le tourisme, instrument de réduction de la pauvreté

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le tourisme, instrument de réduction de la pauvreté
LE TOURISME,
INSTRUMENT
DE RÉDUCTION
DE LA PAUVRETÉ
Organisation mondiale du tourisme
Le tourisme
est, dans de nombreux
pays en développement et de nombreux pays
les moins avancés, le moyen de développement
économique le plus viable et le plus durable.
Pour certains, il représente la principale source
de devises. Une partie de ces revenus a des
retombées sur les groupes les plus pauvres de
la société, qui peuvent notamment trouver un
emploi dans les entreprises touristiques, fournir
des biens et des services aux touristes, ou créer
de petites entreprises communautaires.
Consciente de la relation étroite existante
entre le tourisme et le développement
économique local, l’Organisation mondiale
du tourisme (OMT) est résolue à renforcer
la contribution du tourisme en faveur de la
réduction de la pauvreté. Elle a lancé, lors
du Sommet mondial sur le développement
durable, à Johannesburg en 2002, l’initiative
ST-EP (tourisme durable – élimination de la
pauvreté).
Afin de promouvoir le programme ST-EP et mener à bien ses activités, l’OMT
travaille en étroite collaboration avec des intervenants du secteur public
et du secteur privé, de la société civile, mais aussi avec des organisations
internationales, pour mieux faire connaître le tourisme et développer des
formations, afin que les bénéfices profitent davantage aux pauvres. En
moins d’une décennie, l’initiative ST-EP, une idée ambitieuse à l’origine, s’est
transformée en un programme diversifié et pleinement opérationnel, qui
comprend la réalisation d’études, la diffusion de publications, l’organisation
de séminaires et l’exécution de projets dans le monde entier.
LES ACTIVITÉS ST-EP
Organisation mondiale du tourisme
Recherche et publications
Les études régulières menées par l’OMT et les organisations partenaires, ont abouti à la publication de cinq
rapports, qui attestent de l’impact du tourisme sur la réduction des niveaux de pauvreté, et formulent des
recommandations pour accroître cet impact. Le dernier rapport en date, un manuel de formation ST-EP publié
début 2010 et intitulé « Tourisme et réduction de la pauvreté : Mesures pratiques pour les destinations » (Tourism
and Poverty Alleviation: Practical Steps for Destinations), fournit des moyens et des méthodes utiles pour mettre
en oeuvre les activités ST-EP dans les destinations touristiques. Ce manuel est à utiliser pour l’organisation de
différents ateliers de formation ST-EP au niveau des régions, des pays et des destinations.
Le tourisme et la
réduction de la pauvreté
(2002)
Le tourisme et la réduction de la pauvreté –
Recommandations pour
l’action (2004)
Tourisme, microfinance
et réduction de la
pauvreté (2005)
La réduction de la
pauvreté par le tourisme
– Recueil de bonnes
pratiques (2006)
Formation et sensibilisation
Depuis 2004, l’OMT a organisé dix-huit séminaires de formation régionaux
et nationaux sur le tourisme et la réduction de la pauvreté, auxquels ont
participé au total plus de 1 500 administrateurs. L’objet de ces séminaires est
de sensibiliser les fonctionnaires, les ONG, le secteur privé, et les communautés
des pays en développement, puis de les former. Bien souvent, ces séminaires
ont contribué à créer des partenariats aux niveaux national et régional pour la
planification et la mise en oeuvre d’opérations destinées à renforcer l’impact
Un séminaire ST-EP organisé au Nicaragua en 2007
économique local du tourisme. Outre ces séminaires ST-EP, l’OMT organise
également régulièrement un Forum ST-EP à l’occasion de l’ITB de Berlin.
L’Organisation présente également le programme ST-EP dans le cadre de conférences internationales et propose des
conférenciers pour des cours de tourisme, ceci dans le but de diffuser les expériences et les leçons apprises par les
personnes et les organisations engagées dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
« Les séminaires ST-EP ont permis aux décideurs, aux spécialistes de la
planification touristique, aux autorités chargées de la réglementation du
secteur, aux promoteurs et à la population en général, de s’informer et de
mieux comprendre comment les communautés peuvent utiliser le tourisme
pour réduire la pauvreté. Les connaissances acquises concernant l’application
des sept mécanismes de l’OMT sont particulièrement pratiques et utiles ».
Shamsa Selengia Mwangunga, Ministre des ressources naturelles et du tourisme
de la République-Unie de Tanzanie
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LES ACTIVITÉS ST-EP
Organisation mondiale du tourisme
Projets ST-EP
En collaboration étroite avec ses États membres, l’OMT
a recensé plus de 150 projets ST-EP à mettre en oeuvre.
Grâce au soutien que différentes organisations publiques
et privées ont apporté au programme ST-EP, 90 projets ont
été lancés dans 31 pays en développement de l’Afrique,
des Amériques, de l’Asie et de l’Europe, ainsi que dans deux
sous-régions (l’Afrique australe et l’Afrique occidentale). Fin
2009, 46 projets ST-EP ont été menés a bien. Les projets
ST-EP montrent que, même avec un budget opérationnel
Les comités du tourisme de 10 villages de la côté occidentale du Ghana ont développé
relativement
faible, ils peuvent générer un excellent retour
des produits intéressants comme la descente en canoë d’Ebanola à Nzulezo, dans les
marécages d’Amansuni
sur investissement et profiter à de nombreuses personnes au
sein de la population locale, en faisant appel aux connaissances mêmes de ces personnes.
Les projets sont mis en oeuvre en étroite collaboration avec les autorités touristiques nationales, les gouvernements
locaux, les ONG, les organisations de développement et les entreprises touristiques dans les pays bénéficiaires. Les projets
ST-EP portent sur toute une gamme d’activités : former les guides locaux et les employés d’hôtel, faciliter la participation
de la population locale dans le développement du tourisme autour de sites du patrimoine naturel et culturel, établir des
relations commerciales entre des producteurs pauvres et des entreprises touristiques, et fournir des services commerciaux
et financiers à de petites et moyennes entreprises touristiques et à des entreprises communautaires.
Fondation ST-EP de l’OMT
Le Gouvernement de la République de Corée a été un partenaire pionnier dans le lancement du programme ST-EP,
en offrant une contribution initiale de 5 millions de dollars des États-Unis pour accueillir et établir la Fondation ST-EP
de l’OMT à Séoul. En tant qu’organe international à but non lucratif du programme ST-EP, la Fondation travaille en
concertation avec l’OMT et en coopération avec les gouvernements nationaux, les organisations internationales, les
organismes de développement, les entreprises et les particuliers pour promouvoir la réduction de la pauvreté par
le développement du tourisme durable. Le rôle principal de la Fondation ST-EP de l’OMT est de fournir un soutien
de base pour l’application du programme ST-EP, notamment par des réseaux de financement et de recherche, le
développement des partenariats, la sensibilisation au programme ST-EP et l’évaluation de projets.
Dho Young-shim, Présidente du Comité directeur de la Fondation ST-EP de l’OMT, en compagnie de Kofi Annan, ancien Secrétaire
général de l’ONU, et de Ban Ki-moon, actuel Secrétaire général de l’ONU
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DES PROJETS ST-EP DA
90 projets ST
Distribution régionale des projets ST-EP
AFRIQUE
49% - 44 projets
AMÉRIQUES 31% - 28 projets
ASIE
16% - 16 projets
EUROPE
2% - 2 projets
D’intéressantes activités d’écotourisme sont proposées par différentes
associations communautaires dans la région malienne de Siby et du Pays
Mandé (www.sibymande.org). Ici, des membres de la coopérative An Ka Yelen,
qui organise des excursions d’escalade.
Un point d’information touristique inst
le projet à Korça (Albanie)
Des descentes en bouée sur le Chixoy sont organisées par
le Comité du tourisme de la municipalité de Chicamán,
dans le département du Quiché (Guatemala)
www.guatetubing.com
Des touristes s’initient aux danses traditionnelles locales dans le
cadre des activités proposées par le programme de tourisme responsable à Saint Louis et Louga (Sénégal)
L’association touristique communautaire RENITURAL a
choisi la marque « simplemente extraordinario » pour
promouvoir ses produits
(www.turismoruralnicaragua.com)
Un livre contenant les recettes de plats traditionnels et innovants de Bahía de Tela, sur
la côte nord du Honduras, a été publié pour
promouvoir les initiatives gastronomiques
locales de la communauté garifuna
REDTURC est le réseau touristique communautaire du
lac Titicaca dont les membres proposent toute une
gamme d’expériences touristiques dans des endroits
tels que Uros, Taquile, Amantani, Ccotos ou Llachón
(www.visittiticaca.com)
Photo: Olivier Born
Des excursions à la mare aux crocodiles sacrés à Bazoulé (Burkina
Faso) seront organisées par les membres de l’Association tourisme
et développement ATDB
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Le centre de conférences international d’Accra a fait la promotion du
Savannaland comme destination touristique (www.savannatourism.
com) dans le cadre de la Journée mondiale du tourisme de 2009. Le
stand, qui présentait la diversité des richesses culturelles, historiques
et écologiques, a reçu la plaque du meilleur stand par l’organisateur
de la manifestation et le Ministre du tourisme.
ANS LE MONDE ENTIER
T-EP dans 31 pays
Pays bénéficiaires
Afrique du Sud
Albanie
Bénin
Bhoutan
Bolivie
Burkina Faso
Cambodge
Cameroun
Chine
Colombie
Équateur
Éthiopie
Ghana
Guatemala
Guinée
Honduras
Kenya
Madagascar
Mali
Mozambique
Namibie
Népal
Nicaragua
Niger
Pérou
Rép. dém. populaire lao
Rép. Unie de Tanzanie
Rwanda
Sénégal
Viet Nam
Zambia
Le « Great Himalaya Trail » relie les principales destinations touristiques de
trekking à des régions moins fréquentées telles que Humla et Dolpa, donnant aux
communautés locales la possibilité d’être incorporées aux principaux parcours de
trekking au Népal (www.thegreathimalayatrail.org)
g
tallé par
Le centre d’accueil de Viengxay organise des randonnées à
bicyclette jusqu’aux légendaires grottes de Viengxay (RDP lao)
(www.visit-viengxay.com)
Le camp Olowaru héberge les volontaires qui étudient la vie
sauvage à Loitokotok (Kenya), et emploie 300 membres de la
communauté à des activités artisanales et à d’autres activités de
soutien
Le nouveau Centre d’information touristique de Pangani
(Tanzanie) permet aux membres de la communauté
d’organiser des visites guidées, de vendre de l’artisanat et
de promouvoir la culture locale
(www.panganitourism.com)
Des excursions en bateau et à la découverte de plantes médicinales,
ainsi que des visites du village de Canhane et du parc national du
Limpopo peuvent être organisées par les guides locaux du Covane
Community Lodge, dans la province de Gaza (Mozambique)
Le Saha Forest Camp tenu par la communauté
propose des logements confortables dans le couloir
forestier d’Anjozorobe-Angavo près d’Antananarivo
(Madagascar) (www.sahaforestcamp.mg)
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LES SEPT MÉCANISMES ST-EP
Organisation mondiale du tourisme
Dans le cadre de ses activités de recherche, l’OMT a identifié sept mécanismes différents permettant aux pauvres
de bénéficier directement ou indirectement du tourisme. Ces sept mécanismes ST-EP font partie intégrante du
programme ST-EP et ont été largement diffusés et incorporés dans les séminaires, les études et formations, et en
particulier dans les projets ST-EP. Chaque projet ST-EP répond à au moins un des sept mécanismes afin de garantir
que les pauvres reçoivent les bénéfices tangibles du développement touristique. Un aperçu de chaque mécanisme
ST-EP, assorti d’un exemple de la manière dont il a été appliqué dans les projets ST-EP, est donné ci-dessous :
Mécanisme 1 : Embauche de personnes pauvres par des entreprises touristiques
Cours de cuisine dans la province d’Inhambane
Dans la province d’Inhambane (Mozambique), la population a reçu une
formation à l’accueil en collaboration avec l’association des hôteliers locaux et
les autorités du tourisme. 93 employés d’hôtels, 25 spécialistes des ressources
humaines et 60 membres de la communauté (dont 40 % de femmes) ont
participé à la formation. Les employés d’hôtels ont conservé leur emploi et
certains d’entre eux ont été promus. 25% des membres de la communauté
ont pu obtenir soit un stage soit un emploi permanent dans des hôtels et des
stations du tourisme de la province.
Mécanisme 2 : Fourniture de biens et de services à des entreprises touristiques
par des pauvres ou par des entreprises employant des pauvres
Au Nicaragua s’est ouvert un comptoir de petits agriculteurs qui sert
d’intermédiaire entre les petits producteurs et les entreprises touristiques. Il offre
des services d’entreposage ainsi qu’une assistance technique à 33 groupes de
producteurs, en les aidant à vendre leurs produits aux hôtels et aux restaurants.
Des canaux de vente ont été établis avec treize hôtels et restaurants, au nombre
desquels figurent certains des plus grands hôtels de Managua.
Des laitues produites localement sont vendues
au comptoir des petits exploitants agricoles
Mécanisme 3 : Ventes directes de biens et de services aux
visiteurs par des pauvres (économie informelle)
Des membres de la coopérative Saboumayan
À Djenné (Mali), le programme ST-EP a aidé un groupe de 64 femmes
artisanes à élaborer de nouvelles méthodes de production afin de
parer aux risques liés à la combustion de plastiques utilisés pour
l’artisanat. À cette occasion, les femmes ont également reçu des
conseils pour améliorer la réalisation et la qualité des souvenirs, et
pour créer une coopérative afin de commercialiser leurs produits.
Grâce à ce projet, les femmes ont vu les recettes tirées de la vente
de produits artisanaux augmenter de 30 %.
Mécanisme 4 : Création et gestion d’entreprises du tourisme par des
pauvres : petites, moyennes ou micro-entreprises ou entreprises
communautaires (économie formelle)
Au Cambodge, le projet de découverte du Mékong (Mekong Discovery Trail) aide
onze communautés situées le long du tronçon septentrional du Mékong à proposer
aux touristes des activités d’écotourisme. Différents itinéraires le long du Mékong,
qui incluent des visites à ces communautés, ont été identifiés et leur promotion a
le Mékong à bicyclette est l’une des
été faite sur le site web www.mekongdiscoverytrail.com ainsi que dans un guide. Découvrir
nombreuses activités proposées aux touristes à Stung
Les communautés ont reçu des formations et des subventions pour développer le Treng et Kratie
kayak, les randonnées à bicyclette et en carriole à cheval, l’artisanat, la restauration et le logement chez l’habitant. Une
vingtaine de tour-opérateurs ont inclus ces produits dans leurs itinéraires. D’après les estimations actuelles, une famille
qui travaille dans le tourisme perçoit un salaire annuel moyen de 167 dollars des États-Unis directement du tourisme.
Grâce au développement et à la promotion de l’écotourisme dans la région, on estime que le revenu annuel total de
toutes les familles des communautés concernées augmentera de 100 000 dollars des États-Unis d’ici 2013.
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LES SEPT MÉCANISMES ST-EP
Organisation mondiale du tourisme
Mécanisme 5 : Taxe ou impôt sur les revenus ou sur les bénéfices
tirés du tourisme, dont le produit bénéfie aux pauvres
À Konso (Éthiopie), une taxe de district sur les touristes qui visitent
les communautés indigènes de la région avait été précedemment
introduite par le Gouvernement. Le projet a consisté à redistribuer
70 % des sommes perçues aux communautés pour des projets de
développement à petite échelle, tels que l’aménagement des écoles
et la construction de sanitaires et de puits. Grâce à l’organisation
de nouvelles excursions et à une promotion active du potentiel
touristique du district, le nombre de visiteurs à Konso a augmenté
rapidement en deux ans et les revenus générés par la taxe de
Le Centre d’information touristique de Konso, lieu de perception de la taxe
de district
district pour des projets de développement communautaire sont
passés de 7 000 dollars des États-Unis en 2007 à 26 500 dollars en 2009. (www.konsotourism.gov.et)
Mécanisme 6 : Dons et aide volontaire
d’entreprises touristiques et de touristes
En Tanzanie, plus de 30 000 touristes font chaque
année des excursions organisées par l’une des 28
entreprises qui participent au programme touristique
et culturel du pays (www.tanzaniaculturaltourism.
com). Les excursions vont de la visite d’une zone rurale
en une demi-journée, à un safari à dos de chameau, ou
une randonnée, d’une semaine, dans les montagnes.
Chaque fois que possible, les guides montrent aux
touristes différentes activités de développement
menées dans leurs villages telles les projets en matière
d’enseignement, de santé et d’irrigation, quelquefois
cofinancés par les recettes provenant des excursions.
En constatant les activités menées et les résultats des
projets, les touristes et les tour-opérateurs font souvent L’école primaire Harghushay dans le village de Gendabi, district de Hanang
des dons généreux, qui permettent aux communautés d’acheter davantage d’ouvrages scolaires, de médicaments,
de matériel d’irrigation, etc. Il arrive même que les touristes continuent à soutenir les projets une fois rentrés chez
eux. Par exemple, la famille d’un touriste finlandais a réussi à réunir la somme de 190 000 dollars des États-Unis pour
une école à Hanang, au centre de la Tanzanie, après avoir fait une excursion dans la région. En outre, les touristes,
lorsqu’ils sont contents des excursions, donnent des pourboires importants aux guides, aux hôteliers locaux et aux
groupes de femmes qui leur offrent des repas, leur permettant parfois de quasiment doubler leur revenu mensuel.
Mécanisme 7 : Investissements d’infrastructure
stimulés par le tourisme et dont les pauvres
peuvent aussi bénéficier là où ils vivent, soit
directement, soit à travers d’autres activités que
ces infrastructures favorisent
La route d’accès à Ebogo et un point d’eau en ville
À Ebogo (Cameroun), le projet a aidé l’organisation communautaire pour le développement d’Ebogo (OCDE)
à proposer aux touristes des excursions en canoë, des randonnées en forêt, et des services de restauration et
d’hébergement. En raison du potentiel touristique du site, le Ministre du tourisme a réussi à obtenir plus de 270 000
euros de fonds publics pour améliorer la route de 8 km de long pour accèder à Ebogo et installer l’eau et l’électricité
dans le secteur. Ces investissements ont été déterminants pour faciliter la croissance du tourisme à Ebogo ; les
villageois en ont globalement bénéficié puisque les services de base et les routes d’accès ont été améliorés, leur
permettant de se rendre plus rapidement sur les marchés des villes voisines pour y vendre leurs poissons et leurs
produits agricoles.
Tourisme durable – élimination de la pauvreté . www.unwto.org/step
Le soutien généreux, financier et en nature, reçu de nombreux partenaires des secteurs public et privé, et
de la société civile, a joué un rôle essentiel dans le succès du programme ST-EP. Pour planifier et mettre
en oeuvre les activités ST-EP, l’OMT a établi des partenariats avec les Gouvernements de la République de
Corée, l’Italie, la France, Macao (RAS), le Gouvernement flamand, mais aussi avec l’Agence néerlandaise de
développement international (SNV), l’Agence de coopération internationale de la République de Corée
(KOICA), l’Agence espagnole de la coopération internationale pour le développement (AECID), Tsingtao
Breweries Ltd. (Chine), le Comité néerlandais de l’Union internationale pour la conversation de la nature
(UICN-NL) et le Fonds suisse pour l’Afrique de Ramsar. Parallèlement à ces partenariats, l’OMT collabore
également avec toute une série d’organismes publics, d’organisations de développement, d’établissements
d’enseignement et d’entités du secteur privé qui apportent des contributions financières et techniques à
des projets ST-EP déterminés et à d’autres activités connexes.
Un soutien additionnel des gouvernements, des organismes de développement et d’autres organisations
permettra à l’OMT d’élargir encore le programme ST-EP et contribuera à ce que le secteur touristique
bénéficie aux pauvres. Les particuliers, les organisations du secteur public et du secteur privé, et toute autre
entité qui souhaiterait savoir comment collaborer dans le cadre du programme ST-EP peuvent se mettre en
rapport avec l’OMT en écrivant à l’adresse suivante : [email protected]
Ministère de la Culture et du Tourisme de
la République de Corée
SNV, organisme néelandais
pour le développement
Direction générale de la coopération au
développement,
ministère italien des Affaires étrangères
Agence espagnole de la coopération
internationale pour le développement
Gouvernement flamand
Gouvernement de Macao, RAS de Chine
Direction générale de la coopération
internationale et du développement,
ministère français des Affaires étrangères
Agence de coopération internationale de la
République de Corée
Comité néerlandais de l’Union internationale
pour la conversation de la nature
Tsingtao Breweries Ltd. (Chine)
L’ORGANISATION MONDIALE DU TOURISME (OMT), institution spécialisée du système des Nations Unies,
est la seule organisation intergouvernementale faisant office de tribune mondiale pour les questions de
politique touristique. Elle compte 161 pays et territoires et plus de 409 membres affiliés représentant
le secteur privé et le secteur public. Elle a pour mission de promouvoir et de développer le tourisme
comme moyen essentiel d’encourager la paix et la compréhension entre les nations, le développement
économique et le commerce international.
Organisation mondiale du tourisme