emlyon, voie de tête - Studyrama Grandes Ecoles

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emlyon, voie de tête - Studyrama Grandes Ecoles
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EMLYON, VOIE DE TÊTE
L’automne est derrière nous et avec lui s’est achevée la saison des
classements qui a vu EMLYON conforter sa position dans le groupe de tête
des Grandes École de management françaises. Espace Prépas y voit la juste
reconnaissance de la valeur d’une École qui porte haut sa mission
éducative en ayant pour ambition de « former des entrepreneurs pour le
monde ». 400 d’entre vous auront l’opportunité d’y montrer leurs têtes
aussi pleines que bien faites dès la rentrée prochaine! La business school,
par la voie de son directeur délégué, Patrice Houdayer, réaffirme son
attachement à votre filière.
Espace Prépas. EMLYON a particulièrement
brillé par son rang élevé dans les différents
classements parus cette année. Quel est
votre sentiment sur ces palmarès ?
Patrice Houdayer. Tous les quinze jours en
moyenne, selon le rythme de parution des
différents classements, nous voyons cité dans
les médias du monde entier le nom d’un des
programmes d’EMLYON. Certains nous
réjouissent, d’autres moins, suivant le rang
auquel nous apparaissons ! Mais l’essentiel
est ailleurs : ces palmarès sont devenus des
éléments d’information de plus en plus pris
en compte par les étudiants et leurs familles,
auxquels ils fournissent des informations sur
l’École, accessibles à un clic de distance, quel
que soit le pays d’origine de la publication.
Aussi, lorsque les récents classements nationaux renforcent la position d’EMLYON dans
le premier groupe stratégique des business
schools françaises, c’est un signal fort pour
les préparationnaires. Mais regardons aussi ce
qui se passe au-delà de nos frontières: l’incubateur d’EMLYON a été reconnu 1 er de
France par le magazine L’Entreprise, et figure
parmi les structures de référence en Europe.
L’étude réalisée par le groupe Trendence
auprès de 3000 employeurs dans vingt pays
Le RECAPSS, une voie vers la recherche
Le projet de RECherche APpliqué en Sciences Sociales
(RECAPSS) réclame une implication dès la rentrée à
EMLYON. C’est en groupe et sous la supervision des
enseignants-chercheurs de la business school que les
étudiants effectuent ce travail de recherche sur un
thème de leur choix, parfois ludique, ou plus
sérieux…
« Avoir participé au projet RECAPSS a été un
avantage pour trouver le stage en journalisme que
je termine actuellement durant ma Mission
Bachelor au sein du groupe de média américain
TechCrunch, leader sur l’actualité des start-up dans
le monde. Mon responsable me l’a confirmé après
avoir retenu ma candidature : la problématique que
j’ai étudiée a retenu son attention et il n’a pas douté
de mes capacités rédactionnelles. Il a d’abord fallu
effectuer un choix parmi les thématiques exposées
en début d’année par les professeurs dont les
travaux de recherche portent sur ces sujets : “Le
monde des PME”, “Le travail c’est la santé ?”, “RSE
■ Espace Prépas n° 147
Après un RECAPSS en lien
avec l’innovation, Romain
Dillet poursuit son
parcours dans cette voie…
et antitrust”, “Le bonheur au travail” ou encore
“Open innovation”, sur lequel mon choix s’est
rapidement porté. “Développement et diffusion de
l’innovation” est la problématique que nous avons
retenue avec mon groupe avant de nous lancer dans
Romain Dillet, 22 ans
« Ce projet permet
de comprendre les mécanismes
de la recherche scientifique. »
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faisant apparaître le succès et la qualité les
diplômés d’EMLYON est également une
reconnaissance importante. Nous avons fait
le bon choix en nous engageant dans la voie
de l’entrepreneuriat il y a maintenant plus de
25 ans, et en orientant la formation de nos
étudiants autour de cette notion.
E.P. Vous en avez d’ailleurs fait la « devise »
de l’École…
P.H. Les élèves de classes préparatoires ont
bien identifié la volonté d’EMLYON de
« Former des entrepreneurs pour le monde »
et ils adhèrent à cette vision. Nous en avons
avec bonheur la confirmation au moment
des inscriptions, lors des oraux, puis à l’intégration de chaque nouvelle promotion. Nous
renforçons cette année encore nos liens
avec la prépa en ouvrant dix places supplémentaires au concours. Le programme
Grande École accueillera 400 nouveaux étudiants en 1re année à la rentrée prochaine,
soit 30 de plus qu’il y a seulement deux ans.
Ils seront rejoints, en 2e année, par 250 étudiants issus des admissions sur titre en
France et à l’international, qui viennent enri-
la rédaction d’une revue de littérature basée sur
l’étude d’une vingtaine d’articles soumis à notre
analyse par le professeur référent. Certains
pouvaient comporter jusqu’à une centaine de pages
rédigées en anglais. Ce premier travail consiste à
synthétiser les conclusions des auteurs et les
présenter à nos camarades afin d’avoir une
approche globale de l’état des recherches dans le
domaine choisi. Étape suivante : entrer dans le vif
de la problématique en procédant à des études de
cas, des recherches sur le terrain, des enquêtes
quantitatives, etc. Nous avons choisi de rencontrer
une quinzaine de spécialistes de l’open innovation et
de regrouper leurs interviews en annexe de notre
document final qui a comporté près de 150 pages,
soit un peu plus que la moyenne. Le résultat de nos
recherches a été présenté à l’oral devant un jury de
trois personnes qui ont jugé la qualité de notre
exposé sans avoir une connaissance pointue du
sujet. Nous avons été retenus parmi les prestations
les plus convaincantes et avons remporté le prix de
la meilleure présentation orale ainsi que la
meilleure note à l’écrit ! »
espace
La Mission Bachelor, une voie vers l’international
La Mission Bachelor conduit chaque année l’ensemble des étudiants en fin de
1re année du programme Grande École à s’expatrier pour une durée de six mois avant
d’entrer dans le cycle Master. Ils peuvent opter pour n’importe quelle destination
dans le monde et doivent s’intégrer à une organisation (ONG, organisme public,
entreprise privée…) au sein de laquelle ils effectuent un stage. Le contact est
notamment maintenu avec le reste de la promotion via le blog qu’ils doivent
régulièrement mettre à jour pour rendre compte de leur expérience.
« J’ai su dès mon passage sur le campus d’EMLYON
pour les oraux que si l’occasion m’était donnée
d’intégrer l’École, je partirais au Bangladesh
effectuer ma Mission Bachelor ! C’est la rencontre
avec une étudiante membre de l’équipe chargée
d’accueillir les admissibles qui m’a ouvert les yeux
sur les formidables opportunités offertes par
EMLYON : elle s’apprêtait à partir au sein de la
Grameen Bank, fondée par Muhammad Yunus. J’ai eu
le privilège de pouvoir le rencontrer régulièrement
lorsqu’à mon tour je suis partie durant deux mois en
immersion au sein de cette banque spécialisée dans
le microcrédit. D’abord à Dacca, la capitale, qui abrite
les quartiers généraux, avant de me rendre ensuite
de village en village pour y découvrir les modes de
chir la diversité sur le campus. Cela permet
de poser un regard transversal, à la fois multiculturel et pluridisciplinaire, sur les sciences
du management.
E.P. Le programme Grande École propose
donc une approche très complète des
sciences de gestion, mais pas seulement ?
P.H. La compréhension globale est essentielle.
Les étudiants doivent accompagner les com-
travail et la manière dont les fonds prêtés sont
utilisés par les habitants. Après cette période
d’“introduction”, j’ai intégré la branche Grameen
Trust, qui se charge d’étudier les modalités de
duplication du modèle Grameen à travers le monde.
Je me suis plus précisément intéressée à la Turquie
et, dans le cadre de la rédaction d’un rapport, je
Juliette Somma, 21 ans
« Une mission pour oublier
tous les clichés ! »
pétences pointues acquises dans un
domaine au cours de leur scolarité par une
approche moins spécialisée en s’ouvrant à
d’autres champs disciplinaires. C’est un
mode de fonctionnement entrepreneurial
qui requiert de notre part la mise en œuvre
d’une pédagogie différente et nécessite
endurance, agilité et ouverture de la part
des étudiants. Des qualités sollicitées dès la
1re année à EMLYON via la participation de
Le PCE, une voie vers l’entrepreneuriat
Quinze années d’existence bientôt pour le Projet
de Création d’Entreprise (PCE) qui rassemble les
étudiants de 1re année du programme Grande
École autour d’un projet entrepreneurial à mener
de A à Z ! Les équipes effectuent toutes les
démarches, de l’étude de marché au business plan
et parfois jusqu’à la réalisation de prototypes.
L’équipe « Kumquat » au
complet, avec Clément
Krupka, 2e à gauche.
réalisé les démarches auprès de l’INPI pour
« L’équipe qui a travaillé sur le projet “Kumquat”
déposer le nom de la marque et sommes allés
s’est formée très tôt dans l’année, autour de
jusqu’à construire un prototype de packaging pour la
personnalités complémentaires et très motivées,
présentation de notre projet au jury en fin d’année.
dont quatre étaient en parallèle membres de la
Notre prestation a convaincu et nous avons
Junior-Entreprise. Nous avons d’ailleurs
remporté le prix PCE de l’année et
rapidement contacté Régis
celui du concours Campus
Goujet, responsable des projets
Clément Krupka, 23 ans
Création. En plus d’avoir atteint
PCE, pour lui faire part de notre
« Le PCE révèle
ces objectifs, l’équipe a été
envie d’aller loin dans cette
les personnalités. »
désignée vainqueur du prix de la
aventure proposée par EMLYON,
communication. Nous avons
et même de faire participer
apporté le plus grand soin aux présentations orales,
notre projet à Campus Création, un concours de
ce qui n’a pas échappé au directeur de Bioderma,
création à l’échelle régionale. Tout cela sans même
membre du jury, qui a par la suite contacté trois
avoir une idée concrète du projet que nous voulions
membres de l’équipe dans le cadre d’un projet vidéo
défendre! Mais nous sommes très vite tombés
pour l’entreprise. Tout juste de retour de ma
d’accord sur le projet de chaufferettes portables. La
Mission Bachelor au sein d’une start-up en
forme d’œuf et une gamme de couleurs vive ont été
Allemagne, je m’oriente vers le secteur du conseil,
adoptées pour leur esthétisme et leur design. Nous
mais je reste ouvert aux projets entrepreneuriaux
avons visité une usine de plastique, négocié avec
et suivrai avec attention la
des fournisseurs chinois, travaillé avec des
Pour en savoir plus sur
prochaine session PCE… »
ingénieurs sur les aspects techniques du projet,
dez-vous
le projet : ren
sur kumquat.fr
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Juliette Somma aux côtés de Muhammad Yunus lors
de sa Mission Bachelor au sein de la Grameen Bank.
rencontrais Muhammad Yunus chaque semaine. J’ai
tiré plusieurs enseignements de cette expérience,
mais la leçon qui m’a particulièrement marquée
concerne le rapport au temps : il n’a pas la même
valeur partout dans le monde. Les pays les plus
développés l’ont peut-être oublié à force de courir !
La seconde partie de ma Mission Bachelor se déroule
à San Francisco, au sein d’une nonprofit organization
qui travaille à l’amélioration des conditions de vie
des Latino-Américains. En l’espace de quelques
semaines et à seulement 21 ans, j’ai travaillé dans
deux pays différents… Je n’aurais pas cru cela
possible. Et pour continuer à profiter de ces
expériences à l’international, je repartirai en stage
dès l’année prochaine ! »
chacun à trois projets d’envergure :
RECAPSS, PCE et la Mission Bachelor. Les
travaux de groupe sont privilégiés pour
prendre conscience que l’on ne travaille
jamais seul ! Si intégrer EMLYON s’accompagne de la volonté de devenir « entrepreneurs pour le monde », je peux également
affirmer que nos étudiants souhaitent devenir les acteurs d’un développement plus
juste. Au cours de leurs carrières, ils mesureront pleinement le poids de chacune de
leurs décisions managériales.
E.P. Quelle place occupe l’international
dans votre approche de l’entrepreneuriat ?
P.H. Le World Entrepreneuriship Forum s’est
tenu sur notre campus cette année et a été
l’occasion de réunir des centaines de spécialistes de l’entrepreneuriat à travers le monde
(chercheurs, porteurs de projets, étudiants,
hommes politiques…) et d’explorer toutes
les facettes de l’innovation, dont une qui
nous tient particulièrement à cœur : l’entrepreneuriat social. L’an prochain, le WEF se
réunira à Singapour. Certains étudiants nous
y accompagnerons dans le cadre de la version Junior de ce think-tank. Ils expérimenteront ainsi une autre dimension de l’internationalisation de l’École qui compte par
ailleurs 120 partenaires académiques dans le
monde et accueille chaque année plus de 80
nationalités différentes sur son campus à
Lyon. À cela s’ajoutent les interactions que
vivent chaque année près de 450 étudiants
du programme Grande École qui se rendent
pour un semestre sur le campus d’EMLYON
à Shanghai… =
Décembre 2012 – Janvier 2013 ■

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