dossier - Ordre des Experts
Transcription
dossier - Ordre des Experts
Sic www.experts-comptables.fr 321 SEPTEMBRE 2013 Le Magazine de l’Ordre des ExpertsComptables p.10 événement 1993-2013 : le Club fiscal a 20 ans Colloque sur la fiscalité de l’entreprise et de son dirigeant et bilan des dix dernières années de fiscalité pour la PME 68e Congrès Rendez-vous à Dijon les 2, 3 et 4 octobre ! p.17 dossier Deux plénières, cinq invités : Jacques Attali, Luc Ferry, Philippe Etchebest, Maurice Thevenet, Jean-Marc Monteil Rdv sur les stands T37, T38, T39 Cabinet Comptable et TPE. La distance ne les a jamais autant rapprochés. Les Portails Collaboratifs permettent aux cabinets d’expertise comptable de proposer à leurs clients TPE et PME des services en ligne tels que : la comptabilité, la facturation, la paie, des tableaux de bord... Le travail collaboratif révolutionne les échanges, améliore la productivité et réinvente une nouvelle relation client qui efface la distance séparant le cabinet de chacun de ses clients. PROFESSION COMPTABLE www.cegid.fr I ÉDITORIAL 200 jours d’action : bilan d’étape V aujourd’hui complétées par un volet accompagnement des entreprises pour lequel sont disponibles toutes nos fiches pratiques présentant les acteurs et dispositifs de soutien aux entreprises. oilà moins de deux cents jours que l’équipe que j’anime s’est mise au travail avec une feuille de route extrêmement claire : umieux servir les cabinets pour mieux servir les clients ; Valoriser le savoir-faire de la profession, c’est aussi le faire savoir au moyen d’une politique adaptée qui renforce notre fonction d’intermédiaire entre l’entreprise et les pouvoirs publics. urenforcer notre rôle d’intermédiaire entre l’entreprise et les pouvoirs publics. Ces deux objectifs sont en passe d’être atteints. Mieux servir la profession pour mieux servir les clients, c’est transformer les réformes entamées il y a maintenant quatre ans, en chiffre d’affaires pour les cabinets. L’institution se doit de donner à tous les cabinets les moyens de saisir les opportunités qui leur sont désormais offertes, de se développer et d’améliorer leur performance, dans le respect des fondamentaux de notre profession. “ Valoriser le savoir-faire de la profession, c’est aussi le faire savoir au moyen d’une politique adaptée qui renforce notre fonction d’intermédiaire entre l’entreprise et les pouvoirs publics. Pour cela, les services du Conseil supérieur ont été réorganisés (cf. Sic 317) et la plateforme Conseil Sup’ Services a été créée. Elle réunit tous les outils pratiques (notes de synthèse, lettres de mission, attestations, outils de communication à destination des collaborateurs et des clients…) et services gratuits (hotline hebdomadaire, FAQ…) accessibles aux professionnels. Mission préfinancement CICE, mission EIRL, mission SEPA… sont ” Des conférences thématiques « tout savoir sur… » ont permis de valoriser l’action de la profession en matière de préfinancement du CICE et d’aides aux entreprises. En septembre prochain, c’est autour de la loi de sécurisation de l’emploi et des contrats de génération, en présence de Michel Sapin, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, que nous aurons l’occasion de nous retrouver. D’autres colloques thématiques suivront, toujours en phase avec les préoccupations de nos cabinets et les interrogations de nos clients. La rentrée s’annonce studieuse. Vous pouvez compter sur vos élus pour poursuivre la mission que vous leur avez confiée. Joseph Zorgniotti Président du Conseil supérieur SEPTEMBRE 2013 Sic 321 3 SEPTEMBRE 2013 N°321 Isommaire 15. DOSSIER Etes-vous inscrit au 68e Congrès ? Plus que quelques jours pour vous inscrire au 68e Congrès. Retrouvez dans ce dossier spécial congrès les dernières informations qui vous permettront d’organiser votre venue et également de ne rien manquer de toutes les opportunités qui vous seront offertes. EVENEMENT 10. Le Club fiscal a fêté ses 20 ans 12. Tout savoir sur les acteurs et dispositifs de soutien aux entreprises : zoom sur la filière alimentaire 3. ÉDITORIAL 7. LES TEMPS FORTS 8. INVITé DU SIC Le 68e Congrès de l’Ordre 27. VIE DE L’ORDRE Un séminaire pour définir une stratégie d’avenir pour la profession PROFESSION EXPERT-COMPTABLE 31. TVA : les services à la personne Les élus se sont rassemblés, le 17 avril dernier, pour mener une réflexion sur l’avenir de la profession 32.Responsabilité du professionnel de l’expertise comptable 34.Questions-réponses juridique et déontologie 36.Les nouvelles obligations déclaratives des professionnels de l’expertise comptable liées aux participations financières et aux mandats sociaux 30. 384e session 39.Signexpert, deux ans déjà, et beaucoup de nouveaux usages métiers... 48. ACTUS DES REGIONS 41.Le port de signes religieux dans l’entreprise 48. Bretagne 50. Rhône-Alpes 43.SEPA : IBANiser les coordonnées bancaires Les Estivales 2013 : « L’Anecs et le CJEC sont la plus belle des écoles, celle de l’amitié de la profession ! » 44.Les IFRS dans le monde 47.Les Estivales 2013, un cru d’exception ! Revue mensuelle de l’ordre des experts-comptables éditée par Experts-Comptables Services • 19, rue Cognacq-Jay 75341 Paris cedex 07 • Tél. 01 44 15 60 00 • Fax 01 44 15 90 05 • Tirage : 29 800 exemplaires • Directeur de la publication : Joseph Zorgniotti, président • Directeur délégué de la publication : Olivier Salamito, secrétaire général • Rédacteur en chef : Pierre-Alain Millot, président de la commission Publications • Rédacteurs en chef adjoints : Françoise Berthon, présidente de la commission Communication, Alain Chandioux, président d’honneur, René Keravel • Comité de rédaction : F. Balden, P. Boyer, C. Clipet, P. Collin, E. Damloup, A. Delemer, R. Girac, S. Guérin, R. Keravel, N. Leroux, J. Liziard, H. Michelin, H. Parent, G. Patetta, G. Patouillère, N. Powilewicz, E. Simoni • Secrétaire général de rédaction : Philippe Lacoste • Secrétaire de rédaction : Justine Liziard • Maquette et infographie : Françoise Balden • Fabrication : Catherine Licini • Régie de la publicité : APAR — Tél. 01 41 49 02 90 • Impression : Imp. Fabrègue • Saint-Yrieix – Limoges – Paris • Dépôt légal : Septembre 2013 • Abonnements • (non-membres de l’Ordre) • France et étranger 93,76 e • supplément avion 44,21 e • Agences - 33 % • Ets d’enseignement - 50 % règlement à l’ordre d’ECM Association • Liste des annonceurs • Cegid 2e de couv. • ACD p. 4 • Humanis p. 6 • Agiris p. 14 • Ordimega p. 17 • Qualixel p. 20 • Innovation p. 21 • Revue Fiduciaire p. 29 • Ed. Francis Lefèbvre p. 33 • Konica p. 35 • Swiss Life p. 38 • Klesia p. 40 • EBP p. 42 • SDE p. 45 • Allianz 3e de couv • Sage : 4e de couv. Votre nouveau magazine SIC est imprimé sur du papier issu d’une fabrique certifiée ISO 14000/EMAS — imprimeur labellisé IMPRIM’VERT. SEPTEMBRE 2013 Sic 321 5 Siège social : 7, rue de Magdebourg - 75 116 Paris cedex - Siège administratif : 139-147, rue Paul Vaillant-Couturier - 92 240 Malakoff - Crédit photo : Getty Images. Aujourd’hui comme demain, être protégé est un droit essentiel. Chez Humanis, nous y travaillons quotidiennement. 1er intervenant en retraite complémentaire Agirc Arrco, 1er acteur en santé collective, gestionnaire du régime social des indépendants, le groupe Humanis réunit aujourd’hui l’ensemble des expertises « Protection sociale » dont vos clients ont besoin : retraite, prévoyance, santé, epargne. Le groupe Humanis, ce sont aussi 10 millions de personnes, 700 000 entreprises clientes et 200 000 travailleurs indépendants protégés. Quotidiennement, nos 6600 collaborateurs mettent tout en œuvre pour construire des réponses adaptées à chaque profil d’adhérent et les accompagner à travers un réseau national de proximité de près de 100 agences. Groupe paritaire et mutualiste à but non lucratif, nous sommes le partenaire naturel des experts-comptables dont nous comprenons l’exigence. RETRAITE - PREVOYANCE - SANTE - EPARGNE www.humanis.com I Les temps forts 9.07.2013 23.06.2013 Renouvellement de partenariat entre le CSOEC et l’ANCV Le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables et l'ANCV (Agence Nationale pour les Chèques-Vacances) ont renouvelé leur partenariat visant à promouvoir le chèque-vacances comme outil de fidélisation et d'attractivité du personnel. 1993-2013 : le Club fiscal a 20 ans A l’occasion du 20e anniversaire du Club fiscal des expertscomptables, plus de 350 professionnels de l’expertise comptable ont assisté au colloque organisé le 9 juillet dernier au pavillon Gabriel à Paris. Le colloque a traité de la fiscalité de l’entreprise et de son dirigeant et a dressé le bilan des dix dernières années de fiscalité pour la PME. 9.07.2013 18.06.2013 Congrès des DAF Dans le cadre du congrès des DAF qui s’est tenu le 9 juillet dernier au Palais des congrès de Paris, Françoise Berthon, vice-présidente du Conseil supérieur, a accueilli les expertscomptables diplômés en entreprises lors d’une rencontre informelle. A cette occasion, elle a rappelé le projet de création d’une liste dédiée et de faire en sorte que l’Ordre des experts-comptables soit aussi “leur maison”. Planète PME Lors de la 11e édition du salon Planète PME, le 18 juin 2013, au Palais des Congrès de Paris, les experts-comptables présents sur le stand de l’Ordre des experts-comptables ont pu dispenser des conseils aux chefs d’entreprise. Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances et Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, lors de leur visite officielle sur l’exposition ont été accueillis par des élus de l’Ordre. SEPTEMBRE 2013 Sic 321 7 L’invité du sic I 68 e Congrès Manifestation de l’Ordre des experts-comptables Sic a souhaité rencontrer le congrès en tant qu'organisateur du plus grand rendez-vous annuel de la profession. Sic : Que souhaitez-vous apporter aux consœurs et confrères ? 68e Congrès : Comme chaque année, je souhaite réunir un grand nombre de consœurs et de confrères autour d’un thème fédérateur correspondant aux attentes de chacun, « Les compétences au service de la performance ». Au-delà du thème, de nombreux partenaires sont présents afin de présenter leurs produits et services les mieux adaptés à la profession. Je sais d'ailleurs que si de nombreux confrères viennent au congrès pour les rencontrer, mais également pour se retrouver, discuter, échanger, trouver de nouvelles idées pour développer leur cabinet ou leur réseau. J’essaye de répondre aux attentes des uns et des autres. C’est pourquoi j’organise différents types de rendezvous en étant à leur écoute. Depuis 2012, j’ouvre mes portes le mercredi à midi ! Les congressistes peuvent alors venir au congrès entre le mercredi à midi et le vendredi à 18 heures. Sic : Quels sont les différents rendez-vous que vous allez présenter cette année ? 68e Congrès : J’organise, bien sûr, des séances plénières avec des personnalités de premier plan. 8 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Cette année interviendront entre autres Jean-Marc Monteil, Maurice Thévenet, Jacques Attali, Luc Ferry, Philippe Etchebest, des spécialistes reconnus dans leurs domaines, des chefs d’entreprise... et selon les années, les ministres de l’Economie ou du Budget viennent s’exprimer et rencontrer la profession. L’occasion pour notre président de leur répondre, parfois avec solennité. Les congressistes apprécient toujours ces échanges. Au progamme également des conférences de la profession, préparées par le rapporteur général du congrès, Jean-Marie Vial, et toute son équipe ; elles sont le fruit d’un travail intellectuel important de la part de nombreux consœurs et confrères. Le congrès, c’est aussi les ateliers solutions de nos partenaires, plus techniques, ils permettent d’aborder un aspect plus “pointu” de la thématique. Je propose aussi des « 30 minutes pour convaincre » et des kiosques actualités. Toute une palette de rendez-vous possibles pour que chacun prépare le congrès qui lui ressemble. Cette année, je renouvelle les rendez-vous appelés « Le Point Sur » afin de présenter les travaux d’actualités des commissions du Conseil supérieur ou encore de traiter de sujets liés à l’actualité professionnelle. Et la nouveauté ce sont des microconférences, appelées les « Rencontres de la formation », sur des sujets spécifiques liés à la formation ou débouchant sur une action de formation. Sic : Puisque vous parlez “nouveauté”, y en aura-t-il d’autres ? 68 e Congrès : En premier lieu, la Bourgogne ! C’est la première fois que la profession se retrouvera à Dijon. Les équipes régionales font tout pour accueillir au mieux les congressistes. Entre Beaune et Dijon, tous les congressistes seront à moins de 30 minutes du Palais des Congrès. Les congressistes pourront assister à une soirée de prestige dès le mercredi soir, et pas n’importe où, au Clos de Vougeot et au Château de Pommard ! Impossible de venir à Dijon sans découvrir les vignes prestigieuses de la Bourgogne. Le jeudi soir, au sein même de l’exposition, ce sera la soirée de toutes les magies avec les partenaires. Nous accueillerons Eric Antoine, un magicien illusionniste extraordinaire qui ne manque pas d’humour. Sic : Avez-vous un site internet ? 68e Congrès : Bien sûr. Vous y retrouverez toutes les informations pratiques, les plans de l’ex- position, le programme… Nous l’avons enrichi de nouvelles fonctionnalités (cf. page 16). Je sais que les congressistes sont très nombreux à le consulter, notamment en utilisant leur espace personnel pour préparer au mieux leur venue. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à y aller. De nombreux services et avantages vous y sont réservés. Depuis deux ans maintenant, les congressistes ont la possibilité de réserver leurs places dans les conférences, les ateliers, etc. Et comme nous serons nombreux, il est prudent de le faire au plus vite ! C’est aussi dans cet espace personnel que vous pourrez organiser vos rendez-vous avec les partenaires et télécharger l’ensemble des supports de ce 68e Congrès. Je vous rappelle mon adresse : www.68.experts-comptables.com Sic : Y aura-t-il des outils au 68 e Congrès ? 68 e Congrès : Un congrès sans outil concret pour servir au mieux les consœurs et confrères, ne serait pas un congrès totalement réussi. A commencer par le Mémento du 68 e Congrès qui permettra aux participants de tout savoir sur les conférences, les ateliers, les outils, les formations, etc. C’est la « mini bible » du congrès. Parmi les autres outils : « l’Abécédaire de la formation », un guide pratique de la formation des clients du cabinet, les « Missions prêtes à vendre », un outil de diagnostic social, etc. Deux nouveaux outils font également leur apparition : « Les 100 mots du congrès, une autre façon de savoir et de tout savoir sur le congrès ». D’un mot, vous pourrez retrouver toutes les conférences, ateliers, formations, partenaires qui traiteront de ce sujet. Ce 68 e Congrès sera par ailleurs l’occasion de proposer à toute la profession le nouvel outil développé par le Conseil régional de l’ordre région Paris Ile-de-France et la Compagnie régionale des commissaires aux comptes Paris Ile-de-France : « Cap Performance ». Un outil entièrement numérique permettant de générer un manuel personnalisé d’organisation du cabinet. Enfin, comme l’an passé, Bibliordre rassemblera l’ensemble des outils, supports et publications du congrès et ce, en téléchargement gratuit. Sic : Un mot de conclusion ? 68 e Congrès : Nous vous attendons nombreux ! Dijon sera un grand moment, une grande cuvée (je ne voudrais pas oublier de vous parler d’une conférence spéciale sur l’œnologie). Ce sera un plaisir de vous recevoir. Je n’ai qu’un mot d’ordre : toujours mieux vous servir ! p SEPTEMBRE 2013 Sic 321 9 ÉVÉNEMENTS I Le Club fiscal a fêté ses 20 ans A l’occasion du 20e anniversaire du Club fiscal des experts-comptables, plus de 350 professionnels de l’expertise comptable ont assisté au colloque organisé le 9 juillet dernier au pavillon Gabriel à Paris, à l’initiative de Joseph Zorgniotti, président du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables et président du Club fiscal. O rganisé dans le cadre de deux tables rondes, ce colloque a permis de dresser le bilan fiscal des dix dernières années, d’analyser du point de vue des professionnels de l’expertise comptable ces diverses mesures fiscales, et de réfléchir aux évolutions souhaitables en faveur des PME et de leurs dirigeants. Jacques-Philippe Chevalier, président de la commission des Missions fiscales du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, et Léo Jégard, fondateur et président d’honneur du Club fiscal, ont tout d’abord rappelé que le Club fiscal joue un rôle essentiel pour la profession depuis sa création. En effet, il permet aux consœurs et confrères de bénéficier d’une information de haut niveau et d’une réflexion approfondie sur la fiscalité permettant à la profession de jouer un véritable rôle dans le domaine fiscal. Au cours de la première table-ronde, animée par Jean-François Pestureau, expert-comptable et commissaire aux comptes, l’occasion a été donnée d’étudier la fiscalité de l’entreprise et de son dirigeant. Pierre-Yves Lagarde, conseil en rémunération, et Serge Anouchian, expert-comptable et commissaire aux comptes, sont intervenus sur la question du statut unique du chef d’entreprise, au regard de l’augmentation des prélèvements supportés par les travailleurs non-salariés depuis 2013 et de l’assujettissement des dividendes à cotisations sociales. Tania Fournaise et Hervé Kruger, experts-comptables et commissaires aux comptes, ont ensuite abordé les dispositifs fiscaux encourageant le renforcement des fonds propres des PME, en comparaison de ceux existant chez nos voisins allemands. Enfin, Jean-Pierre Casimir, professeur de droit fiscal à l’université de Bourgogne, et Jean-Marie Touzet, expert-comptable et commissaire aux comptes, ont rappelé les principes ayant conduit à la mise en place de la taxation des plus-values et les difficultés pratiques soulevées par cette imposition, notamment pour distinguer les plus-values des particuliers et les plus-values professionnelles dans un contexte de réformes législatives récentes et à venir. 10 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 La deuxième table-ronde, animée par Jean-Pierre Cossin, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes, a permis de dresser un bilan des dix dernières années de la fiscalité pour les PME et d’esquisser des propositions d’aménagement des dispositifs en faveur des PME. Patrick Morgenstern, expert-comptable, commissaire aux comptes et chargé d’enseignement à l’université, a présenté les mesures intéressant les PME prises au cours des dix dernières années en distinguant celles qui ont bien fonctionné et qui sont utiles pour les PME des autres mesures. Cette présentation a été complétée par les interventions de Véronique Bied-Charreton, directrice de la direction de la législation fiscale de la DGFiP, Eric Woerth, ancien ministre et député de l’Oise, et Pascal Labet, directeur des affaires économiques et fiscales de la CGPME. Ont notamment été abordés l’écart de taux d’imposition existant entre les PME et les grandes entreprises et la mise en place d’un taux d’impôt sur les sociétés intermédiaire pour les entreprises affectant leur bénéfice en fonds propres, la réforme de la taxe professionnelle qui a principalement profité aux PME et TPE, le plafonnement de la déduction des charges financières qui reste favorable aux PME, ou encore le CICE dont les PME peuvent obtenir immédiatement le remboursement. Intervenants de la deuxième table ronde : de g. à dr. : Pascal Labet, JeanPierre Cossin, Joseph Zorgniotti, Eric Woerth, Véronique Bied-Charreton et Patrick Morgenstern En clôture de ce colloque, Joseph Zorgniotti, président du Conseil supérieur de l’ordre des expertscomptables et président du Club fiscal, a rappelé que les professionnels de l’expertise comptable sont les premiers conseillers fiscaux de l’entreprise et plus particulièrement des PME. Il a souligné que certains dispositifs pouvaient s’avérer néfastes pour les PME, tels que les mesures adoptées pour lutter contre l’abus et l’optimisation fiscale des groupes internationaux, les nouvelles règles caractérisant la cessation d’activité et entraînant la perte du report en avant des déficits, ou encore l’impossibilité de déduire certains abandons de créances. A partir de ce constat, Joseph Zorgniotti a formulé des recommandations visant notamment à permettre le renforcement des fonds propres des PME, et notamment la mise en place d’un régime fiscal de faveur au profit des résultats capitalisés dans les sociétés ou non prélevés par les exploitants individuels, et proposé la mise en place de groupes de travail avec la direction de la législation fiscale et le ministère afin d’accompa- Les animateurs du Club fiscal récompensés A l’occasion du 20e anniversaire du Club fiscal, Joseph Zorgniotti a remercié Léo Jégard, président d’honneur du CSOEC et fondateur du Club fiscal, pour son rôle déterminent dans la diffusion de la culture fiscale au sein de la profession, avant de remettre la médaille de vermeil de l’Ordre à Tania Fournaise et Patrick Morgenstern, vice-présidents du club, à Jean-Pierre Casimir, Jean-Pierre Cossin et Guy Gest, membres du Comité scientifique du club, et à Jean-Marie Touzet, conférencier au club. Joseph Zorgniotti a également remis la médaille d’argent de l’Ordre à Jean-François Pestureau, vice-président du club, ainsi qu’à Danièle Depaepe, conférencière au club. Plus de 350 professionnels de l’expertise comptable ont assisté au colloque. Les intervenants de la 1re table ronde : de g. à dr. : Serge Anouchian, Jean-François Pestureau, Jacques-Philippe Chevalier et Pierre-Yves Lagarde gner les pouvoirs publics et les entreprises dans la mise en œuvre pratique de dispositifs adaptés aux PME. Laurent Martel, conseiller technique en fiscalité auprès de Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, a également souligné le rôle majeur de l’expert-comptable en matière de conseil fiscal des PME et appelé à une collaboration active avec la profession en matière de dispositifs fiscaux adaptés aux PME et en matière de simplification. p Le Club fiscal en quelques chiffres uCréation du Club fiscal en 1993 uPrès de 3 000 membres uPlus de 100 conférences fiscales organisées en 2013 à Paris et en province Prochain événement : les Journées annuelles du Club fiscal Le Club fiscal organise ses journées annuelles le mardi 19 et le mercredi 20 novembre 2013. Elles auront lieu aux Salons Hoche, 9 avenue Hoche, 75008 Paris (M° Courcelles). SEPTEMBRE 2013 Sic 321 11 ÉVÉNEMENTS I Tout savoir sur les acteurs et dispositifs de soutien aux entreprises : zoom sur la filière alimentaire Retour sur la manifestation du 26 juin 2013 qui a été l’occasion de présenter la nouvelle édition du guide des « dispositifs de soutien aux entreprises », un outil à votre disposition pour identifier des aides proposées à vos clients ! C e colloque, organisé par le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables sous forme de tables rondes, a réuni de nombreux représentants des pouvoirs publics et organismes intervenant pour le soutien des entreprises. Il avait pour finalité de proposer aux experts-comptables, principaux prescripteurs des aides aux entreprises, un décryptage des dispositifs existants. Intervenant comme témoin, Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a fait part du manque de connaissance chez les chefs d’entreprise des dispositifs de soutien existants. Il a souligné le rôle primordial de l’expert-comptable pour détecter et solliciter une aide : « La boîte à outils existe mais il serait dommage de ne pas l’utiliser ». 1re table-ronde : les acteurs et les dispositifs de soutien aux entreprises Animée par Arnaud Debray, vice-président du Conseil supérieur en charge du secteur des Missions des professionnels, cette table-ronde a permis de présenter les modalités de mise en œuvre des principales aides décrites dans le guide (voir encart). Claude Revel, nouvellement désignée déléguée interministérielle à l’intelligence économique, est revenue sur le rôle de l’intelligence économique dans le développement des entreprises : « l’IE a pour but de mieux comprendre l’environnement économique dans lequel les entreprises évoluent pour anticiper et mettre en place une stratégie à long terme ». Les trois grands crédits d’impôt (crédit impôt compétitivité emploi, crédit impôt recherche et crédit impôt innovation) ont été présentés par Jean-Pierre Pery, administrateur général des finances publiques, DRFiP Paris. Il a notamment rappelé la simplicité de mise en œuvre du CICE et l’absence de risque pour une entreprise à le solliciter. Créée lors de la crise de 2008, la Médiation du crédit a été renouvelée pour deux ans suite à la signature 12 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Jean-François Roubaud Arnaud Debray Claude Revel d’un accord de place le 1er mars dernier. Jeanne-Marie Prost, médiatrice nationale du crédit, a précisé les deux engagements fondamentaux de cet accord, l’impossibilité pour une banque, une fois la médiation saisie, de refuser le dispositif de médiation et le maintien des concours bancaires accordés aux entreprises. La médiation garantit au chef d’entreprise confidentialité, gratuité, rapidité et efficacité ; le taux de succès étant de 60 %. Pierre Pelouzet, médiateur national inter-entreprises, a interpellé le public pour évaluer le nombre de personnes connaissant la médiation inter-entreprises… Seule une main se lève. A la question de savoir combien d’experts-comptables ont des clients rencontrant des retards de paiement, le nombre de mains levées ne se compte plus. Cette démonstration lui a donné l’occasion de présenter les situations dans lesquelles la médiation inter-entreprises est amenée à intervenir : solutionner les problèmes de retard de paiement entre entreprises, lutter contre la spoliation en matière de propriété intellectuelle et en cas de rupture brutale de relations commerciales. Eric Lefebvre, directeur investissement bpifrance, a présenté les champs d’intervention de cette nouvelle entité : le crédit classique, l’investissement en fonds propres et les aides à l’export. Il a invité les expertscomptables à orienter les chefs d’entreprise vers la direction régionale de bpifrance qui joue le rôle de guichet pour actionner les dispositifs répondant à leurs besoins. 2e table-ronde : la mise en œuvre des dispositifs de soutien aux entreprises dans une filière stratégique : la filière alimentaire Jean-Pierre Pery Animée par Boris Sauvage, président de la commission Agricole au Conseil supérieur, cette table-ronde a donné l’occasion de présenter les enjeux de la filière agroalimentaire grâce à l’intervention du nouveau président de l’Ania (Association nationale des indus- Jeanne-Marie Prost Pierre Pelouzet Eric Lefebvre Boris Sauvage Eric Giry Caroline Leboucher Joseph Zorgniotti tries alimentaires), Jean-Philippe Girard. Ce secteur qui représente 161 milliards de chiffre d’affaires, 495 000 salariés, 13 500 entreprises, souffre depuis 2012 : « l’expert-comptable a un rôle important à jouer pour détecter et expliciter les dispositifs de soutien pouvant être mis en œuvre par les entreprises, leurs dirigeants n’ayant pas le temps de le faire ». François Moury, directeur du pôle agroalimentaire du Crédit Agricole, a fait part des difficultés actuelles rencontrées par les entreprises du secteur mais également celles qui pourraient naître lors de la reprise du secteur : « Au moment du redémarrage, les BFR vont se tendre. Cela va occasionner des inquiétudes chez les banquiers qui ne sauront pas si le financement demandé sera utilisé pour financer les pertes ou le BFR, d’où l’importance de l’expertcomptable pour être le témoin de la situation afin d’assurer un relais financier ». Eric Giry de la DGPAAT (Direction Générale des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires) a salué l’initiative de l’Ordre des experts-comptables d’avoir réalisé un guide pour rendre lisibles les dispositifs de soutien aux entreprises de la filière et a rappelé que ce ne sont pas les moyens qui manquent mais la façon de les mobiliser. Il a notamment présenté les référents agroalimentaires en régions qui sont « les interlocuteurs privilégiés du chef d’entreprise du secteur et les maîtres d’œuvre de leurs projets ». En conclusion, Joseph Zorgniotti a rappelé que les experts-comptables, en mobilisant les dispositifs de soutien, contribuent à combattre les effets d’une crise qui touche durablement l’économie, et notamment ses plus petites composantes : « La profession a un rôle d’intermédiaire à jouer, d’une part pour rendre intelligibles les dispositifs de soutien, et d’autre part, pour faire remonter les problèmes de terrain aux pouvoirs publics ». Guillaume Garot, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, chargé de l’Agroalimentaire, ne pouvant être présent en raison d’un déplacement en Martinique, a souhaité adresser un message aux experts- comptables dans une vidéo pour rappeler leur rôle essentiel auprès des entreprises. Caroline Leboucher, son directeur de cabinet, a salué la réactivité de l’Ordre dans la mise en œuvre de cette collaboration avec les pouvoirs publics, rappelant que « les expertscomptables sont les principaux vecteurs pour faire connaître les dispositifs de soutien aux entreprises et les référents agroalimentaires le point d’entrée pour les actionner ». p Suite à ce colloque, la hotline d’assistance de Conseil Sup’Services, www.conseil-sup-services.com, est accessible gratuitement par téléphone le lundi au 0811 65 06 83 aux professionnels souhaitant obtenir toutes les informations sur les aides aux entreprises. Nouvelle édition du Guide des dispositifs de soutien aux entreprises François Moury Jean-Philippe Girard A l’appui de ce colloque, le Conseil supérieur a réalisé, en collaboration avec les pouvoirs publics, la seconde édition du guide des dispositifs de soutien aux entreprises. Ce vade-mecum a pour objectif de permettre à chaque professionnel de l’expertise comptable d’identifier, de conseiller et d’orienter au mieux les dirigeants souhaitant solliciter un dispositif d’aide. Organisé en cinq catégories (innovation, export, accompagnement au développement des entreprises, prévention et accompagnement social), cet outil présente 66 dispositifs dont le nouveau crédit d’impôt compétitivité emploi, le contrat de génération… Il est complété par un zoom consacré aux dispositifs spécifiques applicables à la filière alimentaire. Ce guide, actualisé au fil de l’eau, est en téléchargement gratuit sur Bibliordre www.bibliordre.fr et sur www.experts-comptables.fr SEPTEMBRE 2013 Sic 321 13 Nouvelle Génération d’Éditeur La combinaison gagnante pour répondre à vos enjeux Logiciels cœur de production et marketing Outils de conseils Pb_SIC_2713 Dématérialisation Retrouvez-nous au Congrès de Dijon sur le stand T41, Hall 2.2 Tél. : 03 44 06 84 00 Avenue des Censives - Tillé - BP 50333 - 60026 Beauvais Cedex Tél : 03 44 06 84 00 - Fax : 03 44 06 55 73 www.agiris.fr - www.eic.fr ISAGRI - SA au capital de 1 020 000 Euros - 327 733 432 RCS Beauvais DOSSIER Etes-vous inscrit e au 68 Congrès ? SEPTEMBRE 2013 Sic 321 15 DOSSIER PLÉNIÈRES… Trois personnalités d’exception ! Luc Ferry L es séances plénières du 68e Congrès seront l’occasion d’écouter et d’échanger avec trois personnalités qui rayonnent au-delà de leurs simples savoirs : un intellectuel, un philosophe, un grand chef. Ils apporteront un éclairage particulier sur le besoin de nos sociétés en termes de compétence, d’expertise et de performance. Jacques Attali, homme aux facettes multiples, écrivain, professeur, conseiller des plus grands, mais également entrepreneur audacieux ! Luc Ferry, philosophe, professeur, ancien ministre de la République en charge de l’éducation nationale. Philippe Etchebest, restaurateur deux étoiles, qui met son savoir-faire et son expertise au service de ceux dont les établissements connaissent des difficultés en termes de performance. Agrégé de philosophie et de sciences politiques, doctorat d’Etat en sciences politiques, Luc Ferry a été le fondateur en 1974 du « Collège de philosophie ». Il a également participé à la rédaction des pages philosophie à l’Evénement du Jeudi, puis en tant que conseiller auprès de la rédaction de l’Express. Il a enseigné en sciences politiques à l’IEP de l’université de Lyon II (1982-1988), et en philosophie à l’université de Caen (1989-1996). Luc Ferry a également travaillé au Point en tant qu’éditorialiste et dirigé la collection « Collège de philosophie » aux éditions Grasset tout en enseignant en philosophie à Paris VII. Il a été ministre de la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche (2002/2004), puis membre du Conseil économique, social et environnemental (2004-2010). Et depuis il est chroniqueur sur LCI, BFM/TV et pour le Figaro. Jacques Attali Professeur, écrivain, conseiller d’Etat honoraire, conseiller spécial auprès du président de la République de 1981 à 1991, fondateur et premier président de la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement à Londres de 1991 à 1993, Jacques Attali est maintenant président de A&A, société internationale de conseils en stratégie, basée à Paris, et président de PlaNet Finance, organisation de solidarité internationale spécialisée dans le développement de la microfinance. En 1980, il fonde Action contre la faim et lance en 1984 le programme européen Eurêka (vaste programme sur les nouvelles technologies qui a donné naissance, entre autres, au MP3). En 1989, il lance un programme international d’action contre les inondations catastrophiques au B angladesh. Jacques Attali a ensuite conseillé le secrétaire général des Nations Unies sur les risques de prolifération nucléaire. Il est à l’origine de la réforme de l’enseignement supérieure d’harmonisation des diplômes européens, dite LMD. Jacques Attali est également éditorialiste à l’Express. Il est l’auteur de plus de cinquante livres, traduits dans plus de vingt langues et diffusés à plus de six millions d’exemplaires à travers le monde, comprenant des essais (sur des sujets allant de l’économie mathématique à la musique), des biographies, des romans, des contes pour enfants, des biographies et des pièces de théâtre. 16 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 DOSSIER Philippe Etchebest Philippe Etchebest a obtenu deux étoiles Michelin avec son restaurant l’Hostellerie de Plaisance à Saint-Émilion en Gironde en 2008 et a été désigné en 2000 meilleur ouvrier de France. Depuis avril 2011, il présente Cauchemar en cuisine sur M6. Le programme s’inspire de la version britannique, intitulée Ramsay’s Kitchen Nightmares, avec comme objectif pour Philippe Etchebest d’apporter son expertise a ceux qui se sont lancés dans la restauration sans avoir appréhender suffisamment l’importance des compétences et du service pour réussir dans ce domaine Philippe Etchebest est un ancien boxeur et joueur de rugby à XV. Parmi ses principales récompenses : 1999 Grand de demain Gault & Millau 2000 Meilleur ouvrier de France Catégorie Métier de bouche 2002 Première étoile au Guide Michelin 2007 Promu Grand Chef Relais & Châteaux 2008 Deuxième étoile au Guide Michelin UNIQUE ET INNOVANT Sur la base de par depuis 1986 Service en ligne « clé en mains » : www.nota-pme.com Décelez vos clients mal notés, boostez leur rating par un conseil valorisé • Visualisez en quelques clics les notes de tous vos clients • Ciblez les entreprises fragiles pour une prévention efficace MISSION : défendez et améliorez leur rating pour préserver leur accès au crédit (auprès de la Banque de France, des banques partenaires, des assureurs-crédit…) Quelle note pour la PME ? Quelles conséquences pour ses crédits ? Quelle valorisation ? NE MANQUEZ PAS NOS PROCHAINS ATELIERS ! RENDEZ VOUS Palais des congrès de DIJON, les 2, 3 et 4 octobre 2013 DEUX CONFÉRENCES SUR L’ESPACE 30 MINUTES POUR CONVAINCRE … et aussi nos Conférences-web en ligne : Dates et inscription sur www.nota-pme.com/webconferences.aspx ou flash codez Apprendre à piloter la web-notation et manager la valeur de l’entreprise : Jeudi 3 octobre 16h30 – 17h Vendredi 4 octobre 10h – 10h30 NOTA-PME SAS • 21 rue Viète • 75017 PARIS • Téléphone : +33 (0)1 42 67 52 56 • Télécopie : +33 (0)1 42 67 00 06 www.nota-pme.com • [email protected] 670_7NOTAPME_ENCART.indd 1 Crédit Photos : ThinkStock 68 e Congrès des Experts-comptables SEPTEMBRE 2013 Sic 321 17 05/07/13 17:05 DOSSIER CONGRESSISTES… L’espace formation : le “plus” du 68e Congrès Placé sous la responsabilité de la commission Formation du Conseil supérieur présidée par Jean-Marie Vial, un espace dédié à la formation, face à la Place du Conseil supérieur (Cité de la profession Hall 2), accueillera les congressistes pour prolonger les travaux des conférences ou des ateliers et parler stratégie de développement des compétences, individuelle ou collective. Une nouvelle animation au centre du congrès Sur cet espace, les congressistes retrouveront les responsables du CFPC ainsi que les représentants de leur Institut Régional de Formation (IRF). En effet, les 23 IRF ont été sollicités pour animer cet espace à tour de rôle, écouter les remarques et suggestions en vue d’apporter le meilleur service aux professionnels et à leurs équipes. Les membres du comité pédagogique du CFPC se relaieront pour répondre, en experts, aux questions sur l’ensemble de l’offre de formation annuelle du CFPC diffusée par les IRF. C’est l’occasion de découvrir ou d’en savoir plus sur les nouveaux formats de formation tels que les parcours labellisés ou les modules e-learning. Chaque format répond à un objectif pédagogique spécifique et constitue une source de nouvelles compétences pour le cabinet ou pour développer des missions de formation. Le numéro 319 de Sic, juin 2013, a consacré trois pages aux parcours labellisés pour les experts-comptables et/ou les commissaires aux comptes comme pour les collaborateurs. Ces parcours répondent à des critères communs de qualité et de contrôle. Ils débouchent sur l’obtention d’un certificat de la profession et s’inscrivent dans le droit fil des orientations préconisées par les OPCA. Pour les professionnels, c’est un moyen de valoriser un savoir-faire, de s’ouvrir à une nouvelle clientèle ou de la sécuriser, de se démarquer par des avantages concurrentiels. Pour les collaborateurs, c’est une réponse au besoin de reconnaissance des compétences et de professionnalisation des salariés du cabinet. Les congressistes pourront expérimenter sur grand écran les formations e-learning proposées en formation continue. Après l’expérience réussie du stage, ce nouveau format offre de multiples avantages qui ne sont pas assez connus. Les membres du comité pédagogique du CFPC accueillent les congressistes Le comité pédagogique du CFPC regroupe, entre autres, douze professionnels responsables d’une ou plusieurs thématiques du catalogue. Tous ont une “spécialité” : Comptabilité, révision, IFRS : Alain Mikol et Olivier Szyika-Gravier ; Déontologie, doctrine de l’expert-comptable : Véronique Audrain ; Fiscalité : Marc Debra et Véronique Habé ; Conseil en gestion : Brigitte Guillebert et MarieLaure Parthenay; Juridique : Francine Mallet-Lamy ; Management, marketing et communication : Didier Poncet ; Missions auprès des particuliers et gestion de patrimoine : Catherine Caumette ; Secteurs : Alain Bouchart ; Social : Bernard Dérangère ; Systèmes d’information et sécurité informatique : Marie-Laure Parthenay. Animateurs de conférences de la profession ou d’ateliers partenaires ou encore de micro-conférences (« Les Rencontres de la formation »), elles et ils seront à votre écoute sur l’Espace Formation. 18 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Un package intéressant ! Les formations du CFPC liées aux thématiques des conférences de la profession, bénéficieront d’une offre d’achat « 68e Congrès ». Un chèque Formation sera remis aux congressistes qui réaliseront un achat sur l’Espace Formation. DOSSIER Hall 2.0 Les « Rencontres de la formation » Cité de la Profession 1 Cité du Conseil SIGNEXPERT C20 P01 P04 Les Vins des Tonneliers ANCV P25 P P05 P24 JPA INTERNATIONAL ASP K RSI et URSSAF P31 P23 SYNERGA IFEC GIP - MDS net-entreprises.fr P21 3 ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES REGION BOURGOGNE FRANCHE COMTE ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES REGION RHONE-ALPES DOM CFPC P30 ENOES VIP P09 P13 CNAM INTEC P12 ORGANISMES AGREES (CONFERENCE ARAPL/ FCGA/FCGAA/UNASA ) AUDECIA P11 CABEX C14 C29 C13 C12 CREDIT AGRICOLE CHAMPAGNE BOURGOGNE GPS FINANCE C30 C31 4 C64 ALLIANZ C62 C65 EFFICIAL GAN ASSURANCES EXPERT & FINANCE K ISODEV C43 LA PLACE DU CONSEIL SUPÉRIEUR C90 C41 A C70 C72 B D SMAvie BTP C86 H F G C85 C101 COVEA RISKS C83 C76 PRO BTP C74 C06 FIP PATRIMOINE C78 9m 2 HUMANIS C04 BANQUE DELUBAC & CIE CAHN AVOCATS ET ASSOCIES P C82 LCL VERSPIEREN INTERFIMO GROUPAMA ASSURANCES E B-READY FINEIFFEL C80 AG2R LA MONDIALE CIC Info C01 KLESIA C118 Accès PLENIERE Parallèlement aux « Rencontres de la formation » se tiendront, à proximité de la Place du Conseil supérieur, les « Points sur », micro- C88 C37 P BNP PARIBAS C’est le nom donné aux 28 microconférences sur des sujets spécifiques liés à la formation ou débouchant sur une action de formation. Ces microconférences de 30 minutes se succéderont sur l’espace formation aménagé à cet effet. C96 C36 DEBORY ERES C 30 Minutes pour Convaincre I C38 SELF-MED ALLIANCE ENTREPRENDRE GSC C35 JP ENERGIE MAISON CHAPOUTIER ENVIRONNEMENT SOCIETE GENERALE AYDOO SOGEDEV DE CLARENS BIBLIOTIQUE INFODOC EXPERTS LA BOUTIQUE D'EXPERTS-COMPTABLES SERVICES Les « Rencontres de la formation » C89 SOPHIASSUR SUBVENTIUM CSOEC LE POINT SUR Distribution C34 GROUPE 9m2 SOFRACO CREDIT DU NORD BPI FRANCE NOTA PME EXPERTS-COMPTABLES SERVICES C11 AGEAS C33 CAVEC EXPERTS-PRAGMA CCEF HARMONIE MUTUELLE MUTEX GROUPE C58 REVUE FIDUCIAIRE C59 C28 HAYS AGIPI AXA PREVOYANCE ET PATRIMOINE GENERALI FIDEF / DDPI / DIPAC C27 P20 P19 P10 Studio TV SWISS LIFE C53 P29 C26 AMPLI MUTUELLE GROUPE REVUE FIDUCIAIRE CNCC Accès Niveau 2 K C25 C52 ECF P15 ANECS & CJEC P14 C16 KEDGE CAISSE D'EPARGNE KNS BUSINESS BOURGOGNE LEASE SCHOOL FRANCHE COMTE EXPERTS-COMPTABLES SANS FRONTIERES ESPACE REGIONAL ESPACE FORMATION C17 C18 OCIRP ESSENTIALIS C22 Scène Restauration rapide 2 P41 P03 ABSOLUCE C19 MALAKOFF MEDERIC INPI P32 C117 BNP PARIBAS CARDIF C115 AD CONSULTEM C113 CREDIT MUTUEL C111 C110 CYRUS CONSEIL C109 C108 C106 ADREA INTER INVEST JOURNAL MUTUELLE SPECIAL DES SOCIETES LE CONSERVATEUR Accès EXPOSITION PLENIERE Accès ACCUEIL PLENIERE ATELIERS conférences de 30 minutes également, dédiées à la présentation d’un produit d’Expert Comptable Services vendu par la boutique (www.laboutique.com) ou à l’actualité d’une commission ou d’un comité du Conseil supérieur. Les microconférences, « Rencontres de la formation » et « Points sur », sont présentées sur le site du 68e Congrès. Les congressistes peuvent s’y préinscrire. Sauf exception, chaque thème n’est abordé qu’une seule fois et toujours en Microconférences de 30 minutes pour cibler une problématique et trouver une réponse ! 28 thèmes au choix en lien avec une thématique formation ou un séminaire : uLa transmission : un marché, un besoin… une nouvelle mission à mener en équipe uEvaluation d’entreprise uLa mission légale de présentation des comptes de campagne dans son nouveau périmètre uLe diagnostic financier d’une commune uObtenir un diplôme par VAE, c’est possible ! uTravailler son mémoire DEC… avec un coach uExpert-comptable stagiaire avec DSCG incomplet, que faire ? uLe SEPA uLe Crédit Impôt Recherche (CIR) uLes nouvelles missions du CE émanant de la loi sur la sécurisation de l’emploi et ses décrets d’application uLe nouveau certificat d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes (CAFCAC) uLa réglementation des structures professionnelles et leur ouverture sur le secteur non réglementé uLa lutte anti-blanchiment uL’EIRL uActu collaborateur uCinq missions prêtes à vendre sur les RH : Formation professionnelle ; Epargne salariale ; Indicateurs sociaux ; Entretiens individuels ; Politique de rémunération uStratégie management et gestion des ressources humaines uMonter un plan de formation : pourquoi et comment ? uOù trouver la richesse cachée de son entreprise ? Apprenez la méthode et votre talent fera le reste ! uDébit-crédit, peut-on encore en vivre ? uMissions de conseils : mythe ou réalité ? uUn format de formation qui marche : le parcours labellisé ! uUn exemple de pôle de spécialisation : juridique uUn exemple de pôle de spécialisation : social uUn exemple de pôle de spécialisation : gestion de patrimoine uDévelopper de nouvelles missions sur un marché traditionnel : l’accompagnement des entreprises agricoles uDévelopper des missions d’accompagnement en financement d’entreprises uProgramme de contrôle de développement durable : nouveau champ de missions pour l’expert-comptable. Rendez-vous sur le site du 68e Congrès pour choisir à l’avance votre ou vos microconférences en fonction de vos besoins et de votre temps disponible sur le congrès ! SEPTEMBRE 2013 Sic 321 19 DOSSIER CONGRESSISTES… dehors des plénières. C’est un moyen rapide de se documenter sur des outils pratiques et de mieux connaître les services de l’institution. Les diplômes et la VAE Le cursus de l’expertise comptable est-il toujours adapté aux besoins de la profession ? C’est le thème d’une conférence de la profession mais c’est aussi un sujet d’animation sur l’Espace Formation. La Validation des Acquis de l’E xpérience (VAE) est une nouvelle opportunité d’obtenir un diplôme, DCG et/ou DSCG car pour le diplôme d’expertise comptable, le processus n’est pas encore finalisé. La VAE est particulièrement adaptée pour les collaborateurs de cabinets contrairement à la procédure dite article 7bis de l’ordonnance qui concerne davantage les dirigeants d’entreprises. Les représentants des rectorats et des accompagnants de la VAE seront là pour répondre aux questions dans ce domaine. C’est un dispositif exigeant et rigoureux mais qui offre de réelles perspectives d’évolution personnelle. Pour mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut être bien renseigné et accompagné tout au long de la démarche. Vous en saurez plus aussi sur les formations diplômantes telles que les licences professionnelles « métiers de la comptabilité, véritables filières professionnelles offrant un choix de huit dominantes adaptées aux besoins des cabinets. Les masters Comptabilité Contrôle Audit (CCA) seront aussi au centre des débats. Des projets sont en cours pour que la filière universitaire d’excellence se recentre sur les métiers de l’expertise comptable, du conseil et de l’audit et conserve une vraie visibilité. Il sera également question du nouveau certificat d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes ainsi que des modalités de reconnaissance des qualifications. p Atelier -Vente n°3 Thème : gagner des clients Dates : octobre – novembre Infos sur www.qualixel.fr séminaires périodiques d’une ½ journée animés par Pascal Viaud 125€ HT par participant (tous supports et frais inclus) inscription / infos : www.qualixel.fr – [email protected] – 05 57 77 71 50 20 SicAP_QUALIXEL_185X130_octobre2013.indd 321 SEPTEMBRE 2013 1 17/07/13 07:07 DOSSIER Les outils du 68e Congrès Les modes de diffusion varient selon les produits. Les outils édités pour le 68e Congrès seront remis à tous les congressistes, les autres pourront être retirés sur l’espace formation, téléchargeables sur BibliOrdre ou achetés au tarif congrès soit isolément soit en format packagé à la boutique sur le congrès. Exemple d’outils uLe « Mémento du 68 e Congrès » : synthèses des onze conférences de la profession et leurs ressources associées telles que formations du CFPC, mémoires d’expertise comptable, supports divers (ouvrages, guides, fiches à consulter…) ; uLes « 100 mots clés du 68 e Congrès » : 100 entrées pour repérer le bon sujet ou la bonne activité au bon moment ou au bon endroit et ne pas rater ce que l’on cherche ; u« Perception et image du métier expertcomptable » : premiers résultats de l’enquête auprès de sept cibles de publics ; u« La formation professionnelle continue des professionnels de l’expertise comptable » : modalités et recommandations ; u« DSCG, comment et où se préparer ? » u« Abécédaire de la formation », édition 2013 ; BRUN CMJN : 43 / 73 / 78 / 52 ORANGE CMJN : 2 / 83 / 100 / 1 PANTONE : 477 C PANTONE : 1665 C u« Guide pratique de la formation des clients du cabinet » et ses applications en ligne, outil qui sera présenté lors d’une conférence de la profession ; u« Missions prêtes à vendre », 5 missions ; u« Diagnostic social » (outil dématérialisé) ; u« Actu collaborateur », édition 2013-2014. Un club, des accompagnements, des outils, des formations... INIT & ESPACE INNOVATION associent leurs compétences au service de votre cabinet pour : Â mesurer la satisfaction de vos clients, Â vous comparer avec la Profession, Â identifier les attentes de vos clients, Â mobiliser vos collaborateurs, Â piloter votre stratégie clients. Parce que rien ne vaut la parole du client ! INIT 01 45 15 11 11 init-marketing.fr ESPACE INNOVATION 04 90 17 41 45 espace-innovation.com Retrouvez-nous au Congrès de Dijon stand ESPACE INNOVATION T 78 CONGRES DE L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES 2, 3, 4 octobre 2013 - Dijon Palais des congrès SEPTEMBRE 2013 Sic 321 21 DOSSIER CONGRESSISTES… Vous vous inscrivez au 68e Congrès, nous vous offrons un espace congressiste personnel ! Depuis maintenant trois ans, vous avez accès, en tant que congressiste, à un espace personnel pour préparer votre venue au Congrès. Objectifs, vous permettre, au travers de différents services, d’organiser votre venue, d’optimiser votre temps passé et de ne rien manquer de toutes les opportunités offertes par le premier événement de la profession comptable. Chaque année nous intégrons de nouvelles fonctionnalités : découvrons ensemble la version 2013 ! Une navigation et une inscription en toute sécurité Vous l’aviez sûrement déjà remarqué en 2012, l’espace inscription et règlement était sécurisé. Cette année, ce niveau de sécurité est étendu à l’ensemble du site afin de garantir l’intégrité de toutes les données, notamment celles de l’espace congressiste personnel. Pourquoi une lettre Info Congressiste ? La lettre Info Congressiste paraît chaque jeudi à partir du mois de juillet. Elle est notre lien jusqu’à l’ouverture du congrès. Chaque semaine, elle vous révèle au minimum deux nouvelles informations à venir consulter en détail dans votre espace congressiste. Trois nouveautés en 2013 Vous mémorisez vos identifiants et accédez, lors de vos prochaines visites, à votre espace sans avoir à les ressaisir. Vous accédez directement et sans saisir vos identifiants à votre espace depuis le bouton « Espace Congressiste » de chaque newsletter « Info Congressiste ». Vous êtes détenteur d’une clé Signexpert ? Utilisez-la pour vous connecter. 22 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Libre Option Occupé Cité de la Profession 1 Cité du Conseil SIGNEXPERT C20 P01 P04 P25 P P24 JPA INTERNATIONAL ASP K GIP - MDS net-entreprises.fr P31 P23 SYNERGA IFEC 2 P41 RSI et URSSAF Les Vins des Tonneliers ANCV P05 P21 3 ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES REGION BOURGOGNE FRANCHE COMTE ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES REGION RHONE-ALPES DOM CFPC ENOES VIP P09 P13 P30 CNAM INTEC P11 CABEX P10 CCEF Studio TV Accès Niveau 2 P12 C22 K C25 C16 C14 KEDGE CAISSE D'EPARGNE KNS BUSINESS BOURGOGNE LEASE SCHOOL FRANCHE COMTE C28 HARMONIE MUTUELLE MUTEX GROUPE C58 REVUE FIDUCIAIRE C64 ALLIANZ C62 C59 EFFICIAL C53 P29 C27 C65 GAN ASSURANCES GENERALI C29 C13 C12 CREDIT AGRICOLE CHAMPAGNE BOURGOGNE GPS FINANCE C30 C31 HAYS AGIPI AXA PREVOYANCE ET PATRIMOINE GROUPE REVUE FIDUCIAIRE FIDEF / DDPI / DIPAC C26 AMPLI MUTUELLE SWISS LIFE C52 ECF CNCC ORGANISMES AGREES (CONFERENCE ARAPL/ FCGA/FCGAA/UNASA ) AUDECIA C17 C18 OCIRP ESSENTIALIS EXPERT & FINANCE K A C70 B D SMAvie BTP EXPERTS-PRAGMA C90 SUBVENTIUM C88 C96 C86 H C85 GROUPAMA ASSURANCES C101 COVEA RISKS C37 F G C83 C76 PRO BTP C74 C06 FIP PATRIMOINE C78 9m 2 HUMANIS C04 BANQUE DELUBAC & CIE CAHN AVOCATS ET ASSOCIES P C82 LCL VERSPIEREN INTERFIMO DE CLARENS CSOEC EXPERTS-COMPTABLES SERVICES LE POINT SUR C89 SOPHIASSUR E B-READY FINEIFFEL NOTA PME LA PLACE DU CONSEIL SUPÉRIEUR C36 DEBORY ERES C ALLIANCE ENTREPRENDRE 30 Minutes pour Convaincre I C38 SELF-MED AYDOO GSC C35 JP ENERGIE MAISON CHAPOUTIER ENVIRONNEMENT SOCIETE GENERALE CAVEC 4 Distribution C34 GROUPE 9m2 SOFRACO C41 CREDIT DU NORD SOGEDEV C72 C33 ISODEV C43 BPI FRANCE P20 P19 C11 AGEAS EXPERTS-COMPTABLES SANS FRONTIERES ESPACE REGIONAL ESPACE FORMATION P15 ANECS & CJEC P14 C19 MALAKOFF MEDERIC INPI P32 P03 ABSOLUCE Restauration rapide Scène Comment se connecter ? Où trouver login et mot de passe ? Sur la page d’accueil du site https://www.68.expertscomptables.com, vous cliquez sur le bouton « Espace Congressiste ». Vous devrez alors vous identifier « login + mot de passe ». Où trouver son login et son mot de passe ? Dans le courriel qui vous a été adressé accusant réception de votre inscription. Hall 2.0 v e r s i o n d u m a r d i 2 3 j u i l l e t 2 013 C80 AG2R LA MONDIALE CIC Info P C01 KLESIA BIBLIOTIQUE INFODOC EXPERTS LA BOUTIQUE D'EXPERTS-COMPTABLES SERVICES C118 C117 BNP BNP PARIBAS PARIBAS CARDIF C115 AD CONSULTEM C113 CREDIT MUTUEL C111 C110 CYRUS CONSEIL C109 C108 C106 ADREA INTER INVEST JOURNAL MUTUELLE SPECIAL DES SOCIETES LE CONSERVATEUR Accès PLENIERE Situer sur le plan Petite astuce, chaque fois que vous rencontrez « situer sur le plan » sur le site du 68e Congrès, n’hésitez pas à cliquer ! Accès EXPOSITION PLENIERE Accès ACCUEIL PLENIERE ATELIERS DOSSIER La rubrique « Mon Congrès » vous permet à la fois de préparer votre venue et de prendre connaissance de tous les avantages proposés. Elle donne plus particulièrement accès : uau récapitulatif de vos prestations achetées ; uà votre carte d’enregistrement pour retirer plus rapidement votre badge définitif à votre arrivée ; uà votre programme lorsque vous aurez fait votre sélection de conférences, d’ateliers… (rubrique « Réserver mes places » disponible à partir du 28 août dans le même espace) ; uà vos avantages composés de promotions, de remises, des services spécifiques à votre accueil… ; uà vos chèques cadeaux. Nouveauté 2013, ce n’est pas moins de huit chèques qui seront délivrés dans cet espace. Pour en bénéficier, il suffit de les imprimer et de suivre la procédure… Lisez attentivement les lettres Info Congressistes, nous vous informerons à chaque nouvelle insertion de chèque ! uà votre attestation de formation, disponible dès le 28 octobre. « Ma bibliothèque » est la rubrique indispensable pour bien préparer son congrès et ne rien manquer des opportunités offertes aux seuls inscrits par la boutique des experts-comptables. En vous connectant à « Bibliordre » depuis votre espace congressiste, vous accédez (mais aussi téléchargez), à partir du 3 septembre, aux supports, Powerpoints, documents, études qui vous seront présentés lors des conférences de la profession et des ateliers solutions partenaires. Ainsi vous préparez, en amont, votre venue et vous participez encore plus activement au congrès. L’accès aux documents “congrès” stockés dans Bibliordre n’est possible qu’une fois connecté à votre espace personnel. Nouveauté 2013, « Ma boutique Congrès » vous présente les offres et les promotions qui vous seront réservées pendant les trois jours du congrès à la Boutique des expertscomptables. Consultez-la régulièrement, des bons plans vous y attendent ! La rubrique « Réserver mes places » vous permettra, à partir du 28 août, comme depuis trois ans, de réserver vos places pour les conférences de la profession, les microconférences « Le point sur », les ateliers solutions partenaires et les Parcours Pratiques Innovantes. Nouveauté 2013, vous pourrez également réserver vos places pour les microconférences « 30 minutes pour convaincre ». Attention, la participation aux microconférences n’est pas comptabilisée dans le quota d’heures de formation. Avec la rubrique « Mes rendez-vous », vous organisez votre temps dans l’exposition en prenant rendez-vous avec les partenaires qui ont activé cette option, soit en cliquant sur l’icône dans la liste des partenaires, soit sur celui de leur fiche présentation société. Vous pouvez sélectionner les partenaires en fonction de leur cité, secteur d’activité ou animation, et visualiser leur localisation dans l’exposition en cliquant sur l'icône. Enfin, un clic sur l’icône vous donnera accès à la « Fiche Conseil PCL » du partenaire, en ligne sur le site de l’Ordre. La rubrique « Mes contacts » vous permet de rechercher vos confrères qui participent au 68e Congrès et qui ont accepté que leur nom figure sur cette liste. La recherche s’effectue par nom et/ou par région et vous pouvez constituer votre propre liste de contacts et leur adresser un email ! SEPTEMBRE 2013 Sic 321 23 DOSSIER PARTENAIRES… Des ateliers solutions partenaires sur mesure pour une thématique innovante « Les compétences au cœur de la performance », un thème novateur qui a suscité un fort intérêt chez nos partenaires, particulièrement pour les ateliers solutions partenaires : ces conférences d’une heure sont au cœur de la thématique. Focus. Les ateliers solutions partenaires Afin d’enrichir le programme du congrès, les rapporteurs ont sélectionné onze ateliers solutions, chacun présenté à deux reprises. uAD CONSULTEM – « Faites de la maîtrise du financement de la formation un outil de performance de votre cabinet ! » La performance de votre cabinet passe par la formation de vos collaborateurs, afin qu’ils soient en mesure d’accompagner au mieux vos clients. Cependant, la méconnaissance des dispositifs de financement est un frein à la mise en œuvre d’une véritable stratégie de formation. Acquérir les bons réflexes et avoir une vision claire des possibilités qui s’ouvrent à vous, tel est l’objectif de cet atelier ! uDEBORY ERES – « Attirer, motiver et fidéliser les talents pour vos cabinets grâce à l’épargne salariale, la retraite d’entreprise et l’actionnariat salarié » Mieux appréhender les mécanismes d’épargne salariale, de retraite d’entreprise et d’actionnariat salarié, qui peuvent être concrètement utilisés dans vos cabinets pour attirer, motiver et fidéliser les talents dont vous avez besoin afin d’assurer votre développement et d’aborder ces problématiques en vous posant les bonnes questions. uESPACE INNOVATION – « De la stratégie cabinet à la stratégie prix... » Les tarifs du cabinet ? Un sujet essentiel ! De plus en plus évoqués, comparés voire négociés, ils constituent un indicateur du positionnement du cabinet et le signe de l’évolution dans un marché concurrentiel. Où en est la profession en termes de définition et d’affichage des prix ? Comment rester dans un cercle vertueux, anticiper pour défendre prix et valeur ? Quelles techniques et quels changements culturels pour l’expert-comptable et pour les collaborateurs ? De l’application de votre stratégie au marketing du combat, nous vous proposons les méthodes clés, encore absentes à ce jour du cursus de formation de l’expert-comptable ! uEXPERT & FINANCE – « Comment facturer la mission Gestion de Patrimoine ? » Développer une offre packagée nécessite une méthode de travail conseil dont les apports et modalités de facturation doivent être clairement précisés dans un entretien préalable. En complément d’éléments méthodologiques, vous repartirez avec des supports opérationnels qui pourront vous aider à valoriser votre mission auprès de vos clients. uEXPERT INFOS - LES ECHOS – « Séduire, vendre, fidéliser : dix compétences au cœur de la performance du cabinet » Evolution déontologique, concurrence, exigence accrue des clients… Les cabinets se positionnent désormais dans une logique 24 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 DOSSIER entrepreneuriale. Nous vous proposons un atelier pragmatique pour renforcer la performance commerciale de votre cabinet : en 1 heure, vous saurez pour quoi, pour qui et comment développer 10 compétences clés avec au programme entre autres : marketing et communication, réseaux sociaux, relations clients, vente. uFACTORIELLES – « Former ses équipes malgré une législation instable : méthodes, stratégies et opportunités » L’instabilité de la législation sociale déroute vos clients. La LFSS 2013 et l’ANI sont autant de bouleversements qui impactent vos cabinets. Dans ce contexte, l’optimisation de vos missions de conseil est indissociable de l’assimilation rapide de ces évolutions par vos collaborateurs. Largement basé sur le partage d’expériences d’expertscomptables, cet atelier vous apportera des solutions concrètes pour former efficacement vos équipes et délivrer ainsi un conseil approprié à vos clients. uHAYS – « Recruter en fonction des besoins identifiés » U n e l e c t u r e c r o i s é e e n t r e e x p e r t s - comptables et collaborateurs pour comprendre les causes des recrutements, identifier les raisons des départs, appréhender l’émergence des nouveaux métiers et les nouvelles compétences nécessaires pour mieux répondre aux attentes actuelles de vos clients. Un atelier utile pour développer une gestion “professionnelle” de votre procédure de recrutement. Des informations pertinentes sur toutes les étapes du process : de l’intégration du nouveau collaborateur jusqu’aux clés de fidélisation nécessaires pour assurer la pérennité de vos équipes. KLESIA – « Optimisez votre investissement formation » Vingt heures de formation par an et par salarié, tel est le principe du DIF. Il permet de suivre une formation de son choix, financée par l’entreprise sous réserve d’ob- tenir son accord. Face à la complexité de ce nouvel outil de formation professionnelle, il convient de faire le point sur les modalités d’acquisition de ce droit ainsi que sur sa mise en œuvre pratique. La loi de sécurisation de l’emploi complète le dispositif global de formation professionnelle en instituant un compte personnel de formation (CPF). Un focus permettra de comprendre l’articulation entre ces différentes mesures. uKNOWINGS – « Développer les compétences et partager les connaissances au sein du cabinet grâce aux nouvelles générations d’outils collaboratifs. » Comprenez les enjeux du partage des connaissances (KM) et surtout de la collaboration au sein des cabinets d’expertise comptable. Découvrez les techniques pour une mise en œuvre rapide, identifiez des domaines d’application immédiate : référentiel qualité, uniformisation des pratiques, partage et exploitation des connaissances dans un monde instable, nécessité de travailler en groupes, impératif de diffusion immédiate de l’information notamment pour les cabinets multi-sites. En assistant à cet atelier, repartez avec un état de l’art des pratiques, des méthodes pour la mise en œuvre dans votre cabinet, et profitez du témoignage d’un cabinet comptable d’une trentaine de collaborateurs. uBPI France – « Développer ensemble une expertise en financement » Vous êtes souvent sollicité par vos clients à la recherche de financements, que ce soit pour un investissement, le financement de l’exploitation, le renforcement des fonds propres. Assister votre client pour monter un dossier, trouver une banque et discuter des conditions et garanties : une mission qui requiert de l’expérience et des compétences particulières. La formation de spécialistes au sein du cabinet facilitera la réalisation de la mission mais aussi sa vente. uSAGE – « Définir une stratégie RH au service du développement du cabinet » Découvrez une sélection de bonnes pratiques pour impliquer vos collaborateurs dans le développement de votre cabinet et toutes les astuces pour organiser leurs compétences. Des spécialistes des ressources humaines vous proposent de mettre les techniques utilisées par les grandes structures à la portée de tous (définir une GPEC Cabinet, réaliser des entretiens annuels, établir le bon plan de formation pour vos collaborateurs…). Vos collaborateurs sont des pépites, apprenez à les faire briller grâce à cet atelier. Les Kiosques Actualités En 30 minutes, maîtrisez l’essentiel de la problématique abordée en assistant à une micro-conférence et repartez avec la documentation nécessaire pour la mise en œuvre de la mission uCEGID – « Optimisez votre gestion des Ressources Humaines » uGAN ASSURANCES – « Mise en conformité des régimes de Prévoyance, Santé et Retraite complémentaires : que faut-il faire avant le 31/12/2013 ? » uGIP-MDS / net-entreprises.fr – « Les enjeux de la DSN pour les experts- comptables » uSWISS LIFE – « Réagir à la décrue des taux d’intérêts » SEPTEMBRE 2013 Sic 321 25 DOSSIER CONGRESSISTES… Des chèques cadeaux pour tous les congressistes ! A partir du site du 68e Congrès, www.68.experts-comptables.com, vous retrouverez dans votre espace congressiste personnel rubrique « Mon congrès » les chèques cadeaux dont vous bénéficiez. Pour en profiter, téléchargez et imprimez-les depuis votre espace congressiste personnel. N'hésitez pas à venir régulièrement consulter cette rubrique, de bonnes surprises vous attendent ! Chèque cadeau Comité social Adhérez au Comité social à des conditions exceptionnelles ! Profitez de votre inscription au 68e Congrès pour bénéficier de 10 % de remise sur votre adhésion annuelle 2014. De plus, vous devenez membre dès le 1er octobre 2013 et une remise de 10 % à la journée annuelle du Comité social le 4 décembre 2013 vous sera accordée lors de votre inscription. Etre adhérent, c’est accéder toute l’année à de nombreux avantages : umise à disposition d’outils, études et simulations, formules d’accords d’intéressement, modèles de dossier social pour la gestion du cabinet, etc. ; uaccès privilégié à une information actualisée via le site internet et la lettre mensuelle Social Expert ; uaccès gratuit aux conférences régionales sur des sujets techniques d’actualité ; uparticipation à des conditions préférentielles à la journée annuelle du Comité social ; ucadeaux du Comité social et de ses partenaires… Chèque cadeau Actu Collaborateurs 25 % de remise sur votre abonnement annuel à Actu Collaborateurs ! Une remise de 25 % vous attend pour l’achat de votre abonnement annuel, soit 412,50 euros TTC au lieu de 550 euros TTC. Actu Collaborateurs, l’information trimestrielle à jour des dernières nouveautés pour être sûr que les collaborateurs suivent l’actualité. Avec quatre numéros par an, dont un spécial « loi de finances », vous recevez une revue de l’actualité pour l’animateur du cabinet, une clé USB contenant un diaporama et des commentaires, cinq Mémo Pratic Actu pour vos collaborateurs. Cachet cabinet Pour en profiter, imprimez votre chèque cadeau et rendez-vous au 68e Congrès sur la Place du Conseil supérieur, espace Comité social ! 26 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Chèque cadeau 20 % de remise sur le “Cachet cabinet”, la machine à sceller les documents ! Le “Cachet cabinet”, véritable “machine” à sceller les documents, permet de marquer la production documentaire du cabinet de sa marque et d’interdire toute modification. Il est apposé sur chaque document produit par le cabinet pour en certifier l’origine sans citer nommément une personne physique en particulier. Votre participation au 68e Congrès vous fait bénéficier d’une remise de 20 %, soit 800 euros au lieu de 1 000 euros. Téléchargez le chèque cadeau à valoir sur l’achat de votre premier cachet cabinet ou commandez-le en vous connectant avant le 30 septembre sur le site www.signexpert.fr. Signexpert Chèque cadeau Signexpert vous fait bénéficier d’une remise de 20 % sur l’achat de votre signature électronique ! Téléchargez le chèque cadeau de 80 euros à valoir sur l’achat de votre première signature électronique, soit 320 euros au lieu de 400 euros. Connectez-vous sur le site www. signexpert.fr et commandez votre signature électronique avant le 30 septembre. Pendant le congrès, vous retirez votre Signature électronique sur le stand Signexpert, et profitez gratuitement d’une assistance à l’installation et à la configuration sur votre portable. Vous éviterez ainsi un déplacement à votre Conseil régional ! I vie de l’ordre Un séminaire pour définir une stratégie d’avenir pour la profession A l’occasion de la nouvelle mandature, les élus se sont rassemblés, le 17 avril dernier, pour mener une réflexion sur l’avenir de la profession et débattre des enjeux actuels pour définir leur “feuille de route” pour la mandature. William Nahum, président d’honneur du Conseil supérieur I ncontestablement une journée exceptionnelle, utile et rare puisque la dernière, semblable, date de mai 2003. En effet, Joseph Zorgniotti a voulu, au début de sa deuxième mandature, rassembler tous les nouveaux élus du Conseil supérieur pour un « séminaire des élus ». Destiné à réfléchir aux options stratégiques fondamentales qui devraient se dégager de l’analyse de la situation actuelle de la profession et permettre ainsi de valider ou démentir la détermination du président à mobiliser les moyens et les élus de notre institution au profit de son objectif premier et prioritaire : le développement des cabinets, le rétablissement de leurs marges, et leur attractivité pour les jeunes ! Rien que cela ! Il suffit pour s’en convaincre de relire les éditoriaux dans le Sic depuis trois mois : point d’agitation, de projets qui n’intéressent que leurs promoteurs, ni de communication qui ne promeut que ses auteurs. Il s’agit bien de tendre l’effort pour améliorer une situation “dégradée” qui, si on ne s’y attelait pas, risquait de s’aggraver. Dépassons le stade des discours où l’exaltation cache trop souvent l’absence d’imagination ou de solutions. Bien sûr beaucoup a déjà été fait depuis des années, chacune des équipes élues dans le passé avait aussi intégré cet objectif général crucial pour nos cabinets. Mais ici, il était question de centrer la réflexion et privilégier l’action sur cette priorité absolue que sont le chiffre d’affaires et les marges des cabinets. Les crises à répétition qui ont frappé depuis des années nos clients TPE-PME sont probablement une cause majeure de la dégradation de la situation des cabinets d’expertise comptable. Mais à cela s’ajoutent certainement d’autres phénomènes. La capacité de notre clientèle à mieux maîtriser certains fondamentaux comptables et de gestion qui lui étaient étrangers il y a 30 ou 40 ans s’est accélérée avec le développement de l’informatique d’abord, puis du numérique et d’internet allant avec une baisse vertigineuse du coût du savoir combinée à une hausse considérable de son accessibilité. Il y a quarante ans la “comptabilité par décalque” ou même l’informatique à distance (CCMC…) créait une barrière infranchissable pour le chef d’entreprise entre les factures (clients et fournisseurs) et le bilan. Aujourd’hui, on scanne ou on délocalise, on trouve des logiciels (intelligents et interactifs) de comptabilité et de gestion gratuits sur internet ou à un prix abordable et qui, de plus, sont des assistants approximatifs à la gestion. Les tâches répétitives et matérielles qui faisaient les choux gras des résultats de nos prédécesseurs contemporains des Trente Glorieuses se sont réduites à l’aune des évolutions technologiques concomitantes avec cette meilleure maîtrise par les entrepreneurs de multiples concepts désormais à la portée de tous. Pourtant la profession a su s’adapter. L’intelligence La convivialité ambiante n’a pas empêché les débats riches et animés. SEPTEMBRE 2013 Sic 321 27 vie de l’ordre I des professionnels et la détermination des institutions combinées avec la multitude d’organisations (syndicats, réseaux et autres clubs…) dédiées à la sensibilisation de leurs membres aux phénomènes nouveaux ont certainement permis les évolutions salvatrices des cabinets et de leurs outils de traitement de l’information. Mais la clientèle est moins “fidèle” donc plus volatile, à la recherche du meilleur prix pour le meilleur service. Cependant nos clients persistent à nous identifier comme leurs premiers conseils, indispensables pour établir leurs comptes annuels mais aussi remplir leurs multiples obligations déclaratives. Ces dernières s’alourdissent de mois en mois au rythme de la créativité législative et réglementaire pour provoquer ensuite une volonté forte de simplification… tous les dix ou quinze ans ! Nos clients ont toujours besoin de nous pour les aider à la création ou durant la vie de leur entreprise dans leurs choix de gestion, leurs discussions avec les banques ou certaines négociations cruciales avec leurs partenaires voire des repreneurs. Notre position reste centrale et essentielle. Mais ici et là certains “marchés” nous échappent ou nous sont disputés car situés aux alentours (non réglementés) de notre “prérogative d’exercice” que d’aucuns appellent le monopole de l’expert-comptable. Les règles qui s’imposent à la profession contrarient parfois la faculté que nous avons à répondre aux demandes de nos clients. Le 17 avril 2013, nous avons d’abord bénéficié d’un exposé détaillé de la situation qui s’appuyait sur trois études récentes sur la profession comptable : « Gestion des cabinets d’expertise comptable », « Marché de la 28 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Les élus se sont rassemblés pour réfléchir aux options stratégiques fondamentales qui devraient se dégager de l’analyse de la situation actuelle de la profession. profession comptable » et « Les cabinets d’audit et d’expertise comptable »1. Il est impossible de résumer ici ces études approfondies dont on peut trouver la substance sur Bibliordre. Comme dans toute étude de ce type les résultats ne sont pas les mêmes selon la taille et la nature des cabinets mais aussi selon leurs stratégies et les moyens dont ils disposent. Les cabinets isolés, sans salariés, s’en tirent le moins bien avec une baisse significative de leur chiffre d’affaires sur dix ans, alors que ceux entre 1 et 49 salariés ont connu une progression convenable voire bonne. Par contre, en moyenne, tous les cabinets ont connu une baisse “ plus ou moins marquée du chiffre d’affaires moyen par client et, plus grave, de leurs marges. Si les “missions comptables” (tenue…) restent stables en pourcentage (environ 70 %), l’avantage est nettement aux missions sur la “paie et travaux annexes” en progrès de près de 50 % depuis 10 ans (le rajout du mot “social” à l’article 22 obtenu du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il y a justement dix ans, a pu y contribuer…) ou encore à la rubrique du “conseil (facturé distinctement)” qui progresse de presque 20 % au détriment du commissariat aux comptes et de l’audit contractuel qui reculent de 30 % depuis dix ans ! Pendant que l’expert- comptable obtenait des modifications avantageuses des art. 2 Les élus de la profession se sont réunis pour aider nos consœurs et confrères et particulièrement les jeunes à pousser les murs et préparer ainsi l’avenir que l’on peut souhaiter radieux pour notre profession et l’économie française. ” et 22 essentiels pour la définition de nos périmètres d’activité, le commissaire aux comptes subissait le contrecoup des scandales financiers aux Etats Unis jamais advenus en France mais que le législateur français a néanmoins cru bon de prévenir en ajoutant des contrôles aux contrôles, des normes au formalisme parfois utile mais trop souvent inutile. Tant les marges que les nerfs des professionnels n’y ont pas toujours tenu. Il est plaisant de constater qu’aujourd’hui l’autorité publique 2 s’inquiète (enfin !) de l’excès des normes ou de leur adéquation à nos intérêts économiques et concurrentiels. Il serait temps de revoir une réglementation toujours plus lourde et excessive qui risque de faire demain du commissaire aux comptes une corporation réduite à quelques centaines de professionnels quasi officiers ministériels. L’“audit légal” perdrait de son attractivité pour les jeunes et, dans les gros dossiers, pour les ingénieurs ou autres spécialistes. Dès lors les professionnels risquent de plus en plus d’avoir à choisir entre l’expertise comptable et le commissariat aux comptes. Certains ont déjà sauté le pas… Face à ces constats, pas tous défavorables, les élus, toutes tendances confondues, ont planché par petits groupes dans des ateliers et défini plus de deux cents actions plus ou moins prioritaires. La convivialité ambiante n’a pas empêché les débats riches et animés. Le sentiment dominant fut celui d’une journée très instructive et utile. Les nouveaux élus, quasiment tous présents, ont désormais en tête la feuille de route qui fonde leur action pour les quatre années qui suivent. Les élus de la profession sauront dépasser leurs clivages, pour parvenir à aider nos consœurs et confrères et particulièrement les plus jeunes à pousser les murs et préparer ainsi l’avenir que l’on peut souhaiter “radieux” pour notre profession et l’économie française. p 1. http://www.xerfi.fr/etudes/2sae02.pdf 2. cf. Rapport Claude Revel : www.commerce-exterieur. gouv.fr/files/resume-rapport-revel.pdf u So NE ité UM LIG om IM N u C IN E d C M N tion NC H TIO ga la C 15 RMA molo e de o FO à l’h tifiqu DE mis cien s Le service inédit d’information en ligne qui répond aussi aux obligations de formation des commissaires aux comptes Pour vous et vos collaborateurs > Maîtrisez toute l’actualité de la réglementation en vigueur > Appréhendez concrètement l’application d’un texte > Évaluez efficacement vos connaissances > Répondez à vos obligations de formation sans vous déplacer et quand vous le souhaitez ! Profitez de 10 jours d’essai GRATUITEMENT ! www.rfactuacompta.com/essai 01 47 70 44 44 – [email protected] - www.rfactuacompta.com 13_07_ACTUA_AP Pour plus d’informations sur RF ACTUA, contactez-nous : SEPTEMBRE 2013 Sic 321 29 vie de l’ordre I Compte-rendu de la 384e session du Conseil supérieur Cette nouvelle session, présidée par Joseph Zorgniotti, s’est tenue le 3 juillet 2013. Elle a été notamment l’occasion d’adopter les comptes agrégés 2012 de l’Ordre. Projets de loi Le Conseil Supérieur a participé à la rédaction de certains points de la loi de sécurisation de l’emploi, en concertation avec le Medef. Trois nouvelles missions pourraient ainsi être exercées par les experts- comptables : une mission d’analyse de la stratégie de l’entreprise à partir de la constitution obligatoire d’une base de données économique et sociale ; une mission de négociation relative au maintien dans l’emploi avec réductions éventuelles des rémunérations ; une mission de modification des process de restructuration ou de licenciement. Ce projet de loi permet par ailleurs de consacrer la délivrance d’analyses juridiques par l’expert-comptable du Comité d’entreprise. Un courrier a été envoyé à Benoit Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé de l’Econome sociale et solidaire et de la Consommation, pour faire part des observations et des propositions de la profession sur le 30 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 projet de loi relative à l’économie sociale et solidaire. Il a notamment été rappelé que les qualités propres aux professionnels de l’expertise comptable et du commissariat aux comptes les qualifiaient pour assumer la fonction de réviseur comptable de SCOP. Enfin, Joseph Zorgniotti a indiqué que l’amendement au projet de loi relative à la fraude fiscale qui prévoyait de lever le secret professionnel a été retiré en première lecture au Parlement. RSI Le Conseil Supérieur a rappelé par courrier aux services du RSI qu’il avait fait, dès juin 2010, deux propositions essentielles : l’auto liquidation des cotisations par le travailleur non salarié (qui pourrait ainsi le déléguer à son expert-comptable) et la réduction du décalage dans le temps entre la perception des revenus et le solde des cotisations. Ces mesures faisaient partie des 14 mesures de simplification de la profession comptable en faveur des entreprises, présentées à l’Elysée. Joseph Zorgniotti a rappelé par écrit au ministère que ces deux propositions étaient liées et indivisibles. Synergies entre l’Ordre et la CNCC Joseph Zorgniotti a rappelé qu’un Bureau commun au Conseil supérieur et à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes s’était tenu le 19 juin dans les locaux de l’Ordre. La présentation des deux institutions, un point sur les services et actions communs (DIPAC, commission commune de droit comptable, groupe de travail sur la complémentarité des missions, Bibliotique et CICE), ainsi que le renforcement des synergies (participations croisées aux commissions traitant de sujets communs, formation initiale et continue, et attractivité de la profession) étaient inscrits à l’ordre du jour. Le président a confié à Philippe Arraou, président de la commission Internationale, le soin de mener avec son homologue de la CNCC une réflexion approfondie en matière de lobbying à Bruxelles. p I PROFESSION EXPERT-COMPTABLE INFODOC FISCAL TVA : les services à la personne Afin de se mettre en conformité avec le droit communautaire, la France a rehaussé son taux de TVA concernant certains services à la personne. Le relèvement du taux de TVA de 7 % à 19,6 % est intervenu le 1er juillet 2013. L’administration fiscale précise quels sont les services à la personne visés. Tableau récapitulatif à compter du 1er juillet 2013 Taux de 7 % Prestations de services à la personne Petits bricolages dits « hommes toutes mains » X Entretien de la maison et travaux ménagers X Maintenance, entretien et vigilance temporaires, à domicile, de la résidence principale et secondaire1 X Soutien scolaire à domicile X Cours à domicile X Garde d’enfants à domicile X Soins d’esthétique à domicile pour les personnes dépendantes X Préparation de repas à domicile, y compris le temps passé aux commissions X Livraison de repas à domicile, à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services incluant un ensemble d’activités réalisées à domicile X Collecte et livraison à domicile de linge repassé, à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services incluant un ensemble d’activités réalisées à domicile X Livraison de courses à domicile, à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services incluant un ensemble d’activités réalisées à domicile X Assistance informatique et internet à domicile X Soins et promenades d’animaux de compagnie à l’exclusion des soins vétérinaires et du toilettage, pour les personnes dépendantes X Assistance administrative à domicile X Accompagnement des enfants dans leur déplacement en dehors du domicile à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services incluant un ensemble d’activités réalisées à domicile X Activités concourant directement et exclusivement à coordonner et délivrer les services à la personne es différentes modalités d’entrée en vigueur du taux normal de TVA ont aussi été précisées. Ainsi, le taux TVA de 19,6 % s’applique aux opérations dont le fait générateur intervient à compter du 1 er juillet 2013. Cependant, le taux de 7 % ne sera pas remis en cause sur les encaissements déjà effectués avant cette même date. Pour en savoir plus : uBOI-TVA-LIQ-20-20 en date du 19 juin 2013 uBOI-TVA-LIQ-30-20-80 en date du 19 juin 2013 uDécret n°2013-524 du 19 juin 2013 X Petits travaux de jardinage (y compris travaux de débroussaillage) L Taux de 19,6 % S’agissant des prestations de services à exécution échelonnée réalisées dans le cadre d’un contrat conclu avant le 1er juillet 2013, le taux réduit de 7 % continuera de s’appliquer aux échéances payées à compter de cette même date, y compris après le 1 er janvier 2014, tant que le contrat n’est pas renégocié ou que son prix n’est pas X modifié et dès lors que la prestation est exécutée avant le 1er juillet 2014. A noter qu’un décret du 19 juin prévoit le relèvement des plafonds annuels des interventions d’assistance informatique et internet (à 3 000 e) ainsi que celui des petits travaux de jardinage (à 5 000 e) ouvrant droit à la réduction ou au crédit d’impôt pour les aides à domicile. p 1. Le document d’instruction DGCIS n°12012 du 26 avril 2012 définit ce qu’est une activité de maintenance, d’entretien et de vigilance temporaires, à domicile, de la résidence principale et secondaire. Il s’agit d’assurer, au domicile, pendant l’absence de son occupant habituel, des prestations telles que l’ouverture et la fermeture des volets, l’arrosage et l’entretien des plantes, la relève du courrier, les travaux ménagers à l’intérieur du domicile, etc. Sont exclues du champ des services à la personne les activités privées de sécurité réglementées par la loi. Laura Touitou Consultante en droit fiscal, Infodoc-experts SEPTEMBRE 2013 Sic 321 31 PROFESSION EXPERT-COMPTABLE I JURISPRUDENCE Responsabilité du professionnel de l’expertise comptable Le service juridique du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables vous fait part d’une sélection des derniers arrêts relatifs à la responsabilité du professionnel de l’expertise comptable, rendus en 2012 et 2013 par la Cour de cassation. Nature juridique du lien contractuel entre le professionnel et son client La Cour de cassation a rappelé la nature juridique du lien entre le professionnel et son client : l’expertcomptable n’est ni le mandataire, ni le préposé de son client, auquel il est lié par un contrat d’ouvrage (d’entreprise). Cette qualification emporte de lourdes conséquences. Ainsi, l’interruption de la prescription d’une reconnaissance de dette ne peut émaner que du débiteur ou de son mandataire. L’expert-comptable de la société débitrice n’ayant pas cette qualité, la reconnaissance de dette qu’il effectue pour son client auprès du créancier n’interrompt pas la prescription (Cass. civ 1re, 4 mai 2012, n° 11-15.617). La qualité de mandataire est en revanche expressément retenue pour certaines missions (mandat fiscal…). Devoir de conseil et obligation d’information La portée du devoir de conseil du professionnel est rappelée dans un arrêt rendu le 4 décembre 2012 par la Cour de cassation. L’expert-comptable, ayant comme mission accessoire la rédaction d’un acte de cession de droits sociaux, est tenu d’informer et d’éclairer de manière complète les parties sur les effets et la portée de l’opération projetée. Il n’est pas déchargé de cette obligation par les compétences personnelles de l’une des parties à l’acte. Ainsi, l’expert-comptable ne s’étant pas assuré avant la cession de la mainlevée des engagements de caution des cédants voit sa responsabilité engagée, quand bien même il n’aurait pas été missionné pour le transfert des cautionnements (Cass. com., 4 décembre 2012, n° 11-27.454). En revanche, le devoir de conseil est limité à la mission confiée au professionnel. Ainsi, la responsabilité d’un expert-c omptable, chargé d’une mission d’établissement des comptes annuels et du bilan, ne peut être engagée au motif que ce dernier n’a pas révélé à son client l’irrégularité 32 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 résultant de l’absence de constitution d’une réserve spéciale de participation. En effet, aucune mission en droit social ne lui avait été confiée. Le devoir de conseil de l’expert-comptable est ainsi limité à la mission qui lui est confiée. Il est donc essentiel de définir exactement celle-ci ainsi que ses contours précis dans la lettre de mission (Cass. com., 26 février 2013, n° 11-28.397). Insuffisance de contrôle interne Le salarié d’une société cliente commet des détournements en virant des fonds sur un compte « bis ». La société assigne son expert-comptable, chargé d’une mission de surveillance de la comptabilité et d’examen des comptes annuels, en réparation du préjudice résultant de ces détournements de fonds. Pour la Cour de cassation, ces missions impliquent nécessairement le contrôle et l’analyse de la comptabilité ; l’expert-comptable avait ainsi l’obligation de procéder à des rapprochements bancaires. La seule comparaison, fût-ce par sondages et épreuves, entre, d’un côté, le compte paie du plan comptable de la société et les bulletins de paie et, d’un autre côté, les sommes portées puis débitées sur le compte courant rémunération au titre des salaires, aurait permis de détecter les manœuvres du salarié ; de même le seul examen des relevés du compte normal permettait de révéler l’existence du compte « bis » destinataire des virements frauduleux opérés. La faute de l’expertcomptable engage sa responsabilité (Cass. com, 17 janvier 2012). Obligation de diligence en matière fiscale Un expert-comptable intègre dans le chiffre d’affaires d’une société cliente des montants que son dirigeant affirme avoir personnellement apportés sur trois exercices. Il effectue ultérieurement des rectifications comptables en créditant le compte courant d’associé du dirigeant et en débitant un compte de charges exceptionnelles. Un redressement fiscal est diligenté contre le client au motif que les sommes portées en Recueil de jurisprudence Recueil de jurisprudence sur la responsabilité, contenant des résumés et l’intégralité des principaux arrêts rendus de 1995 à 2013, classés par thèmes. Téléchargez gratuitement le recueil en version numérique sur www.bibliordre.fr compte courant doivent être soumises à cotisations sociales dès lors que le dirigeant n’a pas démontré que ces sommes correspondaient à des apports personnels. Le client engage la responsabilité de l’expert- comptable pour manquement à son obligation de conseil : le professionnel aurait dû solliciter des explications sur la nature des encaissements avant leur inscription, exiger la remise des pièces nécessaires et attirer son attention sur les risques de redressement. La Cour de cassation ne suit pas ce raisonnement. L’expert-comptable n’est pas responsable d’une erreur d’imputation comptable dès lors que les redressements fiscaux et sociaux du client ont pour “cause déterminante” l’incapacité de ce der- NOUS VOUS ATTENDONS AU CONGRÈS DES EXPERTS COMPTABLES À DIJON STAND T51 nier à apporter les justificatifs nécessaires pour démontrer des apports personnels, et non pas l’erreur d’imputation du professionnel. Cette dernière procède de l’insuffisante précision des documents bancaires remis par le client. Le manque de coopération du client ne peut avoir pour conséquence la responsabilité du professionnel (Cass. com., 3 avril 2013, n° 12-13.079). p A paraître A l’occasion du 68e Congrès, une nouvelle édition des ouvrages « Exercice professionnel » et « Déontologie » sera publiée. Vous pourrez les acheter en avant-première les 2-3-4 octobre 2013 à Dijon. UN NOUVEL ESPACE DE TRAVAIL POUR NAVIS PERFORMANT, PERSONNALISABLE, INCONTOURNABLE. DE NOMBREUX CADEAUX À GAGNER ! Nos équipes rédactionnelles, informatiques et commerciales sont fières de mettre à disposition de nos abonnés un nouvel espace de travail. 4 NOUVEAUTÉS MAJEURES POUR FACILITER L’UTILISATION DE NOS PRODUITS NUMÉRIQUES : Une interface épurée et facile d’utilisation Un moteur de recherche ultra-performant Un tableau de bord personnalisable Des actualités riches et hiérarchisées RENDEZ-VOUS SUR boutique.efl.fr/espace-abonnes POUR DÉCOUVRIR LE NOUVEL ESPACE ABONNÉS EN VIDÉO ! Pour toute précision complémentaire, contactez notre Service Relations Clients au : 01 41 05 22 22 du lundi au vendredi de 9h à 18h - www.efl.fr SEPTEMBRE 2013 Sic 321 33 PROFESSION EXPERT-COMPTABLE I EXERCICE PROFESSIONNEL Questions-réponses juridique et déontologie Nous vous proposons deux questions traitées par le département juridique du conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables en lien avec les conditions d’exercice de la profession et le secret professionnel. Quelles sont les pièces que l’expertcomptable peut transmettre aux agents des administrations ayant un droit de communication au titre des articles L.114-19 et L.114-20 du Code de la Sécurité sociale ? L’article L.114-19 du Code de la Sécurité sociale prévoit un droit de communication au profit des agents des organismes de sécurité sociale, droit de communication auquel ne peut être opposé le secret professionnel. L’article L.114-20 définit le cadre de ce droit et précise qu’il est « exercé dans les conditions prévues et auprès des personnes mentionnées à la section 1 du chapitre II du titre II du livre des procédures fiscales ». Les agents des organismes de sécurité sociale ont donc les mêmes prérogatives que les agents du fisc (cf. l’ouvrage « Expertise comptable et secret professionnel » du Conseil supérieur, Éd. 2012, p. 86 ; mis à jour en oct. 2013). L’article L 86 du livre des procédures fiscales encadre plus particulièrement le droit de communication à l’égard des professions non commerciales, dont les experts-comptables. Ce droit « ne porte que sur l’identité du client, le montant, la date et la forme du versement ainsi que les pièces annexes de ce versement ». Il est donc limité. La doctrine fiscale a eu l’occasion de préciser cette disposition (voir Bulletin Officiel des finances Publiques-Impôts du 12/09/2012). Elle indique que « par versement, il faut entendre toutes les sommes encaissées ou reçues dans le cadre de la profession ». Ces sommes comprennent notamment « les recettes proprement dites (honoraires, intérêts, etc.) ; les sommes reçues de la clientèle au titre de remboursement de frais ; les provisions reçues de la clientèle et qui présentent le caractère d’avances sur honoraires ; tous les biens ou sommes reçus 34 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 en dépôt, soit directement, soit indirectement ». Par ailleurs, « par pièces annexes au versement, il faut entendre les documents comptables établis à l’occasion du versement des sommes visées au paragraphe précédent et les documents de toute nature pouvant justifier le montant des travaux effectués ou des dépenses totales exposées par un contribuable tels que commandes ou devis, mémoires ou factures ». Le droit de communication des organismes de sécurité sociale peut donc uniquement porter sur les sommes versées par le client, et les documents en lien avec ces versements (devis, factures…), à l’occasion de l’exercice de sa mission par l’expert- comptable. Ainsi, aucun autre document, et notamment les comptes du client, la désignation de l’acte ou la nature de la prestation effectuée, ne peut être demandé à l’expert-comptable dans le cadre de ce droit de communication. Dès lors, lorsque les agents des organismes de sécurité sociale réclament des informations concernant un salarié d’une entreprise cliente de l’expert-comptable, ce dernier peut refuser la communication de ces pièces, celles-ci ne relevant pas du droit de communication prévu aux articles L.114-19 et L.114-20 du Code de la Sécurité sociale. Un expert-comptable peut-il assurer la mission de représentation fiscale prévue à l’article 167 bis, V-1-b du CGI qui prévoit la désignation par le contribuable d’un « représentant établi en France autorisé à recevoir les communications relatives à l’assiette, au recouvrement et au contentieux de l’impôt » ? L’article 167 bis V-1-b du CGI prévoit que le contribuable peut obtenir un sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values constatées dans les conditions prévues au I ou aux plus-values imposables en application du II. Pour cela, il doit notamment désigner un représentant fiscal établi en France autorisé à recevoir les communications relatives à l’assiette, au recouvrement et au contentieux de l’impôt. Cette fonction est à distinguer de celle de représentant fiscal, régie par l’article 289-A du CGI, qui s’engage à remplir les formalités incombant à toute personne non établie dans l’Union européenne redevable de la TVA ou d’obligations déclaratives et, en cas d’opérations imposables, à acquitter la taxe à sa place. Cette fonction est interdite à l’expert- comptable, car elle serait de nature à remettre en cause son indépendance, le représentant fiscal devenant redevable de la taxe en lieu et place de l’entreprise. En l’espèce, il s’agit uniquement de recevoir les communications relatives à l’assiette, au recouvrement et au contentieux de l’impôt. Une instruction de la Direction générale des impôts précise que « le représentant est un simple intermédiaire entre l’Administration et le contribuable et ne peut donc, en cette seule qualité, être mis en cause pour le paiement des impôts dus par ce dernier ». (Instr. DGI, 15 nov. 1999 préc., § 31 à 33. – Doc. adm. préc., § 31 à 33, 1er août 2001) Par ailleurs, la mission de représentation n’impliquera aucun maniement de fonds (dont l’exercice est subordonné à ce jour à la publication du décret créant un fonds de règlement spécifique et détaillant ses modalités de fonctionnement). L’expert-comptable peut accepter cette fonction de représentant dans la mesure où sa mission reste circonscrite à la seule réception de documents pour son client. p PROFESSION EXPERT-COMPTABLE I Exercice professionnel Les nouvelles obligations déclaratives des professionnels de l’expertise comptable liées aux participations financières et aux mandats sociaux Depuis la loi relative aux réseaux consulaires du 23 juillet 2010, les professionnels de l’expertise comptable ont la possibilité de prendre des participations financières dans des entreprises de toute nature et d’accepter tout mandat social dans toute société, groupement ou association. Ces prises de participation et l’exercice de ces mandats sont soumis à de nouvelles formalités que l’arrêté du 19 février 2013 encadre à travers le Titre VI du règlement intérieur de l’Ordre, en vigueur depuis le 1er avril 2013. L ’objectif est de vérifier que ces participations et mandats ne sont pas de nature à déconsidérer la profession, ne sont pas contraires à la probité, à l’honneur ou à la dignité, ni susceptibles d’occasionner un conflit d’intérêts, une diminution du libre arbitre, de faire obstacle à l’accomplissement des devoirs professionnels, de faire présumer d’un manque d’indépendance ou encore d’être interprétés comme constituant une entrave à l’intégrité ou à l’objectivité. Tel pourrait être le cas pour un expert- comptable qui assurerait la direction d’une société condamnée pour trafic d’œuvres d’art ou qui détiendrait des participations dans une société cliente. Quelles formalités, quand et comment ? Tout professionnel de l’expertise comptable, détenteur de participations ou mandats sociaux, répondant aux critères détaillés ci-dessous, est donc soumis à deux formalités : udéclarer annuellement sur l’honneur que ces situations ne font pas obstacle à l’accomplissement de ses devoirs professionnels et respectent le principe d’indépendance. Cette déclaration intervient concomitamment à la déclaration des cotisations. Elle ne sera mise en place concrètement, pour la première fois, qu’en 2014, sous une forme dématérialisée ; uétablir et mettre à jour en permanence les listes uuu Liste de mandats sociaux Préciser ici les fonctions de direction, d’administration ou de surveillance de toute société ou groupement de droit français ou de droit étranger, à l’exception des mandats exercés au sein des personnes morales mentionnées au I ou au II de l’article 7 ou à l’article 7 ter de l’ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945, des mandats exercés dans les sociétés ou groupements qui ont pour objet la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier et des mandats dans des structures à but non lucratif à vocation philosophique, politique, religieuse ou liées à la sphère privée (article 607 du Règlement intérieur de l’Ordre - Arrêté du 19 février 2013). Raison ou Dénomination sociale du groupement ou de la société au sein de laquelle les fonctions sont exercées 36 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Activité du groupement ou de la société Adresse du siège Titre/Nature des fonctions sociales exercées Date de prise d’effet des fonctions Durée de fonctions Nombre de droits sociaux détenus dans le groupement ou la société % par rapport au nombre total de droits sociaux émis uuu des participations détenues et des fonctions sociales exercées. Un modèle de listes, qui est tenu à la disposition des professionnels par les Conseils régionaux, doit être renseigné dès à présent (voir encarts). Ces listes ont vocation à être demandées à tout moment par les Conseils régionaux ou la commission nationale d’inscription des AGC pour le secteur associatif. Les instances de contrôle de la profession de commissaires aux comptes pourront également en demander la communication. Quelles sont les situations soumises à ces déclarations ? Il s’agit : udes actions ou parts sociales émises par une même société ou un même groupement, de droit français ou de droit étranger, représentant une fraction des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux supérieure à 10 %, à l’exclusion des participations détenues par les personnes physiques ayant pour objet la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier ; udes mandats de direction, d’administration ou de surveillance de toute société ou groupement français ou étranger, à l’exclusion des mandats qui ont pour objet la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier et des mandats dans des structures à but non lucratif à vocation philosophique, politique, religieuse ou liée à la sphère privée. C’est à travers la surveillance prévue aux articles 31 de l’ordonnance du 19 septembre 1945 (pour le secteur libéral) et 42 bis (pour le secteur associatif) et lors du contrôle qualité que cette vérification sera mise en œuvre. Que se passe-t-il en cas de non-conformité ? Le professionnel sera mis en demeure de régulariser sa situation dans le délai maximum d’un an. Si celle-ci devait ne pas être régularisée à l’expiration de ce délai, elle serait constitutive d’une faute disciplinaire. p Liste des participations financières Préciser ici les actions ou les parts sociales émises par une même société ou un même groupement, de droit français ou de droit étranger, représentant une fraction des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux supérieure à 10 %. Sont exclues les participations détenues par des personnes physiques dans des sociétés ou groupements qui ont pour objet la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier (Art. 601 du règlement intérieur de l’Ordre - Arrêté du 19 février 2013). Raison ou Dénomination sociale du groupement ou de la société Activité du groupement ou de la société Adresse du siège Nombre de droits sociaux détenus % par rapport au nombre total de droits sociaux émis Date de début de détention des droits sociaux SEPTEMBRE 2013 Sic 321 37 I PROFESSION EXPERT-COMPTABLE Signexpert, deux ans déjà, et beaucoup de nouveaux usages métiers... A Dijon, Signexpert fêtera ses deux ans. Une première année pour se lancer, se faire connaître et proposer les premiers usages, une seconde pour se faire reconnaître sur l’ensemble de l’écosystème des experts-comptables, s’enrichir de nouvelles applications spécifiques à la profession et préparer de nouvelles offres en Cloud et des solutions pour les collaborateurs. P Six microconférences sur le stand de Signexpert our illustrer les faits marquants, nous vous proposons des micro-conférences animées par des spécialistes du domaine dès le mercredi 2 après-midi au vendredi 4 octobre. Revenons sur quelques faits importants de cette dernière année Matin u « Le contrôle des comptabilités informatisées : c’est systématique à partir de 2014 ! » u « La facture électronique, ce qui a changé en 2013 et pourquoi l’électronique devient plus simple que le papier ! » u « Le Cloud, nouvelles règles du jeu » Signexpert obtient de nombreuses certifications pour un usage universel Pour répondre aux besoins de la profession, Signexpert doit avoir une reconnaissance universelle et permettre l’identification spontanée d’un professionnel expertcomptable, membre de l’ordre et dans cet objectif obtenir divers diplômes. Avec une qualification RGS3*(Référentiel Général de Sécurité niveau 3*), Signexpert s’est vu ouvrir les portes de l’administration, donnant la possibilité de déposer les comptes en ligne sur infogreffe, de gérer les CUI (Contrats Unique d’Insertion) et les EVa (Emplois d’Avenir), sur SYLAé, de répondre aux appels d’offres publics, de correspondre avec Tracfin, etc. Une reconnaissance PAC (Politique d’Acceptation Commune) permettant à Signexpert d’être utilisée dans le monde bancaire. Les premières applications, telles, la signature des ordres de virement et de prélèvement EBICS, les mandats SEPA, etc. voient le jour. D’autres plus spécifiques à la profession se construisent et s’enrichissent chaque jour, comme la dématérialisation du mandat pour la collecte des relevés bancaires. Côté réglementaire également, les choses continuent de progresser, donnant la part belle à Signexpert. La facture électronique plus simple Le BOI, datant de cet été, qui transpose la directive TVA applicable au 01/01/2013, offre une nouvelle réglementation pour la facture électronique et en simplifie l’usage. Il apporte une reconnaissance de la facture signée électroniquement comme pièce fiscale justificative sans autre document associé. Dès lors, il devient plus simple de produire des factures électroniques que de rester dans un mode “papier”. Ce nouveau texte augure une petite révolu- Et pour tous, fêtons nos deux ans, Signexpert vous fait un cadeau ! 20 % de réduction sur l’achat de Signexpert et du Cachet cabinet Pour tous les inscrits à Dijon : 320 e pour 4 ans au lieu de 400 e pour Signexpert 800 e pour 3 ans au lieu de 1 000 e pour le cachet cabinet Après-midi u « Rencontre avec SYLAé pour les emplois aidés et autres aides pour vos clients. » u « L’e-bulletin de paie se déploie dans les cabinets ; rencontre avec des confrères » u « Vers de nouvelles applications avec les banques : exemple du mandat signé en ligne permettant la collecte des relevés bancaires. » tion dans les pratiques actuelles, en particulier pour les TPE. Nouvelles règles pour les comptabilités informatisées La loi de finances rectificative pour 2012 (article 11 modifiant l’article L47 du Livre des procédures fiscales) rend obligatoires la production et la présentation d’une archive comptable au format électronique. Dès janvier 2014, toute entreprise tenant sa comptabilité en informatique devra obligatoirement la présenter dématérialisée. Ce qui implique un fichier sécurisé avec une signature électronique. L’e-paie progresse L’article L3243-2 du Code du travail, modifié par la loi n°2009-526 du 12 mai 2009 (art. 26) ouvre la possibilité de remettre aux salariés les bulletins de paie en électronique, ce qui implique la protection des documents avec une signature électronique. Comme chaque année, rendez-vous sur notre stand pour les remises Signexpert, une aide pour configurer vos postes et répondre à toutes vos interrogations. Et pour nos abonnés de la première heure, nous organisons des rendez-vous de renouvellement de vos Signexpert. p SEPTEMBRE 2013 Sic 321 39 COMPLÉMENTAIRE SANTÉ | PRÉVOYANCE | ÉPARGNE | RETRAITE | ACTION SOCIALE - 68 e co n ji on s expertsc de de l’ordr ès e gr nseil cité du co STAND C01 ptables - D om RELEVONS ENSEMBLE le défi de l’innovation sociale ASSUREUR D’INTÉRÊT GÉNÉRAL, KLESIA est un organisme paritaire à but non lucratif qui se concentre sur la protection des personnes : en complémentaire santé, prévoyance, épargne retraite et action sociale. Son action s’inscrit dans une démarche responsable, tant à l’égard de ses clients que de ses partenaires. klesia.fr infodoc social Le port de signes religieux dans l’entreprise Les entreprises privées sont de plus en plus confrontées à l’application des principes de laïcité et de neutralité ainsi qu’à l’exercice de la liberté religieuse des salariés. La presse s’est récemment fait l’écho de l’affaire « Baby Loup » qui concerne le cas de la directrice adjointe d’une crèche qui a été licenciée pour faute grave car elle refusait d’ôter son voile islamique. Aussi est-il opportun de faire le point sur les obligations des entreprises en la matière. Le principe de laïcité dans les services publics Dans les services publics, la règle est la laïcité : tous les agents publics (fonctionnaires ou contractuels), en contact ou non avec le public, sont soumis à une obligation de neutralité. Ils ne peuvent manifester, dans l’exercice de leurs fonctions, leurs convictions religieuses notamment à travers leur tenue vestimentaire. Le principe de laïcité s’applique aussi aux services publics gérés par un organisme privé (Cass. soc. 19 mars 2013, n° 12-11690). Ainsi, la règle est que les agents publics ou les salariés du privé gérant un service public ne peuvent manifester leurs convictions religieuses notamment à travers leur tenue vestimentaire : port d’un voile, etc. La situation dans les entreprises privées Dans une entreprise privée, le principe de laïcité instauré par la Constitution ne s’applique pas, sauf si elle gère un service public (Cass. soc. 19 mars 2013, n° 11-28845). Une entreprise privée ne peut donc pas invoquer ce principe pour interdire le port de signe religieux par le salarié (croix, voile…), la liberté religieuse l’emportant. Ainsi, il a été jugé que le règlement intérieur ne pouvait pas instaurer une interdiction générale et imprécise ; ceci constitue une restriction prohibée aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives (Cass. soc. 19 mars 2013, n° 11-28845). Le licenciement qui intervient sur la base d’une telle clause du règlement intérieur est nul car discriminatoire. Mais il est admis que l’entreprise interdise le port de signes religieux à condition que cela soit justifié par les particularités du poste. Ainsi, il a été jugé que l’entreprise pouvait invoquer des motifs d’hygiène et de sécurité pour restreindre le port de signes religieux. Par exemple, l’employeur peut interdire le port d’une croix à une salariée (infirmière gériatrique) car elle pourrait être source de lésions si un patient tirait dessus ou en cas de contact avec une blessure (CEDH, 15 janvier 2013, aff. 59842/10). L’entreprise peut-elle invoquer le contact avec la clientèle pour restreindre la liberté religieuse des salariés sur les lieux de travail ? L’employeur ne peut utiliser ce motif que si la particularité du poste du salarié le justifie et qu’il existe un trouble causé à l’entreprise. Par exemple, le licenciement d’une salariée refusant d’ôter son foulard cachant une partie de son visage est justifié dès lors que l’employeur avait accepté le port discret d’un bonnet conforme aux exigences rituelles (CA Paris 6 mars 2001). A contrario, le licenciement d’une salariée, télé-enquêtrice, qui ne voulait pas renoncer à son foulard islamique ni le porter en forme de bonnet, est nul : elle portait le voile lors de son entretien d’embauche (CA Paris, 19 juin 2003, n° 03-30212). Par conséquent, l’employeur peut interdire le port d’une tenue cachant le visage si la salariée exerce son activité dans l’espace public, mais la solution est différente si elle exerce son activité dans des lieux dont l’accès est exclusivement réservé aux salariés. p Véronique Argentin Consultante en droit social, Infodoc-experts www.infodoc-experts.com / 0811 65 06 83 Infodoc-experts, service de consultations téléphoniques de l’Ordre des Experts-Comptables, répond chaque mois à l’une de vos préoccupations et réflexions en matière de lois et décrets concernant le droit fiscal et le droit social. SEPTEMBRE 2013 Sic 321 41 EBP, L’outiL dE gEstion de vos ambitions ÉCHANGES FACTURATION COMPTABILITÉ ACCOMPAGNEMENT Crédits www.agence-modedemploi.com - Toutes les marques et produits cités appartiennent à leurs propriétaires respectifs Société anonyme au capital d’un million d’euros - RCS Versailles B 330838947 - Document non contractuel • Juillet 2013 CONSEIL La maîtrise des logiciels de vos clients vous permet de développer de nouvelles missions de conseil. Découvrez l’Expert Business Pack, un ensemble d’outils conçus pour vous accompagner dans le développement de votre offre de services et améliorer la productivité des missions de tenue et de révision. Pour une parfaite maîtrise de votre croissance, choisissez EBP 01 34 94 83 25 www.ebp.com/expert-comptable Retrouvez-nous au 68ème Congrès de l’Ordre des Experts-Comptables à Dijon - Stand T09 ! Dématérialisation SEPA : IBANiser les coordonnées bancaires Le BIC (Bank Identifier Code) et l’IBAN (International Bank Account Number) sont obligatoires pour identifier tous les comptes de vos bénéficiaires ou de vos débiteurs, pour lesquels vous émettez des virements ou des prélèvements SEPA. C’est l’une des étapes indispensables à franchir le plus tôt possible pour être prêt au 1er février 2014. BIC-IBAN en remplacement du RIB Tous les virements ordinaires en euros (règlements fournisseurs, virements de salaires, cotisations sociales…) et tous les prélèvements en euros (prélèvements clients ponctuels ou récurrents…) seront obligatoirement SEPA à partir du 1er février 2014, dans la norme ISO 20022XML. Ils nécessiteront obligatoirement l’usage de coordonnées bancaires harmonisées à l’échelle européenne, le BIC-IBAN, qui remplacent le RIB, l’ancien identifiant national : uL’IBAN est l’identifiant international du compte bancaire. L’IBAN français ou monégasque comporte 27 caractères : le code du pays (FR pour la France), la clé de contrôle à deux chiffres, et l’identifiant national (le RIB pour la France ou Monaco). uLe BIC est l’identifiant international de l’établissement bancaire, constitué de huit ou onze caractères. Attention, le BIC sera obligatoire, jusqu’au 1er février 2014, pour les paiements nationaux et jusqu’au 1er février 2016 pour les paiements transfrontaliers. Après ces échéances, seul l’IBAN sera obligatoire. Il existe des outils de conversion, souvent gratuits jusqu’à un certain nombre de RIB à convertir, proposés par les banques et les éditeurs. Mais soyez vigilants, la conversion des BIC n’est pas automatique à 100 %. Vous serez amenés sans doute à les compléter manuellement. Le BIC et l’IBAN figurent en effet sur tout relevé d’identité bancaire depuis 2001. L’IBANisation, une des étapes mais pas la seule ! La migration au virement SEPA, le SCT, reste simple. En revanche, la migration au prélèvement SEPA, le SDD, s’avère plus complexe, avec des impacts juridiques et organisationnels. Le site Conseil’Sup Services, www.conseil-sup-services.com, vous apporte un ensemble d’outils pour vous accompagner, dont « la feuille de route du cabinet migrant aux prélèvements SEPA » détaillant les étapes à franchir : uvous former sur le site Conseil’Sup Services, auprès de votre banque, auprès de votre éditeur, dans votre institut de formation ; udemander immédiatement votre ICS à votre banque, le délai d’obtention pouvant atteindre deux mois ; udemander à votre éditeur les fonctionnalités intégrées dans vos logiciels et la date de disponibilité des versions permettant de traiter les informations obligatoires des SDD et de gérer les mandats, leur cycle de vie, leur archivage ; udemander à votre banque le coût des SDD, des rejets, les délais de présentation… ; usigner un contrat d’émission de prélèvements SEPA avec votre banque ; uconvertir les coordonnées bancaires de vos clients au format BIC-IBAN ; udéfinir la structure de la RUM (Référence Unique de Mandat) à attribuer obligatoirement à chaque mandat SEPA, même ceux issus de la migration ; upour vos clients déjà en prélèvement, les informer de votre migration SEPA en leur indiquant notamment votre ICS et leur RUM, ainsi qu’un point de contact pour toute modification ultérieure ; upour les clients à prélever directement en SEPA, leur faire obligatoirement signer un « mandat de prélèvement SEPA », avec votre ICS, votre adresse, leur RUM, nom, adresse et coordonnées bancaires, le type de paiement récurrent ou ponctuel… ; urevoir vos lettres de mission pour les nouveaux clients et les conditions générales de paiement liées au SEPA ; umettre à niveau vos outils informatiques dès la disponibilité des versions ; ueffectuer impérativement des tests techniques entre votre logiciel et votre banque afin de vérifier la qualité des informations transmises, le processus de remise et de transmission des rejets ; unotifier vos clients au moins quatorze jours avant l’échéance des premiers prélèvements SEPA réels ; umigrer tous les prélèvements au format SEPA avant le 1er février 2014. p SEPTEMBRE 2013 Sic 321 43 PROFESSION EXPERT-COMPTABLE I REVUE FRANçAISE DE COMPTABILITé Les IFRS dans le monde Les IFRS ne sont pas qu’une question européenne, ni un simple dialogue transatlantique. La Fondation IFRS a mené une enquête approfondie dans le monde entier pour déterminer l’ampleur de l’utilisation des IFRS et des IFRS pour PME. C ette enquête, non terminée, porte sur 66 pays ou juridictions qui ont répondu au questionnaire, dont 14 pays européens sur les 27, parmi lesquels la France. Elle démontre que l’ambition proclamée et réclamée avec insistance par le G20 est en bonne voie d’être réalisée. Les données sont disponibles sur le site de la Fondation : http:// go.ifrs.org/Global-Standards. Il y a un “profil” par pays ; ceux qui manquent devraient être disponibles avant fin 2013. est de l’application de la partie non optionnelle du règlement européen de 2002. Par contre, pour le reste de l’étude, chaque Etat-membre est une juridiction séparée. Quatre d’entre elles font partie du G20 ; Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni. Les Trustees reconnaissent que l’adoption des IFRS dans une juridiction est une question d’intérêt général propre à la juridiction, ainsi que le choix de la méthode appropriée pour introduire les IFRS dans le droit national. Synthèse des résultats Adoption effective des IFRS 95 % des juridictions se sont publiquement engagées à soutenir les IFRS en tant que normes convenant à une application mondiale. 80 % ont déjà adopté les IFRS pour toutes ou quasiment toutes les sociétés faisant appel public à l’épargne et les autres ont entrepris des démarches dans ce sens. Les pays ont apporté très peu de modifications aux IFRS telles qu’adoptées par l’IASB. Plus de la moitié des juridictions ont adopté les IFRS pour PME ou le feront dans un avenir proche. 55 juridictions sur les 66 ayant répondu, dont les 14 de l’Union européenne, ont adopté les IFRS pour tout ou partie des sociétés cotées. 11 ne les ont donc pas adoptées, mais il faut nuancer : le Pakistan et Singapour ont adopté la plupart des IFRS comme normes nationales. Trois pays permettent une application volontaire des IFRS pour les émetteurs domestiques et/ou étrangers : Inde, EtatsUnis, Japon ; en Inde, l’application est rare, mais plus fréquente au Japon. Quant aux Etats-Unis, l’application des IFRS par les émetteurs étrangers fait que ce marché est un des plus importants pour les IFRS, même si les sociétés américaines n’appliquent que les US GAAP. En Europe, le « carve out » d’IAS 39 n’est appliqué que par 12 banques. L’Arabie Saoudite applique les IFRS à ses banques, nonobstant La méthode Chaque profil décrit le processus suivi dans chaque juridiction pour adopter ou approuver les IFRS et les introduire dans le droit, ainsi que le processus de traduction. L’Europe est à cet égard traitée comme une juridiction unique pour les pays de l’UE pour ce qui 44 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 les particularités de la finance islamique. Enfin, la Chine, sans adopter les IFRS, a « substantiellement fait converger ses normes nationales vers les IFRS ». Le rapport de l’auditeur fait, selon les juridictions, soit référence aux IFRS, soit référence aux « IFRS telles qu’adoptées dans la juridiction ». C’est ce dernier cas qui prévaut en Europe. Enfin il ne faut pas oublier le succès rapide des IFRS pour PME, d’autant plus remarquable que l’IASB n’a jamais eu l’intention de les imposer. p Retrouvez l’intégralité de l’article de Gilbert Gélard, diplômé d’expertise comptable dans la RFC n°467 de Juillet-Août 2013. Il est possible de se procurer la RFC au numéro (14 euros TTC) Association ECS, 19 rue Cognacq-Jay, 75341 Paris cedex 07 01 44 15 95 95 20&21 Partenaires Officiels NOVEMBRE 2013 Cité des Congrès NANTES Nantes Grand-Ouest L’événement N°1 des créateurs & dirigeants d’entreprises I N V I TAT I O N S salondesentrepreneurs.com .............................. Médias Officiels Avec A code invitation 1sic Achetez les ouvrAges et rencontrez leurs Auteurs à l’occAsion du congrès Démembrement de propriété : aspects juridiques et fiscaux Le solde de tout compte Guide pratique des réductions et crédits d’impôts Toutes les solutions pour gagner un temps précieux et permettre de sécuriser les pratiques des spécialistes de la paye Pour anticiper et optimiser les incidences fiscales en présence d’un démembrement de propriété Recenser et identifier les principaux mécanismes d’incitations fiscales Chaque indemnité (préavis, congés payés, rupture du CDD, cessation forcée des dirigeants, licenciement, départ à la retraite…) est traitée dans une fiche spécifique abordant les régimes social et fiscal, avec un exemple de bulletin de paye. Présenté sous forme de fiches, cet ouvrage intégre les connaissances fondamentales actualisées des règles juridiques et fiscales d’un démembrement de propriété. Nouvelle édition 2013 Nouvelle édition 2013 Nouveauté 2013 45,00 € Cet ouvrage regroupe, sous la forme de fiches pratiques, les principaux crédits et réductions d’impôts. A l’aide de pictogrammes, vous identifiez rapidement : la nature de l’avantage fiscal, les bénéficiaires et les impôts concernés. 16,00 € 16,00 € a commander dès maintenant sur : www.Boutique-experts-comptaBles.com Bon de commande PRIX TTC Démembrement de propriété : aspects juridiques et fiscaux 45,00 € Le solde de tout compte 16,00 € Guide pratique des réductions et crédits d’impôts 16,00 € Frais de port (Pour toute commande supérieure à 50 €, les frais de port sont offerts) 4,78 € Frais de gestion (Les frais de gestion de commande sont offerts pour toute commande passée directement sur le site internet de la boutique) 3,00 € QUANTITÉ PRIX TTC 3,00 € TOTAL DE LA COMMANDE NOUVEAU : Le mode de paiement par chèque est accepté sur le site internet de la boutique Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........................................................................................................................................................................... ............ .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................................................................... Prénom E-mail (obligatoire) ......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse ................................................................................................ Tél .................................... Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....................................................................................................................................................................................... Code postal Paiement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................ Ville ........................................................................................................................................................... r Chèque r Carte bleue N° (Ordre : ECS) n° cryptogramme expire le Signature (3 derniers chiffres situés au dos de la carte à côté de la signature) ECS - 19, rue Cognacq-Jay - 75341 Paris cedex 07 • Tel. 01 44 15 95 95 • Fax 01 44 15 90 76 Une facture faisant ressortir la TVA vous sera prochainement envoyée N’oubliez pas, vous pouvez commander en ligne sur www.boutique-experts-comptables.com SIC 09-13 Cabinet I PROFESSION EXPERT-COMPTABLE manifestation Les Estivales 2013, un cru d’exception ! Ce sont plus de 300 jeunes professionnels, 450 congressistes, 45 intervenants pour 19 ateliers et 4 séances plénières ainsi que 22 exposants qui se sont réunis les 28 et 29 juin dernier au Chalet de la Porte Jaune dans le bois de Vincennes pour le congrès biennal de l’Anecs et du CJEC. Un événement riche en temps forts ! «L ’Anecs et le CJEC sont la plus belle des écoles, celle de l’amitié de la profession ! ». C’est avec ces mots que le président Joseph Zorgniotti a ouvert son intervention devant une salle comble et attentive. Accompagné de Françoise Berthon, vice-présidente en charge de la performance et de l’évolution des cabinets, Lionel Canesi et Boris Sauvage, respectivement président et vice-président du Comité attractivité, il a rappelé les axes prioritaires : uparachever les réformes entamées sous la précédente mandature ; umieux servir les cabinets pour mieux servir les clients ; urenforcer notre rôle d’intermédiaire entre l’entreprise et les pouvoirs publics ; uet mettre l’attractivité de la profession au cœur des travaux. Le président s’est ensuite mêlé à la foule des congressistes pour échanger directement avec eux et répondre à leurs questions autour d’un cocktail. Un échange simple, convivial et sans langue de bois, plébiscité par les participants. Les Estivales, on y revient ! Joseph Zorgniotti accompagné de Françoise Berthon, Lionel Canesi et Boris Sauvage, a rappelé les axes prioritaires de sa mandature. Philippe Arraou et Yves Nicolas ont répondu aux questions que se posent les stagiaires de l’Anecs et du CJEC sur le diplôme Les 30 ans du CJEC C’est Agnès Bricard, fondatrice du CJEC, et les membres fondateurs qui ont entouré Franck Lasfargues pour souffler les trente bougies du Club et rappeler leur accompagnement et leur engagement auprès des jeunes professionnels. Nouveauté 2013 : le prix de la fidélité remis à cinq jeunes professionnels C’est dans un mouchoir de poche que sont arrivés en tête : 1. Anecs Normandie, 2. Anecs Aquitaine, 3. CJEC La Réunion. Nouveauté 2013 : le prix de la fidélité remis à cinq jeunes professionnels venus pour la 3e fois aux Estivales et à David Ladame, actuel vice-président du CJEC et président du CJEC Lorraine, présent pour la 4e fois. Comme quoi, quand on aime, on ne compte pas ! Actualité de la profession Pour clore les Estivales, une tableronde sur l’actualité de la profession et les grands enjeux du moment, au cours de laquelle Philippe Arraou, vice-président du Conseil supérieur, a répondu en compagnie du président de la CNCC, Yves Nicolas, à toutes les questions que se posent les stagiaires de l’Anecs et les jeunes diplômés du CJEC sur le diplôme, l’installation et ses difficultés, notamment pour l’obtention de leurs premiers mandats de commissariat aux comptes, la bourse de co-traitance et de mise en relation entre confrères du CJEC. A n’en pas douter, une édition qui aura démontré le dynamisme des jeunes professionnels en adéquation avec la forte volonté de nos instances de les intégrer activement aux destinées de la profession. p SEPTEMBRE 2013 Sic 321 47 actus des régions I La profession en chiffres Bretagne comptables 768 expertsd’expertise comptable 646 sociétés de cabinets stagiaires 206 experts-comptables 5 700 salariés d’expertise comptable 181 associations de gestion de comptabilité d’association de gestion et de comptabilité autorisés 37 salariés à exercer la profession d’expert-comptable Entretien avec Pierre Barrel Président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Bretagne “ Trop de confrères sont loin de nos institutions et n’imaginent pas toute la richesse qui en découle. Qu’est-ce qui vous a amené à l’expertise comptable ? J’avais l’ambition de faire des études de médecine. Après deux premières années à la faculté de médecine de Rennes, je me suis inscrit à l’IUT GEA de Rennes et j’ai obtenu mon DUT. Je suis rentré rapidement dans la vie active et j’ai débuté ma carrière professionnelle au cabinet Cerfrance 35. Arrivé dans un nouveau cabinet en 1983, j’ai décidé de reprendre mes études par la voie de la formation continue à l’Irpec, où j’ai préparé le DECF et le DESCF puis, j’ai obtenu mon diplôme d’expertise comptable à l’âge de 37 ans. Dès l’obtention du DEC, je suis devenu associé de ce cabinet en 1995. Je voulais être le médecin de famille mais finalement, je suis devenu le médecin des entreprises ! 48 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Quel a été votre parcours au sein de l’institution ? Lors de mon stage d’expertise comptable, j’ai été passionné par la formation et j’ai eu envie de m’investir en devenant contrôleur de stage… ce que j’ai fait pendant douze ans. En 2007, je suis devenu contrôleur régional du stage ; mission que j’ai remplie pendant six ans. En 2009, j’ai été élu au Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Bretagne, en charge du stage ; puis j’en suis devenu vice-président en 2011. Après m’être investi pendant près de 17 ans dans les instances, j’ai eu envie de gravir la dernière marche et je me suis donc présenté à la présidence. Il a été décidé d’un commun accord que je porterai la présidence du Conseil régional de l’ordre des expertscomptables pendant deux ans et que François Piffard, ” Bureau du Conseil régional de Bretagne Président : Pierre Barrel Vice-présidents: François Piffard, Pascal Chapin, Erwan Le Goff, Ollivier Moisan Trésorier : David Sauvage L’équipe des permanents est composée de 14 personnes vice-président délégué, me succédera en 2015. Je me suis donc toujours investi dans la vie de l’institution. Je considère que la profession n’a pas de sens si l’on ne s’implique pas auprès de l’Ordre des experts-comptables ou de la Compagnie des commissaires aux comptes. Trop de confrères sont loin de nos institutions et n’imaginent pas toute la richesse qui en découle. Quels sont vos objectifs pour cette mandature ? Nous allons poursuivre les objectifs de la mandature précédente, néanmoins je me suis fixé deux axes supplémentaires. Dans un premier temps, je souhaite repositionner la profession au cœur du débat économique de notre territoire, notamment en nous rapprochant davantage des CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie) et des chambres de métier et de l’artisanat. En parallèle, nous travaillons également de manière plus collaborative avec les tribunaux de commerce ; nous sommes actuellement en train de développer un CIP (Centre d’Information sur la Prévention) en Bretagne. Le Conseil régional travaille également sur le remodelage de l’opération Créer accompagner la jeune entreprise ; en effet, trop peu de confrères s’investissent dans ce projet, et nous réfléchissons donc à un nouveau concept. Toujours dans le cadre d’opérations de soutien aux créateurs d’entreprise, le Conseil régional de l’ordre des expertscomptables de Bretagne s’est beaucoup investi dans le concours Cré’Acc. Deux lauréats bretons avaient été récompensés au concours national en 2012 et nous avons reçu 65 candidatures pour l’édition 2013. Enfin, notre assemblée générale se déroulera cette année le 8 novembre à Saint-Malo autour du thème « Le défi croissance » avec une table ronde l’après-midi sur « Quels enjeux stratégiques pour la profession demain ? ». Nous aurons également le plaisir d’accueillir Pierrick Massiot, président du Conseil régional de Bretagne, qui viendra nous présenter les grands projets régionaux. Cette assemblée générale sera précédée, la veille au soir, de la prestation de serment des experts-comptables nouvellement inscrits à l’Ordre, avec Joseph Zorgniotti comme parrain de cette promotion. Dans cette période difficile, quel rôle doit jouer l’expert-comptable auprès des chefs d’entreprise ? Notre rôle est d’accompagner sans faille les entreprises en difficulté, même si nos honoraires ne sont pas forcément réglés. En termes de dispositif pour aider les entreprises, le CICE est un nouveau crédit très favorable au soutien des entreprises, sauf que son préfinancement n’emporte que peu d’adhésion, et pour cause, il est réservé aux entreprises saines. D’autres facteurs freinent la mise en place de ce dispositif : la crainte, non justifiée selon l’administration, d’un contrôle fiscal, un coût financier lié à l’avance de trésorerie, et un coût lié aux honoraires supplémentaires de l’expert-comptable ou du commissaire aux comptes. Je conclurai sur cette interrogation : n’aurait-il pas été plus simple de réduire les charges sociales des entreprises d’un montant équivalent, cela aurait permis dès janvier 2013 d’améliorer la trésorerie ? p Loïz Pierre, secrétaire général Sophie Heimonet, chargée d’accueil secrétaire de direction Brigitte Martin, responsable SI Marie-Hélène Tanguy, assistante comptable Isabelle Letertre, responsable réglementation Anicette Louvel, chargée de réglementation et qualité Marie-Christine Martineau, assistante réglementation Christèle Salmon, responsable communication Mikaëla Gargadennec, chargée de communication et relations jeunes Marilyn Lemoine, responsable formation (stage et formation continue ISFEC) Virginie Bourdoiseau, assistante formation Julie Byrne, assistante formation Coralie Morlat, assistante stage et formation Stéphanie Perrin, chargée de formation/stage Nouveauté : le club des quatre ! Le Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Bretagne vient de lancer un nouveau groupe de travail, le club des quatre, qui regroupe les présidents de la Compagnie régionale, de la Chambre des notaires, des bâtonniers et de l’Ordre des experts-comptables de Bretagne. Une première réunion d’information, qui réunira les quatre professions, se déroulera en septembre 2013 sur le thème : le secret professionnel dans les quatre institutions ; nos points communs, nos différences, nos points forts, nos points faibles… Ce Club souhaite également mettre en place une loi de finances commune. Quatre réunions, animées par Bernard Plagnet, professeur à la faculté de droit de Toulouse et expert en droit fiscal, vont être organisées dans la région Bretagne en janvier 2014. SEPTEMBRE 2013 Sic 321 49 actus des régions I Rhône-Alpes Le Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Rhône-Alpes, l’Ordre des avocats au barreau de Lyon et la Chambre des notaires du Rhône ont participé conjointement à la 10e édition du Salon des Entrepreneurs de Lyon. SDE Lyon 2013 : experts-comptables, avocats et notaires réunis pour les créateurs ! L e Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Rhône-Alpes était présent au Salon des entrepreneurs de Lyon, les 12 et 13 juin derniers, avec pour la 2 e année consécutive un stand interprofessionnel regroupant des experts- comptables, des avocats et des notaires. A cette occasion, 55 intervenants ont r é p o n d u p r é s e n t s d o n t 2 4 e x p e r t s - comptables. Les trois professions ont proposé des consultations gratuites et personnalisées aux créateurs et dirigeants d’entreprise, qui ont manifestement apprécié les conseils avisés et complémentaires de ces professionnels. Près de 300 consultations, portant entre autres sur la faisabilité de leurs projets, sur leurs obligations sociales et fiscales, sur le choix du statut (social, fiscal, juridique), sur leur protection sociale et patrimoniale, ont été assurées durant les deux jours. Cette 10 e édition du Salon des entrepreneurs de Lyon, qui s’est tenue au Centre de congrès de la Cité internationale, a une nouvelle fois remporté un vif succès, avec près de 15 000 visiteurs sur les deux jours. Il est devenu un rendez-vous incontournable pour les entrepreneurs avides d’informations sur la vie de l’entreprise. Cent conférences et ateliers, présentés par des professionnels expérimentés et portant sur les événements qui jalonnent la vie des entreprises de la création à la transmission sans oublier la reprise, le financement ou encore la croissance, étaient ouverts aux participants. 50 Sic 321 SEPTEMBRE 2013 Jacques Maureau, président de l’Ordre des experts-comptables de Rhône-Alpes, est intervenu lors de la plénière d’ouverture sur le thème « Créer sa boîte en 2013 ! Tout ce qu’il faut savoir pour faire les bons choix », revenant notamment sur le rôle que joue l’expert-c omptable dans l’accompagnement et l’obtention de financements. La conférence interprofessionnelle sur le thème « Reprendre une entreprise : les étapes incontournables », animée conjointement par Odile Dubreuil, vice-présidente de l’Ordre des experts-c omptables de Rhône-Alpes, un avocat et un notaire, a été plébiscitée par les visiteurs venus en nombre. Odile Dubreuil, également membre du jury de la CCI Academy, a remis un prix à l’un des cinq entrepreneurs venus défendre, en direct sur le salon, leur projet professionnel. Enfin, la profession était largement présente au travers de l’animation de plusieurs Odile Dubreuil, membre du jury de la CCI Academy, a remis un prix à l’un des cinq entrepreneurs conférences et ateliers comme la conférence « Les 10 clés pour réussir sa création d’entreprise » et l’atelier « Franchise : état des lieux, enjeux et perspectives ». L’interprofessionnalité entre le Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Rhône-Alpes, l’Ordre des avocats au barreau de Lyon et la Chambre des notaires du Rhône a été plus que jamais démontrée lors de cet événement. C’est dans une dynamique de collaboration permanente que ces trois professions travaillent ensemble en faveur d’une approche complémentaire, tout en respectant les spécificités professionnelles de chacun, dans le seul intérêt de leurs clients communs. p Rencontrons-nous au 68e Congrès Stand Allianz Cité du Conseil - N° C64 A télécharger Allianz Vie Société anonyme au capital de 643 054 425 euros. 340 234 962 RCS Paris. Allianz IARD Société anonyme au capital de 991 967 200 euros. 542 110 291 RCS Paris. Entreprises régies par le Code des assurances. Siège social : 87, rue de Richelieu - 75002 Paris. Document à caractère publicitaire V07/13 - Réalisation Alloscan (Groupe Amalthéa) - Crédit photo : DR Allianz - Getty Images/Mutlu Kurtbas. Allianz lance un nouveau service pour vous et vos clients : l’application mobile L’info des Pros. s Génération Experts Et si vous réinventiez la relation avec vos clients ? Sage vous invite à découvrir comment donner du sens et de la valeur à cette relation. Rendez-vous stand T69 Avec notre partenaire : Relation client Sage LinkUp Experts, Sage One, Ciel Up To Experts… et beaucoup d’autres innovations pour enrichir la relation avec vos Services clients sont à découvrir lors du Congrès. Pour une présentation personnalisée de nos exclusivités, prenez rendez-vous dès maintenant au www.sage.fr/fr/experts-comptables