Revue Centre-Africaine d`Anthropologie

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Les royaumes du Haut-Oubangui des origines à la fin du
XIXe siècle
Kokide Jean Maître assistant, docteur en histoire à l’université de Bangui Mots-clés :
Histoire
Politique; Royaume
Colonisation
République centrafricaine
INTRODUCTION
Dans le cadre de la journée « Eric de Dampierre », nous avons choisi de vous entretenir sur les Royaumes du Haut‐Oubangui. Comme en Afrique de l’Ouest, des royaumes prospères, s’étaient formés avant l’arrivée des Européens sur le cours supérieur du fleuve Oubangui, c’est‐à‐ dire, dans les bassins du M’Bomou de l’Ouelle et une partie du Bar‐El‐Ghazal au Soudan. Ces royaumes dynamiques ont survécu jusqu’à la fin du XIXème siècle. Il s’agit des royaumes : Bandia (Djabir (Bondo) ; Bangassou ; Rafaï) et Vungara (Zémio ; Sasa ; Mopoï ou Tamboura ; Ezo ; Wando ; Malingindo ; Yambio), connus aussi sous l’appellation des Sultanats du Haut‐Oubangui [1] Faute des travaux de recherche des sociologues, linguistes, et préhistoriens sur la question, Eric de Dampierre dans son travail « Un royaume Bandia du Haut‐Oubangui, Paris, librairie Plon, 1967, 600 pages », qui demeure incontournable s’était contenté des conclusions « provisoires » du chroniqueur Calonne Beaufaict [2] sur cette question. Mais de nos jours, nous pouvons nous servir de certains travaux réalisés dans le cadre des mémoires d’Histoire à l’Université de Bangui, pour nous informer sur cet important sujet. Dans notre entretien, il sera question de voir quand et comment ces royaumes ont été constitués, leur organisation politique, sociale et économique ainsi que leurs relations avec l’extérieur. Conquêtes et constitution des royaumes : une origine assez complexe
L’origine de ces royaumes est assez complexe. En effet depuis le XVIème et même jusqu’au XVIIème siècle, les bassins du Mbomou, de l’ Ouellé, de l’Aruwimi et de l’Ituri seraient habités, par des populations de petite taille, dont les industries se caractérisent par des haches de pierre, des houes d’os, des pics de bois durci au feu. Ces populations étaient appelées par Calonne « les derniers néolithiques » .[3] Ils auraient pour prototype actuel les Momvu D’autres invasions de l’Est et de l’Ouest les auraient rendu hétérogène. Leur habitat serait à peu près délimité par l’aire de cupules et des gravures rupestres c’est‐à‐ dire des empreintes de pieds et d’armes de jet. Ces traces, on les retrouve sur le « Munga » ou cuirasses latéritiques.[4] En zandé, le Munga contenant les dessins de couteaux de jet ou armes, s’appellent « Munga Kpinga ou Munga Bungo ». Tandis que celui contenant les empreintes digitales des hommes est le « Munga Tulè ». En effet ces traces ont été abondamment décrites dans les travaux de Nagbanda (A.A), Les Zandé du Haut‐Mbomu, 1800‐1923, Université de Bangui, 1988, 142 pages Outre ces néolithiques, d’autres envahisseurs débouchant des crêtes septentrionales, c’est‐à‐dire du Soudan notamment des confins du Bar‐el‐Ghazal, du bassin du Tchad, de l’ordre de quelques dizaines de milliers d’individu, atteignent l’Oubangui ou le Mbomou. C’est ceux qu’on appellera plus tard les Mongbadi ou Ngbadi et les Zandé. A propos de ces Ngbandi nous pouvons aussi, nous referer au travail des Abbés Bolombi Kengo Belo et Kenye Bongo, L’histoire des Ngbandi ou Nda lo te Angbandi, Molegbe R.D.C., Edition Saint Joseph, 1987, 12 pages, publié avec l’appui de Mgr Kesenge, Wandangakongu, évêque de Molegbe Ensuite des « bantus », simultanément au XVIIeme siècle remontent en provenance du Sud, par petits groupes de l’ordre du millier les cours d’eau, en se tenant toujours en zone forestière. Tous se heurtent les uns aux autres. Les industries du fer supplantent celle de la pierre. Des conglomérats se forment d’abord, les « Nzakara, » de langue apparentée au Zandé, puis les « Baza » de langue Ngbandi et les Mbomu de langue Zandé. Des clans ressortent nommément de cette confusion : les Bandia Chez les Mongbandi ou Ngbandi, les Vou‐Kpata chez les Nzakara, les Bokundé ou Bàkundà et les Vungara chez les Mbomu[5]. La formation des royaumes La formation de ces royaumes commença probablement, vers la fin du XVIIIème siècle, après les migrations et le brassage des populations. Les chefs Zandé de la dynastie des Avungara, les chefs Bandia et les chefs Nzakara se sont imposés aux autres populations par des conquêtes, tout en assimilant leur tradition. Les Zandé se reconnaissent un seul ancêtre Ngoura[6] qui vivait à la fin du XVIII ème siècle et qui serait décédé vers 1800. Ce fut le grand conquérant et le fondateur de la nation Zandé. Il lutta contre les Bandia et parvint à délimiter les zones d’influence entre les deux dynasties. Les Zandé évoluèrent vers l’Est en étalant leur royaume, jusqu’au Nord de l’actuel Congo Démocratique et les Bandia vers l’Ouest du M’Bomou. Les quatre fils de Ngoura (Mabengue, Tombo, Pereka, Singo) et son petit‐fils Nounga continuèrent son œuvre en faisant la conquête du M’Bomou entre 1800 et 1860. Selon les sources recoupées, les Zandé occuperaient le Sud‐Ouest du Soudan, précisément au Bar‐
el‐Ghazal dans les districts de Tambura, Yambio, Meridi et la province de Mongalle ou Mongalla dans le district de Yei. Dans l’actuel Congo Démocratique leurs zones d’occupation correspondraient aux anciens districts belges du Haut et Bas‐Ouelle, situées sur les rives de ce même cours d’eau. Sur le territoire centrafricain, les Zandé se trouvent dans la vallée de Chinko ou Singo et celle du Mbomou, qui correspondraient au sultanat de Rafaï et de Zémio. Leur effectif était important, estimé à environ 750000, ou encore de deux à trois millions et ils occuperaient une superficie d’environ,150000 à 2500000 kilomètres carrés[7]. Les Zandé seraient connus par les géographes arabes depuis les régions du Nil. Ils les appelaient « Homme à queue » ou encore « Niam‐Niam »[8]. D’autres sources précisent que le mot Zandé, rappelle les origines nilotiques c’est‐à‐dire Zandje ou Zandié qui signifie les noirs païens au Soudan[9]. Quant au R.P. Van Denplas, le mot Zandé viendrait de Sendé qui veut dire « ceux qui ont soumis de grandes terres ». Ce grand groupe Zandé est composé des sous‐groupe : Bandia ; Baza ; Barambo ; Bangao ; Bangboto ; Bokundo ; Mbili ; Ngbaga ; Ngbapio ; Ngbodimo ; Pakaré ; Vumbili ; Vukida ; Vungara. Vers le XVIIIème et le XIXème siècle, un groupe de guerriers Vungara se dirige dans le bassin du Mbomou, soumet sur les deux rives les Bantu (Bassiri, Bili, et Karé), ensuite les Nilotiques (Gabou, Togbo et Gbaya‐Razia). Selon les recoupements, cette conquête serait sous Zangabiro vers 1858 ou sous Tikimo, vers 1875. Mais certaines sources précisent que ce serait sous Zémio‐Ikpiro (1875‐
1912) le fils de Tikimo qu’il y eut une organisation remarquable du royaume. Du côté des Bandia, le grand chef Louzian, marié à une fille de Ngoura représente l’ancêtre de la dynastie qui s’est développée autour du Rafaï. Dans l’ensemble les Vungara et les Bandia étaient le plus souvent en conflit. L’un des exemples le plus frappant est le massacre de Ngura[10], premier ancêtre connu des Vungara, par Lezian, après que sa fille donnée en épouse à Lezian ait entretenu des relations incestueuses avec son frère Tombo, au cours d’une visite chez les siens. Ces Bandia par rapport aux Vungara (Zandé), étendirent leur expansion au travers, les groupes linguistiques, ngbandi, zandé, et nzakara. Selon Eric de Dampierre, les parentages résidaient au XVII ème siècle sur les rives Sud de l’Oubangui, en aval des confluents du Mbomou et de l’Ouellé[11]. Après les rivalités entre aînés et cadets, Bandia cède devant son cadet Laou ou Lau. Il traverse l’Ouellé et le Bili, accompagné des clans de sa mouvance. Selon la tradition, ils auraient traversé l’Ouellé avec les pirogues des Bila et le Bili avec celles des Biassou, tous du clan ngbandi. Vers 1760[12], sous Ngoubengué, les lignages Bandia, conquièrent un important territoire entre Ouellé et Mbomou. Ils organisent des conquêtes et entrent en milieu zandé, et soumettent les Vungara. En effet, cette époque serait marquée par le règne de trois fils de Ngoubengué : Lezian, Ndounga et Kassanga, qui auraient destitué le Chef Nzakala (Nzakara) Koudou, qui abandonna son trône au profit des Bandia, pour s’installer au Nord de la région actuelle de Yalinga. ‐Lezian, le premier fils et ses descendants, Bangoy, Hilou, règnent sur les populations zandé dans la partie méridionale. Selon Calonne, ils se « zandéisent »[13] donc leur histoire est liée à celle des Zandé. Leur royaume se situerait, sur la rive droite de l’Ouellé. ‐Ndounga, le second fils et ses descendants, après avoir renversé les Vou‐Kpata, règnent sur les Nzakara. C’est le royaume le plus homogène des trois et serait à l’origine du « royaume de Bangassou »[14] ‐Kassanga, le troisième fils et ses descendants, règnent sur un mélange hétéroclite de populations à moitié zandéisées par les Vungara. Ils s’installent dans la région de Chinko qui correspondrait au « royaume de Rafaï »[15] Parmi les conquêtes bandia, celle de Ndounga serait la plus importante. C’est cette conquête, qui aurait détrôné le Chef Nzakala (Nzakara) Koudou, et permit à Ndounga de régner jusqu’aux environs de 1800. Vainqueur et héritier du domaine Nzakara, jadis doté d’un pouvoir centralisé, il consolida et restructura le royaume. Il sera succédé par son fils Bilinga, qui combat les Banda et les Ngbougbou aux environs de la Kotto. Ensuite la relève a été prise par son fils Gbandi,(1830‐1860), qui conquit la région de Bakouma aux dépens des Tobgo (sous‐groupe Banda). Mais malheureusement, il sera tué lors d’un combat contre les Ngbougbou[16]. Son fils Mbali (1860‐1878), prit la relève préserva le royaume Nzakala, contre toute invasion étrangère, notamment celle des Banda[17]. Aux environs de 1878, Bangassou succéda à son père Mbali. Il constitua un vaste royaume d’environ 40000 km2, situé approximativement entre 4°, 20’ et 6° de latitude Nord et entre 22° et 24° de longitude Est[18]. Dans l’ensemble ces royaumes étaient structurés et hiérarchisés. Ces peuples conquérants venus du Nord, après avoir anéanti les autres, adoptèrent sans complexe, leurs us et coutumes et tissèrent de nombreuses relations dans le domaine matrimonial. On peut comparer cette stratégie, à l’expansion musulmane de la période médiévale, qui consistait à ne pas détruire la civilisation des peuples conquis. Organisation politique, sociale et économique des royaumes Au point de vue politique et administrative les rois disposaient d’une cour assez vaste. Celle‐ci différait largement de la cour des princes. A propos Eric de Dampierre fait la mention suivante : « Les grands du royaume résidaient dans quelques écart, seuls avec leur entourage immédiat ; leur parentèle ou clientèle tenait village à quelque distance de là. »[19]. C’est dans la cour royale que se traitaient les affaires publiques. L’entourage du roi comprend les ministres, les conseillers, les exécutants de tous ordres. Ensuite viennent la famille royale : les épouses, les servantes etc. Enfin les adolescents capturés à l’issue des guerres, chargés de petites courses, ont la priorité de circuler, dans les différents services de la cour. Dans d’autres enclos se trouvent les femmes et l’armée. L’effectif de ces femmes peut être estimé à environ 600 à 1500. Quant à l’armée son effectif peut être de deux à trois mille soldats, composée majoritairement des esclaves. Ils étaient appelés « gùdu »[20] Les royaumes étaient divisés en provinces ou Binia[21] confiés à des représentants du roi, Les M’Bia, assistés de conseillers appelés les Mbafouka. Leurs pouvoirs étaient considérables. Ils pouvaient mobiliser en cas de guerre, rendre la justice et lever l’impôt. Les chefs militaires veillaient sur les frontières du royaume. Organisation socio‐économique: Dans le domaine social, ces royaumes étaient constitués d’une mosaïque d’ethnies. De nombreuses alliances matrimoniales étaient établies. Ils en étaient de même, pour les pactes de sang après les guerres. les Zandé, les Nzakara et les Bandia, pratiquaient comme beaucoup de peuples africains, le culte des ancêtres et des morts. Ils leur font des sacrifices et exécutent leur volonté. Les ancêtres et les morts, communiquaient avec les vivants par le moyen des songes et leur exprimaient, leurs volontés par l’intermédiaire des devins et des oracles. Certains esprits vénérés sont : le Koundou, le Siolo, le Ngoubengué et le Ndounga[22] Sur le plan économique l’artisanat, le travail du fer, du bois et de la poterie constituaient, les principales activités de ces peuples guerriers qui pratiquaient une agriculture caractérisée par les cultures variées. A la fin du XIXème siècle, ces royaumes inspiraient du respect aux marchands d’esclaves venus du Nil et aux conquérants comme Ziber et son successeur Rabah. Contact des royaumes avec l’extérieur A propos de l’ouverture vers l’extérieur, Mopoï fut le premier souverain Zandé à traiter avec les marchands khartoumiens. Le premier marchand arrivé dans le Bar‐el‐Ghazal par voie fluviale fut le copte « Habashi » en 1851[23]. Mopoï portait essentiellement, son commerce sur les esclaves. Il fut le seul roi zandé, à faire de ce trafic le fondement même de son Etat et à revendre systématiquement tous ses captifs. Annuellement il sortait de ses Etats des milliers de captifs exportés contre cotonnades, cuivres et fusils. Aussi, il fut le premier à recevoir vers 1860 un européen Jan Klancnik, alias Johann Kleincznick, d’origine autrichienne. Il noua aussi des relations avec Zubeir. Son fils Tikima, qui le succéda après sa mort, marie sa fille Ranbu à Zubeir, qui intensifia davantage le trafic d’esclaves, des pointes d’ivoires et de rhinécéros. Mais cette relation dura peu à cause de la prédication de la mort de Zubeir par les gardiens des oracles. En effet ce genre de contact axé sur le trafic d’esclaves, était également pratiqué par les autres souverains Bandia, dont Bangassou, avec le Darfour et le Ouaddaï. Dans l’ensemble, ces royaumes du Haut‐Oubangui densément riches ne vivaient pas en autarcie. Ce qui amènera les puissances occidentales (Belges et Français), d’organiser des « courses au clocher » et de discuter de leur occupation âprement au début du XXème siècle. CONCLUSION
Le Haut‐Oubangui, a connu à la veille de la période coloniale, des Etats de type monarchique, prospères, dirigés par d’illustres personnages. Mais ces Etats ont connu au fils du temps, de sérieuses difficultés qui ont progressivement entraîné leur décadence politique, économique et culturelle. D’abord, l’implantation de l’administration coloniale a anéanti le pouvoir local et a favorisé, l’usurpation du pouvoir des chefs autochtones. Ensuite l’installation des agents concessionnaires, qui a développé davantage une économie de pillage dans ces localités, a laissé de tristes conséquences. Quant aux missionnaires, installés au début du XXème siècle, dans le Haut‐Oubangui, ont enlevé à ces différentes sociétés leurs spécificités culturelles. Bibliog
graphie Baba‐Kaaké (I) et Nzabakomada‐Yakoma (R ), Histoire au cours moy
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1907, Mémoire de Maîtrise, Université de Bangui, 1989, p 33 [13] Rama (J.C),op cit, p 158 [14] Idem, p34 [15] Idem [16] Kalck (P), op cit, p 189 [17] Rama (J.C.), op cit, p34 [18] Foloukoudé (B), L’aristocratie bandia face à la pénétration catholique, 1929‐1939, Université de Bangui, p 7. [19] Dampierre(E.de),Op cit, p392 [20] Foloukoudé (B), op cit p13 [21] Baba Kaké (I) et Nzabakomada‐Yakoma ®, op cit, p 32 [22] Foloukoudé (B), op cit p21 [23] Dampierre (E. de), Des ennemis, des Arabes, des historiens, Imprimerie F. Paillart, 1984, p47 Citer l'Article : Kokide Jean , Les royaumes du Haut‐Oubangui des origines à la fin du XIXe siècle > N° 3 | La culture Zande Nzakara, hier et aujourd’hui > Revue Centrafricaine d'Anthropologie [Lien permanent : RECAA‐15‐9] 

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