Projet de plan de prévention du bruit dans l`environnement
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Projet de plan de prévention du bruit dans l`environnement
Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) RA-120250-02-E 12/12/2016 Rédigé par : Approuvé par : Aude DAVID Céline BOUTIN 1. Résumé non technique 2. Présentation 3. Diagnostic 4. Actions pour un environnement sonore de qualité 5. Suivi et implications du plan d’actions 6. Tables des Annexes SOLDATA ACOUSTIC Tel. +33 (0)4 72 69 01 22 | Fax. +33 (0)4 72 44 04 03 PARIS – LONDON – LYON – MARSEILLE – NIORT – MAIDSTONE SAS au capital de 250 260 Euros – RCS LYON 451 270 276 – SIRET 451 270 276 - APE 7112 B - TVA FR 76451270276 Sommaire détaillé Champigny-sur-Marne tient à remercier l’ensemble des partenaires et des participants à ce projet. L’élaboration du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne est une action qui bénéficie du soutien de la Région Ile-de-France. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 2/65 Sommaire détaillé Sommaire détaillé Sommaire détaillé...........................................................................................................3 1. Résumé non technique ......................................................................................4 2. Présentation ............................................................................................................5 3.1 Démarche de réalisation ...............................................................................................5 3.2 Etendue d’application du PPBE ....................................................................................6 3. 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4. Diagnostic ................................................................................................................7 Indicateurs acoustiques ................................................................................................8 Synthèse et analyse des cartes de bruit .......................................................................8 Détermination des zones à enjeux bruyantes ............................................................ 10 Détermination des zones potentiellement calmes ..................................................... 13 Projets d’aménagements à venir ............................................................................... 14 Actions pour un environnement sonore de qualité ............................ 21 5.1 Cadre législatif ........................................................................................................... 21 5.2 Objectifs réglementaires de réduction du bruit dans les zones bruyantes ................ 23 5.3 Actions réalisées et à venir pour les 5 ans d’applications du plan ............................ 23 5. Suivi et implications du plan d’actions .................................................... 34 6.1 Estimation de la diminution du nombre de personnes exposées .............................. 34 6.2 Mise en cohérence des outils .................................................................................... 34 6.3 Suivi du plan d’action ................................................................................................. 36 6. Tables des Annexes.......................................................................................... 37 Annexe 1. Annexe 2. Annexe 3. Annexe 4. Annexe 5. Annexe 6. Annexe 7. Consultation des acteurs du territoire .................................................................................... 38 Arrêté du 30 mai 1996 ....................................................................................................................... 47 Principes d’actions sur le réseau ferré .................................................................................... 52 Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières .................. 57 Préconisations à l’attention des aménageurs ................................................................... 61 Avis des gestionnaires sur le projet de PPBE ..................................................................... 64 Consultation du public ....................................................................................................................... 65 RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 3/65 Résumé non technique 1. Résumé non technique Ce document constitue le projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de la commune de Champigny-sur-Marne dans le Département du Val de Marne (94), tel que prévu par le Décret n°2006-361 du 24 mars 2006. Il s’inscrit dans la continuité de la réalisation des cartes de bruit intervenue en 2008 sous l’égide du Conseil Départemental du Val-de-Marne par l’Observatoire Départemental de l’Environnement Sonore du Val-de-Marne (ODES94), qui a depuis été intégré à Bruitparif. Il fait l’objet d’une mise à disposition auprès du public sur une période de 2 mois. Les remarques issues de cette consultation feront l’objet d’une synthèse et de réponses présentées en annexe 7 du PPBE. Le plan présente, dans un premier temps, les sources de bruit concernées (routes, voies ferrées et industries), le territoire étudié, les enjeux et les objectifs liés à ce plan ainsi que les conditions de son élaboration. La réalisation du PPBE a pris appui sur : Le diagnostic issu de la cartographie de l’environnement sonore. L’analyse des projets du territoire. La connaissance des actions engagées et prévues en matière de réduction du bruit par la commune et ses partenaires. Les actions portées par la commune ont alors été définies. Elles sont de 5 ordres : La réduction des nuisances sonores dans les zones à enjeux. La diminution du bruit sur l’ensemble de la commune. La préservation et la mise en valeur des zones de ressourcement. L’anticipation de l’évolution du territoire. L’amélioration de la connaissance du bruit sur le territoire. Par-delà les objectifs portés par le PPBE de la commune, conformément aux textes en vigueur, les différentes autorités compétentes en matière d’infrastructures de transport (Etat, Conseil départemental, collectivités concernées…) ont vocation à se doter de leur propre PPBE. Ils sont donc analysés (les informations concernant le réseau de la SNCF ne sont à ce jour pas encore disponibles et n’ont donc pas pu être reportées dans ce document). Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, comme les cartes stratégiques du bruit, doit faire l’objet d’une évaluation et d’une actualisation au moins tous les cinq ans. Il pourra, à cette échéance, intégrer les nouvelles mesures programmées par les différentes autorités concernées. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 4/65 Présentation 2. Présentation Dans le cadre de l’application de la directive européenne DE2002/49/CE, relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement, les grandes agglomérations doivent se doter d’une carte stratégique du bruit, et d’un plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Pour rappel, les sources de bruit visées par les textes sont l’ensemble des infrastructures routières et ferroviaires, les industries classées Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Autorisation (ICPE-A) et SEVESO, ainsi que les principaux aéroports 1. Champigny-sur-Marne, de par son appartenance à l’aire urbaine de Paris, est concernée par l’application de la directive européenne. Première étape, les cartes stratégiques de bruit ont été réalisées en 2008 par l’Observatoire Départemental de l’Environnement Sonore du Val-de-Marne (ODES94) – intégré depuis à Bruitparif, pour le compte du Conseil Départemental du Val-de-Marne. Celles-ci sont accessibles au public via le lien Internet suivant : http://www.cartesbruit94.fr ou http://carto.bruitparif.fr. Elles ont fait l’objet d’une délibération du conseil municipal du 31 mars 2010. La commune a poursuivi la démarche pour l’élaboration de son plan de prévention, avec le soutien de Soldata Acoustic, bureau d’études spécialisé en management de l’environnement sonore, ayant précédemment participé à la réalisation des cartes de bruit. Conformément au Décret n° 2006-361 du 24 mars 2006 relatif à l'établissement des plans de prévention du bruit dans l'environnement, le plan expose non seulement les mesures envisageables à court ou moyen terme, mais il recense également les mesures de prévention ou de résorption déjà réalisées ou actées par chacun des acteurs concernés. L’objectif du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement est principalement d’optimiser sur un plan technique, stratégique et économique les actions à engager afin d’améliorer les situations critiques et préserver la qualité des endroits remarquables d’un territoire. On rappelle que le PPBE, comme les cartes stratégiques de bruit, doit être réexaminé et réactualisé à minima tous les cinq ans. 2.1 Démarche de réalisation Un comité de suivi de l’étude s’est réuni à plusieurs reprises afin de statuer sur l’avancée du projet et valider les aspects techniques, avec les services communaux. Dans un premier temps, à partir d’octobre 2012, un diagnostic acoustique du territoire a été effectué, dont les résultats sont présentés au titre 2. Les zones à enjeux du territoire ont été déterminées à l’aide des cartes de bruit présentant les dépassements des valeurs limites définies par les textes (rappelées au titre 2). Il s’agit de zones dans lesquelles des bâtiments sensibles au bruit sont soumis à des niveaux sonores trop élevés au regard de la réglementation française. Il est rappelé que le critère d’antériorité2 n’ayant pas été vérifié dans le cadre de ce diagnostic, l’identification des bâtiments exposés dans le cadre du diagnostic ne peut donc être comparée avec l’identification des points noirs bruit routiers ou ferroviaires établie par les gestionnaires. Les actions passées et prévues ont été recensées et inscrites au présent PPBE. La commune a travaillé sur la mise en place de nouvelles actions dans les zones jugées prioritaires et les zones calmes. 1 Les sources non considérées sont : le bruit de voisinage entre personnes privées, le bruit des équipements techniques, le bruit des animaux. 2 Les locaux qui répondent aux critères d’antériorité sont définis en annexe 2 de la circulaire du 25 mai 2004 relative au plan national d’actions contre le bruit. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 5/65 Présentation L’avis des gestionnaires sur le projet de plan sera demandé et consigné en annexe 6 de ce document. La mise à disposition du projet auprès du public est réalisée pour une durée de 2 mois minimum. Un registre permettant de consigner des observations est mis à disposition en mairie. Le PPBE final, intégrant les remarques du public, est arrêté par le Conseil municipal. Une mise en ligne du document est prévue à l’issue de la démarche. 2.2 Etendue d’application du PPBE 2.2.1 Quelles sources de bruit ? Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement tient compte de l’ensemble des sources de bruit concernées par la Directive Européenne et ses textes de transposition en droit français (décret n°2006-361 du 24 Mars 2006 et arrêté du 4 Avril 2006), à savoir : 2.2.2 Les infrastructures de transport routier, incluant les réseaux autoroutier, national, départemental, intercommunal, communal et privé. Les infrastructures de transport ferroviaire. Les infrastructures de transport aérien – sans impact sur la commune au regard de la réglementation. Les activités industrielles classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation (ICPE-A). Quel territoire ? Le territoire concerné par le présent PPBE est d’une superficie de 11,3 km 2, situé dans le département francilien du Val-de-Marne (94). Il comporte une population de près de 75 900 habitants (recensement 2012). 2.2.3 Qui souhaite-t-on protéger ? La population est bien évidemment au cœur de ces mesures. La qualité de l’environnement sonore des habitants et de leur cadre de vie est recherchée. Les établissements au sein desquels un environnement sonore modéré est nécessaire pour du repos et/ou de l’apprentissage sont également concernés. Il s’agit des établissements d’enseignement et de santé. Sont appelés bâtiments sensibles, les bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement ou de santé. 2.2.4 Qui agit ? La commune n’est pas seul acteur de ce document. Les partenaires sont essentiels pour mener à bien cette démarche, la prise de conscience étant collective, notamment avec les autres gestionnaires des sources de bruit : L’Etat. Le Département. La RATP. La SNCF Réseau et la SNCF. La DREAL, les industriels. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 6/65 Diagnostic 3. Diagnostic Les cartes de bruit stratégiques réalisées en 2008 constituent un premier état des lieux des nuisances sonores du territoire, en termes d’exposition globale au bruit de la population et des établissements sensibles, vis-à-vis des sources considérées. Elles sont disponibles sur le site internet communal (cf. image ci-dessous) ou sur le site http://www.cartesbruit94.fr. D’autres cartes de bruit sont disponibles sur le territoire du Val de Marne, réalisées par les services de l’Etat pour les voies routières, ferroviaires les plus importantes en termes de trafic et principaux aéroports. Elles sont disponibles au lien suivant : http://www.val-de-marne.gouv.fr . Les cartes de bruit communales ont fait l’objet d’analyses approfondies basées sur le croisement entre les données démographiques et les données liées au bruit. Ce diagnostic affiné a permis d’identifier des zones à enjeux bruyantes du territoire. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 7/65 Diagnostic 3.1 Indicateurs acoustiques Pour mémoire, les indicateurs de niveau sonore représentés sont exprimés en dB(A). Ils traduisent une notion de gêne globale ou de risque pour la santé : Le Lden caractérise le niveau d'exposition au bruit durant 24 heures : il est composé des indicateurs « Lday, Levening, Lnight », niveaux sonores moyens sur les périodes 6h-18h, 18h-22h et 22h-6h, auxquels une pondération est appliquée sur les périodes sensibles du soir (+ 5 dB(A)) et de la nuit (+ 10 dB(A)), pour tenir compte des différences de sensibilité au bruit selon les périodes. Le Lnight est le niveau d'exposition au bruit nocturne : il est associé aux risques de perturbations du sommeil. 3.2 Synthèse et analyse des cartes de bruit Le premier objectif du PPBE est de diminuer les niveaux sonores dans les zones où les populations et établissements sensibles sont soumis à des niveaux excessifs. Les valeurs limites sont précisées par le Code de l’Environnement (article L.572.6 et arrêté du 4 avril 2006), et rappelées ci-dessous : Valeur Limite, en dB(A) Route et/ou LGV Voie ferrée conventionnelle Aérodromes* Activités industrielles* *Pour mémoire. Ln 62 65 60 Lden 68 73 55 71 Les cartes ci-après présentent les étendues affectées par des dépassements de seuils pour le bruit routier et ferroviaire (pour les indicateurs les plus dimensionnants). Planche 1 - Zones de dépassements des seuils pour le bruit routier – indicateur Lden RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 8/65 Diagnostic Planche 2 - Zones de dépassements des seuils pour le bruit routier – indicateur Lnight Le tableau suivant, issu de l’analyse des cartes stratégiques du bruit, présente le nombre de personnes et d’établissements sensibles potentiellement soumis à des dépassements, par source de bruit et par indicateur. Planche 3 - Statistiques d’exposition au bruit au-delà des seuils réglementaires Bruit routier Bruit ferroviaire Bruit industriel Lden : Valeurs limites en dB(A) 68 73 71 Bruit des aéronefs 55 Nombre d’habitants Nombre d’établissements d’enseignement Nombre d’établissements de santé 17 100 1 400 0 0 13 2 0 0 6 0 0 0 Ln : Valeurs limites en dB(A) 62 65 60 / Nombre d’habitants Nombre d’établissements d’enseignement Nombre d’établissements de santé 9 800 1 600 0 0 4 5 0 0 4 0 0 0 Commentaires : Des dépassements de valeurs limites sont recensés principalement pour le bruit routier : potentiellement 13% de la population est exposée à la fois en période globale et nocturne à des dépassements de seuils (9 800 personnes). Des établissements d’enseignement et de santé sont concernés par des dépassements. Les bruits ferroviaires excessifs impacteraient près de 1600 personnes la nuit et des établissements d’enseignement. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 9/65 Diagnostic L’évaluation de l’exposition au bruit est réalisée selon les préconisations de la Directive Européenne, c'est-à-dire en fonction du niveau sonore maximal calculé en façade du bâtiment à 4 mètres de hauteur par rapport au terrain naturel, 2 mètres en avant des façades et sans prise en compte de la dernière réflexion. Ainsi les résultats surestiment la réelle exposition, tous les habitants d’un même bâtiment sont soumis au même niveau, celui calculé à 4 mètres de hauteur sur la façade la plus exposée. De même l’exposition d’un établissement sensible est calculée en fonction du bâtiment le composant le plus impacté. Au-delà de cette première approche statistique issue des cartes de bruit, l’identification des bâtiments impactés est nécessaire. Il s’agit de cibler au mieux les actions à mettre en place ainsi que leur acteur (identification du ou des gestionnaires d’infrastructures générant les niveaux sonores élevés). A noter que le territoire de Champigny a fait et va continuer à faire l’objet de nombreux réaménagements, dans le cadre du Grand Paris notamment. Des nouvelles analyses complémentaires devront être réalisées avant mise en œuvre d’action, puisque le diagnostic des cartes ne sera plus d’actualité. 3.3 Détermination des zones à enjeux bruyantes L’exposition au bruit des infrastructures n’est pas uniforme sur un territoire urbain. L’analyse des cartes de bruit permet d’identifier les zones habitées les plus exposées au bruit. Une fois identifiés les bâtiments sensibles au bruit, l’objectif est de diminuer le bruit reçu en façade. Ont été recensés les bâtiments dits « sensibles » (bâtiments d’habitation, à usage de santé ou d’enseignement) situés dans les zones délimitées par les isophones seuils issus des cartes stratégiques du bruit. Ils ont été regroupés dans des zones dites à enjeux. 23 zones ont été définies sur le territoire de Champigny-sur-Marne. Elles sont hiérarchisées dans le tableau page suivante, sur la base du nombre d’habitants potentiellement impactés dans chaque zone. Planche 4 - Carte des zones à enjeux RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 10/65 Diagnostic Planche 5 - Descriptif des zones à enjeux et hiérarchisation Un critère de priorité a été attribué selon la population impactée dans la zone : En rouge, 5 zones contiennent plus de 1000 personnes impactées pour l’indicateur Lden. En orange, 9 zones, entre 300 et 1000. En jaune, 9 zones moins de 300. Les bâtiments recensés sont uniquement les bâtiments d’habitat ou sensibles. Numéro Source Gestionnaire Exposition Lden Exposition Ln Multiexpo Nb_Bat Nb_Pop Nb_Bat Etablissements sensibles Nb_Pop Ecole maternelle DanièleCasanova, Foyer Ambroise Croizat, Hôpital privé Paul d’Egine, Collège des Boullereaux, Lycée LouiseMichel, Collège Musselburgh, Crèche Félix Pyat, Lycée Langevin Wallon Ecole maternelle LéonFrapié Crèche Jean Eiffel Groupe scolaire GeorgesPolitzer, Groupe scolaire Maurice-Thorez, Collège Elsa-Triolet, Collège Nicolas Boileau, PMI Stalingrad Crèche familiale, Crèche des Pâquerettes, Crèche Stalingrad, Multiaccueil P. Kergomard / Groupe scolaire Eugénie Cotton, Collège Lucie Aubrac Groupe Scolaire Albert Thomas / 1 RD4 CD94 240 4256 214 4041 Oui 2 RD3 CD94 138 2835 104 2043 Oui 3 RD145 CD94 173 2448 104 1705 Oui 4 RD130 CD94 100 2115 76 1931 Non 67 1933 52 1196 Non 56 922 123 976 Oui 5 869 3 332 Non 71 843 114 832 Oui Groupe Scolaire Irène Joliot Curie 10 817 4 382 Non Groupe Scolaire Maurice Thorez 52 720 12 95 Oui Ecole Sainte Thérèse Commune 53 631 12 217 Non Foyer Louis Talamori, Groupe Scolaire Henri Bassis Commune 9 426 3 157 Non / Commune 31 372 8 275 Non / DIRIF 29 368 22 282 Oui / 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 RD233 CD94 Ligne Fer SNCF SNCFBobigny à RFF / Sucy / Fer RATP RER E RD207 CD94 Ligne Fer SNCF SNCFParisRFF Mulhouse Av du 11 novembre Commune 1918 Bvd Aristide Commune Briand Rue du Monument Rue de la Plage Av de Coeuilly A4 RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 11/65 Diagnostic Numéro 15 16 17 18 19 20 21 22 23 Source Rue Karl Marx Ligne Fer RER E Rue Alexandre Fourny Rue de Sévigné Rue Parmentier Av Paul Lafargue et Paul Venzac Ligne Fer SNCF Bobigny à Sucy Rue du Plessis Trévise RD235 Avenue Anatole France Gestionnaire Exposition Lden Exposition Ln Multiexpo Etablissements sensibles 82 Oui PMI Karl Marx, Groupe scolaire Albert Thomas 45 339 Non Collège Lucie Aubrac 239 17 145 Oui / 18 171 0 0 Non Collège Paul Vaillant Couturier, Groupe Scolaire Romain Rolland Commune 13 110 0 0 Non / SNCFRFF 37 99 39 89 Oui / Commune 16 85 0 0 Non / CD94 19 61 6 17 Non / Commune 6 26 0 0 Non / Nb_Bat Nb_Pop Nb_Bat Nb_Pop Commune 19 301 3 RATP 34 279 Commune 43 Commune Commentaires : 19 des 23 zones ont pour source de bruit une ou plusieurs infrastructures routières, dont 10 de gestion communale, 8 de gestion départementale, 1 de gestion des services de l’Etat. 4 zones ont pour source principale une infrastructure ferroviaire : de gestion RFF ou RATP. Pour certaines zones, des établissements d’enseignement ou de santé ont été identifiés comme potentiellement impactés. Certains bâtiments sont comptabilisés dans plusieurs zones, ainsi il n’est pas juste d’établir un total de populations exposées à l’échelle de la commune en sommant les résultats de ce tableau. Suivi des plaintes : Les habitants de la commune de Champigny se plaignent peu des nuisances sonores liées à la circulation auprès de la mairie. Par contre, certaines activités plus locales en centre-ville et à proximité des habitations peuvent être sources de plaintes, mais se situent en dehors du champ du PPBE. Il s’agit notamment de nuisances liées à des activités tertiaires et voisinage. La ville assure un suivi de ces dossiers. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 12/65 Diagnostic 3.4 Détermination des zones potentiellement calmes Une zone calme est définie dans le code de l’environnement (article L572-6) comme un « espace extérieur remarquable par sa faible exposition au bruit, dans lequel l’autorité qui établit le plan souhaite maîtriser l’évolution de cette exposition compte tenu des activités humaines pratiquées ou prévues ». Une zone calme est donc considérée comme peu exposée aux bruits récurrents des infrastructures, et est en revanche susceptible d’accueillir diverses activités humaines (promenade, loisirs, jeux d’enfants, repos, zone de rencontre …). La commune a cherché à identifier les lieux correspondant à des lieux de ressourcement du territoire. Une liste a été établie et croisée avec la carte de bruit des niveaux sonores modérés. Planche 6 - Carte des potentielles zones de calme Bords de Marne Nord Square A Briand Parc du Plateau Square de Coeuilly Place de la Chanson Parc du Tremblay Espace M Cachin Square de la Paix et de l’Amitié entre les Peuples Bords de Marne Sud Mail Rodin Champigny-sur-Marne ne souhaite pas restreindre sa définition des zones de calme à celle du code de l'environnement. De plus, certains espaces pressentis comme possibles zones de calme ne sont pas maîtrisés, ni en propriété, ni en gestion par la commune. Ainsi, la commune de Champigny-sur-Marne souhaite réaliser un travail approfondi sur la définition, la délimitation et les actions possibles des zones de calme sur son territoire, en concertation, notamment avec ses partenaires extérieurs, en particulier le Conseil Départemental du Val de Marne. Aussi la réflexion va se poursuivre de manière à aboutir lors de la révision quinquennale du présent PPBE. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 13/65 Diagnostic 3.5 Projets d’aménagements à venir La ville est en pleine mutation, aussi bien d’un point de vue des déplacements que des constructions d’habitats, d’activités. Les projets de développement sont localisés sur la carte des projets 2012-2025 éditée par la ville présentée ci-après. Planche 7 - Localisation des projets urbains Carte des projets de transport en commun Ces projets sont de trois types : Création ou réaménagement de bâtis. Développement de transport en commun (fer et bus en site propre). Aménagement de voiries avec apaisement du trafic. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 14/65 Diagnostic Le tableau suivant présente une synthèse des projets prévus sur la commune, par quartier, avec le cas échéant une indication de l’impact acoustique lié au projet, et des recommandations. Il est différent des tableaux relatifs aux actions réalisées et programmées, présentés au chapitre 3. Planche 8 - Recommandations pour les projets urbains Pilote du projet Modification prévue Impact acoustique Recommandations Commune Société du Grand Paris CD94 Grand Paris Express : Création de 2 gares : l’une en centre-ville et l’autre au Nord de l’emprise de la voie de desserte orientale + implantation d’un atelier de maintenance du réseau. Amélioration de l’offre de transport en commun diminution des trafics routier attendue. Une augmentation du trafic ferroviaire conséquent sera apportée mais le réseau sera souterrain. Suivi des études menées + communication avec les riverains en phase chantier. Est TVM : Prolongement Trans Val de Marne, TCSP : création de 6 stations, réaménagement des axes concernés. Diminution du trafic de véhicules légers (VL) sur les axes de circulation nuisances pour les riverains proches diminuées. Amélioration de l’offre de transport en commun diminution de l’utilisation de la voiture individuelle et des nuisances associées. Risque d’encombrement d’autres axes qui subiront un report de trafic. Choix d’un matériel roulant et d’un enrobé peu bruyant. Réflexion sur les aménagements de réduction de vitesse. + communication avec les riverains en phase chantier. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 15/65 Diagnostic Pilote du projet Modification prévue Impact acoustique Recommandations Plant-Tremblay Réaménagement du Pont de Nogent. Modifications des circulations routières pour désaturer le trafic. Une étude d’impact acoustique avec préconisation de solutions (écrans + isolation de façade) a été réalisée, il faut maintenant s’assurer de la mise en œuvre des préconisations. S’assurer que le rapprochement des voies de circulation des habitations en élargissant le rond-point, ne crée pas de nuisances supplémentaires. Veiller à une bonne acceptation de la phase travaux auprès des riverains du pont mais aussi des axes de déviation. (avril 2016) DIRIF RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 16/65 Diagnostic Pilote du projet Impact acoustique Recommandations Ecrans complémentaires le long de l’A4. Amélioration importante de la situation : Rénovation des protections anciennes (1976) et créations. Protection de plus de 450 logements impactés par des niveaux dépassant les seuils. Les solutions ont été soumises à concertation des riverains –enquête publique de 2004. S’assurer de la mise en œuvre des protections et continuité de la communication auprès des riverains. S’assurer que le rapprochement des voies de circulations des habitations en élargissant le rond-point, ne crée pas de nuisances supplémentaires. Veiller à une bonne acception de la phase travaux auprès des riverains du pont mais aussi des axes de déviation. ChampignysurMarne/prom oteur privé Les Courtilles : logements + groupe scolaire. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Isolation des logements par rapport à la RD145 et les voies ferrées. ChampignysurMarne/prom oteur privé L’ancienne Boulonnerie : logements. Ces nouveaux bâtis peuvent être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Isolation des logements par rapport à la voie ferrée et la RD4. ChampignysurMarne/prom oteur privé Délocalisation du centre technique infrastructure : logements, implantation de la gare du centre-ville du Grand Paris Express. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. CD94 Fourchette de Champigny (16) : réaménagement de l’entrée de ville en lien avec l’arrivée d’Est TVM. Amélioration du trafic qui sera bénéfique pour les riverains (moins d’accélération/décélération). Isolation des logements par rapport à la voie ferrée (les freinages des trains en gare peuvent être bruyants) et la RD4. Veillez à ne pas créer de nouvelles situation bruyantes (pavés, rehausseurs…) + communication avec les riverains en phase chantier. CD94 Avenue du Général de Gaulle (17) : réaménagement de la voie en boulevard urbain avec un transport en commun en site propre en position axiale, réduction du nombre de voie de circulation à 1x1 voie, réaménagement du stationnement longitudinal et implantation d’une piste cyclable le long du parc du Tremblay sur l’avenue Gourevitch et sur l’avenue du Général de Gaulle après le carrefour de Stalingrad. Développement de l’offre de transport en commun et mode doux qui devrait diminuer la part de trafic particulier automobile. Baisse attendue du trafic et de la vitesse en lien avec la requalification urbaine du projet EST TVM DIRIF ChampignysurMarne/prom oteur privé ChampignysurMarne/prom oteur privé Modification prévue Fourchette/Piple (logements. De Gaulle/Lonray/Gourevitch: logements et 42-50 De Gaulle: logements. Cimetière/Stalingrad, Chemin Planchette : logements Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) Veillez à ne pas créer de nouvelles situation bruyantes (pavés, rehausseurs…) + communication avec les riverains en phase chantier. Isolation des logements par rapport à la RD3. Isolation des logements par rapport à la RD145, RD4. 17/65 Diagnostic Pilote du projet Modification prévue Impact acoustique Recommandations Maroc ChampignysurMarne/prom oteur privé Délocalisation du centre technique bâtiment : logements. ChampignysurMarne/prom oteur privé 107-109 Av Salengro: logements et 83-95 av Salengro: logements. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Isolation des logements par rapport à la voie ferrée (les freinages des trains en gare peuvent être bruyants) et la RD4. Isolation des logements par rapport à la RD4. 4 cités ChampignysurMarne/CD94 ChampignysurMarne/CD94 Délocalisation du collège Lucie Aubrac (25), reconstruction boulevard Jules Guesde Fourchette de Bry : réaménagement du carrefour en lien avec l’arrivée d’Est-TVM, lancement d’une étude pour la réalisation d’un schéma global d’entrée de ville. ChampignysurMarne/DIRIF /Promoteurs privés ZAC Marais-de-Gaulle (26) : création d’un parc d’activités, transformation de l’avenue du Général de Gaulle en boulevard urbain, pacification et traitement des abords de l’A4. SNCF Implantation de la gare RER E Bry/Villiers/Champigny du Grand Paris Express Risque de ne pas remplacer d’éventuels bâtis écrans. Associer des notions de propagation acoustique dans les projets de reconstructions. Amélioration du trafic qui sera bénéfique pour les riverains (moins d’accélération/décélération). Veillez à ne pas créer de nouvelles situation bruyantes (pavés, rehausseurs…) + communication avec les riverains en phase chantier. Impact lié aux nouvelles circulations, et modification de la propagation liée aux nouvelles constructions. Amélioration des protections acoustiques pour les riverains de l’A4. Développement de l’utilisation des transports en commun. Risque d’augmentation du trafic routier vers cette gare, et de nuisances associées aux circulations ferrées. Augmentation du nombre de trains et voies et des nuisances pour les riverains proches. Assurer la prise en compte du bruit dans les études de déplacements vers ce nouveau pôle. Suivi des mises en œuvre des protections acoustiques de l’A4. Protection de la source ferroviaire (souterrain, contrebas, écrans…) et des riverains. Centre-ville ChampignysurMarne/Prom oteurs privés ChampignysurMarne/CD94 ChampignysurMarne/Prom oteurs privés Ancienne gare du Plant (8) : 4,5 ha dédié à un projet mixte logements/équipements/ activités. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Isolation des logements par rapport à la voie ferrée (les freinages des trains en gare peuvent être bruyants) et la RD4. Implantation du nouveau collège Lucie Aubrac en 2016 rue Jules Guesde. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Veiller à l’isolation intérieure et extérieure pour le collège, avec notamment un positionnement des salles de classe et de repos dans les parties éloignées de la RD145 et de la voie ferrée. Champs des Alouettes: logements. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Isolation des logements par rapport à la RD145. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 18/65 Diagnostic Pilote du projet Modification prévue Impact acoustique Recommandations ChampignysurMarne/Prom oteurs privés Ilot Union Jaurès: projet mixte logements, activités, commerces, création d’un parking public souterrain. Impact lié aux nouvelles circulations, et modification de la propagation liée aux nouvelles constructions. Isolation des logements par rapport à la RD4. ChampignysurMarne/Prom oteurs privés ZAC des Bords de Marne: dynamisation de la présence d’Air Liquide (4894 m²), aménagement d’une zone à vocation économique, culturelle et de loisirs et de nouveaux espaces publics Impact lié aux nouvelles circulations, et modification de la propagation liée aux nouvelles constructions. Assurer la prise en compte du bruit dans les études de déplacements vers ce nouveau pôle. Limiter l’impact de la voie ferrée. ChampignysurMarne/Prom oteurs privés Place Lénine : réaménagement de la place, restructuration des îlots adjacents, création de logements, redynamisation du centre-ville. Ces nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Assurer la prise en compte du bruit dans les études de déplacements et l’isolation des logements. Bois l’Abbé ChampignysurMarne/Prom oteurs privés Projet ANRU de 2009 de 121 millions d’euros (1ère tranche) : Reste des logements à démolir, à résidentialiser, des logements à construire et la poursuite du réaménagement des espaces publics (fin de la rue Carpeaux) et les réhabilitations sont terminées. Impact lié aux nouvelles circulations, et modification de la propagation liée aux nouvelles constructions. Assurer la prise en compte du bruit en amont dans les études d’impact, en demandant l’évaluation de l’exposition des logements. Plateau ChampignysurMarne/CD94 Requalification de l’entrée de ville Sud/Fort de Champigny. Amélioration du trafic qui sera bénéfique pour les riverains (moins d’accélération/décélération). Diminution attendue des vitesses la nuit. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) Assurer la prise en compte du bruit dans les études de déplacements. Aménagements visant à diminuer la vitesse souhaités 19/65 Diagnostic Pilote du projet Modification prévue Impact acoustique Recommandations Plateau Emprise VDO (31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40) : création d’un boulevard urbain avec un TCSP (Altival), projet urbain en front du boulevard dédié à l’activité économique à 75% et au logement à 25%. Impact lié aux nouvelles circulations, et modification de la propagation liée aux nouvelles constructions. Les nouveaux bâtis peuvent protéger des bâtiments existants de certaines sources, mais peuvent également être exposés à des niveaux sonores non négligeables. Assurer la prise en compte du bruit en amont dans les études d’impact, en demandant l’évaluation de l’exposition des logements existants et à construire. ChampignysurMarne/CD94 /Promoteurs privés Commentaire : Globalement l’anticipation des nuisances en phase chantier semble avoir été étudiée et permettra une meilleure acceptation des travaux. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 20/65 Actions pour un environnement sonore de qualité 4. Actions pour un environnement sonore de qualité 4.1 Cadre législatif Dans le cadre de la directive européenne de 2002, transposée en droit français en 2006, les grandes agglomérations doivent se doter de cartes stratégiques du bruit, informer la population, et établir des plans de prévention du bruit dans l’environnement, en s’appuyant sur les cartes de bruit. Les plans d’actions doivent répondre aux 3 principaux enjeux : réduire le bruit dans les zones trop exposées, prévenir la création de nouvelles nuisances, et préserver les zones calmes. En parallèle, la réglementation française a introduit, via la loi « bruit » de 1992, en amont de la directive européenne, des obligations d’actions en termes de lutte contre le bruit dans le cas de situations de points noirs du bruit, et dans le cas de projets d’infrastructures ou d’urbanisme. 4.1.1 Bruit des infrastructures de transports terrestres : routes et fer Réduction des nuisances sonores des transports terrestres Le cadre législatif s’appuie sur deux textes fondamentaux : La loi « bruit » du 31 décembre 1992 et ses textes d’application : Rattrapage des points noirs du bruit des transports terrestres. Basé sur le diagnostic du classement des voies, des bâtiments sensibles au bruit sont identifiés sur la base de critères acoustiques et d’antériorité par rapport à la voie. Directive européenne 2002/49/CE – loi du 26 octobre 2005 - Cartes du bruit et PPBE : • Le Préfet de Département réalise les cartes de bruit pour les voiries de plus de 3 millions de véhicules par an ou 30 000 passages de trains. Les cartes sont disponibles au lien suivant : http://www.val-demarne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-prevention-desrisques/Environnement/Plan-de-prevention-du-bruit-dans-l-environnement. • Les gestionnaires d’infrastructures sont concernés par la réalisation d’un plan de prévention du bruit dans l’environnement, dans un premier temps, pour les axes circulés à plus de 3 millions de véhicules par an ou 30 000 passages de trains. Les éléments sont transmis par les gestionnaires au Préfet de département pour lui permettre de réaliser les PPBE des axes du réseau routier et ferroviaire, hormis pour le Conseil départemental qui établit son propre PPBE. Le PPBE du Département a été adopté le 15 décembre 2014, il est consultable au lien suivant http://www.valdemarne.fr/le-conseildepartemental/cadre-de-vie/lutter-contre-les-pollutions/la-prevention-dubruit. Le PPBE de l’Etat est consultable au même lien que les cartes. Il est disponible pour les voies routières de l’Etat et les voies ferroviaires de la RATP, et a été approuvé le 26 juillet 2013. Les informations concernant les voies ferrées sous gestion de la SNCF Réseau ne sont pas disponibles. Elles seront intégrées lors de la mise à jour du PPBE, le cas échéant. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 21/65 Actions pour un environnement sonore de qualité La circulaire du 7 juin 2007 relative à l’élaboration des cartes de bruit et des plans de prévention du bruit dans l’environnement a proposé une harmonisation des deux cadres. Ainsi les PPBE conduits par l’Etat sur le réseau routier national et le réseau ferroviaire doivent proposer prioritairement des solutions pour traiter les bâtiments points noirs de bruit. Protection des riverains dans le cadre de nouveaux projets de transports terrestres Le cadre législatif s’appuie sur la loi du 31 décembre 1992. Il s’agit de prendre en considérations 2 situations différentes : Les projets de réalisation de voies nouvelles (ou voies faisant l’objet d’une modification), doivent être accompagnés de mesures destinées à éviter que le fonctionnement de l’infrastructure ne crée des nuisances excessives pour les bâtiments sensibles présents à ses abords. La première réglementation de ce type date de 1978 et n’est pas rétroactive. Les bâtiments venant s’édifier en bordures d’infrastructures existantes dans les secteurs classés doivent respecter des prescriptions particulières d'isolement acoustique de façade. Le classement des infrastructures de transport terrestre est annexé au document d’urbanisme. L’arrêté préfectoral pour la commune date de janvier 2002, il est consultable au lien suivant : http://www.val-de-marne.gouv.fr/Politiquespubliques/Environnement-et-prevention-desrisques/Environnement/Classement-sonore-du-Val-de-Marne. 4.1.2 Bruit des aéronefs La protection des riverains situés à proximité d’aéroports ou aérodromes classés par les services de l’Etat est associée à deux aspects : Subventionnement à la mise en place d’isolation des bâtiments déjà présents dans des zones jugées soumises au bruit (identifiées dans les Plans de Gêne Sonore des aéroports les plus importants). Limitation à l’urbanisation nouvelle dans des zones potentiellement soumises au bruit actuel et futur (identifiées dans les Plans d’Exposition au Bruit des aéroports). Le certificat d’urbanisme fourni par les communes concernées doit signaler l’existence de la zone de bruit et l’obligation de respecter les règles d’isolation acoustique. La Directive Européenne impose la réalisation de cartes de bruit et PPBE pour les aéroports dont le trafic annuel est supérieur à 50 000 mouvements, puis d’un PPBE associé. La commune de Champigny-sur-Marne n’est pas concernée par des cartes de bruit liées aux survols d’aéronefs. En effet, le Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport d’Orly ne traverse pas le territoire communal. Il peut toutefois y avoir des nuisances ponctuelles liées des survols d’aéronefs, avions ou hélicoptères, notamment lors des éventuels changements de trajectoires. 4.1.3 Bruit des industries – pour mémoire Les niveaux sonores relevés chez les riverains d’activités classées ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement) font l’objet d’une surveillance régulière. Des seuils admissibles sont fixés dans les arrêtés préfectoraux d’autorisation d’exploiter propre à chaque installation et contrôlés régulièrement. Des actions de rattrapage doivent être réalisées par le gestionnaire du site dans le cas de dépassements. Les services de l’Etat (DREAL) sont informés des résultats et assurent le suivi des dossiers. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 22/65 Actions pour un environnement sonore de qualité 4.2 Objectifs réglementaires de réduction du bruit dans les zones bruyantes Aussi bien pour les établissements sensibles que pour les populations, l’objectif principal consiste à réduire les nuisances sonores et à ramener les niveaux de bruit en deçà des valeurs limites définies par les textes pour chacune des sources de bruit. Les objectifs de réduction du bruit sont fixés par les valeurs limites définis dans l’arrêté du 4 avril 2006 ; il s’agit d’atteindre à 2 mètres en avant des façades des niveaux inférieurs à : 68 dB(A) en LDEN et 62 dB(A) en LN pour le bruit routier. 73 dB(A) en LDEN et 65 dB(A) en LN pour le bruit ferroviaire. 71 dB(A) en LDEN et 60 dB(A) en LN pour le bruit des ICPE A – pour mémoire. 55 dB(A) en LDEN pour le bruit des aéronefs – pour mémoire. Toutefois, ces seuils sont définis en façade extérieure des bâtiments. Dans certaines situations, il n’est pas possible techniquement ou économiquement d’abaisser les niveaux sonores de la source suffisamment pour permettre le respect des seuils extérieurs. Dans ce cas, des objectifs d’isolation des façades sont fixés pour permettre des niveaux sonores acceptables dans les bâtiments à défaut de les obtenir pour l’environnement extérieur. 4.3 Actions réalisées et à venir pour les 5 ans d’applications du plan La commune et les partenaires du territoire ont été sollicités pour apporter les éléments d’informations complémentaires portant sur les mesures visant à prévenir ou réduire le bruit dans l’environnement, arrêtées au cours des dix précédentes années et prévues pour les cinq années à venir (conformément au décret n°2006-361 du 24 mars 2006). 4.3.1 Etat Le courrier en annexe 1. spécifique de réponse de l’Etat est présenté Le PPBE de l’Etat a été approuvé le 26 juillet 2013, et concerne les infrastructures routières de l’Etat ainsi que les infrastructures ferroviaires de la RATP (voir chapitre 3.3.2). La commune de Champigny-sur-Marne est impactée par l’A4, gérée par les services de l’Etat. Les objectifs de réduction du bruit sont définis par la circulaire du 25 mai 2004 relative au bruit des infrastructures de transports terrestres : Objectifs relatifs aux contributions sonores dans l’environnement après réduction du bruit à la source. Des objectifs d’isolement acoustique des façades. Actions réalisées depuis 1998 : Des mesures de préventions sont mises en place sur l’ensemble du territoire national : La protection des riverains installés en bordure des voies nouvelles (arrêté du 5 mai 1995 et 8 novembre 1999). Le projet fait l’objet d’une étude d’impact, et les niveaux de bruit doivent respecter des niveaux seuils, par une action à la source ou ses abords, voire un traitement sur le bâti si nécessaire. Cette règle permet d’éviter la création de nouveau PNB. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 23/65 Actions pour un environnement sonore de qualité La protection des riverains qui s’installent en bordure des voies existantes (arrêté du 30 mai 1996, relatif au classement sonore des voies). Des prescriptions d’isolation doivent être respectées pour les nouvelles constructions situées dans les secteurs affectés par le bruit au titre du classement des voies, qui a été arrêté par le préfet le 3 janvier 2002 en Val de Marne. Des mesures de réduction du bruit ont été mises en place pour résorber les points noirs bruit, sur la période 1998-2008. Au niveau de la commune : Pilote Etat Description de l’action Protections acoustiques complémentaires : Pose d’écrans et de parements absorbants le long de la bretelle A4W-A86 extérieure entre le pont de Nogent et les Boullereaux. Coût Total des travaux 20092012 : 9,58 M€ TTC 70% par le CR et 30% par l’Etat Date de réalisation Raison Gain Août 2009 - Juin 2010 Augmentation de trafic sur l’A4 ayant rendu obsolètes les protections existantes. Protection de 440 logements Objectif : Niveau sonore à moins de 64 dB(A) de jour (entre 6h et 22h) et moins de 60 dB(A) de nuit (entre 22h et 6h). Actions programmées ou envisagées pour la période 2010-2013 (formulation du document de l’Etat) : Une augmentation du trafic conjuguée à l'évolution de la réglementation relative au bruit des infrastructures routières a rendu obsolètes les protections acoustiques existantes. Entre le Pont de Nogent et la Fourchette de Bry, les nuisances sonores subies par 450 logements dépassent les 70 dB(A). Pilote Etat Etat Description de l’action Coût Pose d’écrans supplémentaires au niveau de la butte phonique SNCF au Nord de l’A4 entre la passerelle piéton et la couverture Dreyer ainsi qu’au niveau de l’avenue Pierre Brossolette Ouest. Campagne de mesures acoustiques le long de l’A4 du Pont de Nogent à la Fourchette de Bry. Total des travaux 20092012 : 9,58 M€ TTC 70% par le CR et 30% par l’Etat RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) Date de réalisation Raison Juil – Déc 2012 Protection de 18 bâtiments soit 114 habitants Mai 2012 Protection de 32 bâtiments soit 255 habitants Gain Objectif : Niveau sonore à moins de 64 dB(A) de jour (entre 6h et 22h) et moins de 60 dB(A) de nuit (entre 22h et 6h). 24/65 Actions pour un environnement sonore de qualité 4.3.2 RATP Les actions réalisées et prévues par la RATP figurent dans le PPBE de l’Etat (voir chapitre ci-avant). Les éléments suivants peuvent être précisés. La RATP a intégré l’acoustique dans ses axes de développement. Les quatre actions principales qui en découlent sont : La résorption des points noirs du bruit et des zones sensibles. L'augmentation du nombre de kilomètres meulés afin de réduire le nombre de plaintes de riverains (action préventive régulière de meulage des rails). La réduction du bruit de crissement au freinage. Le renforcement de ses exigences techniques en matière de bruit extérieur sur les matériels circulant en aérien et de bruit intérieur des autres matériels. Des bâtiments de la commune de Champigny-sur-Marne sont concernés par l’impact du RERA (ligne A2). Cependant aucune action n’est envisagée spécifiquement sur la commune. Actions réalisées depuis 1998 : Pilote RATP RATP RATP Description de l’action Politique de développement tenant compte des aspects acoustiques. Changement de matériel roulant : MI84 remplacé par MI09 moins bruyant. Réalisation du PPBE des voies ferrées à plus de 60 000 passages par an. Coût Date de réalisation Raison Gain NC NC NC NC NC NC Acoustique NC NC 2012 Obligation réglementaire NC Actions programmées ou envisagées pour la période 2010-2013 (formulation du document de l’Etat) : Pilote RATP RATP Description de l’action Politique de développement tenant compte des aspects acoustique. Réalisation du PPBE des voies ferrées à plus de 30 000 passages par an par an. Coût Date de réalisation Raison Gain NC NC NC NC NC NC Obligation réglementaire NC Les principes d’actions pour le réseau ferroviaire sont présentés en annexe 3. 4.3.3 Conseil Départemental du Val de Marne Le Conseil Départemental a adopté son PPBE relatif au réseau routier départemental en décembre 2014. Depuis 2000, le Département mène une politique volontariste de lutte contre le bruit, qui s’est développée autour des axes suivants : Contribuer à une meilleure connaissance et à l’amélioration de l’environnement sonore départemental. Développer une sensibilité environnement des Val de Marnais dans la lutte contre le bruit. Favoriser la coopération entre tous les acteurs du bruit. Prendre en compte le bruit en amont et en aval des projets départementaux. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 25/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Concernant les zones calmes, le CD a étudié l’exposition sonore des parcs départementaux. Ainsi, le parc du Plateau est exposé au-delà de la valeur seuil de bruit retenue pour les zones calmes, avec une contribution prépondérante du trafic départemental. Le parc du Tremblay est exposé de manière moins importante au bruit des routes départementales. Le CD94 indique que des actions correctives du Département sont nécessaires pour que ces sites entrent dans la catégorie des zones calmes. Actions réalisées depuis 10 ans (2004-2016) : Le tableau suivant présente les principales actions menées au niveau du Département : Description de l’action Faciliter l’accès à l’information et à l’expertise : Mise en ligne d’une visionneuse cartographique des cartes de bruit. Mise à jour des bases SIG et diffusion. Création de l’ODES, partenariats avec Bruitparif en termes de cartographies, et de mesures de bruit. Sensibilisation des scolaires. Information sur le bruit des aéronefs d’Orly : listes d’associations, relai des informations disponibles sur le trafic, les mesures de bruit, l’aide à l’insonorisation. Prise en compte de l’acoustique dans la construction ou la réhabilitation des collèges et crèches. Favoriser l’usage des transports en commun : remboursement en partie d’abonnement aux transports, développement des réseaux (bus, tramways, cyclables…). Réalisation du PPBE des voies départementales circulées par plus de 3 millions de véhicules par an. Coût Date de réalisation Raison NC NC NC NC Depuis 2003 Amélioration de la connaissance NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC 2012-2014 Obligation réglementaire Plus localement, au niveau de la commune de Champigny-sur-Marne : Action réalisée Description, localisation Coût Date de réalisation Nb logements concernés Crédits accordés aux opérations d’amélioration du confort acoustique des logements sociaux depuis 2000 Cité du Plan à Champigny – OPAC94 Subvention accordée 114 335€ 2000 à 2004 150 RD145 – requalification de voirie RD145-Requalification de voirie RD4-Requallification de voirie RD145-Requalification de voirie Réfection de tapis : av Ambroize Croizat, RD3, RD145/RD207, RD145, RD130, RD233, RD3/RD145, RD4 Reconstruction du Collège Willy Ronis (Musselburgh) 6 000 000€ 8 000 000€ 7 000 000€ 2 390 000€ 2007/2008 2010/2011 2010/2012 2005 - 4 436 000€ De 2002 à 2010 - 2005 - Travaux de voirie et opérations en faveur du report modal sous maîtrise d’ouvrage départementale ou associée Travaux réalisés sur les collèges RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 26/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Actions programmées à 5 ans (2014-2019) : Le Département a établi une hiérarchisation des zones de bruit, afin d’établir des priorités d’intervention. 43 zones sont prioritaires à l’échelle du Département. 2 sont situées sur la commune de Champigny : La D207 sur près d’1 km. La D233 sur 1,8 km. Dans ces 2 zones, aucun établissement sensible géré par le Département n’est exposé au-delà des seuils. Le plan d’action du Département est décliné en 14 mesures regroupées par thématique, comme indiqué dans le tableau suivant : Objectif Protection des riverains surexposés au bruit dans les zones prioritaires Protection des occupants des établissements sensibles départementaux Améliorer l’environnement sonore le long des routes départementales Sensibiliser les aménageurs afin de faire évoluer les pratiques Développer la connaissance en matière de bruit et sensibiliser la population Mesure prévue Conjuguer politique de lutte contre la précarité énergétique dans les logements et la protection phonique dans les zones exposées au bruit des routes et dans les zones exposées au bruit des avions. Poursuivre la résorption des PNB ferroviaire. Réaliser un diagnostic acoustique des bâtiments surexposés. Dresser un diagnostic acoustique dans les cantines scolaires. Intégrer l’acoustique dans la programmation des travaux des bâtiments. Poursuite de la politique départementale de mobilité durable. Projets d’aménagements routiers Améliorer l’impact du programme de travaux de la voirie sur le bruit La mise en œuvre des projets du Département selon le référentiel relatif aux projets d’aménagement et de construction durable. Le suivi des grands projets d’aménagement (OIN, CDT, ANRU…) Poursuite du travail autour du pôle d’Orly Suivi de la révision des PLU Participation à Bruitparif N°mesure L’actualisation des cartes de bruit 14 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Plus localement, sur Champigny : Action prévue ALTIVAL – Prolongement RD10 depuis la RD4 à Champigny-sur-Marne au giratoire des Boutareines à Villiers sur Marne Déploiement d’une station de mesure de bruit au niveau de la gare de Champigny-centre – ligne 15 du métro GPE_ORBIVAL Déploiement d’une station de mesure de bruit au droit de la future garde Bry-Villiers-Champigny de la ligne 15 du métro GPE-ORBYVAL Zone 30 Construction nouveau collège RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) Description, localisation Coût Date de réalisation Départementale future Mise en place d’un TCSP 82,5M€ 2020 RD5/RD86 carrefour Rouget de l’Isle Mesure de bruit - 2015-2020 RD10/RD11 Mesure de bruit - 2015-2020 RD219 (rue de Musselburgh) Près de l’école Eugénie Cotton - - 27/65 Actions pour un environnement sonore de qualité 4.3.4 DGAC Le courrier de réponse de la DGAC est présenté en annexe 1. La Direction générale de l’aviation civile indique que le territoire communal n’est pas concerné par des actions passées ou futures susceptibles de modifier l’impact des nuisances sonores aériennes. La commune n’est pas impactée par les Plans d’Exposition au Bruit des aérodromes de LognesEmerainville et de Chelles-les-Pins (aérodromes les plus proches). Il n’est prévu aucune modification de l’itinéraire d’hélicoptères qui passe au Nord de la ville. 4.3.5 Ville de Champigny-sur-Marne Actions passées Le tableau suivant liste les actions réalisées depuis 10 ans, et programmées pour les années à venir, qui sont du ressort des services communaux : bâtiments, routes, urbanisme, espaces verts et nettoiement. Planche 9 - Actions recensées ces 10 dernières années par les services communaux Pilote Direction Infrastructures Transports et Espaces Publics Direction Infrastructures Transports et Espaces Publics Description de l’action Coût € Date de réalisation Raison Gain Diminution de vitesse accompagné d’installation de coussins en enrobé rue de Sévigné. NC 2006 Sécurisation et abaissement de la vitesse NC Création de voies piétonnes chemin des Ecoles et chemin des Peupliers. NC 2009-2010 NC NC Création de Zone 30 Quartier du Maroc, Quartier du Tremblay, Quartier Polangis (2014) et zone 20 rue des Bas Moguichets et pistes cyclables. NC NC Sécurisation et abaissement de la vitesse NC Direction Infrastructures Transports et Espaces Publics RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 28/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Pilote Description de l’action Coût € Date de réalisation Raison Gain Limitation de tonnage sur la commune : interdiction de circulation des poids lourds selon les axes. NC Carte produite en 2009 NC NC Réalisation de comptages de trafics régulièrement et réalisation d’une carte rassemblant les données permet une précision meilleure des cartes de bruit si utilisé en donnée d’entrée. NC Carte produite en 2009 NC NC Localisation des nouvelles écoles dans des zones préservées du bruit extérieur. NC NC NC NC Entretien et valorisation des espaces verts communaux, notamment avec la présentation des parcs et jardins en ligne. NC NC NC NC Direction Infrastructures Transports et Espaces Publics Direction Infrastructure Transports et Espaces Publics Direction Bâtiments Energie Direction Environnement et Cadre de Vie RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 29/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Description de l’action Pilote Direction Infrastructures Transports et Espaces Publics Direction du Nettoiement Réfections de tapis de chaussée : RD4 (entre rue A Trait et rue de la Plage) Bd Stalingrad (RD7) Rue Juliette de Wils Rue Julien Heulot Voies internes du quartier des Boullereaux Rue du Bois l’Abbé Rue de Sévigné Avenue du 11 novembre Rue de la Pointe St Denis Rue Anatole France Rue Henri Barbusse Rue Alsace-Lorraine Utilisation de matériel électrique de type balayeuses, souffleurs à dos et à mains et débroussailleuses récents (2009 à 2012). Utilisation de véhicules majoritairement datés d’après 2000. Coût € Date de réalisation Raison Gain NC NC Maintien en état de la voie NC NC NC NC NC Actions prévues concernant les zones à enjeux : Les actions portées par la commune sont de 5 ordres : La réduction des nuisances sonores dans les zones à enjeux. La diminution du bruit sur l’ensemble de la commune. La préservation et mise en valeur des zones calmes. L’anticipation de l’évolution du territoire. L’amélioration de la connaissance du bruit sur le territoire. Elles sont déclinées ci-dessous selon ces thématiques. Le tableau ci-dessous présente les actions qui seront menées par la commune pour les 23 zones identifiées à l’aide des cartes de bruit. Une présentation des principes d’actions de réduction du bruit routier est consultable en annexe 4. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 30/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Thème 1 Diminution du bruit dans les zones à enjeux Numéro de zone Source Gestionnaire Action de la commune Raison 1 RD4 CD94 Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Projets en cours : requalification et constructions. 2 RD3 CD94 Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Projets en cours : TVM et constructions. 3 4 5 6 7 8 9 Actions 10 11 12 13 14 15 16 Concertation avec le Département. Projets en cours : Intégration de l’acoustique dans la constructions. démarche d’aménagement prévue. Intégration de l’acoustique dans la Projets en cours : RD130 CD94 démarche d’aménagement prévue. requalification et constructions. Concertation avec le Département. Projets en cours au Sud de la RD233 CD94 Intégration de l’acoustique dans la zone : rénovation urbaine. démarche d’aménagement prévue. Ligne Fer Intégration de l’acoustique dans la SNCFSNCF Bobigny démarche d’aménagement prévue. RFF / Projets de ZAC. à Sucy / Fer Pas d’action immédiate de RFF ou RATP RER E RATP. Concertation avec le Département. Projets en cours au Sud de la RD207 CD94 Intégration de l’acoustique dans la zone : rénovation urbaine bâtis démarche d’aménagement prévue et voirie. Ligne Fer Intégration de l’acoustique dans la SNCFProjets prévus : nouvelle gare SNCF Parisdémarche d’aménagement prévue. RFF et bâtiments. Mulhouse Pas d’action immédiate de RFF. Intégration de l’acoustique dans la Poursuite dans le cadre de Av du 11 démarche d’aménagement prévue. l’urbanisation de la VDO de la Commune novembre 1918 Réflexion à une diminution de restructuration urbaine engagée vitesse. lors du PRU Mordacs Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Bvd Aristide Projets en cours : Commune Réflexion à une diminution de Briand requalification et constructions. vitesse, renouvellement d’enrobé, isolation des bâtiments sensibles. Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Projets en cours au Sud de la Rue du Commune Réflexion à une diminution de zone : requalification de la Monument vitesse, renouvellement d’enrobé, voirie. isolation des bâtiments sensibles. Transformation / Densification Rue de la Intégration de l’acoustique dans la Commune du SMSB (logements, activités Plage démarche d’aménagement prévue. tertiaires et commerces) Réflexion à une diminution de Av de Coeuilly Commune vitesse, renouvellement d’enrobé, Pas de projet sur cet axe. isolation des bâtiments sensibles. Poursuite du renforcement des A4 DIRIF Suivi du dossier. protections acoustiques présentes. Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Cité jardins Rue Karl Marx Commune Réflexion à une diminution de PRU achevé vitesse, renouvellement d’enrobé, isolation des bâtiments sensibles. RD145 Ligne Fer RER E CD94 SNCF Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Pas d’action immédiate de la RATP. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) Projets en cours : ZAC, nouvelle gare et constructions. 31/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Numéro de zone 18 Rue de Sévigné - Rue Parmentier 19 Av Paul Lafargue et Paul Venzac 20 Ligne Fer SNCF Bobigny à Sucy 21 Rue du Plessis Trévise Commune 22 RD235 CD94 Raison Réflexion à une diminution de vitesse, renouvellement d’enrobé, isolation des bâtiments sensibles. Concertation avec le Département. Réflexion à une diminution de Avenue Anatole Commune vitesse, renouvellement d’enrobé, France isolation des bâtiments sensibles. Pas de projet sur cet axe. Pas de projet sur cet axe. Pas de projet sur cet axe. Diminution du bruit sur l’ensemble de la commune Actions Limitation de circulation automobile via le : • Développement et promotion des modes doux. • Incitation à l’usage des transports collectifs. • Limitations de vitesses : exemple de l’extension de la zone 30 rue de Musselburgh (RD219) en 2016 entre école Jeanne Vacher et Chennevières/ Développement de matériel/véhicules moins bruyants dans la flotte communale, notamment des vélos pour le personnel communal. Préservation et mise en valeur des zones calmes Actions Action de la commune Intégration de l’acoustique dans la démarche d’aménagement prévue. Projet VDO et SMR (Grand Commune Réflexion à une diminution de Paris) vitesse, renouvellement d’enrobé, isolation des bâtiments sensibles. Vérification de l’impact de la diminution de vitesse réalisée, Projet de mise en zone 30 en Commune renouvellement d’enrobé, isolation cours de réalisation début 2016 des bâtiments sensibles. Vérification de l’impact de la Création itinéraire cyclable avec diminution de vitesse réalisée, Commune mise en zone 30 réalisée en renouvellement d’enrobé, isolation 2015. des bâtiments sensibles. Pas de projet sur cet axe. SNCFConcertation avec RFF Pas d’action immédiate de RFF RFF. Rue Alexandre Fourny Thème 3 Gestion naire 17 23 Thème 2 Source Se donner les moyens d’aboutir au prochain plan à une définition de zones calme au sens réglementaire : • En établissant une définition respectée par l’ensemble des zones. • En reportant ces zones sur une carte. • En définissant des actions de préservation des zones et éventuellement de conquête de nouvelles zones calmes. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 32/65 Actions pour un environnement sonore de qualité Thème 4 Actions Anticipation de l’évolution du territoire Etude attentive de l’impact acoustique généré par de nouveaux projets d’infrastructures (création, modification aux abords des infrastructures bruyantes) et mobilisation pour la mise en place de traitement directement à la source au maximum (plus efficaces à long terme que les traitements des bâtiments). Diffusion d’une note d’information aux élus et techniciens sur les questions acoustiques afin d’améliorer l’intégration de l’acoustique dans les questions d’urbanisme. Prise en compte des aspects acoustiques (notamment d’isolation au bruit extérieur, et de positionnement du bâti) lors de des créations d’écoles et aménagements de bâtiments existants. Communication aux services de l’Etat des données de trafic sur les voies communales circulées par plus de 5000 véhicules/jour afin de fiabiliser l’information du classement des voies et protéger ainsi les futures constructions. Des recommandations générales pour les projets d’aménagements sont consultables en annexe 5. Thème 5 Amélioration de la connaissance du bruit sur le territoire Actions Veille sur les avancées des projets lancés dans les PPBE des gestionnaires d’infrastructures présents sur le territoire. Réalisation de mesures de bruit pour objectiver les niveaux sonores, en fonction des besoins, notamment pour identifier les gains d’actions entreprises (zone 30 avec mesure avant/après), identifications de zones calmes... Identification d’un référent au sein de la commune sur les questions acoustiques et communication en interne sur les outils à disposition (cartes, plans, etc.). Suivi des plaintes sur la thématique bruit et accompagnement des administrés dans les démarches auprès des gestionnaires. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 33/65 Suivi et implications du plan d’actions 5. Suivi et implications du plan d’actions 5.1 Estimation de la diminution du nombre de personnes exposées Les actions de prévention ne peuvent pas faire l’objet d’une évaluation quantifiée de leur impact. Ces actions mises en œuvre seront évaluées a postériori en termes de réalisation. Par contre, l’efficacité des actions curatives précisées dans le PPBE sera appréciée en termes de réduction de l’exposition au bruit des populations. Ces indicateurs se baseront notamment sur : Le nombre de bâtiments et d’habitants qui ne sont plus exposés au-delà des valeurs limites. Le nombre d’établissements sensibles (enseignement, santé) qui ne seront plus exposés au-delà des valeurs limites. Le nombre d’habitants protégés en-deçà des seuils d’exposition réglementaires applicables pour les projets d’infrastructures. 5.2 Mise en cohérence des outils Le PPBE, bien que document non opposable au niveau du droit est porté par une volonté politique d’exemplarité et de concertation avec les gestionnaires et partenaires. Il est ainsi impératif que le PPBE soit cohérent avec les documents d’orientation existants, notamment afin de permettre à la collectivité des investissements à efficacité multiple. En effet, les stratégies de planification urbaine sont inscrites dans les documents d’orientation stratégique applicables sur le territoire. Ces documents constituent, par certains aspects, des outils privilégiés de prévention et rattrapage de situations de conflits habitat/bruit. Les documents dont le contenu a été examiné en termes d’incidences sur l’environnement sonore ou sur la qualité acoustique des lieux de vie, sont les suivants : 5.2.1 Plan Local d’Urbanisme PLU. Projet d’Aménagement et de Développement Durable - PADD. Plan de Déplacement Urbain - PDU de la Région Ile-de-France concernant Champigny-surMarne. Schéma directeur des itinéraires cyclables du Val-de-Marne. Plan Local d’Urbanisme PLU et PADD Le PLU de Champigny a été approuvé le 27 juin 2007, mis à jour le 17 septembre 2008 et modifié le 20 mai 2009, 23 juin 2010, 28 juin 2011, 10 avril 2013. Sa révision est en cours. Le PADD est pièce intégrante du PLU. Des objectifs en termes de cadre de vie environnemental et développement des transports en commun sont bénéfiques en termes d’acoustique. Le PLU insiste sur l’attrait des parcs dans le paysage campinois et sa préservation (La notion de proximité est évoquée et est intéressante par rapport à la notion de zone calme (II.3)). RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 34/65 Suivi et implications du plan d’actions En annexe, le PLU contient les éléments des arrêtés préfectoraux de classement des infrastructures de transports terrestres de 2002. Ce classement est effectué pour les voies supportant un trafic de plus de 5000 véhicules par jour. Chaque voie se voit affecter une catégorie, selon laquelle un secteur affecté par le bruit lui est associé. Dans ces secteurs, les nouvelles constructions sont dans l’obligation de respecter des critères d’isolation. La préfecture a réalisé le classement pour la voirie nationale, départementale, le réseau ferroviaire et les sites propres en 2002 – cf extrait du PLU ci-contre. Des Points Noirs de Bruit ont été identifiés sur le territoire. 5.2.2 Le Plan de Déplacement Urbain (PDU) de la Région Ile-de-France Le plan de déplacements urbains (PDU) de l’Ile-de-France est issu d’une démarche initiée par l’Etat et conduite avec la Région Ile-de-France, le Syndicat des Transports Parisiens, le Conseil de Paris, les sept départements et les communes. http://pdu.stif.info Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) définit les principes permettant d'organiser les déplacements de personnes, le transport des marchandises, la circulation, le stationnement. Le projet du PDUIF a été arrêté par le Conseil régional en février 2012. Il a été soumis à enquête publique du 15 avril au 18 mai 2013 sur 28 lieux d’enquête et grâce à un site internet dédié. 484 observations ont été recueillies. Ensuite, et après avis de l’Etat, le Conseil régional de l’Ile de France l’a définitivement approuvé le 19 juin 2014. Le PDUIF fixe les objectifs et le cadre de la politique de déplacements régionaux pour l’ensemble des modes de transports d’ici 2020. Il propose une stratégie autour de 9 grands défis, déclinés en 34 actions, qui permettront de répondre aux besoins de déplacements à l’horizon 2020 tout en réduisant de 20% les émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre cet objectif, le PDUIF vise à réduire de manière significative l’usage de la voiture, des deux-roues motorisés et des poids lourds et, par voie de conséquence, à accroître fortement l’usage des transports collectifs, des modes actifs (marche et vélo) et pour les marchandises, l’usage de véhicules plus respectueux de l’environnement, de la voie d’eau et du fret ferroviaire. Ainsi le PDUIF vise entre 2010 et 2020 : Une croissance de 20% des déplacements en transports collectifs. Une croissance de 10% des déplacements en modes actifs. Une diminution de 2% des déplacements en voiture et deux-roues motorisés. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 35/65 Suivi et implications du plan d’actions L’ensemble des actions du PDUIF a un effet sur les émissions sonores, ce qui traduit l’omniprésence de cet enjeu dans la problématique des transports. La portée positive de leurs effets diffère du fait de l’efficacité contrastée des différents leviers de réduction des émissions sonores. La réduction globale du trafic ne présente qu’une efficacité limitée. Pour réduire de façon significative les nuisances sonores liées au trafic routier ou ferroviaire, il est donc nécessaire de conjuguer les efforts dans plusieurs directions : réduction du bruit des véhicules, travail sur les revêtements de chaussée ou la qualité de l’infrastructure ferroviaire et sur les conditions de circulation (vitesse, fluidité). Une action spécifique du PDUIF recense des mesures complémentaires permettant de réduire l’exposition des Franciliens au bruit des transports : 5.2.3 Résorption des principales nuisances sonores routières par la mise en place de protections à la source de type écrans ou buttes antibruit et traitement d’isolation des façades aux abords des voies à caractère urbain. Limitation de l’impact du transport de marchandises en ville : étude des mesures à mettre en œuvre localement pour éviter une dégradation de l’environnement sonores lors de développement de sites logistiques en zone dense et limiter l’impact sonore des livraisons de marchandises en zone urbaine (nouveaux modes de livraison, notamment sur le dernier kilomètre, formation et sensibilisation sur les bonnes pratiques à destination des professionnels de la livraison). Réduction des émissions sonores des transports collectifs : rénovation et renouvellement du matériel roulant ferroviaire, traitement des infrastructures, évolution technologique des bus. Schéma directeur des itinéraires cyclables du Val-de-Marne Le Conseil Départemental du Val-de-Marne a adopté en 2002 un Schéma Départemental des Itinéraires Cyclables (SDIC). Ce schéma englobe un linéaire de près de 480 km. Sont présentées ci-dessous les modifications de l’environnement sonore induites par ce document : Les itinéraires assurent une sécurité pour les cyclistes et cette amélioration de l’offre induit une augmentation de l’utilisation des axes cyclables au dépend des véhicules particuliers. Ils relient des pôles d’intérêts pour les riverains, les gares, lieux d’enseignements, d’activités et permettent de remplacer un mode de transport à moteur de manière plus efficace que l’aménagement de pistes cyclables pour les loisirs (ballades en vélo en forêt, etc.). 5.3 Suivi du plan d’action Le suivi d’un PPBE est nécessaire dans le cadre de la mise à jour quinquennale du PPBE qui fait suite à celle des cartes de bruit. Il contiendra un bilan des actions menées. Le suivi des actions sera réalisé régulièrement par la commune. Un bilan sera présenté lors de la mise à jour du document. L’avancée de la mise en place des actions fera l’objet d’une présentation régulière au sein des instances concernées afin d’assurer un partage de l’information avec les partenaires. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 36/65 Tables des Annexes 6. Tables des Annexes A 1. A 2. A 3. A 4. A 5. A 6. A 7. Consultation des acteurs du territoire Arrêté du 30 mai 1996 Principes d’actions sur le réseau ferré Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières Préconisations à l’attention des aménageurs Accords des gestionnaires sur le projet de PPBE Consultation du public RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 37/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire A 1. Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 38/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 39/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 40/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 41/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 42/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 43/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 44/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 45/65 Annexes Consultation des acteurs du territoire RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 46/65 Annexes Arrêté du 30 mai 1996 A 2. Arrêté du 30 mai 1996 ARRETE Arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit NOR: ENVP9650195A Version consolidée 2009 Le ministre de l’équipement, du logement, des transports et du tourisme, le ministre du travail et des affaires sociales, le ministre de l’intérieur, le ministre de l’environnement, le ministre de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la décentralisation, le ministre délégué au logement et le secrétaire d’Etat aux transports, Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment son article R. 111-4-1 ; Vu le code de l’urbanisme, et notamment ses articles R. 111-1, R. 111-3-1, R. 123-19, R. 123-24, R. 311-10, R. 311-10-2, R. 410-13 ; Vu la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, et notamment son article 13 ; Vu le décret n° 95-21 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres et modifiant le code de l’urbanisme et le code de la construction et de l’habitation, et notamment ses articles 3, 4 et 7 ; Vu le décret n° 95-22 du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit des aménagements et infrastructures de transports terrestres ; Vu l’arrêté du 6 octobre 1978 modifié relatif à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation contre les bruits de l’espace extérieur ; Vu l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements ; Vu l’arrêté du 28 octobre 1994 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation, et notamment son article 9 ; Vu l’arrêté du 28 octobre 1994 relatif aux modalités d’application de la réglementation acoustique, et notamment son article 6 ; Vu l’arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières, Article 1 Cet arrêté a pour objet, en application des dispositions du décret n° 95-21 du 9 janvier 1995 susvisé : - de déterminer, en fonction des niveaux sonores de référence diurnes et nocturnes, les cinq catégories dans lesquelles sont classées les infrastructures de transports terrestres recensées ; - de fixer la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit situés de part et d’autre de ces infrastructures ; - de fixer les modalités de mesure des niveaux sonores de référence et les prescriptions que doivent respecter les méthodes de calcul prévisionnelles ; - de déterminer, en vue d’assurer la protection des occupants des bâtiments d’habitation à construire dans ces secteurs, l’isolement acoustique minimal des façades des pièces principales et cuisines contre les bruits des transports terrestres, en fonction des critères prévus à l’article 7 du décret susvisé. TITRE Ier : CLASSEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES PAR LE PRÉFET. Article 2 Les niveaux sonores de référence, qui permettent de classer les infrastructures de transports terrestres recensées et de déterminer la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit, sont : - pour la période diurne, le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, pendant la période de 6 heures à 22 heures, noté LAeq (6 heures - 22 heures), correspondant à la contribution sonore de l’infrastructure considérée ; - pour la période nocturne, le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, pendant la période de 22 heures à 6 heures, noté LAeq (22 heures - 6 heures), correspondant à la contribution sonore de l’infrastructure considérée. Ces niveaux sonores sont évalués en des points de référence situés, conformément à la norme NF S 31-130 “ Cartographie du bruit en milieu extérieur “, à une hauteur de cinq mètres au-dessus du plan de roulement et : - à deux mètres en avant de la ligne moyenne des façades pour les “ rues en U “ ; - à une distance de l’infrastructure ([*) de dix mètres, augmentés de 3 dB (A) par rapport à la valeur en champ libre pour les tissus ouverts, afin d’être équivalents à un niveau en façade. L’infrastructure est considérée comme rectiligne, à bords dégagés, placée sur un sol horizontal réfléchissant. (*]) Cette distance est mesurée : - pour les infrastructures routières, à partir du bord extérieur de la chaussée la plus proche ; - pour les infrastructures ferroviaires, à partir du bord du rail extérieur de la voie la plus proche. Les notions de rues en U et de tissu ouvert sont définies dans la norme citée précédemment. Article 3 Les niveaux sonores de référence visés à l’article précédent sont évalués : - pour les infrastructures en service, dont la croissance prévisible ou possible du trafic ne peut conduire à modifier le niveau sonore de plus de 3 dB (A), par calcul ou mesures sur site à partir d’hypothèses de trafic correspondant aux conditions de circulation moyennes représentatives de l’ensemble de l’année ; - pour les infrastructures en service, dont la croissance prévisible ou possible du trafic peut conduire à modifier le niveau sonore de plus de 3 dB (A), par calcul à partir d’hypothèses de trafic correspondant à la situation à terme ; - pour les infrastructures en projet, qui ont donné lieu à l’une des mesures prévues à l’article 1er du décret n° 95-21 du 9 janvier 1995, par calcul à partir des hypothèses de trafic retenues dans les études d’impact ou les études préalables à l’une de ces mesures. Les calculs sont réalisés conformément à la norme NF S 31-130, en considérant un sol réfléchissant, un angle de vue de 180°, un profil en travers au niveau du terrain naturel, un type d’écoulement fluide ou pulsé, et sans prendre en compte les obstacles situés le long de l’infrastructure. En l’absence de données de trafic, des valeurs forfaitaires par files de circulation peuvent être utilisées. Les mesures sont réalisées, le cas échéant, conformément aux normes Pr S 31-088 “ Mesurage du bruit dû au trafic ferroviaire en vue de sa caractérisation “ et NF S 31-130, annexe B, pour le bruit routier, aux points de référence, dans les conditions définies à l’article 2 cidessus. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 47/65 Annexes Arrêté du 30 mai 1996 Article 4 Le classement des infrastructures de transports terrestres et la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure sont définis en fonction des niveaux sonores de référence, dans le tableau suivant : [*Tableau non reproduit voir JORF du 28 juin 1996 p.9694*] Si sur un tronçon de l’infrastructure de transports terrestres il existe une protection acoustique par couverture ou tunnel, il n’y a pas lieu de classer le tronçon considéré. Si les niveaux sonores de référence évalués pour chaque période diurne et nocturne conduisent à classer une infrastructure ou un tronçon d’infrastructure de transports terrestres dans deux catégories différentes, l’infrastructure est classée dans la catégorie la plus bruyante. TITRE II : DÉTERMINATION DE L’ISOLEMENT ACOUSTIQUE MINIMAL DES BÂTIMENTS D’HABITATION CONTRE LES BRUITS DES TRANSPORTS TERRESTRES PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE DU BÂTIMENT. Article 5 En application du décret n° 95-21 du 9 janvier 1995 susvisé, les pièces principales et cuisines des logements dans les bâtiments d’habitation à construire dans le secteur de nuisance d’une ou plusieurs infrastructures de transports terrestres doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs. Cet isolement est déterminé de manière forfaitaire par une méthode simplifiée dont les modalités sont définies à l’article 6 ci-après. Toutefois, le maître d’ouvrage du bâtiment à construire peut déduire la valeur de l’isolement d’une évaluation plus précise des niveaux sonores en façade, s’il souhaite prendre en compte des données urbanistiques et topographiques particulières, l’implantation de la construction dans le site, et, le cas échéant, l’influence des conditions météorologiques locales. Cette évaluation est faite sous sa responsabilité selon les modalités fixées à l’article 7 du présent arrêté. Article 6 Selon la méthode forfaitaire, la valeur d’isolement acoustique minimal des pièces principales et cuisines des logements contre les bruits extérieurs est déterminée de la façon suivante. On distingue deux situations, celle où le bâtiment est construit dans une rue en U, celle où le bâtiment est construit en tissu ouvert. A. - Dans les rues en U Le tableau suivant donne la valeur de l’isolement minimal en fonction de la catégorie de l’infrastructure, pour les pièces directement exposées au bruit des transports terrestres : [*Tableau non reproduit voir JORF du 28 juin 1996 p.9695*] Ces valeurs sont diminuées, sans toutefois pouvoir être inférieures à 30 dB (A) : - en effectuant un décalage d’une classe d’isolement pour les façades latérales ; - en effectuant un décalage de deux classes d’isolement pour les façades arrière. B. - En tissu ouvert Le tableau suivant donne, par catégorie d’infrastructure, la valeur de l’isolement minimal des pièces en fonction de la distance entre le bâtiment à construire et : - pour les infrastructures routières, le bord extérieur de la chaussée la plus proche ; - pour les infrastructures ferroviaires, le bord du rail extérieur de la voie la plus proche. distance (2) [*Tableau non reproduit voir JORF du 28 juin 1996 p.9695*] Les valeurs du tableau tiennent compte de l’influence de conditions météorologiques standards. Elles peuvent être diminuées de façon à prendre en compte l’orientation de la façade par rapport à l’infrastructure, la présence d’obstacles tels qu’un écran ou un bâtiment entre l’infrastructure et la façade pour laquelle on cherche à déterminer l’isolement, conformément aux indications du tableau suivant : [*Tableau non reproduit voir JORF du 28 juin 1996 p.9695*] La valeur obtenue après correction ne peut en aucun cas être inférieure à 30 dB (A). Que le bâtiment à construire se situe dans une rue en U ou en tissu ouvert, lorsqu’une façade est située dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures, une valeur d’isolement est déterminée pour chaque infrastructure selon les modalités précédentes. Si la plus élevée des valeurs d’isolement obtenues est supérieure de plus de 3 dB (A) aux autres, c’est cette valeur qui sera prescrite pour la façade concernée. Dans le cas contraire, la valeur d’isolement prescrite est égale à la plus élevée des valeurs obtenues pour chaque infrastructure, augmentée de 3 dB (A). Lorsqu’on se situe en tissu ouvert, l’application de la réglementation peut consister à respecter : - soit la valeur d’isolement acoustique minimal directement issue du calcul précédent ; - soit la classe d’isolement de 30, 35, 38, 42, ou 45 dB (A), en prenant, parmi ces valeurs, la limite immédiatement supérieure à la valeur calculée selon la méthode précédente. Article 7 Lorsque le maître d’ouvrage effectue une estimation précise du niveau sonore en façade, en prenant en compte des données urbanistiques et topographiques particulières, l’implantation de sa construction dans le site, ainsi que, le cas échéant, les conditions météorologiques locales, il évalue la propagation des sons entre l’infrastructure et le futur bâtiment : - par calcul selon des méthodes répondant aux exigences de l’article 6 de l’arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières ; - à l’aide de mesures réalisées selon les normes NF S 31-085 pour les infrastructures routières et Pr S 31-088 pour les infrastructures ferroviaires. Dans les deux cas, cette évaluation est effectuée pour chaque infrastructure, routière ou ferroviaire, en se recalant sur les valeurs suivantes de niveau sonore au point de référence, définies en fonction de la catégorie de l’infrastructure : [*Tableau non reproduit voir JORF du 28 juin 1996 p.9696*] L’application de la réglementation consiste alors à respecter la valeur d’isolement acoustique minimal déterminée à partir de cette évaluation, de telle sorte que le niveau de bruit à l’intérieur des pièces principales et cuisines soit égal ou inférieur à 35 dB (A) en période diurne et 30 dB (A) en période nocturne, ces valeurs étant exprimées en niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, de 6 heures à 22 heures pour la période diurne, et de 22 heures à 6 heures pour la période nocturne. Cette valeur d’isolement doit être égale ou supérieure à 30 dB (A). RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 48/65 Annexes Arrêté du 30 mai 1996 Lorsqu’un bâtiment à construire est situé dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures, on appliquera pour chaque local la règle définie à l’article précédent. Article 8 Les valeurs d’isolement obtenues par application des articles 6 et 7 s’entendent pour des pièces et locaux ayant une durée de réverbération de 0,5 seconde à toutes les fréquences. Le bâtiment est considéré comme conforme aux exigences minimales requises en matière d’isolation acoustique contre les bruits extérieurs lorsque le résultat de mesure de l’isolement acoustique normalisé atteint au moins la limite obtenue selon l’article 6 ou l’article 7, dans les conditions définies par les arrêtés du 28 octobre 1994 susvisés. La mesure de l’isolement acoustique de façade est effectuée suivant la norme NF S 31-057 “ vérification de la qualité acoustique des bâtiments “, dans les locaux normalement meublés, les portes et fenêtres étant fermées. Toutefois, lorsque cet isolement a été déterminé selon la méthode définie à l’article 7, il est nécessaire de vérifier aussi la validité de l’estimation du niveau sonore en façade réalisée par le maître d’ouvrage. Dans ce cas, la vérification de la qualité acoustique des bâtiments porte également sur l’évaluation du niveau sonore à deux mètres en avant des façades des locaux, par calcul selon la convention définie à l’article 6 de l’arrêté du 5 mai 1995 susvisé, ou bien par mesure selon les normes en vigueur. Article 9 Les exigences de pureté de l’air et de confort thermique en saison chaude doivent pouvoir être assurées tout en conservant pour les logements l’isolement acoustique requis par le présent arrêté, donc en maintenant fermées les fenêtres exposées au bruit dans les pièces suivantes : - dans toutes les pièces principales et la cuisine lorsque l’isolement prévu est supérieur ou égal à 40 dB (A) ; - dans toutes les pièces principales lorsque l’isolement prévu est supérieur ou égal à 35 dB (A) ; - uniquement dans les chambres lorsque l’isolement prévu est compris entre 30 et 35 dB (A). La satisfaction de l’exigence de pureté de l’air consiste à respecter l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements, les fenêtres mentionnées ci-dessus restant closes. La satisfaction de l’exigence de confort thermique en saison chaude est ainsi définie : la construction et l’équipement sont tels que l’occupant peut maintenir la température des pièces principales et cuisines à une valeur au plus égale à 27 °C, du moins pour tous les jours où la température extérieure moyenne n’excède pas la valeur donnée dans l’annexe au présent arrêté. La température d’une pièce est la température de l’air au centre de la pièce à 1,50 mètre au-dessus du sol. TITRE III : DÉTERMINATION DE L’ISOLEMENT ACOUSTIQUE MINIMAL DES BÂTIMENTS D’HABITATION CONTRE LES BRUITS DES TRANSPORTS TERRESTRES PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE DU BÂTIMENT DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE-MER Article 10 · Modifié par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 En application du dernier alinéa de l’article 7 du décret n° 95-21 susvisé, les pièces principales et cuisines des logements dans les bâtiments d’habitation à construire dans les DOM dans le secteur de nuisance d’une ou plusieurs infrastructures de transports terrestres classées en catégorie 1, 2 ou 3 suivant l’arrêté préfectoral prévu à l’article R. 111-4-1 du code de la construction et de l’habitation doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs. Cet isolement est déterminé de manière forfaitaire par une méthode simplifiée dont les modalités sont définies à l’article 11 ci-après. Toutefois, le maître d’ouvrage du bâtiment à construire peut déduire la valeur de l’isolement d’une évaluation plus précise des niveaux sonores en façade, s’il souhaite prendre en compte des données urbanistiques et topographiques particulières, l’implantation de la construction dans le site, et, le cas échéant, l’influence des conditions météorologiques locales. Cette évaluation est faite sous sa responsabilité selon les modalités fixées à l’article 13 du présent arrêté. Article 11 · Modifié par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 · Selon la méthode forfaitaire, la valeur d’isolement acoustique minimal des pièces principales et cuisines des logements contre les bruits extérieurs est déterminée de la façon suivante. On distingue deux situations : celle où le bâtiment est construit dans une rue en U, celle où le bâtiment est construit en tissu ouvert. Les notions de rues en U et de tissu ouvert sont définies dans la norme NF S 31-130. A. - Dans les rues en U Le tableau suivant donne la valeur minimale en décibel, de l’isolement standardisé pondéré pour un bruit de trafic, DnT, A, tr, en fonction de la catégorie de l’infrastructure, pour les pièces directement exposées au bruit des transports terrestres : CATÉGORIE 1 2 3 4 5 ISOLEMENT STANDARDISÉ PONDÉRÉ pour un bruit de trafic DnT, A, tr minimal 40 dB 37 dB 33 dB Sans objet Sans objet Ces valeurs sont diminuées : - en effectuant un décalage d’une classe d’isolement pour les façades latérales ; - en effectuant un décalage de deux classes d’isolement pour les façades arrière. B. - En tissu ouvert Le tableau suivant donne, par catégorie d’infrastructure, la valeur minimale, en décibel, de l’isolement standardisé pondéré pour un bruit de trafic, DnT, A, tr, des pièces en fonction de la distance entre le bâtiment à construire et : - pour les infrastructures routières, le bord extérieur de la chaussée la plus proche ; RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 49/65 Annexes Arrêté du 30 mai 1996 - pour les infrastructures ferroviaires, le bord du rail extérieur de la voie la plus proche. DIST ANCE /CAT ÉGO RIE 1 2 3 4 5 0 - 10 10 15 15 20 20 25 25 30 30 40 40 50 50 65 65 80 40 37 33 40 37 33 39 36 38 35 37 34 36 33 35 34 33 80 100 100 125 125 160 160 200 Les valeurs du tableau tiennent compte de l’influence de conditions météorologiques standards. Ces valeurs peuvent être diminuées de façon à prendre en compte l’orientation de la façade par rapport à l’infrastructure, la présence d’obstacles tels qu’un écran ou un bâtiment entre l’infrastructure et la façade pour laquelle on cherche à déterminer l’isolement, conformément aux indications du tableau suivant : SITUATION DESCRIPTION CORRECTION Depuis la façade, on voit directement la totalité de Pas de correction l’infrastructure, sans obstacles qui la masquent. Il existe, entre la façade concernée et la source de bruit (l’infrastructure), des bâtiments qui masquent le bruit : Façade protégée ou partiellement - en partie seulement (le bruit peut se propager par des - 3 dB protégée par des bâtiments. trouées assez larges entre les bâtiments) ; - en formant une protection presque complète, ne laissant - 6 dB que de rares trouées pour la propagation du bruit. La portion de façade est protégée par un écran de hauteur comprise entre 2 et 4 mètres : - 6 dB - à une distance (cf. note 2) inférieure à 150 mètres ; - 3 dB Portion de façade masquée (cf. note 1) - à une distance (cf. note 2) supérieure à 150 mètres. par un écran, une butte de terre ou un La portion de façade est protégée par un écran de hauteur obstacle naturel. supérieure à 4 mètres : - à une distance (cf. note 2) inférieure à 150 mètres ; - 9 dB - à une distance (cf. note 2) supérieure à 150 mètres. - 6 dB La façade bénéficie de la protection du bâtiment lui-même : Façade en vue indirecte d’un bâtiment. - façade latérale (cf. note 3) ; - 3 dB - façade arrière. - 9 dB Note 1. - Une portion de façade est dite masquée par un écran lorsqu’on ne voit pas l’infrastructure depuis cette portion de façade. Note 2. - Cette distance est mesurée entre l’écran et la façade. Note 3. - Dans le cas d’une façade latérale d’un bâtiment protégé par un écran, une butte de terre ou un obstacle naturel, on peut cumuler les corrections correspondantes. Façade en vue directe. Lorsque la valeur obtenue après correction est inférieure à 33 dB, il n’est pas requis de valeur minimale pour l’isolement. Que le bâtiment à construire se situe dans une rue en U ou en tissu ouvert, lorsqu’une façade est située dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures, une valeur d’isolement est déterminée pour chaque infrastructure selon les modalités précédentes. Si la plus élevée des valeurs d’isolement obtenues est supérieure de plus de 3 dB aux autres, c’est cette valeur qui sera prescrite pour la façade concernée. Dans le cas contraire, la valeur d’isolement prescrite est égale à la plus élevée des valeurs obtenues pour chaque infrastructure, augmentée de 3 dB. Lorsqu’on se situe en tissu ouvert, l’application de la réglementation peut consister à respecter : - soit la valeur d’isolement acoustique minimal directement issue du calcul précédent ; - soit la classe d’isolement 33, 37 ou 40 dB, en prenant, parmi ces valeurs, la limite immédiatement supérieure à la valeur calculée selon la méthode précédente. Article 12 · Créé par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 Après avis du conseil général et du conseil régional du département concerné, le préfet peut, par arrêté, étendre l’obligation d’isolement acoustique en bordure des voies classées soit en catégorie 4, soit en catégorie 4 et 5. Dans ce cas : - pour les voies en U, les valeurs d’isolement au sens du tableau du paragraphe A de l’article 11 ci-dessus sont de 30 dB ; - pour les voies en tissu ouvert, les valeurs d’isolement au sens du paragraphe B de l’article 11 ci-dessus sont de 30 dB jusqu’à 10 mètres. Article 13 · Créé par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 Lorsque le maître d’ouvrage effectue une estimation précise du niveau sonore en façade, en prenant en compte des données urbanistiques et topographiques particulières, l’implantation de sa construction dans le site, ainsi que, le cas échéant, les conditions météorologiques locales, il évalue la propagation des sons entre l’infrastructure et le futur bâtiment : -par calcul selon des méthodes répondant aux exigences de l’article 6 de l’arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières ; -à l’aide de mesures réalisées selon les normes NF S 31-085 pour les infrastructures routières et NF S 31-088 pour les infrastructures ferroviaires. Dans les deux cas, cette évaluation est effectuée pour chaque infrastructure, routière ou ferroviaire, de catégorie 1, 2 ou 3 en se recalant sur les valeurs suivantes de niveau sonore au point de référence, définies en fonction de la catégorie de l’infrastructure : RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 50/65 Annexes Arrêté du 30 mai 1996 CATÉGORIE 1 2 3 NIVEAU SONORE AU POINT de référence, en période diurne (en dB [A]) 83 79 73 NIVEAU SONORE AU POINT de référence, en période nocturne (en dB [A]) 78 74 68 L’application de la réglementation consiste alors à respecter la valeur d’isolement acoustique minimale déterminée à partir de cette évaluation, de telle sorte que le niveau de bruit à l’intérieur des pièces principales soit égal ou inférieur à 40 dB (A) en période diurne et 35 dB (A) en période nocturne, ces valeurs étant exprimées en niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, de 6 heures à 22 heures pour la période diurne, et de 22 heures à 6 heures pour la période nocturne. Lorsque cette valeur d’isolement est inférieure à 33 dB, il n’est pas requis de valeur minimale pour l’isolement. Lorsqu’un bâtiment à construire est situé dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures de catégorie 1, 2 ou 3, on appliquera pour chaque local la règle définie à l’article précédent. Article 14 · Créé par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 Les valeurs d’isolement obtenues par application des articles 11 à 13 s’entendent pour des locaux ayant une durée de réverbération de référence de 0, 5 s à toutes les fréquences. Le bâtiment est considéré comme conforme aux exigences minimales requises en matière d’isolation acoustique contre les bruits extérieurs lorsque le résultat de mesure de l’isolement standardisé pondéré pour un bruit de trafic, DnT, A, tr, atteint au moins les limites obtenues selon l’article 11 ou l’article 12. TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES. Article 15 · Créé par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 Les dispositions prévues à l’article 6 de l’arrêté du 6 octobre 1978 modifié relatif à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation contre les bruits de l’espace extérieur sont abrogées. Les dispositions prévues à l’article 3 et à l’annexe I de l’arrêté du 6 octobre 1978 précité continuent à s’appliquer jusqu’à la date d’entrée en vigueur des mesures prises en application de l’article 5 du décret n° 95-21 du 9 janvier 1995 susvisé. Article 16 · Créé par Arrêté du 17 avril 2009 - art. 11 Le directeur des routes, le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques, le directeur de la prévention des pollutions et des risques, le directeur général des collectivités locales, le directeur de l’habitat et de la construction, le directeur des transports terrestres et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Annexes Article ANNEXE La valeur de la température moyenne quotidienne extérieure visée à l’article 9 est de 20 °C, 22 °C, 24 °C et 26 °C, respectivement pour chacune des zones climatiques E 1, E 2, E 3 et E 4 définies dans le tableau ci-dessous : [*Tableau non reproduit voir JORF du 28 juin 1996 p.9697 et suivantes*] Le ministre de l’environnement, Pour le ministre et par délégation : Le directeur de la prévention des pollutions et des risques, délégué aux risques majeurs, G. Defrance Le ministre de l’équipement, du logement, des transports et du tourisme, Pour le ministre et par délégation : Le directeur des routes, C. Leyrit Le ministre du travail et des affaires sociales, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de la santé, J.-F. Girard Le ministre de l’intérieur, Pour le ministre et par délégation : Le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques, J.-P. Faugère Le ministre de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la décentralisation, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, M. Thénault Le ministre délégué au logement, Pour le ministre et par délégation : Le directeur de l’habitat et de la construction, P.-R. Lemas Le secrétaire d’Etat aux transports, Pour le secrétaire d’Etat et par délégation : Le directeur des transports terrestres, H. du Mesnil RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 51/65 Annexes Principes d’actions sur le réseau ferré A 3. Principes d’actions sur le réseau ferré Les efforts entrepris depuis 10 ans par le système ferroviaire pour réduire le bruit ferroviaire Des efforts ont été faits depuis plusieurs années en matière de réduction du bruit ferroviaire à la source. La réduction des nuisances sonores passe bien entendu par la mise en place de protections acoustiques (mesures préventives), à l’occasion notamment des projets d’aménagement de voies existantes et de lignes nouvelles mais aussi et surtout par des efforts faits sur le matériel et l’infrastructure. Depuis plusieurs décennies, les phénomènes de production du bruit ferroviaire font l’objet de nombreuses études afin de mieux comprendre les mécanismes de production et de propagation du bruit ferroviaire, de mieux le modéliser et ainsi de le prévoir et donc de le réduire. Le bruit ferroviaire : Le bruit ferroviaire se compose de plusieurs types de bruit : Le bruit de traction généré par les moteurs et les auxiliaires ; Le bruit de roulement généré par le contact roue/rail ; Le bruit de freinage ; Le bruit aérodynamique. Localement, peuvent s’ajouter des bruits de points singuliers comme les ouvrages d’art métalliques, les appareils de voie (aiguillages) ou encore les courbes à faible rayon. L’importance relative de chacune de ces sources varie essentiellement en fonction de la vitesse de circulation (à faible vitesse [≤60 km/h] les bruits de traction sont dominants, entre 60 et 300 km/h le bruit de roulement constitue la source principale et au-delà de 300 km/h les bruits aérodynamiques deviennent prépondérants). L’émission sonore d’une voie ferrée résulte d’une combinaison entre le matériel roulant géré par les opérateurs ferroviaires et l’infrastructure gérée par RFF. Sa réduction pourra nécessiter des actions sur le matériel roulant, sur l’infrastructure, sur l’exploitation, voire une combinaison de ces actions. Chaque type de train produit sa « propre signature acoustique » et le bruit produit par les différents matériels ferroviaires est aujourd’hui bien quantifié (référence « Méthodes et données d'émission sonore pour la réalisation des études prévisionnelles du bruit des infrastructures de transport ferroviaire dans l'environnement » produit par RFF/SNCF/METTATM du 30/01/06). La réglementation française, des volets préventifs efficaces Depuis la loi bruit et ses décrets d'application (articles L571-9 et R571-44 à R571-52 du code de l'environnement), RFF est tenu de limiter le bruit le long de ses projets d'aménagement de lignes nouvelles et de lignes existantes. Le risque de nuisance est pris en compte le plus en amont possible (dès le stade des débats publics) et la dimension acoustique fait partie intégrante de la conception des projets (géométrie, mesures de protections, ...). La loi bruit et ses décrets d'application (articles L571-10 et R571-32 à R571-43 du code de l'environnement), impose également le classement sonore des voies ferrées par les Préfets au titre des voies bruyantes. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 52/65 Annexes Principes d’actions sur le réseau ferré La résorption des situations critiques sur le réseau existant Si les 2 grands volets préventifs de la loi bruit (classement des voies bruyantes et prévention dans le cadre des projets) assurent la stabilisation du nombre de situations critiques, RFF est actuellement en train de réaliser la cartographie et le décompte des PNB sur l’ensemble de son réseau classé. Sans attendre ce recensement complet, une quarantaine d’opérations de lutte contre les PNB sont déjà en cours d’étude, voire de réalisation pour quelques-unes, essentiellement en région Ile-de-France, Rhône Alpes et Aquitaine. Solutions de réduction du bruit ferroviaire sur le réseau existant : Actions sur l’infrastructure : Les grandes opérations de renouvellement, d’électrification,… ont une action bénéfique sur la réduction du bruit ferroviaire. Le remplacement d’une voie usagée ou d’une partie de ses constituants (rails, traverses, ballasts) par une voie neuve apporte des gains significatifs en matière de bruit. Ainsi l’utilisation de longs rails soudés (LRS) réduit les niveaux d’émissions de l’ordre de -3dB(A) par rapport à des rails courts qui étaient classiquement utilisés auparavant. L’utilisation de traverses béton réduit également les niveaux sonores d’environ -3dB(A) par rapport aux traverses bois. Rails courts sur traverses bois Longs Rails soudés sur traverses béton Les opérations d’électrification des lignes permettent la circulation de matériels roulants électriques moins bruyants que les matériels à traction thermique. Le remplacement d’ouvrages d’art métalliques devenus vétustes, par des ouvrages de conception moderne alliant l’acier et béton permet la pose de voie sur une structure béton ou en résine, moins vibrante, qui peut réduire de manière significative les niveaux d’émission (jusqu’à 10dB(A)). Mais cela ne peut se concevoir que dans le cadre d’un programme global de réfection des OA. Exemple de changement de pont métallique à Oissel RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 53/65 Annexes Principes d’actions sur le réseau ferré On peut parfois s’interroger sur la pertinence de conserver certains éléments techniques du réseau devenus inutiles et pourtant à l’origine de bruits particuliers, comme certains aiguillages ou certains joints de rails isolant collés. Le recours au meulage acoustique des rails est une solution de réduction du bruit qui mérite d'être nuancée. C'est une solution locale qui peut apporter un gain supplémentaire de l'ordre de 2dB(A) lorsqu'elle est combinée à l'utilisation de semelles de freins en matériau composite sur le matériel. Le meulage est une opération lente et elle-même bruyante qui doit être réalisée en dehors de toute circulation, c'est à dire souvent la nuit. Son efficacité est limitée dans le temps (de l'ordre de 6 mois). Suite au programme de recherche européen Silent Track (relatif à l'infrastructure) qui avait pour objectifs trouver des solutions pour réduire le bruit de roulement, RFF préconise de mettre en place, dans les secteurs adaptés, des absorbeurs dynamiques sur rail. Cet élément technique placé sur l’âme du rail, en dehors des zones d'appareils de voie, a pour but d'absorber les vibrations ; elle a été homologuée sur le réseau français et conduit à des réductions comprise entre 1 et 4dB(A), variable en fonction de la rigidité de la voie. Exemples d’absorbeurs sur rail (Corus et Socitec) Actions sur les projets d'aménagement d'infrastructures existantes et de lignes nouvelles : Les aménagements de lignes nouvelles bénéficient d'une conception technique qui permet grâce à un axe en plan et un profil en long optimisés de limiter leur impact acoustique. Malgré une conception géométrique optimisée, si les seuils réglementaires risquent d'être atteints ou dépassés, RFF met en place des mesures de réduction adaptées qui peuvent prendre la forme de protections passives (écrans ou modelés acoustiques) ou de renforcement de l'isolation des façades. Une protection par écran ou modelé permet d'obtenir une réduction de 5 à 12dB(A) en fonction du site. Exemples d’écrans acoustiques à Aix-les-Bains L‘aménagement de voies existantes (comme la création d’une 3ème voie, ...) est aussi l'occasion d’améliorer la situation acoustique préexistante, le respect de seuils acoustiques réglementaires étant également une obligation. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 54/65 Annexes Principes d’actions sur le réseau ferré Actions sur le matériel roulant (réalisées par les entreprises ferroviaires) : La généralisation du freinage par disque sur les remorques TGV et la mise en place de semelles de freins en matériau composite sur les motrices TGV ont permis de réduire jusqu’à 10dB(A) sur 10 ans le bruit de circulation des rames. Frein à disque La mise en place de semelles de frein en matériau composite sur les autres types de matériel roulant (doublé d’un dispositif anti-enrayeurs similaire à l’ABS de nos voitures) permet d’obtenir une baisse des émissions sonores liées à la circulation de ces matériels de l’ordre de 3 à 6 dB(A). Un nouveau matériel adapté au transport de fret (modhalor) équipe aujourd'hui les autoroutes ferroviaires et permet de réduire de -6dB(A) le bruit émis par rapport à un train de fret classique. Le programme de recherche européen STAIRRS (2000-2003) a montré que la maîtrise du bruit sur le matériel était éminemment plus intéressante en terme de rapport coût/efficacité que les interventions sur l'infrastructure (et notamment la construction d'écrans), et le bénéfice des gains produits se généralise en plus à tout le réseau et l’environnement. Certains opérateurs comme les régions (qui exploitent les TER) ou la RATP se sont largement lancés dans le renouvellement de leurs parcs, mais sur le fret responsable des émissions sonores les plus importantes, les 100000 wagons circulant à travers la France (et les 650000 wagons circulant en Europe) appartiennent à de multiples opérateurs ferroviaires qui n'ont pas encore programmé le renouvellement de leur matériel parfois très ancien. Actuellement seulement 10000 wagons de fret en circulation sont équipés de dispositif de semelles de frein en matériau composite en Europe et il s'agit pour la plupart de wagons récemment mis en service et le taux de renouvellement du parc est très lent (28 ans en moyenne en France). Les solutions de réduction du bruit ferroviaire innovantes Parallèlement aux solutions traditionnelles régulièrement mises en œuvre, RFF participe à plusieurs programmes de recherche français ou européens qui proposent aujourd'hui de nouvelles pistes techniques intéressantes pour réduire le bruit ferroviaire. Actions sur les infrastructures existantes : Les ouvrages d'art métalliques bruyants qui n'ont pas encore atteint leur fin de vie et qui ne seront pas renouvelés dans un avenir proche peuvent faire l'objet d'un traitement correctif acoustique particulier. Des travaux de recherches récents menés par la direction de la recherche de la SNCF pour le compte de RFF ont permis d'établir une méthodologie fiable pour la caractérisation et le traitement des ponts métalliques du réseau ferré national. Quelques ouvrages ont bénéficié de ces solutions qui consistent notamment à poser des absorbeurs dynamiques sur les rails et sur les platelages (dispositif placé en bordure du rail dont le rôle est d'absorber les vibrations), le remplacement des systèmes d'attache des rails et la mise en place d'écrans acoustiques absorbants. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 55/65 Annexes Principes d’actions sur le réseau ferré RFF a engagé un programme de recherche spécifique pour réduire le bruit des triages qui provoquent un crissement aigu lié au frottement de la roue sur le rail freineur. Plusieurs solutions ont été expérimentées et le sont encore, comme la pose d'écran acoustique au droit des freins de voie, l'injection d'un lubrifiant (abandonnée) ou encore la mise en œuvre d'un rail freineur rainuré en acier. Mais ces solutions ne sont pas encore opérationnelles. Rail freineur (gare d’Antwerpen) RFF a également mis au point une solution d'écran bas d'une hauteur inférieure à 1m, placé très près du rail. Cette solution non encore homologuée en France montre son intérêt lorsqu'elle est combinée à un carénage du bas de caisse des trains, mais ne permet pas de réaliser pour le moment certaines actions de maintenance des voies. Sur le matériel roulant : RFF participe au programme de recherche européen Silent Freight (relatif au matériel fret roulant) qui a pour objectifs de réduire les bruits de roulement en optimisant la dimension, le profil ou la composition de la roue (diamètre réduit, rigidité de la toile, roue perforée, bandage élastomère entre jante et toile, absorbeurs dynamiques sur roue, pose de systèmes à jonc après usinage d'une gorge, ...), en plaçant des dispositifs de sourdine ou de carénage au niveau du bas de caisse des trains. Exemples de roues optimisées RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 56/65 Annexes Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières A 4. Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières Les différents types d’actions pouvant être mis en œuvre pour réduire l’impact acoustique d’une route sont : Actions à la source Action sur la propagation Action sur le récepteur Différents principes d’actions peuvent être mis en place afin de diminuer l’impact sonore d’une route : Les actions à la source de types renouvellement de revêtement, diminution de vitesses. Les actions sur le chemin de propagation, de type écran ou butte de terre. Les actions sur les récepteurs : les façades des bâtiments sensibles, mais ont le désavantage de ne pas protéger les parties extérieures. Toutefois, il est nécessaire de signaler que les meilleures actions de réduction du bruit se situent sur les plans technique et économique, en amont des projets, voire en amont des décisions. Actions à la source Les paramètres qui ont une influence sur les émissions sonores sont : Débit de véhicule ; Une division du trafic par deux induit une diminution de 3 dB(A). Le pourcentage de poids lourds ; On estime suivant les cas qu’un poids lourd produit le bruit d’environ 10 véhicules légerspour une vitesse de 50 km/h.. La vitesse de circulation ; Lorsque l’on réduit la vitesse de circulation de 20 km/h, on peut obtenir un gain de l’ordre de 2 à 3 dB(A), suivant les vitesses. Le type d’écoulement (fluide, pulsé) ; Le passage d’une circulation pulsée à une circulation fluide permet de gagner entre 1 et 3 dB(A) localement à 50km/h. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 57/65 Annexes Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières Le revêtement de chaussée ; On estime qu’une voie pavée peut engendrer une augmentation des niveaux de bruit de l’ordre de 3 dB(A) par rapport à un enrobé classique. A l’inverse, un enrobé acoustique bien entretenu permet de réduire les bruits de roulement d’environ 3 dB(A). L’émission sonore due au contact de la chaussée est fortement liée à la vitesse. La diminution des niveaux sonores liée à la réduction des vitesses est quant à elle variable selon la vitesse considérée. Les études menées par l’INRETS 3 au sujet des effets de la vitesse sur l’environnement sonore sont présentées de manière synthétique dans le schéma suivant (source INRETS). A 50 km/hle bruit de roulement est prépondérant. Le niveau sonore maximal au passage d’un véhicule est de l’ordre de 67 dB(A). A 30 km/h, le bruit moteur est prépondérant. Le niveau sonore maximal au passage d’un véhicule est de l’ordre de 64 dB(A). Ainsi, une réduction des vitesses de 50 km/h à 30 km/h induit une perception plus forte du bruit moteur des véhicules mais une diminution du bruit de l’ordre de 3 dB(A). Dans certaines situations, les revêtements de chaussée peu bruyants peuvent constituer une alternative aux protections de type écran ou à l’isolation acoustique des façades. Un revêtement acoustique sera plus performant au-delà de 50 km/h dès lors que le bruit de roulement est prépondérant sur le bruit moteur. On trouve toutefois aujourd’hui des revêtements acoustiques performants dès 50 km/h. Le tableau suivant indique de manière synthétique le coût et le gain acoustique lié aux solutions. La fluidification du trafic est, elle, liée au plan de déplacement. Impact lié aux actions de réduction du bruit à la source Solution Diminution de vitesse Modification de chaussée Diminution du trafic Fluidifier le trafic 3 Coût Gain acoustique Panneaux de signalisation, des éventuels aménagements de chaussée (ralentisseurs, chicanes, etc.) et du coût horaire des personnes chargées de l’aspect administratif de cette modification. 3 à 5 dB(A) Le gain est plus important si le taux de poids-lourds est faible. Le gain est d’autant plus significatif que la réglementation s’accompagne de dispositif d’incitation à réduire la vitesse. Le surcoût est variable de 5 à 30% par rapport à un enrobé classique. Le coût d’un enrobé acoustique est de l’ordre de 10 à 20€/m² mais ce chiffre est variable selon l’enrobé choisi, le linéaire traité, les conditions locales de mise en place… Il faut également prévoir les coûts d’entretien pour la pérennité des performances acoustiques. Modification du plan de circulation : sens unique, plus de partage de la voirie. Restriction de la circulation des poids-lourds Suppression des carrefours à feux. Création d’un giratoire. Mise en place d’une gestion des feux par onde verte. Gain local de 2 à 9 dB(A) selon les vitesses et le type d’enrobé. Gain inférieur à 1 dB(A) pour une baisse de 20% du trafic. Gain de 1 à 3 dB(A) localement. INRETS : Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 58/65 Annexes Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières Actions sur la propagation Merlon ou butte de terre Ecran acoustique Shop Urbanisme, Locaux industriels et commerciaux Distance, éloignement Les actions sur la propagation se traduisent par la mise en place de solutions lourdes de type écran antibruit, ou merlon paysager. Pour cela il est nécessaire de tenir compte de la topographie du terrain. Une largeur d’emprise minimale est nécessaire en tenant compte d’une distance de sécurité entre la route et la protection. Lors des étapes de planification urbaine, les bâtiments les moins sensibles peuvent être placés de manière à créer un écran acoustique protégeant les habitations. Enfin, la réglementation peut limiter la construction d’habitations, aux abords des grands axes routiers. Impact acoustique de la végétation : L’efficacité acoustique d’une simple rangée d’arbres est quasi-nulle d’un point de vue acoustique. Il faudrait une végétation très dense sur plusieurs dizaines de mètres pour pouvoir gagner 1 à 3 dB(A). Toutefois, la plantation de végétation peut avoir un effet positif sur la perception des riverains, en masquant visuellement la source de bruit à l’origine des nuisances. L’acceptation de la source de bruit peut alors être meilleure même s’il n’y a pas réduction du niveau sonore. Impact lié aux actions de réduction du bruit sur le chemin de propagation Solution Butte de terre Ecran acoustique Coût Gain acoustique Coût moyen de 15€ HT du mètre carré à ajouter au coût d’acquisition des terrains d’implantations et un entretien courant. Coût moyen de 500€ HT du mètre carré fourni posé, mais il existe des différences entre les matériaux et quantités prévues. De 2 à 12 dB(A) Variable selon la position du récepteur et de la source par rapport à l’écran. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 59/65 Annexes Principes d’actions de réduction des nuisances sonores routières Actions sur le récepteur Dans le cas où les traitements à la source ne permettent pas d’atteindre les niveaux d’isolation suffisants, le traitement des façades constitue un complément nécessaire. Pour les bâtiments isolés, le traitement de façade peut être privilégié. Dans le cadre du Classement Sonore des Infrastructures de transports terrestres, annexé aux Plans Locaux d’Urbanisme des communes, les constructeurs doivent tenir compte de niveaux sonores pour la conception de l’isolement acoustique des bâtiments inclus dans les secteurs affectés. L’arrêté ministériel du 30 mai 1996, version consolidée d'avril 2009, définit dans ses articles 5 à 9, l’isolement acoustique minimum pour les bâtiments d’habitations ou sensibles (voir annexe 2). Les travaux de type « renforcement de l’isolation acoustique des façades exposées » entrent souvent dans un cadre plus général de réhabilitation (type programme Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat), où la fonction acoustique est partiellement « masquée » dans le projet global. Pour améliorer l’isolation d’une façade vis-à-vis des bruits extérieurs, la fenêtre est le 1er élément à examiner. En effet, les performances acoustiques des fenêtres sont généralement faibles comparées à celle des murs. Cependant, elles ne sont pas toujours seules en cause. Il convient également d’évaluer les autres voies de transmission : les murs, les éléments de toiture et leur doublage, les coffres de volets roulants, les différents orifices et ouvertures en liaison directe avec l’extérieur (ventilation, conduits…). D’un point de vue acoustique, une double fenêtre est plus performante qu’un double vitrage vis-à-vis des bruits de l’extérieur. Attention ! Isolement interne Le renforcement de l’isolation de l’enveloppe d’un bâtiment peut avoir un impact important sur la perception des bruits intérieurs. Ceux-ci peuvent émerger plus fortement et se révéler parfois plus gênants que les bruits extérieurs. Il est conseillé de faire un diagnostic acoustique complet avant de réaliser tout type de travaux acoustiques sur les façades. Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de rénovation de l’habitat, il est nécessaire de réaliser au préalable un diagnostic acoustique précis de l’état d’isolation des logements visés, afin d’ajuster plus finement les contraintes et éventuels besoins de financement. Ce diagnostic, réalisé par un professionnel, vérifiera notamment l’état général des huisseries, les éventuels défauts d’étanchéité … Impact lié aux actions de réduction du bruit au récepteur Solution Diagnostic préalable à la mise en place d’isolation de façade Isolation de façade Coût 400 à 550€ HT pour la vérification acoustique par mesure extérieure 24h par logement type* (vérification des dépassements de seuil). 350 à 500€ HT pour mesure de contrôle acoustique de l’isolement de façade (mesure simultanée extérieur/intérieur) et analyse des performances par logement. Recherche à faire en interne à la mairie sur le critère d’antériorité et premier diagnostic visuel d'isolation selon l'état du bâti. 1000 à 2000€ HT par logement pour le projet de définition des solutions (calcul, dimensionnement et descriptif) – selon type et complexité. Mise en œuvre et matériaux : 7 000 à 15 000€ HT pour les habitations individuelles. 1 000€ HT par fenêtre pour les bâtiments collectifs. Gain acoustique Détermination des bâtiments à traiter De 5 à 15 dB(A) à l’intérieur des logements – Solution efficace fenêtres fermées. * : il n’est pas nécessaire de réaliser des mesures pour tous les logements, des « logements types » qui représentent plusieurs logements ayant la même exposition au bruit peuvent être définis. Tous les montants indiqués peuvent être optimisés en fonction de la quantité demandée aux prestataires et de l’organisation mise en place. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 60/65 Annexes Préconisations à l’attention des aménageurs A 5. Préconisations à l’attention des aménageurs L’intégration de l’acoustique dès la conception d’un aménagement permet de limiter l’impact du bruit dans l’environnement et ainsi éviter des surcoûts engendrés lors de la mise en place de solutions correctives. On pourra prendre conseil dans le guide "Plan Local de l’Urbanisme & Bruit, La boîte à outils de l’Aménageur" conçu par le pôle compétence Bruit de l’Isère, qui propose un ensemble d’outils à destination des élus et techniciens dans le cadre de projets d’urbanisme, disponible auprès de la mairie ainsi qu’en chargement au lien suivant : http://www.bruit.fr/docs/plu_et_bruit.pdf Le territoire de la commune voit l’aménagement de zones d’activités ou d’habitat. Ainsi la prise en compte du bruit devra intervenir à différentes étapes de l’aménagement : 1. Projet d’aménagement : A l'échelle de projets de zones d’activités, une attention particulière doit être accordée aux quartiers d’habitation à proximité, dans l’aménagement (orientation des activités bruyantes, voiries, voies ferrées). Les circulations engendrées doivent être prises en compte dans les plans de circulations des zones voisines. Pour cela, le choix de plan masse et des principes de construction peuvent être déterminant pour réduire les nuisances sonores liées aux infrastructures, ou aux activités en bordure. A l’échelle des projets de logement, la question des circulations et stationnement au sein de la zone devra être particulièrement étudiée. L’orientation et le recul des logements vis-à-vis des axes principaux, la conception des espaces verts, de façon à créer des espaces de calme, devront prendre en compte ces critères. La cartographie stratégique du bruit permettra également de connaître le niveau d’éventuelles sources de bruit préexistantes. L’impact de nouvelles circulations sur les quartiers alentours doit également entrer en ligne de compte. Certaines préconisations peuvent être proposées à l'issue d’un diagnostic préalable, d’une étude d’impact, d’enquêtes socio-acoustiques, prenant en compte l'ensemble des contraintes du projet (paysage, orientation, accessibilité, topographie, mixité d'usage, matériaux utilisés, isolation …). Les nouveaux quartiers peuvent voir la création de nouvelles zones de calme, comme des parcs ou des squares comme c’est le cas de nombreuses zones de calme urbaines. L’éloignement des sources de bruit et l’aménagement de ces espaces devra ainsi être soigné. 2. Projet de construction : Certaines préconisations concernent l'implantation optimisée des bâtiments pour favoriser la création d’espaces intérieurs préservés du bruit liés aux infrastructures de transports (façades calmes en cœur d’îlot), et pour prendre en compte tout risque lié à des conflits d'usage liés à la mixité des zones. La qualité de l’isolation des façades fera également l’objet d’une attention accrue dans les cahiers des charges. Pour les activités, des préconisations de niveau sonore pourront être ajoutés ou appuyés dans les chartes de développement durable développées par la Ville. D'autres préconisations sont relatives à l’aménagement intérieur ; il s’agit par exemple de privilégier les logements traversants et d’orienter les pièces de vie (séjour, chambre) sur les façades les moins exposées, de préconiser une isolation acoustique (en cohérence avec les contraintes thermiques et de ventilation : type de fenêtres, loggias…). RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 61/65 Annexes Préconisations à l’attention des aménageurs L’efficacité de la démarche est d’autant meilleure que la prise en compte de l’acoustique se fait en amont des projets et que les aménageurs disposent d’une meilleure connaissance des questions acoustiques. L’objectif est de protéger les nouvelles constructions, avec l’assurance de ne pas les exposer au-delà des niveaux seuils, ainsi que les zones de ressourcement situées à proximité des aménagements. Des compléments peuvent être apportés par le guide Réussir un projet d’urbanisme durable – Approche Environnementale de l’urbanisme AEU®, réalisé par l’ADEME. « C’est à l’échelle de l’opération d’aménagement que peuvent être définies des solutions opérationnelles pour protéger les espaces et les bâtiments des nuisances sonores d’une part, et créer des ambiances sonores de qualité d’autre part. » L‘approche de l’environnement sonore à l’échelle de l’opération d’aménagement est ainsi basée sur des pistes d’actions à mettre en œuvre en amont des projets : L’incitation à la réalisation d’une étude d’impact acoustique prévisionnelle, afin d’observer au mieux les effets de l’aménagement sur les bâtiments voisins. Des scénarios d’aménagements peuvent être modélisés et les protections acoustiques nécessaires optimisées (composition urbaine, modelés de terrain, urbanisme-écran, etc.). La hiérarchisation des propositions d’optimisation acoustique selon leur rapport coût/efficacité. Les 4 grands principes d’actions suivants peuvent être mis en place de manière isolée ou combinée : • La diminution du bruit à la source : diminution du trafic, choix de matériels (transports en commun, etc.) • L’éloignement du récepteur de l’émetteur. En milieu ouvert, dans le cas d’une source ponctuelle, le niveau sonore décroît de 6 dB(A) à chaque doublement de distance. La décroissance est de 3 dB(A) pour une source linéaire (route par exemple). Le blocage du bruit au cours de sa propagation, au plus proche de la source pour les solutions curatives. De manière préventive, un plan de masse optimisé peut permettre de protéger les bâtiments ou façades les plus sensibles au bruit (habitat, enseignement, lieux de repos/soins) par d’autres pouvant faire fonction d’écrans. • L’obstacle à la propagation du bruit au niveau du récepteur : l’implantation, l’épannelage et l’orientation des bâtiments peuvent permettre de créer des îlots protégés. L’épannelage des bâtiments à proximité des axes bruyants limite la surface de façades exposées. Ce type de principe permet, grâce à la forme d’étages en décalés du bâtiment, de protéger les étages supérieurs des nuisances sonores, même si le bâtiment est situé en bordure d’une voirie circulée. • Le principe du masquage sonore (fontaine par exemple), traitement d’ordre « palliatif », peut également être cité. Guide PLU et Bruit DDE et DDASS38 - réédition 2005 RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 62/65 Annexes Préconisations à l’attention des aménageurs La préférence pour les solutions intégrées à la composition d’ensemble. En effet, les phénomènes du bruit urbain sont complexes et nécessite des solutions adaptées à chaque contexte. Les bâtiments nouveaux pourront plus facilement faire l’objet d’aménagement, choix de positionnement de fenêtres, balcons, etc. La conception du plan d’ensemble doit ainsi tenir compte de ces éléments (voir exemple ci-dessous). Les activités humaines n’ont pas les mêmes exigences en termes d’environnement sonore et leur perception dans l’espace urbain est d’autant meilleure que l’intégration est effectuée de manière adéquate. Guide AEU de l’ADEME- juillet 2010 Le traitement des espaces publics afin de favoriser la qualité de l’ambiance sonore. En effet, il est possible d’agir sur différents aménagements urbains pour modifier la propagation du bruit en ville, des écrans, des parcs, des fontaines, etc. Le confort acoustique au sein des bâtiments. Des textes régissent les performances acoustiques, notamment à proximité des voies classées. Les actions peuvent être menées sur les façades, l’agencement des pièces, l’éloignement de sources ponctuelles extérieures (ventilation, chaufferie, etc.). La définition des performances acoustiques et l’ensemble des recommandations en matière d’implantation et d’isolation des bâtiments devront être affichées et traduites dans les cahiers des charges. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 63/65 Annexes Accords des gestionnaires sur le projet de PPBE A 6. Accords des gestionnaires sur le projet de PPBE Des copies des courriers des gestionnaires seront présentées dans cette annexe. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 64/65 Annexes Consultation du public A 7. Consultation du public Le projet de PPBE est mis à disposition au public fin 2016, début 2017. Cette annexe comportera, à l’issue de cette période de 2 mois, une synthèse des observations consignées sur les registres ainsi que les éléments de réponse apportés par la commune. RA-120250-02-E - 12/12/2016 Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Champigny-sur-Marne (94) 65/65