Pratique des techniques ostéopathiques cranio

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Pratique des techniques ostéopathiques cranio-sacrées
INTRODUCTION
Nous n’avons pas la prétention de former des ostéopathes en dispensant ce
cours, mais bien d’étoffer votre boîte à outils de travail .
Les controverses à propos des thérapies crânio-sacrées n’ont pas fini de faire
couler de l’encre et de la salive, l’objet de cette approche est de vous ouvrir
l’esprit en vous offrant un outil de plus pour faire le tour d’un corps en lésion ,
en omettant le moins de paramètres possible.
Les différents courants qui ont animé l’ostéopathie crânienne ont beaucoup
tergiversé avant d’arriver à une théorie crédible et universelle .
Aujourd’hui, nous pouvons presque parler à l’unisson de notions objectives .
Même si les attraits financiers sont moins juteux en ostéopathie, là où le
thérapeute n’utilise que ses mains, les commerciaux et autres politiques de
l’économie en matière de soins et santé se sont fort justement tournés vers le
SIDA, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, les techniques de pointe en
chirurgie avec greffe, etc .
Andrew-Taylor STILL, fondateur du premier Collège d’Ostéopathie a mis en
évidence deux lois immuables qui ont résisté au temps et aux recherches
scientifiques:
-une structure normale conditionne une fonction normale-entendez
physiologique-l’immunité chimique du corps est conditionnée par une structure normale
Plus tard, William-Garner SUTHERLAND, élève de Still, après avoir étudié,
décrit, cadastré le mécanisme anatomique des structures crâniennes, a
fondé ce qu’il encore aujourd’hui convenu d’appeler l’ostéopathie crâniosacrée .
Une observation précise des détails anatomiques confirme le rôle essentiel du
sphénoïde véritable clef de voûte du système crânien . Ce docteur en
ostéopathie a poursuivi ses observations et ses expériences sur lui-même et
ses disciples pour imaginer, inventer, puis codifier les corrections crâniennes .
Avant d’aller plus loin , il est important d’accepter de se mettre en ouverture
d’esprit crânio-sacrée, c’est-à-dire d’accepter de ressentir des sensations de
tension et de détente à l’écoute .
Vous n’aurez ici la sensation de mouvement amples et structurellement
visibles, il faut accepter de se laisser apprivoiser par le tissu et non pas vouloir
à tout prix le dompter .
© J-M Drugmand et Jules Boone 2005
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Un concept de l’ostéopathie cranio-sacrée…
L’encéphale n’est que le prolongement de la moelle épinière .
Si l’on considère que le crâne n’est que la suite logique de la colonne
vertébrale, on peut se rallier aux concepts de L. OKEN qui décrit une boîte
crânienne constituée de quatre vertèbres:
La vertèbre postérieure ou occipitale = c’est l’occipital
La vertèbre moyenne ou sphéno-pariétale = c’est la partie postérieure du
sphénoïde avec son contact pariétal
La vertèbre antérieure ou sphéno-frontale = c’est la partie antérieure du
sphénoïde avec son contact frontal
La vertèbre médiane = c’est l’ethmoïde
© J-M Drugmand et Jules Boone 2005
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Technique d’inhibition de l’ortho-sympathique par la compression des 4ème ventricules
Les mains du thérapeute sont en manchette au volley, l‘écaille occipitale
repose sur les éminences thénars du thérapeute et une pré-compression est
effectuée par le poids de la tête du patient.
La technique de compression se réalise par rapprochement de éminence
thénars vers médial . De ce fait, une tension se crée sur la tente du cervelet
au niveau de la protubérance occipitale interne. La tente s’abaisse en bas et
en arrière et presse sur le cervelet qui se remplit puis écrase les quatrièmes
ventricules.
© J-M Drugmand et Jules Boone 2005