Compte rendu sortie Sainte Foy la Grande - Union Saint

Compte rendu sortie Sainte Foy la Grande
Sortie patrimoine le 10 Février 2012
Jusqu’au dernier moment nous n’étions pas sûrs d’y aller mais qu’est ce qu’on a bien fait de partir ce
10 février !
Température annoncée : - 6° avec reliquat épais de neige à la frontière de la Dordogne, engourdie
par le froid.
Arrivés en Pays Foyen, les jeunes habitants se sont un peu moqué de nous montagnards
méconnaissables sous nos bonnets, nous traitant d’un « peu frappés » ; ils ont bien vu qu’on n’était
pas du coin !
Accueil chaleureux à la bibliothèque de Ste Foy où photos, ouvrages anciens et plus récemment
publiés de Elisée Reclus nous ont été confiés.
Marche prudente dans les rues de la ville moyenâgeuse (1255), aux belles demeures et vestiges du
12ème siècle, colombages, arcades, pierres taillées, modeste et fière bastide.
Après une longue montée vers le Moulin de la Fenaille, sans toit, sans aile, nous découvrons un beau
point de vue sur Sainte Foy – orientation Nord Sud : totale prise au vent.
Puis la traversée des vignes du château Montiavel (appellation Bergerac) le long des ceps bruns, nus,
droits dans la neige. Certains rangs les bois tombés d’un travail interrompu jusqu’au redoux, nous
descendons le long des falaises par un escalier rustique, de fortune, vers la rue de Graviers menant
sur les quais de Port Sainte Foy où le pique nique, au soleil face à la rivière Espérance nous
récompense de toute sa beauté.
On croirait voir en face sur l’autre rive, grandeur nature, une carte mignonette de bonne année à
l’ancienne.
Bonne marche rue des Fleurs jusqu’à la pause café chez Jeannot. Les « grimpantes » de St Bruno se
sont émerveillées de cette balade insolite. Dany nous lisant des extraits de textes à la fois dépassés et
d’actualité des œuvres de Elisée Reclus, cet écrivain humaniste précurseur du développement
durable, issu d’une grande famille lettrée et courageuse, au destin riche et hors du commun.
Merci à nos belles vignes enneigées sous le soleil qui petit à petit s’affranchit de sont sévère maître :
l’hiver.
Ghislaine MORGA