Le numéro de février du Pouce
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Le numéro de février du Pouce
L’édito du moment Cerg’in love Le Pouce profite de ce mois de février pour vous proposer son traditionnel dossier Saint-Valentin. C’est ainsi l’Amour, avec un grand A s’il-vous-plait et traité sous toutes ses formes, qui sera mis à l’honneur dans ce nouveau mensuel du Pouce. La Saint-Valentin abordée sous plusieurs angles donc, avec le désormais traditionnel Quiz du Pouce, un article sur l’amour version 2.0, et quelques chroniques des plus croustillantes que je vous laisse découvrir. Et la Nuit passée –et quelle Nuit !- c’est un, si ce n’est l’évènement majeur de cette année d’ESSEC qui vient d’avoir lieu ! Peut être y avez-vous d’ailleurs rencontré votre Roméo ou votre Juliette, à moins que vous n’ayez plutôt joué la carte séducteur à la Dom Juan ou Mata Hari. Quoi qu’il en soit, nous vous en ferons un bilan côté organisationnel dans les prochaines semaines, c’est promis. En attendant nous avons choisi de nous focaliser sur un autre évènement, d’un tout autre ordre : le lancement de la nouvelle version d’Esseclive, ce vieux serpent de mer que l’on avait fini par ne plus attendre ! Nous avons ainsi réalisé une interview remarquable de la présidente d’Esseclive, Marie Samba, qui nous en dira davantage sur cet Esseclive nouveau. Bien d’autres articles rafraichissants au sommaire mais je n’en dirai pas plus, je vous laisse profiter de ce numéro et de ses mille et une autres surprises, et on se retrouve dans à peine un mois pour notre prochaine publication ! par CI Qu’il est facile de rire de Cergy quand on n’en connait que le sol collant du Foys et les clichés sur les banlieues, souvent intacts après 4 ans passés sur le campus. Mais pour la Saint-Valentin, que vas-tu acheter à ta belle ? Une pinte dans ce bar lounge très intime qu’est le Foys ? Et toi, où vas-tu déclarer ta f lamme à l’homme de ta vie ? Au milieu de la cafet’ ? Avoue que ce serait surtout une belle déclaration de f lemme, la f lemme de découvrir la ville dans laquelle tu habites pourtant, la f lemme de dépasser le cadre étroit de l’Essec. Paris te manque mais le RER fait encore des siennes ? C’est peutêtre le moment de voir briller Cergy dans les yeux de ta target. Au sommaire L’édito Cerg’in love Vive le Tibet libre! Wikistage Amour 2.0 Love knows no language Test Saint Valentin 1 2 3 4 5/7 8 9 10/11 12/13 14 15/16 17 18 19 Assos Prez d’Esseclive Stages de merde Chronique narcissique Rubrique jeux-vidéos Résultats du test Horscope Amour Ont contribué à ce numéro Remercions nos chers amis Céline, Elias, Chloé, Richard, Anthony, MA, Shreyans Jain, Estelle, Christophe, Wladimir, Jade, Cyrielle et Elias pour leurs magnifiques articles, mis en page avec goût, raffinement, élégance, acuité, sensualité et bonne humeur par Marion et Roland. Vive la Presse, vive le Pouce. lepoucejournal @Lepouce_essec 1 [email protected] peux te promener en paix. Cergy c’est moche ? Lâche un peu les 3F, ce repère du capitalisme dépravé, et suis les petits chemins qui serpentent au bord de l’Oise et dans les champs. Rares sont les villes de cette taille où l’on peut si facilement se retrouver à la campagne ! N’as-tu jamais remarqué que des chevreuils et des faisans s’égaient dans les champs ? Et les chemins qui glissent, là, juste au bord de l’eau, ne sont-ils pas une bonne occasion d’attraper la main de Target et de ne plus la lâcher jusqu’à voir le soleil de coucher sur les étangs ? Tu préfères la ville ? As-tu vu Cergy Saint Christophe ? La perspective vaut le détour, et tu pourras même pousser jusqu’au cinéma de CLH pour te blottir au chaud devant un film. Un désaccord avec ta moitié ? Cergy village t’offrira un bon compromis : vous y oublierez vite la ville, entre le clocher et les maisons de pierre… Cergy c’est cheap ? Les petits chemins, c’est nul, tu veux du grand Cergy c’est triste ? Allons, enfourche ta joie de vivre et embrasse ta target sur chaque passerelle, serre-là dans tes bras quand elle a peur, serre-lui le bras quand il f lippe. Cergy, c’est la joie du piéton : pas de voiture, des arbres partout, un parc bien éclairé… Tu 2 standing ? C’est entendu. Dans ce cas, direction rue des Acacias : Ici et ailleurs te servira le meilleur de la cuisine française dans un cadre verdoyant et aéré. La carte change avec les saisons, si ton histoire dure au-delà du 14 février, tu pourras même y retourner sans craindre la routine. Pas convaincu ? L’agglomération a pourtant servi de lieu de tournage pour Un long dimanche de fiançailles (Jeunet), La môme (Dahan) ou encore On a retrouvé la septième compagnie (Lammoureux, nom de circonstances)… par Céline Vive le Tibet libre! Depuis mars 2011, 120 tibétains se sont immolés pour protester contre ce qu’ils appellent l’occupation chinoise. La plupart n’étaient pas des moines, mais des gens comme vous et moi. 150 000 des 6 millions de tibétains vivent actuellement en exil, tout comme leur gouvernement, qui demande l’autonomie. La plupart habitent en Inde. Quelques-uns ont été jusqu’en France. J’ai eu la chance d’en rencontrer quelques-uns. Le Tibet oscille entre indépendance et domination politique chinoise depuis le XIIIème siècle, mais pendant des centaines d’années, aucune atteinte n’a été faite à son identité. En 1951, l’armée de Mao Zedong pénètre au Tibet, théocratie bouddhiste à l’époque, dont l’armée n’est pas de taille à opposer une résistance, et des accords sont conclus, dans lesquels le nouveau leader communiste s’engage à respecter l’identité du Tibet. Cependant, les tibétains se soulèvent en 1956, et le dalaï-lama fuit en Inde au moment de l’insurrection de Lassa, en 1959. La répression est sévère. Le gouvernement en exil parle de génocide, avançant le chiffre de près d’un million de morts. La révolution culturelle lancée en 1966 est sans merci pour la culture tibétaine, les temples et les monuments historiques sont durement touchés. Depuis, les troubles se succèdent, les tibétains luttant – de manière pacifique, la majorité du temps –contre la sinisation systématique mise en place par la Chine. Le pays a été fermé aux touristes autres que chinois. Les tibétains sont durement censurés, et ils n’ont pas accès aux informations sur le reste du monde. Ils vivent dans un isolement croissant. Aujourd’hui, le peuple tibétain appelle à l’aide, principalement par la voix de ses exilés. Ils sont souvent jeunes. Le plus jeune que j’aie rencontré n’avait qu’un an de plus que moi. Ils fuient leur pays, ils quittent leur famille, parfois leurs femmes et leurs enfants, pour se mettre à l’abri : les droits de l’homme, cela fait longtemps qu’ils ne sont plus respectés là-bas. Meurtres. Détentions arbitraires. Morts en garde à vue. Sentences disproportionnées. Procès menés en secret et sans témoins. Des noms, des visages, que l’on ne connaitra jamais. Le Panchen Lama, reconnu par le dalaï-lama comme son futur successeur, avait 6 ans lorsque les Chinois l’ont enlevé, en 1995. Aucune nouvelle depuis. Ceux qui se savent menacés partent quand ils le peuvent –sans retour. Les autres… Wikistage de leurs frères restés au pays. Free Tibet, telle est leur seule demande. Free Tibet. Mais si les autorités leur accordent facilement l’asile politique, elles refusent de prendre position officiellement en leur faveur. La Chine est un partenaire commercial qu’il convient de ménager. Ils sont donc seuls. Seuls à défendre cette culture millénaire, ce mode de vie en péril, cette identité en danger. Le 10 décembre, à Nation, ils se sont réunis par centaines pour danser et défiler en souvenir du jour où le Prix Nobel de la Paix a été attribué au dalaï-lama. Ils sont seuls mais ils sont fermes. Pacifiques. Persévérants. Passionnés. Etant donnée la situation actuelle, je ne verrai peutêtre jamais le Tibet, et en voyant les photos, je me dis que c’est regrettable. Mais j’ai vu les tibétains, et c’est déjà un voyage immense de les entendre raconter leur combat. Ils sont pudiques, ils n’étalent pas leur vie. Mais lorsqu’ils pensent à leur pays, on aimerait pouvoir dire avec eux… vive le Tibet libre. par Céline Mais ils n’abandonnent pas leur pays. Ils se retrouvent, aux quatre coins du monde, animés par l’amour de leur patrie. J’ai pu éprouver l’extraordinaire solidarité qui unit la communauté de réfugiés tibétains en région parisienne. Un tibétain seul, ça n’existe pas. Ils partagent leurs tuyaux, leurs repas, dorment sous les mêmes ponts… Et ils rappellent au monde la dure condition 3 WikiStage, vous connaissez ? WikiStage, qu’est ce que c’est ? Il s’agit en fait d’une nouvelle façon d’organiser et de voir des conférences, sous un format innovant. On peut assister à ces mini-conférences de manière classique mais surtout, on peut les visionner sur le site. Le principe est donc simple : créer une bibliothèque de vidéos gratuites dans lesquelles des experts répondent à une question, dans un thème donné, de 3, 6 ou 12 minutes. L’univers a-til connu l’instant zéro ? Qu’est ce que le bonheur ? Peut-on penser le temps sans la mort ? C’est ce genre de questions qui sont traitées dans les vidéos, disponibles notamment sur Youtube. Elles sont enregistrées lors des évènements WikiStage que tout le monde peut organiser. En plus des grands évènements où s’enchaînent plusieurs experts sur scène, il existe aussi des plus petits évènements, les WikiStage Sessions, des sortes de conférences en petit comité, et il est également possible d’enregistrer une question grâce aux WikiStage Studios. Créé seulement l’année dernière, ce projet français a des origines allemandes puisque son créateur et président, Johannes Bittel, nous vient d’outre Rhin. L’association est affiliée à l’ESCP (mais bon, on peut quand même en parler) qui a accueilli le premier évènement l’année dernière au mois de mars. Depuis, les évènements se multiplient sur tous les continents. Pour participer, il suffit d’avoir une idée de conférence et de contacter WikiStage. Après WikiStage ESCP Paris, sont ainsi apparus WikiStage Centrale Paris, WikiStage Dauphine, mais aussi WikiStage York en Grande Bretagne ou WikiStage Stanford aux Etats-Unis. Et, oui, WikiStage ESSEC arrive. Et il n’attend que vous. Alors si vous avez une idée de sujet de conférence à lancer, ou si vous voulez vous lancer dans cette aventure, allez sur les pages facebook WikiStage ou sur le site internet, www.wikistage.org. Le but est bien sûr à la fois de donner libre accès au savoir et d’éveiller la curiosité du plus grand nombre, grâce au partage gratuit des vidéos sur internet. La curiosité, qui est d’ailleurs présente dans le slogan de l’association, « celebrate curiosity ». Et comme l’a dit Albert Einstein, organisés par des organisateurs indépendants sur les cinq continents. Durant les trois dernières semaines, nous avons par exemple reçu pas moins de vingt nouvelles demandes de personnes voulant organiser leur propre évènement. Il est difficile de prédire combien d’évènements auront lieu cette année étant donné que le nombre de projets en préparation est quasiment exponentiel. Nous attendons toutefois dans la région parisienne plusieurs évènements déjà prévus à Centrale Paris, Sorbonne-Nouvelle, la Maison de l’Europe, Dauphine, « la chose importante est de ne pas cesser de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’exister. » 3 questions à… Johannes Bittel, fondateur et président de WikiStage Comment t’est venue l’idée de WikiStage ? Je pense qu’on devrait fondamentalement changer la façon dont on apprend aujourd’hui, que ce soit dans les écoles ou dans les universités. Nous nous devons de valoriser les étudiants et d’éveiller leur curiosité plutôt que de créer des hiérarchies et des parcours standardisés. WikiStage est ainsi notre contribution dans le but d’entraîner une révolution dans l’éducation. Combien d’évènements pensestu pouvoir organiser en 2014 ? Les évènements WikiStage sont Université de Cergy-Pontoise, ESCP Europe, ESSEC… Et d’autres qui arrivent probablement. Quelles sont les ambitions de WikiStage ? Nous avons pour but de créer une bibliothèque gratuite et collaborative de connaissances, un peu comme Wikipedia, mais avec des vidéos. Là où Wikipedia publie des articles, WikiStage publie des WikiTalks. Nous savons qu’il s’agit là d’une ambition démesurée et c’est pour cela que nous avons besoin de centaines d’organisateurs partout dans le monde, pour réaliser ce rêve. C’est en tout cas bien parti grâce à un format qui nous semble être le plus approprié à nos ambitions. 4 par Anthony L’amour 2.0 L’étude de l’impact des sites de rencontres sur notre vie amoureuse n’est pas un sujet spécialement nouveau. On peut déplorer la virtualisation des relations, quand d’autres au contraire se réjouissent de la rationalisation économique de la rencontre amoureuse. Meetic a été crée en 2001 et est même côté en bourse depuis 2005. On trouve des sites de rencontres pour tous les goûts et toutes les catégories sociales, de l’agriculteur aux végétariens en passant par les personnes mariées ou de même confession religieuse. Les plus vieux se rappelleront aussi des tentatives de création d’un site de rencontres pour ESSECs qui n’a visiblement pas eu le succès escompté. La différence, c’est qu’avant, les sites de rencontres étaient, au choix, pour les vieux, ou les désespérés. Or, en l’espace d’un mois, j’ai découvert que plusieurs de mes amies s’étaient inscrites sur Adopte un mec, amies ni vieilles, ni désespérées (merci pour elles), passant leurs journées dans des écoles mixtes et fréquentant régulièrement bars et soirées étudiantes. Alors pourquoi passer par internet pour rencontrer quelqu’un ? Simple curiosité ? Désir d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs ? Sommesnous devenus à ce point des handicapés de la communication verbale et physique, qu’il nous faille passer par l’anonymat d’un pseudo et la protection de nos écrans pour réussir à former une relation satisfaisante avec autrui ? Les sites de rencontres nous offrent-ils quelque chose de plus, de différent ? //Quelques chiffres// Je ne suis personnellement pas une grande accro à la technologie. J’ai eu un téléphone à clapet jusqu’en 2010, de mon plein gré (si, si) et je refuse d’acheter un iPhone. Je ne trouve pas la communication en ligne ou par texto plus facile qu’IRL , au contraire même. Mais si on regarde les chiffres, il est indéniable que notre génération (la génération Y ou millenials, suivant les termes) est bien de plus en plus accro aux portables et aux réseaux sociaux, les uns allant aujourd’hui avec les autres. D’après une étude américaine de 2011 , près de 33% des répondants préfèreraient renoncer au sexe pendant une semaine plutôt que de lâcher leur smartphone pour la même période, et plus de la moitié préfèreraient renoncer, au choix : à l’alcool, au café, au chocolat ou au sport plutôt que d’être coupés de leur portable. D’après ce sondage, les utilisateurs d’iPhone seraient d’ailleurs plus attachés à leurs joujoux que les utilisateurs d’Android ou de Blackberry. Notre génération a plus ou moins grandi avec les réseaux sociaux, mais aussi avec les sites de rencontres. De Myspace à Facebook, Twitter et Instagram, mais aussi de Meetic à Adopte un mec et Tinder, nous avons vécu les balbutiements des sites communautaires. Nous n’en avons plus peur. Une étude de 2013 montre que 59% des utilisateurs adultes d’internet interrogés pensent que les sites de rencontres sont un bon moyen de rencontrer des gens. Ça à l’air évident mais ce pourcentage n’était que de 44% en 2005. A la même époque, 29% des sondés pensaient que les utilisateurs de ces sites étaient « désespérés », contre 21% aujourd’hui. Au total, près de 38% des répondants « célibataires et recherchant un partenaire » déclarent utiliser un site de rencontres ou une application mobile. Ces rencontres ne restent pas que virtuelles puisque 66% des utilisateurs déclarent avoir rencontrés « en vrai » au moins une personne rencontrée en ligne, et près de 23% disent s’être 5 L’amour 2.0 engagés dans une relation longue avec quelqu’un qu’ils ont rencontré en ligne. Le revers de la médaille ? Plus de la moitié des utilisateurs de sites de rencontres déclarent avoir déjà eu l’impression que quelqu’un avait sérieusement menti sur son profil, et près de 32% des personnes interrogés pensent que les rencontres en ligne « empêchent les individus de se poser » : l’offre gigantesque de partenaires potentiels disponibles en ligne donnerait l’impression que l’on peut toujours « trouver mieux » ailleurs, alors pourquoi cesser de chercher si la personne en face n’est pas parfaite ? Au risque de rencontrer toujours le même type de personne et d’éliminer des « gens biens » a cause de leur couleur de cheveux ou de leur profession, tandis que quelqu’un correspondant exactement à tous nos critères peut se révéler être un(e) parfait(e) abruti(e). compte de la grande popularité du site Adopte un mec, qui est vu comme « jeune, et les gens qui y sont inscrits ne cherchent pas forcément le grand amour, ce n’est pas Meetic », me dit Louise* , une amie qui y est inscrite depuis deux ans. Un autre atout du site est justement qu’il permet aux filles de contrôler qui peut leur parler, ce qui est rafraîchissant et permet de filtrer la majorité des importuns (mais pas tous, voyez l’encadré pour la rigolade). Les hommes, qui sont les seuls à payer leur inscription sur le site, doivent demander aux filles la permission de leur parler. « J’ai toujours du mal à comprendre comment les hommes peuvent accepter de payer pour le service. D’ailleurs, la quantité de faux profils, de profils de « fille » tenus par des hommes, m’a surprise, même s’ils disparaissent assez vite. Ce qui est rédhibitoire, ce sont les profils sans photo ou une orthographe désastreuse ». Même son de cloche du côté d’Amandine*, qui a choisi Adopte « car il est gratuit […], simple, clair et moderne, leur stratégie marketing est intéressante et jeune », et pour qui le tri des profils « se faisait assez vite et toujours de la même manière : la photo et l’âge en éliminaient la moitié, puis //adopte un mec// Cher lecteur, je vais maintenant répondre à une question que tu te poses peut-être depuis le début de cet article : non, je n’ai pas fait d’observation participative pour cette mini-enquête sur les sites de rencontres. Je me suis dit que je rencontrais suffisamment de dragueurs du dimanche dans le RER et dans la rue sans avoir besoin d’aller les chercher de mon plein gré en ligne. Mais je suis allée interroger mes courageuses amies, bêta-testeuses de la drague en ligne, pour savoir ce qui leur plaisait dans les sites de rencontres et surtout ce qu’elles allaient y chercher. D’abord, je me suis rendue leur profil prouvant que 75% des mecs sur le site (et 75% des filles) parlent très mal français faisait le reste ». Avis aux intéressés, n’allez pas sur Adopte sans votre Bescherelle et votre dictionnaire. Mais pourquoi un site de rencontres, alors ? Toutes les deux avaient déjà vécu des histoires longues aussi bien que des coups d’un soir avant leur inscription. Qu’apporte le site ? Louise, 23 ans, est une amie de longue date. Aujourd’hui en doctorat de sociologie à l’EHESS, elle est sur Adopte depuis plus de deux ans et a rencontré « en vrai » environ 20 personnes rencontrées sur le site. Pour remettre les choses dans leur contexte, au moment où elle s’inscrit, elle sort d’une série de relations longues (plus d’un an) s’étant toutes terminées de la même façon (dans les larmes, pour lui, essentiellement). Elle décide alors de rester célibataire quelques temps pour travailler sur ses propres problèmes. Ayant commencé sa vie sexuelle depuis longtemps, elle n’envisage pas d’y renoncer lors de son célibat et c’est explicitement dans ce but qu’elle s’inscrit sur le site. « Je suis assez timide. J’aurais pu rencontrer 6 des partenaires dans des fêtes ou dans des bars, mais le ratio temps consacré/ réussite aurait été plus faible ». Elle ajoute que « les hommes doivent dire sur leur profil s’ils recherchent un CDI, un CDD, ou un one-shot, mais pas les femmes. Ça a pu poser problème avec quelques mecs qui ne voulaient pas comprendre que je ne recherchais pas le grand amour sur ce site. Ça oblige aussi à définir ce que l’on attend de la relation très vite, avant même qu’elle n’ait débuté, c’est assez cynique. Dans la réalité, c’est une conversation qui peut arriver finalement plus tard dans la relation, après plusieurs rendez-vous. » Amandine, 23 ans, en école de commerce, s’est inscrite au contraire « sur un coup de tête (et surtout pour m’amuser). Deux de mes amies s’y étaient inscrites avec des avis mitigés et l’idée m’est venue de me faire mon propre avis sur ce site. J’avais aussi envie de parler à d’autres personnes, des personnes différentes de celles que je côtoie tous les jours. Je suis restée inscrite un mois, comme je l’avais prévu. Mais je ne répondais plus aux mails au bout d’une semaine. » En effet, elles sont toutes les deux d’accord sur un point : le site est très chronophage. « Consulter les demandes de charme, les profils, répondre aux mails, prend beaucoup de temps ». L’offre est certes plus riche et plus diversifiée que dans la vie réelle, mais on peut vite crouler sous les demandes et le jeu de la séduction en ligne est peut-être moins drôle qu’il n’y paraît. « Le tout premier mail est particulier, » raconte Amandine. « Au début, on essaye de créer une «alchimie virtuelle», mais à la septième conversation je n’avais plus envie de jouer. Imaginez-vous devoir en un mail, et toujours le même, vous présenter et être intéressée par votre interlocuteur. C’est difficile, pour les premiers on L’amour 2.0 joue le jeu, pour les suivants à moins que l’approche ne soit originale, on a la même impression que celle qu’on a à notre entretien pour notre énième école lors des oraux face à la question «présentez-vous» : impression de redite, de lassitude et de propos mécaniques ». Pas très glamour. Les candidats qui veulent réussir, comme aux oraux, doivent sortir du lot : pour Louise, « les messages copiés-collés, les profils mal ou pas remplis et les descriptions bateaux, c’est rédhibitoire. Un mec avait carrément mis « top 50 » dans ses goûts musicaux, ça fait pas rêver... » Amandine a « gardé contact et parlé surtout avec deux mecs, tous les deux étudiants, intelligents, drôle et charmants. Pourquoi eux ? Justement parce que l’approche initiale, le premier mail a été différent ». Il faut accrocher l’attention, en plus du regard. Toutes les deux s’accordent également sur autre chose: il faut quitter le virtuel rapidement. La rencontre a lieu finalement après assez peu de mails : 7 en moyenne pour Louise, et Amandine enfonce le clou en soulignant qu’il faut« proposer une rencontre assez rapide, histoire de voir si un feeling réel peut exister, car je pense qu’on peut passer à côté de jolies histoires à force de seulement développer un lien virtuel ». De façon assez intéressante, Louise m’a dit que pour elle, si des relations d’un soir débutées dans « le monde réel » ont pu aboutir à des relations amoureuses, ça n’a jamais été le cas de ses relations rencontrées en ligne. Adopte est donc avant tout une plateforme mettant en lien l’offre et la demande (le romantisme, c’est très surfait !) mais ce n’est pas vraiment là que les relations qui marchent se développent. La première rencontre est une vraie épreuve pouvant être plus ou moins inconfortable suivant l’interlocuteur en face. « Les premiers moments sont souvent gênants », raconte Louise. « Il faut trouver des sujets de conversation, ce n’est pas comme dans une fête où l’on peut demander comment l’autre connaît l’hôte. Là, il y a zéro base commune et la conversation peut être un peu plate quand on n’a pas les mêmes centres d’intérêt. Mais finalement la rencontre mime assez bien un premier rendez-vous amoureux et je décide très vite si l’autre me plaît suffisament pour que j’envisage de le ramener chez moi ou si l’on ne se revoie pas ». C’est globalement l’atout principal du site: la grande liberté qui est laissée à chacun et la possibilité quasi infinie de faire des rencontres. Cela a l’avantage de prouver aux inscrit(e)s leur capacité de séduction et les place en position de choisir, ce qui est réconfortant quand on est célibataire et que les médias répètent en boucle que l’on ne peut être heureux (se) qu’en couple. Pour Louise en particulier, le site lui a permis de faire ce que les hommes peuvent faire depuis toujours sans crainte de jugement, à savoir chercher des histoires sans lendemain. Toutes les deux ont rencontré, ou au moins échangé, avec des personnes qu’elles n’auraient pu rencontrer autrement : milieu social, profession, âge, centres d’intérêts, le site leur a finalement permis d’élargir leurs horizons. « Je ne cherchais pas grand chose, donc j’ai obtenu ce que je souhaitais », résume Amandine. Adopte est une sorte de supermarché de la drague, avec ses avan- 7 Love knows no language! tages et ses inconvénients. Il permet de découvrir des gens aussi divers que ceux que l’on croise dans la rue tous les jours, à la différence près que la séduction est consentie en ligne, quand la drague de rue est subie par les filles. Evidemment, Adopte un mec, Meetic et les autres, proposent une vision rationnelle et quasi économique de la rencontre amoureuse qui peut fortement déplaire et gâche le mystère de la rencontre, pour certains. Si quelqu’un vient vous parler, vous lui plaisez. Si quelqu’un arrête de vous parler, il n’est pas intéressé. Pas de friendzone, pas besoin de se demander des semaines si vous devriez proposer un rendez-vous : au moins, les cartes sont sur la table dès le moment où vous cliquez sur « s’inscrire »... Par MA Winter. February. Paris. Season of love! City of love! When I first landed in Paris more than a year ago now, I had some perceptions about the city which proved to be quite true in many ways. But with time and experiences here, perceptions changed. In my previous articles, I have been writing about cultural differences all the time and this one too is not going to be any different. To begin with, there are no second thoughts that love is in the air of this beautiful city. There is something magical about Paris which draws people from all over the world. And I bet, people don’t go disappointed from here, mesmerized by its beauty and the charm. But people do complain that French are not good host to the foreigners. Often, French also accept the fact that they are reserved and don’t easily welcome a stranger, and the notion is perceived as rude by the foreigners like me. With time though, I’ve managed to figure out the cultural barrier just by making more friends, giving it time, understanding and heart. After all, effort has to be mutual and after all this while I can say I have succeeded a fair amount. While talking about love, it is said that love has no language. People can fall in love with anyone, anywhere but I think they forgot to state the exception. An Indian friend of mine and I share a joke; “Love does have a language, it’s called French.” And you know why (if you are a French girl or a non-French guy) ;-)! Few days ago, in a party I cracked a joke on Indians and the next moment my (French) friend found me guilty conscious. He then cracked a joke on French and we laughed it off. I wondered what was it that struck so well irrespective of where I come from, where I was and with whom. It was just connection, to put it in simple words. Love, friendship, family are all just connections. The sooner you connect, the better you flow. does he or she think of you. For once, let us get out of our comfort zones and make this multicultural environment one common place for all. Let us join hands and accept each other as who we are. It is time we crossed this cultural barrier just to savor the long lost taste of oneness, to reconnect the lost connection, to enjoy the missing friendships and to heal the broken hearts. Open your arms wide ‘coz you never know when you might fall in love and with whom or what for love is in the air. Ah!! City of love! Paris, beautiful Paris! With love and smile, $hreyans Jain I agree that its Valentine’s season, but this time do something different. Express your love, but not only to that special someone but to every individual who makes your life special and worth living on this planet. Your friends, family, neighbors, colleagues, peers, classmates and everyone else, who you think adds value to your life in anyway, go say it to him or her. Show gratitude. Express love. Spread smile. Don’t bother about which country or culture he or she is from, what language he or she speaks, or what 8 Test St-Valentin Assos //Quel vice caches-tu derrière les apparences de ta vie amoureuse?// Tes films romantiques préférés : Fille ♠ The Notebook, PS: I love you ♥ Sex friends, The ugly truth Mec ♣ Very bad trip, Don Jon • 40 ans toujours puceau, Love actually Quel cadeau offres-tu pour la saint valentin ? Fille ♠ Un bracelet-gourmette avec nos deux prénoms ♥ Un strip-tease avec des dessous coquins Mec • Un bracelet-gourmette avec nos deux prénoms ♣ Des dessous coquins Quel cadeau aimerais-tu recevoir pour la saint-valentin ? Fille ♥ Un bracelet-gourmette avec nos deux prénoms ♠ Des dessous coquins Mec • Un bracelet-gourmette avec nos deux prénoms ♣ Un strip-tease avec des dessous coquins Après la chope : Fille ♠ Je roucoule dans les bras de mon chéri ♥ Je passe à autre chose Mec • Je roucoule dans les bras de ma chérie ♣ Je passe à autre chose ♠ Je sympathise pour créer de vrais liens d’amitié ♥ J’ai l’année pour tous les choper Mec • Je suis maqué mais je sympathise et me fais de nombreuses potes ♣ J’ai l’année pour toutes les choper Tu préfères choper : Fille ♠ Au milieu de la piste de danse ♥ Dans un coin sombre Mec ♣ Au milieu de la piste de danse • Dans un coin sombre Ta dernière chope : Fille ♠ C’était romantique et tendre ♥ C’était chaud et fougueux Mec ♣ C’était chaud-bouillant • C’était bien mené comme d’habitude Tes contes préférés : Fille ♠ Rebelle, Mulan ♥ Blanche-Neige, La belle au bois dormant Mec • Le Roi Lion, Tarzan ♣ Le Livre de la jungle, Merlin l’enchanteur Ton mariage, tu le veux : Fille ♥ Avec l’homme parfait mais il n’existe pas ♠ Avec un prêtre à l’office Mec • Au bord d’une plage ♣ A Las Vegas Tes aventures, tu les narres : Fille ♠ Avec précaution et un air entendu ♥ Durant des heures : il y a tellement de choses à dire ! Mec • Avec précaution et à peu de personnes ♣ En améliorant ou « romantisant » un peu les détails RDV page 18 pour les résultats! par Jade //raid essec// // devenir puissant// Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Je m’étais dit, juste avant que ne sonne le minuit lugubre, et du fond du bar quimpérois où s’enchaînaient déjà les raouts de bonne fortune, que la nouvelle année serait pour moi l’occasion de renouer avec l’expérience du coucher vespéral. Echec. Le grand Eric Needham me l’avait pourtant bien enseigné durant son cours de business performance psychology : l’important est que l’objectif soit précis, quantifiable, avec un résultat à la clef (plus d’autres paramètres que je citerais volontiers si mon manuel ne s’était entre-temps enfui avec les quelques bribes de mémoire qu’il me restait de ces séances délicieuses). Pour beaucoup ces bonnes résolutions se limitent à trois mots, mâchés, remâchés, expectorés mi-février, non consommés mais remis en bouche à l’approche de chaque réveillon, à ce point pétris que leur sens se confond au leitmotiv des hymnes de la fin d’année: faire du sport. Car ainsi qu’en témoignent les nombreux partages du site 9gag mettant à l’honneur cette irrésistible défaite annuelle, si très rares sont les braves qui osent commencer, quasi-nulle est parmi ces derniers la proportion de ceux qui s’y tiennent plus d’un mois. Evidemment : faire du sport, oui, mais quoi ? Comment ? A quelle fréquence ? Surtout, pour quel objectif ? Certains se font fort de perdre cinq kilos, d’autres d’en gagner dix, parfois on en trouve dans les salles de sport qui tentent le grand écart, se Les PI/les vieux de ton asso : Fille 9 rompent les adducteurs et décident d’arrêter pour quelques jours – et donc pour l’année ; la plupart cependant agissent sans but, ils soulèvent bêtement leurs poids, errent dans les gymnases comme des âmes en peine, puis décident d’arrêter lorsqu’à l’horizon point la première flemme. Mais il y a le Raid Essec. Roulements de tambour. Le 22 mars, dans le Parc naturel régional du Vexin Français, départ et arrivée à l’ESSEC. Deux parcours : l’un pour les bleus, le « RAIDvigorant », 35 kilomètres, un autre pour les durs, le « RAIDoutable », 67 kilomètres. Quatre épreuves : trail, VTT, course d’orientation et kayak. L’opportunité est de taille : fini le batifolage niais en salle de muscu, effacés, les objectifs de perte de poids à la con. Désormais le maître-mot est performance : désormais résonnent en votre tête les échos pugnaces de la tribune, couvrant de leur délire tapageur les gémissements de vos muscles endoloris ; et le terme est proche, vous voyez, par delà les cyprès et les ruminements des adversaires alentours, l’auguste silhouette du Dôme qui se profile à la lumière évanescente du soleil couchant. Le mois et demi qui sépare cette présente lecture du Raid Essec ne sera pas facile. Il sera dur. L’entraînement auquel vous vous soumettrez vous dégorgera de votre bile autant que de votre apathie, et pour peu que votre harassement atteigne un seuil décemment insoutenable, vous rejetterez en un cri les chastes émois qui vous tiennent encore en deçà de la voie du Guerrier. En plus à la fin il y a un buffet. 10 Le Raid Essec 2014 est ouvert à tous : étudiants, entreprises, clubs, néophytes, champions, moldus, Saiyens, Daleks, Targaryens ; à noter également qu’afin de poursuivre l’ouverture handisportive amorcée l’année dernière, le Raid sera ouvert aux handisportifs pour le parcours RAIDvigorant. Parmi les murmures de l’aquilon et le bruissement chuinté des conifères sonnent les Trompettes de la renommée. Vous vous rendez sur le site raidessec.com. Vous vous inscrivez. Vous vous chaussez, vous ceignez d’un harnais léger et sortez au pas de course. La victoire est à vous. par Richard //schoolcare// //Scoolandco// //même combat?// A l’ESSEC, il y a des associations. Beaucoup d’associations. Si bien qu’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, surtout quand plusieurs associations font quasiment les mêmes activités et qui plus est, portent des noms similaires… C’est le cas de SchoolCare et ScoolAndCo, deux associations dites humanitaires, qui sont dans le domaine de l’aide scolaire. Voici donc de quoi t’y retrouver si toi aussi tu veux donner un sens à ta vie à l’ESSEC. SchoolCare, tout d’abord, n’est rien d’autre que le prolongement de l’association Zup de Co, plus connue, dirigée par un ancien ESSEC. Sa mis- Prez d’ESSEClive Assos sion est d’aider gratuitement le plus possible de collégiens issus de familles défavorisées à surmonter leurs difficultés scolaires et à terme d’obtenir le brevet des collèges. Elle te propose donc d’être tuteur d’un même élève collégien, pendant une année, ou un peu moins si tu commençais maintenant. L’aide apportée est donc à la fois scolaire mais permet aussi un réel échange avec l’élève, sur des sujets beaucoup plus vastes qui vont jusqu’à son orientation. A l’ESSEC, les tuteurs se rendent au collège du Moulin à Vent à Cergy, à 10 minutes de l’ESSEC en voiture, et ne consacrent pas plus de 2 heures à l’association par semaine. Et ScoolAndCo alors ? Cette association est née d’un partenariat avec le foyer d’hébergement des Villageoises, situé à côté de la résidence des Linandes. Il s’agit d’un centre accueillant, pour des durées variables, des familles en attente de relogement qui traversent parfois des phases difficiles. Les étudiants de l’ESSEC de l’association organisent le lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 17h à 18h, l’aide aux devoirs afin que tous les élèves puissent travailler dans de bonnes conditions. Du primaire au collège, ces élèves n’attendent que ton aide ! L’association organise également chaque année des sorties avec les enfants, à Disney ou plus simplement au spectacle de Musical. Inutile de préciser que ces deux associations ont besoin du plus de monde possible, en sachant que plus il y a d’étudiants volontaires, plus il y a d’élèves pouvant bénéficier d’une aide scolaire. Alors si toi aussi tu veux t’engager, aller aider les enfants une heure par soir, quand tu veux, ou créer une relation avec un collégien motivé, n’hésite plus et contacte l’association concernée, par facebook ou par mail, [email protected] pour ScoolAndCo, et sc.essec.infos@gmail. com pour SchoolCare ! par Anthony //CHEER UP!// //défi plaquettes// //qui est qui?// Ski Club. Essec Japon. Clito. Des noms sans ambiguïté et sans appel. Les uns partent au ski, les autres promeuvent le Japon, et les autres autres… on ne sait pas exactement ce qu’ils font, mais on sait que c’est mal. Cheer Up. Défi Plaquettes. Des noms riches de références linguistiques et scientifiques (cf. glossaire). On ne sait plus du tout ce qu’ils font, mais on sait que c’est bien (mais sans voyage en Amérique latine à la clé, quelle bande de pigeons). Au petit jeu du « devine qui fait quoi GLOSSAIRE Cheer Up ! = Du courage ! Plaquettes (ou « thrombocytes ») = éléments dépourvus de noyau, fabriqués au niveau de la moelle osseuse et contenus dans le sang. 11 sans aller te renseigner sur facebook avant », les membres de Cartouche & Hameçon ont été pris au piège comme des débutants. C’est donc avec consternation qu’en octobre dernier, nous avons assisté à une campagne de recrutement de fort mauvais goût ; l’image d’une mer toute pleine de sang et de baleines échouées [N.B. : c’est ta mer], et ce slogan : « Cheer Up n’a pas le monopole du sang ». Un petit rappel, donc, pour tous ceux qui, comme Cartouche et Hameçon, souffrent de lacunes quant au centre névralgique de la vie associative coolos déglingue de l’Essec. Les bénévoles de Cheer Up donnent de leur temps pour rendre visite à des jeunes atteints du cancer et les aider à réaliser des projets qui leur tiennent à cœur, tandis que ceux de Défi Plaquettes donnent de leur sang et de celui des autres pour sauver des vies. En ce qui concerne l’analyse macroéconomique par Cartouche et Hameçon de la situation monopolistique de Défi Plaquettes (oui, Défi Plaquettes) : puisque la concurrence, c’est le Bien, on encourage vivement les recalés du recrutement de Défi Plaquettes à fonder le Défi Thrombocytes (cf. glossaire). Tout ça pour dire que non, Cheer Up n’est pas une asso de pompom girls. Que non, Défi Plaquettes n’est pas une asso de culturisme. Que non, Cheer Up n’est pas Défi Plaquettes, Défi Plaquettes n’est pas Cheer Up et inversement proportionnel. Et que oui, ils ne demandent qu’à vous renseigner sur leurs missions et leurs événements, alors n’hésitez plus... par Marion //marie samba// Elle arrive, timide, sympathique et ouverte : la présidente d’ESSEClive nous parle sans détour, et défend ardemment les améliorations et transformations du nouveau portail des étudiants de l’ESSEC. Explications. Peux-tu nous présenter l’association en quelques mots ? ESSEClive c’est principalement l’association qui gère le site des étudiants de l’ESSEC. Aurélien Bouriot a créé ESSEClive en 2001 dans le but de fédérer la communication web des étudiants de l’ESSEC. Au cours de cette dizaine d’années, le site s’est diversifié en proposant les photos de soirée des étudiants, un magazine en ligne et surtout une vitrine pour chaque association de l’école. Quelles sont les différences, quels sont les avantages du nouveau site ESSEC Live ? Il est évidemment plus rapide, plus beau, permet davantage de fonctionnalités, développées et à venir ! As-tu un exemple de nouvelle fonctionnalité ? Une nouvelle newsletter, que nous développons, et qui mettra les étudiants au courant chaque semaine de l’actualité des associations étudiantes. Cela évitera le poutrage des boîtes mails ! De quels partenariats disposez-vous pour développer ce site ? Un ancien ESSEClive, ainsi qu’une entreprise extérieure nous aident pour le développement de cette version. De plus, nous avons développé au fil des années de nombreux partenariats avec des entreprises pour obtenir de bons plans (avec Apple, HP, Dell, GMAT, Société Générale), le but étant d’en tirer des avantages pour les étudiants. Nous avons également reçu des soutiens financiers dans le passé pour développer cette nouvelle version, et nous recherchons toujours plus de partenariats pour continuer dans cette voie ! L’administration de l’ESSEC vous surveille-t-elle ? Oui et non, nous avons un Conseil de Surveillance qui se réunit régulièrement ou lors d’importantes décisions à prendre. Dans l’ensemble, non, nous sommes autonomes, sauf 12 lorsqu’il y a des problèmes, comme la soirée Putes du Foy’s… après tout, nous sommes la vitrine de l’ESSEC pour l’extérieur ! Les associations gèrent elles-mêmes leur espace sur le site, librement, et l’administration n’intervient qu’en de rares occasions pour modérer leurs publications. Une date de sortie pour le site ? Dans la semaine du 27 janvier ! Tenez-vous prêts, et rafraîchissez vos navigateurs ! Quelles sont les difficultés que vous avez rencontré lors de l’élaboration du site ? On s’est vite rendus compte que si l’ancien site était vétuste, il était quand même bien pratique ! De nombreuses fonctionnalités, mises Prez d’ESSEClive en place il y a longtemps, étaient difficiles à refaire : par exemple, nous avons failli faire l’impasse sur les petites annonces, trop complexes à mettre en place. De plus, ESSEClive, depuis l’échec d’ESSEC Community et même un peu avant, souffre d’une image dégradée : abandonné alors qu’il était bien lancé, ce projet – et son échec – ont terni notre image, et ont découragé un certain nombre de membres de l’association. Il a fallu rebondir ! Il faut croire au renouveau d’ESSEClive : il dé- ! Nous sommes au total entre vingt et trente dans l’association, et les personnes les plus légitimes, les plus dynamiques sont élues au suffrage universel. Qu’apporte l’association à ses membres ? A l’ESSEC et aux étudiants en général ? D’abord, les membres apprennent autant de choses dans l’association qu’en cours. On apprend les responsabilités, le management, à gérer un mails des différentes associations! Quel est ton rôle en tant que présidente ? En plus des tâches classiques des présidents d’associations (gérer, recruter, communiquer), je participe au Conseil de la Vie Etudiante. Je vois donc directement le point de vue de l’administration de l’ESSEC, et je comprends mieux le fonctionnement de l’école. J’y siège avec deux représentants des présidents, ainsi que les présidents du Foy’s, du BDS, SDM (Stage De Merde) Le stage terrain… Peu d’attentes, beaucoup de découvertes. Des joies, des peines, trois semaines de vie de merde pour certains, trois semaines de vie de rêves pour d’autres. Le Pouce vous présente le meilleur du pire ! Aujourd’hui, chez LIDL, je fais face à une clientèle particulièrement hétérogène. Si hétérogène qu’un des clients s’adresse à moi en me tapotant l’épaule, en me montrant ensuite un produit sans rien dire ni répondre au “bonjour” que je lui adresse. Je devine qu’il cherche le prix, je le lui dis, il ne comprend pas, je le dis en anglais, il comprend encore moins. Bref, je me résigne à lui donner les prix avec mes doigts… SDM. « Il faut croire au renouveau d’ESSEClive : il dépend de chaque élève. Le site subit sa réputation, et c’est dommage, car il est fait par des étudiants pour des étudiants ! » Aujourd’hui, chez M****** R****, comme tous les jours, je trie des colis jusqu’à n’en plus sentir mon cerveau penser. Pour me défouler, comme la plupart de mes collègues, j’ai donc décidé de les trier en shootant dedans, plus rigolo. Pour tous ces colis marqués “Fragile” (et notamment pour la télé grand écran), SDM. pend de chaque élève. Le site subit sa réputation, et c’est dommage, car il est fait par des étudiants, pour des étudiants ! Aujourd’hui, comme tous les jours, je retrouve Florine, un SDF roumain connu ici pour chercher à séduire tout ce qui porte jupon (et plus si affinités). Florine, d’humeur badine, avise une blessure sur mon bras qui tarde à cicatriser. Son visage s’illumine soudain et il se penche sur mon ???????????????????????? pour me souffler “J’ai la solution à ton problème”. Après un bond de côté, je l’engage à parler. Il rugit alors dans mon oreille “LE SEXE”. Nouveau bond de côté. SDM. Après le site, l’association ! Comment se passe l’élection du bureau ? Les membres votent en avril : nous avons besoin d’un président, vice-président, trésorier, vice-trésorier (qui s’occupe également des partenariats), secrétaire, et de responsables magazine, photos et event budget, c’est une véritable formation pratique ! Il y a également une très bonne ambiance, pendant le WEEL, les bouffes, et nous sommes tous contents de bosser ensemble. Nous apportons à l’ESSEC une meilleure visibilité, une communication efficace, notamment pour les associations, et nous sommes un relai entre les étudiants, l’administration et les différents évènements. Par exemple, c’est souvent nous qui devons ajouter ou retirer des gens des boucles 13 des 4 BDE, et nous avons la chance d’être en contact avec la direction. Le seul problème, c’est qu’en tant que BBA, mon expérience au poste de présidente n’est pas reconnue par le cursus : je ne valide donc pas de mois d’expérience professionnelle comme ça peut être le cas pour quelques présidents d’association avec pas mal de responabilité… Mais malgré les moments de rush un peu difficiles (les campagnes BDE, les recrutements), je suis fière et heureuse de notre travail. J’en profite pour remercier les membres du bureau et de l’association en général, toujours prêts à se démener pour améliorer le site. Je remercie aussi les présidents d’assoces avec qui je suis souvent en contact et je vous pousse à profiter de ce que vous offrira le nouveau site. Nous voulons améliorer le seul vrai portail des étudiants de l’ESSEC ! Propos recueillis par Estelle Bossong et Wladimir Garcin-Berson Aujourd’hui, en Epide, un garçon vient me voir, se tortille un peu, et me lance enfin “Madame, je sais pas trop comment vous le dire, mais y’a B., il… enfin il se touche sous la douche, quoi !”. Ni une ni deux, je vais donc voir B. et du haut de toute ma diplomatie, je lui dis : “Monsieur B., il est interdit de se toucher les parties intimes dans les parties communes” ! SDM Propos recueillis par Céline 14 Chronique narcissique II mâle sens de l’orientation aidant, je m’écrie: «A droite !» tout en n’ayant pas la moindre idée de l’endroit où nous nous trouvions. Mal m’en a pris. Suite à la demande de la rédaction de réaliser, je cite « quelque chose de romantique en vue de la Saint Valentin ». Ni une ni deux, je trouve un être du doux sexe pour une promenade inoubliable. Il en ressort ce « Récit de la promenade avec M., jeune fille de l’Essec, le long des berges de l’Oise ». Le temps était mauvais, le ciel était bas et la pluie fine et glacée. Pourtant, ne sachant jamais rien refuser à quiconque - surtout une jeune fille -, je l’avoue-me voilà parti à travers Cergy-port pour me rendre aux fameux Etangs. « On peut aller jusqu’à la perspective ?» me demande ma charmante accompagnatrice une fois arrivés en vue des berges, manifestement déçue par le spectacle qu’on lui avait vanté sans doute lors ce cours à propos de Cergy1973 où l’on nous fait croire au génie des constructeurs de Tours et de Barres. Mais M. n’en démord pas. Il y a certainement quelque chose de beau à voir; non pas que la nature ait quelque chose de particulièrement belle en elle-même, mais il doit bien y avoir une explication rationnelle au flux nourris de badauds se rendant au plus grand espace vert de Cergy city. Nous voilà donc repartis sous une pluie devenue plus drue et avec le vent du sud, de Paris, elle devient acide. Tiens, un corbeau. C’est beau non ? Pourquoi leur en veut-on autant, ils ont plutôt l’air sympathique. Je glisse: « Je crois que c’est une corneille ». « Ha! Tu vivais à la campagne ? » me demande-t-elle. « Euh, non... ». Chronique narcissique II Incompréhension. Au loin, au milieu du lac, on aperçoit les formes d’une pyramide émerger. J’assure à ma compagne qu’il s’agit là de vestiges autochtones. L’air sérieux, elle s’indigne qu’elles ne soient pas mises en valeur... Sur ces entrefaites, nous voilà arrivés au sommet des marches, à l’endroit que l’on nomme la perspective. J’avais bien veillé à ce que nous fassions une pause à chacun des 5 paliers histoire d’admirer le panorama -et que je puisse reprendre mon souffle, que voulez-vous, je ne suis pas sportif. Les dix dernières marchés montées, une fois arrivé au sommet et alors que M. m’y attend depuis près de 5 minutes- je ne sais pas si je l’ai mentionné ou pas mais le sport n’est pas mon fort- d‘un souffle et du peu de salive qu’il me reste, histoire d’avoir l’air sensible, je m’exclame: « C’est beau, hein ? » Elle, impavide : « Bof, on redescend ? » A quatre pattes sur les 15 marches, souriant de toutes mes dents dans un rictus simiesque, j’articule: « Qu’est-ce qu’on attend ? » Nous voilà repartis, tout guillerets et…mais où est-ce que tu vas? « On va tout de même pas prendre le même chemin ! » Ben, non, tout de même pas... Surtout que je connais un chemin! Ne jamais dire que l’on connaît un chemin lorsque l’on n’est même pas sûr que ledit chemin soit potentiellement localisable par GPS. En empruntant ce fameux chemin, nous nous retrouvons ni une ni deux aux portes de Cergy village hameau gaulois accroché au sein de la métropole cergyssoise. « C’est mignon ici... Il y a des gens qui y vivent ? » s’enquiert-elle. Je répliquai que certainement que non; le plan de 1973 avait formellement interdit tout habitat pavillonnaire... Notre babillage n’est pas tantôt achevé, que la route se sépare en deux bras. Mon Le chemin se rétrécit tandis que nous cheminons, elle, d’humeur égale et insouciante ; moi, me demandant si nous serions rentrés avant le soir. Cela fait 10 minutes qu’on marche. Elle me dit qu’elle a fait de la randonnée. Je suis rassuré. Elle ajoute: «J’étais un peu leur poids mort; à l’arrivée on s’étonnait que je sois encore là...» Je suis moins rassuré. Devant nous le chemin débouchait sur une grande bâtisse où une pancarte tient la garde frappé du sobre, classique mais néanmoins très efficace: « Propriété privée, chien méchant, défense d’entrer» « Tu es sûr que c’est par là ? », m’interroge-t-elle un fond d’appréhension dans la voix... J’aperçois un peu plus loin un écriteau estampillé «berges de l’Oise». Je reprends confiant: « Mais non, c’est par là ! » Amateurs d’Indiana Jones et autres Lara Croft, vous pensez que l’aventure se trouve dans d’antiques pyramides ou dans des ruines rongés par la végétation, détrompez-vous, elle se cache au bout de la ligne A du RER ! Car ces berges d’Oise ne sont qu’un passage gadouilleux, où une seule personne à les plus grandes difficultés à se faufiler: à ma droite, le cours paresseux mais glacé de l’Oise en crue, à ma gauche une sinistre barricade de plus de deux mètres... Nous avançons ainsi sur le sentier étroit pendant près de 10 minutes, la charmante personne derrière moi de plus en plus amusée par la tournure peu orthodoxe des évènements. Soudain, plus de petit sentier. Un trou d’un mètre se présente devant moi, léché par les eaux du fleuve. Je me retourne et l’air grave, je présente la situation: « Il va falloir sauter. Je te rattraperai de l’autre côté ». Je prends mon élan sans attendre de réponse. Une foulée, deux foulées, puis... Catastrophe ! Je glisse. Je me rattrape de justesse au grillage se trouvant sur la palissade. Honteux, je capitule: « Il va falloir rebrousser chemin ». M. avait un sourire qui n’avait rien de condes- incompréhensibles. Ça et là, des canettes de bière. Tout à coup, le gémissement d’un violon déchire le silence ambiant. Sans comprendre ce qui nous arrive, sans nous être concertés nous détalons comme des lapins ! Nous profitons de ce que le chemin se soit élargi pour accélérer ! Derrière nous, des chiens aboient...nous reprenons de plus belle ! Courir ! Courir encore ! Hors d’haleine, nous nous arrêtons enfin. Nous sommes au port de Cergy. Nous sommes rentrés. M. essoufflée lâche: « Heureusement que tu connaissais le chemin ! » Au bout de la route, nous nous arrêtons enfin au pied d’un de ces Amateurs d’Indiana Jones et autres Lara Croft, vous pensez que l’aventure se trouve dans d’antiques pyramides ou dans des ruines rongés par la végétation, détrompez-vous, elle se cache au bout de la ligne A du RER ! cendant mais qui se voulait signifier le grotesque de ma proposition. Elle s’est avancée d’un air assuré, et tout en s’accrochant au grillage, elle me dit: « Et si on passait par là ? » Et nous voilà de l’autre côté. Bon, peut être que le trou ne faisait pas tout à fait un mètre, mais il était totalement impossible de l’enjamber. Bref. Je reviens au récit. En nous avançant sur la route de fortune, on s’aperçoit qu’il n’y a plus à notre gauche de barrière. A la place, des caravanes. Le sol est jonché de jouets défigurés. Des pancartes sont peintes de signes 16 immeubles du port qui prennent des airs de lieu de villégiature. Tout en sirotant un café nous nous jurons...de ne plus nous mettre au vert. par Elias Résultats du test Rubrique jeux vidéos //C’était (pas) mieux avant// C’est avec une immense nostalgie et, je dois bien l’avouer, une petite larme à l’œil que j’ai croisé Sacha, Ondine et Pikachu dans les couloirs. Armés de leur GameBoy Color, ils tentaient vaillamment de tous les attraper. Si j’accorde tout d’abord un level up pour toute leur team de crapahuteurs, je voudrais surtout revenir sur cette merveilleuse époque, où il n’y avait encore que 150 bestiaux à capturer. Qu’on se le dise, Pokémon, c’était mieux avant. Quand les dessinateurs des pokémons allaient chercher un peu plus loin que des animaux vaguement repeints. Oh, wait… Petite remise en question ; laissez-moi vous révéler la puissance de l’effet nostalgie. Parce qu’en vérité, Pokémon, ça n’a jamais été moins que le jeu qui nous a tous pris pour des cons. Mais nous avions 10 ans, nous étions des enfants, nos souvenirs sont emplis de combats épiques, du fameux Mewtwo niveau 100 et de victoires durement acquises… Allez, commençons par le scénario… le scénario… mince, pourquoi je ne m’en souviens pas ? Vous l’avez deviné, il n’y en avait pas. Vous étiez directement catapultés dans votre chambre, et aviez pour consigne de tous les capturer. Eventuellement, vous compreniez qu’il fallait aussi avoir des badges pour devenir maitre du monde pokémon, et vous trainiez vos fesses d’arènes en arènes, en faisant le plus de détours possible. Oui, souvenez-vous de cette frustration intense lorsque, enfin disposé à passer ce monstrueux obstacle qu’était le buisson, vous vous retrouviez face à un Ronflex lourdement endormi sur votre route. Sur la route d’ailleurs, vous rencontriez plein de dresseurs, qui, non contents de ralentir votre progression, vous agressaient à vue à coup de phrases d’accroches douteuses « Dis donc beau ténébreux, tu veux qu’on se boxe ? ». On croisait parfois, ça et là, des philosophes « Yahaaa, j’adore les shorts ! », ou des mecs carrément clairvoyants « Oui, je sais, on a l’air bêtes à rester planter là ». Cela dit, ça finissait toujours par un combat, c’est-à-dire de l’expérience et de l’argent, donc c’était plutôt cool. Fun Facts : Pikachu ne signifie pas souris jaune comme la plupart des Poké-sceptiques l’affirment, mais vient de la fusion de deux mots japonais ; pikapika (éclat ou scintillement) et chuchu (couinement attribué à la souris). En parlant de choses dépourvues de tout sens logique, vous rappelez-vous de Lavanville ? Mais si, la ville violette (non, lavande), celle où on mettait trois plombes à arriver 17 (saleté de grotte) pour finalement n’y trouver aucune arène ! Celle avec le cimetière des pauvres pokémons tués par la Team Rocket ! Oui, oui, j’ai dit tués. Comment ? Mystère. Il faut croire qu’il existe un cheat pour aller au-delà du KO, et que l’infirmière Joëlle n’est pas si bonne que ça (*hum, pardon*). Il y aurait bien d’autres incohérences à relever, et encore milles questions à poser : si notre héro a 12 ans au moment de l’aventure, quel âge doit-on donner aux Scouts ? sans parler des Gamins et des Fillettes (4, 5 ans ? ça expliquerait le short). Pourquoi un dresseur s’évertue-t-il à utiliser trempette avec ses six magicarpes ? Pourquoi le Major Bob a-t-il décrété qu’il cacherait ses interrupteurs de sécurité dans des poubelles ? Comment tous ces gens gagnent-ils leur vie ? Les adultes ont-ils une conscience ? Quel est le QI moyen des membres de la Team Rocket ? Professeur Chen, trafiquant ou pédophile ? … Bon, je l’admets, j’ai quand même passé des heures et des heures à beaucoup m’amuser en braconnant ces créatures innocentes. Les faire combattre pour racketter plus faible que moi avait quelque chose d’extrêmement plaisant. D’ailleurs, si jamais je retombe un jour sur ma GameBoy, il y a de fortes chances que je me laisse pervertir. Sauf que cette fois, je l’aurais, mon Mewtwo niveau 100. par Chloé ♥ La fausse chagasse Tu es la grand-mère qui se décrit comme une amazone. Tu assommes tes amies en leur racontant pendant des heures tes mésaventures avec les hommes en croyant poser pour une femme indépendante alors que tu passes pour une schizophrène. Sous tes couverts d’aventurière qui sait ce qu’elle veut et « who likes it rough », tu n’aspires qu’à beaucoup de romance et tombe sous le charme du premier nounours venu ; du moment qu’il fait semblant d’être macho. Bref tu es la partenaire idéale du puceau. ♠ La fausse sainte-nitouche Au contraire de la fausse-chagasse, tu te décris comme une grande romantique sérieuse qui n’aspire qu’à un « mec gentil » mais une bonne partie de jambes en l’air suffirait à te combler. Tu rêves que ton mec cesse un peu de te faire parvenir des mots doux d’une parole hésitante et prenne les choses en main – c’est-àdire toi. Attention, tu es donc la cible idéale du macho polygame ! mentalité patriarcale d’un autre âge. Tes proies de choix sont les fausses saintes-nitouches, à qui tu donnes ce qu’elles veulent avant de les laisser retomber dans l’ignorance, mais bon, elles ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes. ♣ Le puceau Pour te donner une contenance tu te comportes en macho pervers, mais tu l’es plutôt par anticipation que par expérience. Comme tu es sous le joug d’une « ticking clock », tu tentes de plus en plus ta chance auprès de n’importe qui, dès qu’une opportunité se présente. Heureusement, certaines chanceuses verront par-delà cette façade désabusée parfois un peu maladroite ou • Le macho polygame Sous couvert de mec maqué sérieux, super romantique donc partenaire idéal, mais il faut bien le dire un peu ennuyeux, tu te la pètes et la moitié des gens te trouvent chiant. L’autre moitié est composée de files dupées par ton attitude de coq. Heureusement, tes exactions qui vont parfois jusqu’à tromper ta copine mais ça ne veut rien dire, c’est des histoires d’un soir – révèlent ta 18 agressive, et profiteront avec joie de ton cœur de grand nounours. par Jade Horoscope Amour par Cyrielle (et Karaokings) Bélier : Malgré l’hiver, février vous apporte des armes de séduction indéniables. Vous parviendrez ainsi à vous montrer sous votre meilleur jour, ce qui promet de belles rencontres. Vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté. Quand on n’a que l’amour, on s’y accroche. Santé : des maux passants. Citation du moment : Arrêter d’aimer, c’est encore pire que d’arrêter de boire. Taureau : Vous pensez avoir tendance à reculer devant l’amour, mais c’est en fait l’amour qui recule devant vous. Vous avez beau essayer de vous accrocher, tout faire pour qu’il ou elle vous aime encore, on vous rejette. Un petit conseil : aimez un animal, il ne pourra pas vous faire de peine. Ou du moins, il ne pourra pas vous le dire. Santé : soignez vos dents. Citation du moment : On peut sécher ses larmes, mais son cœur, jamais. Gémeaux : Tous les matins c’est la même chose, vous avez encore rêvé d’elle/ de lui. Grâce à Neptune, vous vivez en couple dans un climat serein. Pour les célibataires, cette personne, rencontrée récemment, pourrait bien devenir plus qu’une simple chope, et vous faire changer. Santé : le rotavirus. Citation du moment : Souvent, la haine n’est que de l’amour qui n’ose pas dire son nom. Cancer : Vous voudriez aimer jusqu’à l’impossible. Mais il vous est impossible d’aimer. Solitaire, vous êtes radin et ne pensez à personne ce mois-ci. Il serait temps de vous rendre compte que des personnes sont là pour vous. En attendant, la Saint-Valentin sera un jour comme un autre, vous serez seul. Santé : tendinite au poignet. Citation du moment : Il aimait la mort, elle aimait la vie, il vivait pour elle, elle est morte pour lui. Lion : Vous aimez tous ceux qui vous entourent, même s’ils ne vous le rendent pas toujours. Votre voisin, votre professeur, votre plan cul. Vous les aimez toutes et tous, comme un fou, comme un soldat. C’est beau cet amour ; vous, vous l’êtes un peu moins. Santé : hygiène buccal à revoir. Citation du moment : Aimer, c’est n’avoir plus droit au soleil de tout le monde. On a le sien. votre tête : je l’aime à mourir, je l’aime à mourir. Oui, eh bien vous êtes à deux doigts de la mort ! Vous êtes dans l’excès en ce moment, et Saturne n’y est pas pour rien. Santé : lever un peu le pied, sortez de l’Essec, bref allez voir du pays car dormir dans le local d’asso n’est pas le plus sain ! Citation du moment : Pour aimer assez, il faut aimer trop ! Vierge : Aimer, c’est monter si haut. Mais il ne suffit pas de gravir les 8 étages de l’immeuble au dessus du Cergy Tokyo pour rencontrer sa moitié. Célibataires, il vous faudra faire de nombreuses Foy’s et teufette pour finir ses jours avec un autre diplômé ESSEC. Pour les autres, votre relation devrait bientôt s’achever. Santé : Des vertiges. Citation du moment : Qu’importe le temps, qu’emporte le vent, mieux vaut ton absence que ton indifférence. Capricorne : La brume cergysoise vous va à ravir : vous broyez du noir, et ca se sent. Depuis qu’il/elle est parti(e), vous regrettez de ne pas lui avoir dit « i will always love you », dans toutes les langues que vous maitrisez (ou pas). Santé : Pensez à dormir, au lieu de trainer tous les soirs autour du foy’s, à le/la guetter du coin de l’œil ! Citation du moment : Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie. Balance : Oh février, oh désespoir ! Uranus est passé par là et a probablement bousculé votre quotidien. En couple, engagé, désengagé ? C’est compliqué. Vous ne cessez de prier qu’il/elle vous aime encore. A trop rêver, vous risquer de rater des opportunités : laissez donc votre ordinateur à la maison, rejoignez vos camarades à la foy’s et enjaillez-vous sur du gros son ! Citation du moment : Tout amour est une servitude. Scorpion : La Saint-Valentin ne vous fait pas peur : vous êtes prêts à affronter les hordes de célibataires aigris et jaloux de votre bonheur. Vous vous dites sans cesse que si il/ elle n’existait pas, pourquoi existeriez vous ! Santé : vous avez la pêche et ça fait plaisir ! Citation du moment : Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence. Sagittaire : Ca tourne en boucle dans 19 Verseau : Votre nouvelle target : Valérie. Votre résolution de février : être accessible. Tellement accessible que votre objectif est clair : vous aimeriez trop qu’elle vous aime. Mais grâce à Uranus, un coup de coeur est désormais possible. N’attendez pas trop avant de passer à l’acte : les soirées s’enchainent, ne laissez passer aucune occasion ! Citation du moment : Juste un battement de cil, J’deviens statue de sel, Moi qui ne suis pas docile, Je le serais avec elle. Poisson : Vous êtes épris, et ça se sent. Vous ne pensez qu’à elle/lui, vous ne respirez que pour elle/lui. Vous êtes un hymne à l’amour ambulant. Attention à ne pas attiser la haine de vos colocs/ voisins de cours avec votre sourire béat, et surtout à ce que votre cher et tendre ne se détourne pas, car à trop rêvasser, vous risquez de chuter ! Citation du moment : L’amour donne le vertige, mais son vertige, si intolérable qu’il soit, est un délice infini.