CIRCUIT ACCOMPAGNÉ CANADA Inuits et banquise de la Terre de

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CIRCUIT ACCOMPAGNÉ CANADA Inuits et banquise de la Terre de
CIRCUIT ACCOMPAGNÉ
CANADA
Inuits et banquise de la Terre de Baffin
11 jours
Le fouet claque juste au-dessus de leurs oreilles et dans un formidable bond, les chiens arrachent le traîneau.
Nous partons sur la banquise, vivant avec les Inuit et partageons leur mode vie. Nous nous déplaçons selon les techniques
locales : un inuit et deux "qalunaqs" (les blancs en inuktituk) par traîneau ; pour la sécurité et pour le transport des gros
bagages, une motoneige nous rejoint à l'étape. Peut être aurons nous la chance, de croiser au détour d'un hummock "
Nanuk (l’ours polaire)," le seigneur de l’Arctique ! Chaque soir, nous dormons dans des refuges ou sous de grandes tentes
inuit... à moins que nous ne construisions un igloo (sous lequel vous pourrez dormir si vous le souhaitez !). Les repas sont
à base de nourriture traditionnelle : caribou, arctic char, phoque...complétés par de la nourriture "occidentale".
L’encadrement est assuré uniquement par des Inuit, certains sont anglophones, mais pas tous…d’autre part, ici plus
qu’ailleurs, l’adage « Inuit Time, No Time » est de rigueur. Il est donc préférable de maîtriser l’anglais et d’être prêt à vivre
au rythme des Inuit…
Le village d’où nous partons est Clyde River, situé sur la côte est de l’Ile de Baffin, village de 800 habitants, où le temps
semble s’être arrêté lorsque la banquise l’entoure en hiver et au printemps !
ITINERAIRE
J1
Vols Paris – Montréal – Ottawa. Nuit à l’hôtel à Ottawa.
J2
Vols Ottawa – Iqaluit – Clyde River, en Inuktitut Kangiqtugaapik, situé au milieu de l’île de Baffin, sur la côte Est. Sa
population est de presque 800 habitants. Accueil à Clyde River. Nuit chez l’habitant dans le village ou à l’auberge. En
soirée, explications sur le circuit, vérification de l’équipement.
J3
Départ de Clyde River en longeant la côte sud vers le Clyde Inlet. Le paysage ici est relativement plat, la banquise est
proche. Installation dans un refuge et construction d’un igloo.
J4 à J7
En traîneau dans Clyde Inlet : paysages de banquise, de montagnes et de glaciers. Nous partageons le mode de vie
traditionnel des Inuit sur leurs anciens territoires de chasse. Selon la progression, nuit en refuge ou sous tente.
Dernière mise à jour le 28/04/2009
GRN010  Inuits et banquise de la Terre de Baffin  2009  Page 1 sur 8
Grand Nord Grand Large : 75, rue Richelieu 75002 Paris – Tél : 01 40 46 05 14 - Fax : 01 43 26 73 20
Grand Nord Grand large est une marque de la société Terres d’Aventure, SA au capital de 1 000 000 € - Licence N° 075950235 - RCS Paris 305 671 149 - APE 633Z - Garantie
financière : A.P.S. (Association Professionnelle de Solidarité) : 15 avenue Carnot 75017 Paris - Banque BNP Paribas Paris Maine-montparnasse - Responsabilité Civile et
Professionnelle : Gan Eurocourtage N° 86 362 556 - Agent de vente IATA (N° 20202862) - N° TVA Intracommunautaire : FR54305691149
J8
Retour à Clyde River dans la matinée. Tour de la communauté dans l’après midi.
J9
Temps libre jusqu’au départ de l’avion en fin de journée. Vol Clyde River/ Iqaluit. Nuit à Iqaluit en Bed and Breakfast.
J10
Visite libre le matin de la capitale du Nunavut : Iqaluit avec son musée, ses magasins d’artisanat, et son ambiance inuk. En
milieu de journée, vol pour Ottawa, et Montréal. Nuit à Ottawa ou MontréaL.
J11
Vols Ottawa / Montréal / Paris.
GENERAL
Important itinéraire
En fonction de la météo, l’itinéraire peut être modifié. Possibilité d’aller dans Clyde Inlet ou à Sam Ford Fjord.
Formalités spécifiques
Attention ! ! Une négligence de votre part peut parfois compromettre votre voyage. Il vous faut votre passeport en cours de
validité. Vérifiez bien sa date d’expiration. Aucun visa n’est exigé.
VACCINATIONS
Dans tous les cas, tétanos /polio.
VISITE MEDICALE
Etre en bonne santé est essentiel pour profiter pleinement de votre séjour, c’est l’occasion d’effectuer un bilan santé en
expliquant à votre médecin les caractéristiques de votre prochain voyage.(climat ,altitude , difficulté…)
Une visite chez votre dentiste est aussi une excellente initiative.
Caractéristiques du circuit
Il est nécessaire d’avoir une expérience préalable de voyage dans les régions polaires et /ou dans des régions reculées du
fait des conditions météorologiques et de la rusticité des hébergements.
QUI PEUT PARTICIPER
Niveau : 3 ****
Toute personne en bonne forme physique… Les traîneaux (Kamotik en Inuktitut du Nunavut n’ont rien à voir avec les
traîneaux que l’on peut voir en France ; ils sont massifs, les chiens tirent parfois plus de 500 kg. Vous serez donc 2 par
traîneau et il y a toujours un conducteur. Les chiens tirent en éventail cela veut dire qu’ils ne sont pas les uns derrière les
autres (si le chien de tête tombe dans un trou d’eau sur la banquise tous ne suivent pas dans le trou ! !). Cela veut dire
aussi qu’il est plus difficile de les conduire… mais pas de problème vous pourrez si vous le souhaitez vous y essayer. Dans
tous les cas il vous faudra souvent « aider » le traîneau (tirer, pousser…) mais cela n’est pas extrêmement physique. Ce
séjour favorise avant tout le contact avec les Inuit et la découverte de la banquise.
Par contre, les déplacements peuvent être longs et l’on est quand même assez statique sur les traîneaux. C’est donc le
froid, les conditions météorologiques (températures, vent) et l’isolement qui peuvent rendre le séjour difficiles. Le choix de
son équipement, une bonne humeur et une bonne condition physique sont des éléments importants.
Important
ALCOOL
Dans la plupart des villages, l'alcool est interdit ou contrôlé, et à Clyde River sa consommation est interdite .si vous en
apportez c’est à vos risques et périls et dans tous les cas il faut rester discret à ce sujet dans les villages .
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Informations régionales
CLIMAT
Le climat est en général froid mais sec et beau dans la journée début avril la température peut parfois descendre à –30°C
(voire plus bas). Il peut aussi faire 0 à +5°C (rare !), en Mai la température moyenne est autour de – 20°C et le jour presque
permanent.
GENERALITES SUR L'ILE DE BAFFIN
Superficie : 507 454 km²
Température : de 1,4 à 7,4°C en juillet de –19,9 à –24,6° en janvier
HISTOIRE
40 000 - 20 000
Premiers habitants d'Amérique du Nord
5000 - 4000
Arrivée, depuis l'Asie, des ancêtres des Inuit, des chasseurs de bœufs musqués. Ils forment la civilisation
dite de l'Indépendance, d'après le nom d'un fjord.
2700
Culture du Dorset. Ce nom vient du Cap Dorset, où les premiers vestiges ont été trouvés (huttes,
couteaux à neige en os, lampes à huile).
1000 ap. JC
Culture de Thulé, en provenance des rives de la mer de Béring. Les chasseurs de baleines
suivent leurs proies vers l'est, à la suite du réchauffement du climat.
XIe s
Les Vikings découvrent la Terre de Baffin.
1100
Les gens de Thulé, ancêtres directs des Inuit modernes, traversent le détroit de Davis en direction du
Groenland , déplaçant (ou absorbant) la culture du Dorset.
XVIe-XVIIe s
Arrivée d'explorateurs anglais et norvégiens.
1576
M. Frobisher, navigateur anglais, séjourne dans "sa" baie.
1668
Le Nonsuch entre dans la baie d'Hudson et établit un marché aux fourrures.
1670
Fondation de la Compagnie de la Baie d'Hudson.
début XIXe s
Premières chasses commerciales aux baleines. La transformation des prises se fait sur place
(Kivitoo).
XIXe-déb. XXe s
Exploration et chasses intensives à la baleine, suivies par un montant déclin de l'industrie baleinière.
1870 - 80
La Grande Bretagne se sépare des terres du Nord pour les céder au Canada.
1903 - 1906
Première traversée par le passage du nord-ouest par le Gjoa de Toald Amundsen.
1910
Commerces des peaux de renards blancs et de phoques.
1950
Le gouvernement fédéral établit les écoles nordiques et les crèches.
1950 - 60
Développement de l'art inuit et des mouvements coopératifs.
01/04/1999
Le Canada ajouta un nouveau chapitre à son histoire fascinante en créant le plus grand et le plus jeune
de ses territoires : NUNAVUT. Formé de la partie Est des territoires du Nord Ouest, NUNAVUT est le résultat de plus de
vingt ans de négociation et d’aménagement des Inuits de l’Est et du centre de l’Arctique .Les habitants de NUNAVUT
envisagent autant leur futur avec ce nouveau territoire qu’avec leur fier et long passé, constitué de deux histoires et de la
fusion de deux mondes.
Il est communément admis que les Inuit ont pour origine lointaine les régions du nord-est de la Sibérie. Lors de la dernière
grande glaciation, il y a 10 à 15 000 ans, le détroit de Béring était à sec. Des peuples de chasseurs ont migré vers l'est et
se sont installés en Alaska. Ce premier mouvement de migration s'est arrêté ici et ce n'est que beaucoup plus tard que
d'autres vagues se sont succédées à travers tout l'Arctique canadien.
Il y a environ 5000 ans, des tribus de chasseurs à la poursuite de troupeaux de bœufs musqués migrèrent vers le nord-est
de l'archipel canadien puis vers le nord du Groenland. Cette civilisation est nommée Indépendance du nom du fjord où des
vestiges âgés de 4500 ans ont permis de l'identifier. Parallèlement, une culture proche, mais un peu plus adaptée à la
chasse aux mammifères marins, s'est répandue sur les côtes du Canada continental puis en Terre de Baffin. Cette culture,
appelée pré- dorset, est âgée d'environ 3500 ans.
Vers - 3000 ans, l'évolution de cette culture est telle qu'on lui donne le nom de Dorset, du nom du cap de la Terre de Baffin
auprès duquel des sites se trouvent. Ces hommes sont appelés Tunit. Ils colonisent tout le nord du Canada et le territoire
de la civilisation Indépendance à une période où le climat aurait été plus favorable. Cette culture reste présente jusque vers
l'an 1000 après JC, voire 1500 en certains points.
Un adoucissement du climat vers l'an 1000 favorisa l'expansion d'une nouvelle culture : celle du Thulé. Depuis l'Alaska , les
Inuit se déplacent rapidement sur leurs traîneaux à chiens et leurs bateaux (kayaks et oumiaks) à la poursuite des
mammifères marins, leur principal gibier. Le développement dans tout l'Arctique fut très rapide, de l'ordre de 200 ans. Des
contacts entre Tunit et Inuit ont vraisemblablement existé si l'on se réfère aux légendes transmises de génération en
génération, mais les Tunit ont disparu aussi vite que les Inuit gagnaient du terrain.
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Au XVIIe siècle un autre changement climatique affecta le mode vie des Inuit, "le petit âge glaciaire" fit descendre les
baleines plus au sud, les Inuits durent s'adapter au phoque et au caribou, mais leur ingéniosité leur permit d'en tirer tout ce
dont ils avaient besoin; mais d'autres circonstances allaient encore plus modifier leur conditions : l'arrivée de l'Homme
Blanc.
Dès le Xe siècle, les Vikings auraient découvert la Terre de Baffin. Leur description du "Helluland" correspond à la côte de
celle-ci. La découverte dont on est sûr date de 1576, quand Martin Frobisher séjourna dans la baie qui porte son nom. Un
peu plus tard, John Davis remonte jusqu'à la péninsule de Cumberland (là où se trouve le Parc Auyuittuq). On pense que
des baleiniers basques naviguaient déjà dans ces parages, mais ils gardaient jalousement secrètes leurs découvertes. Le
nom fut attribué après le voyage de William Baffin en 1616.
La chasse à la baleine fut la raison de la venue de nombreux bateaux aux XVII et XVIIIe siècles, mais ce fut au XIXe que la
chasse fut la plus active (jusqu'à 100 baleiniers par saison). Pour diminuer les déplacements, on construisit des stations
baleinières à partir de 1820 (Kekerten près de Pangnirtung et Kivitoo près de Broughton en sont deux). Jusque là, les
contacts entres les Européens et les Inuit avaient été limités. Ces installations à terre les favorisèrent. Ce fut l'hécatombe
dans les populations Inuit, victimes des nombreuses maladies apportées par les marins.
Cette communication amena petit à petit la dépendance des Inuit par rapport aux Européens; ils troquaient les peaux
contre des armes, des munitions, du bois, du tissu, des objets manufacturés, etc… La seconde moitié du XXe siècle verra
la sédentarisation des Inuit, puis l'évolution vers le monde dans lequel ils vivent aujourd'hui.
Les plus récents ancêtres des Inuits vivaient en petits groupes, utilisaient des chiens de traîneau , cuisinaient au feu sur
des pierres en plein hiver (qullid), chassaient sur des scooters des mers (qajaq) et utilisaient des tentes en peau quand le
manque de neige ne leur permettait pas de bâtir des igloos. L’arrivée de commerçants dans l’Arctique changea
rigoureusement cette façon de vivre et les Inuits apprirent à utiliser des instruments tels que le fusil et plus tard la moto
neige.
Aujourd’hui les Inuits vivent dans deux mondes. Leur vie traditionnelle et nomade en communauté est complétée par des
emplois au bureau. Ils créent des maisons, regardent la télévision par satellite, volent en jets …Cependant leur
attachement pour la "terre" est toujours présent. Ils retournent dans leur désert pour retrouve la pêche, la chasse et le
partage . Conservant leur culture de partage , les Inuits vous invitent à connaître leur passion en vous permettant
d’expérimenter leurs modes de vie et en célébrant leur histoire et leur puissant lien avec la nature.
Encadrement
Accompagnateur inuk anglophone sur place à Clyde River
Hébergement
1 nuit à Ottawa à l’aller, 2 nuits à Clyde River à l’hôtel ou chez l’habitant, 6 nuits sous tente ou refuge sur la banquise, 1 nuit
à Montréal ou à Ottawa (selon aérien)
VOTRE VOYAGE
Moyens d'accès
Vols Paris/Ottawa (sur Air Canada en classe L)
Ottawa/Clyde River A/R (sur First Air).
Transfert
IMPORTANT :
Les avions se posent à vue à Clyde River… c’est rare mais il arrive que vous soyez obligé de dormir à Iqaluit. Au
Nunavut cela n’est jamais pris en charge par la compagnie aérienne et Grand Nord ne peut en supporter le coût
Ci-dessous l’extrait de l’étiquette First air (vols Ottawa-Iqaluit et Iqaluit-Clyde River) qui est collé sur votre carte
d’embarquement :
Landing subject to weather
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First Air regulations provide that no hotels, meals or transportation will be supplied if you are over or under carried from
your destination.
Atterrissage dépendant des conditions météorologiques.
Les règlements de First air stipulent qu’aucun hôtel, repas ou transport ne seront fournis si vous êtes dévié de votre
destination originale.
Vos dépenses
La monnaie canadienne est le dollar canadien (CAD). Il est possible d’utiliser les cartes de crédit (Visa et Master Card)
dans les aéroports et certains magasins (dont la Northern et la CO-OP), mais il n’y a pas de banque pour faire du change.
Emportez l’équivalent de 150 EUR ou plus si vous comptez faire beaucoup d’achats. 1 CAD = environ 0,65 EUR (cours
septembre 2008)
Le prix ne comprend pas
Les assurances, les frais d’inscription, les transferts aéroport – hôtel - aéroport à Ottawa, les repas à Ottawa et/ou
Montréal, les repas et visites à Iqaluit, les repas pendant le trajet aérien, les suppléments si classe de base non disponible,
les frais liés au retard aériens dus à la météo.
EQUIPEMENT
Bagages
Transportez le tout dans un grand sac de sport et prévoyez un petit sac à dos pour les affaires de la journée.
L’ensemble de vos bagages doit être réparti dans 2 sacs : 1 petit sac à dos (cabine et pour la journée) et 1 sac de voyage.
1/ Le sac à dos
C’est le sac que vous utilisez en cabine dans l’avion et que vous portez chaque jour pendant le raid. Ce sac ne doit pas être
volumineux (environ 40 litres) ; il doit contenir ce qui est lourd et fragile et ce qui peut être utile entre le moment où vous
enregistrez votre bagage à l’aéroport de départ et le moment où vous le récupérez à destination.
A titre d’exemple : appareil photo et films, veste, livres, etc…
Pendant le raid, ce sac que vous portez contiendra les affaires de la journée.
2/ Le sac de voyage
C’est le sac qui voyage dans la soute de l’avion. Pendant la partie trâineau, il contient les affaires que vous n’utilisez pas
pendant la journée.
Vêtements
Prévoyez ce que l’on appelle le “ système 3 couches ” :
- Une couche à même la peau de style thermolactyl, Damart, Lifa, a col roulé mieux adapté. Surtout pas de coton.
- Une deuxième de style fourrure polaire ou pull (en prévoir au moins 2 pour le haut et 1 pour le bas)
- Une troisième pour couper du vent (haut et bas). Cela peut être en tissu microporeux style Goretex, ou plus simple style
K-way (dans ce cas prévoir des pantalons ouvrants sur le côté pour une meilleure ventilation).
N’oubliez pas que ce sont les extrémités qui se refroidissent le plus vite.
- Pieds : prévoyez deux ou trois paires de chaussettes en laine, en bouclette ou en fourrure polaire.
- Mains : prévoyez des sous-gants, des gants en laine non dessuintée (modèle “ forêt noire ”, vieux campeur ou laine
épaisse) et des moufles molletonnées.
- Tête : n’oubliez pas bonnet, casquette, cagoule, écharpe…
Un dernier détail, vous pouvez laisser sans problème des vêtements à Clyde River où vous passez la première nuit …
Vous pouvez donc prendre l’avion avec des vêtements plus “ sport-loisir ”.
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Equipement
- après-ski Moon Boots Technika (chaud : même par très basses températures)
Pour votre confort :
Enfin, n’oubliez pas :
lunettes de soleil type glacier, crème solaire haute protection visage et lèvres, masque, gourde isotherme (style camping
gaz). Couteau opinel, affaires de toilette (attention, il y en a toujours trop… Mais n’oubliez pas les lingettes, c’est la seule
chose qui marche par – 20°C), pharmacie avec vos médicaments personnels et de quoi soigner les “ petits bobos ”,
Matériel fourni
L’EQUIPEMENT
N’oubliez pas de noter sur le bulletin joint votre taille, poids, pointure si vous souhaitez louer des vêtements grand froid.
Attention : nous ne pouvons les garantir à moins de J-30. Ne tardez pas !
Location (90€, à demander à l’inscription) :
- chaussures type Sorel (bottes canadiennes conçues pour les très basses températures), mais dans tous les cas il vous
faudra en plus une paire d’après ski type « Moon Boots ».
- pantalon et veste anti-froid (c’est une couche supplémentaire de sécurité mais vous devez venir avec un pantalon et une
veste chaude, genre anorak de ski)
- “sac ” de couchage et drap polaire intérieur
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
Documentaires:
¤ Le Grand Défi des pôles, de Bertrand Imbert, collection Découvertes
Gallimard, Aventures (n° 15).
¤ L'ABCdaire des pôles, Flammarion (ouvrage collectif).
Romans:
¤ Sanaaq, de Mitiarjuk Nappaaluk, Stanké, premier roman écrit par une Inuk....
¤ Agaguk, Yves Thériaut, TYPO Roman.
¤ Minik, l'Esquimau déraciné, Kenn Harper, Pocket.
¤ L'iglou, Paul-Emile Victor,Petite Bibliothèque Payot.
¤ Imaqa, Flemming Jensen, Editions Gaïa (histoire d'un instit danois qui est muté dans un petit village inuit du Groenland,
et qui va découvrir à ses dépens l'humour inuit...Assez drôle!)
¤ Et tous les livres de Jorn Riel sur le Groenland, ses racontars arctiques par exemple, mais aussi tous ses romans sur la
vie des Inuits... Drôles souvent, émouvants toujours et ils sont tous parus maintenant en 10/18...!!!
¤ FRISON ROCHE “ Peuple chasseurs de l’Arctique ” en Livre de Poche
¤ Barry LOPEZ “ Rêves Arctiques ” chez Albin Michel
¤ Jean MALAURIE “ Les derniers rois de Thulé ”, “ Ultima Thulé ” et “ l’appel du Nord ” éditions Terre Humaine, Plon 1976
¤ Ainsi “ L’Arctique” Jean-Claude FORESTIER éditions GNGL
et… "Faune et Flore du Grand Nord", Ed. Guides Grand Nord
Plus, bien sûr, tous les livres de Jean Malaurie et Paul-Emile Victor...
A lire au retour:
¤ Esthétique du Pôle Nord, de Michel Onfray, Grasset.
CDRom:
¤ Terre des Inuit, A6-MédiaGuide, Musée Canadien des Civilisations.
Film:
¤ Atanarjuat, la légende de l'homme rapide, de Zacharias Kunik, Caméra d'Or
du Festival de Cannes 2001, Editions Montparnasse (Vidéo et DVD)
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INUIT TIME = NO TIME…
…Souvenez-vous de ce proverbe, et vous aurez alors la chance de voir les Inuit utiliser leurs techniques ancestrales de
chasse et de pêche (chasse au phoque indispensable pour la nourriture des chiens), leurs jeux, leur nourriture, leur
civilisation. Vous verrez aussi leur façon de mesurer le temps, (beaucoup plus lente que la nôtre, car tout en fait est lié à
l’environnement, beaucoup plus que dans notre vieille Europe). Regardez à leur rythme, soyez patients et écoutez leurs
conseils ainsi que ceux du guide pour la vie pratique.
INFORMATIONS GENERALES
Groupe
Groupe de 4 à 6 personnes plus guides Inuit
Protection des sites
GEOLOGIE
Le sous-bassement rocheux de l'île de Baffin appartient au bouclier canadien, les roches sont semblables à celles d'une
grande partie du nord-est du Canada et de l'ouest du Groenland. Il y a plus de 500 millions d'années, l'est de l'Arctique fut
envahi par une vaste mer peu profonde et le bouclier recouvert d'une épaisse couche de sédiments marins riches en
fossiles. Il y a 2 à 300 millions d'années, le sol se souleva au-dessus du niveau de la mer. Le climat était tempéré, de
grands arbres et une végétation luxuriante y croissaient. Vers 60 millions d'années avant notre ère, le Groenland se sépara
du Canada, en donnant naissance à une activité volcanique dont on peut retrouver les traces à l'est de la Terre de Baffin et
à l'ouest du Groenland. Du fait du rehaussement du terrain, les roches volcaniques et sédimentaires furent érodées,
remettant à nu le socle granitique.
L'arrivée des périodes glaciaires, au quaternaire, donna des modifications profondes au relief. En peu de temps par rapport
à l'âge des roches, les glaciers ont complètement remodelé le paysage. Au maximum de la dernière glaciation, le continent
nord américain était recouvert de trois grandes calottes de glace. La plus importante, la calotte laurentidienne, couvrait
presque tout le Canada à l'est des Rocheuses. A plusieurs reprises, cette calotte connut des extensions et des retraits,
mais la plus connue est la dernière qui commença il y a environ 25 000 ans pour se terminer il y a 7 000 ans.
Une période glaciaire peut se produire alors que les hivers sont doux et humides et les étés trop frais pour faire fondre toute
la neige tombée au cours de l'hiver. Ce phénomène a pris vraisemblablement naissance sur la Terre de Baffin et le
Labrador. L'air humide arrivant par le sud, la calotte gagnait du terrain de ce côté, alors qu'elle était au maximum, environ
13 millions de km², soit à peu près la surface de l'Antarctique, pour une épaisseur de 3 à 4000 m.
Elle recula ensuite pour finir là où elle été née. On pense que les deux calottes présentes sur la Terre de Baffin (Barnes et
Penny) en sont d'authentiques vestiges. Les glaciers coulant de la calotte ont recreusé les vallées, au point de les
transformer en immenses auges en forme de U. Les pics jaillissant au bord de ces vallées indiquent que la calotte
continentale ne les a probablement jamais recouverts. La Terre de Baffin étant située sur le bord nord de la calotte, le
climat y était plus froid mais surtout plus sec que maintenant; l'apport de neige était très faible et, faute d'alimentation, les
glaciers n'étaient pas beaucoup plus étendus que maintenant. Vers 6000 ans av. J.C, un net réchauffement marque la fin
de cette période. Plusieurs ères plus froides, depuis 3500 ans ont fait alternativement progresser et reculer les glaciers.
Le poids de cette glace a fait enfoncer la croûte terrestre dans le manteau visqueux qui la supporte. La fonte de la glace est
plus rapide que le mouvement de remontée de la croûte. Les plages formées juste après la fonte se retrouvent maintenant
bien au dessus du niveau de la mer. On en retrouve jusqu'à plus de 200 m d'altitude.
Faune et Flore
La végétation doit ici s'adapter à des conditions bien particulières : sous-sol gelé en permanence : pergelisol.(seule la
surface dégèle sur une profondeur variant entre 10 cm et 1 m au plus), températures hivernales très basses au niveau du
sol, été très court et frais, vent souvent violent. Un élément vient en faveur de la végétation, l'été la lumière est quasi
continuelle, ce qui compense la faible durée de la période de dégel. Les seuls "arbres" sont le saule arctique et le bouleau
nain. Ils n'ont pas la forme d'arbres des pays tempérés mais poussent au ras du sol. Exceptionnellement, le saule peut
atteindre un mètre de haut. Dans les zones abritées du vent, il a plus souvent une forme rampante.
Les vastes plaines et lacs de la Terre de Baffin sont d'excellentes aires de reproduction pour beaucoup d'espèces de
canards, d'oies et d'échassiers. En fait peu d'espèces hibernent : le harfang des neiges, le grand corbeau, le lagopède et le
Dernière mise à jour le 28/04/2009
GRN010  Inuits et banquise de la Terre de Baffin  2009  Page 7 sur 8
Grand Nord Grand Large : 75, rue Richelieu 75002 Paris – Tél : 01 40 46 05 14 - Fax : 01 43 26 73 20
Grand Nord Grand large est une marque de la société Terres d’Aventure, SA au capital de 1 000 000 € - Licence N° 075950235 - RCS Paris 305 671 149 - APE 633Z - Garantie
financière : A.P.S. (Association Professionnelle de Solidarité) : 15 avenue Carnot 75017 Paris - Banque BNP Paribas Paris Maine-montparnasse - Responsabilité Civile et
Professionnelle : Gan Eurocourtage N° 86 362 556 - Agent de vente IATA (N° 20202862) - N° TVA Intracommunautaire : FR54305691149
mergule nain. A partir de début mai, les migrateurs s'installent pour leurs quartiers d'été. On peut citer les colonies d'oies
blanches de l'île de Bylot, réserve au nord de la Terre de Baffin, de fulmar boréal au cap Searle à l'est de l'île, les nombreux
goélands et mouettes.
Sur terre, peu d'espèces de mammifères habitent l'île. Le lemming est le plus courant. Sa population est très variable d'une
année sur l'autre; servant de nourriture de base au harfang des neiges, et la population de ce dernier suit de près celle du
lemming. Le renard arctique est courant, il n'hésite pas à approcher de l'homme pour se nourrir. Le mammifère terrestre le
plus impressionnant est sans doute l'ours blanc. On le rencontre surtout en été. Sa nourriture favorite étant le phoque, il suit
les bancs de glace dérivante tout au long de l'année. Ceci explique qu'on en voit peu en hiver, alors que toute la côte est
prise par une épaisse couche de glace, et beaucoup en été, alors que le pack dérive le long des côtes nord et est de la
Terre de Baffin. Enfin, les plaines et toundras du centre de l'île abritent une grande population de caribous, mais on n'en
voit peu dans les zones montagneuses.
Tout comme dans d'autres régions arctiques, les mammifères marins sont présents. Deux espèces de phoques bien
différentes abondent dans les fjords et aux alentours du pack à la recherche de glaces flottantes sur lesquelles ils se
reposent et se réchauffent au soleil : le phoque annelé, un mètre de long pour 80 kg environ et le phoque barbu, 2,50 m
pour 250 kg. Les baleines et narvals sont aussi de passage le long de la côte mais plus rares.
Enfin, on ne peut pas oublier l'ombre chevalier, poisson délicieux ressemblant à la truite saumonée, qui vit dans les rivières
aux eaux claires ou en mer pendant l'été.
INUIT
Le terme "Inuit" (Inuk au singulier) veut dire Homme. Les Inuit se considèrent Hommes par excellence. L'appellation
"eskimo" vient du langage indien et veut dire "mangeur de viande crue".
Depuis l'époque des explorateurs, les Inuit ont eu de plus en plus de contacts avec les gens du sud. Les enfants
fréquentent l'école comme dans le reste du Canada. Les jeunes de moins de 40 ans possèdent quelques rudiments
d'anglais.
Tous parlent leur propre langue : l'inuktitut, et beaucoup connaissent l'écriture syllabique.
Ils ne mènent plus une vie de nomade comme autrefois. Ils sont logés dans de grandes maisons (style américain, hélas)
dans des villages où sont aussi tous les services communs (magasin de la baie, infirmerie, poste de la gendarmerie,
coopérative de chasseurs…).
Ils se sont habitués à la nourriture venant du sud mais ressentent encore le besoin d'aller chasser et pêcher pour un
complément de nourriture, par loisir et pour les fourrures et les peaux (quoique le cours de la peau de phoque ait chuté
considérablement après la campagne contre la chasse aux bébés phoques lancée par Brigitte Bardot).
Les Inuit ont une conception bien particulière de l'espace et du temps. Des générations passées à chasser dans un
territoire immense et hostile leur ont fait perdre des notions. La quête de nourriture n'était pas commandée par les heures
mais par la faim. Par conséquent, les horaires de travail et la ponctualité, si importants pour nous, représentent pour eux de
nouveaux concepts auxquels ils ont bien du mal à s'habituer. Ils ne savent pas planifier et changent facilement de plan en
suivant l'idée du jour. Les saisons conditionnent leur comportement, surtout au printemps avec le retour du gibier.
L'Inuk n'extériorise pas son agressivité ou son ambition. Il ne partage pas notre tendance à nous blâmer ou à blâmer les
autres quand quelque entreprise ne réussit pas, sa tolérance est quasiment sans limite.
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