Dynamique Horticole des Hauts de France

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Dynamique Horticole des Hauts de France
Dynamique Horticole des Hauts de France
Compte rendu
APPROCHE GLOBALE DE LA PBI EN ESPACES VERTS
Année 2006
Membre du réseau A.S.T.R.E.D.H.O.R
D.H.H.F- Lycée Horticole de Lomme
Rue de la Mitterie, 59 463 Lomme
Tél. : 03 20 00 11 78
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Approche globale de la PBI en espaces verts
I Introduction, Historique, Problématique et Objectifs :
Depuis 2000, D.H.H.F. a travaillé la PBI en extérieur d’abord dans les pépinières avec
par exemple des essais acariens sur tilleul.
Puis la profession a exprimé, comme dans les autres secteurs que la PBI soit travaillée
sur l’ensemble de la filière car c’est l’aval qui tirera le développement des pratiques PBI.
Un programme PBI a donc été lancé par D.H.H.F. en espaces verts et jardins. Une
commission technique supervise les essais et la diffusion aussi bien auprès des professionnels
que du grand public. C’est l’engouement du public pour ces pratiques respectueuses de
l’environnement qui encourage le plus les professionnels.
M. François DELEPIERRE, producteur détaillant, est président de la commission
technique. Il vend des plants qui ont poussé en PBI, qui sont vendus en tant que produits PBI
et il propose en outre des auxiliaires avec des dosages adaptés aux particuliers. M. François
DELEPIERRE complète cela par des conférences et des animations PBI.
Les mêmes essais présentent aussi un grand intérêt pour les services techniques des
villes, qui s’enthousiasment pour la PBI d’extérieur et ont un rôle pédagogique auprès du
grand public.
Les « 1ères rencontres régionales sur la lutte biologique en ville » à Lyon le 08 janvier
2003, a permis de faire un panorama général de la situation des espaces verts en France en
regard des méthodes de lutte et de la PBI (voir le compte rendu du colloque).
Dans le paysage, la lutte contre les mauvaises herbes est le problème dominant. Dans
le paysage, le problème des ravageurs est beaucoup moins prégnant qu’en culture et en
particulier en culture de serre.
En effet :
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Les seuils de nuisibilités sont beaucoup moins rigoureux en Paysage qu’en plantes
d’intérieur. L’esthétique des massifs de verdure ou de fleurs en Paysage est apprécié à
une distance qui efface les petites imperfections (les groupes de fleurs sont perçues
comme des tâches colorées) et qui rend invisible la présence de la microfaune. Par
contre en plantes d’intérieur la moindre imperfection est visible à l’œil nu et le
moindre puceron qui tombe sur la table du salon provoque le dégoût du consommateur
moyen.
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-
Des équilibres complexes entre ravageurs et auxiliaires naturels limitent la plupart des
années et sur la plupart des espèces ornementales la gravité des attaques. Les dégâts
conséquents sont exceptionnels, épisodiques, pas potentiellement permanents comme
en Arboriculture avec le carpocapse ou en culture de rose avec les acariens.
Dans le paysage, le problème des ravageurs est cependant plus ou moins aigü selon les
catégories de la gestion différenciée (prestige, horticole, naturelle).
Domaine diversifié et peu exploré, la PBI en espaces verts ne peut être travaillé qu’en
réseau. Il a semblé que la tâche de stations telles que D.H.H.F. à l’ASTREDHOR ou que
C.E.H.W. en Belgique étaient d’approfondir au sein de ce mouvement général vers la PBI, la
partie méthodologique et l’analyse expérimentale des causes et des effets avec un objectif de
mise en commun général (en particulier avec les villes) en 2007.
Les paysages intensément gérés, ont été laissés à des organismes expérimentateurs tels
que le Parc de la Tête d’Or (mise en commun D.H.H.F. – Tête d’Or en mai 2007). Dans ce
contexte les massifs ornementaux, tels que les massifs de rosiers sortent d’une époque de
bichonnage chimique intensif pour rentrer dans une gestion raisonnée qui s’élaborent année
après année à tâtons.
A l’autre extrême, les espaces naturels ne sont guères concernés par la protection (par
l’homme) des plantes.
D.H.H.F. a donc décidé de se concentrer sur le domaine intermédiaire, des espaces peu
traités chimiquement ce qui est quand même le cas le plus fréquent dans les Parcs et Jardins
des villes de France..
Contrairement au Parc de la Tête d’Or où l’on passe du très chimique pour aller vers la
PBI, les cas étudiés par D.H.H.F. seront des situations du non traitement vers la lutte
biologique.
Cette évolution du non traité vers l’intervention biologique est de plus en plus
fréquente dans les Parcs et Jardins et les médias en font un large écho.
Cela retentit sur l’attente des jardiniers amateurs prêts à s’essayer à la PBI ;
DHHF en est d’autant plus consciente qu’elle tient chaque année des stands PBI au
cours de manifestations diverses ouvertes au grand public (salon du jardin, Naturalies…)
Cependant beaucoup des «essais PBI » dans les services Jardins Espaces Verts ne
présentent aucune démarche scientifique. On essaie un produit, donc c’est un essai. Il n’est
jamais possible de dissocier après coup l’influence des différents facteurs sur un résultat.
Les démarches bien qu’enthousiastes sont brouillonnes et ne permettent pas de
mesurer l’intérêt réel de la PBI ;
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Les producteurs détaillants déclarent manquer de données pour conseiller leurs clients.
La commission technique D.H.H.F. s’est donc réunie en 2003 pour mettre au point une
démarche expérimentale.
Elle a décidé de commencer par un état des lieux des pratiques et des besoins avant
PBI ;
Ont été comparées les pratiques dans les parcs de 5 lycées horticoles et plusieurs
parcs de villes.
Il apparaît que les problèmes sanitaires et les traitements anti-ravageurs sont
exceptionnels en Parc, les roseraies étant les zones de parc ayant les attaques les plus
fréquentes et étant les zones les plus susceptibles.de recevoir des traitements PBI ou autres.
Il est apparu intéressant de travailler sur une roseraie habituellement non traitée ce qui
permettrait de faire un parallèle avec la roseraie intensive du parc de la Tête d’Or.
La roseraie du lycée de Lomme a donc été retenue pour accueillir l’expérimentation
D.H.H.F.
Au sein de la commission les experts du rosier et du phytosanitaire ont donné une
vision générale de sa situation habituelle en Nord Pas de Calais issue d’une longue
expérience.
Au printemps, les bases de boutons de roses sont très souvent envahies de pucerons.
La situation va rarement jusqu’à être catastrophique (avortements généralisés). Les
pullulations sont souvent soudainement éradiquées par des éléments antagonistes (pluies,
champignon, auxiliaires animaux…)
Il n’en reste pas moins, qu’en plus de cette expérience régionale précieuse, il était
nécessaire de quantifier sur une année les pullulations et les effets des pucerons.
En 2004, un suivi sanitaire a été effectué dans la roseraie de Lomme sur 10 variétés de
rosiers en notant les niveaux de pullulation, les auxiliaires présents, les incidences sur
l’esthétique.
Le compte rendu de l’essai est disponible sur la base RESULHOR.
Les résultats obtenus sont classiques : variabilité de la sensibilité aux pucerons des
variétés de rosiers, présence variable des auxiliaires selon les variétés de rosiers, les
coccinelles ne s’installent que sur certaines variétés, les espèces de pucerons présents sont les
classiques Macrosiphum rosae et Macrosiphum euphobiae.
Le développement puis la régression naturelle des colonies de pucerons constatés sur
la plupart des variétés ainsi que l’absence d’impact grave sur l’esthétique posent quand même
la question de l’intérêt d’une intervention de l’homme.
L’essai est cependant continué les années suivantes, car il s’agit bien d’acquérir des
données PBI en espaces verts qui puissent être scientifiquement certifiées et reproductibles.
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II. Matériel et méthode :
Il s’agit d’un essai pluriannuel effectué toujours sur la même bande de rosiers dans un
parc de 4 ha (du lycée horticole de Lomme), à la végétation diversifiée (700 espèces) et à la
faune auxiliaire très riche, entr’autre parce que ce parc ne reçoit aucun traitement pesticide.
Pour la 2ème année (2006), nous allons étudier l’effet sur une variable ‘Y’, qui est la
densité de pucerons à la base du bouton floral d’un facteur lui aussi variable noté ‘X’ qui est
l’apport variable de Coccinelles bipunctata Adalia du commerce (fournisseur Horpi System –
Biobest). Le phénomène est mesuré à un temps ‘t’ de maximum d’effet du traitement.
1. Choix du modèle d’expérience
La statistique inductive est basée sur l’existence d’un modèle choisi à priori, sur la base
de connaissances antérieures.
Le facteur ‘X’ étudié (ou explicatif) « coccinelle » a des effets déjà (partiellement)
connus et nous ne re-testerons pas les dosages préconisés d’apport de coccinelles. Nous
prendrons les dosages du fournisseur.
Nous ne re-testerons pas non plus les seuils d’intervention (du moins au niveau de la
tige fleurie). Les coccinelles seront appliquées quand l’infestation est déjà forte en traitement
curatif.
Tout cela limite le nombre de modalités du facteur étudié mais nous verrons que le
problème reste complexe et que les fournisseurs et les apprentis PBistes ne connaissent pas
tout.
La variable ici expliquée ‘Y’, l’intensité de contaminatio n en pucerons, est aussi
largement connue, ne serait-ce que par l’important travail de D.H.H.F. sur le même site en
2004. Nous en tirerons des éléments pour bâtir notre plan d’expérience.
Nous prendrons un modèle linéaires de la forme (formule de l’intensité de
contamination d’une parcelle ‘i’) :
Y i = p + e i + r ix
Où l’on a :
p = potentiel de contamination de toutes les parcelles
e ix = l’effet du traitement x sur la parcelle i
r ix = effet résiduel non contrôlé.
Nous essaierons de contrôler une partie de l’effet résiduel en déterminant un facteur
bloc ‘Bl’. La formule devient :
Y i = p + e ix + e ibl + r’ ixbl
On fera l’hypothèse habituelle que l’interaction bloc x traitement est négligeable (ce
qui pourrait être éventuellement remis en cause).
Les blocs se substitueront aux répétitions ou en tiendront lieu. Mais il sera plus exact
de parler d’un « plan à 1 facteur contrôlé (les blocs) et un facteur étudié (coccinelles ou non)
sans répétitions ».
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2. Limitation des hétérogénéités :
De nombreux facteurs non étudiés jouent sur les pullulations de pucerons. On cherchera
par différentes méthodes à placer l’expérimentation dans un milieu le plus homogène et le
plus contrôlé possible.
2.1. La contamination présente juste avant traitement influence sur le plan de l’essai :
C’est un fait connu, pour ne pas dire évident que l’effet, l’efficacité d’un traitement
phytosanitaire est fonction du niveau d’infestation de départ.
Nous veillerons donc à n’avoir dans les parcelles que des pieds de même infestation au
départ, quitte en excluant certains pieds, d’avoir des parcelles qui ne soient pas *
rectangulaires comme dans un essai sur les engrais au champ.
Des différences de niveau d’infestation, pourraient constituer des blocs, mais comme
nous ne retenons que le seuil d’intervention à haut niveau d’infestation, tous les pieds peu
atteints sont exclus, de même que sur les tiges peu atteintes au sein d’un pied en moyenne
fortement atteint.
Il en est résulté le plan d’essai décrit plus loin.
2.2. Homogénéité du milieu physique et végétal
Pour limiter l’effet résiduel aléatoire, le champ d’essai a été choisi le plus homogène
possible et une seule variété a été installée : Lolita Lempicka, relativement attirante pour les
pucerons.
Des pieds à végétation différente, en particulier un peu chétif sont exclus des parcelles.
On ne constate pas d’effet de bordure général (taille différente des plantes selon leur
position) car disposés sur 3 rangs, les pieds sont tous aussi bien alimentés et éclairés.
L’effet de bordure sanitaire est plus un sujet de conjecture : des coccinelles peuvent
elles se déplacer vers les témoins par exemple. C’est peu probable mais le manque de
connaissances ne sera comblé que par une expérience future.
2.3. Disposition des blocs :
L’homogénéité supposée du bloc est pratiquement toujours attribuée à une relation de
proximité.
Les parcelles du bloc sont proches, sans être nécessairement rectangulaire comme nous
l’avons vu précédemment.
Comme nous le verrons plus loin, 2 modalités du traiteme nt peuvent être appliquées sur
le même pied (mais pas sur les mêmes tiges), le pied participe partiellement à 2 parcelles
(modèle des parcelles imbriquées).
2.4. La taille des parcelles :
La taille d’une parcelle peut réduire ou augmenter l’hétérogénéité.
On pourrait théoriquement descendre la taille d’une parcelle au niveau d’une tige. Mais
il existe une variabilité nette de l’infestation selon la tige (c’est une connaissance courante que
l’on peut illustrer avec les abondants travaux de D.H.H.F. en 2003 sur le site et par les
comptages effectués à blanc avant le lâcher).
La loi des grands nombres limite nettement cette variabilité.
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Nous avons donc choisi de faire des parcelles de 6 tiges observées multipliées par 2
pieds soit 12 tiges retenues fortement infestées.
La taille de la parcelle joue sur la taille du bloc.
Il semblait que 2 facteurs non étudiés mais relativement contrôlables (dans les blocs)
agissaient à petite échelle :
- les fourmis dont les colonies ne couvrent que quelques pieds ont des effets notables bien
que mal connu pour le Nord sur la pullulation des pucerons (activation, protection,
destruction d’auxiliaires ?)
- les oiseaux (mésanges, fauvettes…) extrêmement efficaces sur pucerons de rosiers ne
reste que quelques instants au même endroit (moins d’une minute) et n’attaquent donc
en une fois que quelques pieds de rosiers.
Nous avons donc choisi des parcelles relativement petites, de 2 rosiers chacune
représentants 2 fois 6 tiges notées soit 12 tiges.
2.5. Champ d’essai et plan d’essai
Le champ d’essai est formé d’une parcelle de 27 rosiers Lolita Lempicka, conduits en
taille haute, avec une densité de 2 rosiers par m² et 12 boutons par pied ± ou – 4.
Le plan d’essai est découpé au sein de ce champ comme indiqué ci-dessus, ce qui donne
le dessin ci-joint.
2.6. Le choix de l’espèce de coccinelles :
Alors que dans le reste de la France, Harmonia axyridis est encore largement utilisée et
testée, du fait de sa nette efficacité, D.H.H.F. par contre ne saurait pousser à l’utilisation de
coccinelles exotiques.
Les pays nordiques (Belgique, Pays Bas, Angleterre…) se sont rangés à la position qu’il
ne fallait utiliser que des coccinelles indigènes. Du fait de ses liens avec les stations
transfrontalières, D.H.H.F. ne pouvait que suivre le mouvement en faveur d’Adalia
bipunctata.
2.7. Les traitements :
Les traitements de base sont au nombre de 2 :
- apport de coccinelles sous forme de larves L2 directement sur la tige fortement infestée,
à la dose du fournisseur soit 3 larves par tiges. Ramenée au m², la préconisation du
fournisseur correspond dans notre cas à 3 larves pour 12 tiges de moyenne sur 2
rosiers par m² soit 72 coccinelles par m². Comme la densité en tige de rosiers va
couramment jusqu’à plus de 30 par m², la préconisation du fournisseur semble très
importante : 100 coccinelles par m². (Les doses préconisées pour Harmonia axyridis
sont nettement inférieures : 20 / m²).
- Deux techniques de lâchers sont possibles : pinceau et enveloppe que l’on attache.
Nous avons retenu la 2ème solution.
- non-apport de coccinelles sur tiges tout aussi infestées. Aucune des tiges du rosier ne
reçoit de coccinelles. Il s’agit du témoin.
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Le fournisseur n’étant pas du tout sûr que des larves ayant fini de nettoyer une tige de
rosier de ses pucerons iront sur une autre tige de rosier, nous avons introduit une 3ème
modalité du facteur :
- on classe en 3ème traitement des tiges très infestées, n’ayant pas reçue directement un
apport de coccinelle mais voisinant d’autres tiges ayant reçu des coccinelles.
Donc un même pied (très infesté) accueillera des tiges du traitement 1 (apport de
coccinelle directement sur la tige) et des tiges du traitement 2 (pas d’apport de coccinelles
mais grande proximité).
Cette question du déplacement des larves est important. Quand les feuilles de végétaux
se touchent comme dans l’essai coccinelles sur Viburnum 2006 de l’APREHIF, il y a
migration mais dans le cas de rosiers bien taillés (c’est à dire très aérés) il y a peu de point de
contact entre les tiges.
Le feuillage clairsemé du rosier ne permet pas non plus un lâcher par saupoudrage, ce
qui est un grand handicap.
Nous avons essayé de définir un seuil de traitement précis à partir des préconisations du
fournisseur Horpi - Systems : « observation de colonies », « observation de quelques dizaines
de pucerons ».
Nous sommes intervenu sur des pieds ayant des tiges à 20 (ou plus) pucerons par bouton
floral. En fait sur rosiers, le traitement coccinelle Adalia se fait au niveau de la tige
contaminée. Les tiges non contaminées ne sont pas traitées (alors qu’habituellement on traite
tous les organes végétaux malades ou pas).
Le traitement a été effectué le mercredi 26 avril 2006 de 10h à midi, à une température
extérieure sous abri de 15°C.
2.8. Les notations :
L’essai commence par des observations générales pour apprécier l’évolution des
contaminations et prévoir la commande de coccinelles.
Quand le champ d’essai est nettement envahi, les pieds sont classés en très infestés et en
pas assez infestés.
C’est alors que le découpage en parcelles et en bloc est effectué (voir le plan ci-joint).
Une notation du nombre de pucerons sur chaque tige à bouton, retenue est effectuée
avant le lâcher.
Repéré par un morceau de laine et un numéro (B1, B2…) les boutons floraux sont les
mêmes aux différents comptages. Les pucerons sont comptés in situ. Cela peut entraîner une
erreur de comptage d’environ 5% infiniment moindre que l’erreur résultant du changement de
tiges chaque semaine (voir la méthodologie de l’essai 2003).
A partir du lâcher de coccinelles, un comptage (par tige) est prévu à J+7, J+14
etc.…tant que les rosiers sont fortement infestés. Quand les infestations régressent, les
mesures deviennent des estimations visuelles de l’intensité des attaques sur pied, afin
d’envisager d’éve ntuels nouveaux lâchers.
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III. Résultats, Commentaires :
31 – Données recueillies au démarrage, au moment du lâcher de Coccinelles :
On constate globalement une infestation précoce par les Pucerons.
Les notations d’infestation du pucerons sur tiges à bouton floral avant lâcher de
coccinelles sont données dans la colonne 1 des tableaux 1, 2, 3.
Chaque tige d’une parcelle est identifiée par un code comprenant le traitement (T1), le
n° du Rosier (R1), le n° de la tige sur le Rosier (B1).
Sont exclus des comptages les pucerons reconnus comme morts comme par exemple les
momies.
Bien entendu, toutes les tiges ont une contamination supérieure à 20 Pucerons,
puisqu’elles ont été choisies au dessus de ce seuil.
La seule espèce de puceron présente sur le champ d’essai est Macrosiphum rosae.
Des observations générales ont été faites concernant les animaux, facteurs défavorables
(auxiliaires naturels) ou facteurs favorables (fourmis) au développement des pucerons. Elles
ne prennent pas en compte la macrofaune, oiseaux en particulier, qui sont inobservables
quand les notateurs sont sur l’essai.
On constate la présence de quelques adultes de coccinelles. Il est encore tôt en saison
pour des attaques massives d’auxiliaires naturels
La faune à priori favorable aux pucerons c’est à dire les fourmis de l’espèce lasius niger
est présente et active.
Mais ce facteur n’a pas été contrôlé pendant l’expérimentation (sauf peut-être par les
blocs). Il faut savoir qu’il existe 180 espèces de four mis en France et que seulement pour
quelques espèces du Sud de la France, plus grandes, plus agressives, plus actives, on a des
informations certaines (et facilement vérifiable à l’œil nu) sur leur action de protection active
des pucerons contre les auxiliaires naturels ou apportés.
32 – Données recueillies entre 2 comptages principaux :
Entre le lâcher de coccinelles et l’observation complète des résultats une semaine plus
tard, très peu d’observations ont été effectuées dans l’intervalle. Cependant des passages
d’oiseaux insectivores (mésanges bleues, fauvettes…) ont été repérés effectuant du
prélèvement bien ciblé à la base des boutons.
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Un dernier élément mesuré est à prendre en compte pendant cette semaine : ce sont les
données climatiques, les données sont rassemblées dans le tableau ci-dessous..
Si les températures, un peu fraîches, n’ont rien de très particulier, par contre l’orage du
1 mai de 3,8 mm, rapide, violent, venteux est à retenir pour les interprétations des résultats.
er
33 – Données recueillies une semaine après le lâcher de Coccinelles:
Les notations d’infestation en pucerons sur tiges une semaine après lâcher de
coccinelles sont données dans la colonne 2 des mêmes tableaux 1, 2, 3.
Les données sont ensuite analysées dans les tableaux suivants par la formule de Tilton
et Henderson et par une analyse de variance classique.
Si on constate un petit effet «Coccinelles apportées » sur la régression des colonies,
l’effet majeur est la régression naturelle des colonies de Pucerons observée dans les parcelles
témoins.
La régression naturelle :
C’est là l’observation la plus importante : en une semaine, les colonies ont régressé
toutes seules dans les parcelles Témoin, à un niveau tel (10 Pucerons par tige en mo yenne)
que toute nuisibilité des colonies résiduelles est exclue. Il ne reste aucune trace de la plupart
des Pucerons disparus, les momies étant peu nombreuses.
C’est un exemple où l’intérêt d’un lâcher de Coccinelles n’aura pas été démontré,
puisque sans traitement la culture se rétablit à un niveau sanitaire convenable.
Les régressions de colonies de Pucerons sur Rosiers sont un phénomène fréquent que
l’on ne sait cependant pas prévoir, ce qui n’aide pas à décider d’un traitement ou non.
Nous avons vu plus haut que les quelques Coccinelles naturelles présentes en début
d’expérimentation n’étaient pas à même de réduire significativement les colonies de
Pucerons.
Les parasitoïdes (repérés par les momies) encore peu abondants en ce début de saison
n’expliquent pas non plus l’importance de la régression.
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Nous avons signalé l’intervention des oiseaux, qui représente une biomasse bien plus
importante (une mésange pèse 10 g, elle est à sang chaud , elle nourrit ses petits et elle
consomme 2 fois son poids en insectes par jour) que la microfaune, avec par contre une
présence plus courte sur site.
La donnée la plus précise que nous ayons actuellement, c’est la densité d’insectivores
dans le parc du lycée horticole de LOMME estimée à 60 oiseaux insectivores par hectare.
En effet ce parc est surveillé parc un club ornithologique dirigé par un professeur du
lycée, ancien chercheur à D.H.H.F.. M. Josian VANDENABAELE. Ce club accroît la densité
en insectivores en particulier en installant des nids.
Le 3° facteur repéré est sans nul doute, la pluie d’orage violente qui s’est abattu le 1°
Mai. Toutes les parcelles ont subies ce facteur régressif.
L’effet blocs :
On constate un léger effet Blocs, (F calculé de 10 pour un F théorique 5% de 6.94).
Il ne résulte pas d’une différence de contamination initiale, puisque nous avons pris en
compte sur tout le champ d’expérience que des contaminations initiales fortes.
Il peut résulter entr’autres, comme suggéré ci-dessus de différents effets comme les
oiseaux, les fourmis, les concentrations diverses en auxiliaires naturels…
L’effet Traitement principal :
Il y a un effet significatif du traitement « Larves de Coccinelles directement apportée
sur la tige » comme le montre le tableau d’analyse des variances et le tableau des différences
significatives.
Cet effet se surajoute à l’effet général de réduction constaté ci-dessus dans les parcelles
Témoin. Il n’apporte guère de bénéfice en plus. On peut juste par expérience (expérience
accumulée dépassant le cadre de cet essai) dire qu’à un aussi faible niveau de contamination
(5 Pucerons par tige dans les parcelles traitées) un nouveau développement important des
colonies est peu probable sur des boutons se rapprochant de l’épanouissement.
Est notable le nombre de boutons qui ont perdu 100 % de leurs Prédateurs. (14 boutons
à contamination 0 sur 36 observés). Serait-ce la signature des Coccinelles que l’on sait
capable de nettoyer entièrement une colonie ?
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On peut en faire l’hypothèse. En tout cas on ne retrouve plus sur le site des lâchers des
larves d’Adalia aucune trace des Coccinelles. Dire qu’ayant épuisé la nourriture elles sont
partis chercher ailleurs, ne fait pas nécessairement le tour de la question. Car pourquoi ne les
retrouve –t- on pas sur une autre tige de Rosiers (n’ayant reçu aucun apport de Coccinelles.) ?
Adalia ne semble pas vouloir faire sa nymphose sur Rosier en tout cas sur la variété « Lolita
Lempicka » . C’est une hypothèse.
…
En tout cas cette situation est bien différente de plusieurs essais avec Harmonia axyridis
pour lesquels on retrouve des nymphes et des adultes dans les parcelles ayant eu un lâcher de
larves. Cela ne peut, dans ce cas, que prolonger l’effet traitement Coccinelles.
L’effet Traitement indirect :
On a essayé de voir la capacité des larves de coccinelles à migrer sur d’autres tiges de
rosiers.
Notre dispositif expérimental ne met pas en évidence un effet «coccinelle apportée »
sur les tiges n’ayant pas reçu directement des coccinelles.
Le tableau des différences significatives confirme qu’il n’y a pas d’effet du traitement
T2. On peut supposer que les larves, ayant peu de possibilité de passer d’une feuille à une
autre, n’ont pas non plus le dynamisme de descendre une tige et de remonter sur une autre.
Mais ce n’est qu’une des hypothèses possibles. Il faudra remplacer ces hypothèses par des
observations.
34 – Données recueillies les mois suivants :
Sur l’ensemble des tiges observées dans la première phase de l’expérimentation, les
colonies de pucerons ont continué à décliner, la floraison et la fanaison ne leur étant pas
favorable.
Les nouvelles générations de fleurs (Lolita Lempicka est remontante) n’ont jamais ce
jusqu’au dernières fleurs de Novembre, été fortement contaminées. La plupart des tiges à
bouton ont été indemne de tout pucerons et quand une contamination se produisait, les
colonies n’arrivaient jamais à dépasser quelques individus.
Aucun nouveau lâcher n’a donc été entrepris en 2006.
IV. Conclusion et Etapes Suivantes :
L’utilisation de la coccinelle seul auxiliaire universellement connu du grand public, est
si importante qu’il est nécessaire d’en étudier à fond l’efficacité.
La diffusion de la PBI, dans la filière horticole et jusqu’au consommateur final passera
obligatoirement par la coccinelle.
C’est ce que confirme l’important travail de diffusion de la PBI réalisé depuis 7 ans par
D.H.H.F. et C.E.H.W. dans le cadre de projets européens.
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L’expérimentation 2006 illustre le fait connu des spécialistes que du fait des régressions
naturelles de colonies de pucerons, les lâchers de coccinelles ne sont pas toujours nécessaires
(il suffit de parcelles témoin pour s’en rendre compte).
Seulement, cette régression naturelle n’est pas prévis ible et les fournisseurs d’auxiliaires
sont muets sur les régressions naturelles.
A l’évidence, leur préconisation d’apport systématique de coccinelles en présence de
pucerons, ne doit pas être suivie.
Un travail précis de définition d’une échelle de stades allant de la jeune pousse à la tige
à fleur épanouie doit être élaboré.
Le risque de bouton avorté ne concerne qu’un très jeune stade de la pousse, stade qui
pour l’instant n’est pas nommé.
Bien évidemment, il faut dans la gestion du problème dépasser le cadre étroit dans
lequel nous enferme trop souvent les fournisseurs de micro auxiliaires et tenir compte de la
pression exercée par la macro faune prédatrice.
D’autres secteurs agricoles comme l’arboriculture ont intégré la macro faune dans la
gestion intégrée des vergers, les cahiers des charges rendant obligatoires l’installation de nids
à mésanges.
L’observation à distance du passage des oiseaux sur essais nécessiteraient des moyens
techniques (caméra), et humains (observations prolongées avec jumelles rendant possible le
repérage des tiges visitées par les oiseaux, la fréquence et la durée des passages).
La densité d’oiseaux insectivores en relation avec l’état sanitaire des plantes est une
question qui mérite d’être quantifiée, le Parc de la Tête d’Or signale aussi un retour des
oiseaux dans les rosiers (mais ce n’est pas quantifié).
Une autre constatation de l’essai 2006, c’est que tous les dispositifs expérimentaux du
monde ne peuvent compenser totalement l’insuffisance d’observations. La disparition au bout
d’une semaine de toutes les larves d’Adalia ne devrait pas rester un mystère.
Il est nécessaire d’effectuer des observations répétées et prolongées. Il n’est pas
question en 2007 d’attendre une semaine avant de revenir sur les parcelles traitées.
Dans les facteurs à contrôler, il faudra inclure les fourmis, en créant des parcelles sans
fourmis grâce à de la glue en base de rosiers. Ce que l’on raconte dans les livres de
vulgarisation sur la symbiose fourmis-pucerons est souvent des extrapolations, des
généralisations abusives. Toutes les espèces de fourmis n’attaquent pas les coccinelles (ou les
autres auxiliaires) et les espèces de fourmis Nord Pas de Calais Picardie semblent avoir une
agressivité moyenne.
Partant de la préconisation du fournisseur de 3 à 5 larves de coccinelles par tige, on
arrive à des doses par m² tout à fait excessives. Il faut trouver des procédures efficaces pour
ramener les doses au niveau de ce que l’on préconise pour d’ autre espèce d’auxiliaires telle
que Harmonia axyridis.
13
ANNEXE 1 : ESSAI PUCERONS 2006 : NOMBRE DE PUCERONS – DONNEES BRUTES
1° BLOC :
Traitement 1 : 3 larves stade L2 sur tige
T1R2B1
T1R2B2
T1R2B3
T1R2B4
T1R2B5
T1R2B6
moyenne parcellaire
T1R3B1
T1R3B2
T1R3B3
T1R3B4
T1R3B5
T1R3B6
BL1T1
contamination au départ
25
26
21
18
24
30
27
45
20
29
24
22
25,92
6,99
moyenne
écart-type
contamination à l'arrivée
0
1
4
0
0
3
2
1
0
5
0
3
1,58
1,78
moyenne
écart-type
Traitement 2 : larves pas loin mais sut tiges voisines
T2R2B1
T2R2B2
T2R2B3
T2R2B4
T2R2B5
T2R2B6
moyenne parcellaire
T2R3B1
T2R3B2
T2R3B3
T2R3B4
T2R3B5
T2R3B6
BL1T2
contamination au départ
24
42
41
25
21
35
30
52
22
20
23
24
29,92
10,29
moyenne
écart-type
contamination à l'arrivée
10
1
25
7
0
4
5
20
18
2
10
1
8,58
8,32
moyenne
écart-type
Témoin : pas d’apport de coccinelles sur le pied
T0R4B1
T0R4B2
T0R4B3
T0R4B4
T0R4B5
T0R4B6
contamination au départ
33
44
34
37
33
28
14
contamination à l'arrivée
0
22
1
7
5
5
moyenne parcellaire
T0R5B1
T0R5B2
T0R5B3
T0R5B4
T0R5B5
T0R5B6
BL1T0
52
24
32
20
18
25
31,67
9,74
moyenne
écart-type
66
0
4
2
12
10
11,17
18,36
moyenne
écart-type
ANNEXE 2 : ESSAI PUCERONS 2006 : NOMBRE DE PUCERONS – DONNEES BRUTES
2° BLOC :
Traitement 1 : 3 larves stades L2 sur tige
T1R14B1
T1R14B2
T1R14B3
moyenne parcellaire
contamination au départ
33
29
93
contamination à l'arrivée
10
20
0
T1R14B4
T1R14B5
T1R14B6
33
31
22
0
0
13
T1R15B1
T1R15B2
T1R15B3
T1R15B4
T1R15B5
T1R15B6
BL2T1
52
111
20
94
67
21
50,50
32,61
17
1
0
0
14
25
8,33
9,28
moyenne
écart-type
moyenne
écart-type
Traitement 2 : larves pas loin mais sur tiges voisines
T2R14B1
T2R14B2
T2R14B3
T2R14B4
T2R14B5
T2R14B6
T2R15B1
T2R15B2
T2R15B3
moyenne parcellaire
T2R15B4
T2R15B5
T2R15B6
BL2T2
contamination au départ
133
21
59
22
25
31
20
36
20
62
21
23
39,42
32,96
moyenne
écart-type
contamination à l'arrivée
22
21
0
24
28
14
0
2
18
66
0
1
16,33
18,98
moyenne
écart-type
Témoin : pas d’apport de coccinelles sur le pied
T0R13B1
T0R13B2
T0R13B3
T0R13B4
contamination au départ
48
51
22
25
15
contamination à l'arrivée
24
2
1
30
moyenne parcellaire
T0R13B5
T0R13B6
34
33
10
22
T0R16B1
T0R16B2
T0R16B3
T0R16B4
T0R16B5
T0R16B6
BL2T0
28
22
34
20
23
21
30,08
10,41
28
17
3
2
14
31
15,33
11,63
moyenne
écart-type
moyenne
écart-type
ANNEXE 3 : ESSAI PUCERONS 2006 : NOMBRE DE PUCERONS – DONNEES BRUTES
3° BLOC :
Traitement 1 : 3 larves stade L2 sur tige
T1R24B1
T1R24B2
T1R24B3
T1R249B4
T1R249B5
T1R24B6
moyenne parcellaire
T1R26B1
T1R26B2
T1R26B3
T1R26B4
T1R26B5
T1R26B6
BL3T1
contamination au départ
25
32
20
141
40
39
23
43
87
35
20
22
43,92
35,63
moyenne
écart-type
contamination à l'arrivée
5
0
0
20
0
1
1
3
20
0
12
1
5,25
7,69
moyenne
écart-type
Traitement 2 : larves pas loin mais sut tiges voisines
T2R24B1
T2R24B2
T2R24B3
T2R24B4
T2R24B5
T2R24B6
moyenne parcellaire
T2R26B1
T2R26B2
T2R26B3
T2R26B4
T2R26B5
T2R26B6
BL3T2
contamination au départ
20
22
45
114
22
33
23
41
95
22
90
41
47,33
33,16
moyenne
écart-type
contamination à l'arrivée
10
25
0
23
7
0
1
22
21
41
18
1
14,08
12,99
moyenne
écart-type
Témoin : pas d’apport de coccinelles sur le pied
T0R19B1
T0R19B2
T0R19B3
T0R19B4
T0R19B5
contamination au départ
57
28
20
66
22
16
contamination à l'arrivée
20
12
2
1
17
moyenne parcellaire
T0R19B6
19
1
T0R20B1
T0R20B2
T0R20B3
T0R20B4
T0R20B5
T0R20B6
BL3T0
34
39
45
20
21
36
33,92
15,58
2
14
17
36
0
1
10,25
11,14
moyenne
écart-type
moyenne
écart-type
DHHF : ESSAI PUCERONS 2006 : ANNEXES
MOYENNES PARCELLAIRES (en grisé)
AU DEPART
traitements
BL1
blocs
BL2
T1
T2
Témoin
TOT.BLOC
25,92
29,92
31,67
87,5
39,42
30,08
120
50,50
BL3
43,92
47,33
33,92
125,166667
TOT. TRAIT.
120,33
116,67
95,67
332,67
TOT.gén.
moy.TRAIT.
40,11
38,89
31,89
36,96
moy.gén.
Nombre de parcelles :
9
APPRES L’EFFET DU TRAITEMENT
traitements
blocs
T1
T2
Témoin
TOT.BLOC
BL1
1,58
8,58
11,17
21,33
BL2
8,33
16,33
15,33
40,00
BL3
5,25
14,08
10,25
29,58
TOT. TRAIT.
15,17
39,00
36,75
90,92
TOT.gén.
moy.TRAIT.
5,06
13,00
12,25
10,10
moy.gén.
Nombre de Blocs (ou de répétitions)
3
17
Nombre de Traitements :
3
Nombre de parcelles :
9
DHHF : ESSAI PUCERONS 2006 : ANNEXES
CALCULS DE BASE SUR LES DONNEES A L’ARRIVEE
Carré des données parcellaires :
en grisé ci-dessous
T1 au carré
T2 au carré
Té. au carré
BL1
2,51
73,67
124,69
BL2
69,44
266,78
235,11
BL3
27,56
198,34
105,06
TOT.BLOC
TOT. TRAIT.
1103,17
TOT.gén.
moy.TRAIT.
122,57
moy.gén.
S1 : Somme des carrés des résultats parcellaires :
1103, 17
carrés des
TOT.BLOC TOT.BLOC
21,33
455,11
40,00
1600,00
29,58
875,17
90,92
2930,28
TOT.gén.
976,76
moy.pour un
TRAIT.
Somme des carrés des totaux des Blocs :
2930,28
976,76
MBL : Moyenne pour un Traitement de la Somme précédente :
TOT. TRAIT.
15,17
39,00
36,75
18
90,92
TOT.gén.
carrés des
TOT.TRAIT.
230,03
1521,00
1350,56
3101,59
Somme des carrés des totaux des traitements :
3101,59
MTR : Moyenne pour un Bloc de la Somme précédente :
1033,86
TC : Terme correctif : carré du Total géné / nombre de parcelles :
918,43
DHHF : ESSAI PUCERONS 2006 : ANNEXES
Calcul des Sommes des Carrés :
S.C. Total :
S1-TC
184,75
S.C. Blocs :
MBL -TC
58,33
S.C. Trait. :
MTR -TC
115,44
S.C. Erreur :
S.C. Total - (S.C. Blocs + S.C. Traitements) =
10,98
Calcul des Degrés de Libertés
D.L. Total
9-1 =
8
D.L. Blocs
3-1 =
2
D.L. Traitements
3-1 =
2
D.L. Résiduelle
4
Calcul des Variances :
Variance Blocs =
S.C.Blocs/ D.L.Blocs
29,17
Variance Traitements =
S.C.Trait./D.L.Trait.
57,72
Variance Erreur =
S.C.Erreur/D.L.Erreur
2,74
Détermination de F (rapport de variances) calculé :
F calculé Blocs = Var. Blocs/Var. Erreur =
10,63
F calculé Trait. = Var. Trait./Var. Erreur =
21,04
On obtient les valeurs de F théorique en consultant les tables de F 5 % et F 1%. L'entrée de
ces tables se fait avec :
19
n1 = D.L. Blocs =
2
D.L. Traitements =
2
n2 = D.L. Erreur =
4
DHHF : ESSAI PUCERONS 2006 : ANNEXES
On lit dans les tables
F théorique Blocs
10%
5%
1%
4,32
6,94
18
F théorique Traitements
10%
5%
1%
4,32
6,94
18
Tableau d'Analyse de la variance :
origine de la
fluctuation
variance
F calculé
Blocs
29,17
Traitements
57,72
Erreur
2,74
F théorique
5%
1%
10,63
6,94
18
21,04
6,94
18
Calcul du Coefficient de Variation (C.V.) :
C.V. = ((racine carrée de la variance erreur) / moyenne générale de l'essai) * 100%
C.V. =
16,40%
20
DHHF : ESSAI PUCERONS 2006 : ANNEXES
Calcul de la Plus Petite Différence Significative (PPDS)
sd = racine carré de (2*variance erreur/nombre de blocs) =
1,3524859
L'entrée dans les tables de t se fait avec n2 = D.L. Erreur :
t5%=
2,776
t1%=
4,604
PPDS 5% = sd * t 5 % =
3,75
PPDS 1 % = sd * t 1 % =
6,23
Tableau des Différences Significatives des moyennes de traitements :
T1
T2
5,06
13,00
T0
12,25
T1
5,06
T2
13,00
T0
12,25
0,00
7,94
0,00
7,19
-0,75
0,00
21
DHHF : ESSAI PUCERONS 2006 : ANNEXES
FORMULE DE TILTON ET HENDERSON
AU DEPART
T1
BL1
blocs
BL2
BL3
25,92
traitements
T2
Témoin
29,92
31,67
39,42
30,08
43,92
47,33
33,92
T1
traitements
T2
50,50
APRES L’EFFET DU TRAITEMENT
blocs
Témoin
BL1
1,58
8,58
11,17
BL2
8,33
16,33
15,33
BL3
5,25
14,08
10,25
TEMOIN
TRAITEMENT 1
0J
+7J
0J
+7J
1° parcelle
31,67
11,17
25,92
1,58
82,72%
2° parcelle
30,08
15,33
50,50
8,33
67,63%
3° parcelle
33,92
10,25
43,92
5,25
60,44%
TEMOIN
TRAITEMENT 2
22
efficacité
moyenne par
produit
70,26%
0J
+7J
0J
+7J
1° parcelle
31,67
11,17
29,92
8,58
18,66%
2° parcelle
30,08
15,33
39,42
16,33
18,72%
3° parcelle
33,92
10,25
47,33
14,08
1,53%
efficacité
moyenne par
produit
12,97%
Températures extrêmes journalières
AVRIL 2006
Date
MAI 2006
26
27
28
29
30
01
02
03
04
T° mini
11,6
7,3
5,7
2,5
4,8
5,2
5,2
10,2
13,4
T° maxi
15,5
16,1
13,8
11,5
10,5
12
19,7
23,8
26,1
Données sous abri – LOMME -
Précipitations
AVRIL 2006
MAI 2006
Date
26
27
28
29
30
01
02
03
04
Hauteur mm
0
0,2
0
1,6
2
3,8
0
0
0
Pluviométrie – LOMME -
23
PLAN DE L’ESSAI
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
24

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