Dole - Efigip

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Dole - Efigip
Hors série • janvier 2012• ISSN 1967- 6158
La zone d'emploi de Dole
De nombreux échanges d'actifs
avec les zones voisines
emploi formation insertion
Franche-Comté
Lorraine
Lorraine
ChampagneArdenne
ChampagneArdenne
Alsace
Vesoul
Alsace
Vesoul
Belfort-Montbéliard
Héricourt
Belfort-Montbéliard
Héricourt
Gray
Gray
Besançon
Besançon
Morteau
Morteau
Bourgogne
Bourgogne
DDOLE
OLE
79 habitants au km2 contre 72 en moyenne régionale.
Suisse
Suisse
Pontarlier
Pontarlier
Zones
d'emploi
Zones
d'emploi
20102010
Zones
d'emploi
Zones
d'emploi
19941994
Lons-leLons-leSaunier
Saunier
Nord
Nord
Ouest
Ouest
00
Saint-Claude
Saint-Claude
Rhône-Alpes
Rhône-Alpes
EstEst
SudSud
10
>>6 % du territoire régional et une densité
de population supérieure à la moyenne
20 20
kmskms
10
Source : INSEE - Réalisé avec Philcarto Source : INSEE - Réalisé
avec Philcarto
http://perso.club-internet.fr/philgeo
- traitement
Efigip
http://perso.club-internet.fr/philgeo - traitement Efigip
>>6 % de la population et de l'emploi régional
69 936 habitants et 26 754 emplois en 2008. Plus
forte part de seniors parmi la population après les
zones d'emploi de Lons-le-Saunier et de Gray.
>>Un actif en emploi sur cinq travaille
hors de la zone
Certes bien inférieurs à ceux des zones frontalières,
les déplacements domicile-travail (hors de la zone)
des actifs de la zone de Dole sont toutefois nombreux.
>>Principaux employeurs
Solvay électrolyse France, Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie, Centre hospitalier Pasteur,
Commune de Dole, Fromageries Bel production France, C&K components Sas, Établissement
public médico-social Étapes, Codi France, Cora,
Itm logistique international...
>>Davantage de jeunes et de femmes parmi
les demandeurs d'emploi
Près d'un quart des demandeurs d'emploi ont moins
de 26 ans (21 % en moyenne régionale) et 53 %
sont des femmes (50 % en région).
La zone d'emploi de Dole
Hors série - janvier 2012
Une population vieillissante fortement
concentrée sur le territoire
Les 70 000 habitants de la zone de Dole représentent 6 % de la population régionale et sont
relativement concentrés sur leur territoire.
En effet, cette zone affiche la densité de
population la plus élevée de Franche-Comté
après celles des zones de Belfort-MontbéliardHéricourt et de Besançon (79 hab./km²).
Globalement, la population de la zone progresse
de 0,6 % par an entre 1999 et 2008. Cette progression s’appuie sur un solde migratoire positif
supérieur à celui relevé au plan régional ce qui
démontre une certaine attractivité de la zone.
Le solde naturel est également positif mais il est
plus faible qu'en moyenne régionale.
Le vieillissement de la population qui affecte
la région et plus généralement la France est
également très marqué dans la zone de Dole.
La part de seniors, supérieure à la moyenne
régionale (39 % contre 36 %), progresse de près
de 4 points entre 1999 et 2008 (même tendance
qu'au plan régional). En revanche, la part de
jeunes, quasi-conforme à la moyenne régionale (30 %), diminue comme en région de près
d'un point entre 1999 et 2008.
Le niveau de formation(1) de la population de
la zone est similaire à celui de l'ensemble de la
population régionale. Toutefois, quelques spécificités apparaissent en matière de formation
professionnelle : l'apprentissage est faiblement
représenté, seuls 13 % des formés le sont sous
statut d'apprenti (27 % en moyenne régionale).
La part des effectifs de niveau Bac +2 et plus
est, quant à elle, supérieure dans la zone de
Dole (28 % contre 22 % au niveau régional).
Un salarié sur cinq travaille dans
le secteur de la santé
En 2008, 26 754 habitants de la zone d'emploi de
Dole occupent un emploi. En 10 ans, cet effectif
a augmenté davantage dans la zone qu'au plan
régional : +10 % contre +7 %. Selon les projections de l'Insee, à l'horizon 2030, la zone devrait
conserver une population active stable.
Le taux d'emploi(1) de la zone de Dole est
inférieur d'un point à celui de la région et
il augmente dans les mêmes proportions. En
revanche, pour les jeunes, il est, après celui de
la zone de Besançon, le plus faible de FrancheComté. Plusieurs facteurs peuvent expliquer
cette situation : les personnes suivent davantage des formations professionnelles de niveau
supérieur et entrent donc plus tardivement sur
le marché du travail et la première insertion
professionnelle semble difficile compte-tenu de
la part importante de jeunes parmi les demandeurs d'emploi.
Le taux d'emploi des femmes est également
plus faible dans la zone qu'en région et suit la
même tendance à la baisse. La population à la
charge des actifs en emploi sur un plan social et
économique (ratio de dépendance(1)) est donc
logiquement plus importante mais diminue plus
fortement qu'en région.
Le secteur de la santé reste le premier
employeur de la zone d'emploi. Il rassemble
environ un salarié sur cinq grâce notamment
au centre hospitalier Louis Pasteur et au centre
hospitalier spécialisé en psychiatrie du Jura
(plus de 1 000 salariés chacun). Solvay électrolyse, spécialisé dans la fabrication de produits chimiques, concentre également un grand
nombre de salariés de la zone.
La répartition sectorielle des salariés de la zone
est identique à celle de l'ensemble de la région :
les deux tiers travaillent dans les services, un
quart dans l'industrie et 7 % dans la construction. L'emploi relevant du secteur public est
davantage présent : 29 % de l'ensemble des
emplois contre 27 % mais cette part tend à diminuer plus fortement qu'en moyenne régionale
notamment en raison du remplacement partiel
des départs à la retraite.
Cette zone présente moins de risques économiques potentiels dans la mesure où la part des
salariés travaillant dans des secteurs fragiles(1)
est la plus faible de la région (11 % contre 19 %).
Comme en moyenne régionale, 21 % des salariés
travaillent au sein de petits établissements (1 à
9 salariés) et 36 % dans des établissements de
100 salariés et plus.
La répartition des salariés selon leur catégorie
socio-professionnelle est également similaire à
celle des salariés francs-comtois hormis pour
les cadres des fonctions métropolitaines(1) légèrement sous-représentés. Ceci génère une faiblesse potentielle pour la zone dans la mesure
où ces emplois ont un rôle d'entraînement sur
d'autres fonctions productives et favorisent
généralement le développement économique et
la création d'emplois.
(1)
2
Voir définitions page 5.
3
La population salariée est également touchée
par le vieillissement : 26 % des salariés de la
zone ont 50 ans et plus (comme en région) et
cette part augmente de 3 points entre 2008 et
2009. Comme au niveau régional, la part des
jeunes parmi les salariés est de 11 %.
Davantage de jeunes et de femmes
parmi les demandeurs d'emploi
La zone d'emploi de Dole concentre moins de
demandeurs d'emploi qu'en moyenne régionale.
Fin 2010, le taux de chômage de la zone est de
8,4 % alors qu'il est de 8,9 % en Franche-Comté
et de 9,2 % en France. Même en période de
difficultés économiques, le taux de la zone
progresse moins fortement. Néanmoins, bien
qu'inférieur à la moyenne régionale, il est
le plus fort après ceux des zones de BelfortMontbéliard-Héricourt et de Vesoul.
La zone se caractérise par une forte part de
jeunes et de femmes parmi les demandeurs
d'emploi. Fin 2010, près d'un quart des demandeurs d'emploi sont âgés de moins de 26 ans
(24 % contre 21 % en région) et 53 % sont des
femmes contre la moitié en région. Comme au
niveau régional, 4 demandeurs d'emploi sur 10
sont chômeurs de longue durée et cette part
augmente de 6 points entre 2009 et 2010.
Comme dans toutes les zones d'emploi, du fait
notamment de la crise économique, la précarité
augmente ces dernières années. Si le nombre de
bénéficiaires du Rsa augmente de 2 % entre 2009
et 2010 (comme en région), celui des bénéficiaires du Rsa activité progresse plus fortement
dans la zone : + 5 % contre + 3 %.
La part de ménages vivant sous le seuil de bas
revenus1 est très légèrement inférieure à celle
observée en région et progresse plus faiblement.
De nombreux échanges d'actifs
avec les zones voisines
Les échanges intra-régionaux sont pratiquement
équilibrés. Chaque jour, 2 760 actifs qui résident
dans la zone vont travailler dans une autre zone
franc-comtoise et 2 566 actifs résidant dans
une autre zone de la région viennent travailler
dans celle de Dole. Ces déplacements se font
principalement entre les zones de Besançon et
Lons-le-Saunier :
• 1 414 Bisontins travaillent dans la zone
de Dole,
• 1 588 Dolois travaillent dans la zone de
Besançon,
• 799 Lédoniens travaillent dans la zone
de Dole,
• 1 113 Dolois travaillent dans la zone de
Lons-le-Saunier.
Ces nombreux déplacements quotidiens proviennent du fait que la zone :
• est située entre deux territoires économiquement dynamiques et attractifs que
sont les zones de Besançon et de Dijon
• dispose d'infrastructures routières (nationale N73, autoroutes A36 et A39) et ferroviaires qui facilitent les déplacements.
Les actifs qui empruntent le train dans le cadre
de leurs déplacements domicile-travail utilisent
essentiellement les Ter. Donc, même si l'ouverture récente de la branche Est de la Lgv RhinRhône a détourné les Tgv de la gare de Dole, les
déplacements quotidiens des personnes vers les
gares de Dijon et Besançon n'en n'ont, semblerait-il, pas été affectés (hormis éventuellement
par les changements d'horaires).
Le fait que cette zone d'emploi de Dole soit fortement tournée vers l'extérieur offre des perspectives d'emplois à ses habitants et permet
ainsi à la zone de maintenir des indicateurs d'activité plutôt positifs. Il faudra observer l'impact
de la diminution du nombre de Tgv (sachant que
les lignes Paris-Berne et Paris-Lausanne passant
par la gare de Dole sont maintenues) sur les
échanges constatés jusqu'alors.
Après les zones frontalières avec la Suisse et la
zone de Gray, c'est celle de Dole qui connaît la
proportion la plus importante d'actifs quittant
la zone pour aller travailler. En effet, 20 % des
actifs de la zone vont travailler ailleurs (soit
près de 5 500 personnes). Parmi ces personnes,
la moitié travaillent dans une autre zone d'emploi de Franche-Comté (essentiellement dans
celles de Besançon et de Lons-le-Saunier) et
80 % des autres travaillent en Bourgogne (essentiellement en Côte d'Or).
(1)
La zone d'emploi de Dole
Voir définitions page 5.
Hors série - janvier 2012
La zone d'emploi de Dole
Hors série - janvier 2012
Principaux indicateurs caractérisant
la zone
d'emploi
zone d'emploi de DoleÉvolution
Population (Insee Rp)
69 936
+0,6 %
Variation 1999-2008
Variation annuelle due au solde migratoire
Population en 2008
+0,3 %
1999-2008
Variation annuelle due au solde naturel
+0,2 %
1999-2008
Part des moins de 25 ans en 2008
30 %
-1 point
1999-2008
Part des 50 ans et plus en 2008
39 %
+4 points
1999-2008
Formation (Insee Rp, Conseil régional)
Part des niveaux inférieurs au niveau V en 2008(1)
39 %
-11 points
1999-2008
Indice de formation en 2008(1)0,5
Part d'apprentis en formation professionnelle en 2010
13 %
Part des effectifs des formation de niveau III et plus /
nombre de jeunes en formation professionnelle en 2010
28 %
Population active (Insee Rp)
Taux d'activité en 2008(1)
71 %
+3 points
1999-2008
Taux d'emploi en 2008(1)
64 %
+3 points
1999-2008
dont jeunes en 2008
35 %
dont seniors en 2008
36 %
dont femmes en 2008
58 %
Ratio de dépendance en 2008 45 %
(1)
Emploi (Insee Clap, Dads, Rp, Rfl)
Emploi total en 2008
26 754
+10 %
Part de l'emploi public en 2009
29 %
-8 %
1999-2008
2008-2009
Emploi salarié en 2009
20 498
-4 %
2008-2009
2008-2009
dont salariés dans l'industrie
25 %
-0,4 point
dont salariés dans la construction
7 %
-0,1 point
2008-2009
dont salariés dans les services
67 %
+0,4 point
2008-2009
dont salariés travaillant dans des secteurs fragiles(1)
dont seniors
26 %
11 %
+3 points
2008-2009
dont jeunes
11 %
-2 points
2008-2009
Part de cadres des fonctions métropolitaines en 2008(1)
4 %
+0,2 point
1999-2008
Part de salariés dans des étab. de 100 salariés et plus en 2009
36 %
-7 points
2008-2009
Revenu fiscal médian par Uc en 2008(1) 17 555 euros
Rapport inter déciles en 2008(1)4,1
Marché du travail (Direccte, Pôle emploi)
Nombre de demandeurs d'emploi ABC fin 2010
3 881
-2,7 %
2009-2010
dont jeunes
24 %
-2 points
2009-2010
dont seniors
18 %
+2 points
2009-2010
dont femmes
53 %
+2 points
2009-2010
dont chômeurs de longue durée
39 %
+6 points
2009-2010
Taux de chômage au 4e trimestre 2010
8,4 %
Situations de précarité (Caf, Insee Rp, Parcours 3)
Nombre de bénéficiaires du Rsa en 2010(1)
1 624
+2 %
2009-2010
dont bénéficiaires du Rsa activité(1)
557
+5 %
2009-2010
Nombre de ménages sous le seuil de bas revenus en 2010(1)
3 612
+4 %
2009-2010
Part de ménages sous le seuil de bas revenus en 2010(1)
37 %
+2 points
2009-2010
Part de jeunes non insérés en 2008(1)
Nombre de jeunes nouvellement en
relation avec un Espace jeunes - Milo en 2010
(1)
4
Voir définitions page 5.
17 %
668
-11 %
2009-2010
5
Définitions
• Niveau de formation
• Rapport inter-déciles
Au sens du Recensement de la population (Rp) de l'Insee,
le diplôme le plus élevé obtenu par la population non
scolarisée âgée de 15 ans ou plus.
Cet indicateur permet d'évaluer les inégalités de revenus
sur un territoire. Il mesure la disparité de revenu entre les
hauts et les bas revenus sur un territoire. Plus le rapport
est élevé, plus les disparités sont importantes sur le territoire étudié (source : Insee).
• Indice de formation
Cet indicateur permet de mesurer le niveau global de
formation de la population active et d'évaluer les disparités de niveau de formation au sein de la population.
C’est le rapport entre le nombre d’actifs possédant un
diplôme universitaire et les actifs sans qualification. Plus il
est faible, plus le poids des personnes sans qualification
est important (source : Insee).
• Taux d’activité
Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d’actifs
(actifs ayant un emploi et chômeurs) et la population totale correspondante (source : Insee).
• Taux d’emploi
Le taux d'emploi d’une classe d’individus est calculé en
rapportant le nombre d’individus de la classe ayant un
emploi au nombre total d’individus dans la classe.
(source : Insee).
• Ratio (ou rapport) de dépendance
Il s'agit de mesurer la population à la charge des actifs,
socialement et/ou économiquement. Cet indicateur correspond au rapport entre le nombre d’individus dépendants des autres pour leur vie quotidienne et le nombre
d’individus capables d’assumer cette charge.
(source : Insee).
• Emplois salariés dans des secteurs fragiles
Cet indicateur permet d'informer sur la fragilité économique d'un territoire. Il correspond à la part d'emplois salariés concentrés dans les secteurs jugés fragiles au regard
de l'évolution négative de l'emploi au cours des dix dernières années (fabrication de textiles..., travail du bois, industries du papier et imprimerie, fabrication de produits
en caoutchouc et en plastique, métallurgie..., fabrication
de produits informatiques, électroniques et optiques, fabrication de matériels de transport...) (source : Insee).
• Emplois de cadres des fonctions métropolitaines
Cet indicateur permet de mesurer le potentiel de développement d’un territoire. Il correspond au poids (dans
l’emploi total) des cadres et dirigeants exerçant des fonctions dites "métropolitaines". Parmi les 15 fonctions établies pour décrire les systèmes productifs locaux, 5 sont
qualifiées de "métropolitaines" : conception-recherche,
prestations intellectuelles, commerce interentreprises,
gestion et culture-loisirs (source : Insee).
• Revenu fiscal médian
Cet indicateur correspond à la médiane des revenus fiscaux déclarés. 50 % de la population du territoire de
référence touche plus que le revenu médian et 50 % perçoit moins. Plus il est élevé, plus les revenus perçus sont
importants sur le territoire (source : Insee).
La zone d'emploi de Dole
• Ménages allocataires Caf
Un ménage allocataire au sens de la Caf est constitué
de l'allocataire responsable du dossier et de ses ayants
droit. Un allocataire Caf est donc représentatif d'un ménage.
• Unité de consommation (Uc)
Le nombre d'Uc dans un ménage est évalué ainsi : 1 Uc
pour le premier adulte, 0,5 pour chaque autre personne
de 14 ans ou plus, et 0,3 Uc par enfant de moins de 14
ans. Le revenu fiscal exprimé par Uc permet de prendre
en compte les économies d'échelle liées à la vie commune (source : Insee).
• Seuil de bas revenus
Il est défini comme 60 % du revenu médian par unité de
consommation. Le revenu médian sépare en deux parts
égales l’ensemble de référence (la moitié de la population touche moins et la moitié touche davantage). En
2010, le seuil de bas revenus est de 956 euros par mois
(source : Caf Franche-Comté).
• Revenu de solidarité active (Rsa)
Entré en vigueur le 1er juin 2009, le Rsa remplace le Revenu minimum d’insertion (Rmi), l’allocation de parent
isolé (Api) et les dispositifs de soutien à la reprise d’un
emploi liés à ces deux prestations. Il est également versé
à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus
sont faibles. Le Rsa couvre donc une population large
puisqu’il concerne aussi bien des foyers n’ayant aucune
ressource que des personnes percevant de faibles revenus d’activité. Selon son niveau de revenus d’activité, un
foyer est soit bénéficiaire du "Rsa socle seul", du "Rsa socle et activité" ou du "Rsa activité seul".
(source : Caf Franche-Comté).
• Jeunes non insérés
Cet indicateur permet de mesurer le nombre de jeunes
en situation de précarité voire d’exclusion sociale. Il correspond au rapport des jeunes de 18 à 24 ans qui n’ont
pas d’emploi et ne sont ni étudiants, élèves ou stagiaires,
à l’ensemble de la population des 18 à 24 ans, au lieu
de résidence des individus. Limites : les données sont issues du recensement de la population et correspondent
à un instant donné, il peut donc s’agir de situations transitoires. Par ailleurs, les jeunes ayant un emploi partiel
ou même occasionnel sont considérés comme insérés,
alors qu’ils peuvent être en situation de précarité. Enfin,
chez les filles, les jeunes se déclarent parfois comme "au
foyer". Il est donc difficile de dire si cette situation vient de
la difficulté à trouver un emploi (source : Insee).
Hors série - janvier 2012
Impact de l'évolution des contours de la zone d'emploi (zonages 1994 et 2010)
Suite au nouveau découpage instauré en 2010, la zone d'emploi de Dole a perdu quelques
communes au profit de la zone de Besançon.
Sa superficie s'est réduite de 19 % (soit 206 km² de moins) et sa population compte
9 000 personnes de moins. La population active a suivi la même tendance : -10 %
(soit 4 500 actifs en moins).
La zone d’emploi de Dole est désormais la 5e zone de la région en termes de population
et la plus petite en superficie après celle de Morteau d'où une densité de population
élevée.
• Datar - Observatoire des territoires : Atlas national des zones d'emploi 2010 (2011)
• Insee - l'Essentiel n°134 : Neuf zones d'emploi structurent désormais le marché du travail franc-comtois (2011)
Outil de diagnostic,
de prospective,
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au service des décideurs
publics sur les champs
de l’emploi, de la formation,
de l’insertion et de la lutte
contre les exclusions,
Efigip est un groupement
d’intérêt public financé
dans le cadre du contrat de
projets État-Région 2007-2013.
Édité pour la Région de Franche-Comté
et la Préfecture de région par Efigip.
Directrice de la publication : Sylvie Laroche
Responsable de rédaction : Luce Charbonneau
Ce numéro a été imprimé en 450 exemplaires
par l'imprimerie du Conseil régional - Besançon.
Partenariat
Ce document a été réalisé en partenariat
avec l'Insee Franche-Comté.
Efigip
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