reprise d`un triomphe - La Strada et compagnies
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reprise d`un triomphe - La Strada et compagnies
Saison 2009 / 2010 Noël CASALE et le Théâtre du commun Siège social: Route des Milelli 20 000 Ajaccio - Correspondance: 16 rue Nollet 75017 Paris [email protected] / Tél.: 06.77.99.40.78 Blog: noelcasaletheatreducommun.theatre-contemporain.net REPRISE D'UN TRIOMPHE ou Le songe d'une nuit bastiaise Une comédie de Noël Casale Théâtre l'Échangeur, Bagnolet Du 7 au 17 janvier 2010 Du lundi au samedi à 20h30. Relâche le mercredi. Dimanche à 17h. www.lechangeur.org Théâtre Kallisté d'Ajaccio 24/25 avril 2010 Espace Diamant le samedi à 19h30. Dimanche 15h. www.ajaccio.fr/Actualites-Culture Théâtre Les Bernardines & théâtre La Minoterie, Marseille Mai 2010 - 4 dates à définir. www.theatre-bernardines.org www.minoterie.org Conception, réalisation, interprétation: Hubertus Biermann, Noël Casale, Pascal Omhovère Lumière: Marie Vincent Contact presse: Catherine Guizard – La Strada [email protected] / 01.48.40.97.88 – 06.60.43.21.13 I. REPRISE D'UN TRIOMPHE ou Le songe d'une nuit bastiaise Une comédie de Noël Casale "Personne ne saura jamais qui je suis" Dean Martin Bastia, l'été prochain. Enfoui dans l'entrée d'une pension modeste de la vieille ville, un homme – Marc Aurèle – semble se souvenir d'un vieux western américain. Un autre homme est là. C'est Dean Martin. Que font Marc Aurèle et Dean Martin en pleine nuit à Bastia ? Marc Aurèle prétend se rappeler et raconter toujours les mêmes choses depuis une éternité. Dean Martin prétend s'initier à l'archéologie et être à la recherche d'une partie du squelette de John Wayne. Mais qui est vraiment Marc Aurèle ? Et cet homme est-il vraiment Dean Martin ? Et ce troisième homme – Ulysse - qui les rejoint à l'aube et qui prétend avoir réalisé, la veille, le projet de ses rêves et en avoir encore beaucoup d'autres pour la Corse – qui est-il, vraiment ? À quoi jouent ces trois hommes ? II. Pourquoi et comment j'ai écrit Reprise d'un triomphe En 2006, j'ai écrit une comédie – Forza Bastia – qui, comme mes autres pièces, se déroulent "à Bastia de nos jours". Je voulais la jouer (entre autres) à Bastia (ma ville natale) et j'avais fait ce qu'il fallait pour ça. Mais un an plus tard, malgré mille promesses, elle n'était toujours "ni acceptée, ni refusée". Prenant finalement acte du peu de sérieux de mes interlocuteurs, j'ai renoncé et nous l'avons jouée (et nous continuons à la jouer) ailleurs. Cet épisode m'a blessé et j'en ai souvent été fou de rage. C'est peu après que j'ai imaginé un homme qui n'aurait pas renoncé, qui se serait obstiné pendant des années à tenter de la jouer. Cette hypothèse m'a tout de suite fait penser à un grand nombre de réalités autres que celle qui l'avait engendrée. De réalités propres à la société corse contemporaine que j'ai dû fuir dès l'adolescence – question de vie ou de mort. Quelles réalités ? En Corse (grand village de 250 000 habitants) les gens se font rarement violence. L'équilibre de la communauté, c'est le consensus. Ne pas critiquer, ne pas mettre en question. Les abcès enflent pendant des années et c'est donc, en même temps, une société dont certains membres s'effondrent souvent dans des accés de brutalité inouïe – délinquance, terrorisme, mafia… – et dont d'autres plongent dans la dépression, l'alcool, la drogue, le suicide. Passée l'hypothèse fantaisiste d'une rencontre entre un Marc Aurèle racontant "tous les soirs les mêmes choses pour personne" et d'un Dean Martin s'initiant à l'archéologie, il m'est apparu que l'enjeu devait se porter une nouvelle fois sur le rapport que ces hommes ont avec la parole. Ici, un rapport continuellement ambigû. Qu'y a-til de vrai dans ce qu'ils disent ? Et à quoi ressembleraient deux, puis trois hommes, passablement marginalisés, qui s'acharnent, depuis plus de vingt ans à Bastia, à courir, comme Robinson Crusoé "après la lune, en vérité" ? Mais avec des mots, rien que des mots. LA TROUPE Noël CASALE Acteur – Auteur – Metteur en scène Né en 1960 à Bastia d'un père corse et d'une mère espagnole dans une famille d'ouvriers communistes. Renvoyé du lycée à 16 ans, il travaille pendant près de dix ans dans la marine marchande et sur le port de Marseille comme docker. Découvre le théâtre au hasard d'une rencontre amoureuse à Paris où il s'installe à l'âge de 25 ans. Prend ses premiers cours auprès de Nicolas Pignon et Christian Benedetti (qui l'engage), puis auprès d'Agathe Alexis et, au C.N.S.A.D, dans les classes de Stuart Seide et Bernard Dort. Rencontres déterminantes avec Marc François, puis avec Claude Régy, qui l'accompagnent (amicalement et financièrement) dans ses premiers travaux de mise en scène en 1995 à La Fonderie du Mans – Ce qui n'a pas été écrit d'après une nouvelle de Virginia Woolf - et au Théâtre de Gennevilliers – Le pont de Brooklyn de Leslie Kaplan. Leur influence sur son travail est encore perceptible pour les trois projets suivants – Le square & Aurélia Steiner de Marguerite Duras, Homme à homme d'après Le Germe de Tarjei Vesaas et Clémence, sa première pièce (Bourse d'écriture Beaumarchais 2000). C'est à partir de l'écriture et de la mise en jeu de ses textes suivants – Liberty Valance est mort (Bourse CulturesFrance à New-York, 2002), 2008) Forza Bastia (Bourse D.M.D.T.S 2006) et Reprise d'un triomphe (Résidence d'écriture à La Chartreuse – que la fantaisie et le tragi-comique (en tant qu'outils pour parler de questions sérieuses) guident ses recherches. Et cela, même dans sa mise en scène de Antoine et Cléopâtre de Shakespeare au Théâtre de la Tempête en mars 2006. Ses quatre pièces ont en commun de se dérouler à Bastia "de nos jours". Depuis 1995, ses travaux de mise en scène et d'écriture sont indissociables de ses travaux d'enseignement (cours & ateliers). Depuis une dizaine d'années, une troupe d'acteurs amis (dont le compagnonnage lui est essentiel) s'est formée autour de ses travaux. Tout aussi essentielles ont été ses rencontres avec Pierre Lungheretti et Marie –Jeanne Nicoli (Directeurs des Affaires Culturelles d'Ajaccio) sans lesquels tout cela n'aurait peut-être pas été possible. Hubertus BIERMANN Musicien – Violoncelle, Contrebasse – Acteur Allemand de la Ruhr. Vit à Paris depuis trente ans. Contrebassiste dans diverses formations de jazz, de musique contemporaine ou improvisée, compositeur pour le cinéma et la radio, il entre dans le théâtre par la musique. Travaille souvent avec Xavier Marchand et, régulièrement, avec Bernard Bloch, Jean-Paul Wenzel, Jean-Marie Patte, Christophe Huysman, André Engel, Daniel Jeanneteau, Alain Ollivier, Stéphane Olry, Patrick Sommier et, en danse contemporaine, avec Loïc Touzé, Olivia Grandville, Alain Michard, Fabienne Compet. Reprise d'un triomphe est sa quatrième collaboration avec Noël Casale. Pascal OMHOVÈRE Acteur – Auteur – Metteur en scène - Dramaturge Né en 1962 à Metz. Depuis 1983, il travaille comme comédien et collaborateur artistique avec Bruno Bayen, JeanLouis Wilhelm, Paul Laurent, Laurence Mayor, Michaël Lonsdale, Jean-Marie Patte, Valère Novarina, Xavier Marchand, Laurence Vielle, Magali Pinglaut et La Revue Eclair de Corine Miret et Stéphane Olry. Dans les forêts du sud de l’Oise, il a mis en scène La lutte des morts de Valère Novarina, Thérèse dans la forêt d’après les écrits de sainte Thérèse de Lisieux, et Sylvie d’après la nouvelle de Gérard de Nerval avec de jeunes comédiens amateurs. Plus récemment, la Comédie de Macbeth de Jean-Marie Patte et Hippolyte de Robert Garnier à la Scène Nationale d’Evreux. Reprise d'un triomphe est sa sixième collaboration avec Noël Casale. Marie VINCENT Lumière Découvre la lumière de théâtre en 1981 avec Jean-Claude Penchenat Travaille depuis près de vingt ans avec Xavier Marchand et avec (entre autres) Michèle Guigon, Mehmet Ulusoy, Damien Bouvet, Loïc Touzé, Gabriel Monnet, Guillaume Rannou, Olivia Granville, Nathalie Négro. Reprise d'un triomphe est sa troisième collaboration avec Noël Casale. Le THÉÂTRE du COMMUN Création – Recherche - Enseignement Le Théâtre du commun, fondé à Paris en 1995, est implanté à Ajaccio depuis 2001. Les soutiens de la Ville et de la Collectivité Territoriale de la Corse associés à d'autres (centres dramatiques nationaux, lieux de recherche, théâtres municipaux, scènes nationales…) ont contribué à la réalisation et à la diffusion auprès de nombreux publics de projets de recherche, d'enseignement et de création dans les domaines de la lecture, de l'écriture et du théâtre, en Corse, sur l'ensemble du territoire national, dans les DOM-TOM et à l'étranger. Le Théâtre du commun a pour but de promouvoir des projets dont on ne connaît pas le résultat à l'avance. NOTA BENE: Du 19 au 25 avril à Ajaccio et en mai 2010 à Marseille – Théâtre des Bernardines et à la Minoterie - Reprise d'un triomphe et les trois autres pièces de Noël Casale – Bastia l'hiver, Liberty Valance est mort & Forza Bastia seront jouées en intégrale, sous le titre LA PLUS BELLE, DISAIENT DÉJÀ LES GRECS. Coproduction: Théâtre Kallisté, Ville d'Ajaccio, Collectivité Territoriale de la Corse, ARCADI (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France). Co-réalisation: Théâtre l'Échangeur – Cie Public Chéri, Bagnolet, Les Bernardines & La Minoterie, Marseille. Soutien: Les Labos d'Aubervilliers, La Fonderie au Mans, Studio Théâtre de Vitry-sur-Seine, La Chartreuse, Villeneuve-lès-Avignon. Cette pièce a bénéficié d'une résidence d'écriture à La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, Centre National des Écritures du Spectacle.