Chorale À Cœur Joie Prélude d`Avon

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Chorale À Cœur Joie Prélude d`Avon
ASSOCIATION DES CHORALES À CŒUR JOIE DE LA RÉGION D’AVON-FONTAINEBLEAU
Adresse postale : boîte n°15 Centre culturel « La Maison dans la Vallée » 1 rue Lola Dommange
77210 AVON
Site web : http://www.acoeurjoie.com/
Chorale À Cœur Joie Prélude d’Avon-Fontainebleau
Direction : Carlos Fassino
Programme de la saison 2009 - 2010
Charles Gounod (1818- 1893)
Œuvres sacrées
- Ave Verum,
- Messe du Sacré Cœur de Jésus,
1. Kyrie
2. Gloria
3. Credo
4. Sanctus
5. Benedictus
6. Agnus Dei
7. La communion (épilogue instrumental)
- Oratorio Gallia pour soprano, chœur et accompagnement instrumental,
1. Quomodo Sedet Sola
4. Vide, Domine, Afflictionem Meam 2. Viae Sion Lugent (cantilène)
Jerusalem
3. O vos Omnes
Accompagnement : piano, violoncelle, deux clarinettes.
Pour les concerts de Seine & Marne : Catherine Lieber, soprano, Nadia Séguy, piano, Marie-Hélène Jac,
violoncelle, Pascal Lécuyer et Vanessa Parker, clarinettes.
Pour le concert à Constance : Nadia Séguy, piano, Julia Gleixner, violoncelle, Gabriele Mürter,
contrebasse, Pascal Lécuyer et Christine Schieback, clarinettes (nota : Gallia non présenté).
Pour les concerts aux Choralies en Provence : Anne Poelen, soprano, Catherine Phelippeau, piano,
Nathalie Moineau, violoncelle, Annick et Olivier Laissus, clarinettes.
Charles Gounod,
«Dieu parle en do majeur»
ème
ème
Compositeur de la fin du 19
siècle, passeur romantique vers la musique du 20 , contemporain de
Wagner, Verdi et Offenbach, Charles Gounod est surtout connu de tous pour son opéra Faust, bien qu’il ait
touché à tous les genres musicaux.
Outre ses opéras (Mireille, Romeo et Juliette, Sapho, La Reine de Saba, entre autres), on peut
dénombrer plus de six cents œuvres, cantates, mélodies, oratorios, motets, musiques instrumentales et messes.
Né à Paris en 1818 d’une mère musicienne pianiste et d’un père artiste peintre, qu’il va perdre à l’âge de
5 ans, il y fait ses études, au cours desquelles il découvre en concert la musique de Rossini, Mozart, puis
Beethoven.
Élève au Conservatoire, il se présente trois fois au concours de Rome ; il s’y installe de 1840 à 1842
avec son premier prix, et se lie d’amitié avec Ingres, Fanny Mendelssohn et son mari. Une recherche mystique
l’entraîne vers des compositions religieuses qu’il n’abandonnera jamais.
Après un séjour à Vienne et Leipzig, il est nommé à Paris maître de chapelle des Missions étrangères,
puis, à partir de 1848, il évolue vers la musique d’Opéra (sollicité par la chanteuse Pauline Viardot), sans oublier
ses messes, motets et cantiques, toujours inspirées par une grande foi.
En 1852, après son mariage, il est nommé directeur de l’Orphéon de Paris, puis des écoles
communales, et s’installe à St Cloud pour de nombreuses années fécondes.
Si Faust, créé en 1859, ne reçoit qu’un succès médiocre, provocant un épisode dépressif dont il est
coutumier, Gounod continue l’écriture d’autres opéras, et surtout des œuvres religieuses, parmi lesquelles son
célèbre Ave Maria, construit sur un prélude de J.S.Bach.
La guerre de 1870 et l’occupation allemande lui font préférer un exil en Angleterre où il compose, outre
deux oratorios, la cantate Gallia.
Rentré en France en 1874, fatigué, déprimé par ses difficultés personnelles et juridiques avec la famille
Weldon qui l’avait accueilli, il n’en continue pas moins à composer. Bien qu’il soit mondialement connu, la plupart
de ses œuvres ne sont pas appréciées, sauf une poignée d’entre elles, dont le succès lui permettra une vie plus
sereine à partir de 1885, alors que le public découvre César Franck, Berlioz et Wagner.
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août 1901, déclarée à la Sous Préfecture de Fontainebleau (n° 0774003437), publication au J.O. du 11/11/1973.
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Après sa dernière mélodie « tout l’univers obéit à l’Amour », il termine sa vie en 1893, au cours de la
composition de son Requiem.
En conclusion, si Charles Gounod avait indiscutablement un grand goût pour l’opéra dont Faust lui a apporté la
notoriété, son œuvre est grandement religieuse et sa personnalité pleine d’humanité, sincérité et simplicité.
Ave verum
Parmi tous les motets ou chants religieux, c’est ce texte qui a le plus inspiré Gounod : on en dénombre
dix-neuf en latin (certains traduits en anglais), auxquels il faut ajouter la transcription a cappella de celui de
Mozart.
Le texte comporte quatre phrases,
Ave verum corpus natum de Maria Virgine
Vere passum, immolatum in cruce pro homine
Cujus latus perforatum fluxit aqua et sanguine
Esto nobis praegustatum mortis in examine
Salut, corps véritable né de la Vierge Marie
Toi qui as vraiment souffert
Et as été immolé sur la croix pour les hommes,
Dont le flanc transpercé a ruisselé d’eau et de sang,
Sois celui qui, par expérience, a goûté la mort avant nous.
suivies d’une invocation à Jésus.
Contrairement aux choix préférentiels de Gounod pour la tonalité de do majeur pour ce morceau, celui-ci
pourtant est en mi bémol majeur, avec une introduction à bouche fermée, et un déroulement des phrases sans
répétitions, sans artifices, jusqu’à l’élan du « O Jesu dulcis », en forte, puis se termine en une descente de
quatre Amen, de plus en plus tendres et doux.
Messe du Sacré Cœur de Jésus
en do majeur
C’est la deuxième messe solennelle écrite par Charles Gounod, la première étant la très connue messe
de Sainte Cécile, de 1839.
Il en commence l’écriture en novembre 1875, (après une chute dans l’escalier et une fracture de
l’épaule), en trace la double barre finale le 31 Janvier 1876, mais sans le dernier morceau orchestral intitulé
«marche de la Communion» qu’il va composer au mois d’août, avant la création à Saint Eustache en novembre
1876, pour la fête de Sainte Cécile.
Cette messe est un écho à la consécration au Sacré Cœur par Pie IX, et la bénédiction de la première
pierre de la basilique de Montmartre.
Elle fut très appréciée par ses pairs, qui l’en félicitèrent, mais en partie contestée par certains critiques
musicaux, ne la jugeant pas assez nouvelle ou inattendue.
Le Kyrie, moderato, débute par un motif très serein, qui n’est pas sans rappeler celui de l’Ave Verum.
Le Gloria, particulièrement développé, débute dans un climat très pastoral, pouvant évoquer le chœur
des anges ; puis, l’allegro du «laudamus te», très rythmé, se conclut dans l’apothéose du «Pater Omnipotens».
Après des esquisses de fugues ou de canons pour le «miserere» et le «qui tollis», la forme se retrouve un peu
en miroir, avec la reprise du thème du laudamus pour le «Gloria Patris», et se termine par un Amen
polyphonique en gamme ascendante.
Le Credo donne une impression d’affirmation de foi par son écriture des quatre voix ensembles, jusqu’au
climat de mystère de l’incarnatus, puis l’image de la gamme descendante chromatique évoque la mort du Christ.
Le «resurrexit» commence plus mystérieux que triomphant, mais s’affirme par la suite, et le Credo se
clôt par l’adagio de l’Amen.
Le Sanctus est une page très simple, pour laquelle Gounod avait introduit plusieurs harpes dans la
version instrumentale complète.
Le Benedictus, qualifié «d’intimiste» par Gabriel Fauré est chanté, comme le veut la tradition classique,
par un quatuor de solistes, le chœur n’intervenant que pour le «hosanna in excelcis».
L’Agnus Dei fait alterner tendresse et invocation désespérée, celle-ci particulièrement dans la troisième
reprise.
Quant à l’épilogue instrumental, ou La communion, rajouté six mois après le premier jet, elle est
introduite sur le manuscrit par cette phrase : «venez à moi, vous qui êtes las et surchargés, et je vous
soulagerai» (Math. XI). On peut facilement comprendre l’état d’esprit de Gounod, très affecté par les problèmes
juridiques en cours avec Georgina Weldon.
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1. Kyrie
Kyrie eleison , Christe eleison, Kyrie eleison Gloria
1. Kyrie
Seigneur, prends pitié, Christ prends pitié, Seigneur,
prends pitié
2. Gloria
Gloria in excelsis Deo
Et in terra pax hominibus bonae voluntatis
2. Gloria
Gloire à Dieu au plus haut des cieux
Et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté (qui
l’aiment),
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te remercions (rendons grâces)
Pour ta grande gloire,
Dieu, roi du ciel, Seigneur Dieu,
Dieu le Père tout puissant,
Seigneur, fils unique, Jésus Christ
Seigneur Dieu, agneau de Dieu, le fils du Père
Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de
nous,
Toi qui enlèves les péchés du monde,
Reçois notre prière,
Toi qui es assis à la droite du Père
Prends pitié de nous,
Puisque Toi seul es saint, toi seul es Seigneur
Toi seul es le très haut, Jésus Christ,
Avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père, amen.
Laudamus te, benedicimus te, adoramus te
Glorificamus te, gratias agimus tibi,
Propter magnam gloriam tuam
Deus, rex caelestis, Domine Deus,
Deus Pater omnipotens,
Domine fili unigenite Jesu Christe
Domine Deus agnus Dei, filius patris
Qui tollis peccata mundi, miserere nobis
Qui tollis peccata mundi,
Suscipe deprecationem nostram
Qui sedes ad dexteram patris,
Miserere nobis
Quoniam tu solus sanctus, tu solus Dominus
Tu solus altissimus, Jesu Christe,
Cum sancto spiritu, in gloria Dei Patris, amen.
3. Credo
3. Credo
Je crois en Dieu, le Père tout puissant
Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem
Créateur du ciel et de la terre
Factorem caeli et terrae
Des choses visibles et invisibles
Visibilium et invisibilium
Et en un seul Seigneur, Jésus Christ
Et in unum Dominum Jesum Christum
Fils unique de Dieu
filium Dei unigenitum
Né du Père avant tous les siècles
Et ex Patre natum ante omnia saecula
Dieu fils de Dieu, lumière né de la lumière
Deum de Deo, lumen de lumine,
Vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré et non créé,
Deum verum de Deo vero, genitum non factum,
Consubstantialem Patri, per quem omnia facta sunt De même nature que le Père, par qui tout a été fait
Qui propter nos homines et propter nostram salutem Qui pour nous les hommes et pour notre salut
Descendit de caelis et incarnatus est de Spiritu Est descendu du ciel, s’est incarné de l’Esprit saint
sancto
Par la Vierge Marie et est devenu homme ;
Ex Maria virgine et homo factus est
Il a aussi été crucifié pour nous sous Ponce Pilate
Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilato
A souffert, a été enseveli et est ressuscité
Passus est et et sepultus est et resurrexit
Tertia die secundum scripturas et ascendit in caelum le troisième jour conformément aux Ecritures, il est monté
au Ciel
Il est assis à la droite du Père
Sedet ad dexteram Patris
et il reviendra dans la gloire
et iterum venturus est cum gloria
Pour juger les vivants et les morts, lui dont le règne ne
Judicare vivos et mortuos, cujus regni non erit finis
finira pas
Et par l’Esprit saint qui est Seigneur et qui donne la vie
Et in spiritum Sanctum Dominum et vivificantem
Qui procède du Père et du fils
Qui ex Patre filioque procedit qui cum Patre et filio
Qui reçoit même adoration et même gloire
Simul adoratur et conglorificatur
Qui a parlé par les prophètes,
qui locutus est per prophetas,
et unam sanctam catholicam et apostolicam Je reconnais une seule église, sainte, catholique,
apostolique
ecclesiam
Confiteor
unum
baptisma
in
remissionem Un seul baptême pour le pardon des péchés
peccatorum
Et j’attends la résurrection des morts
Et exspecto resurrectionem mortuorum
Et la vie du monde à venir, amen.
Et vitam venturi saeculi, amen.
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4. Sanctus
Sanctus, sanctus, sanctus Dominus
Sanctus, sanctus, sanctus Deus Sabbaoth,
Pleni sunt caeli et terra gloria tua
Hosanna in excelsis
4. Sanctus
Saint, saint, le Seigneur
Saint, saint, saint, Dieu de l’univers
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire
Hosanna au plus haut des cieux
5. Benedictus
Benedictus qui venit in nomine Domini
Hosanna in excelsis
5. Benedictus
Béni est celui qui vient au nom du Seigneur
Hosanna au plus haut des cieux
6. Agnus Dei
Agnus Dei qui tollis peccata mundi
Miserere nobis
Agnus Dei qui tollis peccata mundi
Dona nobis pacem
6. Agnus Dei
Agneau de Dieu, toi qui enlèves les péchés du monde
Prends pitié de nous
Agneau de Dieu, toi qui enlèves les péchés du monde
Donne-nous la paix.
Gallia
Ce morceau est appelé « lamentation » pour soprano solo, chœur mixte et orchestre, dans le catalogue
des œuvres de Gounod.
Cantate écrite en mai 1871, à la demande de l’administration de l’Exposition Universelle de Londres
pour représenter la France, Gounod l’a sous-titrée : «Élégie biblique» ; en effet, voulant représenter la France
telle qu’elle était à cette date, vaincue, écrasée, et aussi outragée, insultée par l’ennemi, il en fait un parallèle
avec Jérusalem en ruines, et les lamentations de Jérémie.
Écrite quasiment d’un seul jet en un mois, elle se compose de quatre parties, mais avec une belle unité
dans son atmosphère, et sur un seul mouvement andante maestoso.
Il faut remarquer la mélodie descendante de la première partie, suggérant, parallèlement au texte, des
larmes coulant sur le visage. D’abord en mi mineur, évoquant bien une lamentation, la tonalité reviendra au
majeur jusqu’au final plus joyeux d’espoir persuasif.
Le poème original de Gallia est en latin, adapté en français par Gounod lui-même pour la création aux
concerts du Conservatoire, avec Georgina Weldon en soliste, en octobre 1871. Assez mal accueillie à cette
date, l’œuvre obtiendra un magnifique succès quatre ans plus tard, après le retour de Gounod de son séjour en
Angleterre.
1. Quomodo sedet
sola civitas plena populo.
Facta est quasi vidua
Domina gentium, princeps provinciarum
Facta est sub tributo
Plorans ploravit in nocte,
Et lacrimae ejus in maxillis ejus (bis)
Eam ex omnibus, ex omnibus caris ejus
Omnes amici ejus spreverunt eam
Et facti sunt ei inimici (bis)
1. La voilà seule, vide,
la cité reine des cités !
Ses enfants pleurent nuit et jour dans ses murs désolés
Reine, flambeau du monde !...
Aujourd’hui délaissée !...
Un fleuve de larmes inonde son visage
Pas un ne la console,
Pas un parmi ceux qu’elle aime !
Les nations l’oublient et l’abandonnent
Et la voilà vide, solitaire !...
2. Viae Sion lugent
Eo quod non sint qui veniant
Ad solemnitatem
Omnes portae ejus destructae
Sacerdotes ejus gementes
Virgines ejus squalidae
Et ipsa oppressa amaritudine.
2. Ses tribus plaintives à ses temples saints
Ne viennent plus chanter leurs cantiques !
Ses remparts ne sont que décombres
Ses lévites tremblent, gémissent !
Sur les fronts vierges plus de fleurs !
Son âme se plonge dans sa douleur sans fin !
De sa tristesse le poids l’oppresse…
Les larmes brûlent ses yeux.
3. O vos omnes
Qui transitis per viam
Attendite et videte
Si est dolor sicut dolor meus.
3. Ô mes frères qui passez par la route
Voyez mes pleurs, ma misère
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4. Vide Domine
Afflictionem meam
Quoniam erectus est inimicus ;
Jerusalem, Jerusalem
Convertere ad Dominum,
Convertere ad Dominum tuum.
4. Ô mes frères, voyez ma douleur amère !
Quelles larmes peuvent égaler mes larmes ?
Grâce, Dieu vengeur, pour les enfants sans armes
Contre l’insolent vainqueur arme ton bras !
Jérusalem,
Reviens vers le Seigneur !
Reviens vers le Seigneur, le Seigneur Dieu !
Avon, le 17 juin 2010
Carlos Fassino, Nicole Ribreau-Bertrand, Edwige Krob.
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