le repas du seigneur

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le repas du seigneur
LE REPAS DU SEIGNEUR
INTRODUCTION :
Là où nous en sommes, nous réalisons notre faiblesse devant la pleine signification et l’entière
compréhension du repas du Seigneur.
Nous demandons à Dieu qu’Il illumine les yeux de nos cœurs pour que nous entrions dans la
pleine révélation du sens profond et puissant de ce repas.
Nous trouvons différentes expressions concernant le repas du Seigneur.
Il y a le mot « Cène » qui vient du latin « cena » qui signifie « repas du soir ».
Il y a l’expression « la fraction du pain » ou « rompre le pain » ( Actes 2, 42,46).
Selon la tradition de l’Eglise primitive, on rompait le pain soit au cours de temps spécifiques
de réunions ( Actes 20, 7,11) ; ou au cours de repas fraternels appelés agapes ( Jude 12 ou
I Corinthiens 11, 20-21).
Les débordements de certains ont conduit Paul à rappeler le sens puissant de ce repas du
Seigneur, d’après I Corinthiens 11, 23-31.
REPAS DE L’ALLIANCE
Jésus savait que depuis des siècles des litres de sang coulaient chaque année pour couvrir le
péché pendant un an. Au dehors, il pouvait entendre bêler les agneaux qui à 15h le lendemain
seraient immolés. C’est exactement l’heure à laquelle lui-même a été « immolé » sur la croix
(Matthieu 27,46)
Avec ses disciples, ils ont chanté les psaumes 113 et 114 puis « le grand Hallel » les psaumes
115 à 118 selon Matthieu 26,30.
Considérons ce qu’il a chanté : Psaume 115,17 ; Psaume 116, 7-9, 13,15 ;
Psaume 118,17,22,24,27
Dans ce contexte il parle de la « nouvelle alliance en mon sang ».
REPAS DE COMMUNION
La Cène est la communion au corps de Christ et au sang de Christ. La vie de Christ, sa justice,
sa victoire sont nôtres, par grâce. Mais c’est aussi un engagement à suivre ses traces,
marchant derrière Lui dans la communion du renoncement et de ses souffrances.
Il s’agit de la communion à Christ , mais aussi la communion avec ceux qui y participent.
La Cène contribue à fortifier l’unité du Corps. Un pain, plusieurs membres : unité et pluralité.
REPAS DE PROCLAMATION
I Corinthiens 11, 25 et 26 nous dit que nous annonçons, nous proclamons, nous rappelons
l’œuvre de la croix. La puissante efficacité du sang de Jésus est rappelée à notre conscience,
aux autorités spirituelles et devant les hommes. Nous confessons notre foi ! Nous annonçons
l’Evangile dans l’invisible.
REPAS D’ESPERANCE
« jusqu’à ce qu’il vienne ». Ce repas annonce la venue du Seigneur. Il anticipe le Retour de
Jésus et manifeste les prémices des noces de l’Agneau ( Apocalypse 19, 7 à 9). Nous
annonçons les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera (2 Pierre 3,13).
Il fortifie notre espérance tournée vers cette cité sans pleurs, ni cris, ni douleurs, ni mort, ni
guerre !
REPAS DE PUISSANCE
Selon Jean 6, 51, 54 en prenant la Cène avec foi, nous recevons la vie de Christ en nous. Cette
vie n’est pas seulement biologique, c’est la qualité de vie divine, Zoé en nous. C’est la vie de
Dieu et ce qu’elle contient : éternité, sainteté, force, joie, santé, plénitude, puissance. Mais si
on en fait un mauvais usage, elle devient puissance de jugement et de mort (I Corinthiens 11,
27-34).
ASPECT PRATIQUE
QUI PEUT PARTICIPER AU REPAS DU SEIGNEUR ?
Toute personne qui a fait une rencontre personnelle avec Jésus-Christ, qui a pris conscience
de ses péchés, qui s’est repenti, qui a accepté Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur
personnel, qui est né de nouveau et qui a obéi à la Parole de Dieu en se faisant baptiser du
baptême des croyants par immersion.
Croire en Dieu , cela veut dire :
- Croire c’est avoir confiance en Jésus-Christ seul pour être sauvé.
- Croire c’est avoir une certitude que nos péchés sont pardonnés et que nous avons
la vie éternelle.
- Croire c’est obéir à notre Seigneur Jésus-Christ et à Sa Parole.
Toute personne qui croit, a le devoir de témoigner de sa foi par le baptême par immersion.
Dans le Nouveau Testament nous voyons que le baptême d’eau comportait une confession
publique de foi en la Seigneurie de Christ (Actes 8,36-39). On se faisait baptiser le même jour
(Actes 2,41 ; Actes 8, 36 à 39), quand on croyait (Actes 8, 12 et 36 à 39), immédiatement
(Actes 16,35).
Le baptême par immersion est un acte extérieur d’obéissance par lequel le croyant accomplit
ou achève la justice intérieure reçue par la foi en la mort et la résurrection de Christ.
QUELLE DEVRAIT ETRE NOTRE ATTITUDE LORSQUE NOUS NOUS
APPROCHONS DE LA TABLE DU SEIGNEUR ?
- Venir avec le désir d’y prendre part (Luc 22,14 et 15)
- Venir avec une conviction de foi (Hébreux 4,2 ; 11,6 ; Romains 14,23)
- Venir en nous nous souvenant (c’est un mémorial) I Corinthiens 11, 24 à 25
- Venir avec action de grâces, comme Jésus (Luc 22,17)
- Venir en discernant le corps et le sang de Christ, à la fois physiquement (Son
corps) et spirituellement (l’Eglise, Son corps) I Corinthiens 11, 27 à 30
- Venir en examinant notre cœur (I Corinthiens 11,28) en nous assurant que rien ne
nous sépare de Dieu et de nos frères ( idolâtrie, rancune, amertume, colère,
adultère, non-pardon etc …)
Dieu nous demande d’obéir à Sa Parole : revenir à Dieu par la repentance,
confession et abandon de son péché, réconciliation avec son conjoint, ses enfants,
son frère
- Venir dans l’unité, comme un seul corps (I Corinthiens 12)
- Venir pour partager ensemble, en nous attendons les uns aux autres (I Corinthiens
11,33)
- Venir dignement (I Corinthiens 11, 27 à 30) ; jugeons-nous et nous ne serons pas
jugés par le Seigneur ; recevons la vie, la bénédiction, la santé et la force en
discernant le corps de Christ, sinon c’est sur nous-mêmes que tombe le jugement.
-
Venir avec un triple regard sur Christ :
1/ Un regard en arrière sur le Calvaire, Sa mort, Ses souffrances pour nous.
2/ Un regard élevé vers le Ciel, la résurrection, Son ascension ; là-haut où Il est
assis à la droite du Père et intercède comme notre Souverain Sacrificateur.
3/Un regard vers l’avenir, sur Sa seconde venue.
Ne jugeons pas ceux qui ne prennent pas la Cène. Ne pas avoir honte de dire « Aujourd’hui je
ne prends pas la Cène, je dois d’abord régler différentes choses ».
Dieu ne nous appelle pas à nous abstenir, mais à régler les situations.
QU’EN EST-IL DES PERSONNES QUI NE SONT PAS NEES DE NOUVEAU ?
Nous croyons que les personnes inconverties doivent s’abstenir du repas. Le but n’est pas de
rejeter ces personnes mais de les amener à une démarche de repentance et de foi en JésusChrist. Accompagner ces personnes dans leur recherche de Dieu en amenant une réflexion
intérieure :
- Où en suis-je par rapport à Dieu ?
- Où en suis-je par rapport à Jésus et à son sacrifice ?
- Où en suis-je par rapport à mon engagement envers Dieu ?
Nous profiterons de ces moments de Cène pour faire un appel pour ceux qui veulent recevoir
Jésus et prier pour eux pour que le Saint-Esprit amène la conviction de péché, la repentance et
la foi. Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive.
QU’EN EST-IL DES ENFANTS AU MILIEU DE NOUS ?
Nous voyons dans les Ecritures l’attitude et les paroles de Jésus concernant l’enfant.
Accueil de Jésus, enseignement de Jésus, l’enfant est le modèle du Royaume de Dieu
concernant sa foi, sa simplicité. Appel de Jésus à lui ressembler dans son attitude de cœur.
Dieu veut sauver toute notre famille (Zachée, Corneille, le geôlier de Philippes)
La Parole de Dieu nous enseigne à poser les bons fondements et bâtir notre maison sur le roc
Christ. Elle nous enseigne à éduquer nos enfants dans la crainte de Dieu et le respect de Dieu
et de Sa maison.
La responsabilité des parents et la nôtre en tant qu’église est de transmettre l’alliance
(Psaume 78) et d’enseigner les enfants dans la voie qu’ils doivent suivre (Proverbes 22,6)
Orienter veut dire : consacrer, enseigner, éduquer, motiver
Notre réflexion : les enfants doivent-ils participer au repas de la nouvelle alliance, sans une
prise de conscience et une pratique familiale de la transmission de l’alliance ?
Pour cela nous croyons que lorsque nous nous rassemblerons, nous demanderons aux enfants
de s’abstenir du repas du Seigneur.