Bars en Trans 2014
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Bars en Trans 2014
LA DERNIÈRE SÉANCE × EDITO SOMMAIRE SANS MUSIQUE, LA TRANSE N’EXISTE PAS P.04 LA SCÈNE BELGE S’INVITE À BARS EN TRANS P.06 LE MOT DES PROGRAMMATEURS P.10 1988 LIVE CLUB P.12 L’ARTISTE ASSOIFFÉ P.13 P.14 LES CONCERTS DE 18H + CINÉ & CONCERT LE BACKSTAGEP.15 P.16 TABLEAU DE PROGRAMMATION PLAN + INFOS PRATIQUES P.17 LES PARTENAIRES P.18 LE CONCERT WTF!!! P.19 LE BAR’HICP.20 P.21 LE BISTRO DE LA CITÉ LE CHANTIERP.22 LE DEJAZEYP.23 LE KENLANDP.24 P.25 LE MONDO BIZARRO LA PLACEP.27 LEURS BARS EN TRANS P.28 LA TRINQUETTEP.29 LE TY-ANNAP.30 CREDITS PHOTOS PAGE 4 : Sans musique la trans n’existe pas © DR / PAGE 6 : Bruxelles Grand Place © Amanito / PAGE 7 : Dour © Eddy Berthier PAGE 8 : The Cousins © DR / PAGE 9 : Robbing Millions © Marine Dricot / PAGE 10 : Programmateurs © Emmanuelle Margarita / PAGE 12 : The PosterZ © DR - Cotton Claw © Laurene Berchoteau - Kid Francescoli © DR - Camp Claude © Bertrand Le Pluard / PAGE 13 : Baston © DR - Last Train © DR - Ponctuation © DR - Sapin © DR / PAGE 14 : Antoine Antoine Antoine © DR - Las Aves © Adrien Cassignol - Radio Elvis © Nicol Despis Fredda © DR - Agua Roja © DR - Leaf House © DR - Bagarre © DR / PAGE 21 : Bossmen © DR - Feini-x Crew © DR - Ice In My Eyes © DR - Obsolete Radio © DR / PAGE 27 : Baptiste W.Hamon © Julien Bourgeois - Santa Cruz © DR - Marie Flore © DR - Joy © Boris Gortz / PAGE 28 : Bénédicte Froidure © DR Benoit Maume © DR Hervé Bordier © Eric Medous Feu ! Chatterton, Lilly Wood & The Prick, Christine & The Queens, La Femme ... pour ne citer que les plus récents, ils sont légions les artistes que Bars en Trans a « vu venir ». Mais là n’est pas l’essentiel. Lors d’un rendez-vous à la fois convivial, populaire et pointu artistiquement, chaque artiste compte, ou a compté. Tous ont été accueillis avec conviction et enthousiasme. Chacun par sa générosité et son talent a participé a construire ce rapport de confiance évident entre Bars en Trans et son public. C’est à ce public, à sa curiosité, à son sens de l’hospitalité, et à sa capacité d’émerveillement que nous dédions cette édition. De la scène Belge aux valeurs montantes de la pop ou du hip-hop hexagonal en passant par la crème de la scène rennaise, 2014 sera forcément un bon cru. Mais en matière de nouveauté le meilleur est forcément à venir, et déjà 2015 se profile... Bon festival ! Yann Hamon - Président REMERCIEMENTS Nathalie Appéré, Benoit Careil, Sylvie Robert, Glenn Jégou, Sébastien Sémeril, La Direction de l’Action Culturelle de la Ville de Rennes, Pierrick Massiot, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Louis Tourenne, Didier Le Bougeant, Thierry Le Nédic, Jean-François Bertrand, Annie Gilbert, Martine Le Tenaff, Daniel Eveillard, Thierry Prat, Camille Etesse, Virginie Le Sénéchal, Lionel Larrière, Maïwenn Furic, Vincent Pérès, Philippe Kervella, Sarah Karlikow, Pierre-Yves Charlois, Thierry Boré, Bruno Boutleux, Odile Renaud, François Boncompain, Guy Marseguerra, Philippe Nicolas, Mary Vercauteren, François Lubrano, Gilles Bikindou, Gilles Bivic, Florent Vilbert, Lionel Truc, Delphine Bourgeois, Catherine Boissière, François Besson, Olivia Brillaud, Cécile Revenu, Thierry Blons, Serge Beyer, Nadine Gravelle, Angelina Médori, Mélanie Brelot, Camille Froger, Clara Dhilly, Bester Langs, Matthieu Choquet, Amélie Lemaître, Juliette Allard, Catherine Ribault, Émilie Colin, Pascaline Angot, Julien Marchand, Yann Yvinec, Mathias Durand, Thomas Guézou, Lionel Besnard, Yann Jalet, Delphine Guérin, Adrien Marchand, Pascal Creusot, Miske Alhaouthou et toute l’équipe de Vinyl Factory, Stéphane Degavre, Judith GuéraultCorsini, Philippe Berthelot, Guillaume Lecouplier, Vincent Lecouplier, Damien Lechat, Sylvia Rossignol, Yann Pinart Nicolas Netter, Jean Jenin, Estelle Cadic, Chantal Levrat et Thierry Guenolé, Pascal Creusot, les services techniques de la Ville de Rennes, Yapucca Productions, Romuald Requena, Sandy Boutin et toute l’équipe du FME, Hervé Leteneur, Florian Hodbert, Stan Souedet et Michel Bosseau, Marie Céline Baradel, Thierry Noygues, Mélanie Robert, La Fédération De Concert. Sébastien Bétin et Sylvain Le Pennec, (1988 Live Club & Le Backstage), Vincent Duclos, (L’Artiste Assoiffé), Gweno Le Fur (Le Ty Anna), Philippe Tournedouet (le Bistro de la Cité), Karl Seguin (Le Chantier), Jean Noel Rio (Le Dejazey), Julien Surelle (Le Kenland), Bruno Perrin (Le Mondo Bizarro), Monique Sebatigita (La Place), Jérôme Piquet et Patrice Croquet (La Trinquette), Hamid Lasri (La Dernière Séance), Jacques Frétel (Cinéma l’Arvor) et tous les bénévoles. L’ÉQUIPE Président : Yann Hamon Programmation : Philippe Le Breton & Bruno Vanthournout PRODUCTION / ADMINISTRATION : Administration : Martin Perrault Production : Bruno Vanthournout & Marie Maillard Contrats, billetterie & comptabilité : Stéphanie Houget & Mélanie Prioux TECHNIQUE : Régie générale : Fabien Tessier & Arnaud Burel Régie espace VIP : Léa Freida Régie technique : Acom Audio Coordination bénévoles : Aurélia Ranzini COMMUNICATION : Communication & Presse : Armel Talarmain & Sarah Hallermeyer Partenariats privés : Philippe Le Breton Site Internet : Benjamin Le Bellec Community manager : Rodolphe Varlet PROGRAMME : Rédaction : Marc Aumont Dossier Belgique : Nancy Junion Maquette : Benjamin Le Bellec Visuel Bars en Trans 2014 : Margot Abellard Contact : 02 30 96 32 82 Licence ministérielle : Cat. 2 N° 1006235 & cat. 3 N° 1006236 PAGE 3 / BARS EN TRANS 2014 Sans musique la transe n’existe pas R ock n’roll, alcool, chamans et libération des corps ; on est allé demander à Manuella Rebotini, psychanalyste du phénomène rock, ce qui fait de notre cher festival un lieu de communion quasi-mystique entre artistes programmés et vous, public avide d’expériences nouvelles mêlant transe débridée et amour de la musique. Dans Bars en Trans, y’a «transe»; ça évoque quoi pour toi ce rapport entre musique et transe ? Je te dirais que selon moi, sans musique, l’état de transe est impossible à atteindre. Un concert comporte plusieurs degrés. Le premier c’est la musique telle qu’on l’entend. Le second degré est invisible, autre, c’est ce que porte la musique ; c’est « un au-delà ». Il porte très souvent les traits d’une figure mais qui réunit tout le monde, public et artiste, dans un même état, dans une sorte de communion. Cette figure, ce peut-être le rock’n roll par exemple. C’est ce que j’appelle une figure totémique à laquelle on s’identifie, que l’on partage. Et la transe dans tout ça ? Elle est produite par la répétition du rythme. Dans notre éducation, tout ce qui touche au corps a tendance à être PAGE 4 / BARS EN TRANS 2014 refoulé, maîtrisé. Avec la répétition du rythme, le corps se libère, entre dans un état différent de celui de notre vie quotidienne. Le corps est convoqué dans la transe par la musique. On remarque très bien cette notion de répétition et d’état de transe quand on assiste à une cérémonie chez les Évangélistes Américains ou que l’on regarde les états de transe provoqués par la techno. Quand tu parles des Évangélistes, on pense cérémonie religieuse. C’est aussi ça un concert ? Cela peut être ça. Ce « Un » idéal, cette figure totémique qui réunit public et artiste peut prendre la place de la voix du prêcheur. Johnny Cash par exemple, Nick Cave ou Martin Gore... L’état de transe est provoqué, lui, par le rythme de la musique. D’accord mais un bar, ce n’est pas vraiment le lieu le plus évident quand on imagine un concert sous cet angle mystique... Peu importe le lieu ! C’est l’artiste sur scène qui incarne cette dimension ! C’est lui qui investit le lieu et en fait un espace où se réveillent les corps. Musique et transe se sont toujours retrouvés dans les bars Quand on dit que « l’on sort dans les bars », cela signifie aussi que l’on sort des devoirs que nous impose notre vie quotidienne. On sert aussi de l’alcool dans les bars... Oui et cela participe du côté « interdit » qu’ont toujours porté en eux les lieux de nuit. Avant la démocratisation du blues aux États-Unis, les chanteurs noirs se produisaient clandestinement dans des bars ouverts la nuit et des appartements privés. La musique noire, cette « musique du diable » déchainait les corps et les foudres de la censure bien-pensante américaine. Sous la Prohibition, la consommation d’alcool se poursuivait dans les bars clandestins... Alcool, musique et transe se sont toujours retrouvées dans les bars d’une certaine manière. Qui dit transe, dit chaman non ? Le guitariste, le dj ou le chanteur sontils des chamans modernes à leur façon ? Puisque leur musique peut provoquer la transe du public, on peut le dire, oui. À la seule condition qu’ils soient bon ! Le préalable à la transe, c’est le plaisir, le bonheur, la jouissance et la manifestation de ce « Un » dont nous parlons. Pour provoquer ça chez le public, il faut nécessairement être plutôt bon sur scène... Lors d’un concert, tu dirais que le public est acteur, simple spectateur ou complètement soumis à l’aura de l’artiste sur scène ? Pour moi le public est complice. C’est lui qui se rend au concert, achète les billets et dans un sens vient chercher de la jouissance... Le public est en demande d’amour d’une certaine façon. Mais l’artiste aussi ! Pour monter sur scène il faut être en quête de quelque chose, d’une certaine forme de reconnaissance, d’amour. C’est un véritable échange qui a lieu lors d’un concert. Manuella Rebotini est psychanalyste et auteur de « Totem et tambour » (éd. Odile Jacob), une petite histoire du rock’n roll et quelques réflexions psychanalytiques. PAGE 5 / BARS EN TRANS 2014 LA SCÈNE BELGE S’INVITE À BARS EN TRANS O n aime ça nous, voyager, écouter plein de nouveaux groupes, boire de la bière, manger des frites. Et comme on adore inviter nos potes, cette année on a appellé nos copains belges et on leur a demandé de nous envoyer leurs meilleurs groupes pour qu’on vous montre un peu ce dont ils sont capables. L’occasion pour nous de vous dresser un petit panorama de la scène belge, ses labels, ses radios, ses artistes phares et son festival le plus emblématique : Dour. qu’identitaire : comment se distinguer par rapport aux milliers d’autres formations en ligne ? Avec l’avènement des plateformes internet telles que Soundcloud, Bandcamp ou Spotify, la scène belge est comme tous les groupes connectés, disponible partout dans le monde. Mais qu’est-ce qui fait qu’un groupe reste encore labellisé en tant que « belge » ? La Belgique est souvent représentée par la bière, les frites et les gaufres. Mais encore… Le plat pays se caractérise aussi par son surréalisme, que ce soit en matière politique, dans sa musique ou son cinéma. Comme partout ailleurs, les groupes belges sont désormais face à une crise autre C’est le rôle que jouent labels et organisations DIY : Black Basset Records, Cheap Satanism Records et Consouling Agency sont par exemple des petits labels en constante recherche des perles musicales de demain et qui ont sans doute peu de chances d’atteindre directement des grosses machines comme PIAS. Des organisateurs de concerts comme Buzz On Your Lips, Hexagen et le festival de Dour font aussi en sorte de programmer de nombreux artistes Belges, même quand ils ne bénéficient pas d’une très grande visibilité. Le réseau associatif de radios alternatives belges ; PAGE 6 / BARS EN TRANS 2014 comme Radio Panik, Radio Campus et la station flamande Radio Scorpio, présente toujours de nouveaux sons. Sans oublier les plateformes d’aide à la création, comme Court-Circuit ASBL et Democrazy en Flandres. C’est un peu ça le secret des Belges, les oreilles toujours grandes ouvertes. Et quand ça marche, ça marche fort ! Stromae en est la preuve vivante ! Girls in Hawaii et sa dream pop aux accents aériens, Goose et son electro-rock survitaminé, le post-hardcore et le doom à travers la Church of Ra, où Amen Ra fait figure de proue, sans oublier la pop rock de Puggy, la scène Belge est vaste ! Les influences musicales des formations belges sont très diverses, et c’est ce qui la rend difficile à cerner. Il y a des groupes de rock, de dream pop, d’electro, de post-hardcore, de psyché… Beaucoup de groupes belges sont formés par des personnes venant d’autres pays ou dépassant les limites linguistiques. Et c’est un peu ça, la spécificité de la scène belge : elle dépasse bien souvent des frontières. Quelques noms à retenir pour le futur : Madensuyu et son rock expérimental à fleur de peau, Billions of Comrades et son math-rock électronique, The Glücks et son rock garage bien en jambes, Moaning Cities et ses sons psychés, Mountain Bike et son surf saupoudré de no wave, Great Mountain Fire et sa pop rock sautillante, Apaches, très tendance Jack White et Luminance et sa new wave hypnotisante. Multi-cinq7-45X125 29/10/14 16:03 Page2 DEUX questions à Mathieu Fonsny, programmateur du Dour festival Mathieu, qui es-tu ? J’officie sous plusieurs casquettes. Cela fait maintenant 2 ans que je m’occupe de la programmation du festival de Dour avec Alex Stevens, mais je suis aussi DJ pour mon projet Surfing Leons et à l’origine du collectif Format T., qui organise des fêtes en Belgique et ailleurs quand c’est possible. La programmation et le modèle du Dour festival, c’est quoi ? Alex et moi travaillons en binôme, on discute de tout et on s’occupe de programmer tous les styles musicaux présents à Dour. On se nourrit des choses qu’on voit, qu’on lit et qu’on entend. Cependant, on n’agit pas en termes de mouvances, c’est surtout dans l’échange et le partage des connaissances que nos coups de cœur se révèlent. Dour, c’est surtout 4 jours qui rassemblent 40.000 festivaliers au quotidien, qui viennent vivre en communauté et pour faire la fête. Il n’y a jamais vraiment de grosses têtes d’affiches, car la tête d’affiche principale, c’est le festival lui-même. Dour 2014 : Dour un jour, Dour toujours ALBUMS 2015 DOMINIQUE A SAEZ AaRON M ROVER éga-nouba du plat pays, le festival de Dour est une institution en Belgique. Dour, c’est quatre jours de musique et de fête. Comme le dit si bien le festival, « Dour, c’est l’amour ». Une ambiance bon enfant comme nulle part ailleurs, avec des festivaliers belges mais aussi de nombreux visiteurs étrangers. Dour a le don de mettre l’accent sur les futures stars de demain, et programme plus de 200 groupes et DJs dans tous les styles : Future Islands, Bonobo, Chet Faker, Atari Teenage Riot, Mogwai, The Notwist, Little Dragon, Deap Vally, King Khan & The Shrines, Cypress Hill ont partagé l’affiche avec des formations belges comme Moaning Cities, Romano Nervoso, Mountain Bike, Channel Zero, Leaf House et Surfing Leons. Un beau palmarès pour 4 jours passés dans la bonne humeur, intégrant en 2014 pour la première fois des performances artistiques sur le Terril. Et qu’il fasse caniculaire ou orageux, ce qui compte à Dour, c’est de garder l’esprit ouvert et festif. Le rendez-vous est donné pour 5 ( ! ) jours de festivités démarrant le 15 juillet 2015. LILLY WOOD & THE PRICK MAI LAN BERTRAND BELIN … PAGE 7 / BARS EN TRANS 2014 E P et i t e h isto ire d u ro ck Be lg e ACTIONS CULTURELLES n France on nous bassine tout le temps avec la « fameuse scène Belge ». Sauf que personne ne sait vraiment de quoi il s’agit. Tentons de réparer cette erreur. ARTE ACTIONS CULTURELLES PARTENAIRE DE BARS EN TRANS PAGE 8 / BARS EN TRANS 2014 Dans les années 60, le rock débute aux sons de Burt Blanca et The Cousins (« Kili, kili, kili watch… »). Les 70’s donnent naissance au rock très « road trip » de Machiavel, pendant que les DJs créent des mélanges de pop et de r’n b qui donneront naissance au style « Popcorn ». Pour la décennie de fer, période hybride où de plus en plus de groupes commencent à utiliser des sons électroniques, Arno forme TC Matic et crée un hit européen avec « Putain Putain », tandis que Telex (feu Marc Moulin) jouira d’une reconnaissance internationale en 1980 en participant à l’Eurovision. Les 80’s c’est aussi l’explosion de la musique électronique, et des formations telles que The Neon Judgement et Front 242 ont un succès universel. C’est alors qu’un DJ belge accélère le tempo d’un morceau d’EBM et crée un mouvement à envergure mondiale à son insu, la New Beat. Elle a récemment fait l’objet d’une hype grâce au superbe documentaire sorti à l’automne 2012 « The Sound of Belgium », évoquant des groupes comme Confetti’s et A Split-Second. Les années 90 sont marquées par la scène anversoise. dEUS et consorts (Evil Superstars, Soulwax) squattent PLAYLIST PUTAIN PUTAIN C’EST VACHEMENT BIEN ! Q uoi de mieux qu’une playlist bien ficelée pour se glisser dans l’ambiance avant le festival ? l’avant-scène, et vers la fin du siècle dernier, la Tori Amos belge, An Pierlé, connait un certain succès, comme certains groupes du sud du pays qui sont également repérés ailleurs qu’en Wallonie : Sharko, Venus et Mud Flow. Le début du XXIème siècle est marqué par la dream pop aérienne de Girls In Hawaii et des remixes dansants du duo 2 Many DJ’s, jusqu’à ce que Stromae remette l’électronique au goût du jour avec « Alors on danse ? ». L’avenir du rock belge passe par de nombreux styles, et à ce jour on sent l’enthousiasme du public par rapport à BRNS, Great Moutain Fire et Mountain Bike. The Cousins Kili watch Red Zebra I can’t live in a living room TC Matic Putain Putain Telex Moskow Diskow Front 242 Headhunter Confetti’s The sound of C dEUS Suds and soda Soulwax Too many dj’s An Pierlé Mud stories Sharko I went down Girls in Hawaii Found in the Ground BRNS Our lights Great Mountain Fire Late lights Mountain bike I lost my hopes (in Paradise) Multi-cinq7-45X125 29/10/14 16:03 Page1 Les groupes belges à Bars en Trans Trois questions à Didier Gosset, boss de Black Basset Records Quel est le concept de Black Basset Records? Black Basset Records est un label DIY bruxellois né en 2013 de la volonté de mettre en lumière des artistes et des esthétiques peu ou pas médiatisés. Le roster du label se veut sans limites de genres et oscille allègrement entre electrorock et screamo-hardcore. Toutes les sorties se font au format vinyle. Quelles sorties pour le label? Pour sa première année d’existence, Black Basset Records s’est offert sept sorties : l’album de Billions of Comrades, l’EP de MontDoré, les premiers EP et 7’ des Liégeois d’Augures, le double album des Nantais de Seilman Bellinsky, le 12’ de THOT et l’album de Castles. La huitième sortie est prévue pour décembre 2014 avec l’EP de Quadrupède, un duo du Mans. En général, comment vois-tu l’avenir des labels? Sachant que le « marché » de la musique est en pleine mutation (streaming) et s’avère particulièrement ardu d’un point de vue économique, il est probable que les prochaines années serviront de test de résistance à tout le monde, qu’il s’agisse de structures professionnelles ou totalement DIY. E nvie de vous faire un festival à fond dans la belgitude ? Voici la liste des artistes Belges programmés aux Bars en Trans. — présente — THE DØ Shake Shook Shaken — Album disponible — NATAS LOVES YOU The 8th Continent — Album disponible — GUSH Mira ROBBING MILLIONS Fùgù Mango : propose une musique inspirée de la dance, des beats afro et de l’indie pop. Une occasion idéale pour bouger son « booty » ! Robbing Millions : indie rock touchante aux mélodies rêveuses. Pour se laisser transporter dans un univers étoilé. Leaf House : indie pop ensoleillée, aux rythmiques tribales et sons électroniques joyeux saupoudrée d’une voix magnétique. Joy : la voix envoûtante de Marc Huyghens à savourer sur des compositions poétiques et aux arrangements joliment éthérés. — Album disponible — Madensuyu : ce duo créée une musique romantique et troublante, à même de faire vibrer les cordes sensibles, par moments expérimentale noisy. Surfing Leons : ce DJ est continuellement à la poursuite de nouveaux sons pour déchaîner les dancefloors, en mixant rock, electro et hip-hop. Ostyn : le projet solo du chanteur d’Absynthe Minded, léger et atmosphérique, avec des synthés et harmonies graciles. Great Mountain Fire : de la pop rock sautillante, pour émoustiller votre gaieté et diffuser la positive attitude. BEL PLAINE — 1er album en 2015 — EN CONCERT AUX BARS EN TRANS LAS AVES — 1er album en 2015 — EN CONCERT AUX BARS EN TRANS ARKADIN — 1er album en 2015 — LAURÉAT DU RADIO-CROCHET FRANCE INTER PAGE 9 / BARS EN TRANS 2014 Être là au début de l’histoire d’un artiste, c’est jouissif... Quel regard portez-vous sur le festival, son parcours et son évolution depuis que vous en assurez la programmation ? P : Je dirai qu’en un peu plus de 10 ans on est passé d’un festival off en marge des Transmusicales à un vrai festival avec une organisation plus professionnelle. On est maintenant à 90 groupes sur trois soirs et un accueil de près de 500 professionnels de la musique qui viennent à Bars en Trans pour découvrir de nouveaux artistes. Quand on a commencé, on était loin de ça ! B : Aujourd’hui, le public répond présent sur de la découverte et nous accueillons près de 10000 personnes sur trois jours. La réputation du festival a grandi avec les années. Il est maintenant bien dissocié des Transmusicales Bars en Trans est effectivement connus pour son rôle de défricheur musical. Quand on ne programme que des groupes en devenir, encore en marge des circuits, comment fait-on ? B : Nous ne sommes pas les seuls à faire de la découverte d’artistes notre spécialité et heureusement ! Les tremplins, salles et autres festivals qui font dans le défrichage sont nombreux et on forme tous une sorte de réseau. PAGE 10 / BARS EN TRANS 2014 P hilippe Le Breton et Bruno Vanthournout sont les programmateurs de Bars en Trans. Des groupes ils en ont vu défiler des centaines et pourtant, l’envie de découverte est toujours là, intacte. P: Notre rôle est de faire de la veille en captant l’air du temps. Mais on suit aussi et surtout nos envies, les coups de cœurs vus en live, les sélections des tremplins comme les InrocksLab ou SFR. B : Mais ce n’est pas parce qu’on a découvert un groupe qui nous plait que l’on va forcément le programmer ! Il nous arrive de ne faire jouer un artiste qu’un an ou deux après sa découverte ! On veut que le passage à Bars en Trans soit une réussite pour les artistes, que ça leur permette d’aller plus haut. Pour ça, il vaut mieux parfois attendre qu’un groupe ait pris un peu de maturité avant de le faire jouer. P : Le gros du travail et de nos discussions est ensuite de parvenir à monter des soirées cohérentes avec des groupes qui partagent une esthétique ou une énergie. Dans notre cas, un festival qui occupe des bars, on fait aussi en sorte que les soirées qui y sont programmées correspondent à l’ambiance des lieux qui les accueillent. Chaque année, vous invitez un pays à présenter une sélection d’artistes dans votre grille de programmation. Ce genre d’échange est dans l’ADN du festival ? P : Oui. Nous entretenons des échanges avec des structures d’ac- compagnements, des artistes en Suisse, au Québec et en Belgique. Ça nous permet d’étoffer nos programmations, de faire découvrir des artistes étrangers en France et ensuite de faire connaître nos artistes dans ces pays grâce aux échanges que nous mettons en place. B : Au départ, les Transmusicales étaient surtout orientées vers les artistes internationaux. Naturellement Bars en Trans s’est donc tourné d’abord vers les groupes français, puis par extension vers les groupes francophones. Bon, ça fait plus de dix ans que vous programmez Bars en Trans, qu’est ce qui vous fait encore tripper ? B : Entendre quelqu’un dans un festival pendant qu’une tête d’affiche joue « Ah ! j’me souviens je les ai vus dans un bistro à Rennes ! ». P : Oui c’est vrai qu’il y a ce truc jouissif d’avoir été là au début, d’avoir poussé le groupe vers le haut. On adore ça. Vous avez vu le public changer depuis vos débuts ? P : Je dirai que le public est devenu plus pointu qu’avant. Il sait ce qu’il veut, il zappe. B : C’est Internet qui a changé tout ça. Il est de plus en plus facile de découvrir des groupes, d’écouter une programmation, de sélectionner les artistes que l’on veut aller voir. Je crois qu’on est passé d’un public qui se rendait dans tel ou tel bar par habitude pour aller voir les concerts à un public qui choisit d’abord les artistes. Au rayon « meilleurs souvenirs et regrets », qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? P & B : On est super déçus d’avoir complètement raté l’accueil de Pedro Winter et de tout le crew Ed Banger quand ils sont venus jouer. Le bar qui devait les accueillir n’a pu le faire, on les a fait jouer dans un lieu qui ne leur correspondait pas, et on a tous été déçu... C’était juste quelques mois avant que Justice explose, y’avait Medhi et tous les autres... Dommage. B : Mon meilleur souvenir reste l’après concert de Mono le groupe de noise avec Feist au 1929. Le groupe avait décidé de charger son matériel après le show à 01h du matin rue Saint-Michel et je me souviens avoir vu des dizaines de gens taper sur la caisse du camion en rythme avec les trois Japonais à l’intérieur qui se demandaient ce qui allaient leur arriver. C’était dingue ! P : J’ai adoré le live de Feu ! Chatterton l’an dernier. On était tous complètement hypnotisés par ce qu’ils ont donné ce soir-là. Mais surtout pas le live electro-punk dadaïste de Salut C’est Cool... Une folie. LES COUPS DE coeur DEs programmateurs -et en plus ça rime !- P arce que Bars en Trans c’est l’obligation de faire des choix déchirants et qu’il est impossible d’être en même temps au Chantier, au Mondo Bizarro tout en siphonant un mojito en terrasse rue Saint Michel, nos chers programmateurs ont décidé de vous montrer que OUI il est possible de se programmer une bonne petite soirée sur mesure avec ses groupes préférés. Bruno Vanthournout Je commencerai les hostilités du jeudi aux alentours de 18h alors que les premier concerts débuteront par un petit tour au Bar’Hic pour entendre Las Aves. J’adore cette version groove de leur formation précédente, The Dodoz. Juste le temps de boire et un verre et je filerai à la Place voir Radio Elvis avant le rush. Un peu de slalom dans les rues du centre puis direction le Dejazey en haut de la place Sainte-Anne pour Madensuyu et si on a le temps le concert de Two Bunnies In Love. J’essaierai d’enchaîner avec Conger ! Conger ! au Ty Anna avant d’aller au Bar’Hic pour voir Fùgù Mango (j’adore !). S’il me reste un peu de temps et d’énergie je compte bien terminer par voir le set de Gaspard Royant au Kenland. Ensuite rideau et dodo pour être en forme le lendemain ! Philippe Le Breton Le vendredi je commencerai tranquille au cinéma l’Arvor à 18h pour voir le film Antoine Antoine Antoine de Nicolas Ruffault et Philippe Katerine, un truc assez déjanté basé sur l’histoire du gars qui vendait le merchandising sur la précédente tournée de Katerine... Le truc c’est que l’acteur principal du film, qui est aussi musicien, jouera à 20h après la séance au bar La Dernière Séance rue d’Antrain. Après ce début plutôt cool, rendez-vous au mythique Chantier avec Prieur de La Marne, Vendredi et Phazz. Mais si j’ai envie de bouger un peu, je ferai un petit aller-retour jusqu’au Backstage Place des Lices, pour voir Beny le Brownies, Sianna et Billie Brelok, histoire de prendre une bonne dose de rap avant d’aller me poser un peu avant le samedi. Le Britt Cola à 1€ dans tous les bars participant au festival ! PAGE 11 / BARS EN TRANS 2014 KID FRANCESCOLI PIH POH pop / marseille La musique de Kid Francescoli se raconte comme une histoire d’amour à l’intensité telle qu’elle a enfanté d’un disque. Le duo s’est rencontré à NYC. Ils se sont aimés, ont écrit des titres lumineux mêlant électronica et folk charnelle. Puis ce fut la rupture, mais c’était trop tard. Leur musique les tenait. Depuis, ils continuent de jouer, pour notre plus grand plaisir. RAP / BELFORT Dans la sphère rap, Pih Poh décrit, écrit et crie ses aventures avec un optimisme délayé dans le réel. Il démontre de sa plume acerbe qu’écrire est aussi une manière de mûrir. Le sens de ses textes forme la trajectoire d’histoires qui traitent du quotidien, de l’amour, de l’ego et de l’autre dévoilant ainsi l’intimité d’un caractère assumé. THE POSTERZ HIP-HOP / MONTRÉAL Flow anglophone parfait et surtout, surtout : une prod fleurant bon la codéine et les sirops pour la toux. Ils viennent du Québec et possèdent ce petit quelque chose en eux qui fait que le rap venu de l’autre côté de l’Atlantique aura toujours un niveau d’avance sur tout le monde. The Posterz est à prendre très au sérieux. JEU.04 DEC > 19H30 PIH POH THE POSTERZ COTTON CLAW MANCEAU 8€ SAM.06 DEC > 14H30 KID FRANCESCOLI CAMP CLAUDE H-BURNS VEN.05 DEC > 19H30 MANCEAU THE SAME OLD BAND SUCCESS 10€ Hors frais de location CAMP CLAUDE POP / paris Une pop electro arty chantée en anglais, une esthétique soignée, un beat souple et langoureux et surtout LA voix de Diane Sanier. On entend Lana Del Rey en version moderne. Nostalgique, la pop de Camp Claude l’est parfois mais elle laisse aussi la place à un fin rai de lumière aveuglante : la lumière de l’espoir et des petits matins d’été. THE SAME OLD BAND POP / RENNES Depuis 2009, Manceau propose ROCK PSYCHÉ / LORIENT 8 une pop élégante et délurée qui séduit The Same Old Band s’y entend comme autant par sa simplicité que par son ambition personne pour convoquer au même banquet les mélodique, à l’image de Full-Time Job, single addicfantômes des Stones Roses, Black Angels ou Crotif extrait de leur premier album Life Traffic Jam. codiles. Un festin de roi où le rock psyché est Guidés par la recherche de l’immédiateté et érigé en maître de cérémonie que servent de l’accord parfait, ces quatre multiavec brio guitares et basses satuinstrumentistes prennent la Pop rées sur des rythmiques hypFOLK / GRENOBLE ROCK / RENNES Music au pied de la lettre et notiques. Vous reprenH-Burns est le projet solo ELECTRO / PARIS Que dire à propos de ce réussissent à parler à drez bien un peu de de Renaud Brustlein (leader de Vous aimez les gros beat qui groupe qui n’ai déjà été écrit ? Que tout le monde. dessert ? feu Don’t Look Back). Plus calme, tachent ? Les synthés sirènes de Mr Eleganz est parfait dans son rôle de plus pop, plus léché, plus californien, mais pompiers ? Les grosses basses façon chanteur électrique ? Que leur force c’est le mix toujours aussi inquiet et mélancolique, la folk EDM ? Vous allez adorer Cotton Claw et leur live des guitares façon mur du son avec une batterie elecde H-Burns s’inspire des grands espaces américains de dingo calibré pour retourner une salle. tro qui annonce la mort sur le dancefloor ? Que le résultat à la recherche des fantômes de Johnny Cash, Eldes deux est synonyme d’ouragan dans le public ? liott Smith ou Brian Wilson et démontre une Que dire... Ah si, que si tu ne les as jamais vus PAGE 12 / BARS EN TRANS 2014 fois de plus qu’on peut changer sans en live, c’est le moment ou jamais ! cesse, sans jamais se renier. € COTTON CLAW SUCCESS H-BURNS Baston GARAGE / RENNES Baston générale ! Chicanes 50’s, marrons pop et gnons garage, la musique de Baston a un goût de K.O. On y retrouve bien sûr les guitares surf qui claquent, les fuzz qui tabassent durs, mais on se prend vraiment un coup de plafond quand on s’attarde sur les qualités pop de ces compositions. Avec une scène garage en pleine ébullition, Rennes livre ici un groupe aux nuances nettement plus riches sans abandonner la puissance brutale du garage le plus crasseux. Faites gaffe à vos dents. Ponctutation Ven.05 dec > 20h Baston Last Train Sam.06 dec > 20h Ponctuation Sapin 5€ Last Train ROCK’N ROLL / MULHOUSE Les blousons du rock, sans ses clichés. Les slims de la pop, sans la naïveté. les boots du blues, sans le vernis, Last Train libèrent un rock and roll hypnotique et sauvage. Multipliant les tournées, leur réputation ne s’achète pas et les suit à chaque date, dont on dit qu’elle font l’effet d’un élixir de jouvence. Tu viens ? Rock / QUÉBEC Ponctuation c’est deux frères ébouriffés par le rock garage, inspirés par l’effervescence des années 60 qui livrent leurs compositions singulières et psychédéliques comme si demain n’existait pas. Puisque le lo-fi ne leur fait pas peur, le prolifique duo fait paraître un premier EP sur cassette (oui, oui, vous avez bien lu) à l’été 2011, où il incite au shakage de pieds excessif en parlant notamment des jupes des filles. Sapin Rock / RENNES Trio formé en avril 2012, Sapin se définit comme un groupe entre country punk et garage surf. Influencé par la scène garage américaine des Black Lips aux Dead Ghosts en passant par les Demon’s Claws. Leurs prestations live sont toujours guidées par le fun et la bonne humeur. La basse bondissante, les rythmiques country parfois surf ainsi que le chant frondeur font danser leur auditoire qu’ils aiment de préférence passablement éméché. À bons entendeurs... PAGE 13 / BARS EN TRANS 2014 EAU NOUV La Sacem, avec French VIP* aux Bars en Trans : Vendredi 5 décembre à 20h au Kenland, les concerts de 18H JEUDI 04 DÉCEMBRE VENDREDI 05 DÉCEMBRE SAMEDI 06 DÉCEMBRE LE BAR’HIC LA PLACE LA TRINQUETTE LE DEJAZEY LE DEJAZEY LA TRINQUETTE 15 Place des Lices, 35000 Rennes Adam Wood (Sophiane Productions), C*NT (Sophiane Productions), DA-TAZ (Warm Music). LAS AVES RADIO ELVIS FREDDA AGUA ROJA LEAF HOUSE BAGARRE POP / TOULOUSE ROCK / PARIS FOLK / PARIS INDIE-POP / PARIS POP PSYCHÉ / LIÈGE MUSIQUE CLUB / PARIS 18H - 3€ 18H30 - 3€ 18H - 3€ 18H30 - 3€ 18H - 3€ 18H30 - 3€ VEN.05 DEC CINÉ & CONCERT Pour la première année Bars en Trans vous propose une soirée « Ciné & Concert ». Au programme la projection du film Antoine Antoine Antoine réalisé par Nicolas Ruffault avec au casting notamment Philippe Katherine, suivi du concert du même Antoine Antoine Antoine ! PAGE 14 / BARS EN TRANS 2014 SYNOPSIS : Antoine est musicien, le problème est qu’il est le seul à le savoir. Engagé sur la tournée de Philippe Katerine pour s’occuper du merchandising, il se confronte à son désir de jouer sur scène, d’assumer son statut d’artiste. Il essaie tant bien que mal de faire le job de la vente de tee-shirts mais le manager Alan Gac est souvent derrière lui pour lui remonter les bretelles et vérifier son travail. Antoine n’est pas un très bon commercial. Malgré ses questionnements, Antoine n’est pas malheureux, il est libre. 18H > Projection du film AU CINÉMA l’Arvor 20h + 22H > Concert d’Antoine Antoine Antoine au bar La Dernière Séance TARIFS *French VIP - Vanguard of Independent Publishers : une opération initiée par la Sacem en janvier 2011 avec le Midem, le Bureau Export, la Csdem et depuis septembre 2013 le FCM, destinée à accompagner et valoriser, lors de grands rendez-vous musicaux (salons, festivals) le travail de jeunes éditeurs indépendants. (French VIP 2014 : Bonne Pioche Music / Sophiane Productions / Warm Music). - PROJECTION > habituels de l’Arvor (RENS. AU CINÉMA) > 5€ : tarif PRÉFÉRENTIEL Bars en Trans (sur JUSTIFICATIF : place de concert OU BRACELET FESTIVALIER) - CONCERT > 2€ sur présentation du ticket de cinéma > 5€ autres BILLIE BRELOK RAP / NANTERRE GAVIN MEIDHU Un peu comme tout le monde, Billie Brelok vient de Nanterre. C’est par là-bas qu’elle a été contaminée. Le rap elle l’a appris sur le tard. Elle savait déjà écrire avant, qu’est-ce que tu crois ? Ses textes, c’est un hara-kiri permanent, un magma givré et langoureux qui caresse la hanche du Vésuve avant de se planter dans le sol comme un couteau rouillé. HIP-HOP / REIMS Gavin Meidhu, rappeur rémois, sort un nouvel EP « En attendant de danser sous un décor sombre » en janvier 2015. On retrouve notamment sur le projet Blanka (La Fine Equipe) au mastering. BENY LE BROWNIES RAP / ANNECY Ils sont peu nombreux en France les rappeurs qui savent s’adresser à nos cortex sans tomber dans le piège du « rap conscient ». Beny est de ceux-là. Instrus chics et travaillées, textes pointus et attitude arty; retenez-bien son nom. Vous allez en entendre parler. REMO ELECTRO-JAZZ / PARIS Rémo, producteur electro, propose dans son nouveau projet Couchant Rouge, un univers à la croisée de la musique électronique, du jazz et des musiques du monde. DJ KOJAK DEEP HOUSE / PARIS Dj Kojak, habitué des scènes depuis 20 ans, sample, loop et refiltre pour donner sa propre énergie aux morceaux. Un DJ set détonnant deep & house mixé à ses nombreuses influences groovy et acoustiques. SIANNA JEU.04 DEC > 20H GAVIN MEIDHU (VELOURS) REMO (HIGHLIFE RECORDINGS) DJ KOJAK (LORSONIK) CARTE BLANCHE CLUSTER ONE Pépinière culturelle hébergée par La Cartonnerie, cette fédération s’est créée afin d’apporter un soutien à la création d’emplois et au développement d’activités dans le secteur de la musique et de l’audiovisuel à Reims. GRATUIT SAM.06 DEC > 19H30 FALABELLA 5€ C.A.R SURFING LEONS C.A.R FALABELLA PHOTO : SIANNA © FIFOU VEN.05 DEC > 20H BILLIE BRELOK 5€ BENY LE BROWNIES SIANNA ELECTRO / BREST Falabella sonne comme une promesse : celle de danser la tête dans les étoiles. En mélangeant textures analogiques, instruments traditionnels africains et mélodies pop, Xavier Laporte fait souffler le chaud et le froid dans ses productions aux gimmicks imparables. ELECTRO-POP / LONDRES Chloé Raunet revient de loin. Jusqu’en 2011 elle formait avec Joel Dever le groupe Battant qui diffusait un rock étouffé et sombre porté par la voix à la Siouxsie de Chloé. Et puis le pire est arrivé, Joel a disparu. Trois ans plus tard, Chloé se nomme désormais C.A.R. et revient plus inspirée que jamais. Minimaliste, cold, personnelle, sa musique est une des plus belles que la pop electro ait enfanté ces dernières années. electro-rap / BEAUVAIS Honnêtement une fille qui rappe « les rappeurs sont comme les chanteurs de zouk : toujours à chialer pour un rien », ça donne déjà envie. Mais quand on entend les instrus bien calibrées et la précison du flow, là on est carrément conquis. Cool découverte ! SURFING LEONS ELECTRO / LIÈGE Pas besoin d’en faire des caisses pour vous convaincre de venir vous bouger le booty sur le set de Surfing Leons : son truc à lui est simple, c’est la teuf. Avec comme arme de persuasion massive un dj set hédoniste et décomplexé. Ça commence tout doux avec une electro gentiment dansante et ça se termine bien souvent en house chaude et moite, les mains en l’air avec l’envie que ça ne s’arrête jamais. PAGE 15 / BARS EN TRANS 2014 JEU.04 DEC EAU NOUV LES CONCERTS DE 18H 1988 LIVE CLUB ESPLANADE CHARLES DE GAULLE 3€ VEN.05 DEC 18H00 - LAS AVES > Le Bar’Hic 18H 30 - RA DIO ELV IS > La Place PIH POH TH E POSTERZ COTTON CLAW 1 8 H0 0 - F R E D D A > La T ri nq ue t t e 1 8 H3 0 - A GUA R OJ A > Le D e jaz e y 19H30 8€ L ’Artiste Assoiffé BACKSTAGE 11 PLACE DES LICES 24 PLACE DES LICES CA RTE B LA NCHE CLUST E R ON E 20H00 DJ KOJA K Gratuit G A V IN MEIDH U REMO LA S A V ES FÙG Ù MA NG O 20H00 5€ LE BISTRO DE LA CITÉ 1 RUE SAINT-LOUIS 18 CARREFOUR JOUAUST MIDSIDE WERKHA NIK ITCH LE DEJAZEY MA DENSUYU TWO B UNNIES IN L OV E 4 RUE DE SAINT-MALO 20H00 5€ 20H00 5€ LA DERNIÈRE SÉANCE 15 PLACE DES LICES LE MONDO BIZARRO 264 AVENUE DU GÉNÉRAL PATTON LA PLACE 7 PLACE DU CHAMP JACQUET LA TRINQUETTE 26 RUE DE SAINT-MALO LE TY ANNA 9 PLACE SAINTE-ANNE PAGE 16 / BARS EN TRANS 2014 BIL L IE BR E L OK BE N Y L E BR OW N IE S S IA N N A SFR LIV E PRÉSEN T E JOHN & TH E V OL TA MINOU G A SPA RD ROYA N T 20H00 Gratuit 1 8 H0 0 - L E A F HOUS E > Le D e j a ze y 1 8 H3 0 - BA GA R R E > La T r i n qu e tte 19H30 8€ À GA UC HE D E L A L UN E P RÉ S E N T E K ID F RA N C E S C O L I H-BUR N S C A MP C L A UD E 14H30 10€ 20H00 5€ PON C T UA T ION S A PIN 20H00 5€ 20H00 5€ F A L A BE L L A C.A.R S UR F IN G L E ONS BE L PL A IN E GR E A T MOUN TA IN F IR E 20H00 5€ A N IMA L I R OBBIN G MIL L IO N S BIC & MUS IC : L X PR É S E N T E N T BOS S ME N F E IN I-X C R E W 20H00 BIC & MUS IC : L X PR ÉS E N T E N T IC E IN MY E YE S OBS OL E T E RA D I O PR IE UR D E L A MA R N E VENDREDI PHA Z Z BA S E ME N T PR OJ E C T 19H30 5€ A GUA R OJ A SAF 20H00 5€ A N T OIN E A N T OIN E A N T OIN E 23 RUE D’ANTRAIN LE KENLAND MA N C E A U T HE S A ME OL D BA N D S UC C E S S BA S T ON L A S T T RA IN 4 RUE SAINT-LOUIS LE SAM.06 DEC T HE F R E N C H V IP PR É S E N T E A D A M W OOD D A -TA Z C*NT Gratuit BUV E T T E F L A V IE N BE R G E R J UA N T R IP’ L E A F HOUS E LE FEU 19H30 5€ 20H00 5€ 20H00 Gratuit 20H00 5€ 20H00 5€ 20H & 22H - 2€/5€ cf p.14 20H00 Gratuit L E GRA L PR É S E N T E NI A N N E S IL A OL IV IE R D E PA R DO N BOT T L E N E X T 19H00 Gratuit RA G E TOUR PRÉSE N T E UNSWA B B ED A QME 20H00 8€ C IT Y K A Y R E S ON A T OR S 20H00 5€ OIS E A UX -T E MPÊ T E W E IN S IS T ! 20H00 5€ B A PTISTE W. HA MON RA DIO ELV IS MA RIE FLORE 19H30 7€ OS T YN S A N TA C R UZ 20H00 7€ F IOD OR D R E A M D O G J OY 20H00 7€ CA RTE B LA NCHE M’ A GIE V A NUPIÉ ROOTWORDS 20H00 5€ FREDDA 3 MIN UT E S S UR ME R 20H00 5€ S IN GE C HR OMÉS BA GA R R E 20H00 5€ LE TREMA , PH ONOPA C A & L’A RCA DE PRÉSE N T E N T DA TE WITH ELVIS CONG ER ! CONGE R ! A SH K A B A D 19H30 Gratuit L ’ OR C C A & L E POL C A PR É S E N T E N T BA PT IZ E IN & S E C R E T YOL K YA -OUR T HE L PE R 19H30 Gratuit T HE BUN S J O D A HA N 20H00 Gratuit les horaires indiqués sont ceux d’ouverture de la billetterie 14 Rue de Robien 9 e la d Rue der Bor ie Place Hoche Rue Saint Melaine Rue Hoche 13 Place Ste-Anne M Rue Bertrand 12 Parc du Thabor Rue des Fossés Place des Lices aie Place de la Opéra Mairie ta bet Gam Cathédrale Rue Victor Hugo Rue Rue de l'Horloge Monn e la ed Ru Ru Quai Lamartine and itter e la ai d Qu République Rue du Pré Botté Rue Vasselot Bou leva rd d Billetterie en ligne sur www.barsentrans.com M vier an Jan e lay va Pré Quai Chateaubriant M e La Lib erté Métro - Arrêt Sainte-Anne > 1988 Live CLub - arrêt Charles de Gaulle auger uits M e du P > Mondo Bizarro - Bus 5-51 - arrêt GrosRuChêne Pensez aussi au Vélo Star - www.levelostar.fr e Je Avenu o ranç ail F Boulevard de la Tour d'Auvergne Place de Bretagne is M M 2 5 8Rue De L'Hôt7 Rue d'A ntrain Rue de Saint-Malo Dina n Bou Rue d e 4 ouis t-L ain3 S e Ru 10 st Bre e de 1 - 1988 LIVE CLUB 2 - L’ARTISTE ASSOIFFÉ 3 - LE BACKSTAGE 4 - LE BAR’HIC 5 - LE BISTRO DE LA CITÉ 6 - LE CHANTIER 7 - LE CINÉMA ARVOR 8 - LE DEJAZEY 9 - LA DERNIÈRE SÉANCE 10 - LE KENLAND 11 - LE MONDO BIZARRO 12 - LA PLACE 13 - LA TRINQUETTE 14 - LE TY ANNA An tra i Ru e d' al d e La ttre de T Bou assig leva ny rd d e Ch éz y réch Ma du leva rd Bo ule var d ange 6 - Plan- LE MONDO BIZARRO el Dieu Rue d'E ch Téléchargez l’application n d Bo u le var d INFOS PRATIQUES de Ve rdu n 11 Boulevard de La Liberté Liberté 1 M Ru e Sa int -Hé lier Esplanade Charles de Gaulle PAGE 17 / BARS EN TRANS 2014 -Partenaires- ------------------------------- Institutionnels ------------------------------- ------------------------------- Medias ------------------------------- ------------------------------- Privés ------------------------------- PAGE 18 / BARS EN TRANS 2014 E LE CONC N RT WTF!!! « La chanteuse a même fait un grand écart sur scène. C’était fabuleux. » ous avions pour idée de départ de demander à Lelo Jimmy Batista, boss de Noisey.vice.com de nous raconter son meilleur souvenir de concert dans un bar. Après 87 mails de relances il nous a envoyé ça. Je n’ai jamais eu envie d’être musicien. Cela dit, j’ai quand même fait un peu de batterie (juste pour apprendre à jouer « For Whom The Bell Tolls » de Metallica) et un peu de basse (juste pour avoir un prétexte pour traîner avec des musiciens). Au total, j’ai dû jouer dans 3 groupes : un truc grunge avec les potes du quartier qui a duré de l’été 1992 au printemps 1993, un groupe de posthardcore limite sérieux qui a presque duré un an et un groupe indie-rock totalement craignos dans lequel je suis resté très exactement 8 semaines, durant l’automne 1994. De tous les projets musicaux dans lesquels j’ai été impliqué, c’est sans doute celui qui avait à la fois le plus et le moins de chances de passer le stade de la démo. Le plus, parce qu’à l’origine, on avait un batteur incroyable. Genre Stewart Copeland mais avec le look et la puissance de Dave Grohl circa 1991. Cédric – c’est comme ça qu’il s’appelait – avait abandonné le lycée et vivait seul avec sa mère qui n’était de toute façon jamais là, dans une maison tout en bois à la sortie du patelin dans lequel j’habitais. On a répété une demidouzaine de fois, lui, notre chanteur/ guitariste/compositeur/leader/visionnaire/génie et moi, et c’était génial. Le souci, c’est qu’il avait justement des idées de chanteur/guitariste/compositeur/leader/visionnaire/génie et que ça s’est donc fini comme ça se finit souvent : de façon totalement catastrophique, dans un bar. Les problèmes ont commencé au moment où il a demandé à Cédric de jouer différemment. Ce qui a eu pour effet immédiat de transformer des morceaux qui sonnaient comme un croisement entre Chrome et Moonshake (ouais, sérieux), en faces B de Yo La Tengo. Après quoi, il a fait venir trois nanas en répète, une guitariste (pour le seconder), une chanteuse (pour le remplacer) et une batteuse, (pour la piner). Une fois la batteuse pinée, celle-ci prit immédiatement la place de Cédric, en dépit du fait qu’elle n’en était qu’à sa troisième leçon de batterie et qu’elle allait nous obliger à répéter dans un patelin situé à 25km de là. Les semaines qui suivirent furent, comme on peut s’en douter, dramatiques, partagées entre les soirées où j’allais tenir compagnie à Cédric et les journées où je prenais le bus ou taxais une place dans une caisse pour aller répéter au fin fond de nulle part dans un garage trop petit. Au bout de deux semaines, j’ai arrêté de venir aux répètes. Au bout de quatre, j’ai reçu un coup de fil pour me demander si je comptais revenir aux répètes. Au bout de cinq semaines, la chanteuse totalement à la rue qui couinait en faisant des petits mouvements de ski, m’a annoncé qu’elle avait décroché un plan de concert et que je devais revenir, au moins pour cette date. Au bout de six semaines, j’ai dit oui. Au bout de sept semaines, j’ai finalement dit non et c’était moins une, vu que le concert avait lieu le lendemain. Ils ont donc joué à 4, sans bassiste, au fond d’un bar aux murs peints en rouge dans lequel traînaient surtout les jeunes du secteur et des types incapables d’accepter leur vie autrement que complètement démontés à la Suze-cass, et, par un hasard qui tient surtout du fait que tout ça se produisait dans un coin où il ne se passait jamais grand chose, j’y étais, et même pas plus loin qu’au premier rang. Et j’ai vu exactement ce que j’étais venu voir. La batteuse était évidemment complètement aux fraises, le chanteur/guitariste/compositeur/leader/visionnaire/ génie faisait de son mieux pour garder sa superbe et la guitariste rythmique jouait comme si elle était dans une autre pièce, avec un autre groupe, loin de toute cette merde. A un moment, la chanteuse a même fait un grand écart sur scène. C’était fabuleux. Et en plein milieu d’un morceau, alors que je jetais un coup d’œil rapide autour de moi, espérant trouver une issue discrète, je l’ai vu, là, à quelques mètres à peine. Cédric se tenait près du comptoir, une bière à la main. Le mec était radieux, détendu. Digne. Seuls son sourire contenu et ses yeux hilares trahissaient le volcan qui éclatait en lui à cet instant très précis. Après 7 semaines dans les tréfonds de l’incompréhension, il remontait à la surface et putain, s’il y a bien un truc que je peux vous garantir, c’est qu’il faisait le trajet en jet-pack. Je suis resté pour un morceau supplémentaire, histoire de partager ça encore un moment avec lui, après quoi on est partis tous les deux dans la nuit inerte de décembre et on s’est quitté au croisement juste après Intermarché en se serrant dans les bras. Je ne l’ai jamais revu. Mais je suis à peu près certain qu’il s’en souvient aussi bien que moi. CONCERTS - SPECTACLES - FESTIVALS PAGE 19 / BARS EN TRANS 2014 POP / TOULOUSE Né sur les cendres de The Dodoz, Las Aves explore une veine électronique et résolument pop terriblement efficace portée par un chant rempli d’espoir. On se souvient du premier album de MGMT pour cette fausse naïveté et ses mélodies qui ne vous lâchent plus d’une semelle. On se souvient aussi de Metronomy et de la limpidité de ses compositiions. Mélancolique, la pop de Las Aves ne le reste jamais longtemps et rêve d’un futur lumineux comme celui de ces célèbres grands frères. JEU.04 DEC > 20H LAS AVES FùGù MANGO FùGù MANGO INDIE-POP / BRUXELLES Créé en 2013, FùGù Mango naît de l’amour de la dance music, de beats afro et de l’indie pop. Des percussions intenses, des guitares scintillantes, une énergie colorée: telle est la marque de fabrique du groupe. Sur scène, FùGù Mango se transforme en véritable gourou de la danse, transformant un simple concert en séance d’hypnose collective ! Après un passage remarqué au Dour Festival cet été, ils sont de passage aux Bars en Trans rien que pour vous ! PAGE 20 / BARS EN TRANS 2014 BEL PLAINE INDIE-POP / PARIS Le soleil est encore haut dans le ciel bleu de septembre, mais on sent déjà que les heures chaudes et les longues soirées d’été sont derrière nous. L’automne et sa douce nostalgie lumineuse sont déjà là. C’est un peu ça Bel Plaine, le soleil qui brille et les yeux nostalgiques qui ne veulent pas regarder en arrière. Un peu de tout ça dans un écrin pop comme les grands frères de Phoenix savent le faire : doux et évident. VEN.05 DEC > 20H BEL PLAINE GREAT MOUNTAIN FIRE ANIMALI INDIE-POP / LYON Dès les premières notes, on est plongé dans un bain de LSD façon Pink Floyd. Les synthés glissent sur la peau comme une sorte de crème anglaise psychée à la barbe à papa. Pourtant quand les voix scandent leurs premiers ordres, la rêverie se mue en labyrinthe prog 70’s. Animali c’est un peu tout ça à la fois ; un voyage dans le temps et l’espace, comme ces illustrations alambiquées d’escaliers sans fin dont on n’atteint jamais le sommet. SAM.06 DEC > 20H ANIMALI ROBBING MILLIONS 5€ ROBBING MILLIONS GREAT MOUNTAIN FIRE INDIE-Rock / BRUXELLES Comment agencer d’une manière naturelle et efficace des pièces détachées issues de Vampire Weekend, Talking Heads, Phoenix, Grandaddy ? Cette SuperGlue miraculeuse qui fait tenir ces chansons ensemble, et au plafond en plus, possède un nom : la popmusic. Un art pauvre et merveilleux que Great Mountain Fire maîtrise sur le bout des doigts avec ce mélange de considération et de désinvolture qu’il réclame si souvent. POP / BELGIQUE Un peu surréaliste, un peu arty, très pop et pourtant pointu, Robbing Millions est une bête hybride à plusieurs voix qui ne s’entendent pas toujours entre elles. Ce sont aussi des rythmes fous, de subtils arrangements synthé et un son unique, une sorte de kitsch tourmenté. On fredonne, on redevient enfant et l’on fini par danser, comme toujours. Parce que maintenant vaut toujours mieux que demain. PHOTO : GREAT MOUNTAIN FIRE © MEGIDDO LAS AVES FEINI-X CREW HIP-HOP / MAUBEUGE Voilà deux frères à la fois rappeurs et beatmakers qui ont su développer un rap énergique reconnu par leur public et les activistes hip-hop comme groupe de scène. Ils sont accompagnés de DJ Dleek aux platines. BOSSMEN RAP / LUXEMBOURG Bossmen est un groupe Luxembourgeois fondé en 2002. Le groupe gravit tranquillement les échelons, de mixtape en concert. En 2012, le groupe passe à la vitesse supérieure, fait du son avec des rappeurs comme Youssoupha, tourne en 2014 avec Seth Gueko, puis un Olympia avec le groupe X Maleya. Aujourd’hui il prépare un album qui sortira en grande pompe au printemps 2015. GRATUIT VEN.05 DEC > 20H BOSSMEN FEINI-X CREW music:LX est le bureau export de la musique au Luxembourg. C’est une organisation non lucrative dont le but est de professionnaliser la scène musicale luxembourgeoise de tout genre et de la développer à travers le monde. music:LX permet également une ouverture d’échanges entre le Luxembourg et l’étranger. ICE IN MY EYES POP / LUXEMBOURG Ice In My Eyes pratique une pop mélodique et galvanisante aux arrangements subtils. Basse, batterie, guitare et piano sont la base de ce quatuor qui distille des mélodies entêtantes, telle la bande-son idéale d’un road-movie américain. Que l’on ne s’y trompe pas, Ice In My Eyes n’a pas froid aux yeux et dégaine à chaque titre des refrains imparables. La Brigade d’Intervention Culturelle (BIC) présente chaque année sa sélection des talents musicaux de la région Nord-Pas de Calais dans le cadre de son projet La Marmite. Elle permet à des artistes de se produire, rayonner et élargir ses réseaux lors de grands rendez-vous et festivals de renom en France et à l’International. SAM.06 DEC > 20H ICE IN MY EYES OBSOLETE RADIO GRATUIT OBSOLETE RADIO POST-PUNK / MAUBEUGE Obsolete Radio c’est 4 musiciens nerveux et bondissants, qui ne quittent jamais leurs sweats à capuche et leurs lunettes 3D. Un cocktail de rythmes disco et de guitares tranchantes sur lequel viennent se poser 2 voix lead, l’une éraillée et l’autre criarde, complémentaires. PAGE 21 / BARS EN TRANS 2014 Werkha produit un son typiquement anglais que l’on se voit bien danser dans le hangar d’une banlieue british transformé en temple garage. Une touche de groove R’n’B, des cuivres qui se la jouent jazzy et des basses analo qui convoquent les booty pour une célébration des corps. Ready ? Synth-folktronica ou «dub alpin» (oui oui...), la musique de Buvette est la BO parfaite pour apprécier les petites images mentales de voyages au-delà de très grands océans et de fleurs dans les longs cheveux des filles. MIDSIDE deep techno / brest WERKHA JEU.04 DEC > 20H MIDSIDE WERKHA NIKITCH electro / manchester Né au coeur de Chicago le footwork c’est LE truc de Nikitch, jeune producteur français qui monte, véritable ambassadeur de ce style encore trop marginal chez nous. Prêt pour la découverte ? FLAVIEN BERGER SAM.06 DEC > 20H BUVETTE FLAVIEN BERGER JUAN TRIP’ NIKITCH electro / lyon PRIEUR DE LA MARNE Prieur de DANDY / la Marne s’amuse reims à réécrire l’histoire d’une pop hexagonale où Yves Simon croise François Mitterrand ou quand Romi Schneider dialogue avec Lucio Battisti. Un vibrant hommage aux figures du passé à base d’édits et de remixes. PAGE 22 / BARS EN TRANS 2014 BUVETTE dub-alpin / suisse VENDREDI ELECTRO / PARIS Qu’il préconise le début ou une fin, Vendredi sonne comme un synonyme de rupture. Mosaïque faite d’une multitude de sonorités, le duo electro parisien élève la bidouille au rang d’orfèvrerie. WAVE / paris JUAN TRIP’ electrip / PARIS 5€ VEN.05 DEC > 19H30 PRIEUR DE LA MARNE VENDREDI PHAZZ BASEMENT PROJECT Flavien Berger c’est un peu comme si Eric Serra avait composé la BO de Dune avec le matos de Jean-Michel Jarre dans le studio de Tangerine Dream. PHAZZ ELECTRO / LYON Phazz est un orfèvre musical dont le nom commence à résonner sur la toile. Entre remixes et compostions personnelles, la trajectoire du beatmaker rebondit sur les notes et semble pouvoir rassembler un large panel d’adeptes. Un talent à suivre. Juan Trip délivre le Message Techno Mental et transforme les dancefloors du monde occidental en cérémonie où sont célébrées dans un trip infini, les basses vishnou qui massent les plexus solaires comme on mâche des feuilles de coca. BASEMENT PROJECT HOUSE / RENNES Basement project est le son de deux activistes de la scène underground rennaise, autour d’un line up à 4 decks entre techno, house et electro. Un show effervescent en perspective ! PHOTO : PRIEUR DE LA MARNE © SYLVERE H. Prêt à plonger dans la deep ? Celle avec les rythmiques coton avec ce qu’il faut de mélodie nostalgique pour ne jamais avoir envie d’en sortir ? Midside joue la carte de la musique électronique cajoleuse pour ne pas vous lâcher... JEU.04 DEC. 20H MADENSUYU TWO BUNNIES IN LOVE LEAF HOUSE POP PSYCHÉ / LIÈGE Amoureux de trips tout en Rock / GAND chuchotements et autres érucDe la scène rock Belge, on connait tations hippies en forme de refrains tous dEus. Voici son versant rêche. Abraentonnés les choeurs d’une secte adoratrice sif. Dans l’urgence d’un krautrock réveillé en du soleil noir, entrez ici. À l’image d’un Animal plein cauchemar, Madensuyu a gravé un alCollective, Leaf House aime nous perdre bum poignant fait de souffle et de soudans les arpèges de guitares plonbresauts. Tortueux et rageur avec gées dans l’écho pour nous en ligne de mire un destin ramener à la vie sur des indomptable porté par refrains catharun jeu de batterie post-rock / tiques. tout en fraParis cas. POP / nantes Elle est PJ Harvey, il est Sonic ROCK / Flers de l’Orne Johnathan Seilman n’en est pas à Youth. Leur credo ? Se défouler. SAF, Ces cinq-là réussissent en 2014 à nous son coup d’essai et ça s’entend. Sa pop c’est l’improvisation mathématique, mais faire frissonner en pratiquant un rock hyper aussi «Sick As Fuck», la rage, la peur, «Une est soignée, minutieuse à l’instar d’un Patriinspiré flirtant avec les gros tubes de Blur, totic Sunday avec qui il a collaboré. On nuit en enfer», des changements de scénapassés à la moulinette des Clash. découvre ici un songwriting d’orfèvre rios violents dans les morceaux. SAF Ça sonne comme du rock indie accueillant son chant onirique, est plus nerveux que le postet ça s’écoute une bière rêveur, aux accents dignes rock, plus sensuel que le à la main le maillot d’un Morrisey. punk, presque postde Manchester punk. United sur INDIE-POP / Paris le dos. Découvert à la fin des beaux TWO BUNNIES IN LOVE 5€ SAF AGUA ROJA VEN.05 DEC. 20H AGUA ROJA SAF jours avec « Summer Ends », Agua Roja tombe à pic, réveillant les souvenirs de vacances à la mer et affolant les compteurs d’écoutes. Avec ses guitares sixties noyées de reverb et ses refrains imparables, Agua Roja risque bien de devenir la sensation du printemps 2015. LE FEU SAM.06 DEC. 20H LEAF HOUSE LE FEU PAGE 23 / BARS EN TRANS 2014 PHOTO : PTWO BUNNIES IN LOVE © DR Madensuyu JOHN & THE VOLTA ADAM WOOD MINOU DA.TAZ POP / BORDEAUX Pas de doutes à avoir quant à la place de finaliste aux Inrocks Labs que le groupe a obtenu en 2013 : John & the Volta a le goût des productions léchées. Porté par une voix cristalline, le quatuor dessine une pop aérienne à fleur de peau. FOLK / AURILLAC L’auvergnat Adam Wood transgresse la folk au bénéfice de boogies tendus et électriques. Les mélodies sont propulsées dans des ciels orageux où s’ébrouent habituellement Neil Young ou Midlake. POP-ROCK / BLOIS Minou est un feulement, juvénile et amoureux. Chantées en français, les mélodies sucrées et candides du groupe ne sont sans rappeler la bande-son de vacances, filmées en Super 8 avec un je-ne-sais quoi d’insouciance en plus... ELECTRO-SOUL / LILLE Imaginez les Meters séquestrés dans le studio des Propellerheads, Curtis Mayfield en live à la Big Beat Boutique ou Lalo Schiffrin qui aurait signé un maxi chez Stones Throw. Vous en êtes ? GASPARD ROYANT C*NT doo-wop / Hte savoie Gaspard Royant fait partie de ces artistes pour qui anachronisme ne rime pas avec ringardise. Ressuscitant les 60s, l’ancien critique musical a su ranger sa plume pour sa guitare et faire swinguer les corps à coups de Garage’n’Roll. TECHNO / CLERMONTFD Au concert de C*NT on voit des « corbeaux » twerker sur les breaks de 808 et des « breakeurs » se balancer d’un pied sur l’autre sur des nappes de synthé analogique aux résonances eighties. GRATUIT KENLAND SFR Live accompagne chaque année près de 50 artistes en développement en leur offrant un accès aux scènes officielles des plus grands festivals. Cette année, SFR Live offre aux 3 lauréats SFR Jeunes Talents 2014 la possibilité d’aller plus loin dans cet accompagnement et de les aider dans l’aboutissement de leurs projets à travers des formations personnalisées. 3 groupes, 3 univers musicaux, et une multitude de raisons de découvrir ces grands de demain ! NI ANNE SILA rock / mâcon Fans de prog jazz, free expérimental, math-rock et autres bizarreries rythmiques, venez absolument voir NI en live. La maitrise de ces rockeurs pas comme les autres est impressionnante. POP / VALENCE Armée de sa voix, son violoncelle, et son piano, Anne Sila est une fonceuse qui provoque sa chance. Le jazz l’aspire, la chanson l’inspire, la pop l’attire. Ce choix entre jazz, chanson et pop elle ne le fera pas : c’est sa force. PAGE 24 / BARS EN TRANS 2014 Le SAM.06 DEC > 19H NI ANNE SILA OLIVIER DEPARDON BOTTLE NEXT Le GRAL (Groupement Rhône-Alpes des Lieux de musiques actuelles) est un collectif de 17 lieux sur la Région Rhône-Alpes. Il a vocation à mutualiser des informations et des ressources entre les lieux membres, soutenir les projets vis-à-vis de leurs partenaires professionnels, mais aussi de mener collectivement des projets à l’échelle régionale. VEN.05 DEC > 20H ADAM WOOD DA-TAZ C*NT French V.I.P : une opération initiée par la Sacem en janvier 2011 avec le Midem, le Bureau Export et la Csdem, destinée à accompagner et valoriser, lors de grands rendez-vous musicaux (salons, festivals) le travail de jeunes éditeurs indépendants. (French V.I.P 2014 : Sophiane Productions, Warm Music et Bonne Pioche Music) OLIVIER DEPARDON rock / grenoble De Virago, Olivier Depardon a gardé cette clairvoyance dans l’écriture et son amour pour les guitares électriques toutes en retenue. Un voyage introspectif très personnel. BOTTLE NEXT HARD-FOLK / ARDÈCHE À la croisée de la puissance des Queens of the Stone Age et de la folk de John Buttler, le duo explose les frontières sonores sur un rock sulfureux, mix de métal, de blues, de folk et de noise. Progressif, ludique… et tout simplement jouissif. PHOTO : GASPARD ROYANT © JB. AMBROSINI JEU.04 DEC > 20H JOHN & THE VOLTA MINOU GASPARD ROYANT UNSWABBED ROCK / LILLE Si les maçons produisaient un accord saturé à chaque parpaing empilé, la musique obtenue ressemblerait à celle de Unswabbed. Les riffs sont gras, et la batterie tient plus du marteau pilon que de la snare classique. Unswabbed joue ce qu’on appelait circa 2000, du néo-métal. Ce métal-là est en tout cas toujours aussi jouissif, lourd et revanchard, toujours prêt pour un bon slam et une bonne paire de baffes. REGGAE / RENNES Les musiciens de City Kay composent une musique élégante et exigeante autour d’un reggae urbain à l’influence anglo-saxonne assumée. Affranchi des gimmicks et de l’iconographie revisités, le groupe enchaîne des compositions intimes et modernise le style en y mêlant des sonorités contemporaines. Pour City Kay, le reggae se teinte de soul pour un vibrant hommage au meilleur du genre. RAGETOUR P R É S E N T E 8E JEU.04 DEC. 20H UNSWABBED AQME AQME METAL ALTERNATIF / PARIS Rare survivant de la vague néo-métal frenchy du tournant des années 2000 AqME est un peu comme ces boxeurs hargneux qui ne cessent de se relever faisant mentir tous les parieurs qui les enterrent un peu trop vite. Avec 6 albums derrière eux et toujours la rage des débuts, AqME est remonté comme jamais, avec un nouveau line-up et la rage au ventre de ceux qui ne s’avouent jamais vaincus. Jamais. VEN.05 DEC. 20H CITY KAY RESONATORS OISEAUX -TEMPÊTE POST-ROCK / PARIS À l’image de leur nom de scène, ces oiseaux rares volent au raz de l’écume, portés par la furie des vents d’Ouest et la colère de l’océan avec pour seule boussole la liberté et l’envie de ne suivre aucun code. Loin des sentiers battus, Oiseaux-Tempête convoque le jazz le plus free et déverse des tonnes de graviers distordus par les amplis guitares, avant de partir loin très loin au son du saxophone, planer au dessus des flots. SAM.06 DEC. 20H OISEAUX-TEMPÊTE WE INSIST ! 5E RESONATORS DUB REGGAE / BRIGHTON Là, pas d’ambiguité ou de trip bizarre, Resonators joue du bon vieux dub bien chaud. Loin des trucs synthétiques hyper compressés, le dub de Resonators laisse de l’air à chaque instrument et ça fait du bien. Sur scène leur gros point fort est leur propension à emporter avec eux le public grâce à une énergie débordante. Pas étonnant de les voir écumer depuis plusieurs années les clubs de toute l’Angleterre... 5E WE INSIST ! ROCK ALTERNATIF / PARIS Le power trio il n’y a que ça de vrai. Guitare-basse-batterie. Point. La preuve de ce bon vieil adage rock nous est encore donnée avec We Insist ! qui ne s’encombre pas de fioritures et parvient tout de même à tisser un rock alambiqué, profond, organique et un peu indé avec le son brut et les structures hallucinées d’un Fugazi assagi. PAGE 25 / BARS EN TRANS 2014 PHOTO : AQME © MATHIEU EZAN CITY KAY Live © James Thew, stokkete, Guido Thomasi - Fotolia.com Conservez le meilleur du son ! Satisfait ou Remboursé 100 jours ! En concert, protégez votre audition ! www.inspear.com MAGAZINE + CD COLLECTOR + COMPILATION DIGITALE CHAQuE MOis EN KiOsQuEs www.tsugi.fr BAPTISTE W.HAMON MARIE FLORE RADIO ELVIS CHANSON / PARIS Intime. C’est l’adjectif qui vient immédiatement à l’esprit quand s’égrennent les premières notes des chansons dépouillées de Baptiste. De la chanson française il a gardé le meilleur : Ferré, Brassens et cette sorte de lyrisme simple qui a fait les belles heures des poètes à guitares du XXème siècle. De l’Amérique, il sirote le folk de Dylan comme on se réchauffe d’un grog au bord de la cheminée un soir de pluie. C’est bien ça, il est intimiste le Baptiste. Rock / PARIS On entend les textes de Bashung, la voix de Dominique A et un rock doux, bien ficelé fier mais pas agressif. Pas besoin de violence pour s’imposer. Radio Elvis la joue tout en douceur, en intelligence. D’ailleurs les Inrocks ne s’y sont pas trompés en le sélectionnant pour le final de leur tremplin InrocksLab 2014. POP / PARIS En écoutant Marie-Flore on a l’impression de partager un secret tant on ressent immédiatement cette sensation d’intimité qui semble nous lier à elle. Une voix susurrée et surtout un songwriting impeccable, doux mais pas mièvre, aérien mais pas vide, sincère mais pas surjoué, voilà la marque de fabrique de MarieFlore. Avec sa guitare et son regard magnétique il vous sera difficile de décrocher pendant son set. JEU.04 DEC.19H30 BAPTISTE W.HAMON RADIO ELVIS MARIE FLORE 7€ OSTYN VEN.05 DEC.20H ostyn SANTA CRUZ pop-rock / GAND Tu la vois venir la grosse claque ? Regarde bien et surtout écoute. Sur de magnifiques nappes électroniques tenues par une boite à rythme ouatée et maligne, se pose une voix toute douce et aérienne. Et puis tout se brise et surgit le quatuor à cordes emportant le tout vers un chaos à la Pink Floyd tout en retenue. À découvrir les oreilles grandes ouvertes et le coeur battant. SAM.06 DEC.20H FIODOR DREAM DOG JOY SANTA CRUZ JOYROCK / BRUXELLES FOLK AMERICANA / RENNES Certes l’habit ne fait pas le moine, mais les photos des gars de Santa Cruz provoquent des flashs rétiniens directement connectés à des images des Bad Seeds, des Tindersticks, de Calexico et autres Lambshop. Des beaux « vieux » rockers – désolé pour le « vieux » les gars -, qui n’ont plus rien à prouver, ou alors juste montrer ce qu’est la classe ultime. Né sur les cendres du groupe Belge Venus, Joy, comme son nom ne l’indique pas, est une aventure à la fois sombre et lumineuse. Leur rock est une sorte d’apnée dans d’inquiétantes abysses d’où surgit la voix puissante de Marc Huyghens, comme un phare éclaire un bateau ivre, en pleine tempête. Joy c’est un rock ultra nerveux capable d’éclats et de profondes introspections. FIODOR DREAM DOG INDIE-POP / PARIS Les chansons de Fiodor Dream Dog sont dépouillées mais touchantes. Jamais larmoyantes et toujours sincères, ses folk songs rêveuses et désertiques naviguent entre nappes fantomatiques et accords piquants nimbés de rêve. Un voyage introspectif composé de petits tableaux sonores exécutés au fusain, à main levée avec la légèreté des artistes qui savent où ils vont. Espérons qu’elle ira loin Fiodor, elle le mérite. PAGE 27 / BARS EN TRANS 2014 LEURS BARS EN TRANS P arce qu’un festival, c’est avant tout une formidable machine à se fabriquer des souvenirs, des histoires à se raconter les longues soirées d’hiver et surtout l’envie de recommencer, on est allé demander à des routards des festivals ce qui les faisait revenir aux Bars en Trans. Bénédicte Froidure directrice du File 7 salle de concert en Ile-De-France Moi je viens pour la prog’ ! Elle défriche très large et c’est l’occasion de découvrir de nouveaux artistes de manière très proche ! Et puis il y a aussi Rennes, la ville et ses petits restos pour bien se caler avant de commencer le marathon des concerts où l’on se perd, et où l’on rate parfois le groupe tant attendu pour prendre sa claque dans un autre bar alors qu’on ne s’y attendait pas. Et puis en tant que professionnelle on échange beaucoup avec les collègues des maisons de disques et les autres programmateurs. PAGE 28 / BARS EN TRANS 2014 Benoit Maume Le Nouveau Casino, Paris Ce qui me plait dans ce festival, c’est de retrouver des groupes découvertes en passe d’accéder au level supérieur, souvent des copains que j’ai ou vais accueillir dans les mois ou semaines précédents ou suivants au Nouveau Casino. J’aime y trouver une ambiance conviviale et chaleureuse, ce sentiment d’être réunis au sein d’une grande famille musicale, unie et pourtant diversifiée, riche et bouillonnante. Ma soirée idéale serait la suivante : 2, 3 concerts en bars, 1 galette complète dans une petite crêperie, un bon coup de navette jusqu’au parc expo pour quelques vodka/tonic, puis un retour en ville sur le marché au petit matin pour regarder les potes manger des huitres. Hervé Bordier, festival Rio Loco salle, Le Métronome à Toulouse. J’ai connu le tout début des Bars en Trans à l’époque où le festival n’était encore qu’un genre de off. Depuis ça a beaucoup changé, mais il n’y a qu’ici que l’on trouve ça : un véritable festival de découvertes en parallèle des Transmusicales. C’est cette singularité qui fait le succès du festival, sa renommée et permet en plus de faire vivre la ville et sa culture de nuit. C’est très important que la musique ait sa place en centre ville en parallèle de ce qui se passe au Parc des expos. VANUPIÉ Singe Chromés REGGAE-SOUL / PARIS Vanupié sonne comme un hymne à la vie de bohème que le chanteur et guitariste a côtoyé pendant plusieurs années. En 2004 il se consacre à la musique, et choisit pour ça le meilleur terrain qui soit : Paris, le métro. Depuis, Vanupié a fait quelques kilomètres de premières parties en collaborations et continue de chanter pour les autres et pour un monde meilleur. ROCK / MULHOUSE Attention oiseau rare ! La musique de Singe Chromés ne ressemble à rien de connu. Des boucles d’abord, installent une tension malsaine tenue à bout de beat par une machine diaboliquement précise. Puis tout s’ouvre : les accords joués façon grunge moderne et surtout cette voix qui nous plaque au mur sans ménagement. SAM.06 DEC > 20H SINGE CHROMÉS BAGARRE JEU.04 DEC > 20H VANUPIÉ ROOTWORDS VEN.05 DEC > 20H FREDDA 3 MINUTES SUR MER ROOTWORDS HIP-HOP / GENÈVE Né aux Etats-Unis et d’origine zambienne, Rootwords grandit en Suisse et devient en une dizaine d’années un talent incontestable de la scène hip-hop internationale. Depuis l’âge de 16 ans, il cultive son amour du flow, de la scène underground et des beats explosifs. Un artiste à surveiller de très près. Bagarre 5€ FreDda folk / paris Il y a d’abord cette inquiétude, latente et noire comme un espresso bien tassé. Puis le velours surgit par la voix. En français, poésie et douceur s’unissent et tissent une petite pièce de théâtre dans laquelle Fredda occupe tous les rôles. Acoustique, la musique de Fredda se pare de guitares nylons, de rythmes jazzy et convie banjos et scie musicale. Atypique. 3 minuteS sur mer chanson indé / paris 3 minutes sur Mer joue du rock comme on murmure avec le même talent que Noir Désir bâtissait sa cathédrale, la rage au ventre, le songwriting comme ligne de conduite. Et cette voix, entre chuchotements et éclats héroïques qui nous montre qu’il est possible de chanter la poésie comme on hurle sa douleur, avec gravité. musique de club / paris Bagarre est une bête hybride. Les clubs de Chicago pour la house, ceux de Détroit pour la techno, NewYork en disco-glam et l’énergie de la New-Wave sous des textes scandés hip-hop. Bagarre livre une musique qui porte la langue française en sautoir, et l’habille de ses plus beaux atours : rugueuse, envoutante, onirique et crue, maîtrisée jusqu’à la sortie de route. PAGE 29 / BARS EN TRANS 2014 PHOTO : 3 MINUTES SUR MER © PIERRICK GUIDOU « Carte Blanche M’Agie » M’A prod, Soulbeats Records, Reggae Sun Ska Festival ROCK / marseille Fondé en 2010, Date With Elvis cultive des influences entre Jon Spencer les Cramps ou Bob Log III. Les eaux saumâtres du Mississippi ne sont jamais loin, peuplées de riffs graisseux et de batteries brisées, qui chahutent leurs compos à la lisière du vaudou. conger ! conGer ! NOISE / aubagne Ce trio au chanteur/batteur fantasque qui contraste avec ses 2 acolytes monolithiques distille une musique puissante sacrément érectile qui flirte étonnamment avec des passages absolument pop. Une grande leçon de noise-open mind.» TRëMA, Réseau PACA des acteurs professionnels de la filière «live» pour la structuration du secteur. Phonopaca, Fédération des labels indépendants, éditeurs musicaux et tourneurs PACA. L’Arcade, Agence de développement & de structuration des arts du spectacle de Provence-Alpes-Côte d’Azur. ROCK / SEDAN Baptiste Béthune revisite l’histoire du rock de ses racines blues aux courants punk et postpunk. Tout à l’énergie pourrait être le crédo de ce trio rock aux compositions, tendues et moites, toutes en circonvolutions soniques, parfois même jusqu’à l’explosion. Du rock à l’état pur. GRATUIT JEU.04 DEC. 19H30 date with elvis conger ! conger ! ASKHABAD ashkabad DUB / AVIGNON Duo electro-dub fondé à Avignon, Ashkabad a tous les arguments pour vous faire bouger, satisfaisant à la fois les puristes et les amateurs de métissages ! Entre roots et modernité, le duo trace sa route sur fond d’engagement. Du lourd ! PAGE 30 / BARS EN TRANS 2014 baptizein & secret yolk sam.06 DEC. 20H THE BUNS JO DAHAN ya-ourt VOICE MUSIC / LANGRES Véritable One-Man Show musical, Ya-Ourt est le sésame vers un univers festif et déjanté. Mélange de bidouillages électroniques et d’influences excentriques comme la musique indienne et japonaise, Ya-Ourt fait tout à la voix. Un phénomène ! VEN.05 DEC. 19H30 baptizein & secret yolk ya-ourt helper L’ORCCA et le POLCA coordonnent l’opération « Zoom : musiques actuelles en Champagne-Ardenne ». Après un repérage par les professionnels du réseau, les 3 lauréats ont bénéficié d’un accompagnement artistique, technique et promotionnel pour investir les Bars en Trans. Dispositif inscrit dans la politique culturelle de la Région Champagne-Ardenne. helper THE BUNS JO dahan ROCK / PARIS Molly et June, jeunes secrétaires au sein de la même compagnie, ont un secret. Quand vient le soir, elles se retrouvent dans un vieux hangar pour lâcher la bride. La guitare électrique de Molly fait alors souffler un air de liberté, martelé par la batterie hargneuse de June. ROCK / PARIS Textes absurdes, humour corrosif à la Siné, tendres ou poétiques, les chansons de Jo Dahan nous parlent des rues de Belleville, d’aventures de tournée, de nuits sous les réverbères ou de musiques d’aéroport. Avec d’illustres musiciens que vous reconnaitrez sans doute... BASS MUSIC Charleville-Mézières Helper est un artiste déjà bien connu du monde de l’eléctro qui fait son chemin dans les méandres de la Bass Music du footwork et de la jungle. Servies par des beats puissants, les ambiances se veulent oniriques ou froides mais ont toutes en commun un fort pouvoir d’évocation. PHOTO : HELPER © HERVÉ DAPREMONT date with elvis © posedesign