Nouvelle-Écosse - Banque Nationale
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NOUVELLE-ÉCOSSE BUDGET 2016 Économie et Stratégie 19 avril 2016 Sortie du déficit avec peu d’emprunts à réaliser… une situation de choix Faits saillants Le déficit 2015-2016 de la Nouvelle-Écosse a été réduit à $71 millions (0.2% du PIB), ce qui est mieux que les prévisions du plan budgétaire initial (déficit de $98 millions) et représente même une amélioration encore plus remarquable par rapport au déficit de $241 millions envisagé en décembre dernier à peine. La province compte sortir du trou budgétaire qui dure depuis cinq ans et devenir excédentaire en 2016-2017. Par conséquent, la Nouvelle-Écosse est une des trois seules provinces qui prévoient d’équilibrer leurs comptes au cours du présent exercice. L’excédent du budget 2016-2017 de $127 millions (0.3% du PIB) comprend $110 millions de participations fédérales et municipales au palais des congrès de Halifax. La province met de côté cette rentrée de fonds ponctuelle. Cela réduit le résultat budgétaire net à $17 millions pour 2016-2017, mais assure la capacité de réagir à des priorités budgétaires à l’avenir. Le plan budgétaire de quatre ans ne contient aucune ligne rouge, et des excédents sont projetés jusqu’en 2019-2020. Le cadre budgétaire est basé sur une croissance moyenne annuelle des revenus de 2.3% comparativement à une hausse annuelle moyenne de 1.8% des dépenses totales au cours des quatre prochaines années. Les redevances tirées des ressources extracôtières restent bien inférieures aux sommets antérieurs, et une baisse de la production, des faibles prix du gaz naturel et les coûts de mise hors service représentent un risque en termes de rajustements au titre de l’année antérieure. La part plus petite de la population nationale que représente la NouvelleÉcosse et d’autres ajustements freineront la croissance des transferts fédéraux. Les révisions à la baisse par Statistique Canada du PIB nominal ont ajouté environ 1.5 point de pourcentage au profil dette nette/PIB par rapport à ce que ce ratio aurait été autrement. Mais le niveau de la dette nette est inférieur à celui du plan précédent et aucune augmentation nette n’est prévue au cours des quatre prochaines années. Par conséquent, le ratio dette nette/PIB devrait continuer de diminuer, passant de 37.9% en 2015-2016 à 34.1% en 2019-2020. À plus long terme, l’objectif est fixé à 30% d’ici 2024. Le financement à terme de la Nouvelle-Écosse de $1,055 millions en 2015-2016 comprenait un modeste préfinancement en vue des besoins de cette année. Par conséquent, seulement $810 millions de financement à long terme sont prévus en 2016-2017, et le marché en dollars canadiens sera une fois de plus celui que la Nouvelle-Écosse sollicitera en priorité. À moyen terme, les besoins bruts d’obligations sont également limités, atteignant en moyenne moins de $1 milliard par an. La province a un fonds d’amortissement discrétionnaire de $867 millions et est exposée à peu de risques dus à la réinitialisation des taux d’intérêt. Quant aux hypothèses économiques clés, la croissance du PIB réel est estimée à 0.9% en 2016 et 0.8% en 2017. La croissance du PIB nominal devrait se renforcer, augmentant de 2.5% cette année, 2.7% en 2017 et 2.9% en 2018. Les hypothèses de planification de la croissance du PIB réel et nominal en 2016 et 2017 semblent prudentes, ayant été fixées sept à huit dixièmes en dessous du niveau qui fait consensus dans le secteur privé. Peu d’augmentations sont intégrées au titre de grands projets d’investissement et aucune contribution à la croissance qui proviendrait des récentes mesures de stimulation budgétaire annoncées par le gouvernement fédéral n’y est sous-jacente. NOUVELLE-ÉCOSSE • BUDGET 2016 Des excédents jusqu’en 2019-2020 nominal devrait se renforcer, ressortant à 2.5% cette année, 2.7% en 2017 et un peu moins de 3% en 2018. Par comparaison avec les difficultés que rencontrent certaines des autres provinces, la Nouvelle-Écosse jouit d’une situation relativement enviable. Le budget de la province estime un déficit plus faible en 2015-2016 que ce qui avait été indiqué auparavant, annonce un excédent pour 2016-2017 et au-delà, met de côté des revenus ponctuels pour des priorités futures, se fonde sur des prévisions économiques prudentes et présente une série de besoins d’emprunts très gérables. Les hypothèses de planification de la province concernant la croissance du PIB réel et nominal ont été fixées bien en dessous de celles qui font consensus; pour être précis, les hypothèses de croissance du PIB réel et nominal moyen pour 2016 et 2017 se situent à 0.7-0.8 point de pourcentage en dessous des perspectives du secteur privé. En outre, le budget tient compte de toute une série de facteurs de risque, mais on remarquera qu’il ne prévoit aucune hausse attribuable à des projets d’investissement majeurs qui seraient actuellement à l’étude ou en préparation, notamment une importante mine de charbon et des projets de GNL. Aucune hausse n’est pas non plus prévue en raison des mesures de stimulation budgétaire fédérales annoncées récemment à Ottawa. Comme le dit la province, des « projections économiques moins élevées atténuent les risques pour le plan budgétaire » et étant donné l’incertitude économique accrue, il est difficile de critiquer l’approche prudente de la Nouvelle-Écosse. La Nouvelle-Écosse situe maintenant le déficit du budget 20152016 à $71 millions, soit à peine 0.2% du PIB. C’est mieux que ce que prévoyait le plan budgétaire d’avril dernier (déficit de $98 millions) et même remarquablement mieux encore que le chiffre de la mise à jour budgétaire de décembre (déficit de $241 millions). Cette belle amélioration depuis décembre est à inscrire au crédit d’un meilleur profil de revenu ordinaire et d’une diminution des dépenses ministérielles. L’élan budgétaire démontré en 2015-2016 devrait se prolonger en 2016-2017 et au-delà, la province annonçant un retour en situation excédentaire. Alors que les revenus totaux augmentent de 3.8% et que la croissance des dépenses devrait être limitée à 1.7%, la Nouvelle-Écosse projette un excédent de $127 millions pendant cet exercice (0.3% du PIB). Cela comprend $110 millions de contributions d’autres paliers de gouvernement pour le palais des congrès de Halifax – un revenu ponctuel que le gouvernement a choisi de mettre de côté plutôt que de le dépenser. Ces $110 millions de contributions à la capacité budgétaire réduisent le résultat budgétaire net en 2016-2017 à $17 millions, mais créent une importante capacité pour faire face à des priorités budgétaires à l’avenir. Conformément à la volonté du gouvernement d’assurer la viabilité budgétaire à long terme, le plan à moyen terme envisage le maintien d’excédents annuels jusqu’en 2019-2020. Un excédent de $21 millions est donc envisagé pour 2017-2018 avec des excédents plus importants encore de $79 millions et de $133 millions dans les deux exercices suivants. Sur l’ensemble de l’horizon de planification budgétaire de quatre ans, les revenus totaux devraient croître à un rythme annuel moyen de 2.3% comparativement à 1.8% pour les dépenses totales. Il y a peu de nouvelles mesures de production de revenu, quoique l’augmentation de la taxe sur le tabac rapportera $16 millions de plus en 2016-2017. L’amélioration des perspectives économiques joue un rôle puisque la province devrait bénéficier d’une saine demande américaine et d’une monnaie plus concurrentielle. La croissance du PIB réel devrait légèrement s’améliorer, à 0.9% en 2016 comparativement à 0.8% de l’an dernier, alors que l’augmentation de l’emploi se raffermit. La démographie reste une source de défis à plus long terme, mais la migration interprovinciale sortante va probablement ralentir étant donné les perspectives moins engageantes ailleurs au Canada qui attiraient auparavant des Néo-écossais. La croissance du PIB La province doit faire face à une diminution des volumes de production d’énergie extracôtiers qui ont réduit les redevances pétrolières annuelles d’un maximum d’environ $400 millions en 2007 à 2008 à $10 millions à peine aujourd’hui. Les problèmes de production, les prix du gaz naturel et les coûts de démantèlement ont été évoqués comme autant de préoccupations, entraînant une possibilité de rajustement négatif au titre des années précédentes. La Nouvelle-Écosse souligne aussi l’évolution des perspectives des transferts fédéraux, puisqu’une réduction graduelle des paiements est liée à un accord extracôtier antérieur ne sera probablement pas compensée par une hausse des droits en matière de santé et de péréquation. Les perspectives pour les transferts concernant la santé, en particulier, sont influencées par la diminution de la part de la population néo-écossaise dans la population canadienne d’ensemble et une indexation annuelle moindre (à partir de 2017-2018). La réduction des lourdeurs administratives, la promotion de l’harmonisation régionale, la stimulation de l’immigration et le perfectionnement professionnel sont les priorités de l’année. Le gouvernement a présenté un soutien sectoriel au cinéma, à la production de vins, à l’aquaculture, à la technologie et au tourisme (entre autres). Baisse du fardeau de la dette, emprunts modestes Malgré certaines difficultés, la Nouvelle-Écosse est en relativement bonne posture par rapport aux autres provinces, étant une des trois seules provinces qui devraient équilibrer leurs comptes en 2016-2017. Le profil de la dette de la province est aussi plus stable que celui de beaucoup de ses semblables. Le budget a réduit le niveau de la dette 2016-2017 comparativement au plan de l’an dernier et aucune augmentation du niveau de la dette nette au cours des quatre prochains exercices n’est prévue. 2 NOUVELLE-ÉCOSSE • BUDGET 2016 On notera que les révisions à la baisse par Statistique Canada du niveau du PIB nominal impliquent que le ratio dette/PIB correspondant est maintenant environ un point et demi de pourcentage supérieur à ce qu’il aurait été autrement. Néanmoins, ce paramètre clé s’améliorait depuis 2015-2016, et de nouveaux progrès sont attendus. Par rapport au niveau de 37.9% de l’an dernier, le ratio dette nette/PIB devrait baisser à 37.1% cette année, et plonger à 34.1% d’ici mars 2020. Et la province estime être en bonne voie d’atteindre les 30% en 2024. Les perspectives d’équilibre budgétaire d’aujourd’hui, la diminution du fardeau de la dette, une charge d’intérêts gérable (les coûts d’intérêt nets absorbent à peine 7% des revenus totaux) et les liquidités disponibles semblent favorables à la cote de crédit de la province. La Nouvelle-Écosse est actuellement cotée A+ par S&P, Aa2 par Moody’s et A (élevé) par DBRS. Dans tous les cas, les perspectives sont actuellement stables. Les émissions d’obligations de la province resteront limitées. La Nouvelle-Écosse avait mobilisé un peu plus de $1 milliard en 2015-2016. Renonçant à faire appel aux marchés publics en raison de conditions très difficiles, elle avait réalisé le programme de l’an dernier par des placements privés : $980 millions pour un billet à taux variable de 5 ans et $75 millions en réouverture d’une obligation de 7 ans à taux fixe. L’émission de l’an dernier comprenait un montant modeste de préfinancement en vue de 2016-2017, ce qui réduit les besoins de financement à terme de cette année au niveau relativement modeste de $810 millions. Les besoins d’obligations bruts des années suivantes ne semblent pas particulièrement lourds non plus, atteignant en moyenne moins de $1 milliard par an de 2017-2018 à 2019-2020. Alors que d’autres provinces se sont tournées vers les marchés internationaux dernièrement, la Nouvelle-Écosse s’attend une fois de plus à réaliser son programme d’emprunt modeste essentiellement sur le marché intérieur en dollars canadiens. Aucun tirage du fonds d’amortissement discrétionnaire (valant actuellement $867 millions) n’est prévu pour 2016-2017. Les échéances en USD à venir sont totalement provisionnées avec les fonds d’amortissement obligatoires, alors que l’exposition au change est couverte depuis plusieurs années. La durée moyenne du portefeuille de dette est relativement longue, à plus de 14 ans. Globalement, l’exposition nette aux taux variables, pour environ 14% de la dette en circulation, se situe nettement bien à l’intérieur de la fourchette de 0 à 35% fixée par le gouvernement. L’analyse de sensibilité implique que pour un point de pourcentage de hausse des taux à court et à long termes, il faut ajouter environ $20 millions à la charge d’intérêts annuelle. Globalement, alors que le budget prévoit une augmentation des taux d’intérêt, l’exposition sur ce front est considérée comme relativement modeste. Warren Lovely 3 NOUVELLE-ÉCOSSE • BUDGET 2016 Nouvelle-Écosse Millions $ Revenus Impôts, taxes et tarifs Redevances hydrocarbures Intérêts et revenu du fonds d'amortissement de la dette Ajustements de fin des années précédentes Revenus en provenance du fédéral Recouvrements ordinaires Sous-total Revenu net des entreprises publiques Dépenses nettes Dépenses des ministères Crédits d'impôt et rabais Ajustement aux fonds de pension Service de la dette Sous total Ajustements de consolidations Excédent (déficit) provincial Contrib. à la capacité fiscale pour le complexe de santé Position nette Besoin d'emprunts à terme Déficit (excédent) provincial Encaisse nette affectée aux actifs tangibles Autres besoins d'encaisse d'exploitation Affectation nette aux fonds Encaisse affectée au remboursement de dette Sous-total: besoins de financement totaux Baisse (hausse) du financement à court terme Total Budget Prévision Budget Prévision Prévision Prévision 2015-2016 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 9,920.0 5,752.8 19.4 178.6 3,085.9 531.2 9,567.9 352.1 9,893.1 5,753.9 15.3 187.4 (86.8) 3,093.6 550.2 9,513.5 379.6 10,264.3 6,005.5 10.5 169.6 3,143.9 552.5 9,882.0 382.2 10,373.5 10,617.4 10,814.9 544.1 9,995.8 377.7 544.3 10,240.4 377.0 544.8 10,434.8 380.1 10,024.3 8,910.0 151.0 90.7 872.6 (104.3) 6.7 (97.6) (97.6) 9,955.7 8,850.5 120.7 129.9 854.7 (62.6) (8.6) (71.2) (71.2) 10,145.6 9,100.0 137.6 66.3 841.7 118.7 8.8 127.4 (110.3) 17.1 10,358.6 9,317.5 128.5 59.4 853.2 14.9 5.9 20.8 20.8 10,544.3 9,491.5 121.9 60.5 870.5 73.1 5.9 79.0 79.0 10,688.3 9,656.1 119.9 75.5 836.8 126.6 5.9 132.5 132.5 97.6 59.2 1.5 (79.9) 1,007.6 1,086.0 (200.0) 886.0 71.2 11.9 (157.4) (78.3) 1,007.6 855.0 200.0 1,055.0 (127.4) 202.9 (178.6) 118.0 994.8 1,009.6 (200.0) 809.6 (20.8) (98.9) 396.1 121.6 459.7 857.7 857.7 (79.0) 60.0 (142.8) (75.9) 1,259.1 1,021.5 1,021.5 (132.5) 60.0 (203.5) (748.8) 1,970.8 946.1 946.1 Dette directe nette solde en début d'exercice Déficit (excédent) provincial Variation de la valeur au livre nette, actifs tangibles Solde à la clôture de l'exercice Pib nominal Surplus (Déficit) / PIB Dette nette directe / PIB Service de la dette brute / Recettes totales 14,961.4 97.6 59.2 15,118.2 15,030.6 71.2 11.9 15,113.7 15,113.7 (127.4) 203.0 15,189.3 15,189.3 (20.8) 44.6 15,213.0 15,213.0 (79.0) 41.5 15,175.4 15,175.4 (132.5) 38.6 15,081.5 41,646 -0.2% 36.3% 8.8% 39,897 -0.2% 37.9% 8.6% 40,902 0.3% 37.1% 8.2% 42,007 0.0% 36.2% 8.2% 43,226 0.2% 35.1% 8.2% 44,181 0.3% 34.1% 7.7% Source: Documents budgétaires du gouvernement de la Nouvelle-Écosse. 4 NOUVELLE-ÉCOSSE • BUDGET 2016 ÉCONOMIE ET STRATÉGIE Bureau Montréal 514 879-2529 Bureau Toronto 416 869-8598 Stéfane Marion Marc Pinsonneault Warren Lovely Économiste et stratège en chef Économiste principal DG, recherche et stratégie secteurs publics [email protected] [email protected] [email protected] Paul-André Pinsonnault Matthieu Arseneau Économiste principal, Revenu fixe Économiste principal [email protected] [email protected] Krishen Rangasamy Angelo Katsoras Économiste principal Analyste associé, géopolitique [email protected] [email protected] Généralités : Banque Nationale Marchés financiers est une unité de Financière Banque Nationale Inc. (FBN), filiale en propriété exclusive indirecte et division de la Banque Nationale du Canada. Ce rapport a été produit par FBN. La Banque Nationale du Canada est une société ouverte inscrite à la cote des bourses canadiennes. Les informations contenues dans les présentes proviennent de sources que nous jugeons fiables, toutefois nous n’offrons aucune garantie à l’égard de ces informations qui pourraient s’avérer incomplètes. Les opinions exprimées sont fondées sur notre analyse et notre interprétation de ces informations et elles ne doivent pas être interprétées comme une sollicitation ou une offre visant l’achat ou la vente des titres mentionnés dans les présentes. Résidents du Canada : À l’égard de la distribution du présent rapport au Canada, FBN endosse la responsabilité de son contenu. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du présent rapport ou pour effectuer une opération, les résidents du Canada doivent communiquer avec leur conseiller en placement FBN. 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