SFR entreprise pas Citoyenne que ça - CFDT-SFR

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SFR entreprise pas Citoyenne que ça - CFDT-SFR
SFR entreprise pas Citoyenne que ça
Pour l’Unsa et la CFE-CGC, Il était urgent de négocier pour sécuriser l’avenir des salariés
dont les postes sont supprimés, puisque la Direction avait donné des garanties. Stéphane
Roussel avait même promis que personne n’irait pointer à Pôle Emploi !
Malheureusement l’esprit du projet d’accord de méthode proposé par la Direction aux
organisations syndicales est bien différent.
Grande absente de ce projet, la définition du volontariat. Nous sommes bien loin du « le
même poste, sur le même site si je ne suis pas volontaire ». Guère plus de garanties pour
ce qui est du « personne à Pôle emploi ». Le projet d’accord prévoit de laisser partir des
salariés avec un CDD ou un contrat d’Intérim. Sécurisation quand tu nous tiens !
Toujours dans l’optique de lutter contre la précarité, la Direction propose que les salariés
puissent rompre leur contrat de travail SFR avec pour seul projet, celui d’avoir un projet !
En 2012, il fallait en moyenne 472 jours pour retrouver un emploi, il est totalement
irresponsable de pousser les salariés dehors dans de telles conditions.
Pour obtenir un départ rapide des salariés, la Direction
propose de mettre en place une prime « de vitesse »
dégressive dans le temps pour les partants. Couplée
avec de gros chèques et un PDV limité à 3 mois incitera
le montage de projets plus ou moins sérieux.
Disparue aussi la possibilité de retour du salarié chez
SFR en cas d’échec du projet de reclassement externe.
La négociation n’est pas finie, mais voilà l’état d’esprit dans lequel se trouvent les
dirigeants de SFR. Dehors ! Le plus vite possible et tant pis pour la casse sociale !
C’est pour lutter contre cela que nous vous avions appelé à vous mobiliser le 8 février.
Vous avez été plus de 600 à y répondre. Notre mobilisation commence à interpeller les
politiques locaux (maires, députés, conseillers régionaux). Nous avons rencontré l’adjoint
au maire de Nantes, le député de la circonscription de St Herblain, Mr Jean-Pierre
FOUGERAT qui a succédé à Jean-Marc AYRAULT, M. Jocelyn BUREAU Conseiller Régional
des Pays de la Loire, L’adjointe à la mairie de St Herblain Mme LABBE , ainsi que Mme
Martine MARTINEL, députée sur la circonscription de Toulouse Basso Cambo. Nous avons
aussi rendez-vous au conseil Régional Midi Pyrénées, et ce n’est qu’un début.
1123 emplois supprimés sur l’autel de la bourse.
Impossible de se passer de 14% de ses employés,
sans étudier la charge de travail actuelle et
estimer celle induite par la nouvelle
organisation.
Notre Direction s’y refuse, allant même jusqu’à
l’écrire dans le projet d’accord de méthode.
Refus d’estimer les impacts sur la charge de
travail. (Page 7 du projet d’accord).
Le Projet SFR One, ne prépare pas l’avenir de SFR, il veut simplement donner des gages
aux actionnaires de Vivendi.
Pour démontrer l’absurdité de ces destructions massives d’emplois, nous appelons
l’ensemble des élus CHSCT, quelle que soit leur étiquette syndicale, à s’emparer de ce
sujet et à contraindre la Direction à nous fournir ces informations primordiales pour
l’avenir de notre entreprise et pour nous, ses salariés. Les risques pour la santé générés
par une surcharge de travail sont bien réels. Les « burnout » et les dépressions
engendrées par l’organisation de l’entreprise existent déjà chez SFR. Alors demain…
SFR doit réformer son fonctionnement, mais ce n’est pas en supprimant des emplois, en
abandonnant les régions que SFR réussira à répondre à la nouvelle donne concurrentielle.
Trop de suppressions d’emplois reposent sur l’externalisation ou sur la mise en œuvre de
futurs outils. L’externalisation nous fera perdre en compétences de façon irrémédiable.
Les futurs outils n’existent pas encore et personne ne sait quand ils seront opérationnels.
Ce n’est pas l’assistante, l’ingé télécom, le comptable, ou l’IC qui provoquent l’inertie de
notre entreprise. Ce n’est donc pas en s’en séparant qu’on améliora les choses.
Il faut au contraire, donner des moyens suffisants aux managers et à leurs équipes pour
que SFR soit perçu, de nouveau, comme l’opérateur de référence pour la qualité de son
réseau, de son service client et de son innovation.
Il faut un projet fédérateur pour notre entreprise et c’est pour cela
que nous disons :
Non aux suppressions d’emplois