UNIVERSITE PARIS VII - esu-psu-unef

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UNIVERSITE PARIS VII - esu-psu-unef
UNIVERSITE PARIS VII
UFR G.H.S.S.
Myriam DELAY
LE PSU ET LES ETUDIANTS
1960-1968
Contribution Ä l'histoire du PSU
MÅmoire de MaÇtrise d'Histoire
sous la direction de Robert BONNAUD
Ann€e 1991-1992
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● Le PSU et les ESU ‚ l'initiative des mobilisations de l'automne 1961
"Les manifestations alg€riennes ont mis ‚ jour une r€alit€ que la
pr€tendue lutte du pouvoir gaulliste contre l'OAS nous a fait un moment
oublier : le fascisme et le racisme sont d€j‚ l‚. L'appareil policier est d€j‚ en
place : quelques retouches seront ‚ peine n€cessaires : l'OAS n'aura plus qu'‚
mettre une €tiquette sur le flacon" €crit l'€ditorialiste de Tribune Etudiante
(d'octobre 1961).
Les manifestations des travailleurs alg€riens se multiplient ‚ Paris ‚
partir du 17 octobre 1961 aux cris "Alg€rie, alg€rienne".
Le PSU d€nonce "la nouvelle loi des otages" : rafle des travailleurs
alg€riens, expulsions, etc.. "mais d€j‚ une r€pression sauvage s€vit : la police
tire sur les manifestants et tue, des milliers de personnes sont arrƒt€es et
emprisonn€es dans les stades, des hommes sont retrouv€s pendus aux arbres du
bois de Boulogne et des cadavres sont repƒch€s dans la Seine.
Le PSU condamne l'horreur et les organisations syndicales CGT,
CFTC, et FO prennent des positions communes. L'Unef r€agit parall„lement le
10 octobre 1961.
Une gr„ve de la faim commence d€cid€e par tous les nouveaux
d€tenus alg€riens pour l'obtention du statut de prisonnier politique. A Fresnes
les d€tenus fran…ais en solidarit€ avec les d€tenus alg€riens s'associent au
mouvement de gr„ve. La "voix des prisons", organe soutenu par le PSU et
auquel participent les ESU-JSU permet ‚ l'ensemble des d€tenus de conna†tre
l'€volution de la situation en Alg€rie et les r€ponses ‚ leur revendication
bient‡t satisfaite par les autorit€s.
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A la veille du 1er novembre, "huiti„me anniversaire de la r€volution
alg€rienne", les ESU et l'UGEMA clandestine publient une d€claration dont les
premiers paragraphes rappellent : "ce huiti„me anniversaire de la r€volution
alg€rienne est encore plus dramatique que les pr€c€dents : la haine raciale se
d€cha†ne en Alg€rie et en France, cependant qu'‚ Paris mƒme, les mesures
discriminatoires, la r€pression f€roce, la terreur polici„re justifient les
manifestations (pacifiques mais sauvagement r€prim€es) des travailleurs
alg€riens"281.
Mais les forces de gauches traditionnelles ne sont pas prƒtes et le PSU
d€cide de descendre seul dans la rue le 1er novembre 1961.
Les ESU, parmi lesquels Nicole Iffrig et Raymond Le Lock de
retour d'une rencontre UGEMA-ESU en aoˆt 1961, relancent les mobilisations
unitaires €tudiantes.
Pour eux ‚ pr€sent "la lutte antifasciste doit donc se situer au niveau
du danger. Elle ne doit plus se placer dans la perspective d'un prochain putsch,
ou plut‡t l'efficacit€ de sa riposte lui sera donn€e par surcro†t si elle prend des
mesures imm€diates de combat contre le racisme, contre le r€gime, pour la
paix et la d€mocratie"... et... "Si De Gaulle voulait la paix, il l'aurait d€j‚
faite"... "il proclame une politique de paix, mais ses commis, dans son ombre
et sous ses ordres font une politique de guerre"282.
> La manifestation du 1er novembre
Etrange d€part de manif... chaque responsable de section devait
mobiliser la veille au soir et Bernard Ravenel283, Secr€taire de la section
d'Antony, se souvient ƒtre intervenu pour mobiliser les €tudiants de son
groupe lors d'un meeting d'Herv€ Bourges. Mais chacun allait ensuite ƒtre
pr€venu individuellement du rendez-vous au m€tro Blanche. L‚ seulement
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l'enveloppe close contenant les consignes donn€es par A. Savary et J. Arthuys
allait ƒtre ouverte une heure avant la manifestation ‚ 16 heures.
Le groupe rejoint la place Clichy o‰ devant les files des cin€mas de
plus en plus longues, "la police... continue sa ronde tranquillement"284. Pour
tromper la police de fausses informations ont circul€. "Nous faisions semblant
d'attendre devant un cin€ma et d'un coup nous nous sommes trouv€s plusieurs
centaines sur la chauss€e ‚ partir en cort„ge".
A 16 heures, apr„s le cri lanc€ "la paix avec l'Alg€rie" un cort„ge de
trois milles personnes environ se regroupe sur le boulevard Clichy et se dirige
vers la place Blanche en scandant "Paix avec l'Alg€rie" et "Halte au racisme".
Auparavant E. Depreux sur le socle de la statue de Moncey avait pris la parole
en appelant ‚ la mobilisation. Plus tard, dans la foule devant le cin€ma le Rex,
boulevard Poissonni„re, Depreux d€pose des roses ‚ l'endroit o‰ deux
alg€riens avaient €t€ abattus le 17 octobre 1961 et r€pond ‚ un journaliste
d'Europe 1, C. Bernadac.
La dispersion est ordonn€e et la police bern€e ne peut arrƒter
personne. La technique "des rendez-vous secondaires" a permis de tr„s bien
organiser cette manifestation clandestine. Certains militants de l'UEC initiateur
de cette m€thode quelque mois auparavant se sont retrouv€s pour l'occasion
aux c‡t€s des ESU dans leur service d'ordre285. L'UEC allait coller aux
initiatives des ESU dans la jeunesse les semaines suivantes. Avec la
manifestation du comit€ Audin le matin ‚ Maubert en pr€sence de J.P. Sartre,
de S. de Beauvoir et L. Schwartz, la manifestation du PSU a €t€ le seul
rassemblement parisien de ce huiti„me anniversaire et "a vu sa port€e
multipli€e". La r€ussite de cette manifestation calmera un temps les
divergences internes au PSU. Les ESU mobilisent, encore et toujours.
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> Les ESU mobilisent : le 18 novembre...
"un front de la jeunesse"
Suite aux mesures discriminatoires prises ‚ rencontre des alg€riens
habitant la r€gion parisienne et ‚ la r€pression sauvage qui suivit, un millier
d'€tudiants s'€tait rassembl€ le 21 octobre dans la cour de la Sorbonne,
r€pondant ainsi ‚ l'appel du comit€ anticolonialiste.
Lors des interventions du pr€sident de l'association des €tudiants
musulmans nord-africains, de M. Kastler (FEN), des portes paroles de l'Unef
et des divers syndicats de l'enseignement, une nouvelle manifestation €tudiante
€tait annonc€e pour le 23 octobre 1961. Pr€vue ‚ Vavin ‚ 18h30 celle-ci d€bute
‚ 18hl0 ‚ Montparnasse aux cris de "A bas le couvre feu", "Lib€rez les
alg€riens". Matraquages et arrestations.
A l'Od€on, le cort„ge se reforme aux cris de "Papon assassin", "Paix
en Alg€rie", "A bas le racisme". Pendant ce temps un deuxi„me groupe
remonte l'avenue du Maine et un troisi„me groupe manifeste pendant une
heure au quartier latin.
Pour les ESU il faut encore "un dur effort d'information et de
nombreuses manifestations toujours plus larges pour lutter contre la lente
intoxication que la grande presse, la radio gouvernementale et le journal
t€l€vis€ distillent depuis des ann€es"286.
Le comit€ anticolonialiste sous l'impulsion des ESU d€cide
d'organiser une manifestation €tudiante le 18 novembre 1961 pour la paix en
Alg€rie et contre le racisme.
Les ESU proposent le 13 novembre d'€largir le soutien ‚ cette
manifestation aux mouvements de jeunesse, aux associations g€n€rales
d'€tudiants et aux sections "jeunes" des syndicats. Cette proposition faite par
t€l€phone est confirm€e le 15 novembre par un courrier ‚ 13 organisations o‰
l'on retrouve la F€d€ration fran…aise des maisons de jeunes et de la Culture, la
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JEC, la F€d€ration unie des auberges de jeunesse, les €claireurs de France, la
JOC, €tudiants protestants, le conseil fran…ais des mouvements de jeunesse,
f€d€ration g€n€rale des €tudiants en lettre, association g€n€rale des €tudiants en
m€decine, UDCGT, jeunes de FO.
Ces organisations "dans un moment o‰ la situation int€rieure du pays
ne cesse de se d€t€riorer sur tous les plans en raison de la continuation de la
guerre" affirment leur "solidarit€ aux alg€riens victimes d'une r€pression
accrue, et notre soutien entier ‚ cette manifestation"287.
La strat€gie "du front socialiste" et pour l'occasion d'un "front de la
jeunesse" encore une fois avait inspir€ les ESU.
A l'appel "de diverses organisations" dont les JSU et ESU, et du
comit€ anticolonialiste, plus de dix milles parisiens manifestent le
samedi 18 novembre 1961. Et mƒme si certaines personnalit€s comme
Simone de Beauvoir comprirent de la manifestation "que ce furent
essentiellement les jeunesses communistes qui l'organis„rent", l'empreinte des
ESU marque le rassemblement.
D'autres ne se trompent pas et le 16 novembre 1961 le Secr€tariat
national des ESU recevait de la part du Secr€tariat du mouvement jeunesses
socialistes et de la direction du groupe universitaire socialiste de Turin "leur
inconditionnelle solidarit€ en ce moment d€cisif non seulement pour la lutte de
la classe ouvri„re alg€rienne et fran…aise" mais aussi pour "le mouvement
ouvrier europ€en et africain"288.
> Le PSU et le PCF ensembles dans la rue...
Une s€rie de manifestations suivent l'action du 1er novembre 1961.
Le comit€ anticolonialiste et diff€rentes organisations de jeunesse r€unissent
plus de 10.000 personnes le 18 novembre 1961, essentiellement des €tudiants.
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Le PCF reprend l'offensive et impose la manifestation du 6
d€cembre 1961.
Les rassemblements culminent le 19 d€cembre 1961 ‚ Paris lors de la
journ€e nationale lanc€e par les syndicats et l'UNEF.
Le PCF ne peut se permettre de "laisser la rue" au PSU. La gifle
donn€e par le 27 octobre 1960 est encore cuisante et cette fois personne ne lui
imposera les modalit€s d'un futur rassemblement. Le PCF convoque
l'ensemble des organisations politiques et syndicales de gauche.
Le PSU a rappel€ son voeu d'action unitaire et devrait se f€liciter de
cette d€cision inesp€r€e. Mais comme toutes les organisations, les dirigeants du
PSU peuvent craindre d'ƒtre invit€s seulement pour ent€riner un projet d€j‚
d€cid€ au sommet de l'appareil communiste. Ainsi le 20 novembre 1961, au
si„ge du PCF seuls la CGT, l'Union progressiste, l'UDSR, la ligue des Droits
de l'Homme et le PSU sont pr€sents, faute de combattants, la date du
6 d€cembre est juste €voqu€e et un appel syndical parall„le permettrait de
donner un caract„re plus large ‚ l'initiative.
Le Pr€sident de l'UNEF engage le PCF ‚ attendre pour laisser aux
syndicats du temps pour agir. Mais la machine du PCF est en marche et les
rencontres s'acc€l„rent avec la CFTC, la FEN, l'UNEF et le PSU. Le
mouvement de la Paix lance un appel pour une journ€e le 29 novembre 1961 et
un tract CGT, PCF, JC est d€j‚ prƒt.
Le PSU engage ses f€d€rations de province ‚ se mobiliser et rappelle
sa strat€gie adopt€e lors de son premier CPN sur l'Alg€rie : "Des cartels larges
peuvent souvent ƒtre r€alis€s plus facilement que les cartels nationaux... Une
journ€e nationale pourrait ƒtre mieux organis€e si elle apparaissait comme la
suite, en quelque sorte, le couronnement d'une s€rie de manifestations
d€partementales ".
Le PSU le 6 d€cembre au soir pourra se f€liciter du succ„s des
actions unitaires en province.
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Dans la r€gion parisienne, la CFTC refuse encore la proposition
d'une journ€e nationale et le PSU est oblig€ de se rallier au projet du PCF.
L'h€g€monie
PCF-CGT
s'est
impos€e.
Un
tract
commun
PSU/PCF/CGT sera largement diffus€ pour appeler ‚ ce rassemblement o‰
viendront 20.000 ‚ 30.000 personnes.
La r€pression encore une fois sera sanglante, aux Gobelins Fran…oise
Longeot, une des dirigeantes des ESU est frapp€e ‚ la tƒte et sauvagement
pi€tin€e.
Avec l'arriv€e du PCF et de la CGT chaque mobilisation va prendre
une ampleur plus grande. Alors qu'ils €taient ‚ l'initiative des premiers
rassemblements l'UNEF et le PSU paraissent paradoxalement prioritaires.
Dor€navant chaque fois qu'il y a "manif ‚ Paris... deux cort„ges se suivent,
celui du PCF et de la CGT, et un autre, celui du "petit PSU", de l'UNEF, et de
l'URP-CFTC de Duvivier"289.
Flanqu€ de ses alli€s le PSU peut seulement tenter de faire jeu €gal
avec le PCF et la CGT. Ce sc€nario se reproduira en mai 1968. A ce moment
l‚, la situation difficile des militants adultes du PSU n'est pas celle de
l'organisation €tudiante de ce mƒme parti, le nombre des ESU, leur
rayonnement dans la jeunesse militante rivalise pratiquement ‚ €galit€ avec
l'UEC.
Devant la multiplication des attentats de l'OAS, les centrales
syndicales se mettent enfin d'accord pour un arrƒt de travail d'un quart
d'heure. L'UNEF n'a pu obtenir une heure.
La FEN, la CFTC, la CGT et l'UNEF appellent parall„lement ‚ faire
du 19 d€cembre "une journ€e de manifestation nationale contre l'OAS et pour
la paix en Alg€rie par la n€gociation". Le PCF, sans aucun scrupule et sans
craindre de faire €chouer le projet, essaie de "r€cup€rer" l'initiative et dans
l'Humanit€ s'associe aux premiers organisateurs. Plus prudent, le PSU pense
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ses efforts couronn€s de succ„s et la proposition du "front syndical" s'inscrit ‚
la suite des manifestations du 27 octobre 1960 et du 1er novembre 1961.
Pourtant chacun s'accorde ‚ trouver leur proposition insuffisante et ‚
souhaiter dans toutes les villes des manifestations centrales. Les UD parisiennes
annoncent une manifestation de la Bastille ‚ l'H‡tel de Ville pour le
19 d€cembre 1961 ‚ 18h30 et seront bient‡t soutenues par trente-deux
organisations. A l'annonce de l'interdiction de manifester du Minist„re de
l'Int€rieur les organisateurs opposent la veille du rassemblement leur volont€
de maintenir cette action "‚ caract„re pacifique" encadr€e par les syndicats,
sans banderoles, €vitant ainsi la surench„re des partis politiques.
Les militants PSU participent au service d'ordre ‚ la demande de la
CFTC en portant son macaron. E. Depreux dans le num€ro sp€cial de Tribune
socialiste290 appelle les militants et sympathisants du PSU "en participant en
masse ‚ la grande d€monstration populaire ‚ la Bastille" d'affirmer "leur volont€
de barrer la route aux aventuriers fascistes trop longtemps encourag€s par la
faiblesse, frisant la complicit€ des pouvoirs publics et de jeter les bases d'une
amiti€ franco-alg€rienne, dans l'int€rƒt des deux peuples" et "si chacun fait tout
son devoir, la journ€e du 19 d€cembre 1961 s'apparentera dans l'histoire ‚ celle
du 12 f€vrier 1934 : le peuple dira un non r€solu au fascisme avou€ ou honteux
et ‚ ses complices, en mƒme temps qu'‚ la guerre d'Alg€rie...".
On distinguera huit rassemblements, dans chaque rue convergente
vers la Bastille, au total 60.000 ‚ 70.000 personnes. Mais "la d€monstration
pacifique de la volont€ populaire de s'opposer ‚ toute tentative fasciste" devra
bient‡t faire face aux forces de police : "... depuis longtemps, on n'avait vu
dans la capitale une mobilisation d'une telle importance... ces forces de police
ont fait preuve d'une sauvage brutalit€. Le PSU comptera aussi ses bless€s,
Yvan Craipeau, M. Pennetier et le responsable €tudiant Raymond Le Loch...
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d'autres sont tomb€s : €lus municipaux PCF, de la SFIO291 et manifestants
inconnus sous les matraquages des sections sp€ciales".
Les hommes de la r€pression sont, comme pour la manifestation
musulmane ‚ Paris et en banlieue du 17 octobre 1961, Maurice Papon (Pr€fet
de police) et Roger Frey, Ministre de l'Int€rieur. Pour le PSU " les
antifascistes" sont la cible de l'OAS "et du gouvernement" et l'€ditorialiste de
Tribune socialiste du 23 d€cembre 1961, Robert Verdier, appuie : "d€sormais,
les choses sont claires. Le r€gime ne peut et ne veut engager s€rieusement la
lutte antifasciste"... "Fid„le ‚ ses origines, il est un r€gime qui redoute par
dessus tout les masses populaires et leurs organisations...".
Mais
Robert Verdier avait pr€cis€ avant : "cependant contre l'OAS il se contente
d'un vigueur purement verbale"292.
Ce douloureux sc€nario allait se reproduire ‚ Charonne le 8 f€vrier
1962.
281
D€claration de l'Union g€n€rale des €tudiants musulmans alg€riens et des €tudiants du PSU,
Tribune Etudiante, nŠ 4, octobre-novembre 1961, Fonds BN.
282
Edito, Tribune Etudiante, nŠ 4, op. cit, Fonds BN
283
Entretien avec Bernard Ravenel, le 26 mai 1992.
284
Compte-rendu de la manifestation du 1er novembre, Tribune Etudiante, octobre-novembre 1961
285
Rencontre avec Jacques Kergoat.
286
Tribune Etudiante, nŠ 4, octobre-novembre 1961, Fonds BN.
287
Courrier du SNE/ESU du 15 novembre 1961, Fonds Klein, archives CRHMSS.
288
Tribune Etudiante, nŠ 4, octobre-novembre 1961, op. cit., p. 8. T€l€gramme adress€ ‚ Romain
Denis, SNE relation internationale.
289
Rencontre avec Marc Heurgon, 21 avril 1992.
Premi„re page du num€ro reproduite dans Archives d'espoir, 20 ans de PSU,J960-1980, €d.
Syros, r€alisation Fran…ois Dalbert.
290
291
"Papon d€mission", France-Observateur, 21 d€cembre, Fonds BN.
292
Robert Verdier, Tribune socialiste, 23 d€cembre 1961, Fonds BN.