Le jeu et le jeu problématique au Canada

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Le jeu et le jeu problématique au Canada
Le jeu au Canada
• Au Canada, l’exploitation des jeux de hasard est le domaine exclusif des gouvernements
provinciaux et territoriaux.
• En 2008, les recettes nettes des loteries, des appareils de loterie vidéo (ALV), des casinos
et des machines à sous hors casinos gérés par l’État se chiffraient à 13,67 milliards de
dollars, contre 2,73 milliards de dollars en 1992.1
• En 2008, les recettes nettes des hippodromes se chiffraient à 378 millions de dollars,
contre 532 millions de dollars en 1992.1
• En 2008, la moyenne nationale pour les dépenses des ménages consacrées aux jeux
exploités par le gouvernement se situait (après gains) à 528,00 $.1
• L’industrie du jeu, la plus grande industrie du divertissement au Canada, est égale en
importance aux industries conjuguées du cinéma, de la télévision, de la musique et des
sports pour spectateurs.2
• Au Canada, l’industrie du jeu est la source directe de plus de 135 000 emplois à temps
plein, soit plus de 267 000 emplois au total.2
• Au Canada, l’industrie du jeu vaut plus de 15 milliards de dollars.2
• La croissance de l’industrie du jeu est due à une augmentation du nombre de machines à
sous, qui est passé d’environ 15 000 en 2000 à plus de 50 000 en 2008.2
• En 2006–2007, 70,7 % des Canadiens adultes se sont adonnés au jeu.3
• En 2006–2007, 2,1 % des Canadiens adultes se sont adonnés au jeu sur Internet.3
• Les activités de jeu les plus courantes chez les Canadiens adultes sont l’achat de billets
de loterie et l’achat de billets de loterie instantanée.3
• Bien que le taux d’adhésion au jeu sur Internet chez les Canadiens adultes soit à la
hausse depuis 2004, le jeu sur Internet demeure la forme la moins courante de jeu au
Canada.3
Le jeu problématique au Canada
• 3.2% des Canadiens adultes ont un problème de jeu modéré ou grave.3
• 2.2% des jeunes de 15 à 24 ans courent un risque modéré d’avoir un problème de jeu ou ont
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déjà un problème de jeu.
• Selon des sondages provinciaux menés entre 2001 et 2006 :
- le Manitoba et la Saskatchewan ont les taux les plus élevés de jeu à risque modéré et
de jeu problématique ; 5
- le Québec et le Nouveau-Brunswick ont les taux les plus bas de jeu à risque modéré et
de jeu problématique. 5
Sources
1. Statistique Canada. L’emploi et le revenu en perspective : Jeux de hasard, juillet 2009. No 75-001-X au catalogue.
2. B. Rutsey. Four years and counting, Canadian Gaming Business: The State of Gaming in Canada, vol. 4, no 3
(mai 2009), p. 6.
3. R.T., Wood et Williams, R.J. Internet gambling: Prevalence, patterns, problems, and policy options. Rapport final
pour le compte du Ontario Problem Gambling Research Centre, Guelph (Ontario), janvier 2009.
4. J.H. Huang et Boyer, R. « Epidemiology of youth gambling problems in Canada: A national prevalence study »,
o
Revue canadienne de psychiatrie, vol. 52, n 10 (2007), p. 657–664.
5. Canadian Partnership for Responsible Gambling. Canadian gambling digest 2007-2008, avril 2009.
Mise à jour : août 2009