Réunion du 15 octobre 2013 / Quels usage du web et
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Réunion du 15 octobre 2013 / Quels usage du web et
Compte-rendu du groupe de travail : Chargé de communication 15 octobre 2013 Aux Subsistances - Lyon Thématique de la réunion : Quels usages du web et des réseaux sociaux dans une stratégie de communication. Personnes présentes : Alexandra ACCA / La Rampe – Echirolles Laurence BOLLIET / Château Rouge – Annemasse Nellie BONNET / Auditorium-ONL – Lyon Cassina CAMPION / TNP – Villeurbanne Amélie CHABANIS / l’Epicerie Moderne Virginie DONNEAUD / Cité des arts – Chambéry Aurélie DUBOIS / Jazz à Vienne – Vienne Delphine DUBOST / TNP – Villeurbanne Anne DUFFNER / TNP – Villeurbanne Carine FAUCHER / à titre personnel Bernard FONTAINE / Centre Charlie Chaplin – Vaulx-en-Velin Camille FORAY / Les Ateliers Frappas – Villeurbanne Vali GRAMONTAIN / Les Subsistances – Lyon Camille JAUBERT / Grame – Lyon François LEHERISSIER / Les Subsistances – Lyon Raphaëlle MASURE / Alliance Française – Lyon Marjorie PINGEON / Les Celestins – Lyon Alain SAILLET / Maison des arts – Thonon-Evian Romain TISSOT / Maison de la Danse – Lyon Pierre VINCENT / Amphithéâtre – Pont-de-Claix RAPPEL DES PRINCIPES DU GROUPE DE TRAVAIL Ce groupe de travail se propose : de réunir les responsables/chargés de communication des lieux de diffusion et des festivals de Rhône-Alpes. de réunir des structures de tailles et de budgets différents pouvant cependant être confrontées à des problématiques similaires. Les modalités de fonctionnement du groupe reposent sur les principes suivants : échange d’expériences entre les participants, confidentialité des échanges, régularité des rencontres (3 par saison) itinérance des réunions sur le territoire rhônalpin, choix et préparation des sujets par les membres du groupe, Possibilité de solliciter des intervenants extérieurs. 1 Compte-rendu du groupe de travail : Chargé de communication 15 octobre 2013 Aux Subsistances - Lyon La stratégie Avant même de se demander comment intégrer le web dans une stratégie de communication (qui est parfois inexistante), la question semble d’abord être « comment intégrer ces nouveaux usages dans des pratiques antérieures ? ». Le web est un outil choisi « d’office », devenu incontournable, car accessible, facile et gratuit. Il est souvent utilisé dans l’urgence de par son immédiateté, sans pour autant mesurer son caractère chronophage. Cela a pour conséquence un manque de réflexion et un manque d’anticipation : que dit-on, comment et quand ? Bien souvent la Direction ne porte pas la même attention sur les informations web que sur les informations print. Le papier apporte une autre « notoriété ». Pourtant l’écriture web est tout à fait spécifique et répond à des codes différents qui nécessiteraient un apprentissage spécifique. Les publics Certains lieux ont tenté de réduire leur production de papier (réduction du nombre de plaquettes de saison) au profit du web. Cela a été un échec et ils sont revenus en arrière. L’utilisation du web ne vient pas se substituer à la communication print et doit plutôt se penser en articulation. Un constat est fait : le public est habitué et attaché au papier. Les nouveaux médias sont alors plutôt utilisés pour toucher de nouveaux publics et le papier pour fidéliser le public des habitués. Ce constat n’est pas partagé par les lieux musiques actuelles qui s’adressent à un public plus habitué à la communication digitale. Réseaux sociaux Certains lieux de diffusion sont très actif sur les réseaux sociaux : veille permanente, tweet sur tous les spectacles, rédaction de charte d’utilisation de Facebook… L’âge des utilisateurs des réseaux sociaux pose aussi question : est-ce qu’on touche un public particulièrement jeune via ces outils ou non ? la réponse n’est pas si évidente, les réseaux tendant à se fortement se démocratiser à travers les générations. Il y a des critères de choix concernant les informations mises sur Facebook : par exemple on ne communique pas sur les spectacles car ils sont trop nombreux, on communique plutôt sur les équipes en résidence, les évènements organisés autour des spectacles. Parmi les usages évoqués, il y a l’articulation sur Facebook entre les pages « profils » et les pages « Fan » : on incite les gens à aller sur la page « Fan » et à cliquer « j’aime » Certains utilisent aussi les publications promotionnelles (payantes) pour stimuler l’affichage des spectacles qui fonctionnent le moins bien. Cependant l’impact sur la billetterie semble difficilement évaluable même si certains lieux notent des pics de réservations dans les 3 heures qui suivent une information sur Facebook. Compte personnel ou professionnel ? L’utilisation d’un compte perso ou pro soulève des questions du fait de l’ambiguïté que cela peut générer. Qui parle ? L’individu ou le représentant de la structure ? Quelle est la légitimité de l’individu pour parler au nom de l’institution ? 2 Compte-rendu du groupe de travail : Chargé de communication 15 octobre 2013 Aux Subsistances - Lyon Page « Fan » ou « Profil » ? Pour avoir une page au nom de sa structure sur Facebook (Page Fan), il est nécessaire d’avoir une page profil. La question se pose alors de l’articulation entre ces deux espaces d’expression : qui parle (la structure ou la personne) ? Quelle différence entre ce qu’on dit sur le profil et ce qu’on dit sut la page fan ? Exemple de l’Epicerie Moderne L’Epicerie Moderne a répondu à cette problématique en créant un profil de personnage fictif « René l’épicier » permettant ainsi un ton et des interactions différents de la page Fan. - Profil « René l’épicier » : 4 administrateurs sur des notions de territoires, proximité et actions culturelles. - Page fan : un seul administrateur. Deux messages par jour au minimum sur l’activité de la salle (concert, actions culturelles) et des infos pratiques ou relances. Qui sont les « amis » et/ou « fans » sur Facebook ? Pour certain, il s’agit des spectateurs alors que pour d’autres ce sont plutôt des professionnels du même secteur. Dans ce dernier cas, la page Facebook devient un outil de veille sur l’actualité professionnelle plutôt qu’un outil promotionnel. D’autres lieux vont plutôt développer une stratégie de proximité : en créant une communauté de personnes qui sont potentiellement des spectateurs. La question des contenus Il semble intéressant de ne pas s’en tenir qu’à la programmation. Les réseaux sociaux peuvent être un espace pour des informations plus périphériques. Certains lieux profitent de période de fermeture (travaux) pour communiquer plus largement sur « qui sommes-nous » et ont ainsi augmenter leur nombre de fans de manière significative. Les contenus hors « commerce » sont très importants : portrait d’artistes, photos du montage d’un spectacle, vie de l’équipe… qui permettent aux « amis » ou « fans » de voir les coulisses, d’être dans l’intimité du lieu. Le décalage semble aussi fortement apprécié sur les réseaux sociaux (Voir les vidéos des ouvreurs de la Maison de la danse sur youtube). Question de la fréquence et de la régularité La question de la fréquence et de la régularité des messages sur les réseaux sociaux est posée. Certains lieux l’expérimentent en postant des messages sur des horaires précis dans la journée (9h, 12h, 18h) et cela semble bien fonctionner. La taille du message est aussi adaptée en fonction de l’horaire : informations plus courtes le matin et plus longues le soir. D’autres lieux ont adopté une planification à l’année avec un calendrier de tous les messages qui seront mis en ligne. Tout est préparé en amont. Mais quid de la spontanéité permise par ces outils ? 3 Compte-rendu du groupe de travail : Chargé de communication 15 octobre 2013 Aux Subsistances - Lyon Cette question est aussi fortement présente pour les structures qui portent des événements ou des festivals. Comment faire vivre la page hors événement ou entre deux éditions du festival ? Faut-il être présent sur les réseaux pour exister ? Les lieux non encore inscrits sur les réseaux sociaux disent que cela n’empêche pas à la structure d’exister. Les réseaux sociaux participent à attirer les publics mais ne suffisent pas. Ils sont un maillon d’une stratégie de communication plus globale et doivent trouver une articulation avec les autres outils. Multiplicité des outils en ligne La question de la multiplicité des outils en ligne se pose notamment pour les plateformes de référencement et de vente en ligne des spectacles qui sont très nombreuses. Certaines de ces plateformes référencent les structures sans même demander d’autorisation et il faut veiller à l’exactitude des informations publiées (des erreurs de tarifs ou de dates ont pu être constatées ou encore des images non appropriées ont pu être utilisées). L’utilisation des applications mobiles est aussi questionnée avec des possibilités qui semblent intéressantes comme la géolocalisation ou l’affichage en temps réel. Le choix est difficile et on ne sait pas à qui faire confiance. L’idée est proposé de partager les différentes expériences de chacun au sein du groupe, voire de tester à plusieurs les différents outils repérés. Autres réseaux sociaux - - Twitter : très efficace pour parler en direct avec les journalistes. Outil plus viral que Facebook, avec plus d’interactions. Très bon outil de veille. Notion de communauté plus importante. Possibilité de faire de Twitter en direct. Les bloggeurs : à considérer comme des réseaux d’influence. Gestion des contenus La question principale concernant les contenus concerne la gestion des droits d’auteur en particulier pour les photos et vidéos. La Nacre propose d’organiser une journée d’information avec un spécialiste de ces questions (avocat). Evaluation et statistiques Google analytics : outil en ligne et gratuit. Permet une analyse assez fine et précise de la fréquentation de son site internet. - Ordre du jour de la prochaine réunion : > Chargé de communication : quel place, quel rôle, quelles fonctions ? - Lieu et date de la prochaine réunion : A définir 4