’à trois déclarations facultatives supplémentaires. Cela permet de réaliser des économies d’impôt, puisqu’on peut demander l’exemption personnelle de base dans chacune et bénéficier de la progressivité des taux d’imposition. Voici dans quels cas on peut MACKENZIEexpress produire des déclarations supplémentaires : • Le défunt devait recevoir certains montants qui lui étaient dus (déclaration de revenus provenant de droits ou de biens). • Le défunt était bénéficiaire d’une fiducie testamentaire dont l’exercice ne se terminait pas le 31 décembre (déclaration de revenus d’une fiducie testamentaire). GUIDE REER Faites croître votre argent tions grâce aux selon vos condi REER placements InvestIssez dans l’avenIr de votre enfant Régimes enregistrés d’épargne-études Guide du réG ime enreGist d’éparGne-in ré validité OSITION GUIDE D’IMP COMMUNS DES FONDS Épargner pour un us 2013 ration de reven Pour votre décla avenir sécuritaire • Le défunt était propriétaire d’une entreprise ou associé dans une société de personnes dont l’exercice ne se terminait pas le 31 décembre (déclaration de revenus d’un associé ou d’un propriétaire unique). 6 Déclarer les dividendes perçus par son conjoint En règle générale, le revenu de placement doit être déclaré par le contribuable qui l’a perçu et ne peut l’être par son conjoint, à moins de mettre au point un plan fiscal plutôt complexe à cet effet. Il existe cependant des règles autorisant l’un des conjoints (légitimes ou de fait) à déclarer les dividendes perçus par l’autre, dans certains cas. C’est avantageux dans le cas où l’un des conjoints est le principal soutien de famille et l’autre n’a que peu de revenus. En déclarant l’ensemble des dividendes dans sa propre déclaration, le conjoint aux revenus les plus élevés aura sans doute à payer plus d’impôt, mais il pourra également demander un montant pour conjoint plus élevé. Les économies d’impôt réalisées grâce à l’augmentation du montant pour conjoint auquel il aura droit peuvent être plus élevées que l’impôt à payer sur les dividendes qu’il a déclarés, et la facture fiscale du ménage peut donc s’en trouver réduite. 7 Faire attention aux exigences de déclaration de l’IRS Il se peut que vous ayez, parmi vos clients, des « personnes des États-Unis » (c’està-dire citoyens américains, résidents des États-Unis et détenteurs de la carte verte) habitant au Canada. Ces personnes ne peuvent se contenter de produire leur déclaration de revenus canadienne, mais sont aussi tenues de produire une déclaration de revenus américaine tous les ans, même si elles n’ont aucun impôt à payer aux États-Unis. Elles doivent en outre communiquer certains renseignements à l’Internal Revenue Service (IRS) si elles possèdent certains types de comptes. Par exemple : • le formulaire 8891 pour celles qui possèdent un REER ou un FERR, • le formulaire 3520/3520A pour celles qui possèdent un CELI, un REEE ou un REEI ou qui sont bénéficiaires de fiducies étrangères, • le formulaire 8621, relatif aux sociétés de placement étrangères passives (PFIC), pour celles qui détiennent des placements en fonds communs en dehors de REER. Placements Mackenzie offre désormais, sur demande, des déclarations de renseignements annuelles permettant à vos clients de se conformer aux règles du fisc américain sur les sociétés de placement étrangères passives. Ils y trouveront les renseignements nécessaires pour exercer un choix relatif à un fonds électif admissible (QEF) lors de la production de leur déclaration. Ce choix leur évite des pénalités fiscales américaines dues à leurs placements dans des fonds communs de placement canadiens. 8 Déclarer tous ses biens étrangers Si vos clients possèdent des biens étrangers d’un coût supérieur à 100 000 $CA, il est essentiel qu’ils cochent la case prévue, sur la deuxième page de leur déclaration de revenus. Ils doivent en outre fournir des renseignements à propos de ces biens, de leur coût et de ce qu’ils leur ont rapporté au cours de l’année 2013 dans le formulaire T1135 – Bilan de vérification du revenu étranger. Ce formulaire a été modifié cette année en vue demander aux déclarants des renseignements plus détaillés sur chaque bien étranger qu’ils possèdent. Les biens étrangers visés comprennent des dépôts dans un compte en banque à l’étranger, des actions de sociétés étrangères détenues dans un compte de courtage canadien, des biens immobiliers situés à l’étranger (mais pas une résidence de vacances à usage personnel). Heureusement, les fonds communs de placement détenant des titres étrangers ne sont pas visés. Les amendes frappant ceux qui omettent de fournir ces renseignements sont assez conséquentes, et c’est un point sur lequel on a observé un durcissement de l’ARC ces derniers temps. Étant donné la complexité croissante de ces formulaires, vos clients ont intérêt à consulter des spécialistes pour assurer leur conformité aux exigences de l’ARC. Le présent article ne doit en aucune façon être interprété comme un conseil juridique ou fiscal, car la situation de chaque client est unique. Veuillez consulter votre conseiller juridique ou fiscal attitré. AVRIL 2014 9