le signal de la grave

Transcription

le signal de la grave
Accès routier
De Bourg-d'Oisans, suivre la D1091 en direction de Briançon jusqu'à La Grave.
LE SIGNAL DE LA GRAVE
Briançonnais - La Grave
Parking conseillé
A proximité de l'Office de Tourisme
Transport
Bus Grenoble gare routière/SNCF - La Grave / Villar d'Arène - Briançon (LER 35
- Transisère).
Lieux de renseignement
Afin de vérifier que les sentiers soient praticables et pour en savoir plus sur la
découverte du territoire, veuillez-vous renseigner préalablement :
Durée
5H30
Longueur
12.6 km
Dénivelée
1083 m
Office de Tourisme de La Grave, La Meije - Villar d'Arène
Tel : +33 (0)4 76 79 90 05
http://www.lagrave-lameije.com/ [email protected]
RD 1091
05320 La Grave
Lat : 45.0454409038 Long : 6.30698145995
Autres itinéraires
Le lac du Puy Vachier par le bois des Fréaux
Les Plagnes par les Clots
Ce projet est cofinancé par l'Union Européenne dans le cadre
du FEDER Massif alpin.
Propulsé par http://geotrek.fr
Difficulté
Difficile
Crédit photo:Le massif de la Meije vu du Signal de la Grave (Bernard Nicollet - PNE)
Type
Boucle
Usages
A pied
Thématiques
Flore
Histoire et
architecture
Point de vue
Tout en longeant des pentes parsemées d'edelweiss
en été, cette randonnée traverse plusieurs hameaux
de l'adret de La Grave et permet d'y découvrir leurs
patrimoines.
De ses 2446 mètres, le Signal de La Grave domine la vallée
de la Romanche de plus de 1000 mètres d'altitude. Son
sommet offre une vue exceptionnelle sur le versant nord de
la Meije ; il permet aussi de découvrir le pic du Goléon et le
vallon de Martignare qui ouvre les portes de la Savoie.
Itinéraire
De l’Office de Tourisme, remonter le village en direction de l‘église, la laisser à
main gauche et continuer tout droit en montant. Passer les dernières maisons
et bifurquer très rapidement à droite en direction de Ventelon. Remonter le
hameau et prendre la bonne piste qui conduit aux « Clots », passer devant la
fontaine et 100 m plus loin prendre à droite le sentier qui monte. À la
bifurcation suivante, prendre à droite en direction de la Celle des Juges puis
200 m plus loin abandonner le sentier qui continue à flanc pour monter dans la
pente (raide) dite Cote Belle. Suivre le sentier, par endroit peu marqué, qui
mène à un petit collet situé sur la crête du Signal et la suivre à droite jusqu’au
sommet (cairn). Engager la descente par l’itinéraire de montée mais arrivé au
collet, continuer par la crête de « cote rouge » : rejoindre le haut des
remontées mécanique du Chazelet et descendre à droite en direction des
Plagnes. Arrivés à une bonne piste, la prendre à gauche et la continuer, en
passant sous la petite forêt domaniale, jusqu’à l’oratoire ; traverser la petite
route et prendre en face le GR 54 qui conduit aux Terrasses puis à travers les «
champs Lombards » à La Grave.
⚠ Recommandations
La montée depuis La Grave est soutenue et orientée plein sud : il vaut donc
mieux entreprendre cet itinéraire tôt le matin. Sur le parcours vous pourrez
vous rafraîchir aux différentes fontaines de Ventelon, des Clots et des
Terrasses.
Profil altimétrique
Sur le chemin...
Le four de Ventelon
Edelweiss
Ophrys bourdon
Altitude max : 2441 m
Le Signal de La Grave - Page 2/4 - Édition du 9 février 2015
'E'
Les greniers du Chazelet
'B'
De la légende aux pratiques...
Altitude min : 1480 m
Campanule en thyrse
'A'
'D'
'C'
L'oratoire du Chazelet
'F'
'G'
Les terrasses de La Grave
'H'
LE SIGNAL DE LA GRAVE
Briançonnais - La Grave
Le four de Ventelon
'A'
En raison du manque de bois, les habitants de la HauteRomanche ne fabriquaient autrefois leur pain qu'une fois par
an et le conservaient toute l'année. En Novembre, avant que
la neige ne tombe, un fournier et des pétrisseurs élus par les
villageois préparaient le pain noir, ou pain bouilli, selon une
recette particulière. Restauré en 1998 par les bénévoles du
Foyer des Taburlins, le four de Ventelon permet de perpétuer
cette tradition.
(Crédit photo : Yves Baret - PNE)
Edelweiss
'B'
Comment ne pas parler de cette figure emblématique des
fleurs de montagne ? Elle s’appelle aussi « Pied de Lion » du
fait de la forme de ses fleurs. Et l’on parle bien de fleurs au
pluriel car ce que l’on prend pour une seule fleur est en fait
un assemblage de feuilles laineuses (les bractées) entourant
un groupe de fleurs jaunâtres : c’est donc une Astéracée
(anciennement appelée Composée)… comme la marguerite
ou la pâquerette.
(Crédit photo : Bernard Nicollet - PNE)
De la légende aux pratiques...
'C'
Aussi nommées « étoiles des Glaciers », les Edelweiss
seraient nées de l’étoile qui guida les rois mages. En effet,
cet astre, voyant qu’il avait rempli sa mission, décida de se
poser sur les cimes en une multitude de petites étoiles ! Plus
prosaïquement, l’Edelweiss est un antioxydant, un antiinflammatoire, un anti-diarrhéique et, mélangée avec du
miel, elle aide à lutter contre les affections respiratoires.
(Crédit photo : Marie-Geneviève Nicolas - PNE)
Le Signal de La Grave - Page 3/4 - Édition du 9 février 2015
Ophrys bourdon
L'oratoire du Chazelet
'D'
De la grande famille des Orchidacées, l’Ophrys bourdon est
l’un des champions du déguisement et de la tromperie ! Avec
son labelle (le pétale le plus grand, situé au bas de la fleur)
semblable à un insecte, il trompe les bourdons, en allant
jusqu’à dégager un parfum qui ressemble à celui de la
femelle. Les insectes croient reconnaître leur moitié et se
dépêchent d’aller lutiner un petit coup, croyant ainsi assurer
leur propre descendance ! Mais ce faisant, ils permettent celle de la plante en
emportant sur leur tête les pollinies, amas de grains de pollen qui, avec le
même manège sur une autre plante, assurent la fertilisation !
(Crédit photo : Robert Chevalier - PNE)
Campanule en thyrse
Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du
Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas
des Alpes. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1
834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des
Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et
peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais
Fujita. Une table d'orientation se situe un peu plus haut, sur
la butte à l’intérieur du virage.
(Crédit photo : PNE)
Les terrasses de La Grave
'E'
Reconnaissable entre toutes, cette campanule porte des
fleurs jaunes en épis très compact, aussi appelé thyrse. C'est
une des rares plantes alpines bisannuelle. Les graines
dispersées à l'automne donnent naissance au cours de la
première année à de grandes feuilles allongées, poussant en
rosette. La floraison ne se produit que la seconde année, au
cours de laquelle elle assure sa descendance et meurt. Cette
plante se trouve sur les pelouses alpines (de 1 000 à 2 600 m d'altitude) et
les rocailles, sur des sols plutôt calcaires. Dressée sur une tige épaisse,
creuse et très feuillée, elle mesure de 10 à 30 cm.
(Crédit photo : Bernard Nicollet - PNE)
Les greniers du Chazelet
'G'
'F'
Le Chazelet compte une douzaine de constructions d’un type
particulier et que l’on ne trouve plus qu’ici, appelées des «
greniers ». Ces petits édifices en bois de mélèze d’un style
très homogène sont répartis dans tout le village. Ils étaient
destinés à recueillir des coffres dans lesquels étaient
entreposés ce que les paysans avaient de plus précieux.
Ainsi, en cas d’incendie dans une maison, les biens des
occupants étaient à l’abri. Les portes qui protègent les biens précieux
contenus dans les greniers sont extrêmement solides et soignées ; elles sont
entièrement cloutées et fermées par une grosse serrure et un « fareuille ».
Prenez le temps, au retour de randonnée, de parcourir le village et essayez de
dénicher ces 12 greniers !
(Crédit photo : Yves Baret - PNE)
Le Signal de La Grave - Page 4/4 - Édition du 9 février 2015
'H'
Sur l'adret de La Grave, terrasses agricoles et villages sont
indissociables. C'est un patrimoine paysager de niveau
européen
qui
rassemble
de
nombreux
éléments
architecturaux, archéologiques et naturels. Cet agro-système
de haute-montagne est largement façonné par l'activité
agricole passée et actuelle. Les terrains pentus nécessitaient
à une époque le recours à des terrasses pour pouvoir cultiver.
Ces anciennes terrasses de culture, aujourd'hui constituées de prairies
naturelles, sont fauchées ou pâturées. Très sensibles à ce nouvel usage
pastoral, elles connaissent peu à peu des problèmes d'érosion.
(Crédit photo : Jean-Pierre Nicollet - PNE)