Somater, spécialiste de l`emballage plastique - Boulogne
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Somater, spécialiste de l`emballage plastique - Boulogne
L’ é c o n o m i e Décideur Jean-Philippe Hubin en verre : il lui faut une température de 1 500 degrés au lieu de 250 degrés pour le plastique. Quant aux métaux et au bois – matière première du carton – ils suivent une même tendance à la hausse. Pour l’instant, le plastique reste donc compétitif. Somater, spécialiste de l’emballage plastique BBI : Qu’en est-il du recyclage dans votre filière ? J.-P. H. : Remplacer le pétrole intéresse nombre de nos clients. On peut imaginer que dans dix ans, les sacs plastiques dans la grande distribution auront été remplacés par des sacs d’origine agroalimentaire. Mais pour l’instant, la filière est peu développée. D’une part, c’est cher. D’autre part, utiliser du maïs, du colza ou du sucre, c’est bien. Mais en France, la culture du maïs nécessite d’importantes quantités d’eau, ce qui est nuisible à l’environnement. Et puis, pour d’autres produits, on n’a pas encore de solution technologique. Si on fabrique une bouteille en « faux » plastique d’origine alimentaire, le contenu risque de modifier le contenant. On ne peut pas mettre de la vinaigrette dans une bouteille en maïs ! Un flacon de shampoing, un paquet de gâteaux ou une boîte de paracétamol : vous avez forcément chez vous un produit dont l’emballage plastique a été fabriqué par Somater. Installé rue de Billancourt depuis sa création en 1947, ce groupe familial de 700 salariés est spécialisé dans la transformation des matières plastiques pour l’emballage. Son président directeur général, Jean-Philippe Hubin, nous présente sa société et nous explique pourquoi, dans le domaine des emballages plastiques, les délocalisations ne sont pas d’actualité. Somater est une entreprise industrielle de fabrication de pièces en métal et notamment de boîtes utilisées par les sociétés pharmaceutiques pour conditionner des produits comme les bandes Velpeau. En 1975, je suis devenu le banquier de cette entreprise que j’ai rachetée en 1982, juste après la nationalisation des banques. À l’époque, Somater fabriquait un tiers de pièces en métal et deux tiers en plastique. Avec ma femme, qui co-dirige la société, nous avons décidé de ne conserver que l’activité plastique. Déjà en 1958, l’usine avait été déménagée à Savigny-sur-Braye dans le Loir-et-Cher. Seul un bâtiment avait été conservé rue de Billancourt. C’est aujourd’hui le siège social de nos neuf sites de fabrication répartis dans toute la France et en Belgique. BBI : Quel a été votre parcours professionnel ? J.-P. H. : Après des études à Sciences Po., j’ai choisi d’entrer dans le secteur bancaire. J’y suis resté 18 ans, mais en 1982, la banque que je dirigeais a été nationalisée. J’ai alors choisi de me consacrer à l’industrie, c’est ainsi que j’ai racheté l’entreprise Somater. J’ai également exercé des mandats électifs puisque j’ai été tour à tour conseiller de Paris et conseiller régional d’Ile-de-France. BBI : Somater est spécialisé dans la transformation des matières plastiques pour l’embal- BBI : Qui sont vos clients ? Somater produit annuellement un milliard d’emballages pour la cosmétique, la parfumerie, la pharmacie, l’agroalimentaire... lage. Pouvez-vous nous expliquer les méthodes de transformation ? J.-P. H. : Il existe plusieurs méthodes. Il faut tout d’abord savoir que le plastique, un dérivé du pétrole, arrive dans nos usines sous forme de billes rigides que nous achetons aux filiales des grands pétroliers. Pour les transformer, nous les chauffons à environ 250 degrés. Elles forment alors une sorte de pâte qui peut être injectée dans un moule – on parle d’injection. En refroidissant, le plastique prend la forme du moule, un tube ou un bouchon. Une autre technique est le soufflage. Là, on injecte de l’air à l’intérieur du moule. Cette technique est très utilisée pour fabriquer des bouteilles qui servent à conditionner des produits liquides (médicaments, shampoings, détergents...). Enfin, il existe le thermoforBoulogne~Billancourt 10 BBI : Comment vous situez-vous sur le marché du plastique ? J.-P. H. : Nous sommes très bien placés sur le mage. On met en forme une feuille de plastique grâce à la chaleur et à une action mécanique. On obtient des barquettes pour la biscuiterie ou des alvéoles où l’on place des chocolats. Nos emballages sont présents dans de nombreux secteurs : parfumerie, cosmétique, pharmacie, parapharmacie, agroalimentaire... Boulogne-Billancourt Information : Somater est une entreprise familiale. En êtes-vous le fondateur ? Jean-Philippe Hubin : Non, à l’origine, ➛ janvier 2007 Information J.-P. H. : En 1984, Somater est devenu un important fournisseur de flacons de shampoings pour la marque l’Oréal. L’histoire est amusante. L’un de nos commerciaux nous avait indiqué que l’Oréal souhaitait mettre en place un nouveau conditionnement. Mais il fallait investir et notamment avoir sur notre site deux machines qui valaient respectivement un et un million et demi de francs ! Le soir même, ma femme et moi décidions d’acheter ces machines. Grâce à notre réactivité, nous avons devancé nos concurrents et remporté le marché ! Actuellement, nous travaillons aussi bien pour Yves Rocher, Henkel, Pierre Fabre, Johnson & Johnson que pour Boiron, Aventis, Cooper Pharmaceutique ou Nestlé. BBI : Pourquoi ne pas délocaliser votre production ? J.-P. H. : Nos clients n’aiment pas les trans- ports longs. En effet, nous transportons et livrons des produits encore vides. Or, plus le transport est long, plus il est cher par rapport au prix de nos produits qui est faible. C’est pourquoi la concurrence des pays lointains comme la Chine ou le Japon n’existe Jean-Philippe Hubin est depuis 1982 à la tête de Somater, entreprise familiale qui emploie 700 salariés. pas. Même depuis la Pologne, c’est trop coûteux. D’où notre implantation partout en France, au plus près de nos clients. Dans le futur, le problème pourrait venir des délocalisations éventuelles de ces mêmes clients. Si ceux qui fabriquent le produit final partent, comme Nestlé qui a fermé son usine de Dijon pour s’installer en Allemagne, nous arrêterons de vendre. Pour le moment, les entreprises ne font pas ce choix. Enfin, dans le domaine du plastique, la France a un atout par rapport à d’autres pays. Elle est tirée vers le haut par la cosmétique de luxe et les industries pharmaceutiques. Nous marché français. Certains groupes ont choisi de se spécialiser dans une technique : injection, soufflage ou thermoformage. Nous avons préféré être polyvalents, ce qui est assez rare. Nous pouvons donc fabriquer des produits complets : une bouteille et son bouchon. De même, dans la cosmétique de luxe, les sociétés vendent leurs parfums dans un présentoir que nous pouvons aussi livrer. Aujourd’hui, nous produisons un milliard de pièces par an. La plupart de nos sites sont des sociétés en difficulté que nous avons rachetées à de grands groupes et remises sur pied. Notre force, c’est l’investissement. Nous sommes très automatisés et nous acquérons régulièrement de nouvelles machines. Mais nous n’oublions pas les salariés. Tous nos responsables de sites ont commencé comme ouvriers. Ils sont là parce que ce sont de bons techniciens. Notre atout majeur c’est être tournés vers la production et de limiter au maximum les coûts. Propos recueillis sommes capables de fabriquer des emballages, y compris standards, vraiment soignés. Par exemple, le tube de mascara français est de très bonne qualité. BBI : Le prix du pétrole a augmenté, celui de l’électricité aussi. Comment parvenez-vous à rester compétitifs ? J.-P. H. : L’électricité représente actuellement 5 % du coût d’un emballage et le pétrole 30 %. C’est vrai, les prix augmentent depuis quelques années. Mais revenir au verre, par exemple, ne serait pas une solution. Il faut énormément d’énergie pour fabriquer une bouteille par Estelle Nouel Somater 80, rue de Billancourt. Tél. : 01 46 99 22 60. Fax. : 01 46 03 63 82. www.somater.fr Nombre de salariés : 700 dont 20 à Boulogne-Billancourt. Chiffre d’affaires 2006 : 90 millions d’euros. Boulogne~Billancourt ➛ janvier 2007 Information 11 L’ é c o n o m i e 5 questions à... La Fondation de la 2e chance Créée en 1998, la Fondation de la 2e chance offre aux personnes de 18 à 60 ans qui vivent dans une situation de grande précarité une aide financière et humaine pour leur permettre de réaliser un projet professionnel. Rencontre avec Françoise Poubeau-Calando, présidente du dernier-né des clubs de la Fondation, ouvert récemment à Boulogne-Billancourt. Comment est née la Fondation de la 2e chance ? Pouvez-vous nous donner un exemple ? C’est une idée de Vincent Bolloré, industriel et homme d’affaires français, réalisée par Michel Giraud, ministre du Travail sous le gouvernement d’Édouard Balladur. Dernièrement, la Fondation nous a confié le parrainage d’une jeune femme qui, en 1994, a été victime d’une prise d’otages en Bosnie pendant 41 jours, alors qu’elle était photographe d’une ONG « 1ère urgence ». Après une longue période de récupération et de reconstruction, au cours de laquelle elle a suivi une formation complémentaire d’opérateur-vidéo lui permettant de bénéficier du statut d’intermittent du spectacle, elle a subi un grave accident de la circulation ne lui permettant plus de comptabiliser les heures nécessaires. L’aide financière de la Fondation a permis à notre lauréate de reprendre confiance en elle, de fonder son entreprise, d’acquérir du matériel professionnel de qualité et d’entreprendre une formation complémentaire d’opérateur-vidéo en milieu sous-marin. Son projet, qui gravite autour du cinéma, a été tout naturellement attribué au Club boulonnais, d’une part parce que Boulogne-Billancourt est la « ville du 7e art » mais aussi parce que le Rotary de Boulogne et le Club 2e Chance incluent notamment Philippe Tellini, chef d’entreprise et conseiller municipal, et Armelle Moreno, proviseur du lycée Jacques-Prévert, tous deux fondateurs du festival de courts-métrages « Premier regard », dont la 5e édition va avoir lieu du 22 au 26 janvier prochain. Quelle est sa vocation ? La Fondation de la 2e chance a pour vocation d’offrir un coup de pouce aux personnes de 18 à 60 ans qui, confrontées à des épreuves souvent très lourdes et cumulatives, manifestent la volonté de les surmonter par elles-mêmes en réalisant un projet professionnel réaliste et durable. Le projet peut être une formation qualifiante, une Françoise Poubeau-Calando, avocat honoraire des Hauts-de-Seine, création d’entreprise ou est la présidente du Club 2e chance boulonnais. une reprise d’entreprise. Cette aide se compose d’une dotation finan- ciation ou tout organisme qui s’intéresse à la cière et d’un parrainage. La dotation finan- démarche de la Fondation. Si le financement cière est fixée en fonction du projet à réaliser. est assuré par la Fondation, l’accompagneElle peut aller jusqu’à 10 000 euros, voire ment est assuré par le Club. Le dernier-né, 15 000 euros. Le soutien humain ou parrai- celui de Boulogne-Billancourt, a été créé en nage constitue une condition essentielle à la septembre dernier par le Rotary club de Bouprise en charge du projet. Le parrain accom- logne en association avec celui de Paris Alliance. pagne le bénéficiaire tout au long de sa reconversion en mettant à sa disposition son savoir- Comment la Fondation sélectionne-t-elle faire et son professionnalisme, afin de lui les candidats ? garantir toutes les chances de réussite. Elle reçoit environ 1 000 candidatures par an. Depuis 1999, ce sont près de 2 000 proComment fonctionne-t-elle ? jets qui ont abouti. Les candidats sont sélecLa Fondation fonctionne grâce au partena- tionnés en fonction de leur situation famiriat de grandes entreprises françaises et d’as- liale, scolaire, sociale et professionnelle. Ils sociations. Les contacts avec ces acteurs éco- doivent également apporter la preuve qu’ils nomiques et sociaux sont pris par les sites-relais ont bien rencontré des obstacles au cours de – une cinquantaine répartis sur le territoire leur vie et qu’ils ont la volonté de les surnational et représentant la Fondation – char- monter en réalisant un projet personnel. Une gés, par ailleurs, de constituer les équipes fois son projet sélectionné, le lauréat est dirigé d’instruction des dossiers et de créer les Clubs vers le Club 2e chance le plus proche de son 2e chance. Les Clubs 2e chance accueillent domicile. Celui-ci prend en charge son accomdes dirigeants de PME régionales, des com- pagnement et lui attribue un parrain dont la merçants, des artisans et des professions libé- profession ou les centres d’intérêt sont en rales. Ils sont également ouverts à toute asso- rapport avec son projet. Propos recueillis par Gioconda Leroy Club Rotary 2e chance Tél. : 06 70 75 06 79. Courriel : [email protected] Boulogne~Billancourt ➛ janvier 2007 Information 13 L’ é c o n o m i e La vie des entreprises Emploi Le 5e rapport économique et financier vient de paraître Publié tous les deux ans, le rapport économique et financier de la ville est un aperçu en couleurs et en images de Boulogne-Billancourt aujourd’hui, dans sa dimension économique, sociale et culturelle. Ce document s’articule en deux grands chapitres : d’une part, une description de la situation économique de la ville et de l’évolution des grandes opérations d’aménagement ; d’autre part, les différents aspects financiers de la gestion municipale et communautaire, avec notamment tous les ratios financiers : autofinancement, investissements, endettement, budgets annexes et dette garantie, références financières. La Plateforme du bâtiment Actif’Plus bientôt boulonnaise Créée en 1998 par Saint-Gobain et déjà présente dans plusieurs villes de France et dans sept pays, la Plateforme du bâtiment s’installera prochainement au 6, rue de la Ferme. Cet espace de vente inédit, basé sur le principe du libre-service, répond aux besoins spécifiques des artisans et des petites entreprises artisanales (1 à 20 salariés). Elle est exclusivement réservée aux professionnels. journal 100 % News & Emplois « Actif’Plus présente le tissu économique et social de BoulogneBillancourt et propose des offres d’emploi de proximité. Notre objectif est de faire un journal utile mais pas futile », commente Karine Fouquet qui a créé en mai 2006 avec Stéphane Harbulot ce nouveau bimensuel consacré à l’économie locale. Ce 32 pages se démarque par son côté très pratique : interviews Stéphane Harbulot et Karine Fouquet de décideurs boulonnais, présentation de métiers, conseils d’avocats spécialisés, brèves et échos mais aussi des rubriques bons plans et bonnes adresses... Véritable outil de communication de proximité porté par une architecture innovante, dont Stéphane Harbulot, directeur artistique chez Publicis Consultant, est à l’origine, Actif’Plus tire à 30 000 exemplaires. Il est distribué gratuitement auprès des particuliers et des entreprises de la ville. Boulonnaise, Karine Fouquet a longtemps travaillé à l’AFP avant d’intégrer une maison d’éditions des Hauts-de-Seine puis une agence de communication de la ville. Actif’Plus, dont elle assure la direction et la rédaction est sa première entreprise. UnJobaBoulogne.com Le rapport économique et financier est disponible en mairie ou consultable sur le site de la ville : www.boulognebillancourt.com Éditialis Le Delta rachète trois titres d’I’ Press Le groupe de presse boulonnais Éditialis, acteur majeur de la presse d’entreprise, vient de racheter les titres Décision achats, Acheteurs publics et Managers achats de la société I’Press. Dirigé par Hervé Lenglart, Éditialis rassemble actuellement dix titres de presse, cinq sites Internet et cinq newsletters ou lettres électroniques. Il possède également un département dédié à l’organisation d’événements (soirées, conférences, petits déjeuners, formations, etc.). Le groupe emploie près de 80 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions d’euros (voir aussi Décideur dans BBI n° 343 de février 2006). réaménagé par J.-M. Wilmotte Axa Real Estate IM a confié à l’architecte JeanMichel Wilmotte la mission de restructurer l’immeuble Delta dont elle est propriétaire. Cet immeuble, situé quai du Point-du-Jour, a longtemps abrité le siège social de La Poste. Les 23 500 mètres carrés de bureaux ont été entièrement réaménagés. Répartis sur huit étages de plateaux, ils s’articulent autour d’un spectaculaire atrium. L’immeuble dispose également d’un restaurant d’entreprise, d’un auditorium et d’un parking de 457 places. Sa commercialisation est en cours. • 4, quai du Point-du-Jour. propose des offres d’emploi sur la ville Original et pratique, le blog UnJobaBoulogne.com propose des offres d’emploi sur Boulogne-Billancourt dont les emplacements sont repérables sur une carte de la ville. Cette formule, mise en place en avant-première sur notre commune, est la dernière création de Moovement. Spécialisée dans les « jobblogs » (www.media-job.net, www.higrtech-job.net, www.stage-job.net, www.hr-job.net), Moovement a été fondée il y a deux ans par Richard Menneveux, spécialiste de l’internet et du marketing, et par le boulonnais Jacques Froissant, professionnel du recrutement et du conseil en gestion des ressources humaines. L’Assédic de l’ouest francilien change son adresse postale Engagée dans une démarche de modernisation du traitement de son courrier, l’Assédic de l’ouest francilien change son adresse postale à compter du 1er décembre 2006, désormais centralisée sur la plateforme de Courbevoie. Les courriers sont à adresser à Assedic de l’ouest francilien - TSA 81030 - 92929 La Défense Cedex. Quant à l’accueil, il s’effectue toujours dans les sites boulonnais du 31, rue d’Aguesseau (Tél. : 08 11 01 01 92) et du 81 ter, rue Marcel-Dassault (Tél. : 08 11 01 01 92). • 13, rue Louis-Pasteur. Tél. : 01 46 99 93 93. Fleet Logistics Réception des médaillés d’honneur du travail s’agrandit Société européenne indépendante proposant des solutions en matière de gestion de flottes automobiles dont le but est d’assister les entreprises à réduire et à contrôler les coûts en conjuguant des moyens stratégiques et opérationnels, Fleet Logistics vient d’emménager, toujours sur notre ville, dans des locaux plus spacieux. La société emploie 20 personnes à Boulogne-Billancourt et gère 5 000 véhicules pour le compte de sociétés comme BMS, Cisco, Microsoft, Hewlett Packard, SEB... La direction des opérations est assurée par Tom Vlaminck et le contact commercial par Francis Chastanet. Chaque année la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt publie la liste des habitants qui exercent une activité professionnelle dans le secteur privé depuis 20, 30, 35 ou même 40 ans et dont les années de services ont été validées par l’administration préfectorale. Mercredi 29 novembre, 224 Boulonnais – dont seule une minorité est en poste à Boulogne-Billancourt – ont été invités par le sénateur maire à participer dans les salons d’honneur de l’hôtel de ville à la cérémonie de remise des diplômes d’honneur du travail. • 159, rue de Silly. Tél. : 01 41 10 12 40. Boulogne~Billancourt 14 ➛ janvier 2007 Information • 96, avenue Victor-Hugo. Tél. : 01 46 03 54 92. Marché du travail d’octobre 2006 Chômage toujours stable à 6,8 % Le taux de chômage à Boulogne-Billancourt est resté stable en octobre 2006 et s’établit à 6,8 % de la population active. La baisse la plus significative concerne le chômage de longue durée. Par contre, on constate ce mois-ci encore une forte augmentation du chômage des jeunes (+ 14 %) mais la tendance pour les moins de 26 ans reste malgré tout favorable sur un an : - 9,7 %. Le nombre de demandeurs d’emploi dans notre ville est de 3 776, en diminution de 0,7 % sur un mois (septembre), et de 16,4 % sur un an. Au niveau national, le taux de chômage reste de 8,8 % de la population active. Chômage des cadres À Boulogne-Billancourt, la part des cadres dans la demande d’emploi représente 33,2 %. Avec 1 254 demandeurs d’emploi, le chômage des cadres connaît une baisse de - 0,2 % par rapport au mois de septembre. Sur un an, la variation est de - 21 %. NBC Universal choisit CCIP Hauts-de-Seine Chômage des jeunes Boulogne-Billancourt NBC Universal Global Networks France vient d’emménager dans l’enceinte de l’immeuble Thomson. Présidée par François Roux, la société gère en France deux chaînes de télévision, 13e Rue et Sci Fi, diffusées sur le câble, le satellite (Canalsat) et l’ADSL. Née en 1997, 13e Rue est entièrement vouée aux policiers : fictions, cinéma, documentaires, magazines. La chaîne est également diffusée en Espagne et en Allemagne. Sci Fi, créée en 2005 et spécialisée dans la science-fiction et le fantastique, est diffusée aux États-Unis, ainsi qu’en Allemagne et en Espagne. La société NBC Universal emploie une cinquantaine de salariés permanents. L’agenda La Chambre de commerce et d’industrie de Paris Hauts-de-Seine a conçu des programmes pour accompagner les porteurs de projets. Il s’agit de L’entreprise en création (modules payants, spécialisés pour rassembler les éléments indispensables à la préparation et au lancement d’un projet de création d’entreprise) et de L’entreprise en projet (réunions d’informations gratuites pour ceux qui débutent le montage de leur projet). Les jeunes de moins de 26 ans en recherche d’emploi sont au nombre de 440, ce qui représente 11,7 % de la demande d’emploi. Un chiffre encore en augmentation par rapport au mois de septembre (+ 14 %), mais en variation de - 9,7 % sur un an. • 46, quai Alphonse-Le-Gallo. Tél. : 01 70 19 35 00. Département des Hauts-de-Seine calendrier des soldes pour l’hiver 2007 Conformément aux préconisations du ministère des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, des Professions libérales et de la Consommation, le préfet des Hauts-de-Seine a arrêté le calendrier des soldes d’hiver pour le département des Hauts-deSeine. Les soldes se dérouleront du mercredi 10 janvier 2007 au samedi 17 février 2007 inclus. • 39-41, rue de la Saussière. Tél. : 01 46 04 66 04. www.ccip92.fr Chômage des plus de 50 ans Les Boulonnais de plus de 50 ans en recherche d’emploi sont 683, soit une variation mensuelle de - 1,0 %. Sur un an, la baisse s’établit à - 17 %. Chômage de longue durée Nouveau venu MIT_JOB. Créée par Olar Mitwari, cette jeune société s’est spécialisée dans la maintenance informatique et réseaux. Réparations, configurations, optimisation, conseils, ventes, locations de microordinateurs toutes marques, portables, imprimantes... Revendeur agréé Lenovo/IBM, Ciel Compta, anti virus Kaspersky Lab. • 24, square des Moulineaux. Tél. : 01 73 48 96 38. La part du chômage de longue durée dans la demande d’emploi représente 31,1 %. Les Boulonnais demandeurs d’emploi depuis plus d’un an sont 1 175, soit une baisse de - 8,3 % sur un mois, et de - 24,9 % sur un an. Direction des Affaires économiques, de l’Insertion et de l’Emploi. 35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 46. Sources : ANPE de Boulogne-Billancourt, ministère du Travail, de l’Emploi et de la Cohésion sociale, données DEFM1. Boulogne~Billancourt ➛ janvier 2007 Information 15