ski-alpinisme
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sports Vendredi 28 décembre 2012 SKI-ALPINISME VEVEYSE COURT SKI DE FONDI DEUX COURSES EN DEUX JOURS Plusieurs membres du ski-club l’Etoile Grattavache-Le Crêt se sont alignés lors de la course nocturne de La Villette, vendredi dernier. U12: 6. Lara Gay 5’59’’02. U14: 4. Fabien Currat 7’33’’41. U16: 5. Mélodie Mesot 11’51’’86. U16: 1. Bastien Gay 10’35’’41. Dames U18/20: 18. Magalie Currat 25’00’’07. Seniors 1962 et moins: 2. Daniel Devaud 27’04’’43; 7. Denis Grandjean 29’02’’83. Seniors 1963-1977: 7. Jean-Pierre Mesot 25’40’’07; Nicolas Bourgeois 25’45’’67; 15. François Currat 27’36’’31. Seniors 1978-1992: 12. Bertrand Vial 27’10’’55; 13. Stéphane Garin 30’41’’25. Les skieurs veveysans ont également participé à la coupe de Noël à Albeuve dimanche. U12: 3. Lara Gay 10’21’’98. U14: 2. Fabien Currat 17’50’’18. U16: 6. Mélodie Mesot 22’42’’63. U16: 2. Fabien Gay 27’40’’63. Seniors 1992 et moins: 15. Jean-Pierre Mesot 45’01’’76; 18. Bertrand Vial 45’44’’32; 21. Nicolas Bourgeois 46’12’’94; 27. François Currat 48’28’’14; 33. Julien Vial 51’24’’61; 37. Denis Grandjean 51’56’’58; 40. Daniel Devaud 53’43’’85; 41. Stéphane Garin 54’07’’54; 45. Gaby Braillard 1h 51’’06. Mess. Belle montagne, mais risquée Teysachaux est une montagne de plus en plus fréquentée, parfois sans que les alpinistes mesurent les risques. Cécile Pasche et Patrick Huber, du team Teysalpi, dénoncent le manque de préparation et de connaissances de certains. T eysachaux est une montagne qui regroupe beaucoup d’avantages: un paysage à couper le souffle, une altitude peu élevée et une proximité sans égale avec les centres urbains. Des conditions idéales qui font de cette montagne un des sommets les plus courus de la région, notamment en hiver. Mais attention, le gravir n’est pas aussi facile qu’on pourrait l’imaginer. «A cause de cette impression de facilité, les gens ont tendance à faire moins attention. Mais ce sont des idées trompeuses. Chaque année, il y a un accident», déclare Cécile Pasche, présidente du team veveysan Teysalpi. Et la skieuse de décrire l’accès au sommet, qui nécessite de porter ses skis, les couloirs raides avec des sections à 40 degrés et les différentes expositions de la montagne. «Il y en a trois, ce n’est pas évident d’évaluer l’état du manteau neigeux pour chacune.» Elle rappelle également que même si les alpinistes ne gagnent pas le sommet et s’arrêtent à l’épaule qui le précède, les difficultés restent de taille. Appel à la prudence Avec l’expansion du ski-alpinisme, Teysachaux est un sommet de plus en plus fréquenté, qui a la particularité de réunir plusieurs types de montagnards. «Il y a ceux qu’on appelle les “collant pipette”, qui y vont pour s’entraîner, mais aussi les membres du Club alpin ou simplement les amoureux de la nature, énumère la skieuse de Maracon. 7 Le Messager UNIHOCKEYI Cécile Pasche et Patrick Huber, du team Teysalpi, rappellent la difficulté et les risques que présentent l’ascension de Teysachaux Chaque population a ses risques. On trouve des écervelés dans toutes les catégories.» Pierrot Vallélian, responsable de la colonne de secours régionale, s’étonne d’ailleurs de voir les versants de Teysachaux «abondamment tracés, alors que le risque d’avalanche est de degré 3 ou 4». Un manque de conscience que Cécile Pasche explique: «Les gens sont moins au fait du danger qu’il y a cinq ou dix ans. Avant, si on voulait être autonome en montagne, on s’inscrivait au Club alpin et on suivait une formation. Maintenant, beaucoup de personnes qui viennent des sports d’endurance se mettent au ski-alpinisme. Elles commencent par quelques courses d’intensité et arrivent en montagne par ce biais-là.» Sans déconseiller de gravir Teysachaux, c’est plutôt un appel à la prudence qui est lancé. «Une course se prépare. Il faut consulter le bulletin avalanche et vérifier les conditions météoro- AR logiques. Ce n’est pas anodin de partir pour un sommet», conclut Patrick Huber, caissier du team Teysalpi. Angélique Rime Cohabitation difficile entre skieurs et dameuses Dans la région, les pistes de la station des Paccots sont aussi très fréquentées par les amateurs de ski-alpinisme. «En une soirée, il y a facilement 100 personnes qui s’y côtoient», déclare Cécile Pasche. Plus que la cohabitation entre les sportifs, c’est la proximité avec les dameuses qui s’avère problématique. «Pour préparer les pistes, un câble est tiré sur la piste du Pralet. C’est dangereux et on ne le voit pas forcément», FOOTBALL LES PACCOTS ajoute Patrick Huber, qui explique qu’avec le lancement du Trophée des Paccots le nombre de skieurs nocturnes a encore augmenté. Dans certaines grandes stations, il a par exemple été établi qu’une piste serait préparée plus tard pour laisser le loisir aux sportifs de monter sans danger. «Pour l’heure, aucun compromis n’a été trouvé avec les responsables de la station des Paccots», explique Patrick Huber. AR RÉSULTATS RÉGIONAUX Dimanche, lors de la dernière journée de championnat de l’année, la deuxième équipe masculine de l’Unihockey Team (UHT) Semsales a gagné son premier match 5 à 7 contre Hornets R.Moosseedorf Worblental III, mais s’est inclinée 10 à 12 contre UC Tramelan. Les juniors B ont quant à eux perdu contre le UHC Gruyères 9 à 11. Du côté des White-Storm d’Oron-la-Ville, l’équipe homme de deuxième ligue s’est inclinée 5 à 4 contre Oberland 84 Interlaken. Mess. TRÈS COURT SKI-ALPINISME • La Maraconaise Cécile Pasche a terminé deuxième de sa catégorie lors de la course nocturne Nightattack de Flumsberg (SG). Elle a effectué les 719 mètres de dénivelé du parcours en 45’47’’09. Mess. UNIHOCKEY SEMSALES Un Veveysan s’entraîne avec Rooney Tournoi populaire Léo Seydoux et l’équipe de Suisse des moins de 15 ans se sont entraînés lundi dernier avec la star de Manchester United Wayne Rooney. Vainqueur du jeu «tir à la latte», le Veveysan a remporté les chaussures dédicacées du buteur anglais. Un présent qu’il conserve tel un trésor inestimable. Interview. Quand as-tu appris que tu allais rencontrer Wayne Rooney? Je savais que nous avions un journée spéciale UEFA au programme, sans plus. Avant l’entraînement, le doyen de l’école nous a confisqué nos portables. Je me suis douté qu’il se passait quelque chose qui devait rester secret, mais je n’ai découvert la vérité que lorsque je suis arrivé sur le terrain. Je n’en croyais pas mes yeux. Wayne Rooney, une star que j’admire, que j’aime regarder à la télé, se tenait là, sur la pelouse, prêt à s’entraîner avec nous. Comment s’est déroulée cette journée? L’entraînement, dirigé par le coach de ManU, a commencé à 9 h 30. Rooney nous montrait d’abord l’exercice et nous devions ensuite l’imiter. Après, on a fait un petit match. Et j’étais dans son équipe! Faire des passes à un tel joueur, pour moi, c’est juste incroyable. Même s’il n’était pas à fond, il a mis une ou deux accélérations qui nous ont scotchés. Il dégage une telle puissance… c’est phénoménal. La seule consigne que nous avions était de ne pas le tacler. Ça aurait été impardonnable qu’il se blesse lors d’une journée comme celleci. La séance s’est terminée par un tir à la latte. Nous étions cinq à réussir le premier essai, mais je suis le seul à avoir touché la barre deux fois de suite et Rooney m’a offert ses chaussures. Je n’aurais pas pu rêver d’un plus beau cadeau de Noël. Et ensuite? Nous sommes partis manger tous ensemble. Me retrouver à la même table que Rooney avait un côté surréaliste. Je le regardais sans trop y croire. Pour finir, nous avons eu l’occasion de lui poser chacun une question. Je lui ai demandé comment il se sentait après avoir marqué un beau but. Il m’a répondu qu’il était toujours aussi ému que la première fois. Malgré son expérience, quand 70 000 personnes crient son nom, c’est toujours aussi impressionnant. Qu’as-tu appris au côté d’une telle star? Il a beaucoup insisté sur l’importance de persévérer. Pour percer, il n’y a pas de mystère. Il faut travailler dur et sans relâche. J’étais déjà bien motivé avant de le rencontrer, mais je le suis désormais encore plus. Quand je me couche, je repense encore à cette journée. Je ne l’oublierai jamais. D’ailleurs, il ne s’est pas passé un jour sans que j’en reparle à En recevant les chaussure dédicacées de Wayne Rooney, Léo Seydoux a certaineXF ment fait des jaloux quelqu’un. Sur ce coup-là, il me semble que j’ai fait pas mal de jaloux. Avais-tu déjà rencontré une star du ballon rond? Tous les vendredis, Stéphane Chapuisat vient nous entraîner au Centre de préformation suisse, à Payerne. Je ne l’ai pas beaucoup vu jouer, mais je sais qu’il a fait une grande carrière. Lorsqu’il met un shoot, c’est impressionnant. Propos recueillis par Xavier Fernandez L’Unihockey Team de Semsales organise ce week-end son traditionnel tournoi populaire. Quarantecinq équipes sont inscrites, mais la concurrence est rude. équipes, dont les membres suivent les matches des Dragons, ont donc répondu par la négative à notre invitation», détaille Sébastien Perrin. «L Ambiance festive le samedi e nombre d’inscrits est clairement Une quarantaine de bénévoles, pour en baisse. Alors que, à l’origine, la plupart membres du club, s’investisnous étions presque les seuls à organiser sent pour la bonne marche du tournoi. ce genre de tournoi, les autres clubs de la Demain soir, l’aspect sportif sera quelque région s’y sont mis et la concurrence est peu laissé de côté pour faire place à un rude», déclare Sébastien Perrin, président esprit plus festif. «C’est la deuxième de l’Unihockey Team (UHT) Semsales. année que nous organisons un bar. Cela Pour la dix-septième édition du tournoi permet de dégager un bénéfice plus populaire du club, quarante-cinq équipes important et de passer un bon moment. sont inscrites. «Auparavant, nous arrivions Sans oublier que les sociétés de jeufacilement à une septantaine», ajoute le nesses alentour apprécient!» rigole Séprésident. Le coup d’envoi de la manifesbastien Perrin. tation, qui se déroule à la salle polyvaAngélique Rime lente du village, a été donné hier. Elle se poursuit aujourd’hui et demain. ■ Tournoi populaire de unihockey, La majorité des équipes qui s’affronaujourd’hui et demain à la salle polyvatent ce week-end font partie de la catélente de Semsales. Plus d’infos sur gorie «amateurs». Leurs noms aux consowww.uhtsemsales.ch nances humoristiques, telles que les Pingouins de Bigbangboum, les Marcassins ou les Manoilles, en témoignent. «Deux joueurs licenciés au maximum peuvent intégrer le groupe. Le but de ce genre de tournoi est de faire connaître ce sport à ceux qui ne le pratiquent pas régulièrement», décrit le Veveysan. Beaucoup de sociétés de jeunesse ou de clubs de hockey s’inscrivent, mais cette année leur nombre est moins Bien qu’aucune équipe féminine ne participe à ce important. «Fribourg-Gottéron dis- tournoi populaire, deux équipes dames (en 1re et en DR pute la coupe Spengler. Plusieurs 2e ligue) évoluent à l’UHT Semsales