L`Habitat en Poésie
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L`Habitat en Poésie
lPoésieasLittératurefghjVersklzAlexandr inxcvbnSonnetmqwelPoésieasLittérature fghjVersklzAlexandrinxcvbnSonnetrtyuio pasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklz L’Habitat en Poésie Phonies Bergères 2014 xcvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwe rtyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdf ghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklPoésie asLittératurefghjVersklzAlexandrinxcvb nSonnetlzxcvbnmqwertylPoésieasLittéra turefghjVersklzAlexandrinxcvbnSonnetui opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjkl zxcvbnmrtyuiolPoésieasLittératurefghjV ersklzAlexandrinxcvbnSonnetpasdfghjklz xcvbnmlPoésieasLittératurefghjVersklzA lexandrinxcvbnSonnetqwertyuiopasdfghj klzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnm klzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnm qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiop Cours de Français avec Mme Besse Classe de 3 du collège d’Aspe Les 3° à Berlin ! Va-nu-Pieds Toi, sans maison, Jeune vagabond Qui n'en peut plus, OU VAS-TU ? Toute ta vie Tu as marché Des routes, ô oui Tu en as arpenté Chacune te rappelait La solitude qui t'emportait Toi Va-nu-Pieds Tu rêvais souvent De ponts blancs En buvant Ton café brûlant Que tu réussissais à te payer Grâce à un billet Que tu avais durement mendié A côté d'un palais bien ordonné Tu répètes sans cesse Que tu mourras Avec toute cette musique en toi Celle qui raconte la vie D'un mendiant démuni Toi sans maison Errant dans la rue tel un misérable Qui n'en peut plus OU VAS-TU ? Ton temps, tu le passais à rêvasser Le long des grillages des pavillons verdoyants, Voguant au gré du vent. Un habitat, tu en as rêvé, Un chalet ou un meublé, N'importe lequel te plairait. Devals Laurie, Loiret Capucine, Lopez Lola, Peyroutou Marine. Je suis un pauvre homme qui dort sous la lune Je suis un pauvre homme qui dort sous la Lune Dans la rue ou sous les ponts, Sous mon abri de fortune, Recouvert d'un simple carton, Je ne peux côtoyer que mon maigre compagnon. Ah ! Moi j'étais riche... Avant, j'avais même un palais, Et à mon service des cuisiniers ; Maintenant je mange au resto du cœur Loin de mon foyer, mon logis, ma demeure, Je suis pauvre et ruiné, Et attends mon heure Arrêtez, ne dîtes pas cela, La vie continue, Votre chemin ne s'arrête pas là, Puisqu'à ce jour vous avez survécu. Ah moi aussi j'étais riche, Il ne me manquait rien, Et aujourd'hui il ne me reste que mon chien, Et pas même sa niche, Il est mon seul bien, Et sa laisse mon lien. Tenez cette pièce, Pour que vous passiez, Avec ce geste de tendresse, Encore une belle soirée. Ah oui, avant c'était des beaux appartements, Des tiroirs remplis à craquer d'argent, Un grand pouvoir, s'habiller en costard, Des grandes et belles soirées, Et jusqu'au matin, continuer à s'amuser. Ah oui les gars, mais la richesse, Peut être une faiblesse, Le crack boursier nous contraint désormais, A mendier. Blancq Etienne, Dominguez Tomas Javier, Dufau Sylvain, Ferrand Gabriel, Rives Cécile. Construction Exquise Bâtir du Sable vertigineux dans un Seau propre à Montmartre Couper une Grotte bleue par le biais d'une perceuse neuve Poser de la Pierre sale vers la Pioche monstrueuse Clouer du Bois accueillant avec une grande Truelle à Bedous Construire une Maison vide avec du Crépi malheureux Couvrir une Cabane vide avec les charmants Moellons de Guy Creuser de l'Eau sans Bétonnière, c'est dangereux pour la Charpente Aménager la Nature lumineuse avec le Carrelage drôle Poser une Table morte avec un Tournevis compliqué Embellir de la Paille encombrante avec un Échafaudage de Gitans Fixer une Résidence délavée sur une Pelleteuse sale Peindre les briques mouillées avec une Scie rouillée Renverser des Planches ouvertes avec un Marteau lisse Coller du Verre héroïque à l'aide de Placo dégradé Visser de la Laine de Verre rugueuse sur de la Peinture brillante Gainer une Brouette joyeuse et du Plâtre mat Bareille Mickaël, Lavergne Hadrien, Quintana Béranger, Rivaud Martin, Sarrat Charlie. Lueur Des Espoirs Depuis notre insouciance puérile, Nous vivons sans domicile. Sous la pluie, dans la nuit, Le cœur meurtri par la vie dans les taudis. Nous avons beau faire l'aumône, Personne ne nous donne De quoi subsister. Nous continuons de mendier. Tous les soirs, Chercher les trottoirs Pour passer la nuit. Mais ça, pas toute une vie ! Nous connaissons pourtant bien des maisons, Admirons tant d’œuvres de maçon ! Hélas, notre cœur trépasse et je sais que jamais nous n'y aurons accès. Ces palais sont uniquement destinés aux plus fortunés. Comment pouvez vous vivre ainsi ? Comment cela est-il permis ? On dit que rêver rend léger, Qu'espérer permet de s'évader. Mais sous vos ponts, Je ne vois qu'une âme de plomb, Je ne vois dans vos yeux que du désespoir. Ce même désespoir qui vous mènera droit à l'abattoir ! Qui vous mènera droit à l'exécutoire ! Jamais je ne me suis demandé Pourquoi cela m'est-il donné. Pourquoi puis-je en bénéficier ? Pourquoi ais-je une maison ? Y-a-t-il une raison ? Certes je l'ai gagné, d'autres en ont juste hérité. Mais vous n'avez pas démérité ! Vous vous êtes battus bien plus que moi, Et pourtant vous n'en avez pas vous de toit ! Et ça, je sais que c'est tout sauf un choix. Vous vous êtes battus, mais certainement pas pour ce vécu ! Certainement pas pour vivre dans une rue ! Pour moi, celle-ci est le cœur de la ville, Vous c'est ce qui vous rend fragile. Je m'en vais m'y promener, Vous êtes contraints d'y habiter, vous allez vous y tuer ! Tout est tellement plus simple avec un chez-soi... Tout est tellement plus simple avec un chez-soi... Tout est tellement plus simple avec un toit... Bourdaa Marion, Dufau Gaël, Gonzalez Aude Marquez Mathilde, Miramon Fleurianne. Âmes Vagabondes Ô, toi, sans abris ! Comment fais-tu pour vivre ainsi Alors que tu n’as qu’un seul regard Un regard d’espoir Un petit centime d’euro te rendrait heureux Ô, toi, vagabond ! Toi qui vis dans l’ombre Tu as un compagnon, Toi, Qui n’est que ton ombre Il faut oser l’affronter, Quand le soleil va se lever Quand tu sauras que ce soir, tu t’endormiras noir Ô, toi, sans abris ! Tu es peut-être quelqu’un de bien Sous tes aspects de Vaurien Mais la vie est ainsi faite ; Il y a des victoires et des défaites ! Ô, toi, vagabond ! Toi qui es partout et nulle part, Tu es un homme qui dort sur les trottoirs, Tu marches dans la rue sans savoir où tu vas, Le regard perdu, tu cherches à savoir pourquoi Faut-il la subir pour croire en la misère ? Faut-il vouloir voir pour voir les miséreux ? L’Homme est-il si égoïste et amer Qu’il laisse son prochain mourir sous ses yeux Aydin Edanur, Michaud Eloïse, Nuques Chloé, Tubiana Daphné, Virassamy Julien