LIGNY LE RIBAULT Expo phoTos

Exp o p h oTos
LIGNY LE RIBAULT
Maison de la brique
Ludovic Letot
Les 03-04 et 10-11 Nov 2012
Photographie buissonnière
en Loire & Sologne
de 10h à 13h et de 15h à 19h
www.ludovicletot.com
Clic, clac…. Hop, dans la boîte !
Impossible avec Ludovic Letot, ce photographe XXL n’y loge pas… la preuve en image.
Avec un de ses enfants, Louis
Ludovic Letot est un grand homme : « Deux mètres
zéro deux ! » confirme-t-il. Toute la différence réside
dans les deux… centimètres !
Originaire du Nord, Ludovic Letot a migré vers le Sud,
il y a 8 ans. C’est à Baule (Loiret), un village pris entre
la Grande Mauve et la Loire qu’il s’est arrêté. Il a
défait ses valises, arrangé un joli nid pour ses enfants
et sorti ses appareils photo.
« Depuis mes 17 ans, pas un jour ne passe
sans photo. » confie Ludovic Letot, photographe
d’illustration. Une formation de dessinateur
maquettiste suivie à l’école supérieure des arts
appliqués et du textile de Roubaix (Nord) réveille,
puis enracine en lui ce goût pour l’image. De celle
qui aime se pavaner en quatre par trois au nom de
la publicité pour le compte d’agences, qui donne
une information dans le cadre de reportages… « J’ai
pas mal travaillé pour un magazine automobile ; la
photo de sports mécaniques me passionnait, encore
maintenant d’ailleurs. Pour le côté mouvement,
vitesse. »
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C’est la publicité qui amène Ludovic à quitter son
Nord natal pour les bords de Loire. C’était il y a 8 ou
peut-être 9 ans.
Dès qu’il a un instant, appareil photo au poing il part
en quête « de la belle image ». Mais c’est quoi une
belle image ? « Celle que je vais faire demain ou
après-demain, ou… comme a dit avant moi déjà
quelqu’un ! Je suis très exigeant envers moi, un
éternel insatisfait ; j’éprouve un mal fou à faire une
sélection, à retenir telle ou telle photo… à mes yeux,
elles s’accompagnent toujours d’une imperfection. »
La sensibilité du photographe
se plaît dans la recherche d’un cadrage,
du graphisme, de la chromie.
« L’influence de la publicité se devine derrière mes
clichés, les agences apprécient mon travail pour ce
côté. Le traitement de l’image est pour moi aussi
important que la prise de vue. Les appareils photo
modernes ne restituent pas à 100 % la réalité,
retravailler l’image est indispensable. » Un travail
qui ne la trahit en aucune façon ! « Jamais ! Je ne
parle pas de bidouillages avec le logiciel photo
que tout le monde connaît, non ; je compare ce
travail informatique au travail effectué (à l’époque
de l’argentique) en chambre noire. Le photographe
accentuait la densité, les couleurs… désormais il le
fait sur ordinateur. Les techniques évoluent mais
le savoir-faire et la minutie exigés par un rendu de
qualité, demeurent ! »
D’amateur éclairé, puis confirmé, Ludovic passe à
professionnel, il y a deux ans et demi.« Cela s’est
fait naturellement. Une demande s’est exprimée
par rapport à mon travail, ma vision. Un réseau
de transport urbain m’a donné carte blanche… les
choses ont commencé comme cela, simplement. »
L’entreprise, l’industrie, les énergies, la publicité, les
territoires sollicitent son regard et composent son
quotidien professionnel.
Et puis, vient la photo animalière !
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Une passion cambrioleuse s’est glissée en catimini
au cœur de ce goût porté à l’image :
la vie animalière.
La Loire, par sa seule présence, est une invitation à
la balade ; elle n’a pas eu à insister beaucoup pour
entraîner le géant au fil de son cours. « Dès que j’ai
un moment, je file sac au dos et le plus souvent c’est
la nuit qui me pousse à rentrer. J’aime la nature, me
trouver seul avec elle. » avoue le photographe.
Trois ans qu’il suit des sentes que seuls les animaux
sauvages foulent, qu’il infiltre leur habitat pour les
regarder vivre. « Parvenir à les approcher sans se
faire repérer, il n’y a pas plus excitant. » Etre à l’affût
de tout, d’un bruit, sur le qui-vive à chaque instant «
pour déclencher au bon moment. »
Observer, écouter, découvrir ses paysages, la faune
sauvage, ses mœurs, ses habitudes… un besoin
pour lui. « Carrément ! La solitude j’en éprouve le
besoin après la ville, le travail professionnel ; il faut
que j’aille à la rencontre d’un autre temps, traquer la
belle image. »
Ludovic raconte ce temps d’une rencontre avec
un cerf. « Je l’entendais sans le voir, puis ses bois
ont émergé des broussailles. J’avançais vers lui en
prenant mes photos… soudain nous nous sommes
trouvés face à face. C’est alors que j’ai pris conscience
du danger potentiel, lui a été surpris par ma présence.
Le temps s’est arrêté et… nous avons détallé tous les
deux, chacun de son côté. » en sourit-il maintenant.
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« Il faut parfois savoir faire preuve d’obstination,
revenir sur un lieu jusqu’à obtenir LA photo voulue. »
Une certaine aigrette au plumage immaculé lui en a
ainsi fait voir de toutes les couleurs, jusqu’à donner
au photographe l’image attendue.
Elle figure parmi les photos source d’émotion visuelle
comme celle fournie par un envol de mouettes sur
la Loire qu’il descendait en canoë. « Un moment
fabuleux, il y en avait partout et j’étais au milieu. »
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Les photos de Ludovic racontent une histoire,
laissent parler une lumière, une vie…
« J’aime aussi attraper l’instantané, ce moment
exclusif qui vous est accordé pour avoir été là, avoir
su voir. Comme un cadeau ! » Il y a ainsi de jolies
images qu’il n’a pas encore attrapées. « Celle d’un
cerf sorti de la forêt en compagnie de ses biches ;
ils se sont jetés à l’eau, en projetant de grandes
éclaboussures.
Photos : Ludovic Letot
Texte : Annette Fluneau, journaliste
Plan & photo page 4 : Christine Durand
Le parcours photographique
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La vision était magnifique mais l’image n’existe pas ;
j’avais pris le chemin à droite au lieu de suivre celui
de gauche. Cette photo que je n’ai pas faite on me
l’a racontée. »
Rien n’est perdu, Ludovic dit qu’il retournera là-bas.
« La rencontre finira par se reproduire, je dois juste
être patient ! »
De plumes en bois
Photographie buissonnière en Loire & Sologne
Contact :
Ludovic Letot
Mobile
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Mail
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Site
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Blog
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