Investment Opportunity
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INVESTMENT OPPORTUNITY Mai 2014 À l'intention des investisseurs professionnels ROBECO GLOBAL PREMIUM EQUITIES FUND 3 cercles + 1 stratégie = 9 récompenses • Les actions sous-valorisées ont démontré leur potentiel de surperformance • Sans élan et dynamique positive, les entreprises ne peuvent pas s’améliorer • Le vrai potentiel d'une entreprise est dicté par ses fondamentaux Chris Hart, gérant de longue date du fonds Robeco Global Premium Equities, a été récompensé 9 fois par Morningstar en tant que meilleur fonds de sa catégorie : un record ! Dans cet article, il nous dévoile les secrets de son succès. Ils se résument à trois cercles et une stratégie très disciplinée… La clé du succès Dans n'importe quel marché, la clé du succès se résume à un principe très simple : acheter des actions à bas prix et les revendre quand ils ont remonté. Mais comment savoir quels prix sont réellement bas et quels sont ceux trop élevés ? Nous sommes depuis un bon moment en phase de hausse et il devient de plus en plus difficile de trouver des actions valorisées avec justesse. Il faut pour cela sélectionner des entreprises qui associent les trois caractéristiques suivantes : une faible valorisation, un momentum commercial positif (un réel potentiel de croissance) et de bons fondamentaux (une entreprise solide). En d'autres termes il faut se poser trois questions clés : que suisje en train d'acheter ? Pourquoi je l'achète ? Et quel est le rendement réel ? Ce sont là les trois cercles dont le bien-fondé fait notre fierté. En voici la raison. L’inconvénient des périodes où le marché est haussier mais aussi marqué par une faible croissance est que les investisseurs sont parfois Investment Opportunity | 1 prêts à payer un prix qui n'en vaut pas vraiment la peine pour obtenir du rendement. Les acteurs du marché paient actuellement des prix élevés pour des sociétés dont le momentum, le chiffre d'affaires et les bénéfices se développent. Sur un plan mondial, les actions de petite capitalisation boursière (inférieures à 2 milliards de dollars) semblent quelque peu onéreuses. Actuellement, le portefeuille du fonds détient le plus faible pourcentage de petites capitalisations de ces six dernières années. En ce moment, nous trouvons plus d'opportunités au sein des titres de moyenne capitalisation. Dislocation, dislocation, dislocation Ce que nous recherchons vraiment, ce sont les dislocations entre la valorisation, les fondamentaux et les bénéfices. Au cours des cinq à six dernières années, nous avons été en mesure de trouver de nouvelles poches d'opportunités (des titres qui étaient généralement bon marché) au niveau sectoriel. Actuellement, nous ne trouvons plus réellement d’intérêt à des industries dans leur ensemble mais sur des titres uniques. La publicité, par exemple, a pendant un moment été un secteur sousvalorisé. Deux ou trois annonceurs auraient pu être intéressants. A présent il n’y en a plus qu'un. En raison du contexte de marché et des cours actuels, la sélection est encore plus axée sur les titres. Étant donné notre discipline en matière d'application de notre approche des trois cercles, le portefeuille maintiendra toujours un « biais » sur la qualité et détiendra toujours des titres d'entreprises qui disposent d'une tendance bénéficiaire supérieure au marché, Graphique 1 : notre philosophie des trois cercles et soutenue par la valorisation. À l'heure actuelle, le portefeuille est plus orienté sur la valeur. Le niveau de valorisation relative par rapport à l'univers auquel nous nous intéressons n'a presque jamais été aussi important. Ceci reflète le fait que nous n'allons pas mettre fin à notre approche pour courir après le momentum et abandonner les critères de valorisation. « Nous n'allons pas changer notre approche pour courir après le momentum au dépend de la valorisation » Qu'est-ce qui me préoccupe vraiment ? Ce que je crains le plus, c'est un marché hautement spéculatif sur lequel les concepts raisonnables de croissance ne s'appliquent pas. J'ai deux inquiétudes : que les acteurs du marché paient des niveaux de valorisation excessifs pour la croissance du chiffre d'affaires ou des bénéfices, ou une situation quelque peu imprévisible dans laquelle le marché entre dans une phase de bulle et que nous assistions à un effondrement total. Les bulles sont toujours faciles à identifier après coup, mais si nous assistons à un éclatement ou à une correction sur le marché, je ne pense pas que ce sera comparable à la situation de Lehman ni à quoi que ce soit de ce genre. Toutefois, nous commençons à observer certaines choses qui ne sont pas forcément positives. Le fait que le marché puisse afficher un repli en raison de spéculations ou que les investisseurs puissent payer trop cher pour la croissance constitue une préoccupation. L'analyse « top-down » n'est pas pour nous Le risque géopolitique me n'inquiète pas vraiment, parce qu'il n'est pas maîtrisable d'un point de vue des entreprises individuelles. Investment Opportunity | 2 Les États-Unis et l'Union européenne ne vont rien faire en ce qui concerne l'Ukraine. C'est hors de notre sphère d'influence et ce ne sont que des rumeurs. Je suis plus préoccupé par la possibilité d'une bulle en provenance de la Chine que par l'évolution de la situation en Ukraine ou en Iran. Performances calendaires nettes de la part D EUR Années Fonds (en EUR) MSCI World Index (en EUR) 2013 27,52 % 21,20 % 2012 14,44 % 12,28 % 2011 0,74 % -3,07 % 2010 18,80 % 18,42 % 2009 28,10 % 23,32 % Chiffres au 31.03.2014 Robeco BP Global Premium D EUR. Frais de gestion part D EUR : 1,25% - Source : Robeco Les taux sont une question toute théorique. La Fed a injecté des milliards de dollars dans le système et quel a été le résultat ? Je ne le sais pas, car je ne vois toujours pas les grandes banques prêter. Nous avons remarqué une croissance des prêts au cours des deux dernières années seulement, qui ne reflète en rien la quantité de liquidités que la Fed a injecté dans le système. Donc, je ne sais pas où est passée toute cette liquidité. Performance périodique Période Fonds Benchmark 1 mois 0,54 % 0,36 % 3 mois 1,77 % 1,24 % 1 an 16,23 % 10,94 % 2 ans* 16,36 % 13,12 % 3 ans* 14,25 % 10,10 % 5 ans* 20,19 % 17,24 % Depuis le lancement* 6,24 % 5,38 % *Pour les périodes supérieures à un an, la performance est annualisée. Chiffres au 31 mars 2014. La valeur de vos investissements peut fluctuer. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Source : Robeco En prenant du recul, on remarque que les valeurs que nous détenons concernent des entreprises qui disposent toutes d'un important flux de trésorerie disponible. Elles ne sont pas dans une situation qui nécessite un financement ; les entreprises ont utilisé les niveaux de dette pour optimiser les structures de capital, mais elles disposent encore de liquidités abondantes. La croissance des prêts fait l'objet d'une contraction dans le système bancaire européen, avec un effet d'éviction, car les banques ne réduisent pas le risque en se débarrassant de leurs obligations d'États, mais en diminuant leurs prêts aux entreprises. Toutes les valeurs que nous détenons sont des sociétés qui génèrent d'importantes quantités de trésorerie disponibles et leurs structures de capital sont assez stables. D'un point de vue «bottom-up», je n'envisage pas vraiment que la réduction de l'assouplissement quantitatif se traduise par un repli du marché. J'examine les entreprises sousjacentes et je me demande quel a réellement été l'effet de l'assouplissement quantitatif ? De permettre aux cinq principales banques américaines de survivre! Et maintenant, celles-ci ne prêtent pas contrairement à ce qu’elles déclarent. Ce n'est qu'un substitut au système bancaire parallèle. Je reste tout de même un peu optimiste à ce sujet. Je n'irais pas jusqu'à dire que l'assouplissement quantitatif n'a pas entraîné une hausse de l'ensemble du marché, parce que cela a bien été le cas. Mais ce qui se passe actuellement au sein de l'économie représente un plus grand risque, et la situation est relativement bonne aux ÉtatsUnis. Un fonds véritablement international Je dissuaderais tout investisseur de penser qu'il s'agit d'un fonds axé sur les États-Unis. Si l'on observe la contribution à la performance par région, les États-Unis sont généralement sous-pondérés dans le portefeuille. Nous sommes très actifs, donc si l'on examine les opportunités sur une période de six ans, la moyenne relative des ÉtatsUnis est d'environ 50 % avec un point bas à 40 % et un sommet à 58 %. On y trouve beaucoup de paris actifs. « Je dissuaderais tout investisseur de penser qu'il s'agit d'un fonds centré sur les ÉtatsUnis » Investment Opportunity | 3 Graphique 2: Pondérations sectorielles du fonds par rapport à l’indice. Source : Robeco Chaque région a contribué à la performance. L'alpha est entièrement généré par la sélection de titres et la plus forte contribution au fonds provient de l'Europe continentale. Au sein du fonds, l'Europe a eu une exposition moyenne d'environ 25 % sur six ans, mais elle a fourni la contribution la plus importante, malgré le fait qu'elle ne représente que la moitié de l'exposition des États-Unis. Il s'agit d'un fonds véritablement international qui cherche l'alpha dans l'ensemble des régions. Il n'existe aucun « biais » géographique. Nous sommes positionnés en moyenne entre 20% et 25 % sur l’Europe, de 15% à 20% sur le Royaume-Uni et le reste sur le Japon et l’Asie du Sud-Est. Nous ne courons pas après les dividendes En ce qui me concerne, les dividendes sont secondaires. C'est le résultat d'une sélection de titres « bottom-up ». Ce qui importe vraiment, c'est de savoir sur quelles entreprises nous nous concentrons. Nous ne sommes pas un fonds «deep value » traditionnel qui est prêt à payer pour des dividendes. En fait, lorsque les investisseurs se sont rués sur les titres à fort rendement du dividende il y a deux ans, nous avons simplement liquidé toutes ces actions. En effet, même si ces entreprises étaient bien gérées, elles devenaient trop chères pour nous. Nous n'allions pas entrer dans ce jeu car il ne répondait pas à nos critères de valorisation. Dans le portefeuille, le rendement de dividende est essentiellement le résultat du point où nous nous trouvons dans un cycle. D'un point de vue historique, le fonds a toujours eu un rendement du dividende inférieur au marché. Nous ne sommes pas opposés à des dividendes plus élevés ; nous voulons juste nous assurer qu'une société qui dispose de flux de trésorerie disponibles fait les bons choix quant à leur utilisation. Les options sont : • Verser des dividendes • Racheter les actions pour annulation • Rembourser ses dettes • Réinvestir dans l'entreprise • Procéder à des fusions et acquisitions Il s'agit de savoir quelle est la meilleure façon d'utiliser ce capital. Pour les fusions et acquisitions, il faut très bien connaître le passé de l'entreprise et ses capacités à réinvestir judicieusement dans celle-ci. Quand une société veut atteindre un niveau de croissance supérieur par le biais de dépenses d'investissement ou de fusions et acquisitions, nous devons nous assurer que l'équipe de direction le fait correctement. L'histoire montre que de nombreux dirigeants ont dépensé à outrance ou fait de mauvaises acquisitions. Et tout ce passé est intégré dans l'analyse des Investment Opportunity | 4 Graphique 3 : Pondérations régionales du fonds par rapport à l’indice. Source : Robeco L'application des trois cercles entreprises prises individuellement. Le meilleur des deux mondes : rechercher la valeur et la croissance à fort momentum (et des catalyseurs à court terme). l'autre concept de recherche de qualité qui trouble certains investisseurs, car cela signifie qu'il ne s'agit pas d'un véritable fonds de type « value ». Les sociétés dont nous détenons des titres et qui ont d'importants flux de trésorerie disponibles ont tendance à être des entreprises matures ou en voie de le devenir ; c'est notre approche en matière de qualité. Notre décision d'investir dans une société n'est pas motivée par ses dividendes. L'un des aspects de notre approche est que nous si nous nous axons sur la valeur, ce que nous recherchons réellement est cette dislocation entre la valeur et les éléments fondamentaux, tels que le potentiel de croissance. « Je recherche les plus grandes dislocations entre les bénéfices sous-jacents et les bénéfices prévus des entreprises » Tout est dans l'application de notre approche des trois cercles au niveau des entreprises prises individuellement. La construction du portefeuille est basée sur des entreprises répondant à ces trois critères. Cela signifie que le portefeuille reflète ces caractéristiques à tout moment. Nous sommes totalement indépendants de l'indice, ce qui se traduit par un actionnariat très actif. Nous recherchons une qualité élevée, mais nous faisons en sorte qu'elle soit associée à la croissance des bénéfices, sinon nous nous retrouverions dans une situation où l'on achète des titres bon marché dont les performances ne sont pas aussi bonnes que par le passé. On pourrait finir par acheter des valeurs de sociétés en déclin et c'est précisément ce que nous voulons éviter. Nous voulons être sûrs que la croissance est associée aux titres que nous achetons. Par exemple, j'examine l'entreprise du secteur alimentaire Greencore* par rapport au groupe minier Rio Tinto* et Nestlé* par rapport au groupe minier BHP*. Je ne fais pas de distinction entre les secteurs. Je recherche les plus grandes dislocations entre les bénéfices sous-jacents et les bénéfices prévus des entreprises. Mon objectif est de trouver la meilleure société qui présente une décorrélation avec la valorisation qui lui est actuellement attribuée par le marché. Cela À un certain niveau, cela se résume à la valeur, parce que nous achetons des titres à des cours inférieurs au marché et qui présentent une bonne valorisation par rapport aux prévisions de croissance de l'entreprise. C'est Investment Opportunity | 5 revient à examiner le capital employé par l'entreprise à moyen et à long terme. Une grande discipline est nécessaire pour naviguer dans le contexte actuel du marché. Il serait en effet très tentant de donner une nouvelle orientation au portefeuille en achetant des titres à momentum plus élevé. Toutefois, cela serait contraire au principe de valorisation et nous ne le ferons pas. Dans ce type de marché, qui devient fortement spéculatif et où il y a une décorrélation entre les valorisations raisonnables et la croissance, je m'inquiète quelque peu en ce qui concerne la sous-performance. Mais d'une manière ou d'une autre, nous continuons à tirer notre épingle du jeu grâce à la sélection de titres. Savoir quand vendre Il est aussi important de savoir quand vendre que de savoir quand acheter. En tant que société, notre discipline se retrouve dans l'ensemble de nos portefeuilles ainsi que dans la manière dont nous investissons. Nous sommes également très disciplinés en matière de vente. Les 10 principales positions Société Secteur % du fonds CVS Caremark Biens de consommation de base 2,75 % Comcast Biens de consommation cyclique 2,34 % Roche Holding Santé 2,32 % Macy’s Biens de consommation cyclique 2,27 % Liberty Global Biens de consommation cyclique 1,97 % McKesson Corp Santé 1,94 % Microsoft Technologies de l'information 1,86 % Johnson & Johnson Santé 1,78 % Apple Technologies de l'information 1,72 % Graphic Packaging Matériaux 1,69 % Positions et pourcentages au 31 mars 2014. Source : Robeco terme. Cette entreprise était tout simplement en train de monétiser certains de ces anciens actifs pour ensuite investir dans des actifs à plus forte croissance. Cette opération n'a pas été reconnue par le marché mais lorsque nous avons rencontré l'entreprise, nous avons été convaincus de sa capacité à atteindre ses objectifs. Au cours des quatre dernières années, ce titre est devenu l'un de ceux qui ont le plus contribué à la performance. « Nous l'avons acheté alors que personne d'autre n'en voyait l'intérêt » Il a ensuite atteint notre objectif de cours et nous avons alors entièrement soldé notre position. Lorsque ce genre d'événements survient, il faut avoir une grande discipline. Le cours était sorti de notre fourchette de valorisation : l'entreprise affiche toujours une solide croissance bénéficiaire, mais la valorisation était selon nous trop élevée. Daily Mail and General Trust* (DMGT), un groupe de médias britannique que nous détenions en portefeuille depuis quatre ans, en est un bon exemple. Nous l'avons acheté alors que personne d'autre n'en voyait l'intérêt. Le titre était bon marché, l'équipe de direction fonctionnait bien et nous avions confiance en l'amélioration des fondamentaux à moyen et long Il y existe deux raisons majeures à la vente d’un titre. L'une est lorsque l'objectif de cours est atteint. Etant donné que le, prix évolue en permanence, nous ne fixons pas d'objectif de valeur intrinsèque parfaite pour une société car ce qui nous intéresse le plus c'est la qualité à plus long terme. L'autre est lorsqu'il y a un effondrement des fondamentaux à moyen et à long terme ou du momentum en matière de bénéfices à court terme. La décision de vendre est alors basée sur la question de savoir si la dislocation que nous avons identifiée est relative au court terme ou au moyen à long terme. De moyen à long terme, nous ne savons pas parfaitement comment l'entreprise va fonctionner fondamentalement en matière de bénéfices. Sur un avenir plus proche, nous pouvons nous fier à nos prévisions, mais à moyen et à long terme la variabilité croît de manière exponentielle. Donc, du point de vue des bénéfices, nous examinons uniquement le momentum à court terme. Cela nous permet en effet d'avoir une bonne idée des bénéfices d'une entreprise pour une période d'un an à un an et demi. Henkel* est un autre exemple pour lequel nous avons considérablement réduit notre position au cours des derniers mois. DMGT* et Henkel* sont tous les deux de très bons exemples de sociétés en plein essor dont nous pensions qu'elles étaient sousvalorisées et qui se sont négociées dans une fourchette de valorisation que nous considérions comme raisonnable par rapport au niveau Investment Opportunity | 6 de croissance affiché par ces sociétés. Elles ont continué à croître et au fil du temps elles ont atteint leurs objectifs. Toutefois, ces entreprises n'ont jamais vraiment été reconnues par le marché et tandis que leurs bénéfices augmentaient, les multiples restaient plus au moins inchangés. Puis, au cours des quatre à cinq derniers mois où nous les détenions en portefeuille, le marché a réellement rebondi en raison du succès de ces entreprises. Les multiples ont augmenté et sont sortis de la fourchette dans laquelle nous étions confiants en ce qui concerne la capacité de l'entreprise à générer des flux de trésorerie disponibles et de bonnes prévisions de croissance. Nous avons donc commencé par alléger notre position, puis nous l'avons liquidée. C'est notre conception des objectifs de cours et ceux-ci peuvent évoluer au fil du temps. Secteurs* : préférence pour les sociétés pharmaceutiques et les sociétés technologiques matures américaines Nous sommes surpondérés sur le secteur pharmaceutique depuis un bon moment. Tout le monde savait que l'expiration des brevets avait lieu pour les grands laboratoires. Toutefois, nous avons examiné les flux de trésorerie disponibles que ces sociétés généraient ainsi que les valorisations dont elles faisaient l'objet sur le marché. Pour un grand nombre d'entre elles, la valorisation était si faible qu'on aurait dit qu'elles allaient mettre la clé sous la porte dans la prochaine décennie. Nous avons reconnu que ces sociétés pharmaceutiques avaient de grandes compétences pour générer de nouvelles molécules destinées au marché de la santé et il nous était difficile de croire qu'avec les scientifiques dont elles disposaient, elles ne seraient Serrer des mains tout au long de l'année Chaque année, nos analystes rencontrent plus de 200 entreprises. Nous assistons aux grandes conférences où nous rencontrons les entreprises de manière individuelle ou regroupée et nous engageons le dialogue avec les équipes dirigeantes pour comprendre leur fonctionnement. Pour ma part, cela revient à une centaine de sociétés par an, à raison de deux à trois par semaine. Nous soumettons les entreprises à notre processus de sélection, ce qui nous évite de rencontrer une société dans laquelle nous n'allons jamais investir. Nous nous concentrons ainsi sur les 25 à 35 sociétés qui nous intéressent et chaque membre de notre équipe en rencontre environ une quinzaine. Même si nous n'allons pas les acheter dans l'immédiat, nous connaissons l'entreprise et nous aurons une bonne idée de son fonctionnement et de ses projets. Nous créons une base de données des entreprises qui répondent aux critères sous-jacents de qualité. Il se peut qu'elles ne remplissent pas tout de suite le critère de valorisation, mais elles seront à notre portée au moment où elles atteindront les niveaux requis. pas capables de lancer de nouveaux médicaments sur le marché au cours des prochaines années. « Nous avons une préférence pour les sociétés technologiques matures » C'est encore le cas actuellement. Elles ne sont pas aussi bon marché qu'auparavant, mais elles développent actuellement de nombreux médicaments qui seront mis sur le marché dans les prochaines années. Donc, selon nous, le secteur pharmaceutique présente encore des caractéristiques très favorables en termes de couple risque/rendement. Nous avons une préférence pour les sociétés technologiques matures et nos positions sont plus axées sur les États-Unis. Il y a dans ce pays beaucoup plus d'opportunités concernant les entreprises de ce secteur. Ainsi, nous détenons Microsoft*, et Apple* entré en portefeuille depuis fin 2013. Selon nous, les marges brutes d'Apple* se sont quelque peu stabilisées et la valorisation actuelle est très favorable par rapport à la création de flux de trésorerie disponibles. Il ne faut pas s'arrêter au nom Apple* et si l'on y regarde de plus près, on s'aperçoit que le titre offre une opportunité très attractive en matière de couple risque/rendement. Nous détenons également Western Digital* et NetApp*, qui sont des sociétés plus matures. Nous n'avons pas de titres du secteur des semi-conducteurs, car ce sont en général des entreprises qui doivent en permanence réinvestir et qui espèrent pouvoir maintenir leurs prix, ce qui n'est jamais le cas. En ce qui concerne les fabricants de PC, nous détenons Lenovo* et Samsung*, mais nous avons pris un Investment Opportunity | 7 Pour finir : pour être heureux, soyez une éponge peu de recul pour examiner la valorisation. Nous avons acheté Lenovo*, puis nous avons liquidé la position lorsque le titre a atteint notre objectif de cours en dollars Hongkongais ; le cours de l'action a ensuite enregistré une baisse et nous l'avons donc racheté. Les ventes de PC rencontrent quelques difficultés au niveau mondial mais Lenovo* gagne des parts de marché grâce à son vaste réseau de distribution dans les pays émergents et en Chine, contrairement à Dell* et à HP*. L'entreprise peut donc répondre à la demande des marchés émergents qui présentent des À mettre à la une ! Notre flash info annonçant le neuvième Morningstar award de Chris Hart le 16 avril 2014 perspectives de croissance de plus en plus supérieures à celles des marchés développés. Ces paramètres étant identifiables, nous sommes confiants quant à notre position sur ce titre. Sur le plan professionnel, ce qui me rend heureux c'est de remporter une victoire. Pour travailler dans ce domaine, il faut vouloir être un gagnant. Toutefois, pour moi, il s’agit d’une question d'équilibre. Je ne pense pas que l'on puisse être un investisseur qui ait réellement du succès si l'on n'a pas une grande curiosité intellectuelle ni la volonté d'apprendre de nouvelles choses. C'est ce qui me motive. Il faut en quelque sorte être une éponge qui puisse absorber les informations. * Les sociétés mentionnées ne le sont qu’à titre d’information. Cela ne représente pas un conseil en investissement à l’achat comme à la vente. Investment Opportunity | 8 Informations importantes Le présent document a été préparé par Robeco Institutional Asset Management B.V. (Robeco) avec le plus grand soin. Il a pour but de fournir au lecteur des informations sur les capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue en aucun cas une recommandation d'achat ou de vente de certains titres ou produits d'investissement. Tout investissement comporte toujours un risque. Les décisions d'investissement ne doivent pour cette raison être basées que sur le prospectus correspondant et sur des conseils financiers, fiscaux et juridiques approfondis. Les informations contenues dans le présent document sont destinées uniquement aux investisseurs professionnels au sens de la loi néerlandaise relative au contrôle des marchés financiers (Wet financieel toezicht) ou aux autres personnes autorisées à recevoir ce type d'informations, conformément à toute autre loi applicable. Le contenu du présent document repose sur des sources d'information qui sont jugées fiables. 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