GFE18A_Securité gardiennage

Transcription

GFE18A_Securité gardiennage
les
Cahiers de
l’Observatoire
Association régionale pour la formation,
l’orientation et l’emploi
Les métiers de
la sécurité privée
et du gardiennage
RAPPORT D’ÉTUDE
Octobre 2008
Réédition Juin 2009
Nous tenons à remercier l’ensemble des participants
à la réunion du 10 Mars 2008 qui a permis d’échanger
sur ces métiers et d’enrichir le diagnostic.
Anne ALBARET – Conseil régional d’Aquitaine
Jean BAC – Domofrance
Gilles BARBOTEAU – Foncia
Magali BLAVET – Opcalia
Muriel BUGEADE – SNOFOPS
Nadine COUTURE – Rectorat
Bernadette DEGAND – ANPE
Virginie DUMIGRON – Conseil régional d’Aquitaine
Kamel HADDAD – Rectorat
Ariane KRIESCHE – ANPE
Christine LARRUE – Agefos PME
Bertrand LE GRIX DE LASALLE – SNES
Claudette LEMIERE – Missions locales
Gilles MAILLARD – UNPI
Claude MALPELAT – DRTEFP
Philippe MAQUIN – Unafos
Jean-Louis MAURIN – Agefos PME
Patrice de RAYNAL – ANPE
Dominique ROCHE – Opcalia
Valérie TERRIEN – Assédic Aquitaine
Daniel VITTI – Securitas
SOMMAIRE
PRÉAMBULE METHODOLOGIQUE
SYNTHÈSE
.......................................................................................
4
................................................................................................................................................................
6
LES ENTREPRISES ET EMPLOIS
....................................................................................
11
Activités et caractéristiques du secteur de la « sécurité privée » .................................................... 11
Observatoire national des métiers de la prévention et de la sécurité ............................................... 11
Données Assédic Aquitaine ....................................................................................................................................... 14
Données INSEE (Fichier SIRENE, DADS) : .......................................................................................................... 17
Activités et caractéristiques du secteur « Activités immobilières » ................................................ 18
LES MÉTIERS .................................................................................................................................................... 19
Répartition des métiers de sécurité et gardiennage
dans les activités économiques et principales caractéristiques ....................................................... 19
Données du « ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille
et de la Solidarité » et du Céreq (données nationales) .............................................................................. 19
Les données de l’INSEE (données nationales et régionales) ................................................................. 21
Métiers repères de la sécurité privée
................................................................................................................
23
Métiers du gardiennage (CEP 2006)
..................................................................................................................
24
LE MARCHÉ DU TRAVAIL
.............................................................................................................
27
LA FORMATION PROFESSIONNELLE .......................................................................... 30
Principales formations professionnelles
...........................................................................................................
30
..................................................................................................................................................
30
........................................................................................................................................................
33
Pour la sécurité privée
Pour le gardiennage
Dispositions des conventions collectives
relatives à la formation professionnelle continue des salariés
Pour la branche « Prévention – sécurité »
...........................................................
35
...........................................................................................................
35
Pour la branche « Gardiens, concierges et employés d’immeuble »
....................................................
Pour la branche « Personnels des sociétés anonymes et fondations d’HLM »
.............................
36
....................................................
37
...........................................................................................................
37
Données des OPCA et des syndicats d’organismes de formation
Pour la branche « Prévention – sécurité »
Pour la branche des « gardiens, concierges et employés d’immeuble »
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES
...........................................
39
............................................................................................
40
............................................................................................................................................
40
..............................................................................................................................................................
41
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
35
PRÉAMBULE MÉTHODOLOGIQUE
L’AREPA a été chargée par le Conseil régional d’analyser les métiers et les emplois d’une partie du
GFE 18[1] : la sécurité et le gardiennage. Les principaux axes étudiés sont les emplois du secteur,
les métiers, le marché du travail et la formation.
Deux types de métier ont été étudiés :
• les métiers de la sécurité privée. L’analyse de la diffusion intersectorielle des
métiers d’« agent de sécurité » rend compte de leur part prépondérante dans les
entreprises ayant comme principale activité « Enquête et sécurité » (NAF 746Z),
au niveau régional (Insee – RGP 99) comme au niveau national (DARES – Céreq –
Insee) et quelle que soit la nomenclature métier utilisée (Famille professionnelle (FAP
de la DARES) – Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS de l’Insee)).
Les agents de sécurité se retrouvent également dans d’autres activités telles que
l’Administration publique ou le commerce de détail mais dans une proportion moins
importante. Les métiers de la Sécurité publique, assurés par des fonctionnaires civils
et militaires, n’ont pas été inclus dans le champ de l’étude.
Principale FAP (famille professionnelle)
en 2003 - 2005
Secteur « Enquête et sécurité »
(NAF 746Z)
Part du secteur dans
l’ensemble
des FAP (tous
secteurs)
75%
48%
T30-Agents de gardiennage et de sécurité
Données nationales. Source : INSEE Enquête Emploi. FAP 86 DARES. Exploitation Onisep. Champ : ensemble des
personnes occupées salariées ou non salariées, hors salariés de l’État et des Collectivités locales.
Lecture des données : les agents de gardiennage et de sécurité (y compris concierges) représentent 75% des
effectifs travaillant dans l’activité « Enquête et sécurité » ; 48% des agents de gardiennage et de sécurité (y
compris concierges) travaillent dans l’activité « Enquête et sécurité ».
5317 Agents de Sécurité, de Surveillance (PCS Insee)
Activités en NAF 60 et
NAF 700
74 - Services fournis
principalement aux
entreprises
▹ 746Z –
Enquête et
sécurité
TOTAL
En Aquitaine
En France
En nombre
En %
En nombre
En %
2 211
45%
64 506
48%
▹ 42%
▹ 2 065*
4 902
100%
▹ 60 960
132 665
▹ 46%
100%
Ces données étant issues du recensement général de la population de 1999, elles sont codifiées selon la NAF de 1993
pour les activités et selon la PCS (Professions et catégories socioprofessionnelles) de 1982 pour le code métier.
*Lecture des données : les 2 065 agents de sécurité travaillant dans des entreprises ayant comme principale activité
« Enquête et sécurité » (NAF 746Z) représentent 42% du nombre total d’agents de sécurité (soit 4 902) en Aquitaine.
[1]
4
GFE 18 : Nettoyage – Assainissement – Environnement - Sécurité
• les métiers du gardiennage (concierges, gardiens d’immeuble…). Ils s’exercent d’abord
dans les entreprises ayant comme principale activité les « Activités immobilières » (NAF 70
ou NES poste M0). Cependant, ils ne représentent pas une part majoritaire des emplois de
ce secteur, d’où une analyse sectorielle moins pertinente donc plus succincte en comparaison
de celle du secteur de la sécurité privée. L’ « Administration publique » et les « Services
domestiques » sont également des secteurs employeurs des gardiens d’immeuble mais dans
une proportion moins importante.
Principale FAP (famille professionnelle)
en 2003 - 2005
Secteur « Activités immobilières »
(NAF 701, 702 et 703)
Part du secteur dans
l’ensemble
des FAP (tous secteurs)
21%
31%
T30-Agents de gardiennage et de
sécurité
Données nationales. Source : INSEE Enquête Emploi. FAP 86 DARES. Exploitation Onisep. Champ : ensemble des
personnes occupées salariées ou non salariées, hors salariés de l’Etat et des Collectivités Locales.
Lecture des données : les agents de gardiennage et de sécurité (y compris concierges) représentent 21% des
effectifs travaillant dans les « activités immobilières » ; 31% des agents de gardiennage et de sécurité (y compris
concierges) travaillent dans les « activités immobilières ».
5633 concierges, gardiens d’immeubles (PCS Insee)
Activités en NAF 60 et
NAF 700 en 1999
70 - Activités
immobilières
▹ 702A – Location
de logements
TOTAL
En Aquitaine
En France
En nombre
En %
En nombre
En %
1 005
75,2%
47 963
79,5%
▹ 336*
1 337
▹ 25%
100%
▹ 12 756
60 297
▹ 21%
100%
Ces données étant issues du recensement général de la population de 1999, elles sont codifiées selon la NAF de
1993 pour les activités et selon la PCS (Professions et catégories socioprofessionnelles) de 1982 pour le code
métier.
*Lecture des données : les 336 concierges ou gardiens d’immeuble travaillant dans des entreprises ayant
comme principale activité la location de logement (NAF 702A) représentent 25% du nombre total de concierges
ou gardiens d’immeubles (soit 1337) en Aquitaine.
L’analyse a été réalisée grâce à un travail de synthèse documentaire complété par des données
chiffrées. Les données sectorielles utilisées sont celles de l’Observatoire national des métiers
de la prévention et de la sécurité, de l’Assédic et de l’INSEE. Le focus sur les métiers reprend les
données de la DARES, du Onisep, du Recensement Général de la Population de 1999 effectué par
l’INSEE et du Contrat d’étude prospective sur les métiers de « gardiens, concierges et employés
d’immeuble ». L’analyse du marché du travail reprend les données régionales transmises par
l’ANPE et traitées par l’AREPA. Les données sur la formation sont issues des bases de données
de l’Arépa, de l’Onisep, du Conseil Régional d’Aquitaine, de la DRTEFP, de l’Assédic et des OPCA.
Une réunion regroupant les principaux acteurs professionnels des deux secteurs cités ci-dessus,
les institutions et les professionnels de la formation, de l’orientation et de l’insertion, s’est
tenue le 10 mars 2008 à l’AREPA afin de partager les premiers résultats du diagnostic et de les
confronter à la réalité du terrain. Nous tenons à remercier toutes ces personnes[2] qui ont permis
d’étayer et de préciser différents points de l’analyse.
[2]
La liste des participants à la réunion du 10 mars 2008 est détaillée en annexe 6.
5
SYNTHÈSE
Les métiers de la sécurité privée s’exercent principalement dans l’activité « Enquête et Sécurité
(NAF 746Z) ».
Caractéristiques des effectifs et des établissements de la sécurité privée :
§
une croissance de l’effectif et du nombre d’établissements : les effectifs salariés de l’activité
« Enquête et Sécurité » ont augmenté de plus de 60% entre 1999 et 2006, en Aquitaine
selon l’Assédic, pour atteindre près de 6 100 salariés pour environ 190 établissements. Les
données régionales de l’Insee confirment cette tendance : le nombre d’Equivalents Temps
Plein (ETP) est passé de près de 4 000 en 2002 à 4 675 en 2005. Au niveau national,
l’Observatoire des métiers de la sécurité privée constate également la hausse de l’effectif
salarié, dans une proportion légèrement plus importante.
§
Une majorité de petites entreprises et quelques grosses entités employant un nombre
important de salariés. Les entreprises sont, pour une large part, de petite voire de très
petite taille. En témoigne l’importance des entreprises individuelles (elles représentent 55%
des entreprises du secteur en Aquitaine). Par comparaison au niveau national, la part des
entreprises sans salarié et des entreprises de taille intermédiaire (20 à 99 salariés) est plus
importante en Aquitaine ; inversement, la part des TPE (1 à 20 salariés) et des entreprises de
grande taille (plus de 100 salariés) est moins importante en région. En Aquitaine, la part des
employés travaillant dans les établissements de plus de 100 salariés est d’environ 50%. La
concentration dans les établissements de grande taille est plus marquée au niveau national
où cette part s’élève à environ 80%.
La nouvelle réglementation (cf. ci-dessous) pourrait favoriser un phénomène de concentration
dans le secteur avec une baisse du nombre d’indépendants qui ne pourraient pas accéder
à la formation, désormais imposée. De même, il sera plus facile pour une grande entreprise
de financer le départ en formation d’un salarié que pour une TPE ou PME. Selon l’Unafos,
beaucoup d’entreprises craignent de ne pas bénéficier de fonds pour financer la formation
de leurs salariés.
§
Une concentration des établissements en Gironde et dans une moindre mesure dans les
Pyrénées-Atlantiques.
§
Le profil masculin du secteur, lié notamment aux risques du métier et aux conditions
d’exercice, souvent difficiles (travail en horaires décalés, le week-end, de nuit…). La part des
femmes étant relativement faible dans le secteur (14% de femmes en Aquitaine comme au
niveau national en 2006), le recrutement de personnel féminin est une des priorités pour la
branche.
§
Un niveau de qualification relativement faible des salariés, en Aquitaine comme au niveau
national : les niveaux V et inférieurs sont majoritaires. Le taux d’encadrement dans le secteur
est très faible : 2% au niveau national. Les difficultés de recrutement sont très importantes.
A ce niveau, les embauches se font parmi les titulaires du BP « Agent de prévention et de
sécurité », titre qui n’est plus préparé en Aquitaine, à cause du manque de candidats. De
plus, la formation ne facilite pas forcément l’évolution des carrières professionnelles de par la
relative faiblesse des opportunités au sein d’une entreprise (Opcalia – Hommes & Mutations,
Enquête auprès des entreprises du dispositif EDEC en Aquitaine – mars 2008).
§
Un taux de rotation élevé de la main d’œuvre.
Impact de la réglementation sur les Ressources humaines :
L’intérêt d’une étude sur les métiers de la sécurité privée est renforcé par les récentes modifications
réglementaires qui ont impacté les activités de sécurité privée. Ces évolutions ont pour objectif la
professionnalisation de ce secteur qui connaît une forte croissance. Elles se sont traduites par un
renforcement des conditions d’accès à ces métiers pour les candidats qui doivent désormais :
Faire une demande d’habilitation à la préfecture de leur domicile (ceci permet de vérifier
que le casier judiciaire est vierge et qu’aucune main courante n’a été déposée contre la
personne).
Se professionnaliser en suivant une formation qui est uniquement accessible aux détenteurs
de l’habilitation : l’Aptitude Préalable à l’Embauche (APE).
Une fois ces deux obligations remplies, le candidat se verra remettre une carte professionnelle par
le ministère de l’Intérieur. Cette carte entrera en vigueur d’ici à mars 2009. À partir de cette date,
6
une entreprise pourra recruter une personne n’ayant pas l’APE à condition qu’elle commence par
la former et que cette personne ait fait la demande de la carte professionnelle.
Actuellement, si l’obligation d’APE est effective depuis le 1er Janvier 2008 pour les nouveaux
entrants, le décret d’application instituant la carte professionnelle n’est pas encore paru. La
demande d’habilitation auprès de la préfecture est donc toujours faite par l’employeur. Il n’y a
donc pas de contrôle sur la détention d’un titre ayant valeur d’APE pour les personnes exerçant un
emploi dans la sécurité privée. Pour les salariés en poste avant le 1er janvier 2008, l’obligation
d’APE entrera en vigueur à partir du 9 Septembre 2008.
L’obligation de formation peut restreindre l’accès aux métiers de la sécurité…
-
pour les personnes en difficulté scolaire ou d’origine étrangère qui ne maîtrisent pas totalement
la langue (avec l’obligation de comptes rendus écrits par exemple) car les formations ne
comprennent pas d’enseignements aux savoirs de base (maths, français, culture générale…).
Il faut souligner sur ce point, l’effort de la branche et des OPCA, pour qui la formation aux
savoirs de base est une priorité. Les personnes effectuant des missions ponctuelles en
complément d’une autre activité (stadiers…) risquent également de ne plus pouvoir exercer.
En effet, l’opportunité de suivre une formation pour n’exercer que quelques heures dans
l’année semble réduite.
-
Pour une personne souhaitant entrer dans ce secteur, il faut actuellement un délai de deux
mois entre la demande d’agrément à la préfecture de la part de l’employeur et l’embauche ou
le départ en formation. Si ce délai ne pose pas problème pour les personnes suivant le CAP
car l’entrée dans l’entreprise est rarement immédiate, ce n’est pas le cas pour les personnes
suivant le CQP. A partir de 2009, ce sera au salarié de faire cette demande d’habilitation.
-
Une personne voulant créer une entreprise ne peut actuellement le faire si elle n’a pas les
deux années d’exercice requises. Les formations permettant de déroger à ces deux années
d’exercice ne sont pas encore enregistrées au RNCP.
… Mais cette réglementation peut néanmoins contribuer à réduire le turn-over dans ce secteur.
En effet, les nouvelles dispositions juridiques associées à la mise en place de « métiers repères »
auxquels des indices de salaire, des compétences et des qualifications sont associés, devraient
fidéliser les salariés. Cette liste de métiers repères (actuellement au nombre de 17), visant à inscrire
dans la « Convention Collective Prévention et Sécurité Privée » les seuils minimum de classification
des emplois repères (coefficients des rémunérations), résulte d’une volonté de professionnalisation
du secteur. Cette liste permet de définir les missions et responsabilités de chaque métier ainsi que
les formations qui y sont nécessairement attachées. L’objectif est de proposer aux candidats à ces
métiers de véritables parcours professionnels avec des possibilités d’évolution.
La professionnalisation pourrait permettre de réduire le travail clandestin constaté dans ce secteur. La
concurrence sur les prix, faisant diminuer le niveau de service rendu, pourrait également s’atténuer.
En effet, l’amélioration de la qualification des personnes exerçant ces métiers limitera, selon la
profession, la concurrence venant des entreprises fixant des prix très bas, tirant la qualité des
prestations à la baisse.
Caractéristiques du marché du travail régional :
L’ANPE ne constate pas de tension sur le marché du travail du point de vue des entreprises
avec un nombre de demandes enregistrées nettement supérieur au nombre d’offres. La nouvelle
réglementation pourrait cependant rendre les recrutements plus difficiles avec l’obligation de se
former pour accéder à ces métiers (APE).
Les offres et demandes enregistrées par l’ANPE se caractérisent par :
Offres enregistrées
-
Une majorité de CDD.
Des contrats de durée
moyenne.
Des offres déposées par
des entreprises de la NAF
« Enquête et sécurité »
(NAF 746Z).
Demandes enregistrées
-
Un faible niveau de qualification (V ou inférieur).
Une majorité de demandes provenant d’hommes.
Un nombre relativement important de demandes
provenant des moins de 25 ans (30%).
Un tiers des demandeurs d’emploi n’a pas le nombre
d’heures suffisant ou un titre ayant valeur d’APE et ne
peut donc plus exercer depuis le 1er janvier 2008.
7
Caractéristiques et problématiques liées à la formation professionnelle :
Les candidats aux métiers de la sécurité privée disposent d’une filière complète en formation
initiale, au niveau national, allant du CAP d’ « Agent de Prévention et de sécurité » (niveau V) au
Master Pro « Ingénierie des risques » (niveau I). En Aquitaine, la filière s’étend du CAP jusqu’à la
Licence professionnelle « Sécurité des biens et des personnes ».
En formation professionnelle continue, des formations pour les demandeurs d’emploi sont
financées par le Conseil régional d’Aquitaine à travers les actions structurelles du Programme
Régional de Formation (PRF), par les Assédic et la DRTEFP. Concernant les salariés, les formations
financées en priorité par les OPCA sont les SSIAP (Services de Secours Incendie et Aide aux
Personnes), le CQP d’Agent de prévention et de sécurité et les formations aux savoirs de base.
L’arrêté du ministère de l’Intérieur validant définitivement le décret reconnaissant le CQP d’ « Agent
de prévention et sécurité » comme ayant valeur d’APE, a été publié le 19 juin 2008. Les CQP
passés avant cette date seront également validés. Lors de la réunion du 10 mars 2008, l’Unafos
a demandé aux pouvoirs publics de s’engager plus fortement dans la formation des demandeurs
d’emploi au vu des contraintes réglementaires.
Le CQP d’« Agent de prévention et de sécurité » doit avoir une durée minimum de 70 heures
seulement (contre 1 300 heures pour le CAP). Si elle peut être suffisante pour une personne ayant
déjà exercé dans le secteur (environ 35 000 personnes au niveau national) mais n’ayant pas le
nombre suffisant d’heures (1 607 heures) pour avoir l’équivalence d’APE, elle semble courte pour
un candidat débutant. Les syndicats d’organismes de formation souhaitent prolonger la durée de
la formation à 140 heures en complément d’un stage en entreprise.
Néanmoins, pour une entreprise qui recrute, le CQP risque d’être privilégié même s’il s’agit d’un
débutant car il sera plus vite opérationnel que s’il suit le CAP dont la durée de formation est
beaucoup plus longue. Le CQP va également poser problème pour les recrutements liés à la
saisonnalité ou à l’événementiel (les entreprises aquitaines seraient très concernées selon
Opcalia) qui portent fréquemment sur des personnes exerçant cette activité en complément d’une
autre (on retrouve ici la même problématique que pour les stadiers).
L’étude réalisée en mars 2008 par Opcalia et Hommes & Mutations sur les actions de formation
dans les entreprises concernées par le dispositif EDEC, souligne la nécessité de prendre en
compte et de distinguer plusieurs métiers par filières et de créer, par exemple, des mentions
spécifiques au CQP (exemple : Agent cynophile).
Enfin, l’entrée en contrat de professionnalisation n’est pas possible sans l’APE.
8
Les métiers du gardiennage (gardiens, concierges, employés d’immeuble…) sont plus difficiles à
analyser dans la mesure où leur poids, dans le secteur où ils sont le plus représentés (activités
immobilières), n’est pas assez significatif pour en dégager des caractéristiques.
La variété des appellations pour ces métiers rend compte de la diversité des tâches effectuées
comme de celle des organismes qui les emploient. Les statuts diffèrent selon qu’ils travaillent :
Pour la branche « gardiens, concierges et employés d’immeubles » (syndicats de
copropriétaires, sociétés immobilières et foncières) : convention collective propre.
Pour la branche « Sociétés anonymes d’HLM » (Entreprises sociales pour l’Habitat) :
convention collective propre.
Pour le secteur public (Offices publics d’HLM) : statut de la fonction publique territoriale.
Beaucoup de facteurs influent sur l’évolution de ces métiers : la concurrence avec les sociétés
extérieures sur les postes d’employés d’immeuble, l’évolution dans l’organisation des acteurs
extérieurs (tri des déchets…), la tendance à la baisse de la taille des ensembles immobiliers
rendant leur présence moins nécessaire, les évolutions réglementaires (limitation des charges
récupérables, suppression de l’astreinte de nuit, 1 gardien pour 100 logements…).
Globalement, il semble que le nombre de concierges (70 000 en 2002 – DARES) soit en diminution
au niveau national. La DARES constate ainsi une baisse de près de 10% des effectifs entre 1997
et 2002 et un vieillissement de cette population. L’Insee (RGP 1999) dénombrait environ 1 000
gardiens d’immeuble en Aquitaine en 1999. Les professionnels de l’immobilier rencontrés lors
de la réunion du 10 mars 2008, ont nuancé cette tendance à la baisse, signalant que la situation
était différente selon la zone géographique prise en compte. A Bordeaux, par exemple, leur nombre
ne serait pas en baisse mais en stabilisation.
Depuis plusieurs années les acteurs publics mettent en avant le rôle en matière de sécurité et
de lien social joué par les concierges dans les ensembles locatifs d’HLM et plus particulièrement
dans les quartiers dits « sensibles ». L’accroissement du nombre de gardiens est ainsi une volonté
affirmée des pouvoirs publics qui s’est traduite par le décret du 28 Décembre 2001, imposant
la création d’un poste de gardien d’immeuble pour 100 logements dans les ensembles locatifs
d’HLM situés en zones urbaines sensibles (ZUS). Mais cette volonté peut se heurter à l’intérêt
économique des entreprises ou des copropriétaires qui peuvent leur préférer des dispositifs
électroniques ou des sociétés prestataires.
Il convient alors d’avoir une approche qualitative sur ces métiers en distinguant :
les emplois sans heures de permanence, amenés à diminuer et qui peuvent être
remplacés par des dispositifs électroniques ou par des sociétés prestataires. Dans
ce cas, il s’agit plutôt d’immeubles détenus en copropriété par des particuliers. Il faut
noter que ces sociétés prestataires ne se contentent plus des travaux de nettoyage et
d’entretien. Elles forment également leur personnel aux travaux de petite maintenance.
Les emplois de gardien d’immeuble dans les grands ensembles locatifs, qui sont
valorisés, notamment par leur rôle de lien social et de sécurité, dont la suppression
n’est pas envisageable. Dans ce cas, les employeurs sont plutôt des professionnels du
logement (social ou privé) qui souhaitent pérenniser ces postes car ils apportent une
plus value aux résidents.
La réalisation d’un contrat d’étude prospective en 2006, pour la branche « gardiens, concierges
et employés d’immeuble », a permis d’avoir des informations supplémentaires sur les personnes
exerçant ces métiers :
effectif en diminution,
emploi situé dans les grandes zones urbaines,
population des gardiens d’immeuble plutôt âgée (48,4 ans) qui s’explique par une entrée
dans l’emploi à un âge supérieur à la plupart des autres secteurs,
qualification de niveau V ou inférieur,
2/3 de femmes. Cette dernière caractéristique est à nuancer : en effet, si la DARES
constate également une majorité de femmes exerçant ces métiers, ce n’est pas le cas
de l’Insee qui recensait 38% de femmes exerçant cette profession en 1999 en Aquitaine
(RGP 1999). De même, les professionnels rencontrés semblaient surpris par les taux de
féminisation nationaux du CEP. Selon eux, en Aquitaine, les hommes sont majoritaires et
leur part est en augmentation.
9
Les données de l’ANPE, pour l’Aquitaine, ne font pas état de tension sur le marché du travail du
point de vue des entreprises avec un nombre de demandes enregistrées bien supérieur à celui des
offres. Les demandes enregistrées sont majoritairement le fait de personnes ayant un niveau V ou
inférieur. Les offres d’emploi sont déposées par des entreprises ayant comme principale activité
les « Activités immobilières » et l’ « Administration publique ». Deux caractéristiques du marché du
travail peuvent paraître surprenantes (même si le code ROME analysé comprend également d’autres
métiers tels que ceux de l’entretien / nettoyage) : la part majoritaire des offres temporaires (CDD
notamment) et des demandes enregistrées qui, pour plus de 80%, sont le fait d’hommes.
Pour ces métiers, la voie de formation utilisée est essentiellement la formation professionnelle
continue avec le CAP « Gardien d’immeuble » et les Titres « Gardien d’immeuble » enregistrés au
RNCP. Deux autres CAP peuvent être appréciés pour exercer cette profession : « Maintenance et
hygiène des locaux » et « Agent de prévention et de sécurité ». En Aquitaine, le Conseil régional
finance, dans le cadre des actions structurelles du PRF, le CAP « Gardien d’immeuble ». Concernant
la formation des salariés financée par l’OPCA (Agefos PME), les principaux domaines de formation
(pour les entreprises de moins de 10 salariés) concernent la « sécurité générale », la « communication
et l’organisation » et les « techniques de nettoyage et la connaissance des produits ».
10
LES ENTREPRISES ET EMPLOIS
Activités et caractéristiques du secteur de la « sécurité privée » :
Le secteur de la sécurité privée regroupe, selon l’Observatoire national des métiers de la prévention
et de la sécurité, les activités de surveillance, de télésurveillance, d’intervention et de sécurité
aérienne et aéroportuaire mais aussi des activités annexes au secteur telles que l’installation de
systèmes, la formation, la protection rapprochée ou encore le transport de fonds.
L’étude d’OPCALIA et Hommes & Mutations sur les actions de formation dans les entreprises
concernées par le dispositif EDEC en Aquitaine, rappelle que les entreprises de sécurité privée
interviennent nuit et jour, sur des sites et lieux variés, pour le compte de clients de tous les
domaines et de tous les secteurs d’activité :
- Industrie : usines, entrepôts, parcs technologiques, zones d’activités, chantiers du BTP,…
- Tertiaire : bureaux, parcs d’affaires, administrations, services publics, sites hospitaliers,
organismes bancaires, lieux et établissements recevant du public (ERP), immeubles de grande
hauteur (IGH), manifestations à caractère événementiel,…
- Commerce, grande distribution : magasins, centres commerciaux, entrepôts, bases
logistiques,…
- Sites sensibles et stratégiques : centrales nucléaires, raffineries, usines « Seveso », sites
classés, plates-formes portuaires, aéroportuaires et ferroviaires, arsenaux militaires,…
Observatoire national des métiers de la prévention et de la sécurité[3]
L’enquête de branche « Prévention – Sécurité » réalisée pour l’« Observatoire des métiers de
la Prévention et de la Sécurité », dénombrait, en France, en 2006, 2 570 entreprises et 3 600
établissements, auxquels il faut rajouter 2 000 travailleurs indépendants. L’effectif était estimé à
150 000 personnes. Pour comparaison, l’Unedic évaluait, en 2006, à plus de 153 000, le nombre
de salariés de l’activité « Enquête et Sécurité » (NAF 746Z).
La Profession est très concentrée autour de grandes entreprises : 8 entreprises (qui ont plus de
2 000 salariés) ont réalisé, en 2006, 30% du chiffre d’affaires du secteur. A l’inverse, les petites
entités (- de 20 salariés) ne génèrent que 10% du chiffre d’affaires alors qu’elles représentent
87% des entreprises.
En 2006, le chiffre d’affaires du secteur était estimé à 4,38 milliards d’euros soit une hausse de
5,5% par rapport à 2005 et de 115% par rapport à 1998. Cette hausse est plus marquée pour
les petites entreprises par rapport à l’année précédente (+ 7% pour les moins de 20 salariés) que
pour les grandes structures (+ 4,5% pour les plus de 500 salariés).
Les entreprises sont assez diversifiées puisqu’en moyenne, elles exercent plus de deux activités.
Il existe une corrélation entre la taille de l’entreprise et le nombre d’activités effectuées : les plus
grandes structures en exercent quatre en moyenne contre deux pour les plus petites. Cependant,
d’année en année, une tendance à la spécialisation des plus grands groupes se confirme.
Les entreprises du secteur travaillent essentiellement pour une clientèle privée : celle-ci
représentait près de 80% du chiffre d’affaires en 2006. La répartition « marchés publics » /
« marchés privés » est stable depuis 2000.
La quasi-totalité des établissements exercent une activité de surveillance (95%). Ce taux varie
peu en fonction de la taille de la structure. Si la télésurveillance est réalisée par le quart des
établissements, elle concerne davantage les grosses entités (41%) que les petites (21%).
L’activité « Sûreté aérienne et aéroportuaire » qui regroupe une trentaine d’entreprises (dont vingt
s’y consacrent pleinement) a connu une forte croissance en 2006 car des mesures de restriction
sur les bagages en cabine ont été mises en place. Les activités annexes, qui représentent 9% du
chiffre d’affaires du secteur, sont davantage réalisées par les petites structures.
[3] Source : Observatoire national des métiers de la prévention et de la sécurité, « Enquête de Branche « Prévention – Sécurité », de l’année 2006 » réalisée par l’Institut d’informations et de Conjonctures professionnelles I+C, Juillet 2007. Données
nationales, chiffres 2006. Deux fichiers ont permis de reconstituer la profession : en base, le fichier SIRENE du code NAF 746Z
« Enquête et sécurité » (10 100 entreprises) et en complément, le fichier des adhérents du SNES, de l’USP et du SPESSAA (Syndicat professionnel des entreprises de sécurité exerçant des activités de sûreté aérienne et aéroportuaire) comprenant 155
entreprises. L’enquête a été réalisée grâce à l’analyse de 92 questionnaires reçus de la part des adhérents au SNES, à l’USP
ou au SPESSAA et de 331 questionnaires reçus de la part des non adhérents, soit un total de 423 questionnaires exploitables.
Cet échantillon représente 9% des entreprises et 44% des salariés.
11
Un secteur composé essentiellement de PME et de quelques grands groupes. Entre 1998 et
2006, le nombre d’entreprises a progressé de plus de 20%.
Strates d’effectifs
salariés - 2006
Plus de 2 000
Nombre d’entreprises
500 à 1 999
Répartition en %
8
20
100 à 499
140
20 à 99
400
}
4%
Nombre
d’établissements
220
Répartition en %
4%
330
6%
300
6%
9%
500
9%
1 à 19
2 000
44%
2 250
40%
sous total
2 570
56%
3 600
65%
0 salarié
2 000
44%
2 000
35%
Total
4 570
100%
5 600
100%
Les grandes structures concentrent l’essentiel des effectifs. Entre 1998 et 2006, l’effectif du
secteur a progressé de 90% soit une croissance annuelle moyenne de 8,5%.
Strates d’effectifs salariés - 2006
Plus de 2 000
Effectifs salariés
41 400
Répartition en %
28%
500 à 1 999
43 400
29%
100 à 499
34 500
23%
20 à 99
18 900
13%
1 à 19
11 600
8%
149 800
100%
Total
Un secteur composé essentiellement d’agents d’exploitation. Si 9 salariés sur 10 exercent un
emploi d’agent d’exploitation en 2006, l’enquête rend compte d’une baisse d’un point par rapport
à 2005 qui profite aux agents de maîtrise. Le taux d’encadrement est faible dans ce secteur
puisque les cadres ne représentent que 2% de l’effectif.
12
Strates d’effectifs salariés
- 2006
Agents
d’exploitation
Employés
administratifs
Agents de
maîtrise
Cadres
Ensemble
Plus de 500
90%
3%
5%
2%
100%
100 à 499
92%
2%
4%
2%
100%
20 à 99
90%
4%
3%
3%
100%
1 à 19
86%
8%
3%
3%
100%
Ensemble
90%
3%
5%
2%
100%
Un secteur assez jeune mais un âge moyen en corrélation avec la taille de l’entreprise.
Strates d’effectifs
salariés - 2006
Age Moyen
Plus de 500
100 à 499
20 à 99
1 à 19
Ensemble
33,5 ans
34 ans
35,5 ans
37,5 ans
36 ans
Un secteur très masculin.
Strates d’effectifs salariés - 2006
Hommes
Femmes
Plus de 500
85%
15%
100 à 499
89%
11%
20 à 99
88%
12%
1 à 19
88%
12%
Ensemble
87%
14%
Le taux de rotation de la main d’œuvre est très développé notamment dans les grandes
entreprises. Le taux d’embauche a fortement diminué entre 2005 et 2006 (de plus de 15 points),
ce qui s’explique notamment par la relative faiblesse des recrutements dans les établissements
de 500 à 1999 salariés. Mais, de la même manière, le taux de départ a diminué dans ces
structures. Quelle que soit la taille de l’entreprise, le secteur est créateur d’emplois.
Strates d’effectifs
salariés - 2006
Nombre
d’embauches
Taux
d’embauche
Nombre de
départs
Taux de
départ
Création nette
d’emploi
Plus de 2 000
34 800
84%
34 300
83%
500
500 à 1 999
16 100
37%
14 900
35%
1 200
100 à 499
18 500
54%
16 850
49%
1 650
20 à 99
8 200
43%
6 950
37%
1 250
1 à 19
4 400
38%
3 750
32%
650
Ensemble
82 000
55%
76 750
51%
5 250
Vers une amélioration des conditions de travail ? Selon l’enquête, on constate une tendance à la
baisse des dimanches travaillés depuis 1998 et la stabilité du nombre de jours fériés travaillés.
La part des heures effectuées la nuit tend également à diminuer : elle est passée de près de 48%
en 1998 à 30% en 2006.
Strates d’effectifs salariés
- 2006
Plus de 500
100 à 499
20 à 99
1 à 19
Ensemble
Jours de semaine
ouvrables
79%
74%
73%
80%
77%
Dimanche
Jours fériés
14%
19%
20%
15%
16%
7%
7%
7%
5%
7%
Données issues du planning du mois de Juin 2006.
13
Données Assédic Aquitaine[4]
L’activité de « Sécurité privée » est prise en compte par l’Assédic à travers le code NAF
746Z « Enquête et Sécurité » qui comprend :
§
§
§
§
Les
-
activités de surveillance, de garde et autres activités de protection :
Transports de fonds et d’objets précieux.
Activités des gardes du corps.
Patrouilles urbaines, activités de surveillance et de télésurveillance, de gardiennage
d’immeubles d’habitation, de bureaux, d’usines, de chantiers de construction,
d’hôtels, de salles de spectacles, de discothèques, de dancing, stades de sport,
centres commerciaux, etc.
Activités liées à la sécurité dans le domaine des transports publics telles que
l’inspection des bagages et des passagers dans les aéroports ainsi que les activités
de patrouille dans les trains et le métro.
Activités des inspecteurs de magasins non salariés.
Les activités de conseil en matière de sécurité des « installations industrielles, des
habitations et des bâtiments publics, y compris l'évaluation de leur sécurité ».
La destruction de sécurité d'informations sur tout type de support.
Les activités des détectives privés.
Le secteur en Aquitaine se caractérise par :
§
§
§
§
une croissance de l’effectif et du nombre d’établissements légèrement moins importante
qu’au niveau national.
une majorité de petites entreprises et quelques grosses entités employant un nombre
important de salariés : 70% des entreprises ont entre 1 et 20 salariés en Aquitaine ; ce
chiffre est de 78% au niveau national.
une concentration des établissements en Gironde et dans une moindre mesure dans les
Pyrénées-Atlantiques.
le profil masculin du secteur avec une répartition identique en région et au niveau
national, lié notamment aux risques du métier et aux conditions d’exercice souvent
difficiles (travail en horaires décalés, le week-end, de nuit…).
Ainsi en 2005, l’Assédic Aquitaine répertoriait près de 6 000 salariés travaillant dans l’activité
« Enquête et Sécurité ». Ce chiffre est estimé à près de 6 100 en 2006p (p : données provisoires).
Entre 1999 et 2006, les effectifs ont augmenté de 60% dans la région, croissance légèrement
moins importante qu’au niveau national (+64%) selon l’Observatoire national des métiers de la
prévention et de la sécurité.
Répartition départementale et par sexe en 2005 (NAF 746Z)[5] :
Etab.
Hommes
Femmes
% de
femmes
Total H/F
Variation
emploi salarié
2006p*– 2005
Variation nb.
établissements
2006p*– 2005
13
222
40
15,3
262
+14%
+8%
33. Gironde
115
3 766
599
13,7
4 365
+2%
+0,9%
40. Landes
22
287
43
13
330
-4%
-14%
47. Lot-etGaronne
11
108
15
12,2
123
-13%
-27%
64. PyrénéesAtlantiques
30
747
148
16,5
895
+2%
+10%
191
5 130
845
14,1
5 975
+2%
- 0,5%
4 209
128 710
19 332
13,1
148 042
+4%
+2%
Zone
géographique
24. Dordogne
Aquitaine
France
*2006p : données provisoires. Source : Assédic ; Traitement AREPA.
[4] Le champ couvert par la statistique de l’Assurance chômage comprend l’ensemble des secteurs concurrentiels, y
compris certaines entreprises publiques à caractère industriel et commercial ayant signé une convention de gestion avec
l’Unédic. L’affiliation est, en effet, obligatoire pour tout établissement du secteur privé industriel et commercial employant au
moins un salarié.
Sont exclus de ce champ : les salariés de l’État et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à
caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des
secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à
caractère industriel et commercial (sauf ceux ayant signé une convention de gestion avec l’Unédic), des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle.
[5] Des données sur l’effectif salarié et les établissements concernant les années 1999 et 2003 sont disponibles en
annexe 2 pour comparaison.
14
À partir de ces données, nous avons pu calculer le coefficient de localisation[6] sur cette activité
qui permet d’évaluer le degré de spécialisation du tissu salarié d’une région (Aquitaine) dans une
activité par rapport à un territoire de référence (France métropolitaine). Le chiffre inférieur à 1
pour l’Aquitaine (0,92 en 2005 et 0,90 en 2006) indique que la région possède un tissu salarié
moins spécialisé que la France dans les activités d’ « Enquête et sécurité ». Les effectifs salariés
connaissent également, dans ce secteur, une croissance un peu moins importante qu’au niveau
national.
En Aquitaine, le pourcentage de femmes travaillant dans l’activité « Enquête et sécurité » était
estimé à 14% en 2006p, 2005 et 2003. En comparaison, ce taux se situait entre 10 et 11% en
1999. Les chiffres nationaux font état de la même répartition hommes/femmes dans ce secteur
avec 14% de femmes en 2006.
L’Assédic Aquitaine recensait en 2005 et 2006p, une majorité d’établissements de moins de
20 salariés - environ 70% - mais cette tendance reste moins marquée qu’au niveau national 78% d’établissements de moins de 20 salariés. Parallèlement, les établissements de plus de
100 salariés (au nombre de 14 en 2005 dans la région) concentraient la moitié des effectifs
alors que ce taux n’était que d’environ un tiers en 1999 (pour 4 établissements recensés) et en
2003 (pour 9 établissements recensés). Cependant, cette concentration des effectifs dans les
établissements de plus de 100 salariés est bien inférieure à celle relevée au niveau national qui
s’élevait à près de 80% en 2006.
En moyenne, les établissements aquitains de la NAF « Enquête et Sécurité » employaient 31 salariés
en 2005 et 32 salariés en 2006p. Le chiffre national était de 41 salariés par établissement, en
moyenne, en 2006.
250
7500
200
6000
150
4500
100
3000
50
1500
0
Axe des effectifs
salariés
Axe du nombre
d'établissements
Evolution du nom bre d'établissem ents et de salariés dans l'activité Enquête
et Sécurité (NAF 746Z) en Aquitaine selon l'Assedic
Etablissements
Effectif salarié
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
0
Année
Source : Assédic ; Traitement AREPA.
Répartition par taille d’établissements en 2005 (NAF 746Z) :
Taille des établissements
en nombre de salariés
Nombre d’établissements
par taille
1à4 5à9
10 à
19
20 à 49 50 à 99 100 à 199 200 à 499
Total
60
41
29
28
19
10
4
191
% des établissements
par taille
31%
22%
15%
15%
10%
5%
2%
100%
Nombre de salariés par
tranche d’établissements
123
293
411
825
1 335
1 307
1 681
5 975
% de salariés par tranche
d’établissements
2%
5%
7%
14%
22%
22%
28%
100%
Source : Assédic ; Traitement AREPA.
[6] Le coefficient de localisation indique la spécialisation d’une zone géographique (ici l’Aquitaine) par rapport à un
territoire de référence plus large (ici la France métropolitaine). Il se calcule par le poids relatif d’un secteur d’activité dans la
zone de référence par rapport au poids relatif correspondant au niveau du territoire de référence, selon la quantité d’emplois
salariés. Une valeur supérieure à 1 indique la surreprésentation de la zone étudiée par rapport au territoire de référence (sa
spécialisation) et sa sous représentation en deçà [Delfaud, 1996].
15
L’enquête Besoin en Main d’œuvre 2007 de l’Assédic :
Cette enquête, sondant les employeurs sur leurs prévisions de recrutement, classe l’ « Agent de
gardiennage et sécurité », en Aquitaine, comme l’un des dix métiers où sont signalées les plus
fortes difficultés à recruter : sur les 945 embauches prévues par les employeurs, 60% étaient
jugés compliqués à réaliser. Ce métier enregistre également l’une des plus fortes variations à
la baisse des prévisions de recrutement. Mais, il semble que ce soit lié à un effet conjoncturel,
à savoir la mise en place d’une nouvelle réglementation. Son application ne sera effective qu’à
partir du 1er Janvier 2008. Les entreprises avaient probablement attendu l’année suivante pour
intégrer de nouveaux employés. Par ailleurs, le taux de recrutement saisonnier est élevé, avec
presque 50% des prévisions d’embauche. Au niveau géographique, les projets de recrutement
étaient signalés principalement dans les bassins d’emploi de « Bordeaux CUB » et « Pays Basque »
et dans une moindre mesure dans ceux de « Mont de Marsan » et « Béarn ».
L’enquête Besoin en Main d’œuvre 2008 de l’Assédic :
L’enquête « BMO 2008 » classe, en Aquitaine, les « Agents de gardiennage et de sécurité » parmi
les 15 métiers rassemblant le plus grand nombre de projets de recrutement (1 312 au total dont
489 liés à une activité saisonnière). Ce métier fait également partie, en 2008, des 10 professions
rassemblant le plus grand nombre (absolu) de projets de recrutement jugés difficiles à réaliser
(807 sur les 1 312 prévus soit un taux de 61,5%). Les fortes variations à la baisse des prévisions
de recrutement de 2007, liées à la mise en place de la nouvelle réglementation dans le secteur de
la sécurité privée, ne se sont pas répétées en 2008. Les textes juridiques sont entrés en vigueur
ce qui a réduit l’incertitude des chefs d’entreprise quant aux recrutements. Ceci explique que ces
métiers apparaissent dans les 10 métiers ayant enregistré les plus fortes variations à la hausse
(en nombre d’embauches prévues) entre 2007 et 2008. Au niveau géographique, les projets de
recrutement ont été signalés principalement dans les bassins d’emploi de « Bordeaux CUB » et
« Pays Basque », comme en 2007.
16
Données Insee (Fichier Sirene, DADS) :
En Aquitaine, les entreprises et établissements de la NAF 746Z « Enquête et sécurité »[7] sont en
grande majorité de petite taille (moins de 20 salariés) et on peut remarquer le nombre important
d’entreprises individuelles. La création d’entreprise concerne essentiellement des entités avec
peu ou pas de salariés. L’Insee observe, comme les Assédic, une hausse des effectifs entre 2002
et 2006.
173
Part des
entreprises
en %
55%
227
Part des
établissements
en %
56%
1 à 2 salariés
35
11%
39
10%
3 à 5 salariés
23
7%
24
6%
6 à 9 salariés
20
6%
26
6%
10 à 19 salariés
27
9%
36
9%
20 à 49 salariés
20
6%
29
7%
50 à 99 salariés
10
3%
16
4%
Taille des structures
Nombre
d’entreprises
0 salarié
Nombre
d’établissements
100 à 199 salariés
2
0,6%
8
2%
250 à 499 salariés
1
0,3%
2
0,5%
500 salariés et plus
Total
1
0,3%
1
0,2%
312
100%
408
100%
Source : INSEE – Répertoire des entreprises et des établissements (SIRENE) 2006 – Démographie des entreprises
et établissements 2006 (en activité au 1er janvier 2006) en Aquitaine (Champ I.C.S. qui comprend l’ensemble
des secteurs marchands de l’industrie, de la construction, du commerce et des services. Sont exclues de la
démographie des entreprises et des établissements : l’agriculture, sylviculture et pêche (divisions «01» à «05»
de la nomenclature NAF) ; les activités financières (division 65 : services d’intermédiation financière ; division
66 : assurance ; division 67 : services d’auxiliaires financiers et d’assurance) ; les activités de locations de biens
immobiliers (APE 702)).
Taille des entreprises
0 salarié
Nombre d’entreprises créées
70
Part des entreprises créées en %
84%
1 à 2 salariés
7
8%
3 à 5 salariés
3
4%
6 à 9 salariés
1
1%
10 à 19 salariés
0
-
20 à 49 salariés
1
50 à 99 salariés
1%
N’apparaissent pas dans le fichier
100 à 199 salariés
Total
1
1%
83
100%
Source : INSEE – Répertoire des entreprises et des établissements (SIRENE) 2006 – Démographie des entreprises
et établissements en 2006 en Aquitaine (Champ ICS).
Activité par code
NAF
Nombre
de postes
31/12/2002
Nombre de
postes au
31/12/2005
ETP* en
2002
ETP* en
2004
ETP* en
2005
Evolution des
ETP* 2002-2005
746Z - Enquêtes et
sécurité
4 015
4 850
3 993
4 292
4 675
+17%
Source : INSEE DADS (Déclaration annuelle des données sociales) 2002-2004 et DADS 2005, Région Aquitaine,
Effectifs au 31/12 et Equivalents Temps Plein croisés par NAF700. L’effectif représente le nombre de postes non
annexes, rémunérés au 31/12 de l’année. Est défini comme poste non annexe : tout poste dont la rémunération
nette versée dans l’année dépasse 3 SMIC mensuels ou dont la durée d’emploi dépasse 30 jours et 120 heures
et 1,5 heure par jour.
* ETP : Equivalents Temps Plein.
[7]
Cf. annexe 2 : cartographie des établissements de la NAF 746Z par zone d’emploi et par taille.
17
Activités et caractéristiques du secteur
« Activités immobilières » :
Les données présentées ci-après sont celles des Assédic et de l’Insee. Elles permettent d’avoir une vision globale
du secteur « Activités immobilières », secteur dans lequel on retrouve la plus grande part des emplois de gardien
ou d’employés d’immeuble. Cependant, cette famille professionnelle ne représente pas une part majoritaire de
ce secteur ce qui explique le nombre réduit de données présentées.
Le nombre d’entreprises et les effectifs des activités immobilières sont en constante hausse
depuis 2002. La création d’entreprises se maintient.
Nombre d’établissements des « Activités immobilières » (NES 36 Poste M0), employant au moins
un salarié dans l’année :
Année
Nombre d’établissements
2002
4 736
2003
4 667
2004
5 072
2005
5 299
2006
5 371
Variation 2002 – 2006 en %
+13%
Source : Assédic ; Traitement AREPA.
Nombre d’établissements, d’entreprises et création d’entreprises des « Activités immobilières »
(M0 en NES 36) :
Année
Nombre d’établissements
Nombre d’entreprises
Création d’entreprises
2004
4 752
3 994
757
2005
5 068
4 219
741
2006
5 345
4 392
731
Variation 2004 – 2006 en %
+13%
+10%
-3%
Source : INSEE - Démographie des entreprises et établissements en Aquitaine au 1er janvier des années 2004,
2005 et 2006 – Répertoire des entreprises et des établissements (SIRENE) 2004, 2005 et 2006.
Effectif et équivalents temps plein des « Activités immobilières » (M0 en NES 36) en 2002, 2003
et 2004 :
Évolution des ETP* par rapport à
l’année précédente en %
Année
Postes non annexes au
31/12
2002
11 935
9 214
-
2003
12 418
10 884
+18%
2004
14 582
12 114
+11%
2005
14 653
11 736
- 3%
Effectifs en ETP*
Source : INSEE DADS (Déclaration annuelle des données sociales) 2002-2004 et DADS 2005, Région Aquitaine,
Effectifs au 31/12 ;
* ETP : Equivalents Temps Plein.
Est défini comme « poste non annexe » : tout poste dont la rémunération nette versée dans l’année dépasse 3
SMIC mensuels ou dont la durée d’emploi dépasse 30 jours et 120 heures et 1,5 heure par jour.
18
LES MÉTIERS
Répartition des métiers de sécurité et gardiennage dans les
activités économiques et principales caractéristiques
Données du « ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille
et de la Solidarité » et du Céreq (données nationales) :
Famille Professionnelle (FAP) T3 « Agent de gardiennage et sécurité »
(agents de sécurité et de surveillance + concierges) :
n
n
n
n
n
Part de la FAP dans l’emploi régional (Aquitaine) : 0,6 à 0,7%.
Part des + de 50 ans : 29 %.
Principal niveau de formation des actifs : Aucun diplôme.
Niveau de qualification attendu des entreprises : V.
Salaire médian net des débutants : 1 093 €.
Données DARES 2002, Nomenclature DARES FAP84.
Selon la DARES, au niveau national, l’emploi de la famille professionnelle « Agent de gardiennage et de
sécurité » stagne sous l’effet de deux tendances contraires : les métiers de « gardiens d’immeubles
et concierges » sont en baisse (-10% entre 1997 et 2002) alors que les métiers d’« Agent de
sécurité » connaissent une forte croissance (+14% entre 1997 et 2002). De même, la structure
par âge est assez contrastée du fait de la différence de situation entre les gardiens, plutôt âgés, et
les agents de sécurité dont les emplois sont plus ouverts aux jeunes. Pour l’ensemble de la famille
professionnelle, la part des plus de 50 ans était estimée à près de 30% en 2002. La part de cette
famille professionnelle dans l’emploi régional se situait entre 0,6 et 0,7% en 2002.
Selon le rapport de la DARES et du Centre d’Analyse Stratégique (CAS) sur les métiers en 2015, la
Famille Professionnelle T3 « Gardiens et Agents de sécurité » devrait compter 236 000 personnes
en 2015 soit une hausse estimée de 7% des effectifs par rapport à 2002. Entre 2005 et 2015,
60 000 postes seront à pourvoir et environ 48 000 départs de ces emplois seront constatés
soit une création nette d’environ 13 000 postes. Cette famille professionnelle compte une part
importante d’immigrés (24,1% en 2003), ce qui la place au troisième rang derrière les employés
de maison et les ouvriers qualifiés du gros œuvre. Elle fait également partie de la famille des
métiers d’employés actuellement considérés comme peu qualifiés. Les emplois d’agents
de sécurité devraient constituer un des rares débouchés pour les jeunes hommes peu diplômés
et sans expérience professionnelle. Les gardiens d’immeuble sont plutôt des femmes peu
diplômées. L’âge de départ à la retraite est assez élevé pour ces métiers (60 ans en moyenne).
L’emploi de la famille professionnelle (FAP) et des familles professionnelles détaillées :
FAP
Concierges
Emploi 2002
69 977
Répartition en %
32%
Évolution 1997-2002 en %
- 10%
Agents de sécurité et de surveillance
150 766
68%
+14%
T3 Agents de Gardiennage et sécurité
220 743
100%
+ 5%
Source : INSEE, Enquête Emploi ; traitement DARES.
19
Les secteurs employeurs des agents de gardiennage et de sécurité (y compris
concierges) :
Poids du secteur
en %
34%**
Évolution de l’emploi entre
1997 et 2002 en %
+28%
M0 Activités immobilières
32%
+13%
21%
R1 Administration publique
8%
-
0,8%
Activités en NES 36
N3 Services opérationnels*
Part de la famille
dans le secteur en %
10%
K0 Transport
4%
-
0,8%
Q1 Éducation
J3 Commerce de détail et
réparation d’articles domestiques
Autres secteurs
3%
-
0,4%
3%
-
0,4%
16%
-34%
0,2%
Source : INSEE, Enquête Emploi ; traitement DARES.
* Les services opérationnels regroupent les activités de « Location sans opérateur », « Sélection et fourniture
de personnel », « Enquête et sécurité », « Activités de nettoyage », « Services divers fournis principalement aux
entreprises », « Assainissement voirie et gestion des déchets ».
** Lecture des données : 34% des agents de gardiennage et de sécurité exercent dans une entreprise ayant
comme principale activité les « Services Opérationnels » ; Les agents de gardiennage et de sécurité représentent
10% des effectifs des « Services Opérationnels ».
Répartition des principales familles professionnelles (FAP) dans l’activité « Enquête et
sécurité » (NAF 746Z) :
Secteur
Principales FAP (familles professionnelles) en
2003- 2005
Part
Cumul
Part du secteur dans l’ensemble
des FAP (tous secteurs)
T30-Agents de gardiennage et de sécurité
75%*
75%
48%
5%
80%
1%
4%
84%
1%
2%
86%
0,8%
2%
88%
2%
L20-Employés administratifs d’entreprise
L40-Techniciens des services
administratifs, comptables et financiers
G10-Techniciens, agents de maîtrise de la
maintenance et de l’organisation
T60-Employés des services divers
Source : INSEE Enquête Emploi. FAP 86 DARES. Exploitation Onisep. Champ : ensemble des personnes
occupées salariées ou non salariées, hors salariés de l’État et des Collectivités Locales.
* Lecture des données : les agents de gardiennage et de sécurité (y compris concierges) représentent 75% des
effectifs travaillant dans les activités « Enquêtes et sécurité » ; 48% des agents de gardiennage et de sécurité (y
compris concierges) travaillent dans les activités « Enquêtes et sécurité ».
Répartition des principales familles professionnelles dans les activités immobilières
(NAF 701, 702, 703) :
Secteur
Principales FAP (familles professionnelles)
en 2003- 2005
Part
Cumul
Part du secteur dans l’ensemble
des FAP (tous secteurs)
T30-Agents de gardiennage et de sécurité
*21%
21%
31%
12%
33%
7%
12%
45%
8%
L00-Secrétaires
8%
52%
4%
T40-Agents d’entretien
8%
60%
4%
R20-Attachés commerciaux et
représentants
R40-Cadres commerciaux et technicocommerciaux
Source : INSEE Enquête Emploi. FAP 86 DARES. Exploitation Onisep. Champ : ensemble des personnes occupées
salariées ou non salariées, hors salariés de l’Etat et des Collectivités Locales.
* Lecture des données : les agents de gardiennage et de sécurité (y compris concierges) représentent 21% des
effectifs travaillant dans les « activités immobilières » ; 31% des agents de gardiennage et de sécurité (y compris
concierges) travaillent dans les « activités immobilières ».
20
Les données de l’Insee (données nationales et régionales) :
Les « Agents de sécurité et de surveillance » (PCS 5317) sont employés en premier lieu par
des entreprises ayant comme principale activité les « Services fournis principalement aux
entreprises » (NAF 74) et à un niveau plus détaillé par les entreprises de la NAF 746Z « Enquête
et sécurité »[8] :
5317 Agents de Sécurité, de Surveillance (PCS Insee)
Activités en NAF 60 et NAF 700
En Aquitaine
En France
En nombre
En %
En nombre
En %
2 211
45%
64 506
49%
▹ 2 065*
▹ 42%
▹ 60 960
▹ 46%
75 - Administration publique
809
17%
19 491
15%
52 - Commerce de détail,
réparation d’articles domestiques
347
7%
6 288
5%
4 902
100%
132 665
100%
74 - Services fournis
principalement aux entreprises
▹ 746Z – Enquête et sécurité
TOTAL
Ces données étant issues du recensement général de la population de 1999, elles sont codifiées selon la NAF de
1993 pour les activités et selon la PCS (Professions et catégories socioprofessionnelles) de 1982 pour le code
métier.
*Lecture des données : les 2 065 agents de sécurité travaillant dans des entreprises ayant comme principale
activité « Enquête et sécurité » (NAF 746Z) représentent 42% du nombre total d’agents de sécurité (soit 4 902)
en Aquitaine.
Les métiers de la sécurité privée concernent peu les femmes. Les diplômes détenus par la majorité
des salariés exerçant ces métiers sont de niveau V ou inférieurs.
Codes Métiers
(PCS 1982).
Périmètre :
Aquitaine.
5317 Agents
de sécurité, de
surveillance dans
l’activité N3
Ensemble des
PCS travaillant
dans l’activité
N3 « Services
opérationnels »
Sans diplôme
Niveau V
Niveau IV
Niveau III
Niveau II
et +
Tous
niveaux
Total
%
Femmes
Total
% F.
Total
% F.
Total
% F.
Total
% F.
Total
% F.
807
4%
1 086
3%
247
11%
46
-
26
-
2 212
4%
13 678
37%
16 535
27%
6 045
43%
3 871
52%
1 859
41%
41 988
36%
Source : Intercarif-oref à partir du recensement général de la population de 1999, INSEE.
[8]
Cf. annexe 3 pour avoir le tableau complet en NAF 60.
21
Les « Concierges et gardiens d’immeubles » (PCS 5633) sont employés en premier lieu par des
entreprises ayant comme principale activité les « Activités immobilières » (NAF 70)[9] :
5633 concierges, gardiens d’immeubles (PCS Insee)
Activités en NAF 60 et NAF 700
En Aquitaine
En France
En nombre
En %
En nombre
En %
1 005
75,2%
47 963
79,5%
▹ 702A – Location de logements
▹ 336*
▹ 25%
▹ 12 756
▹ 21%
▹ 703A – Agences immobilières
▹ 210
▹ 16%
▹ 4 166
▹ 7%
▹ 703C – Administration
d’immeubles résidentiels
▹ 411
▹ 31%
▹ 28 600
▹ 47%
102
8%
2 795
5%
1 337
100%
60 297
100%
70 - Activités immobilières
95 - Services domestiques
TOTAL
Ces données étant issues du recensement général de la population de 1999, elles sont codifiées selon la NAF de
1993 pour les activités et selon la PCS (Professions et catégories socioprofessionnelles) de 1982 pour le code
métier.
*Lecture des données : les 336 concierges ou gardiens d’immeuble travaillant dans des entreprises ayant
comme principale activité la location de logement (NAF 702A) représentent 25% du nombre total de concierges
ou gardiens d’immeubles (soit 1337) en Aquitaine.
Lors de la réunion du 10 mars 2008, le représentant de l’entreprise sociale pour l’habitat
« Domofrance », présente en Gironde et en Dordogne, a donné le chiffre de 108 gardiens
d’immeuble sur un effectif total de 400 salariés, soit une part de 25% environ.
Codes Métiers (PCS
1982).
Périmètre : Aquitaine.
5633 Concierges,
Gardiens d’immeubles
dans l’activité M0
Ensemble des PCS
travaillant dans
l’activité M0 « Activités
immobilières »
Sans diplôme
Niveau V
Niveau IV
Niveau III
Niveau II
et +
Tous
niveaux
Total
% Femmes
Total
% F.
Total
% F.
Total
% F.
Total
% F.
Total
% F.
481
45%
434
32%
54
31%
24
-
12
33%
1 005
38%
2 822
54%
2 977
51%
2 002
56%
1 435
55%
1 349
46%
10 585
53%
Source : Intercarif-oref à partir du recensement 1999, INSEE.
D’après le RGP de 1999, la part des concierges et des gardiens d’immeuble représentait environ 10%
des effectifs des activités immobilières. Dans cette profession, les salariés sont majoritairement
titulaires d’un diplôme de niveau V ou sans diplôme. La part des femmes représente près de 40%
des effectifs mais elle est inférieure aux chiffres annoncés au niveau national par la DARES ou par
le Contrat d’étude prospective qui font état d’une majorité de femmes.
[9]
22
Cf. annexe 3 pour avoir le tableau complet en NAF 60.
Métiers repères de la sécurité privée :
Les représentants de la branche « Prévention - sécurité » ont engagé un accord sur la création
d’une liste plus exhaustive des métiers visant à inscrire dans la « Convention Collective Prévention
et Sécurité Privée » les seuils minimum de classification des emplois repères (coefficients des
rémunérations). Cette liste permettra également de définir les missions et responsabilités de
chaque métier ainsi que les formations qui y sont nécessairement attachées : 17 métiers
repères ont d’ores et déjà été identifiés. L’arrêté du 28 Septembre 2007 rend les dispositions
de cet accord obligatoires. Les missions, compétences et qualifications associées aux métiers
sont détaillées en annexe[10].
L’objectif est d’attirer les jeunes vers ces métiers en leur permettant de mieux identifier les
différents métiers et de clarifier les tâches correspondantes, mais aussi de réduire le fort taux
de rotation de la main d’œuvre constaté dans ce secteur. Cette liste de métiers s’inscrit dans la
démarche de professionnalisation du secteur.
Filière surveillance :
- Agent de sécurité qualifié.
- Agent de sécurité confirmé.
- Agent de sécurité chef de poste.
- Agent de sécurité cynophile.
- Agent de sécurité mobile.
- Agent de sécurité filtrage.
- Agent de sécurité opérateur filtrage.
Filière incendie :
- Agent des Services de sécurité Incendie.
- Chef équipe des Services de sécurité
Incendie (AM*).
- Pompier d’aérodrome.
- Pompier d’aérodrome chef de manoeuvre
(AM*).
- Responsable SSLIA (AM*).
Filière distribution :
- Agent de sécurité magasin « Pré - vol ».
- Agent de sécurité magasin vidéo.
- Agent de sécurité magasin arrière caisse.
Rappel des métiers repères de la filière
aéroportuaire qui figure dans l’annexe 8
de la Convention Collective :
Filière télésurveillance :
- Agent de sécurité opérateur SCT1 (Station
Centrale de Télésurveillance).
- Agent de sécurité opérateur SCT2 (AM*).
Filière aéroportuaire :
- Agent d’exploitation de sûreté.
- Profileur.
- Opérateur de sûreté qualifié.
- Opérateur de sûreté confirmé.
- Coordinateur.
- Chef d’équipe.
- Superviseur.
*AM : Agent de Maîtrise
[10] Cf. Annexe 3.
23
Métiers du gardiennage (CEP 2006) :
Les 6 niveaux de qualification des gardiens d’immeuble, issus de la Convention Collective
Nationale, sont détaillés en annexe 3.
Le gardien d’immeuble ou concierge veille au respect du règlement d’un immeuble collectif ou
d’un ensemble immobilier. Il assure ou coordonne les services quotidiens dus aux résidents,
propriétaires et locataires. Les pratiques professionnelles sont diverses d’un organisme à l’autre
comme en témoigne la multiplicité des appellations : employé d’immeuble, concierge, gardien,
correspondant, surveillant, régisseur. Mais, un certain nombre d’actions restent communes :
- accueil, information et orientation des résidents, visiteurs et entreprises extérieures,
- nettoyage des parties communes, entrées et couloirs, sortie des poubelles et petite
maintenance (changement des ampoules...),
- réception, enregistrement des réclamations pour les communiquer au syndic ou aux
copropriétaires,
- surveillance générale des bâtiments et des espaces communs, avec constat et signalement
de désordres si nécessaire,
- surveillance des équipements et application des règles de sécurité.
Le salaire comprend une rémunération forfaitaire variable selon l’importance de l’immeuble, des
avantages en nature (gratuité du logement, de l’eau, du chauffage). Selon leurs responsabilités, les
salaires s’échelonnent du SMIC à 1 700 € brut par mois en début de carrière. La pratique des étrennes
annuelles est encore largement appliquée. Le gardien peut évoluer vers un emploi de responsable de
secteur. Avec des qualifications complémentaires, par exemple SSIAP (Service de sécurité incendie et
assistance à personnes), il peut devenir régisseur et superviser plusieurs gardiens.
Pour occuper un poste de gardien d’immeuble, le diplôme le plus adapté est le CAP « gardien
d’immeuble » (niveau V), un titre professionnel certifié de « gardien d’immeuble » (niveau V) ou le
certificat d’agent polyvalent pour la gérance de logements sociaux. Cette formation, ouverte aux
demandeurs d’emploi et aux salariés, est reconnue par le ministère de l’Emploi, de la Cohésion
sociale et du Logement. Deux autres CAP peuvent être appréciés : « Maintenance et hygiène des
locaux » et « Agent de prévention et de sécurité ». Un concours de la fonction publique de «gardien
territorial d’immeuble», de catégorie C, a également été créé pour assurer le bon fonctionnement
d’immeubles d’habitation relevant des collectivités territoriales et de leurs établissements publics.
Toutefois, la formation des gardiens d’immeubles continue aussi à se faire « sur le tas ».
CONTRAT D’ÉTUDE PROSPECTIVE[11] :
Emplois de la branche :
Au niveau national, le nombre d’emplois était évalué à 207 500 au total en 2004 (y compris les
contrats courts). Ce chiffre est supérieur au nombre de personnes qui était évalué à 123 000
en 2004 (Source IONIS - Caisse de retraite de la branche). Selon la Profession, deux tiers des
salariés sont des employés d’immeuble et un tiers occupe un emploi de gardien d’immeuble. Le
statut des employés d’immeuble est moins spécifique que celui des gardiens dans la mesure
ou leur principale tâche est l’entretien des locaux. La répartition entre les deux métiers serait
de 73% d’employés d’immeuble et de 27% de gardiens. Près de 60% des emplois de gardien se
situeraient dans des immeubles collectifs de parc privé. Les emplois sont concentrés dans les
grandes zones urbaines et notamment sur Paris et sa banlieue.
Le nombre d’emplois global est en baisse depuis 1997 : -9,4% en nombre de contrats et -15,6% en
nombre d’emplois. L’écart qui s’est creusé à partir de 2002, entre la courbe du nombre de contrats
(c’est-à-dire y compris les contrats courts et ceux s’étant arrêtés en cours d’année) et de celle du
nombre d’emplois (au 31/12 de l’année) traduit l’augmentation du nombre de contrats courts.
La baisse du nombre de salariés est principalement due à une tendance à ne pas renouveler les
emplois au moment du départ à la retraite ou suite à un licenciement. La réticence à embaucher
est liée aux responsabilités incombant aux employeurs et en second lieu au coût d’un gardien ou
d’un employé d’immeuble. Les avis concernant les perspectives sur ces métiers divergent entre
[11] Source : Contrat d’étude prospective « Gardiens d’immeuble, concierges et employés d’immeuble » commandé par la
DGEFP (Direction Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle), les partenaires sociaux signataires de la convention
collective et l’Agefos PME, rédigé par le cabinet Ambroise Bouteille et Associé, bilan quantitatif : 26 Décembre 2006 ;
Rapport qualitatif : 25 Janvier 2007 ; synthèse : 31 octobre 2007. Ce rapport est un traitement des remontées du terrain,
issues des enquêtes qualitatives menées auprès des représentants des salariés et des employeurs, des employeurs et
des salariés en direct, d’observateurs, experts, concurrents. Ces remontées permettent de comprendre la vision qu’ont les
acteurs, intérieurs et extérieurs à la branche, des métiers de gardien et d’employé d’immeuble.
24
une poursuite à la baisse du nombre d’emplois et une stabilisation (la suppression des postes non
indispensables étant presque finie). Globalement, le nombre de salariés sans heures de permanence
serait amené à diminuer, le service à temps partiel ne permettant pas d’assurer de lien social.
Les professionnels du logement (social et privé), présents lors de la réunion du 10 mars 2008
dans les locaux de l’Arepa, ont précisé que la situation, en termes d’effectifs, était différente
selon les zones géographiques : à Bordeaux par exemple, les gardiens sont plutôt des employés
de copropriété et leur effectif n’est pas en diminution mais en stabilisation. Dans les grandes
copropriétés, la suppression des postes de gardien n’est pas envisageable. Au contraire, ces
postes sont valorisés.
La tendance à la baisse de la taille des ensembles immobiliers est peu favorable à l’emploi des
gardiens car il faut un nombre suffisant de logements pour que la présence d’un gardien soit ressentie
comme nécessaire (50 à 70). Or, les constructions actuelles sont plutôt de taille inférieure.
Le CESU (chèque emploi service universel) peut aussi concurrencer ces emplois avec le
développement de l’aide à domicile grâce à ces chèques. En revanche, la création du chèque
emploi TPE (Très Petites Entreprises) pourrait freiner cette concurrence, permettre aux petites
copropriétés de recruter des employés ou gardiens d’immeuble (simplification administrative lors
d’une embauche et au niveau gestion des ressources humaines) et de réduire le recours aux
sociétés extérieures.
La concentration des employeurs institutionnels a peu d’impact sur les emplois. En revanche,
les sociétés d’économie mixte (SEM) ont une politique volontariste de développement de l’emploi
(qualité de service rendu et relation de proximité). A Paris, il existe même une interdiction politique
de supprimer les postes de gardien. Dans les sociétés immobilières en revanche, le nombre de
gardiens pourrait avoir tendance à diminuer car elles se tournent vers l’immobilier d’entreprise,
plus rentable mais où la présence de gardiens est plus rare.
Les évolutions réglementaires peuvent aussi impacter directement ou indirectement ces métiers.
La jurisprudence concernant les charges récupérables par le bailleur auprès des locataires pourrait
avoir un impact très négatif sur ces emplois. La Cour de Cassation a en effet limité la récupération
du salaire des gardiens d’immeuble. La suppression de l’astreinte de nuit est un progrès dans les
conditions de travail des gardiens mais c’est une baisse du service rendu aux résidents qui pourraient
vouloir, à terme, se passer de gardien. La hausse du prix de l’immobilier et la nécessité d’effectuer des
travaux pour répondre aux nouvelles normes entraînent une plus grande vigilance des copropriétaires
sur les charges de fonctionnement et donc sur le maintien des emplois de gardien ou d’employé. La
nouvelle réglementation sur la formation professionnelle continue permet une valorisation de ces
métiers mais elle a un coût pour les entreprises avec les versements de fonds à l’OPCA (Agefos PME).
La réglementation « gardien d’immeuble », effective depuis 2002, avec un gardien pour 100 logements,
a eu un effet positif en termes de communication mais peu sur les emplois.
Le temps partiel est très développé puisqu’il concernait 90% des salariés en 2004. Dans la
majorité des cas, il s’agit de tiers temps ce qui explique qu’un quart des salariés ait plusieurs
employeurs. La part des hommes à temps complet (15%) est supérieure à celle des femmes
(3%). Les trois quarts des salariés (employés + gardiens) ont le coefficient de salaire le plus bas
de la convention collective, soit 235 (Cf. annexe 3). Cependant, les trois quarts des gardiens
d’immeuble ont le coefficient 255.
La grande majorité des postes sont des CDI, les CDD n’étant utilisés que pour les remplacements
de congés. Le recrutement en intérim est assez rare. Les employés d’immeuble cumulent souvent
plusieurs postes dans des résidences différentes (mais le groupement d’employeurs n’est que très peu
utilisé). Les gardiens des petites copropriétés exercent souvent une autre activité en complément.
Caractéristiques des employeurs :
Les employeurs peuvent être des copropriétés (privé), des sociétés immobilières (privé), des
sociétés d’économie mixte - SEM (privé et social) mais aussi des organismes à caractère social
tels que les OPAC (Offices Publics d’Aménagement et de Construction), OPHLM (Offices Publics
d’HLM) et ESH (Entreprises Sociales pour l’Habitat). Mais ces derniers dépendent d’une autre
convention collective ou sont soumis au statut de la fonction publique territoriale. Ils n’entrent
donc pas dans le cadre de ce CEP. Les SEM et les sociétés immobilières sont considérées comme
des employeurs institutionnels et représentent 4% des emplois. Les copropriétés emploient 96%
des salariés concernés par la convention collective nationale.
Caractéristiques des salariés :
Globalement, ces métiers sont très féminisés avec deux tiers de femmes et une proportion stable
entre 2001 et 2004. Chez les gardiens, la proportion est à peu près la même avec une part de
femmes légèrement supérieure. Lors de la réunion du 10 mars 2008, les professionnels du
25
logement (social ou privé) ont souligné que ces métiers seraient, en Aquitaine, plus souvent exercés
par des hommes que par des femmes et que la part des hommes était en augmentation.
Les postes administratifs, d’accueil, de présence et de ménage sont, en général, attribués aux
femmes. Ceux avec des tâches plus physiques ou dans les quartiers sensibles sont en majorité
occupés par des hommes. Actuellement, les employeurs ont plutôt tendance à recruter des
hommes, compte tenu de leur polyvalence et parce qu’ils sont aussi plus nombreux à postuler.
L’âge d’entrée dans l’emploi est élevé dans ces métiers : 48,4 ans, soit 11 ans de plus que la
moyenne de la population active du tertiaire. Une tendance au vieillissement a été constatée entre
2001 et 2004 avec une augmentation de l’âge moyen de 3,5 ans. Les femmes sont en moyenne
plus âgées que les hommes et les gardiens plus âgés que les employés d’immeuble. L’ancienneté
est de 10 ans en moyenne soit un an de moins que la population active du tertiaire.
Les syndics bénévoles considèrent ainsi qu’il est préférable d’embaucher des 40-50 ans. Dans
le logement social, le recrutement est plus jeune car des perspectives d’évolution existent. Mais
l’âge des recrutés est très rarement inférieur à 30 ans. L’accès à un emploi de gardien d’immeuble
correspond généralement à un second choix de vie de la part du candidat.
Caractéristiques des métiers :
Les tâches communes à ces métiers sont : la veille technique, la gestion administrative, l’entretien
des parties communes, la sécurité et le lien social, la distribution du courrier et la garde des clefs,
les services aux résidents. Mais de nouvelles tâches, de plus en plus techniques se développent.
Les compétences d’un gardien ou d’un employé permettant de se passer de professionnels (petits
travaux d’entretien, de réparation…) sont une vraie valeur ajoutée. L’automatisation et la technicité
croissante des équipements nécessitent aussi de nouvelles compétences. La multiplication des
normes d’hygiène, de sécurité et d’environnement s’inscrit également dans cette tendance.
Le rôle de lien social joué par les gardiens est un élément essentiel de ces métiers. La demande des
résidents à ce sujet ainsi que les petits services rendus sont toujours aussi forts notamment de la part
des personnes âgées. Mais le problème de la reconnaissance de ces tâches se pose actuellement.
Dans le logement social, la médiation est plus valorisée et se développe. Des formations sur ce
thème ont ainsi été mises en place ; cette mission a été inscrite dans la convention collective sous
le nom de « gestion sociale ». Les professionnels rencontrés lors de la réunion du 10 mars 2008
ont souligné que les gardiens d’immeuble n’étaient pas les seuls à jouer ce rôle de lien social et de
sécurité. La société Domofrance a ainsi engagé des « Chargés de clientèle » qui travaillent la moitié
du temps sur le terrain. Ce sont des professionnels ayant un niveau Bac+2 à Bac+5 qui gèrent les
problèmes relevés par les gardiens d’immeuble. Pour ces métiers, les organismes d’HLM souhaitent
recruter des gens ayant un niveau de qualification élevé.
Lors du recrutement d’un gardien d’immeuble, le niveau de qualification initial ne joue que très
peu (même s’il a tendance à augmenter) contrairement aux expériences professionnelles. La
confiance joue un rôle important lors de l’embauche qui se fait souvent par le bouche-à-oreille.
Globalement, il n’y a pas de difficultés de recrutement sur ces métiers sauf pour les femmes
employées d’immeuble où la concurrence joue avec les sociétés de nettoyage/propreté. Les
personnes motivées et sérieuses (moralité, éducation, savoir être) et les candidats dans les
« quartiers sensibles » sont également difficiles à trouver.
Dans ces métiers, les départs en retraite sont assez tardifs et se situent autour de 65 ans. Ceci
peut s’expliquer par la difficulté pour trouver un logement actuellement. Cependant, la nouvelle
génération semble moins encline à rester en poste jusqu’à un âge avancé. D’autre part, les
départs de ces métiers vers un autre secteur sont très rares.
La concurrence avec les sociétés extérieures (nettoyage, vidéosurveillance…) est principalement
subie par les employés d’immeuble qui n’apportent pas la même valeur ajoutée que les gardiens.
Lors de la réunion du 10 mars 2008, les entreprises de propreté - Groupement Régional des
Entreprises de Propreté Centre et Sud-ouest (GREPCSO) -, auxquelles font parfois appel les
sociétés de logement, ont souligné un développement de la demande de maintenance de premier
niveau (serrurerie, relamping, changement de fusibles, petite électricité…) en plus des activités
de nettoyage. Les employés intervenant dans les immeubles sont ainsi formés à d’autres activités
que celles du nettoyage.
L’évolution dans l’organisation des acteurs extérieurs les impacte également. Par exemple, le
tri sélectif des ordures ménagères, le tri du courrier des résidents souvent laissé à la charge du
gardien par le facteur, le développement des alarmes qui réduit le rôle de vigilance des gardiens.
26
LE MARCHÉ DU TRAVAIL :
Données 2006 pour l’Aquitaine. Source : ministère du Travail. Traitement DR ANPE – Arepa.
Les codes ROME analysés sont[12] :
-
11221 : Agent de gardiennage et d’entretien. À noter que ce code ROME comprend les
métiers de l’entretien / nettoyage (GFE 18B « Nettoyage, assainissement, environnement,
pollution, blanchisserie ») qui ne font pas partie du champ de l’étude.
-
11222 : Agent de sécurité et de surveillance.
Nb OEE*
2006
OEE
2002-2006
Taux de
satisfaction
des offres
Nb DEE**
2006
DEE
2002-2006
258
+33%
96%
669
-3%
ROME 11222 : Agent de sécurité
et de surveillance
2 010
+17%
90%
2 788
+7%
TOTAL
2 268
-
91%
3 457
-
Libellé
ROME 11221 : Agent de
gardiennage et d’entretien
* OEE : Offres d’emploi enregistrées.
** DEE : Demandes d’emploi enregistrées.
Un rapport Demande / Offre plus tendu pour les métiers de la sécurité privée que pour ceux du
gardiennage :
2002
DEE/OEE*
2003
DEE/OEE
2004
DEE/OEE
2005 DEE/
OEE
2006
DEE/OEE
ROME 11221 : Agent de
gardiennage et d’entretien
3,6
4,4
3,3
3
2,6
ROME 11222 : Agent de sécurité
et de surveillance
1,5
1,9
1,7
1,5
1,4
Libellé
Lecture des données : En 2002, pour le code ROME 11222, l’ANPE répertoriait 1,5 demandes pour chaque offre
enregistrée en Aquitaine.
Le rapport demande / offre doit être interprété avec prudence puisque l’ANPE ne traite pas la partie
des offres qui se font par bouche-à-oreille (sur les métiers de gardien d’immeuble notamment) ;
cependant le taux de satisfaction confirme l’absence de tension sur ces métiers que laisse
présumer le premier indicateur. Toutefois, la nouvelle réglementation (APE) pourrait rendre les
recrutements plus difficiles pour les agents de sécurité et de surveillance.
Lors de la réunion du 10 mars 2008, l’ANPE a déclaré que 450 demandeurs d’emploi étaient
inscrits dans le domaine de la sécurité privée sur la zone de Bordeaux et sa banlieue. Un tiers de
ces demandeurs d’emploi n’a pas le nombre d’heures suffisant ou un titre ayant valeur d’Aptitude
préalable à l’embauche et ne peut donc plus exercer depuis le 1er janvier 2008.
Plus de la moitié des contrats proposés sont temporaires :
Libellé
Nombre d’OEE*
CDI
CDD
Saisonnier
ROME 11221 : Agent de gardiennage et
d’entretien
258
31%
57%
6%
ROME 11222 : Agent de sécurité et de
surveillance
2 010
37%
52%
7%
TOTAL
2 268
37%
53%
7%
Les entreprises, notamment les plus petites, se sont restreintes dans le recrutement en 2007
du fait de la nouvelle réglementation. Les contrats proposés ont été, encore plus que les autres
années, des CDD mais avec des durées plus courtes.
[12] Cf. Annexe 3 : métiers entrant dans le champ de l’étude.
27
Des contrats de courte durée pour la sécurité privée et de durée moyenne à longue pour le gardiennage.
Nombre d’OEE*
temporaires
< 1 mois
1 à 2 mois
3 à 6 mois
> 6 mois
ROME 11221 : Agent de
gardiennage et d’entretien
179
13%
16%
40%
31%
ROME 11222 : Agent de
sécurité et de surveillance
1 257
22%
40%
25%
13%
TOTAL
1 436
21%
37%
26%
15%
Libellé
Une majorité d’hommes ; un fort pourcentage de demandes provenant des jeunes pour les agents
de sécurité et de surveillance.
Libellé
Nombre de DEE** % hommes
% femmes
% - de 25 ans
% + de 26 ans
ROME 11221 : Agent de
gardiennage et d’entretien
669
83%
17%
5%
95%
ROME 11222 : Agent de
sécurité et de surveillance
2 788
90%
10%
29%
71%
TOTAL
3 457
89%
11%
24%
76%
Une part prépondérante des faibles niveaux de qualification dans ces métiers.
Libellé
DEE**
(connues***)
DEE**
(inconnues***)
Niveaux VI, V
bis, V
Niveau IV
Niveau III
Niveaux
II et I
ROME 11221 : Agent
de gardiennage et
d’entretien
667
2
89%
7%
2%
2%
ROME 11222 : Agent
de sécurité et de
surveillance
2 768
20
78%
16%
3%
2%
TOTAL
3 435
22
80%
14%
2%
2%
* OEE : Offres d’emploi enregistrées.
** DEE : Demandes d’emploi enregistrées.
*** connues/inconnues : Demandes d’emploi enregistrées dont le niveau de formation est connu / inconnu.
28
Les offres d’emploi d’« Agent de gardiennage et d’entretien » ont été proposées par des entreprises
ou établissements de différents secteurs, telles que l’Administration Publique Générale, ou les
activités immobilières.
11221 : « Agent de gardiennage et
d’entretien »
%
751A Administration publique générale
51
20%
702A Location de logements
22
9%
703A Agences immobilières
18
7%
853K Autres formes d’action sociale
16
6%
851A Activités hospitalières
16
6%
745B Travail temporaire
16
6%
703C Administration d’immeubles résidentiels
11
4%
552C Exploitation de terrains de camping
10
4%
747Z Activités de nettoyage
10
4%
Sous total (sur les 9 premiers codes APE)
170
66%
Total
258
100%
Codes NAF
Lecture des données : 51 offres d’ « Agent de gardiennage et d’entretien » ont été déposées par les entreprises
ayant comme activité principale « Administration publique générale ». 20% des offres d’emploi d’ « Agent de
gardiennage et d’entretien » ont été déposées par les entreprises relevant de l’activité « Administration publique
générale ».
Les offres d’emploi d’« Agent de sécurité et surveillance » ont été proposées majoritairement
par des structures classées dans l’activité « Enquête et sécurité ».
11222 : « Agent de sécurité et de
surveillance »
%
1 539
77%
752G Police
70
4%
751A Administration publique générale
66
3%
853K Autres formes d’action sociale
32
2%
923D Gestion de salles de spectacles
30
2%
552C Exploitation de terrains de camping
28
1%
851A Activités hospitalières
26
1%
552E Autre hébergement touristique
25
1%
927A Jeux de hasard et d’argent
19
0,9%
521F Hypermarchés
13
0,6%
853E Autres hébergements sociaux
10
0,5%
Sous total (sur les 11 premiers codes APE)
1 858
92%
Total
2 010
100%
Codes NAF
746Z Enquêtes et sécurité
Lecture des données : 1 539 offres d’ « Agent de surveillance et sécurité » ont été déposées par les entreprises
ayant comme activité principale « Enquêtes et sécurité ». 77% des offres d’emploi d’ « Agent de surveillance et
sécurité » ont été déposées par les entreprises relevant de l’activité « Enquête et sécurité ».
29
LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Principales formations professionnelles[13] :
Pour la sécurité privée :
L’aptitude professionnelle (ou APE – Aptitude préalable à l’embauche) se traduit par l’obligation
du suivi d’une formation adaptée. Les principaux points qui doivent être abordés sont :
les aspects juridiques et pratiques du métier ;
-
les conditions de moralité ;
-
l’armement, le port de l’uniforme et d’un insigne.
Pour améliorer la collaboration avec l’Autorité publique, la formation devra aussi inclure
l’apprentissage d’un compte rendu par oral ou par écrit aux services de Police ou de
Gendarmerie.
Quelle que soit l’activité de sécurité exercée (surveillance, intervention…), les salariés
devront connaître :
les gestes élémentaires de premier secours,
-
la gestion des conflits,
-
le filtrage et le contrôle d’accès,
-
les dispositions du code pénal sur les conditions d’interpellation,
-
le cas échéant, l’utilisation des systèmes électroniques.
Formations de niveau V :
- CAP d’« Agent de prévention et de sécurité » : ce CAP, d’une durée de 1 300 heures ne permet
pas de faire de la formation de base (culture générale, maths, français…). Les personnes suivant
cette formation doivent donc avoir des bases suffisantes avant de le suivre. La moitié du temps
de formation (54%) est consacrée à la pédagogie et l’autre moitié (46%), au stage en entreprise.
Pour la profession, la part du temps passé en entreprise est trop élevée.
- Mention Complémentaire « Sûreté des espaces ouverts au public ».
- Mention Complémentaire « Sécurité civile et d’entreprise ».
- Titre d’« Agent qualifié de sécurité et de prévention » (en cours de dépôt par le SNOFOPS).
- Titre professionnel « Opérateur de station centrale de télésurveillance ».
- Titre Professionnel « Agent de sûreté et de sécurité privée ».
- L’arrêté du ministère de l’Intérieur validant définitivement le décret reconnaissant le CQP
d’« Agent de prévention et sécurité » comme ayant valeur d’APE a été publié le 19 juin 2008. Les
CQP passés avant cette date seront également validés.
Cette formation doit avoir une durée minimum de 70 heures seulement (contre 1 300 heures
pour le CAP). Si elle peut être suffisante pour une personne ayant déjà exercé dans le secteur
(environ 35 000 personnes au niveau national) mais n’ayant pas le nombre suffisant d’heures
(1 607 heures) pour avoir l’équivalence d’APE, elle semble courte pour un candidat débutant. Les
syndicats d’organismes de formation souhaitent passer le nombre d’heures de formation à 140
heures en complément d’un stage en entreprise.
Pour une entreprise qui recrute, le CQP risque d’être privilégié même s’il s’agit d’un débutant car
il sera plus vite opérationnel que s’il suit le CAP dont la durée de formation est beaucoup plus
longue. Le CQP va également poser problème pour les recrutements liés à la saisonnalité ou à
l’événementiel (les entreprises aquitaines seraient très concernées selon Opcalia) qui portent
fréquemment sur des personnes exerçant cette activité en complément d’une autre (on retrouve
ici la même problématique que pour les stadiers). Lors de la réunion du 10 mars 2008, l’Unafos
a demandé aux pouvoirs publics de s’engager plus fortement dans la formation des demandeurs
d’emploi au vu des contraintes réglementaires.
[13] Les formations sont détaillées en annexe 4.
30
Outre le CQP « APS », le ministère a validé 3 CQP du transport de fonds et du traitement des
valeurs : « Opérateur de traitement des valeurs », « métiers de la gestion et maintenance des
installations bancaires automatisées » et « convoyeurs de fonds et de valeurs assimilées ».
Formations de niveau IV :
- Bac Pro « Prévention sécurité » ; il remplacera le Bac pro « Métiers de la sécurité option police
nationale » (première session en 2008).
- BP « Agent technique de prévention et de sécurité ».
Formations de niveau III :
- DUT « Hygiène et sécurité ».
Formations de niveau II :
- Licence professionnelle « Sécurité des biens et des personnes : encadrement des services de
sécurité ».
- Licence professionnelle sciences et technologies « Sécurité des biens et des personnes
spécialité animateur de systèmes de management qualité – sécurité – environnement ».
Formations de niveau I :
- Master II Pro « Ingénierie des risques : sécurité et sûreté dans les institutions, les
entreprises et les collectivités ».
Les principales qualifications professionnelles reconnues par la Convention Collective
Nationale :
- Agent de sécurité incendie certifié,
- Opérateur certifié en télésécurité,
- Conducteur de chien de défense certifié,
- Agent de prévention des vols,
- Surveillant de magasin,
- Service de Sécurité Incendie et d’Assistance aux Personnes (SSIAP).
31
Zoom sur l’Aquitaine :
En formation initiale :
- Le CAP « Agent de prévention et de sécurité » (APS) : à Bègles, au Lycée professionnel Émile Combes,
à Mourenx, au Lycée professionnel Pierre et Marie Curie.
- La Mention complémentaire (MC) « Sécurité civile et d’entreprise » : à Bègles, au Lycée professionnel
Émile Combes, à Mourenx, au Lycée professionnel Pierre et Marie Curie.
- Le Bac pro « Sécurité - Prévention » : à Bègles, au Lycée professionnel Émile Combes. La première
session a débuté en 2008. Cette formation remplace le Bac Pro «métiers de la sécurité option police
nationale».
- Le Bac pro «Systèmes électroniques numériques - option sécurité alarme» : à Lormont au Lycée
professionnel Jacques Brel, à Saint-Médard-en-Jalles au Lycée professionnel Jehan Dupérier, à OloronSainte-Marie au Lycée professionnel Guynemer.
- Le DUT « Hygiène sécurité environnement » : à Bruges au CFAI Aquitaine et à Gradignan à l’Université
Bordeaux I. Il s’effectue par la voie de l’apprentissage.
- La Licence pro sciences et technologies « Sécurité des biens et des personnes spécialité animateur
de systèmes de management qualité – sécurité – environnement » : à l’Université de Pau et des Pays de
l’Adour (UFR de sciences et techniques).
- Le BP « Agent de prévention et de sécurité » n’est plus préparé en Aquitaine car, selon le Rectorat, trop
peu de candidats étaient inscrits. Les personnes titulaires de ce diplôme, recrutées dans l’encadrement
intermédiaire, sont difficiles à trouver pour les entreprises de sécurité privée. L’Unafos, lors de la réunion
du 10 mars 2008, regrettait que ce diplôme ne soit plus préparé dans la région.
En Formation Professionnelle Continue :
Dans le cadre du Programme Régional de Formation (PRF) 2008 – Actions structurelles, sont
financés :
- Le CAP « APS » (Agent de prévention et de sécurité) dans les zones d’emploi de Bergerac, Bordeaux zone
centrale (Mérignac) et Pau.
- Les formations « Métiers du chien et de la sécurité » (validation « Agent cynophile de sécurité », enregistré
au RNCP, niveau V), « Préqualification métiers du chien, de la sécurité » et le BP « Éducateur canin » dans
les zones d’emploi de Mont de Marsan. Ces deux dernières formations n’ont pas valeur d’APE au sens
de la nouvelle réglementation.
Dans le cadre du Programme Régional de Formation (PRF) 2007 – Actions structurelles, ont été
financés :
- Le CAP « APS » dans les zones d’emploi de Bordeaux zone centrale, Bergerac, Dax et Pau.
- Les Formations « Métiers du chien et de la sécurité » (validation « Agent cynophile de sécurité », enregistré
au RNCP, niveau V) et « Préqualification métiers du chien, de la sécurité » (cette formation n’a pas valeur
d’APE).
Pour 2007-2008, l’Assédic Aquitaine finance six formations conventionnées dans le domaine de la
sécurité privée :
- Une formation d’ « Agent de sécurité et de surveillance » et une formation d’ « Agent de sécurité gardiennage
ERP1 (validation SSIAP) réalisées par l’Igec de Saint Médard-en-Jalles et qui se déroulent à Pau.
- Une formation d’ « Agent qualifié en sécurité et prévention » réalisée par l’organisme de formation
« Sygma Formation » à Mérignac.
- Le CQP « Agent de prévention et de sécurité qualifié » proposé par l’ASFO à Saint Paul Les Dax.
- Deux formations d’ « Agent de surveillance en sécurité privée » proposées par NCO-MACC1 à Artiguesprès-Bordeaux.
Pour 2007-2008, la DRTEFP finance :
- Pour les travailleurs handicapés, la formation au Titre professionnel d’«opérateur de station centrale de
télésurveillance », réalisée par le CRP – CRIC Pyrénées à Jurançon.
- Le Titre professionnel de niveau V, d’ « Agent de sûreté et sécurité privée » pour les plus de 18 ans ayant
au moins un niveau 3ème et d’une durée de 4 mois à l’AFPA de Pessac (2 formations sont prévues).
Lors de la réunion du 10 mars 2008, L’Unafos a demandé aux pouvoirs publics de s’engager plus
fortement dans la formation des demandeurs d’emploi au vu des évolutions réglementaires.
32
Pour le gardiennage :
- CAP Gardien d’immeubles (niveau V) : le référentiel du CAP, principal diplôme pour accéder à
ces métiers, mérite d’être rénové selon les professionnels de l’immobilier. Il est difficile pour les
employeurs de recruter des gens directement opérationnels sur ces métiers. Des compétences
et des qualifications, qui ne sont pas enseignées dans le CAP, sont très fréquemment demandées
et elles nécessitent donc des formations complémentaires : l’habilitation électrique, les gestes et
postures, la formation aux travaux de petite maintenance…
Deux autres CAP peuvent être appréciés pour exercer le métier de gardien d’immeuble :
« Maintenance et hygiène des locaux » et « Agent de prévention et de sécurité ».
- Titres « Gardien d’immeuble » enregistrés au RNCP :
Ces formations sont préparées par trois organismes: l’AFPOLS (Association pour la formation
professionnelle continue des organismes de logement social), l’Arep St Pierre à Fourmies (Nord Pas
de Calais) et le CNPFT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale). À noter que la formation
réalisée par l’AFPOLS remplace celle anciennement intitulée « Certificat d’agent polyvalent pour la
gérance de logements sociaux ». Cette formation, ouverte aux demandeurs d’emploi et aux salariés,
est homologuée par le ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement.
Les titres de niveau V sont essentiellement utilisés en FPC pour des gardiens d’ensembles locatifs
dans le logement social afin de valoriser le salarié ou de former un demandeur d’emploi. En effet, il
n’y a pas réellement de cursus en formation initiale spécifique à ces métiers ou utilisé largement,
ce qui est en cohérence avec la tendance au recrutement à des âges plus élevés que dans les
autres secteurs. Le CAP « Gardien d’immeuble » est toutefois préparé en formation initiale depuis
2004 et par une dizaine de candidats[14]. Au niveau national, le flux de formés au CAP de « Gardien
d’immeuble » est en augmentation avec 317 diplômés en 2005 contre 200 en 2003.
Zoom sur l’Aquitaine :
Dans le cadre du Programme Régional de Formation 2008 – Actions structurelles :
- action de formation pour le CAP « Gardien d’immeubles » d’une durée de 810 à 1 225
heures, permettant d’obtenir un diplôme de niveau V (cette action a démarré en 2006 et a
été reconduite lors du PRF 2007 et du PRF 2008).
Dans le cadre du Programme Régional de Formation 2007 – Actions structurelles :
- CAP « Gardien d’immeuble » dans la zone d’emploi de Bordeaux.
Les formations spécifiques de la sécurité privée et du gardiennage :
- SSIAP : Service de sécurité incendie et assistance à personnes1 :
• SSIAP 1: Agent de service de sécurité incendie et assistance à personnes.
• SSIAP 2: Chef d’équipe de service de sécurité incendie et assistance à personnes.
• SSIAP 3: Chef de service de sécurité incendie et assistance à personnes.
Les SSIAP 1, 2 et 3 (anciennement ERP et IGH) sont obligatoires pour les Établissements
Recevant du Public (ERP) et les immeubles de grande hauteur (IGH). Ces formations
concernent : les agents de sécurité, les chefs d’équipe, les chefs de service. Aussi, les
salariés actuellement ERP/IGH, doivent valider leur qualification SSIAP avant le 1er janvier
2009.
- Sauveteur secouriste du travail (SST).
- Équipier de première intervention (EPI).
- Équipier de seconde intervention.
- Formation aux premiers secours (FPS).
- Habilitation électrique des personnels non électriciens - HO BO.
- Risque chimique.
[14] CEP, « Gardiens d’immeuble, concierges et employés d’immeubles » commandé par la DGEFP, les partenaires sociaux
signataires de la convention collective et l’AGEFOS PME, rédigé par le cabinet Ambroise Bouteille et Associé, bilan quantitatif :
26 Décembre 2006 ; Rapport qualitatif : 25 Janvier 2007.
33
Effectifs d’admis aux examens sur l’Académie de Bordeaux
Session d’examen : 2006
Source : base Reflet du Onisep,
Base portant sur les principaux diplômes de l’enseignement technologique et professionnel (Education Nationale,
Agriculture, Santé, Social, Licences professionnelles), tous les diplômes et titres ne sont pas répertoriés. La rubrique
FPC regroupe les admis issus de la formation professionnelle continue, dont les contrats d’alternance. La rubrique
Autres origines regroupe les admis qui ne sont pas issus des trois voies précédentes (dont candidats libres…) ou dont
l’origine est inconnue. Les résultats « nuls » indiquent la présence de candidats aux examens qui n’ont pas été reçus.
Le nombre total d’admis ne couvre pas nécessairement la totalité des admis dans l’Académie. En effet, pour les cases
marquées d’un trait «_»: soit il n’y a pas eu de présentés aux examens pour le diplôme et la voie considérée, soit les
données n’ont pas été communiquées au Céreq.
Diplômes
34
Total
admis
Scolaires
Apprentis
Autres
origines
FPC
Effectifs
Eff.
Réussite
Eff.
Réussite
Eff.
Réussite
Eff.
Réussite
CAP AGENT DE
PREVENTION
ET DE
SECURITE
61
42
91%
_
_
18
56%
1
100%
CAP GARDIEN
D’IMMEUBLES
15
_
_
_
_
15
94%
_
_
MC SECURITE
CIVILE ET
D’ENTREPRISE
(NIVEAU V)
19
19
100%
_
_
_
_
_
_
BAC PRO
METIERS DE
LA SECURITE
OPTION POLICE
NATIONALE
(Session 2005)
54
_
_
_
_
54
100%
0
0%
Dispositions des conventions collectives relatives à la
formation professionnelle continue des salariés :
Pour la branche « Prévention – sécurité » :
L’accord relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie, avenant à la convention
collective de la branche[15], a été signé par l’USP (Union des entreprises de Sécurité Privée) et les
syndicats de salariés SNEPS-CFTC, le 28 Juin 2005.
Le SNES (Syndicat National des Entreprises de Sécurité) y adhère depuis le 20 Septembre 2005.
Dans le cadre de cet accord, les partenaires sociaux se sont attachés à définir les priorités en
termes de publics et d’objectifs de formation professionnelle, ainsi que les conditions de mise
en œuvre les mieux adaptées à la branche prévention et sécurité. L’objectif de cet accord est de
combiner :
-
les aspirations des salariés en matière de formation professionnelle dans le cadre de la
construction de leur parcours professionnel ;
les besoins en formation des entreprises pour faire face aux évolutions de l’environnement
économique, des technologies et du cadre législatif et réglementaire ;
le nécessaire renforcement des compétences et des qualifications des salariés pour
mieux anticiper et répondre à l’évolution des activités de prévention et sécurité et des
besoins des entreprises clientes.
A cet effet, les objectifs et actions prioritaires de la branche sont :
les actions permettant aux salariés, pas ou peu qualifiés, d’obtenir tout ou partie d’un
diplôme ;
les actions de formation qui, dans le cadre de périodes de professionnalisation, faciliteront
l’adaptation du salarié aux évolutions de l’emploi et des technologies, l’acquisition d’une
qualification ou l’élargissement du domaine de compétence du salarié ;
les actions de formation favorisant le maintien de l’emploi, l’insertion des travailleurs
handicapés et des chômeurs de longue durée et une meilleure maîtrise de la langue
française ;
les actions de formation favorisant l’égalité entre les hommes et les femmes dans
l’accès à l’emploi et l’évolution professionnelle d’un métier à un autre, au sein du secteur
d’activité de la branche.
Les partenaires sociaux ont désigné comme publics prioritaires majeurs de la branche, l’ensemble
des personnels opérationnels et d’exploitation accomplissant des prestations de sécurité, de
sûreté, de prévention, de surveillance, de télésurveillance, ainsi que les techniciens effectuant
des missions d’installation et de maintenance de systèmes de sécurité. Ils considèrent également
comme publics prioritaires les personnels administratifs, de structure et de management pour
favoriser l’évolution de leurs compétences au regard de l’évolution des métiers qu’ils occupent et
des outils et technologies utilisés.
Pour la branche « Gardiens, concierges et employés
d’immeuble » :
La convention collective datant du 11 décembre 1979[16] a pour objet de définir sur l’ensemble
du territoire métropolitain les conditions de travail et de rémunération du personnel disposant ou
non d’un logement de fonction et chargé d’assurer la garde, la surveillance et l’entretien - ou une
partie de ces fonctions seulement - des immeubles ou ensembles immobiliers et de leurs abords
et dépendances, qu’ils soient affectés à l’habitation ou à l’usage commercial, placés sous le
régime de la copropriété ou donnés en location quel que soit le régime juridique de l’employeur.
Toutefois, ne sont pas visés par la présente convention les personnels répondant à la définition
donnée ci-dessus mais qui relèvent du statut de la fonction publique territoriale (personnel des
offices d’HLM) ou sont inclus dans le champ d’application d’une convention nationale propre à la
branche (par exemple, des Sociétés Anonymes d’HLM dont l’ensemble du personnel relève de la
convention collective nationale des Sociétés Anonymes d’HLM).
[15] Source : Juritravail ; convention collective nationale « Prévention et Sécurité ».
[16] Source : Ministère de l’Emploi, de la Cohésion Sociale et du Logement ; Convention collective nationale « gardiens,
concierges et employés d’immeubles ».
35
L’accord relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie, avenant de la convention
collective, a été signé en juin 2006, par l’Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI),
la Fédération Nationale des Sociétés d’Économie Mixte (FNSEM), l’Association Nationale de la
Copropriété et des Copropriétaires (ANCC) et la Fédération des Sociétés Immobilières et Foncières
(FSIF). Le Syndicat National de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Administrateurs de Biens
(SNHUAB) et l’Association des Responsables de Copropriété (ARC) ont adhéré à cet accord en
octobre 2006.
Dans le cadre de cet accord, les partenaires sociaux souhaitent :
réaffirmer le rôle de la commission paritaire nationale emploi formation professionnelle
des gardiens, concierges et employés d’immeubles (CEGI) comme outil paritaire de
définition d’une politique de formation de la branche ;
confirmer l’Agefos PME comme OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) dans son
rôle de collecte et de gestion des fonds de la formation ;
dans l’attente de créer un observatoire des métiers des gardiens concierges et employés
d’immeubles pour préconiser les évolutions de l’emploi et de la formation, la branche
utilisera les données du contrat d’étude prospective (CEP);
inciter les employeurs à anticiper leurs besoins en compétences, et les salariés à mettre
en œuvre le droit individuel à la formation (DIF).
Cet accord régit et définit les priorités du Plan de formation, du Droit individuel à la formation (DIF),
du Congé individuel de formation (CIF), des contrats de professionnalisation, des périodes de
professionnalisation. Il définit également les dispositions générales et les missions de l’observatoire
prospectif des métiers et des qualifications dont la mise en place et le fonctionnement sont
confiés au CEGI.
Pour la branche « Personnels des sociétés anonymes et
fondations d’HLM » :
Les gardiens d’immeubles employés par les sociétés HLM dépendent de la convention collective
« Personnels des sociétés anonymes et fondations d’HLM » datée du 27 avril 2000[17].
L’avenant sur la formation professionnelle rappelle que la fédération des sociétés anonymes
et fondations d’HLM et les organisations syndicales de la branche sont signataires de l’accord
collectif interbranches conclu le 7 décembre 1994 aux fins de désigner Habitat-Formation comme
collecteur des organisations professionnelles du secteur de l’habitat. Cet accord dont le champ
d’application excède celui des sociétés anonymes, ne s’incorpore pas à la présente convention
mais il s’impose à l’ensemble des sociétés et fondations adhérant à la fédération.
Le Syndicat National indépendant des gardiens d’immeuble et concierges[18] est signataire de
l’accord sur l’organisme paritaire collecteur agréé « Habitat Formation », de l’avenant portant
révision de la convention collective nationale des personnels des sociétés anonymes et fondations
d’HLM et de l’accord relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie de la branche[19].
[17] Source : Juritravail ; convention collective nationale « personnels des sociétés anonymes et fondations
HLM ».
[18] Source : Centre Inffo ; Comité Paritaire National pour la Formation Professionnelle (CPNFP) ; Convention
Collective « Habitat ».
[19] Source : Juritravail ; convention collective nationale « Habitat ».
36
Données des OPCA et des syndicats d’organismes de formation :
Pour la branche « Prévention - sécurité » :
• Opcalia est un des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) des entreprises du secteur
de la sécurité privée. Opcalia est né de la fusion du réseau des Opcareg (OPCA régionaux) et de
l’OPCIB-IPCO et il collecte les fonds des entreprises adhérentes à l’USP.
Pour Opcalia, les axes prioritaires à développer dans ce secteur concernent :
la maîtrise de la langue française, illettrisme (les OPCA encouragent les employeurs
à former les salariés).
Le faible niveau de qualification du secteur et la volonté de la profession de se
structurer.
La formation de la population déjà dans le secteur mais qui n’a pas le quota de 1 607
heures et les nouveaux entrants.
La féminisation de l’activité est également un axe de développement.
La formation en coordination avec la liste des 17 métiers repères et des qualifications
associées.
Mémento 2008 d’Opcalia pour les salariés de la sécurité privée (données nationales) :
Actions prioritaires concernant le financement de la professionnalisation
Financement
Intitulés
maximum
SSIAP 1 et 2
80 heures
SSIAP 3
110 heures
CQP-APS de Branche
70 heures
Périodes de
Recyclage SSIAP 1
11 heures
professionnalisation
Recyclage SSIAP 2
14 heures
Recyclage SSIAP 3
21 heures
Opérateur confirmé de sûreté
91 heures
SSIAP, sûreté
150 heures
CAP de prévention et de sécurité
250 heures
Contrats de
Titre AFPA
250 heures
professionnalisation
Conducteur Canin Certifié
250 heures
Titre inscrit au RNCP concernant la Branche
250 heures
Expression écrite et orale
Langues
DIF
Bureautique
Management
Taux
13€ /
heure
13€ /
heure
9€/
heure
Étude Opcalia Aquitaine – Hommes & Mutations : Évaluation d’un ensemble d’actions de
formation au profit des personnels du secteur de la sécurité.
Les entreprises de prévention et sécurité de la région Aquitaine ont manifesté un grand intérêt
pour le dispositif Edec/Opcalia. Il a porté sur 8 entreprises sur la période 2005 à 2007. L’étude
porte sur 7 des 8 entreprises soit un effectif de 1 500 salariés. Plus du tiers a été concerné par
le dispositif Edec.
Actions de formation les plus fréquemment suivies par ces entreprises entre 2005 et 2007 :
- Agents de sécurité : 99 stagiaires.
- SSIAP 1 : 93 stagiaires.
- SSIAP 1 cursus complémentaire : 51 stagiaires.
- Agent de sécurité et de sûreté : 45 stagiaires.
- Agent de sûreté : 36 stagiaires.
Le meilleur taux de validation (100%) sur les trois années concerne les cursus complémentaires
des SSIAP 1, 2 et 3.
Le taux de validation le plus faible (83,3%) concerne la formation « Agent de Sécurité Incendie ».
L’offre de service proposée par Opcalia Aquitaine est jugée très satisfaisante par les entreprises
du dispositif Edec, sondées pour cette étude. Plus globalement, les professionnels du secteur de
37
la sécurité privée ont souligné, lors de la réunion du 10 mars 2008, que la formation des salariés
était bien couverte en Aquitaine.
EFFECTIFS
Modules
2005
2006
2007
ERP 2
22
-
-
Total sur 3 ans
22
ERP1
27
-
-
27
Agent de Sécurité Sûreté
43
2
-
45
SSIAP 1
44
8
41
93
30
SSIAP 2
9
12
9
Agent de Sécurité et Prévention des risques
8
-
-
8
ERP IGH 3
3
-
-
3
99
12
87
-
SSIAP 3 Cursus Complémentaire
Agent de Sécurité Incendie
-
5
-
5
CQP APS
-
16
-
16
SSIAP 2 Cursus Complémentaire
-
15
-
15
Chef d’équipe Incendie
-
4
-
4
SSIAP 1 Cursus Complémentaire
-
51
-
51
Agent de Sûreté
TOTAL
-
36
-
36
168
236
50
454
Source : OPCALIA
• Agefos PME est l’autre organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) des entreprises du secteur
de la sécurité privée. Le SNES (Syndicat National des Entreprises de Sécurité) et « Agefos PME »
ont renouvelé, pour 2007, leur accord de partenariat garantissant aux adhérents SNES (moyennant
le versement à « AGEFOS PME » de tout ou partie des 0,9% de la masse salariale au titre des
formations en alternance) un ensemble de services, avantages et prestations.
La sécurisation des parcours à travers la formation aux savoirs de base en co-partenariat avec la
DRTEFP (Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) et le FSE
(Fond Social Européen) a été renouvelée en 2008, pour les salariés. Il s’agit d’une action nationale
dans le cadre du dispositif Edec, déclinée au niveau régional. Ce programme d’action est en lien
avec le CLAP (Comité de Liaison des Acteurs de la Promotion) : avec l’appui de l’encadrement, les
salariés pouvant suivre ce programme d’action sont repérés. Un travail avec les organismes de
formation a été mené pour élargir ce programme d’action sur les savoirs de base au secteur de
la sécurité privée.
• Unafos, Union Nationale des Acteurs de Formation en Sécurité :
L’Unafos est l’organisation professionnelle patronale rassemblant des centres de formation
spécialisés en sécurité ainsi que les principaux acteurs représentatifs du secteur des métiers de
la sécurité privée.
Les membres actifs d’Unafos sont répartis en trois collèges : Profession, Organismes de formation
«indépendants», Organismes de formation intégrés dans une entreprise de sécurité privée ou
filiale de celle-ci.
L’Unafos a pour objectifs principaux :
Une participation active avec les professionnels sur les dossiers CQP (Certificat de
qualification professionnelle), SSIAP (Service de sécurité incendie et d’assistance à
personne) et métiers repères.
La représentation des professionnels de la formation à la CPNEFP.
La représentation de la branche formation auprès de toutes les instances représentatives,
institutionnelles, administratives, et professionnelles.
• SNOFOPS : Syndicat National des organismes de Formation en Prévention Sécurité.
Le SNOFOPS a pour vocation de regrouper des organismes de formation des personnels des
activités concourant à la sécurité, à la sûreté des personnes et des biens et de les représenter
auprès des pouvoirs publics, des partenaires sociaux, des organismes officiels et des organisations
privées.
38
Pour la branche des « gardiens, concierges et employés d’immeuble » :
• La branche « Gardiens, Concierges et Employés d’Immeubles » est également adhérente à
l’Agefos PME.
Au niveau national, plus de 78 000 entreprises ont cotisé chez l’Agefos PME au titre du plan de
formation. Plus de 2 700 ont engagé une action de formation. En Aquitaine, 2 516 entreprises ont
cotisé au titre du plan de formation dont 128 ont engagé une action de formation soit environ 5%
des entreprises (la moyenne nationale se situant autour de 3%).
Entre 2004 et 2006, au niveau national, le nombre de stagiaires a triplé, le nombre d’heures
stagiaires a augmenté de 78% et le volume des dépenses a été multiplié par 5 (avec 609 actions
de formation financées en 2006).
Les caractéristiques des stagiaires (Plan de formation – moins de 10 salariés) :
-
La répartition hommes / femmes est équilibrée.
Les deux tiers ont entre 35 et 44 ans.
L’essentiel sont des employés (98%).
Ce sont des salariés venant majoritairement d’entreprises de 1 à 2 salariés.
Les trois principaux domaines de formation, regroupant plus de 96% des stagiaires, concernent
(Plan de formation – moins de 10 salariés) :
-
La sécurité générale.
La communication et l’organisation.
Les techniques de nettoyage et connaissances des produits.
Le nombre de stagiaires par dispositif de professionnalisation pour l’année 2006 se répartit
comme suit :
-
-
Le contrat de professionnalisation : 5 stagiaires (BTS Professions immobilières,
Assistante comptabilité, BTS Assistante de gestion, Assistante commerciale, CAP
Peinture revêtement).
Les périodes de professionnalisation : 1 stagiaire (SSIAP 3).
Les formations de tuteurs : 2 stagiaires.
Les fonctions tutorales : 3 stagiaires.
Les DIF prioritaires : 7 stagiaires (Informatique, Propreté – entretien, Sécurité
générale).
Les contrats de professionnalisation concernent plus particulièrement les moins de 26 ans, les
femmes, les CDD et portent sur des formations diplomantes.
Selon les données du Contrat d’Étude Prospective, le recours à la formation professionnelle
continue (FPC) a fortement augmenté chez les employeurs institutionnels avec une politique
affirmée d’amélioration de la qualité de service, de la sécurité et du développement de la relation
de proximité. Elle se traduit par l’amélioration des compétences des salariés et la formation de
nouveaux entrants. Le recours au contrat de professionnalisation afin d’aboutir à une qualification
reconnue au RNCP est faible mais en progression. Les principaux thèmes de formation sont la
communication, la médiation sociale, la gestion des conflits et agressivité, la gestion du stress. Les
formations en informatique, et la sécurité au travail sont des thèmes de formation qui émergent.
Le recours à la FPC est en revanche faible pour les salariés des copropriétés. La signature de
l’accord de branche formation du 27 Juin 2006 se heurte à l’absence de « culture formation »
dans ce secteur.
• CEGI : Commission paritaire nationale emploi formation professionnelle de la branche « gardiens,
concierges et employés d’immeubles » : c’est un outil paritaire de définition d’une politique de
formation de la branche. Elle a également comme mission la mise en place et le fonctionnement
de l’observatoire prospectif des métiers et des qualifications de cette branche professionnelle.
• Habitat Formation : les gardiens d’immeubles travaillant dans les Société Anonymes d’HLM
ont choisi « Habitat Formation » comme OPCA et dépendent de la Convention Collective Nationale
« Personnels des sociétés anonymes et fondations d’HLM ». Cet OPCA collecte et gère les fonds dédiés
à la formation, versés par des entreprises des secteurs de l’habitat, de l’accompagnement social,
de l’aménagement, de l’urbanisme et du cadre de vie composant les familles professionnelles.
39
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES :
Études – Rapports :
- Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la solidarité, DARES, « Portraits détaillés des métiers »,
1982-2002.
- Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la solidarité, DARES, Centre d’Analyse Stratégique, « Les
métiers en 2015 », Janvier 2007.
- Observatoire national des métiers de la prévention et de la sécurité, « Enquête de Branche Prévention – Sécurité de
l’année 2006 » réalisée par l’Institut d’informations et de Conjonctures professionnelles I+C, Juillet 2007.
- Institut National des Hautes Études de Sécurité (INHES), Colloque « Sécurité Privée », 6-7 Décembre 2005.
- Union des Entreprises de la Sécurité privée (UPS), « Livre Blanc – Dix idées et dix réflexions pour une profession
citoyenne », Juin 2006.
- USP, « Sécurité privée et surveillance humaine, 2007-2010, 4 ans et 5 enjeux », 2006.
- Opcalia, Mémento 2008 « Prévention – Sécurité », Formation professionnelle – Conseil et Financement, mars 2008.
- Opcalia – Hommes & Mutations, « Évaluation d’un ensemble d’actions de formation au profit des personnels du
secteur de la sécurité », 2008.
- Contrat d’Étude Prospective, « Gardiens d’immeuble, concierges et employés d’immeubles » commandé par la DGEFP,
les partenaires sociaux signataires de la convention collective et l’Agefos PME, rédigé par le cabinet Ambroise Bouteille
et Associé, bilan quantitatif : 26 Décembre 2006 ; Rapport qualitatif : 25 Janvier 2007.
- Conseil Général des Ponts et Chaussées, « Les obligations de gardiennage dans les ensembles locatifs d’HLM,
évaluation de la mise en œuvre du décret du 28 Décembre 2001 », Novembre 2002.
- Agefos PME, Bilan 2006 « Gardiens, concierges et employés d’immeuble », 6 Juillet 2007.
Articles :
Centre Européen de Recherche sur le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes, Journal des Accidents et des
catastrophes, « Le nouveau statut des agents des entreprises privées de surveillance et de gardiennage », 2007.
Le site de l’emploi dans les métiers de la sécurité et du gardiennage, « L’agent qualifié de prévention et de sécurité
privée ».
CIDJ (Centre Information et Documentation Jeunesse), « Les fiches métiers ».
Unafos (Union Nationale des Acteurs de Formation en Sécurité), « Les formations en prévention et sécurité : une offre
pédagogique complète et variée », 2007.
Unafos, « L’essentiel à retenir sur la justification d’aptitude préalable », 2007.
Canal Jeunes, site indépendant de recherche d’emploi dédié aux jeunes, Interview de Jean-Luc Lattuca, Président du
SNES, « Favoriser et valoriser la professionnalisation pour offrir de véritables perspectives d’évolution de carrière »,
2006.
Données chiffrées :
Insee : Recensement Général de la Population (RGP) 1999 ; données DADS (Déclaration Annuelle des Données
Sociales) 2002-2004 et 2005 ; Enquête emploi 2005 ; Fichier SIRENE 2004, 2005, 2006.
Assédic : Enquête annuelle sur les besoins en recrutement de main d’oeuvre (BMO) 2007 et 2008 ; données
aquitaine 1993 à 2006p – traitement AREPA.
ANPE : données 2006 – traitement AREPA.
Céreq (Centre d’Études et de Recherches sur les qualifications) : Portraits Statistiques de Branche.
Divers :
Atlas de l’Onisep.
Adora (Association pour le Développement de l’Orientation en Région Aquitaine), « Journée de découverte des
métiers de la sécurité », 18 octobre 2007.
Conseil Régional d’Aquitaine, AREPA, Fiches GFE 18A « Sécurité, gardiennage », Novembre 2007.
WEBOGRAPHIE :
http://www. aquitaine.afpa.fr
http://www.agefos-pme.com/
http://www.arepa-aquitaine.asso.fr
http://www.cereq.fr
http://www.cncp.gouv.fr
http://www.emploi-securite.com
http://www.e-snes.org
http://www.insee.fr
http://www.metier-securite.fr/
http://www.opcalia.com
40
http://www.opcib-ipco.com/
http://www.parisetudiant.com
http://www.security-info.com
http://www.snofops.org/accueil.html http://www.studyrama.com
http://www.travail-solidarite.gouv.fr
http://www.unafos.org
http://www.univ-paris5.fr
http://www.uspsecurite.org/
http://www2.canaljeunes.com/
ANNEXES :
Annexe 1
Impact de la réglementation
Annexe 2
Localisation des emplois / établissements du secteur de
la sécurité privée sur le territoire régional ................................. 44
Annexe 3
Caractéristiques des métiers retenus dans le champ de
l’étude ..................................................................................................................................... 47
Annexe 4
Caractéristiques des formations de sécurité privée et de
gardiennage ..................................................................................................................... 53
Annexe 5
Organismes professionnels de sécurité privée et de gardiennage .............................................................................................................................. 58
Annexe 6
Liste des participants à la réunion du 10 mars 2008 –
Arepa ........................................................................................................................................ 62
.......................................................................
42
41
Annexe 1 : Impact
de la réglementation
Sur les emplois
de la sécurité privée :
Le cadre réglementaire :
La loi du 12 juillet 1983 réglemente pour la
première fois l’activité de sécurité privée en
soumettant son exercice à l’obtention préalable
d’une autorisation administrative. La participation à une activité de sécurité privée en tant que
dirigeant, gérant ou salarié a été subordonnée
à un agrément préfectoral. Mais l’intensification
et la complexification de la demande sécuritaire
liées à l’augmentation des besoins sécuritaires,
au développement de la délinquance, à la lutte
contre le terrorisme et la prise en compte des
évolutions technologiques ont entraîné la modification de cette loi à plusieurs reprises (Loi n°
95-73 du 21 janvier 1995 ; loi n° 2003-239 du
18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, loi n°
2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte
contre le terrorisme).
La loi du 18 mars 2003 avait déjà instauré la
certification professionnelle. Celle du 5 mars
2007 institue la carte professionnelle de
l’agent de sécurité. Deux obligations seront
donc désormais faites aux candidats à ces
métiers :
- Faire une demande d’habilitation à la préfecture de leur domicile (ceci permet de
vérifier que le casier judiciaire est vierge et
qu’aucune main courante n’a été déposée
contre la personne).
- Se professionnaliser en suivant une formation qui est uniquement accessible aux détenteurs de l’habilitation : l’Aptitude Préalable à l’Embauche (APE).
Une fois ces deux obligations remplies, le
candidat se verra remettre une carte professionnelle par le ministère de l’Intérieur qui ne
sera pas liée au contrat de travail : elle sera
donc valable dans toutes les entreprises du
secteur pour une durée de trois ans et sur l’ensemble des départements. A noter qu’il faut
également être âgé de plus de 18 ans pour
exercer. Cette carte entrera en vigueur d’ici à
mars 2009. A partir de cette date, une entreprise pourra recruter une personne n’ayant pas
l’APE à condition qu’elle commence par la former et que cette personne ait fait la demande
de la carte professionnelle.
La formation initiale de branche d’une durée
de 32 heures qui devait être suivie par tout
candidat à un métier de la sécurité privée reste
pour l’instant obligatoire.
Trois titres justifient l’APE :
Soit, une certification professionnelle enregistrée au RNCP :
- CAP de l’Education Nationale « Agent de
prévention et de sécurité » (APS).
42
- Titre professionnel d’ « Agent de prévention
et de sûreté » du ministère du Travail (AFPA).
- Autres formations enregistrées au RNCP
(Titre déposé par un organisme de formation).
Soit, un certificat de qualification professionnelle (CQP) élaboré par la branche professionnelle de l’activité concernée, agréé par arrêté du
ministre de l’Intérieur : le CQP APS (« Agent de
prévention et de sécurité ») de la surveillance
humaine validé définitivement comme ayant valeur d’APE par l’arrêté du 19 juin 2008, le CQP
de sûreté aéroportuaire...
Soit, un titre reconnu par un État membre de
l’Union européenne ou par un des États signataires de l’accord sur l’Espace économique
européen.
Des dérogations ont toutefois été mises en
place par la législation concernant l’obtention
de l’APE puisque sont dispensées de la formation :
- les personnes qui sont déjà dans le métier
(travail sans interruption entre le 10/09/04
et le 09/10/05 – période de travail d’au
moins 1 607h entre le 10/09/04 et le
09/09/2008 – fonctionnaires de police ou
gendarmes).
- Les personnes ayant une qualification liée
au secteur (certification enregistrée au
RNCP – Certificat de compétences professionnelles d’ « Agent de prévention et sécurité » – titre reconnu par un État membre de
l’Union Européenne).
Les dirigeants actuels d’entreprise, en activité
au 1er janvier 2008, doivent justifier de deux
années d’exercice de la profession entre le
10 Septembre 2003 et le 9 Septembre 2008.
Un CQP est également en cours d’élaboration
pour les nouveaux dirigeants.
Actuellement, si l’obligation d’APE est entrée en
vigueur au 1er Janvier 2008 pour les nouveaux
entrants, le décret d’application instituant la
carte professionnelle n’est pas encore paru. La
demande d’habilitation auprès de la Préfecture
est toujours faite par l’employeur. Il n’y a donc
pas de contrôle de la Préfecture sur la détention
d’un titre ayant valeur d’APE pour les personnes
exerçant un emploi dans la sécurité privée.
Pour les salariés en poste au 1er janvier 2008,
l’obligation d’APE entrera en vigueur à partir du
9 septembre 2008. Les personnes concernées
ont jusqu’à cette date pour bénéficier d’une
équivalence par régularisation dérogatoire
(attestation d’employeur ou tout autre moyen
de preuve : certificats de travail + bulletins de
salaire pour le nombre d’heures effectives).
Cette réglementation pourrait favoriser un
phénomène de concentration dans le secteur
avec une baisse du nombre d’indépendants
qui ne pourraient pas accéder à la formation,
désormais imposée. De même, il sera plus
facile pour une grande entreprise de financer
le départ en formation d’un salarié que pour
une TPE ou une PME.
Evolution de la réglementation dans le secteur de la sécurité privée
008 :
nvier 2
1er Ja e en
Entré
PE
r de l’A
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entr
3
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Préala (APE)
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1er dé :
2006
sur les
rd
o
Acc
s
repère
métiers
Sur les emplois du gardiennage :
Un rapport des ponts et chaussées, datant de
novembre 2002[20] et basé sur une enquête
réalisée auprès d’organismes HLM, évalue
la mise en œuvre du décret du 28 décembre
2001 relatif aux obligations de gardiennage
dans les ensembles locatifs HLM situés en
zones urbaines sensibles (ZUS). Ainsi, le décret a créé, dès janvier 2002, une obligation
pour les bailleurs sociaux d’affecter un effectif
minimum de personnes aux fonctions de gardiennage et de surveillance dans les ensembles immobiliers situés en ZUS : 1 gardien
pour 100 logements. Ce texte s’inscrit dans
un contexte historique qui a vu se réduire le
nombre de gardiens dans les années 70 du
fait de la recherche d’économies après les
chocs pétroliers. Puis, un renforcement de
leur effectif dans un contexte de durcissement
des relations sociales dans les quartiers dits
« sensibles ». Les objectifs poursuivis par le
gouvernement à travers le décret visent essentiellement à améliorer la gestion de proximité
afin de créer de « la sécurité de proximité » et
du « lien social ». Mais la volonté affichée depuis plusieurs années par les pouvoirs publics
d’augmenter le nombre de gardiens peut se
heurter à celle des sociétés anonymes d’HLM
ou des copropriétaires qui, depuis le début des
années 80, ont tendance à réduire le nombre
de ces emplois en les remplaçant par des dispositifs de digicode et de télésurveillance.
2007
5 mars
Loi du ituant
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Entrée la
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ofes
carte pr
d’un certain nombre d’organismes HLM. Le
Contrat d’Étude Prospective réalisé en 20062007 confirme que cette réglementation a eu
un effet positif en termes de communication
mais un effet réduit en termes d’emploi. Cependant, l’approche quantitative du décret,
avec le ratio « 1 gardien pour 100 logements »,
ne constitue pas toujours une gestion de proximité de qualité. Inversement, ce décret ne
constitue pas forcément un outil adapté pour
les organismes reconnus comme performants
et qui ne respectent pas le ratio.
Au final, le rapport, souligne l’impact positif du
décret, malgré sa rigidité. Même si son effet
sur la création d’emplois de gardiens d’immeuble reste limité, il a donné un «coup de fouet»
auprès d’une partie des bailleurs en matière
de gestion urbaine de proximité. Il a également
permis d’accélérer et de dynamiser un mouvement de réorganisation déjà engagé au niveau
[20] Source : Conseil général des ponts et chaussées,
« Les obligations de gardiennage dans les ensembles locatifs d’HLM, évaluation de la mise en œuvre du décret du 28
Décembre 2001 », Novembre 2002.
43
Annexe 2 : Localisation des emplois / établissements du
secteur de la sécurité privée sur le territoire régional
Données Assédic 1999 en Aquitaine de la NAF 746Z « Enquête et sécurité » pour comparaison
(données recodées de la NAF v1993 en v2003) :
Libellé taille
établissement
Nombre de
salariés
Hommes
Femmes
Établissements
Part des femmes
en %
1à4
90
73
17
35
19%
5à9
237
196
41
32
17%
10 à 19
454
394
60
32
13%
20 à 49
1 104
985
119
34
11%
50 à 99
711
661
50
10
7
100 à 199
404
358
46
3
11%
200 à 499
264
243
21
1
8%
500 et +
525
483
42
1
8
Total
3 789
3 393
396
148
11%
Données Assédic 2003 en Aquitaine de la NAF 746Z « Enquête et sécurité » pour comparaison :
Libellé taille
établissement
Nombre de
salariés
Hommes
Femmes
Établissements
Part des femmes
en %
1à4
93
72
21
43
23%
5à9
224
183
41
32
18%
10 à 19
463
393
70
34
15%
20 à 49
1 184
1 003
181
36
15%
50 à 99
1 231
1 010
221
17
18%
100 à 199
696
614
82
5
12%
200 à 499
699
631
68
3
10%
500 et +
513
468
45
1
9%
Total
5 103
4 374
729
171
14%
Source : Ministère du Travail ; Traitement : DR ANPE.
44
Cartographie des établissements de la NAF 746Z « Enquête et
sécurité » en 2005 par Zone d’emploi et taille d’établissement.
Source : INSEE Fichier SIRENE 2005 ; traitement AREPA.
Nombre d’établissements de la NAF 746Z par taille et zone d’emploi
Taille établissement
0
salarié
1à2 3à5 6à9
10 à
19
20 à
49
50 à
99
100 à
199
200 à
249
250 à
499
Zone d’emploi
7201 Nord-Est de la
Dordogne
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7202 Périgueux
7
1
-
-
2
2
1
-
-
-
7203 Terrasson
-
-
1
-
-
-
-
-
-
-
7204 Sarlat-laCanéda
2
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7205 Bergerac
6
1
1
1
1
-
-
-
-
-
7206 Dax
8
1
-
2
2
-
1
-
-
-
7207 MarmandeCasteljaloux
5
1
-
-
-
-
-
-
-
-
7210 Agen
7
2
-
-
1
3
-
-
-
-
7211 Lacq-Orthez
1
-
-
-
1
-
-
-
-
-
7212 OloronMauléon
2
-
-
-
-
-
-
-
-
-
20
2
3
1
3
3
2
1
-
-
7214 LibourneMontpon-Ste-Foy
6
2
3
1
1
-
-
-
-
-
7215 Langon-BazasLa-Réole
4
1
1
1
-
-
-
-
-
-
7216 Villeneuve-surLot-Fumel
1
-
2
-
-
-
-
-
-
-
7271 BordeauxMédoc
6
-
3
-
1
1
-
-
-
-
7272 BordeauxArcachonnais
9
5
3
-
2
1
-
-
-
-
7273 BordeauxEntre-deux-Mers
2
1
-
-
-
-
-
-
-
-
7274 BordeauxCubzacais
6
-
1
1
-
-
-
-
-
-
7275 Bordeauxzone-centrale
98
13
9
13
14
13
6
-
-
-
7213 Pau
7281 Mont-deMarsan-Haute Lande
7282 Mont-deMarsan-Est des
Landes
7291 Sud-desLandes
1
1
-
-
-
1
-
-
-
-
10
-
-
1
-
-
-
-
-
-
7
-
2
1
-
1
-
-
-
-
7292 BayonnePyrénées
22
2
-
2
1
-
3
1
-
-
Source : INSEE Fichier SIRENE 2005 ; traitement AREPA.
46
Annexe 3 : Caractéristiques des métiers retenus
dans le champ de l’étude
Par code ROME : ANPE.
- 11221 : Agent de gardiennage et d’entretien. À noter que ce code ROME comprend d’autres
métiers ; par exemple ceux de l’ « entretien / nettoyage » qui ne font pas partie du champ de
l’étude. Font notamment partie de ce code ROME les métiers suivants :
* Agent de secteur gardiennage.
* Concierge gardiennage.
* Employé d’immeubles gardiennage.
* Gardien / Gardienne.
* Gardien / Gardienne d’immeuble.
* Inspecteur / Inspectrice d’immeuble.
* Gardien / Gardienne de vestiaires.
* Gardien / Gardienne de cimetière.
* Gardien / Gardienne responsable de déchetterie.
* Agent d’entretien polyvalent (services de proximité).
* Agent de traitement des déchets industriels et urbains (gardiennage de déchetterie).
* Agent technique d’entretien - maintenance (services de proximité).
- 11222 : Agent de sécurité et de surveillance. Ce code ROME comprend notamment les
métiers suivants :
* Agent de sécurité.
* Agent de surveillance.
* Convoyeur Convoyeuse de fonds.
* Gardien / Gardienne de musée.
* Gardien / Gardienne de sécurité.
* Gardien / Gardienne d’usine.
* Surveillant / Surveillante de magasin.
* Surveillant / Surveillante de parking.
* Veilleur / Veilleuse de nuit.
* Agent conducteur de chien.
* Îlotier.
* Maître-chien.
* Rondier.
* Vigile.
Par FAP : ministère du Travail, DARES.
- T30 : Agents de gardiennage et de sécurité.
* T3060 : Concierges.
* T3061 : Agents de sécurité et de surveillance.
Par PCS : Insee.
564a (qui remplace le code 5633 de la PCS de 1982) : Concierges et gardiens
d’immeubles.
534a : Agent civil de sécurité et de surveillance.
534b : Convoyeurs de fonds, gardes du corps, enquêteurs privés et métiers assimilés.
Ces deux codes (534a et 534b) remplacent (avec les 533a et 533b) l’ancien 5317 de la
PCS de 1982.
47
Répartition des « Agents de sécurité et de surveillance » et des « Concierges
et gardiens d’immeubles » par activité en NAF 60, en 1999 :
Activités en NAF 60
PCS (5317)
Agents de
Sécurité, de
Surveillance
01 - Agriculture, chasse, services annexes
40
01 - Agriculture, chasse,
services annexes
24
11 – Extraction
d’hydrocarbures, service annexes
36
15 - Industries alimentaires
10
15 - Industries alimentaires
24
16 - Industrie du tabac
4
18 - Industrie habillement et fourrures
8
20 - Travail du bois, fabrication d’articles
en bois
22 - Édition, imprimerie,
reproduction
51 - Commerce de gros et
intermédiaires du commerce
52 - Commerce de détail,
réparation d’articles
domestiques
PCS (5633)
concierges,
gardiens
d’immeubles
4
4
24 - Industrie chimique
100
29 - Fabrication de machines et
équipements
12
55 - Hôtels et restaurants
60
34 - Industrie automobile
33
60 - Transports terrestres
1
81
65 - Intermédiation financière
12
66 - Assurance
16
35 - Fabrication d’autres matériels de
transport
36 - Fabrication de meubles; industries
diverses
40 - Production et distribution d’électricité,
gaz et chaleur
9
8
38
70 - Activités immobilières
45 - Construction
24
74 - Services fournis
principalement aux
entreprises
16
50 - Commerce et réparation automobile
20
75 - Administration publique
12
30
80 - Education
9
347
85 - Santé et action sociale
4
55 - Hôtels et restaurants
53
90 - Assainissement, voierie
et gestion des déchets
4
60 - Transports terrestres
39
91 - Activités associatives
30
63 - Services auxiliaires des transports
68
92 - Activités récréatives,
culturelles et sportives
8
64 - Postes et télécommunications
16
93 - Services personnels
4
65 - Intermédiation financière
58
95 - Services domestiques
51 - Commerce de gros et intermédiaires
du commerce
52 - Commerce de détail, réparation
d’articles domestiques
70 - Activités immobilières
73 - Recherche et développement
74 - Services fournis principalement aux
entreprises
75 - Administration publique
80 - Éducation
85 - Santé et action sociale
100
2 211
809
78
155
37
91 - Activités associatives
77
173
93 - Services personnels
20
95 - Services domestiques
63
TOTAL
TOTAL
1 005
102
1 337
62
90 - Assainissement, voierie et gestion
des déchets
92 - Activités récréatives, culturelles et
sportives
48
20
Activités en NAF 60
4 902
Ces données étant issues
du recensement général
de la population de 1999,
elles sont codifiées selon
la NAF de 1993 pour les
activités et selon la PCS de
1982 retravaillée en 1999
pour le code métier.
Détail des métiers
et des qualifications associées
Détail des 17 métiers repères et formations
associées de la sécurité privée : accord du 1er
décembre 2006 dont les dispositions ont été
rendues obligatoires par l’arrêté du 28 septembre 2007. Sources : Unafos (Union Nationale
des Acteurs de la FOrmation en Sécurité), Cadre Conventionnel : les 17 premiers « Métiers
Repères ». SNES (Syndicat National des entreprises de sécurité privée), « métiers repères et
qualifications », Accord relatif aux qualifications
professionnelles des métiers de la sécurité privée, 1er décembre 2006.
Filière surveillance :
- Agent de sécurité qualifié ▹ Formation
agent qualifié.
Ses missions ont pour objet la protection des
biens meubles et immeubles ainsi que celle
des personnes physiques ou morales liées
directement ou indirectement à la sécurité des
biens. Elles se déclinent en mission d’accueil
et contrôle d’accès, de surveillance générale
de site, de sécurité générale et d’incendie (de
base), de secours et assistance aux personnes,
de protection et alerte en cas d’accident ou
d’évènement exceptionnel. Coefficient 120.
- Agent de sécurité confirmé.
Relèvent de ce niveau les agents de sécurité qualifiés ayant un poste nécessitant contractuellement ou réglementairement une des formations
suivantes : formation conventionnelle de base,
formation pratique sur site, habilitation électrique, secours aux personnes nécessitant une
formation AFPS (Attestation de Formation aux
Premiers Secours) ou SST (Sauveteur Secouriste du Travail). Les agents de sécurité qualifiés,
détenant le CAP « APS » et étant depuis au moins
6 mois dans l’entreprise relèvent également de
ce niveau. Coefficient 130.
- Agent de sécurité chef de poste.
En complément de ses missions d’agent de
sécurité, le chef de poste est chargé de la
bonne exécution de la prestation des agents
qu’il coordonne. À cette fin, il assure la prise
de connaissance et l’application des consignes
dans le respect des normes et instructions de
son entreprise. Coefficient 140.
- Agent de sécurité cynophile ▹ Formation
agent cynophile.
Dans le cadre de ses missions (rondes de
surveillance, contrôle et surveillance de
site, actions de sauvegardes…), son activité
consiste à assurer la sécurité des biens et
des personnes sur un secteur géographique
déterminé en application des consignes écrites
transmises par l’employeur et en utilisant les
qualités combinées du conducteur et du chien.
L’agent est obligatoirement propriétaire de son
chien en règle avec la législation en vigueur.
Coefficient 140.
L’objectif de la formation est d’obtenir un chien
obéissant sociable et équilibré permettant à
l’agent d’effectuer dans les meilleures conditions les missions qui lui sont confiées. La formation s’articule autour de 3 modules : Législation / Réglementation, Connaissances générales de l’animal, Obéissance / Sociabilité.
- Agent de sécurité mobile ▹ Formation agent
de sécurité mobile.
Il effectue des rondes de surveillance et/ou des
interventions afin de prévenir les malveillances
et les risques facilement détectables tels que
l’incendie ou l’intrusion. Coefficient 140.
La formation comporte 6 axes : Connaissance
du matériel de détection, Sécurité routière, Règles et modes opératoires régissant la ronde
de sécurité et l’intervention, L’habilitation électrique H0B0, L’habilitation mécanique M0, Sauveteur Secouriste du Travail (SST).
- Agent de sécurité filtrage ▹ Formation agent
de sécurité filtrage.
Il permet d’empêcher que des objets illicites
soient introduits à l’intérieur d’une zone définie
(hors zone aéroportuaire). Ses missions consistent à analyser les informations données par
les appareils de contrôle, réaliser le contrôle
de concordance entre l’objet et son convoyeur,
effectuer ou faire effectuer la levée de doute
conformément aux consignes, alerter les services compétents lorsque l’intervention dépasse
ses prérogatives. Coefficient 140.
L’objectif de la formation est d’exploiter et de gérer une aire de contrôle pour vérifier les entrées
et les sorties des accédants. L’agent apprend les
procédures et méthodes de mise en service des
différents matériels mis à disposition, à utiliser un
magnétomètre et un portique détecteur de métal,
à faciliter l’accueil et l’orientation des accédants
en étant capable d’expliquer les raisons justifiant
l’existence de contrôles, à maîtriser les méthodes
d’intervention, notamment de contrôle visuel et de
palpation lors du déclenchement du matériel de
détection des objets suspects ou prohibés.
- Agent de sécurité opérateur filtrage ▹
Formation agent de sécurité opérateur filtrage.
Il permet d’empêcher que des objets illicites
soient introduits à l’intérieur d’une zone définie
hors sites faisant l’objet d’une réglementation
particulière. Ses missions consistent à visualiser
les images radioscopiques, analyser les informations données par les appareils de contrôle, réaliser le contrôle de concordance entre l’objet et
son convoyeur, effectuer ou faire effectuer la levée
de doute conformément aux consignes, alerter les
services compétents lorsque l’intervention dépasse ses prérogatives. Coefficient 150.
L’objectif de la formation est d’exploiter et de gérer une aire de contrôle pour vérifier les entrées
et les sorties des accédants à l’aide de matériel spécialisé. L’agent apprend les procédures
et méthodes de mise en service des différents
matériels mis à disposition, à utiliser un magnétomètre et un portique détecteur de métal à faciliter l’accueil et l’orientation des accédants en
49
étant capable d’expliquer les raisons justifiant
l’existence de contrôles, à maîtriser les méthodes d’intervention, notamment de contrôle visuel et de palpation lors du déclenchement du
matériel de détection des objets suspects ou
prohibés, à connaître les techniques de l’imagerie radioscopique, les risques et mesures de
protection contre les effets ionisants, connaître
les principes de repositionnement des bagages
et colis, maîtriser les méthodes d’intervention
auprès d’un accédant dont les bagages ou colis
apparaissent douteux à l’image.
Filière distribution :
- Agent de sécurité magasin « Pré-vol ».
Il participe à un travail de surveillance dans les
établissements recevant du public (ERP), dont
l’activité exclusive est la vente, en vue d’éviter
les vols et les actes de malveillance. Son
activité s’exerce à l’intérieur de l’établissement.
Ses missions consistent à lutter contre la
démarque inconnue (vols), rechercher tout
indice susceptible de le renseigner sur les
comportements frauduleux, prévenir l’Agent
« Entrée - Sortie » des individus repérés et
confirmer l’acte délictueux présumé, rédiger un
rapport de ses constatations. Coefficient 130.
- Agent de sécurité magasin vidéo.
Il participe à un travail de surveillance dans les
établissements recevant du public (ERP), dont
l’activité exclusive est la vente, en vue d’éviter
les vols et les actes de malveillance. Son
activité s’exerce à l’intérieur de l’établissement
et de ses annexes dans la limite du périmètre
vidéo surveillé. Ses missions sont de détecter
et localiser tout individu suspecté de vol ou
d’actes de malveillance, de rechercher tout
indice susceptible de le renseigner sur les
comportements frauduleux, de prévenir l’Agent
« Entrée - Sortie » et/ou «Pré-vol » des individus
repérés et des actes de malveillance, de suivre
à l’aide de la vidéo le déroulement du processus
d’identification, de contrôle et d’interpellation,
d’informer les représentants du client de tout
incident ou accident, de rédiger un rapport de
ses constatations. Coefficient 130.
- Agent de sécurité magasin arrière caisse ▹
Formation métier filière distribution.
Il participe à un travail de surveillance dans les
établissements recevant du public (ERP), dont
l’activité exclusive est la vente, en vue d’éviter
les vols et les actes de malveillance. Son activité s’exerce à l’intérieur de l’établissement. Il
a une mission de contrôle au niveau des accès
de la surface de vente et des terminaux de paiement. Ses missions consistent à tester le système de protection des marchandises, faire appliquer les procédures de contrôle d’accès aux
entrées et sorties vis-à-vis des clients, visiteurs,
fournisseurs et du personnel, de s’assurer que
les clients qui ont passé les terminaux de paiement ont acquitté le montant de la totalité des
articles en leur possession, d’exercer une surveillance préventive et dissuasive, de détecter
50
les comportements frauduleux ou dangereux et
en rendre compte à la direction du magasin qui
décidera ou non de faire intervenir les forces de
l’ordre, de procéder à la procédure d’interpellation du client en la présence d’un représentant
de celui-ci, de rédiger un rapport de ses interventions. Coefficient 140.
La formation commune aux trois métiers de la
filière distribution s’articule autour de 4 axes :
rappel des dispositions légales relatives aux
métiers, module additionnel pour les opérateurs vidéos, exercice de l’activité (produits les
plus sensibles, protection de ces produits, filatures…), gestion des relations conflictuelles.
Filière télésurveillance :
- Agent de sécurité opérateur SCT1 (Station
Centrale de Télésurveillance) ▹ Formation
agent de sécurité opérateur SCT1.
Il s’assure sous le contrôle de l’opérateur
SCT2 de la réception et du traitement des
informations reçues. Il travaille au sein d’une
station centrale de télésurveillance. Ses
missions consistent à prendre en compte
les différentes consignes au début de
chaque prise de service, analyser et traiter
les informations reçues chronologiquement
et par priorité, rendre compte à l’opérateur
SCT2 des anomalies détectées et des actions
entreprises, effectuer le déclenchement et
le suivi des interventions, traiter les appels
entrants, s’assurer du retour à la normalité du
fonctionnement. Coefficient 140.
Les objectifs de la formation sont la maîtrise
des outils informatisés de télésurveillance, la
faculté d’analyse synthétique des informations
reçues, le traitement des actions à entreprendre
(gestion des priorités), la rapidité d’exécution,
l’optimisation de la communication. La
formation se compose de 4 modules : la
télésurveillance, les modalités d’exercice
de l’activité, la communication, la formation
pratique.
- Agent de sécurité opérateur SCT2 (AM*[21]) ▹
Formation agent de sécurité opérateur SCT2.
Il gère et contrôle les activités des opérateurs
SCT1. Lorsqu’un opérateur exerce seul, il est
obligatoirement opérateur SCT2. Il travaille au
sein d’une station centrale de télésurveillance.
Ses missions consistent à prendre en compte
les différentes consignes au début de chaque
prise de service, analyser et traiter les informations reçues, analyser les anomalies détectées par les opérateurs SCT1 et prendre toute
mesure de sauvegarde adaptée dans le respect des consignes prédéfinies, faire des rapports complets et précis, veiller au bon fonctionnement de son service, tenir les différents
cahiers et registres à jour, assurer la continuité
de l’analyse et du traitement des informations
en cas de défaillance technique dans le cadre
[21] * AM : Agent de Maîtrise
des consignes prédéfinies. Coefficient 150.
Les objectifs de la formation sont de maîtriser
les outils d’exploitation et la chaîne d’acquisition des données pour savoir détecter la source
d’une anomalie ou d’un dysfonctionnement,
savoir prendre les mesures adaptées selon le
type d’anomalie détectée, optimiser la communication en traitant les appels difficiles et des
comptes rendus, connaître les enjeux liés à
l’exécution d’un contrat. La formation se compose de 2 modules : la télésurveillance et la
communication écrite et orale.
Filière incendie :
- Agent des Services de sécurité Incendie ▹
Formation agent des Services de sécurité
Incendie (formation réglementée).
Il doit être titulaire du SSIAP ou des équivalents
prévus. Ses missions s’exercent dans le
cadre des textes législatifs et réglementaires
en vigueur concernant les établissements
recevant du public (ERP) et les immeubles de
grande hauteur (IGH). Il assure les missions
de prévention et sécurité dans les ERP et
IGH : prévention incendie, sensibilisation
des employés en matière de sécurité contre
les incendies et d’assistance à personnes,
entretien des moyens concourant à la sécurité
incendie, alerte et accueil des secours,
évacuation du public, intervention précoce face
aux incendies, assistance à personnes au sein
de l’établissement où il exerce, exploitation du
PC de sécurité incendie. Coefficient 140.
- Chef équipe des Services de sécurité
Incendie (AM*) ▹ Formation Chef équipe
des Services de sécurité Incendie (formation
réglementée).
Il doit être titulaire du SSIAP ou des équivalents
prévus. Ses missions s’exercent dans le
cadre des textes législatifs et réglementaires
en vigueur concernant les établissements
recevant du public (ERP) et les immeubles de
grande hauteur (IGH). Il assure les missions
de prévention et sécurité dans les ERP et
IGH : le respect de l’hygiène et de la sécurité
du travail en matière de sécurité incendie, le
management de l’équipe sécurité, la formation
du personnel en matière de sécurité incendie,
la prévision technique encadrée par les
règlements de sécurité, entretien des moyens
concourant à la sécurité incendie, assistance
à personnes au sein de l’établissement où il
exerce, la direction du poste sécurité lors des
sinistres. Coefficient 150.
- Pompier d’aérodrome ▹ Formation pompier
d’aérodrome (formation réglementée).
Il assure au sein du SSLIA (Services de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie des Aéronefs)
le sauvetage et la lutte contre l’incendie dans
les ZA (Zone d’Aérodrome) ou ZVA (Zone Voisine
d’Aérodrome). Ses missions les plus communes sont la prévention de tout incendie ou accident d’aéronef et l’intervention le cas échéant,
sur tout incident mettant en péril la sécurité des
personnes et des biens en ZA ou ZVA en dehors
d’une situation d’état d’alerte, les vérifications
périodiques du matériel et des équipements de
protection individuelle mis à disposition du service. Coefficient 150.
- Pompier d’aérodrome chef de manoeuvre
(AM*) ▹ Formation Pompier d’aérodrome chef
de manœuvre (formation réglementée).
Il assure au sein du SSLIA (Services de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie des Aéronefs)
le sauvetage et la lutte contre l’incendie dans
les ZA (Zone d’Aérodrome) ou ZVA (Zone Voisine d’Aérodrome). Ses missions les plus communes sont, en plus de celles effectuées par
le pompier d’aérodrome, d’assurer la gestion
opérationnelle et le commandement au sein du
service, d’assurer l’instruction et l’entraînement
des membres de son équipe, de veiller au bon
fonctionnement du service et de rendre compte
aux autorités de tutelle de tout dysfonctionnement opérationnel, de conduire et diriger les
opérations d’intervention, d’assurer la traçabilité opérationnelle. Coefficient 185.
- Responsable SSLIA (AM*) ▹ Formation
Responsable SSLIA (formation réglementée).
Il est chargé d’appliquer et de faire appliquer la
réglementation en vigueur relative au sauvetage
et à la lutte contre l’incendie dans les ZA et ZVA
ainsi que les dispositions spécifiques à chaque
aérodrome. Ses missions opérationnelles sont
d’encadrer et de veiller au maintien en état opérationnel d’intervention des moyens dont est
doté l’aérodrome, de veiller à l’application des
consignes opérationnelles, de rédiger et transmettre les comptes rendus, de proposer diverses mesures relatives aux procédures d’intervention, des moyens du service, à leur coordination. Ses missions administratives consistent à
rédiger et mettre à jour le recueil des consignes
opérationnelles transmis au gestionnaire, de
participer à l’organisation et au processus de
recrutement du personnel du service, d’assurer
le bon déroulement de la prestation sur le plan
du management opérationnel et du fonctionnement général du service, de participer à la gestion et à l’optimisation des matériels et produits
nécessaires au bon fonctionnement du service.
Coefficient 235.
Rappel des métiers repères de la filière
aéroportuaire qui figure dans l’annexe 8 de la
Convention Collective :
Filière aéroportuaire :
-
Agent d’exploitation de sûreté.
Profileur.
Opérateur de sûreté qualifié.
Opérateur de sûreté confirmé.
Coordinateur.
Chef d’équipe.
Superviseur.
51
Les 6 niveaux de qualification des gardiens d’immeuble : issus de la convention collective du 11
Décembre 1979. Cette convention fixe les conditions de travail et de rémunération de l’ensemble des employés
de cette profession, à l’exception de ceux employés par les organismes d’HLM ou assimilés, des employés de
maisons et des jardiniers de propriétés privées.
Qualification
Employé d’immeuble chargé des tâches matérielles dans l’ensemble
immobilier, exécutant des travaux de nettoyage et/ou de manutention
courante et/ou d’entretien d’espaces verts (tonte de gazons, arrosage,
ramassage de feuilles et propreté). Poste n’exigeant pas de formation audelà de la scolarité obligatoire ou professionnelle sanctionnée ou non par
un diplôme.
1
235
Employé spécialisé, gardien concierge chargé de l’entretien courant et de
la surveillance d’un immeuble ou ensemble immobilier pouvant accomplir
des tâches administratives ou techniques simples et limitées. Nécessite
une formation spécialisée d’une durée maximale d’un an au delà du
premier cycle de l’enseignement du second degré, du niveau du certificat
de formation professionnelle.
2
255
Employé d’immeuble qualifié, chargé de l’entretien courant assurant le
fonctionnement normal des installations de l’ensemble immobilier. Peut
être chargé de tâches qualifiées en fonction des nécessités des services
de l’ensemble immobilier et rend compte à son employeur ou à son
représentant de ses interventions. Emploi exigeant normalement un niveau
de formation équivalant à celui d’un brevet d’études professionnels (BEP)
et du certificat d’aptitude professionnelle (CAP), acquise par la formation
initiale, professionnelle, ou continue ou par une expérience équivalente.
3
275
Gardien principal (ou chef d’équipe). Outre les tâches dévolues au gardien
principal de niveau 3, le gardien principal de niveau 4 doit mettre en
œuvre tous moyens de nature à assurer la sécurité et le fonctionnement
des installations d’un ensemble immobilier en coordonnant l’activité des
préposés à l’exécution de ces tâches. Les emplois de ce niveau exigent une
formation du niveau du baccalauréat, du brevet de technicien (BT), du brevet
supérieur d’enseignement commercial (BSEC), complétées par des stages
ou cours professionnels et une expérience d’au moins trois années dans le
niveau 3.
4
340
Gardien-chef : préposé responsable, sous l’autorité directe de son
employeur ou de son représentant, d’un ensemble immobilier sur lequel il
est appelé à coordonner l’activité d’au moins dix salariés de l’employeur.
Il doit tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité et le fonctionnement
des installations de l’ensemble immobilier. Il assume toutes les tâches
administratives déléguées par l’employeur et n’exécute qu’accessoirement
et seulement en cas d’urgence des travaux d’entretien. Il est tenu de rester
à la disposition de l’employeur et ne peut exercer aucune autre activité
lucrative. Il peut être astreint à porter un uniforme fourni et entretenu par
l’employeur. Les emplois de ce niveau exigent deux ans de formation au
moins et de pratique professionnelle après l’acquisition d’une formation
de niveau IV, complétées par une formation professionnelle adaptée aux
exigences de la fonction.
5
395
Agent principal de gérance : accomplit des travaux administratifs ou
techniques. Il peut avoir la responsabilité technique du travail réalisé
par du personnel de qualification moindre. Il peut également assurer
la responsabilité de l’encadrement de personnel exécutant des travaux
diversifiés mais complémentaires. Les emplois de ce niveau exigent
une formation de niveau du brevet de technicien supérieur, du diplôme
des instituts universitaires de technologie, ou de fin de 1er cycle de
l’enseignement supérieur (deux ans de scolarité après le baccalauréat).
6
410
Source : Le portail de la copropriété,
http://www.mon-immeuble.com/Dossiers/dos02/dossierconcierge.htm
52
Niveau Coefficient
Annexe 4 : Caractéristiques
des formations de sécurité
privée et de gardiennage
Les principales formations
professionnelles :
- CAP d’Agent de prévention et de sécurité :
niveau V.
Cet agent, chargé de la surveillance et du
gardiennage des marchandises et des locaux,
assure également la protection des personnes.
Le plus souvent salarié d’une entreprise de
gardiennage ou de services, il pourra aussi
être employé directement par une entreprise
possédant un service de sécurité intégré. Seul
ou en équipe, ses principales missions sont
la prévention et la dissuasion des actes de
malveillance (intrusion, vol, dégradations...),
la prévention et la lutte contre tout événement
perturbant la sécurité, en particulier l’incendie
et les inondations et la participation au
maintien des conditions normales d’hygiène et
de sécurité (notamment les premiers secours
aux blessés ou aux personnes prises de
malaise).
Source : AREPA, Fiche GFE 18A « Sécurité
Gardiennage ».
- Mention Complémentaire « sûreté des
espaces ouverts au public » : niveau V.
L’agent de sûreté exerce ses fonctions au sein
d’un service de sécurité d’entreprise ou dans
une entreprise prestataire de services de
prévention, de sécurité ou de sûreté pour les
centres commerciaux, équipements sportifs,
équipements sociaux, culturels et touristiques,
parcs de loisirs, jardins et espaces ouverts au
public, lieux de transit...
Dans ces lieux ouverts au public, il prévient
tout acte de malveillance par une surveillance
appropriée et il rassure les usagers par une
présence active. Il intervient en cas d’accident
mettant en péril la sécurité des personnes,
prend des mesures immédiates et fait
intervenir éventuellement les forces de l’ordre
ou les services de secours compétents.
Il cherche à maintenir un climat propice à
l’usage et la fréquentation prévue pour les
lieux et des équipements qu’il a en charge et
doit faire preuve d’une grande rigueur dans son
comportement et d’une fermeté dissuasive.
Source : AREPA, Fiche GFE 18A « Sécurité
Gardiennage ».
- Mention Complémentaire « Sécurité Civile
et d’Entreprise » : niveau V.
Le titulaire de cette mention complémentaire
peut exercer ses fonctions dans une collectivité
territoriale, dans une administration, dans
une entreprise publique ou privée. Il doit être
capable d’assurer la sécurité des personnes et
des biens et de prévenir tout risque d’accident,
d’incident ou d’incendie. En cas de sinistre
mettant en péril la sécurité des personnes,
des biens et des équipements, il intervient
en prenant des mesures conservatoires
immédiates, avec les moyens dont il dispose
et fait appel à des secours adaptés. Capable
de gérer et de maîtriser des comportements
et des situations impliquant des victimes ou
des témoins, il peut porter une aide efficace et
appropriée aux personnes en difficulté.
Source : Onisep, Atlas de la Formation Initiale en
France.
- « Agent qualifié de sécurité et de
prévention »: niveau V.
Cette qualification répond aux dispositions
du décret du 6 Septembre 2005. Elle aura
valeur d’Aptitude Préalable à l’emploi qui est
obligatoire pour exercer dans une activité
de sécurité privée à compter du 1er Janvier
2008. La formation s’articule autour de 3
modules (protection des biens d’un lieu public
ou privé, protection des biens en situation
itinérante, prévention et intervention dans
les vols et autres actes de malveillance dans
les magasins et centres commerciaux) qui
confèrent 9 compétences. Elle est en cours
de dépôt par le SNOFOPS.
Source : Le site de l’emploi dans les métiers de la
prévention et du gardiennage (http://www.emploisecurite.com).
- Titre Professionnel Opérateur de station
centrale de télésurveillance :
Il se compose de deux CCP (certificats de
compétences professionnelles) : un CCP
« Assurer la sécurité des locaux télésurveillés »
et un CCP « Contribuer au support technique
et clientèle de la station de télésurveillance ».
Chaque certificat valide un ensemble de
compétences nécessaires à la réalisation
de chacune des activités constitutives de
l’emploi. Il a été mis en place en 2004.
Source : http://www.fonction-publique.gouv.fr/IMG/
OSCT.pdf
- BP Agent technique de prévention et de
sécurité : niveau IV.
Ce professionnel exerce ses compétences
de technicien aussi bien en prévention qu’en
intervention.
Dans le premier cas, il répertorie les risques
propres à l’entreprise, les analyse et propose
des moyens pour les prévenir. Il identifie les
matériels mis à sa disposition et apprécie leur
adéquation avec le risque correspondant. Il
sait traiter les informations transmises par les
moyens techniques de surveillance à distance
(sur un site ou dans le cadre d’une centrale de
télésurveillance).
Lors d’une intervention, il choisit les moyens
matériels et humains selon la nature du sinistre
et leur degré d’efficacité. Il sait discerner les
limites de l’action à mener et s’il y a lieu
de faire appel à des services techniques
d’assistance (privés, publics). Il peut encadrer
53
une équipe et lui donner des directives dans
le respect des réglementations en vigueur. Il
est également capable d’assurer les tâches
administratives correspondantes.
Source : Le Répertoire National des Certifications
Professionnelles (RNCP).
- DUT « Hygiène, Sécurité et
environnement » : niveau III.
Le DUT hygiène, sécurité et environnement
forme des spécialistes chargés d’assurer et
d’organiser la sécurité dans les entreprises, la
formation du personnel dans le domaine de la
sécurité et la protection de l’environnement.
La formation porte sur la gestion des risques
professionnels et environnementaux, mais
aussi sur des modules de spécialisation qui
permettent aux étudiants des orientations
spécifiques sur la prévention des risques dans
l’environnement, dans l’entreprise, dans le
cadre de sécurité civile, les outils techniques
et juridiques de la protection des personnes
et des biens.
Le titulaire d’un DUT hygiène, sécurité et environnement peut devenir technicien sécurité
- environnement en entreprise, en mutualités
sociales agricoles ou en associations interentreprises. Les services publics, les centres
hospitaliers, l’inspection du travail, les services des installations classées, les collectivités locales lui sont également accessibles. Il
peut également occuper le poste de technicien
territorial, de technicien en hygiène de travail,
de technicien en ergonomie ou d’inspecteur
de salubrité.
Source : Studyrama, Les DUT en fiches (http://www.
studyrama.com)
- Licence Professionnelle « Sécurité des biens
et des personnes : encadrement des services
de sécurité » : niveau II.
La Licence professionnelle a ainsi pour objectif de former aux fonctions de l’encadrement
opérationnel des sociétés de sécurité privée
(surveillance humaine, surveillance électronique, sûreté aéroportuaire et portuaire) et des
services internes des entreprises et des donneurs d’ordre privés et publics (collectivités
territoriales, bailleurs sociaux, transporteurs,
hôpitaux). Elle prépare aux fonctions d’Assistant/responsable/directeur d’exploitation de
société de sécurité privée, de Responsable/
directeur d’agence de sécurité privée, de Responsable des ressources humaines dans les
sociétés de sécurité privée, d’Attaché commercial/attaché technico-commercial dans sociétés de sécurité privée ou d’Assistant/responsable de service interne de sécurité dans
les entreprises.
Source : Université Paris V.
- Master II Pro « Ingénierie des risques :
sécurité et sûreté dans les institutions, les
entreprises et les collectivités » : niveau I.
L’objectif de cette formation est de mettre à
disposition des différents décideurs publics et
privés, des professionnels formés à l’analyse
transversale des risques et des dangers et
à l’utilisation des outils méthodologiques de
prévention et de limitation (document unique,
étude de danger, plan de prévention, plan
communal de sauvegarde ...) ; à la conception
et au développement d’une politique de
prévision et de prévention tenant compte du
cadre juridique et institutionnel ; à la gestion
de crise (élaboration d’une cellule de crise,
communication de crise, retour d’expérience) ;
à la veille réglementaire.
Le Master permet d’accéder aux métiers de
« Responsable sûreté – sécurité » dans les entreprises, de « Responsable tranquillité publique / Prévention – sécurité » dans les collectivités territoriales, chez les bailleurs sociaux
et les transporteurs ou encore de « Consultant
en sécurité – sûreté ».
Source : Le Guide de l’Étudiant Parisien (http://www.
parisetudiant.com).
Les autres formations
professionnelles :
- SSIAP : Service de sécurité incendie et
d’assistance à personne :
Le diplôme d’agent de sécurité incendie
et d’assistance à personnes (SSIAP 1) [22]
prépare à :
- La prévention des incendies ;
- La sensibilisation des employés en matière
de sécurité contre l’incendie et dans le
cadre de l’assistance à personnes ;
- L’entretien élémentaire des moyens
concourant à la sécurité incendie ;
- L’alerte et l’accueil des secours ;
- L’évacuation du public ;
- L’intervention précoce face aux incendies ;
- L’assistance à personnes au sein des
établissements où ils exercent ;
- L’exploitation du PC de sécurité incendie.
Le diplôme de chef d’équipe de sécurité
incendie et d’assistance à personnes
(SSIAP 2) prépare à/au :
- Le respect de l’hygiène et de la sécurité du
travail en matière de sécurité incendie ;
- Le management de l’équipe de sécurité ;
- La formation du personnel en matière de
sécurité contre l’incendie ;
- La prévision technique encadrée par
les règlements de sécurité (lecture et
manipulation des tableaux de signalisation,
délivrance des permis feux...) ;
- L’entretien élémentaire des moyens
concourant à la sécurité incendie ;
- L’assistance à personnes au sein des
établissements où ils exercent ;
- La direction du poste de sécurité lors des
sinistres.
[22] Source : http://preventest.free.fr/ssiap_arrete.htm
54
Le diplôme de chef de service de sécurité
incendie et d’assistance à personnes (SSIAP
3) prépare à/au :
- Le management du service de sécurité ;
- Le conseil du chef d’établissement en
matière de sécurité incendie ;
- L’assistance à personnes au sein des
établissements où ils exercent ;
- Le suivi des obligations de contrôle et
d’entretien (tenue des registres et de divers
documents administratifs concourant à ce
service).
- Sauveteur Secouriste du Travail (SST) :
La formation permet l’acquisition des connaissances nécessaires à la prévention des risques
d’un établissement et des gestes de secours
destinés à préserver l’intégrité physique d’une
victime en attente du relais des secours.
- Équipier de première intervention (EPI) :
Il doit être capable de donner l’alerte rapidement. Il doit utiliser les moyens de première
intervention pour faire face à un feu. Il a la
connaissance du signal d’alarme, des cheminements et de la conduite à tenir pour mener
à bien une évacuation. Il est formé à la désignation du personnel, à la connaissance de
leurs missions, aux techniques et aux consignes de sécurité.
- Equipier de seconde intervention (ESI) :
Il doit savoir utiliser les différents moyens
de secours sur un feu, comment gérer un incendie ainsi que les notions de prévention.
Il connaît la technique d’évacuation du bâtiment et le rôle du guide, du serre-file, et du
chargé d’évacuation.
- Formation aux Premiers Secours (FPS) :
La formation de base aux premiers secours
permet d’apprendre et de pratiquer les gestes
élémentaires de secourisme permettant
d’agir efficacement en attendant l’arrivée des
secours organisés.
- Habilitation électrique des Personnels non
électriciens (HO BO) :
La formation est basée sur l’acquisition des
connaissances permettant d’identifier une situation à risque, et de savoir s’en prémunir.
Le stagiaire de la formation apprend à exécuter en toute sécurité des opérations d’ordre
non électrique au voisinage de pièces sous
tension.
- Risque Chimique 1er et 2nd degré (RC1 et
RC2) :
Le stagiaire de la formation RC1 doit être
capable d’utiliser des produits chimiques ou
de travailler sur un site à risques dans des
conditions de sécurité optimales. Le stagiaire
de la formation RC2 doit pouvoir encadrer des
intervenants sur site chimique en minimisant
les risques et en assurant l’information des
personnels néophytes.
55
Actions de formation professionnelle continue en Aquitaine :
Actions de formation dans le domaine de la sécurité et du gardiennage ayant un financement
public en 2008 (Source : site internet de l’AREPA – Base de données de l’offre de formation professionnelle
continue en Aquitaine) :
Dpt
Organisme
Intitulé
Zone d’emploi
Commune
Niv
Financeur
24
MACC1 - NCO
AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE - CAP
BERGERAC
BERGERAC
V
CRA* PRF
2008
33
SYGMA
FORMATION
AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
MERIGNAC
V
CRA PRF
2008
64
ASFO BSB
AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE - CAP
PAU
PAU
V
CRA PRF
2008
40
CFPPA DES
LANDES
METIERS DU CHIEN ET
DE LA SECURITE
MONT-DE-MARSANHAUTE-LANDE
SABRES
V
CRA PRF
2008
40
CFPPA DES
LANDES
PREQUALIFICATION
METIERS DU CHIEN,
DE LA SECURITE
MONT-DE-MARSANHAUTE-LANDE
SABRES
Sans
CRA PRF
2008
40
CFPPA DES
LANDES
BP EDUCATEUR CANIN
DAX
HEUGAS
IV
CRA
PRF 2008
40
CFPPA DES
LANDES
BP EDUCATEURTRICE
CANINE
MONT-DE-MARSANHAUTE-LANDE
SABRES
IV
CRA PRF
2008
33
CLAF SIEGE
TOULOUSE
GARDIEN(ENNE)
D’IMMEUBLE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
BORDEAUX
V
CRA PRF
2008
24
EPSECO
BERGERAC
CAP AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE
BERGERAC
BERGERAC
V
CRA PRF
2007
33
MACC1 - NCO
AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE - CAP
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ARTIGUES
PRES BDX
V
CRA PRF
2007
40
CFPPA DES
LANDES
CAP AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE
DAX
HEUGAS
V
CRA
PRF 2007
33
CLAF SIEGE
TOULOUSE
GARDIEN D’IMMEUBLE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
BORDEAUX
V
CRA PRF
2007
CLAF BORDEAUX GARDIEN D’IMMEUBLE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
BORDEAUX
V
CRA PRF
2006
33
33
IGEC
AGENT DE SECURITE
ET DE SURVEILLANCE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ST MEDARD
EN JALLES
V
Assédic
33
IGEC
AGENT DE SECURITE
GARDIENNAGE ERP 1
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ST MEDARD
EN JALLES
V
Assédic
33
MACC1 - NCO
AGENT DE
SURVEILLANCE EN
SECURITE PRIVEE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ARTIGUES
PRES BDX
V
Assédic
33
SYGMA
FORMATION
AGENT QUALIFIE
EN SECURITE ET
PREVENTION (AQSP)
BORDEAUX-ZONECENTRALE
MERIGNAC
V
Assédic
40
ASFO 40 - STPAUL-LES-DAX
AGENT DE
PREVENTION ET DE
SECURITE QUALIFIE
DAX
33
AFPA PESSAC
TP AGENT DE SURETE
ET DE SECURITE
PRIVE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
PESSAC
V
DRTEFP**
33
AFPA PESSAC
TP AGENT DE SURETE
ET DE SECURITE
PRIVEE
BORDEAUX-ZONECENTRALE
PESSAC
V
DRTEFP
64
CRP - CRIC
PYRENEES
TP OPERATEUR DE
STATION CENTRALE DE
TELESURVEILLANCE
PAU
JURANCON
V
DRTEFP
ST PAUL LES
Sans
DAX
* CRA : Conseil Régional d’Aquitaine ; PRF : Programme Régional de Formation
** DRTEFP : Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
56
Assédic
Formations SSIAP (Service de sécurité incendie et assistance à personnes) proposées en
Aquitaine (Source : site internet de l’AREPA – Base de données de l’offre de formation professionnelle continue
en Aquitaine – Les informations ci-dessous proviennent des OF et sont déclaratives) :
Dpt
Organisme
Intitulé
Zone d’emploi
Commune
Niv
24
CEFPAC
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET 2
TERRASSON
TERRASSON
VILLEDIEU
V
24
CABINET CIPE
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
PERIGUEUX
PERIGUEUX
?
24
FORMATION
SECURITE INCENDIE
DORDOGNE
SSIAP NIV 1 ET 2
BERGERAC
BERGERAC
IV
33
IGEC
AGENT DE SECURITE GARDIENNAGE
ERP 1
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ST MEDARD EN
JALLES
V
33
ECOLE DE SECURITE
AGENT DE SERVICE DE SECURITE
INCENDIE ET D’ASSISTANCE A
PERSONNES - SSIAP 1
BORDEAUX-ZONECENTRALE
CESTAS
V
33
CETE APAVE
SUDEUROPE
AGENT DE SERVICE DE SECURITE
INCENDIE ET D’ASSISTANCE AUX
PERSONNES - SSIAP 1
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ARTIGUES PRES
BDX
V
33
CREFOPS SUD OUEST
AGENT DES SERVICES DE SECURITE
INCENDIE ET D’ASSISTANCE A
PERSONNES (SSIAP1)
BORDEAUX-ZONECENTRALE
CENON
Sans
33
CREFOPS SUD OUEST
CHEF D’EQUIPE DES SERVICES
DE SECURITE INCENDIE ET
D’ASSISTANCE A PERSONNES
(SSIAP2)
BORDEAUX-ZONECENTRALE
CENON
Sans
33
SYGMA FORMATION
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 - 2
BORDEAUX-ZONECENTRALE
MERIGNAC
?
33
SEE
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
EYSINES
Sans
33
SEE
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
EYSINES
Sans
33
CETE APAVE
SUDEUROPE
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ARTIGUES PRES
BDX
Sans
33
S’WAY
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
CESTAS
?
33
CHU BORDEAUX DIRECTION DE LA
FORMATION
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
PESSAC
?
33
GIC/FO ET CEL - CCI
DE BORDEAUX
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
BORDEAUX
Sans
33
ADAMS FORMATION
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES)
NIVEAUX : 1, 2, 3
BORDEAUX-ZONECENTRALE
CENON
Sans
33
POUPON VALERIE
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES)
NIVEAUX : 1
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ST JEAN D ILLAC
?
33
MACC1 - NCO
SSIAP2
BORDEAUX-ZONECENTRALE
ARTIGUES PRES
BDX
V
64
SEPT
RECYCLAGE SSIAP 1
BAYONNE-PYRENEES
ANGLET
?
64
SEPT
RECYCLAGE SSIAP 2
BAYONNE-PYRENEES
ANGLET
?
SSIAP (SERVICE SECURITE INCENDIE
ASSISTANCE A PERSONNES) 3
BAYONNE-PYRENEES
NIVEAUX : 1 ET/OU 2 ET/OU 3
BIARRITZ
Sans
?
64
ASS. MONITEUR DE
SECOURISME
64
SEPT
SSIAP 1
BAYONNE-PYRENEES
ANGLET
64
ASFO BAYONNE
SSIAP 1
BAYONNE-PYRENEES
BAYONNE
?
64
SEPT
SSIAP 2
BAYONNE-PYRENEES
ANGLET
?
64
C.F.P
SSIAP1 / EPI / ESI
BAYONNE-PYRENEES ST JEAN DE LUZ
?
57
Annexe 5 : Organismes
professionnels de sécurité
privée et de gardiennage
Les rapports de l’Union des entreprises de la
sécurité privée (USP)
L’USP (Union des entreprises de la Sécurité
Privée) a présenté, en Juin 2006, un Livre
Blanc apportant des pistes de réflexion sur
le secteur de la sécurité privée. Cette activité
est en pleine expansion et envisage des
recrutements importants dans les années à
venir. En 2010, il y aura plus d’agents privés
que de policiers et de gendarmes. Il faut donc
mettre un terme aux pratiques marginales et
illégales constatées dans la branche afin de
moraliser la profession et lui redonner une
image positive. Ce Livre Blanc préconise
la création d’un code de déontologie, d’un
« Observatoire de la Sécurité Privée sous le
contrôle de l’État » ou d’un fichier national des
personnes interdites d’accès à la profession.
Parmi les principaux problèmes constatés,
il relève la baisse de la qualité du service
rendu par les entreprises. En effet, que ce soit
dans le cadre de marchés publics ou privés,
le coût est privilégié au détriment du rapport
qualité / prix. La concurrence sur les prix est
donc de plus en plus forte. D’autre part, les
charges (salaires et prix) ont augmenté pour
les entreprises, qui ne peuvent les répercuter
sans baisser leur compétitivité; la qualité de
service est donc moindre ce qui pousse les
donneurs d’ordre à faire à nouveau pression
sur les tarifs. On constate également
l’apparition d’un marché noir ou souterrain : la
hausse des structures individuelles permet à
des « pseudos – employeurs » de s’affranchir
en toute impunité du droit du travail. D’autre
part, le taux de rotation du secteur est très
élevé (27% d’entrées annuelles dans les
entreprises dont seulement 56% de mobilité
interne) et le niveau de qualification est faible
(47,6% des salariés ont un diplôme de niveau
VI selon le Céreq) d’où l’intérêt de la nouvelle
réglementation sur l’Aptitude professionnelle
obligatoire préalable à l’emploi.
Source : « Livre Blanc – Dix idées et dix réflexions pour
une profession citoyenne », Union des Entreprises de
la Sécurité privée (UPS), Juin 2006.
58
Cinq enjeux majeurs ont été identifiés dans
un rapport de l’USP de 2006 pour la période
2007-2010 :
ü L’aptitude professionnelle obligatoire
préalable à l’emploi qui sera effective
avec l’application du décret au 1er Janvier
2008.
ü Les métiers repères avec 17 qualifications
et 2 niveaux d’agent de surveillance de
base, la requalification d’une partie des
populations existantes et la correction des
niveaux de coefficient.
ü La crise des ressources : une hausse
significative des salaires pourrait permettre
de faire baisser le turn-over, d’attirer
de nouveaux candidats et d’améliorer
l’attractivité des métiers.
ü Les obligations légales (le glissement
annuel du SMIC de 3% par an et en
parallèle, le glissement des charges
associées au salaire de 1% par an).
ü La rentabilité des entreprises : la hausse
des coûts devra se répercuter sur les prix
afin d’assurer la marge nécessaire à la
poursuite de l’activité.
Source : « Sécurité privée et surveillance humaine,
2007-2010, 4 ans et 5 enjeux », USP, 2006.
Livre Blanc du Syndicat des entreprises de la
sécurité privée (SNES) :
Le SNES avait publié dès 2003 un Livre Blanc
dans lequel il a fait 3 propositions liées à
l’évolution du cadre législatif et réglementaire
de la sécurité :
ü La garantie de déontologie.
ü La garantie de compétence.
ü La garantie de moyens.
Les organismes de la sécurité privée
Les Syndicats d’entreprises :
NOM
ADRESSE
PRESTATION
Syndicat national des
entreprises de sécurité
(SNES).
17, rue de la Croix-Nivert 75015 Paris
Tél. 01 53 58 08 16
fax 01 53 58 08 09
mail : [email protected]
site : www.e-snes.org
Spécialisé dans la surveillance humaine.
Créé en 1992, 100 adhérents.
Union des entreprises de
sécurité privée (USP).
17, rue de la Croix-Nivert 75015 Paris
Tél. 01 53 58 08 17
fax 01 53 58 08 09
mail : [email protected]
site : www.uspsecurite.org
Spécialisé
dans
la
surveillance
humaine. Création de Prosecur en
1987, devenu USP en décembre 2003 ;
21 adhérents.
Groupement professionnel
des métiers de la sécurité
électronique (GPMSE).
17, rue de la Croix-Nivert 75015 Paris
Tél. 01 53 58 08 17
fax 01 53 58 08 09
mail : [email protected]
site : www.uspsecurite.org
Prestataires spécialisés dans l’installation de systèmes de surveillance et de
télésurveillance. Créé en 1979, Synial a
fusionné en 1998 avec le Syndicat et est
devenu le GPMSE ; 93 adhérents.
Syndicat professionnel des
entreprises de sécurité
exerçant des activités
de sûreté aérienne et
aéroportuaire (SPESSAA).
17, rue de la Croix-Nivert 75015 Paris
Tél. 01 53 58 08 08
fax : 01 53 58 08 09
mail : [email protected]
L’émergence de ce créneau professionnel date de 1994. En mai 2000 une
organisation s’est mise en place. 17
adhérents.
Syndicat des entreprises
de logistique des valeurs
(Syloval).
17, rue de la Croix Nivert 75015 Paris
Tél. 01 53 58 08 08
fax 01 53 58 08 09
mail : [email protected]
Offre de service global de logistique fiduciaire. Une réglementation spécifique régit
ces métiers. En 1992, deux syndicats, Sytraval et Unic, qui ont fusionné en 1998,
devenant Syloval. 6 adhérents.
15, rue La Fayette 75009 Paris
Tél. 01 55 07 99 22
fax 01 55 07 99 21
mail : [email protected]
Offre de service global de logistique fiduciaire. Une réglementation spécifique régit
ces métiers. créé le 19 décembre 2003.
5 adhérents dont Securitas.
Fédération des entreprises
de sécurité fiduciaire
(Fedesvi).
Source : CARACTERE, le site des professionnels de l’imprimé – Entreprises : dossiers organisation - Avril 2005 N° 608 – « Mettre les locaux en sécurité » : http://www.caractere.net/Pdf/CAR200504010608032.pdf
Les acteurs de la formation :
NOM
Unafos
SNOFOPS
Opcalia opérateur
national
Opcalia Aquitaine
Agefos PME
Agefos PME
siège régional
d’Aquitaine
ADRESSE
PRESTATION
Le Bois des Pierrières
17620 Echillais
05 46 82 38 56
mail : [email protected]
site : http://www.unafos.org
L’UNAFOS est l’organisation professionnelle
représentative du secteur des organismes
de formation spécialisés en Prévention et
Sécurité, indépendants ou intégrés.
62, quai d’Asnières
92390 Villeneuve la Garenne
01 47 92 09 29
site : http://www.snofops.fr/accueil.html
Le Syndicat National des Organismes
de Formation, d’Audit et de Conseil
indépendants regroupe des centres de
formation en sécurité indépendants.
12, rue de Berri
75008 PARIS
01 53 93 79 10
site : http://www.opcalia.com
OPCALIA est l’Organisme Paritaire Collecteur
Agréé (OPCA) né de la fusion du réseau des
OPCAREG et de l’OPCIB. Implanté dans toutes les régions, OPCALIA est à la fois interprofessionnel et interbranches. Ses missions
sont la gestion des fonds de formation professionnelle des entreprises, l’appui-conseil
aux entreprises en matière de gestion des
compétences, le financement des contrats
de professionnalisation et des formations de
tuteur, la conduite de projets liés à l’emploi
et la formation.
Les Bureaux de Bordeaux Lac 1 - Bât. 8
4, allées de Chavailles
33525 BRUGES CEDEX
05 56 69 85 08
Mail : [email protected]
Site : http://www.opcalia-aquitaine.com/
187, quai de Valmy
75010 Paris
01 44 90 46 46
site : http://www.agefos-pme.com
7, avenue du Millac
33370 Artigues Près Bordeaux
05 57 77 34 84
mail : [email protected]
site : http://www.agefos-pme-aquitaine.com/
AGEFOS PME est un Fonds d’Assurance
Formation chargé de développer la Formation Professionnelle Continue des salariés
des PME. Il bénéficie d’un agrément des
Pouvoirs publics en tant que Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) qui l’autorise
à gérer et mutualiser les contributions financières des entreprises adhérentes.
59
Les organismes du secteur du gardiennage :
Les organismes de la branche « gardiens, concierges et employés d’immeuble ».
NOM
Union Nationale de la
Propriété Immobilière
(UNPI)
ADRESSE
PRESTATION
11 Quai Anatole France
75007 PARIS
01 44 11 32 42
site : www.unpi.org
L’UNPI participe activement à travers diverses
commissions, par des contacts formels et informels, par
ses prises de position publiques et ses propositions,
à l’élaboration de textes législatifs et réglementaires
concernant la politique du logement.
Fédération Nationale
des Sociétés
d’Économie Mixte
(FNSEM)
46, rue Notre-dame des
Victoires
75002 Paris
01 53 32 22 00
site : http://www.fnsem.
asso.fr
La Fédération des SEM a pour premier objectif de
représenter et de promouvoir les intérêts des SEM
auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et
des partenaires des SEM aux plans régional, national et
européen. Elle anime plus de 30 réseaux professionnels.
Des réseaux de partage répartis par métier (tourisme,
logement, aménagement, transports…) et par fonction
(présidents de SEM, communicants, juristes…).
Association Nationale
de la Copropriété et
des Copropriétaires
(ANCC)
37 rue Jean Leclaire
75017 Paris
01 42 22 14 14
site : http://www.
copropriete-cooperative.
com/
L’ANCC est une association (loi de 1901) d’aide à
la gestion des syndicats de copropriétaires et des
associations syndicales libres, créée en 1980. Pour cela,
elle apporte des conseils pratiques, essentiellement
juridiques et de gestion. Elle met à la disposition de ses
adhérents des professionnels spécialisés en droit de la
copropriété et des associations syndicales libres, des
formations et une revue d’information trimestrielle.
46, rue de Rome
75008 Paris
01 44 90 82 30
La FSIF a pour objet d’étudier, de promouvoir et de
représenter les intérêts collectifs et professionnels de
ses adhérents ; de rechercher et d’appliquer tous moyens
propres à favoriser ses adhérents ; enfin, plus largement,
de prendre en charge ou d’assister les adhérents sur tout
sujet intéressant directement ou indirectement la FSIF.
Peut adhérer à la Fédération toute société ayant pour
objet principal l’investissement dans des immeubles ou
dans des sociétés d’investissements immobiliers.
Fédération des
Sociétés Immobilières
et Foncières (FSIF)
Les acteurs du logement social :
-
La Chambre syndicale : la chambre
syndicale des Sociétés de crédit
immobilier de France est composée de
59 sociétés de crédit immobilier et 19
filiales financières. Elle est présidée par
Claude Sadoun.
www.credit-immobilier-de-france.fr
-
L’Union Sociale pour l’Habitat dispose
aussi de filiales, clubs et structures
associées. Organisation professionnelle,
elle représente quelque 820 organismes
HLM qui détiennent et gèrent 4 millions
de logements en France.
- L’union Sociale pour l’Habitat est une
confédération composée de cinq fédérations :
-
-
60
La Fédération nationale des Offices
publics de l’habitat (OPH) est composée
de 279 offices. Elle est présidée par
Jean-Pierre Caroff.
www.offices-HLM.org
La Fédération des Entreprises sociales
pour l’habitat est composée de 298
entreprises sociales pour l’habitat
(sociétés anonymes d’HLM). Elle est
présidée par Jean-Hervé Carpentier.
www.esh-fr.org
-
La Fédération nationale des Sociétés
coopératives d’HLM est composée de
160 sociétés coopératives d’HLM. Elle
est présidée par Marie-Noëlle Lienemann.
www.HLM.coop
-
La Fédération des associations
régionales : la Fédération nationale des
Associations régionales est composée de
21 associations regroupant l’ensemble
des organismes HLM de chaque région.
Les organismes HLM d’Outre mer sont,
quant à eux, rassemblés dans une
structure particulière. La Fédération est
présidée par Jean-Louis Dumont.
www.fnar-habitat.org
- Le Syndicat national indépendant des gardiens d’immeubles et concierges est signataire
d’accord et avenant relatifs à la convention collective sur « Habitat – PACT et ARIM ». Il dépend
donc de l’OPCA « Habitat Formation » pour le
versement des contributions légales et conventionnelles des entreprises au financement de la
formation professionnelle continue.
53, rue Vivienne 75002 Paris. 01 42 36 69 25.
Les acteurs de la formation du gardiennage :
NOM
Agefos PME
Agefos PME
Siège régional
d’Aquitaine
Cegi
Habitat
Formation
ADRESSE
187, quai de Valmy
75010 Paris
01 44 90 46 46
site : http://www.agefos-pme.com
7, avenue du Millac
33370 Artigues-Près-Bordeaux
05 57 77 34 84
mail : [email protected]
site : http://www.agefos-pme-aquitaine.com/
PRESTATION
AGEFOS PME est un Fonds d’Assurance
Formation chargé de développer la Formation
Professionnelle Continue des salariés des
PME. Il bénéficie d’un agrément des Pouvoirs
publics en tant que Organisme Paritaire
Collecteur Agréé (OPCA) qui l’autorise à gérer
et mutualiser les contributions financières des
entreprises adhérentes.
46, rue de Rome
75008 Paris
01 44 90 82 30
La CEGI est un outil paritaire de définition d’une
politique de formation de la branche « gardiens,
concierges et employés d’immeuble ». Elle a
également comme mission la mise en place et
le fonctionnement de l’observatoire prospectif
des métiers et des qualifications.
15, rue des Sablons, BP 2122,
75771 PARIS Cedex 16
01.53.65.77.77
site : http://www.habitat-formation.fr
Sont adhérents à cet OPCA :
les Offices publics de l´Habitat (OPH),
les entreprises sociales pour l’habitat
(ESH), les Sociétés coopératives d’HLM,
les sociétés d’économie mixte (SEM), les
Sociétés anonymes de Crédit immobilier
(SACI), les Comités interprofessionnels du
logement (CIL), l’Agence nationale pour
l’information sur le logement (ANIL) et
ses Agences départementales (ADIL), les
Conseils d’architecture, d’urbanisme et
de l’environnement (CAUE), les Agences
d’urbanisme PACT-ARIM, les centres sociaux.
61
Annexe 6 : Liste des participants
à la réunion du 10 mars 2008 - Arepa
Professionnels de la sécurité privée :
•
SNES : Bertrand LE GRIX DE LA SALLE, Trésorier (également Président du Groupement
Régional des Entreprises de Propreté Centre et Sud-ouest (GREPCSO)).
•
•
•
Unafos : Philippe MAQUIN, Président du Comité Directeur.
SNOFOPS : Muriel BUGEADE, Secrétaire Générale.
Securitas : Daniel VITTI.
Professionnels activités immobilières :
•
•
•
Foncia : Gilles BARBOTEAU, Directeur Général Agence Chabaneau.
Domofrance : Jean BAC, Directeur d’Agence.
UNPI : Gilles MAILLARD.
OPCA :
•
•
Opcalia Aquitaine : Magali BLAVET, Conseillère Formation ; Dominique ROCHE, Directeur.
Agefos PME : Christine LARRUE ; Jean-Louis MAURIN, Directeur.
Institutions :
62
•
•
Missions locales : Claudette LEMIERE, Animatrice régionale.
•
•
Assédic Aquitaine : Valérie TERRIEN, Service Partenariat.
•
Conseil Régional, DFPA : Virginie DUMIGRON, Responsable de l’Unité Contrat d’Objectifs
et Formation des Salariés ; Anne ALBARET, Chargée de Mission (MFE Bergerac).
•
•
DRTEFP : Claude MALPELAT, Politique Contractuelle.
ANPE : Bernadette DEGAND, Animatrice d’Équipe au sein de l’Agence locale pour l’emploi
Bordeaux-Chartrons ; Ariane KRIESCHE, Direction régionale – Appui à la production des
services ; Patrice de RAYNAL.
Rectorat : Nadine COUTURE, Inspectrice de l’Éducation Nationale au Rectorat de Bordeaux ;
Kamel HADDAD.
Arepa : Angélique CAYRAC, Responsable Pôle Études ; Marc MALARD, Chargé d’Études
Formation Emploi.
Association régionale pour la formation,
l’orientation et l’emploi
SERVICE «ETUDES-OBSERVATOIRE»
RÉALISATION DU DIAGNOSTIC
Coordination
Angélique Cayrac, responsable du service «Etudes-Observatoire»
Analyse-Rédaction
Marc Malard, chargé d’études
Statistiques
Hélène Bois, chargée d’études - Données formation
François Dumot, statisticien - Données emploi/marché du travail
Assistance technique
Karine Castagnier, documentaliste - Offre de formation continue
Oumar Kane, documentaliste
Yolande Lacoste, assistante technique - PAO