Forum Social Mondial de Tunis 2015

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Forum Social Mondial de Tunis 2015
République Algérienne Démocratique et Populaire
Conseil National Economique et Social
Direction des publications
Sous-direction de la documentation
Revue de presse spéciale
Forum Social Mondial
de Tunis 2015
Sommaire
APS ............................................................................................................................................. 03
El Moudjhid ................................................................................................................................ 14
Le Soir d’Algérie ........................................................................................................................ 31
Les Débats ................................................................................................................................... 33
La Tribune ................................................................................................................................. 36
L’Expression ............................................................................................................................... 39
Le Maghreb ................................................................................................................................ 49
Le Jour d’Algérie ....................................................................................................................... 51
Liberté ........................................................................................................................................ 53
El Watan .................................................................................................................................... 55
Le Temps d’Algérie .................................................................................................................. 65
L’Horizons ................................................................................................................................. 69
El Chaâb ..................................................................................................................................... 71
El Massa ...................................................................................................................................... 77
El Khabar .................................................................................................................................. 82
El Chourouk .............................................................................................................................. 85
2
APS
3
Clôture de la 13e édition du FSM à Tunis
TUNIS- La 13e édition du forum social mondial (FSM) a pris fin samedi à Tunis au terme de
travaux dédiés à différents thèmes relatifs à la situation des droits de l'Homme et aux questions
de libération, notamment les causes sahraouie et palestinienne.
Des délégations de 60 pays, dont l'Algérie, ont pris part à cette édition intervenue six jours après
l'attaque terroriste contre le musée du Bardo, dans la capitale tunisienne, qui a fait 22 morts.
L'inauguration officielle a été marquée par une marche dédiée, pour la circonstance, à la lutte
contre le terrorisme. Elle a été placée sous le signe "Les peuples du monde contre le terrorisme".
La procession a pris son départ depuis Place Bab Saadoun en direction du Musée du Bardo. Des
milliers de Tunisiens et d'étrangers de différentes nationalités étaient au rendez-vous. Ils ont
scandé des slogans contre le terrorisme et pour l'unité face à ce fléau.
Quatre jours durant, le campus universitaire Farhat Hachad a pris l'allure d'un village mondial.
Ses facultés ont constitué des espaces d'échange et de débat sur des sujets liés au droits de
l'Homme et au soutien aux causes de libération.
Les questions sahraouie et palestinienne étaient au menu de la plupart des ateliers organisés par
des ONG activant dans le domaine des droits de l'Homme.
L'activité de la délégation algérienne composée d'environ 1.200 membres a été articulée autour
de la justesse de ces deux causes. A noter qu'un nombre important de traducteurs dont la plupart
de jeunes bénévoles tunisiens étaient présents pour traduire dans différents idiomes les
interventions des participants dans un climat de démocratie.
L'évènement qui a suscité une large couverture médiatique a été un succès, selon les
organisateurs. Organisé par la Tunisie la deuxième fois consécutive (24-28 mars), le FSM a été
institué à Porto Alegre (Brésil) en 2001 avec l'objectif de "consacrer un espace" au dialogue
démocratique entre les différentes organisations de la société civile internationale non
gouvernementales et les mouvements de l'antilibéralisme et enfin de concrétiser les principes de
la justice sociale.
Le Forum aspire à devenir la "voix des peuples qui font face à l'hégémonie impérialiste et un
espace pour façonner les alternatives".
In: L’APS samedi, 28 mars 2015 15:58
4
Participation algérienne au FSM :
La politique économique et sociale et le soutien des causes justes au
menu des conférences
TUNIS - La politique économique et sociale, la promotion des droits de la femme et les efforts
de l’Algérie pour le triomphe des causes justes, ont constitué les principaux thèmes des
conférences et ateliers animés par la délégation algérienne, qui a pris part à la 13e édition du
Forum Social Mondial (FSM) qui s’est tenu à Tunis du 24 au 28 mars.
Le Forum Social Mondial qu’a abrité Tunis pour la deuxième fois de suite et qui a vu la
participation de plusieurs association et ONG représentant plus de 60 pays a été toujours une
occasion pour la délégation algérienne de réitérer son soutien indéfectible aux causes sahraouie
et palestinienne.
Cette année, pour rappeler au monde entier les droits légitimes du peuple palestinien et son droit
à l'établissement de son Etat indépendant, la concrétisation du droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination, la délégation algérienne représentant plusieurs associations et organisations
a improvisé, au 3e jour du Forum, une marche de solidarité avec ces peuples.
Au menu des conférences figurent également l'expérience algérienne en matière de promotion
des droits de la femme et des enfants et les efforts les efforts consentis par le gouvernement
algérien notamment les dernières années pour aider la femme à s'affirmer à tous les plans
notamment économique et politique.
Le gaz de schiste avec tout ce qui a suscité polémique depuis la décision du gouvernement de se
lancer dans l’exploration de cette ressource naturelle avait fait l’objet de débats houleux au FSM.
Deux ateliers ont été consacrés à ce sujet par les participants algériens qui ont tenté d’expliquer
les raisons qui ont poussé les autorités algériennes à se lancer dans cette expérience et ses
retombées économiques et environnementales.
En marge de cette manifestation mondiale organisée quelques jours seulement après l’attentat
terroriste du musée du Bardo qui avait fait 22 morts était pour l’Algérie une nouvelle occasion
pour renouveler son soutien et sa solidarité avec le peuple et le gouvernement tunisiens.
Présent à l’ouverture symbolique du musée du Bardo en marge de la marche inaugurale du FSM
qui a prit fin à ce musée, le président du Conseil économique et social M. Mohamed Seghir
Babes avait réitéré son soutien au peuple tunisien.
"Nous sommes ici pour manifester notre pleine solidarité avec le peuple tunisien. Nous prenons
la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent en leurs âmes et leurs corps", a-t-il
souligné.
M. Babès a été reçu au troisieme jour du FSM par le président de l’Assemblée des représentants
du peuple tunisien Mohamed Ennacer et du conseiller auprès du gouvernement tunisien chargée
de l’Economie Reda Benbmesbah.
A l’issue d’une rencontre entre des représentants des délégations algérienne et tunisienne, un
espace civil algéro tunisien (ECAT) consacré aux sociétés civiles des deux pays est né à Tunis
avec pour objectif principal échanger et élaborer conjointement des projets d’intérêt communs.
Cet espace permettra également de créer des synergies innovantes, de capitaliser et de
sédimenter les compétences des associations au profit du développement local dans les deux
pays notamment dans les zones frontalières.
In : L’APS du samedi, 28 mars 2015 14:03
5
FSM:
Unifier la société civile dans les pays du Maghreb arabe pour faire
face au terrorisme
TUNIS- Le représentant du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, Maher Hanine, a
appelé jeudi à Tunis, à l'unification des mouvements sociaux des pays du Maghreb arabe afin de
faire face aux différents défis dont le terrorisme.
L'unification de la vision et de l'action des mouvements sociaux et civils dans les pays du
Maghreb arabe est désormais un impératif pour faire face aux différents défis notamment le
terrorisme, a indiqué M. Hanine lors d'une conférence organisée dans le cadre de la 13e édition
du Forum social mondial (FSM).
Il a précisé que pour la concrétisation de cet objectif, il était important de mettre en place une
plateforme commune qui rassemblera les différents mouvements activant dans le domaine des
droits de l'homme et autres domaines afin d'en faire un "rempart" face aux tentatives visant ce
qu'il a appelé "division des Etats" pour des raisons sectaire, ethnique ou régional.
D'autre part, M. Hanine a plaidé en faveur de la consécration des principes de la Charte des
peuples des pays du Maghreb arabe issu du Forum social mondial prônant l'unité des peuples de
la région maghrébine.
A cette occasion, il qualifié la tenue de la 13e édition du Forum social mondial qui se tient en
Tunisie du 24 au 28 mars courant, de "défi et message forts" au regard de la participation des
délégations étrangères et du timing de son organisation, six jours seulement après l'attentat
terroriste contre le musée Le Bardo qui a fait 22 morts en majorité des touristes.
In : L’APS du jeudi, 26 mars 2015 14:02
6
FSM- délégation algérienne:
Une marche de soutien à la lutte des peuples sahraoui et palestinien
TUNIS- La délégation algérienne participant au Forum social mondial (FSM) à Tunis a organisé
jeudi, au complexe universitaire Ferhat Hachad qui abrite cette manifestation, une marche de
soutien à la lutte des peuples sahraoui et palestinien.
La délégation algérienne composée notamment de représentants de l'Union générale des
travailleurs algériens (UGTA), de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) et des
associations de la société civile, a sillonné les pavillons réservés aux délégations étrangères,
brandissant l'emblème national et les drapeaux palestinien et sahraoui et clamant l'arrêt des
agressions israéliennes et le respect des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis.
In : L’APS jeudi, 26 mars 2015 12:31
7
FSM :
Des ONG françaises plaident à Tunis pour le droit du peuple
sahraoui à l'autodétermination
TUNIS - Une cinquantaine d’organisations non gouvernementales ONG) françaises qui prennent
part au forum social mondial (FSM), ont appelé, mercredi à Tunis, le Maroc à respecter le droit
du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"Nous sommes préoccupés par le fait que le droit du peuple sahraoui à lautodétermination ne soit
pas respecté par le Maroc", a indiqué Marion Veber, chargée du programme "droit des peuples"
au collectif d’associations de solidarité internationale que forment ces organisations.
Rappelant à l’occasion que le droit des Sahraouis à l'autodétermination est l’une des résolutions
des Nations unies, elle a appelé le Maroc à faire en sorte que ces résolutions soient respectées et
qu’un referendum soit organisé dans les territoires sahraouis occupés.
Pour ces organisations qui participent au FSM depuis sa création en 200, cette manifestation est
une opportunité pour évoquer la situation des droits de l’homme dans le monde, notamment au
Sahara occidental où ces droits "sont bafoués par le Maroc, a encore relevé Marion Veber.
Créé en 1976 en France, le collectif des associations de solidarité internationale défend
activement les droits humains et les droits de l’homme dont le droit du peuple sahraoui à son
indépendance et le droit à disposer de ses richesses naturelles.
FSM: une marche pour faire connaître la cause sahraouie
TUNIS - La délégation sahraouie participant au 13e forum social mondial (FSM) à Tunis a
organisé mercredi une marche pour faire connaîtr la cause de son pays en marge de cette
rencontre à laquelle prennent part les représentants de 60 pays.
Les participants à la marche ont brandi le drapeau de la République arabe sahraouie
démocratique (RASD), scandant des slogans appelant à la consécration du droit du peuple
sahraoui à l'autodétermination et à la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en
Afrique.
A l'entame de la marche, plusieurs participants étrangers se sont joint aux manifestants pour
exprimer leur solidarité avec la cause sahraouie. La participation de la délégation sahraouie forte
de 120 membres au FSM vise à élargir le cercle de la solidarité internationale avec la cause
sahraouie, a indiqué le chef de la délégation, Mohamed Cheikh Habib.
IN : L’APS du mercredi, 25 mars 2015 17:32
8
FSM:
Étendre la sphère de la solidarité internationale avec la cause
sahraouie au cœur de la participation sahraouie
TUNIS - La délégation sahraouie présente à la 13e édition du Forum social mondial (FSM) à
Tunis, oeuvre à étendre la sphère de la solidarité internationale avec la cause sahraouie, a affirmé
mercredi le chef de la délégation sahraouie, secrétaire général des travailleurs sahraouis
(UGTS),Mohamed Cheikh Lahbib.
La présence de la délégation sahraouie qui compte 120 participants représentant les différentes
composantes de la société civile, vise à étendre la sphère de la solidarité internationale avec la
question sahraouie dans le but de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à
l'autodétermination, a déclaré M. Cheikh à la presse en marge des travaux de la 13e édition du
FSM.
La délégation aura une série de contacts avec les différentes composantes de la société civile
internationale afin de soutenir le principe du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et de
mettre en relief les luttes de ce peuple pour la liberté.
La participation sahraouie tend également à "mettre à nu" les violations graves perpétrées par
l'occupant marocain à l'encontre des militants sahraouis civils et l'exploitation illégale des
richesses naturelles du Sahara Occidental et à éclairer l'opinion publique internationale à ce sujet.
La délégation sahraouie oeuvre également à "sensibiliser" la société civile internationale à la
cause sahraouie juste pour qu'elle adhère au processus de défense des droits nationaux légitimes
du peuple sahraoui à la liberté et l'indépendance, selon M. Mohamed Cheikh Lahbib.
D'autre part, la délégation sahraouie animera plusieurs conférences pour faire connaitre la lutte
du peuple sahraoui face à l'occupation marocaine et espagnole auparavant.
Les interventions des participants sahraouis insisteront aussi sur l'exploitation des richesses
naturelles du Sahara Occidental comme le phosphate et autres minéraux.
En marge de cette rencontre, des activités culturelles et artistiques sont prévues pour faire toute
la lumière sur le patrimoine culturel de la dernière colonie en Afrique.
Par ailleurs, 60 pays dont l'Algérie représentée par une alliance associative et syndicale
composée de 1200 participants prennent part à 13e édition du Forum social mondial qui se tient à
Tunis du 24 au 28 mars courant.
La Forum a été institué à Porto Alegre (Brésil) en 2001 avec l'objectif de "consacrer un espace"
au dialogue démocratique entre les différentes organisations de la société civile internationale
non gouvernementales et les mouvements de l'antilibéralisme et enfin de concrétiser les principes
de la justice sociale.
Le Forum social mondial aspire à devenir la "voix des peuples qui font face à l'hégémonie
impérialiste et un espace pour façonner les alternatives".
In : L’APS du mercredi, 25 mars 2015 14:21
9
Marche contre le terrorisme en marge de l'ouverture du Forum
social mondial à Tunis
TUNIS - Plusieurs voix se sont élevées, scandant des slogans dénonçant le terrorisme lors de la
marche organisée en marge de l'ouverture du forum social mondial (FSM), dont les travaux ont
débuté mardi à Tunis.
Les participants à la marche qui a débuté de Bab Saadoun en direction du musée du Bardo récemment cible d'une attaque terroriste ayant fait 22 morts- ont scandé des slogans dénonçant le
terrorisme et d'autres pour l'unité du peuple tunisien et l'union des peuples du monde contre ce
phénomène.
A proximité du musée du Bardo, une centaine de jeunes de différentes nationalités se sont
rassemblées pour dénoncer ce fléau.
Les participants ont également saisi l'occasion pour exprimer leur solidarité avec le peuple
sahraoui, revendiquant l'application des chartes onusiennes qui consacrent le droit du peuple
sahraoui à l'autodétermination.
Des slogans ont, en outre, appelé à la libération des territoires palestiniens et condamné "l'entité
sioniste".
En parallèle, le hall du musée du Bardo a abrité une cérémonie à l'occasion de l'ouverture
symbolique du site touristique qui devrait rouvrir ses portes au public dimanche prochain.
Organisée sous le thème "Dignité et droits", la rencontre a été marquée par la participation de
plusieurs organisations syndicales, des associations arabes, européennes, africaines et
américaines représentant 60 pays dont l'Algérie représentée par 1.200 participants.
Les participants devront animer lors de ce rendez-vous mondial de quatre jours, des conférences
autour de différentes questions dont "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" et la
"coopération entre les jeunes Sud-sud".
In : L’APS du mercredi, 25 mars 2015 09:42
10
Attentat du Musée du Bardo :
M. Babès reitère le soutien de l’Algérie au peuple tunisien
TUNIS - Le président du Conseil National Economique et Social (CNES), Mohamed Seghir
Babès, a reitéré mardi à Tunis, le soutien de l’Algérie au peuple tunisien après l’attentat
mercredi passé qui a fait 22 victimes au Musée du Bardo.
"Nous sommes ici pour manifester notre pleine solidarité avec le peuple tunisien. Nous prenons
la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent en leurs âmes et leurs corps", a précisé
M. Babès dans une déclaration l’APS en marge de la cérémonie d’ouverture symbolique du
Musée du Bardo.
Cette circonstance est "de nature hautement rehaussée symboliquement" puisque, a-t-il dit "une
grande partie de la communauté internationale est présente au Bardo pour manifester son soutien
aux Tunisiens qui va au delà des frontières de l’Afrique".
M. Babès avait auparavant déposé une gerbe de fleur à l’entrée du Musée à la mémoire des
victimes de l’attentat de mercredi dernier. Pour ce qui est de la participation de l’Algérie au
Forum Social Mondial (FSM) qu’abrite Tunis jusqu’au 28 de ce mois, M. Babès a souligné que
le mouvement associatif algérien a très fortement manifesté son désir de prendre part à la 13ème
édition de cette manifestation.
Le CNES qui est un espace institutionnel exprime son "plein engagement" en direction des
objectifs nobles que véhiculent ces mouvements "puisque l’objectif militant de base était de dire
que le combat pour un nouveau monde égalitaire, contre le colonialisme et le libéralisme sauvage
continue", a-t-il ajouté.
In : L’APS du mardi, 24 mars 2015 20:10
11
Tunis abrite le 13ème Forum social mondial du 24 au 28 mars
TUNIS- La capitale tunisienne abrite du 24 au 28 mars la 13ème édition du Forum social
mondial (FSM) avec la participation de plus de 60 pays représentés par des organisations et
d’associations dont une délégation algérienne.
Les participants à cette manifestation mondiale placée cette année sous le signe "dignité et droit"
devront débattre différent thèmes relatifs à la situation des droits de l’Homme notamment dans le
monde arabe ainsi que le rôle et la place des jeunes dans les prises de décisions.
Des représentants de l'Organisation de libération palestinienne (OLP) et une délégation sahraouie
participent également à cette rencontre qu’abrite Tunis pour la deuxième fois consécutive.
La délégation algérienne composée d’environ 1200 personnes est composée de 400 associations
et organisations non gouvernementales.
Pour marquer le début de la manifestation, une marche d’ouverture est prévue à Tunis du théâtre
municipal vers la place des droits de l’Homme.
Créé à Porto Alegre (Brésil) en 2001, le FSM a pour objectif de consacrer un espace de dialogue
démocratique entre les différentes organisations non gouvernementales de la société civile et les
différents mouvements altermondialistes afin de concrétiser les principes de justice sociale.
Le FSM se propose de "répliquer" au Forum économique de Davos où les gouvernements des
pays puissants "décident du sort du monde".
In : L’APS du mardi, 24 mars 2015 10:08
12
FSM de Tunis :
L’Algérie plaidera les causes sahraouie et palestinienne
ALGER - La participation du collectif des associations et organisations syndicales algériennes au
Forum social mondial (FSM), qui se tiendra à Tunis du 24 au 28 mars, sera une occasion pour
plaider les causes sahraouie et palestinienne, ont indiqué mercredi des représentants de ce
collectif.
Intervenant lors d'une conférence de presse animée à Alger et consacrée à cette participation, le
président du réseau "NADA" pour la défense des droits de l'enfant et membre fondateur du
collectif syndical et associatif, Abderahmane Araâr, a relevé que la délégation algérienne à ce
forum, composé de 400 associations, consiste à "mobiliser et à sensibiliser le mouvement
associatif international autour des questions sahraouie et palestinienne".
"La participation algérienne sera axée autour des causes justes, notamment le droit du peuple
sahraoui à la l'autodétermination et le recouvrement du peuple palestinien de sa souveraineté'', a
expliqué M. Aârar.
De son côté, le représentant de l'association "Jeunesse et étudiants" qui prendra part à ce forum, a
affirmé qu'il défendrait, lors du forum de Tunis, la position du mouvement associatif algérien
vis-à-vis des causes sahraouie et palestinienne.
Pour sa part, le représentant des Scouts musulmans algériens (SMA), Rachid Boudina, a estimé
que ce forum constitue une "tribune de débats et d'échange d'expériences", ajoutant que le
dossier des réfugiés sera à l'ordre du jour de cette rencontre.
Outre sa participation aux ateliers, la délégation algérienne aura à débattre des thématiques liées
notamment à l'ingérence étrangère et la souveraineté, l'emploi, le chômage, l'énergie, ainsi que
les droits de l'enfant et de la femme.
A noter que la capitale tunisienne abrite pour la seconde fois consécutive le Forum social
mondial qui verra la participation d'environ 4000 altermondialistes représentant environ 60 pays.
In : L’APS du mercredi, 18 mars 2015 16:50
13
El Moudjahid
14
Marche grandiose à Tunis :
Les Tunisiens à l’heure de l’unité contre le terrorisme
La Tunisie a abrité hier une marche contre le terrorisme à travers laquelle s’est exprimé
un cinglant refus des tentatives visant à entraîner ce pays dans la spirale de la violence.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a participé en tant que représentant du président
de la République Abdelaziz Bouteflika à ce rassemblement international contre le
terrorisme.
De notre envoyée spéciale : Sihem Oubraham
Des dizaines de milliers de manifestants étaient présents à Bab Saâdoun, dès les premières
heures de cette journée ensoleillée d’hier. Ils sont tous venus, la plupart en famille, et une seule
voix les unissait, dire «non au terrorisme». Ils ont réitéré leur rejet de ce fléau, encore sous le
choc de l’attaque sanglante qui a ciblé, le 18 mars dernier, le musée du Bardo.
Sur place, la présence des services de sécurité était importante. L’État tunisien a pris toutes les
mesures nécessaires pour sécuriser la capitale, ne prenant ainsi aucun risque. Plusieurs
hélicoptères survolaient la place, et les forces de l’ordre, accompagnés par les éléments de la
Protection civile, étaient déployés sur toute l’avenue menant vers Bardo. Le nombre de
manifestants qui ont afflué de toutes parts était si important, que la foule avançait centimètre par
centimètre vers la place du Bardo où étaient déjà regroupés d’autres manifestants.
Plusieurs Chefs d’État et de gouvernement ont pris part à cette marche contre le terrorisme.
Comme à l’accoutumée, l’Algérie a adhéré sans condition à cette contestation pacifique contre le
terrorisme. L’importante délégation menée par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal,
représentant du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et le ministre délégué,
chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a été très favorablement
commentée et par les médias et par les manifestants qui ont eu à les apercevoir dans la foule. À
leur côté, était présent le président du Conseil national économique et social (CNES), M.
Mohamed Seghir- Babès, qui était déjà sur place, tenant à rester à Tunis pour prendre part à ce
rendez-vous historique.
Parmi les personnalités présentes à cette manifestation, on a pu distinguer les Présidents
français, palestinien, belge, italien et libyen, ainsi que les présidents des parlements suisse et
koweïtien, de même que des représentants diplomatiques accrédités en Tunisie. En cette journée
de repos, tous les commerçants ont préféré fermer leurs commerces pour participer à la marche,
et aucune voiture ne circulait. La manifestation s’est déroulée en deux temps. La première qui
était populaire a démarré de la place Bab Saâdoun vers Le Bardo et traversé l’avenue de 20Mars. À l’arrivée de celle-ci, une deuxième manifestation réunissant les personnalités officielles
tunisiennes et étrangères a démarré de la place du Bardo (devant la chambre des représentants du
peuple (ARP) en direction du musée du Bardo où une stèle comportant les noms de toutes les
victimes de l’attentat contre le musée a été inaugurée.
Devant l’Assemblée des Représentants du Peuple, des milliers de personnes se sont regroupées
attendant la sortie des délégations officielles. À midi, les Chefs d’État eux aussi affluaient encore
au Bardo où ils sont accueillis par le Président de la République Béji Caïd Essebsi. La marche
des Chefs d’États n’a commencé qu’à partir de 12h50, s’effectuant sur une centaine de mètres, le
long de l’enceinte du musée.
Une stèle à la mémoire des victimes de l’attaque du Bardo
15
Une grande affiche était accrochée près de la place du Bardo avec la photo de Chokri Belaïd,
assassiné le 6 février 2013, où l’on pouvait lire «Pour qu’on n’oublie pas». Béji Caïd Essebsi a
inauguré la stèle à la mémoire des victimes de l’attaque du Bardo, déposant une gerbe de fleurs,
suivi par Abdelmalek Sellal, Premier ministre, et d’autres Chefs d’État.
En outre, une minute de silence a été observée en hommage devant cette stèle érigée à l’entrée
du musée du Bardo. Le Président Béji Caïd Essebsi a tenu un petit discours dans la grande salle
du musée remerciant les Chefs d’État présents. Quelques jours avant la marche, le Président de
la République tunisienne avait lancé, lors d’une déclaration, un appel en vue d’une participation
massive à cette marche internationale qui se tient sous le slogan «On vaincra le terrorisme, grâce
à notre unité».
Et c’est dans une ambiance des plus ferventes et émouvantes que des dizaines de milliers de
citoyens qui brandissaient des drapeaux tunisiens ont scandé des slogans tels que «Tounes
Tounes horra horra wel irheb ala barra», «Ya irhabi ya jaben chaâb Tounes la youhan», «Berrouh
bedam nefdik ya Tounes», «Pas de place pour le terrorisme en Tunisie», «Les Tunisiens unis
contre le terrorisme», «Mettre fin au terrorisme est un droit… ». Et sur des dizaines, voire des
centaines de fanions qui flottaient au vent, on pouvait lire aussi «Tunisie libre, terrorisme
dehors».
Islamistes, démocrates et républicains étaient tous là, et ont uni leurs voix pour condamner le
terrorisme et l’attaque qui a ciblé la Tunisie.
Les enfants qui accompagnaient leurs parents étaient également très impliqués, les gens
prenaient des photos, des selfies, des youyous fusaient, tandis que d’autres criaient «Je suis
Bardo, Je suis Bardo». Aucun drapeau de parti n’était visible, uniquement celui de la Tunisie.
«Je suis venue à la marche parce que je suis tunisienne et fière des acquis des femmes de mon
pays. Des acquis que nous pourrions perdre avec ces terroristes qui ne nous veulent pas du bien»,
nous déclare Assia, une femme voilée ayant la cinquantaine environ qui était accompagnée de sa
famille. Il y a lieu de signaler que cette marche grandiose, à laquelle le peuple tunisien et
personnalités du monde entier ont répondu, a été initiée suite à l’appel lancé par le Président
tunisien Béji Caïd Essebssi pour exprimer «la détermination de la Tunisie à faire face au
terrorisme», estimant que cette initiative était «un message adressé à l’étranger pour démontrer
que la Tunisie est déterminée à poursuivre la lutte antiterroriste et les réformes politiques
engagées». Pour rappel, l’attaque terroriste perpétrée au musée du Bardo, mercredi 18 mars
2015, a fait 24 morts (21 touristes, un agent de la Brigade antiterrorisme et deux terroristes),
ainsi que 47 blessés.
S. O.
In : El Moudjahid du 30-03-2015, P. 03.
16
Clôture du Forum social mondial :
Les citoyens du monde contre le terrorisme et l’oppression des
peuples
La 13e édition du Forum social mondial (FMS) 2015, qui s’est déroulée pendant quatre
jours dans la capitale tunisienne, a clôturé ses travaux, hier, sous le signe d’une «solidarité
tous azimuts envers tous les peuples opprimés».
De notre envoyée spéciale à Tunis : Sihem Oubraham
En effet, le FSM 2015 a été marqué par une série d’activités des participants installés au campus
Farhat-Hachad, à El-Manar, à Tunis.
Il faut dire que cette 13e édition a été organisée dans une conjoncture difficile pour les Tunisiens
puisqu’elle est intervenue à peine une semaine après l’attentat dramatique du musée du Bardo.
Partant de là, les membres du comité d'organisation du FSM ont tenu à réaffirmer le fait que «le
terrorisme ne peut pas s’imposer, et ne pourra pas sévir en Tunisie».
L’évènement, l'édition 2015 du FSM est une réussite, a-t-on estimé.
Il faut dire aussi que le FSM 2015 a été marqué par la forte participation algérienne. La présence
algérienne s’élève à pas moins de 1.200 participants. Pas moins de 200 associations participent
au FSM-2015 à Tunis, parmi lesquelles l’UGTA, des organisations estudiantines, le réseau Nada
pour la défense des droits de l’enfant ou encore l’Association nationale des échanges entre
jeunes (ANEJ). «C’est une mosaïque, et c’est une première», selon Ali Sahel, coordinateur de la
délégation et président de l’ANEJ. Des ateliers ont été programmés par ces derniers. Il s’agit de
la promotion des activités des jeunes en Algérie et des conférences sur le "droit à
l’autodétermination des peuples sahraoui et palestinien", "les Ingérences et droit à la
souveraineté nationale" ou la "défense du gaz de schiste".
Au programme des travaux du FSM, plusieurs manifestations variées ont eu lieu, outre des
activés en marge du Forum, dont des débats entre personnalités politiques internationales et des
manifestations culturelles et musicales. Les participants à la manifestation de la commission des
jeunes du Forum social mondial, qui a débuté mardi dernier, sur le slogan "Une jeunesse qui
milite et œuvre pour le changement", organisée dans la salle du Mondial, à Tunis, ont appelé à
la constitution d’un front des jeunes. «L’édition 2015 du FSM est une importante étape sur la
voie du militantisme universel prônant un changement socio-économique à travers la
participation de plus de 50 mille personnes représentant 5.800 associations dont 270 en rapport
avec la jeunesse», selon le coordinateur de la commission des jeunes du FSM, M. Zied
Makhlouf.
« Une jeunesse qui milite et œuvre pour le changement »
Dans ce contexte, il s’est félicité de l’augmentation du nombre des participants après l’attentat du
Bardo «ce qui illustre la grande solidarité manifestée envers la Tunisie par la communauté
internationale», a-t-il estimé. Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge de la clôture de la
13e édition du FSM, M. Makhlouf a souligné que «le FSM poursuivra son engagement sur cette
voie, depuis sa première édition à Porte Alegre au Brésil». Un Forum «qui a aidé à accomplir un
changement socio-économique perceptible en Amérique latine, notamment en Argentine, au
Venezuela et au Brésil», a-t-il précisé.
De son côté, M. Louay Aoudi, représentant de l’association de Forum de la jeunesse
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palestinienne dans le diaspora, a affirmé que «la cause palestinienne n’est plus limitée désormais
à la géographie, mais concerne l’humanité entière, étant une lutte contre le sionisme, le
capitalisme fasciste et un fer de lance pour la liberté». Il a, en outre, estimé que le FSM 2015 de
Tunis constitue "un outil pour l’unification des forces de la jeunesse mondiale" «pour se libérer
des griffes du sionisme et de la marginalisation».
Pour Caraminda Mac Lorin, représentante du comité d’organisation du FSM à Montréal en 2016,
«la participation record à l’édition 2015 de Tunis reflète la grande sympathie des jeunes du
monde pour la Tunisie après les derniers attentats». «Nous sommes ici également pour exprimer
les préoccupations des jeunes canadiens avec la grève déclenchée par près de 50.000 étudiants
afin de protester contre la politique d’austérité. Cet espace représente une bonne opportunité
d’échanger les expériences et les points de vue sur ces problèmes communs des jeunes en
attendant l’édition de 2016 au Canada», a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, les organisateurs, situant le contexte du FSM 2015, précisent notamment que «la
revendication d’une justice climatique, et au-delà, d’une justice environnementale, n’est que
l’expression d’une remise en cause d’un système de production et de consommation qui n’a pas
d’avenir et d’une relation de prédation de l’environnement par l’homme. De plus en plus de
mouvements sociaux et d’intellectuels, à travers le monde, interprètent cette crise non pas
seulement comme une crise financière ou comme un dysfonctionnement du capitalisme, mais
plus profondément comme une véritable crise de civilisation, tant les fondements même du
système économique, social, environnemental, culturel et politique sont remis en cause par une
large partie de l’humanité qui les considèrent comme la source de l’injustice économique, sociale
et politique dans le monde, et comme la source des dommages causés à la terre».
Il y a lieu de rappeler, à la fin, que l’Assemblée des mouvements sociaux, AMS, du FSM 2015, a
appelé à renforcer la solidarité avec les peuples du monde qui luttent au quotidien contre
l’impérialisme, le colonialisme, l’exploitation, le patriarcat, le racisme et l’injustice.
S. O.
In : El Moudjahid du 29-03-2015, P. 07.
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Entretien avec Mohamed Seghir-Babès, Président du CNES
« Le mouvement associatif pleinement conscient des enjeux actuels »
M. Babès, comment expliquez-vous cette forte participation de la délégation algérienne au
Forum social mondial 2015 à Tunis ?
Cette participation résulte de divers évènements qui ont joué dans le sens de la forte présence du
mouvement associatif et de la société civile organisée en Algérie. Nous sommes un espace
institutionnel qui a une vocation profonde à accueillir ce mouvement associatif et l’essentiel des
segments de la société civile organisée, avec tout ce qu’elle peut comporter de capacités, autour
d’une table de concertation et de dialogue social, et même d’aller plus loin, de déboucher sur un
dialogue civil qui est une fonction hautement plus élevée que le simple dialogue social. Nous
avons naturellement marqué notre participation à travers une présence massive. Rien d’étonnant
que la délégation algérienne ait participé au FSM avec 1.200 participants à ce Forum social
organisé dans la capitale d’un pays voisin, un pays frère avec lequel des liens ont été tissés à
travers la longue histoire que nous avons avec les Tunisiens.
La Tunisie, après avoir vécu une période de crise assez aiguë du fait, en particulier, de ce qu’ont
été les effets du "printemps arabe", est en train, petit-à petit, de retrouver son souffle, puisque les
Tunisiens viennent de subir encore une autre agression, à travers l’évènement qui a affecté le
musée du Bardo, outre les autres problèmes que nous partageons avec nos frères tunisiens pour
sécuriser et apaiser les tensions qui existent au-delà de nos frontières, les uns et les autres en
direction de la Libye. Les Tunisiens partagent des frontières importantes avec le voisin libyen,
nous aussi, évidemment, des centaines de kilomètres… animés de ce même souci, et outre
l’amitié et la solidarité qu’il y a entre les deux peuples et même entre les dirigeants des deux
pays, et le retour en force de cette équipe qui est en conduite des affaires en Tunisie manifeste
bien qu’il y a un retour aux source d’une certaine façon.
Tout cela contribue à ce que, effectivement, nous soyons soucieux… le mouvement associatif
pleinement conscient, d’ailleurs, des enjeux, je souhaiterais leur adresser toute notre
reconnaissance et dire à quel point nous apprécions le haut degré d’élévation de leur prise de
conscience.
Justement, quelles sont les attentes de cette 13e édition du Forum social mondial ?
D’un point de vue strictement historique et qui permet de considérer et de voir, en effet, que
l’Algérie dans la profondeur de ses convictions, de ses positions à travers toute son histoire,
depuis la colonisation, est restée, très fond, ce même peuple qui refuse un ordre inégalitaire du
monde.
Donc, nous rejoignons complètement un des objectifs majeurs de l’altermondialiste puisque au
cœur de la pensée, la doctrine de l’altermondialisme, c’est un combat et un militantisme actif, en
vue de changer le monde… C’est un engagement pour un nouveau monde altemondialiste. Nous
partageons avec ce dernier cette conviction qu’il y a, en effet, à remodeler le monde, à faire en
sorte qu’il y ait de nouveaux équilibres qui marquent les différents espaces et leurs relations et
l’interactivité qui doit prévaloir dans ce domaine-là au plan de développement, de la croissance
économique, au plan des conditions à réunir pour que l’ensemble des peuples de façon égale et
paritaire aient la possibilité d’accéder à un progrès social très avancé, en direction de ces
populations, les plus vulnérables, en travaillant beaucoup sur l’équité, c’est un soucis que nous
avons beaucoup en Algérie.
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Vous êtes en train de suivre l’ensemble des décisions qui sont prises, parmi les décisions les plus
remarquables, c’est celles qui résultent des conclusions des orientations du Président de la
République lors du dernier Conseil des ministres restreint qui a considéré qu’il était primordial
que l’on jette un regard tout à fait renouvelé et dynamique concernant les régions du Sud, les
Hauts Plateaux et tous ces espaces qui "peuvent d’une manière ou d’une autre souffrir d’une
relative des errances".
Quelles seraient les meilleures dispositions à prendre dans ce contexte ?
Il y a un problème de rétablir des équilibres, de rétablir des espaces d’équité qui permettent à
l’ensemble de notre peuple de jouir des mêmes avantages qui nous ont amené l’engagement
militant pour la libération nationale pour une Algérie souveraine. Du point de vue de la
croissance économique, la dispensation de ce que sont les bienfaits de cette croissance
économique en direction d’un bénéfice égal des fruits de la croissance économique en direction
des populations les plus vulnérables et puis cela nous rattache à autre chose qui est de voir, dès
demain, la prochaine assemblée générale des Nations unies qui va devoir statuer sur cette
question-là, de s’installer déjà dans le moule qui va être celui de l’agenda, c’est un immense défi
qui est "l’atteinte de l’objectif du développement durable". Tout cela fait que la présence de
l’Algérie au FSM 2015 est très fortement marquée de toutes ces exigences là, et nous sommes en
train de faire en sorte, d’un atelier à un autre, que nous soyons en mesure de porter ce plaidoyer
de l’Algérie en direction du reste du monde dans le cadre de cet espace altermondialiste.
En fait, outre la solidarité avec le peuple tunisien, la participation algérienne est une occasion
pour réitérer son engagement pour l’autodétermination du peuple sahraoui et la question
palestinienne…
C’est clair… ce sont des positions qui sont "sacro-saintes" pour l’Algérie… la question
palestinienne est une question "primordiale", pour le peuple palestinien, pour son choix de
disposer lui-même sur son territoire historique. C’est passé sur plusieurs évolutions… c’est le
choix des Palestiniens pour qu’il y ait deux États sur le même État, historiquement marqué par la
présence des uns et des autres, et donc plus que jamais, notamment devant la résurgence des
positions les plus extrémistes en Israël qui se sont manifestées lors des dernières élections
législatives et les condition d’émergence de nouveaux gouvernements qui entendent réitérer un
irrédentisme absolu à l’égard de la volonté du peuple palestinien de disposer d’un territoire et
d’un État. Ceci nous fait davantage obligation d’être auprès de nos frères palestiniens. En ce qui
concerne la question sahraouie, 1975-2015, cela fait 40 ans que ce peuple, dont les conditions
historiques qui sont également très marquées et très identiques depuis le départ des Espagnols,
entend manifester sa volonté de faire son choix sur son propre avenir. C’est l’esprit de la charte
des Nations unies, celui de l’autodétermination. Il nous est difficile d’occulter la situation d’un
peuple vivant sur un territoire indument occupé et qui reste, aujourd’hui, le dernier territoire
occupé d’Afrique, et ce malgré les multiples résolutions des Nations unies… Il faut laisser le
peuple sahraoui s’autodéterminer !
Propos recueillis par Sihem Oubraham
In : El Moudjahid du 29-03-2015, P. 07.
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La ministre tunisienne du Tourisme salue les positions solidaires
de l’Algérie
La ministre tunisienne du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, a salué hier la
solidarité de l’Algérie avec la Tunisie, annonçant des facilités prochaines en faveur des touristes
algériens. La Tunisie salue les positions de solidarité de l’Algérie, a indiqué la responsable
tunisienne dans une déclaration à la presse algérienne, en marge de la 13e édition du FSM avant
de rendre hommage à la participation de la délégation algérienne à cette manifestation mondiale.
Elle a fait état de nouvelles facilités en faveur des touristes algériens qui seront annoncées durant
sa prochaine visite en Algérie. Les vols entre Alger et Tunis seront intensifiés, a-t-elle ajouté,
rappelant les relations historiques unissant l’Algérie et la Tunisie.
In : El Moudjahid du 29-03-2015, P. 07.
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Le président du CNES reçu à Tunis par Réda Ben Mesbah
Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir-Babès, a été
reçu, vendredi soir, par le ministre tunisien auprès du gouvernement chargé des Affaires
économiques Réda Benmesbah. La rencontre s’est déroulée en marge de la 13e édition du Forum
social mondial (FSM). Auparavant, une délégation parlementaire, conduite par M. Babès, a été
reçue par le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur.
In : El Moudjahid du 29-03-2015, P. 07.
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Forum social mondial à tunis :
Vibrant plaidoyer pour faire aboutir la cause sahraouie
«Nous appelons le Maroc à faire en sorte que les résolutions de l’ONU soient respectées et
qu’un referendum soit organisé dans les territoires sahraouis occupés», tel est le message
porté, hier, par une cinquantaine d’organisations non gouvernementales (ONG) françaises
qui prennent part au Forum social mondial (FSM), à Tunis.
De notre envoyée spéciale : Sihem Oubraham
En effet, Marion Veber, chargée du programme «droit des peuples» au Collectif d’associations
de solidarité internationale que forment ces organisations, a tenu à informer l’opinion publique
mondiale que la situation actuelle est «grave». «Nous sommes préoccupés par le fait que le droit
du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit pas respecté par le Maroc», a-t-elle dit.
Rappelant, à l’occasion, que le droit des Sahraouis à l’autodétermination est l’une des
résolutions des Nations unies, elle a appelé le Maroc à faire en sorte que ces résolutions soient
respectées et qu’un referendum soit organisé dans les territoires sahraouis occupés.
Pour ces organisations qui participent au FSM depuis sa création en 2001, cette manifestation
est une opportunité pour évoquer la situation des droits de l’homme dans le monde, notamment
au Sahara occidental où ces droits «sont bafoués par le Maroc, a encore relevé Marion Veber.
Créé en 1976 en France, le Collectif des associations de solidarité internationale défend
activement les droits humains et les droits de l’homme dont le droit du peuple sahraoui à son
indépendance et le droit à disposer de ses richesses naturelles. Pour sa part, le Forum social
mondial Tunis 2015 a été marqué, hier, par une multitude d’activités engagées, effectuées par
des participants venus des quatre coins de la planète, et installés sur le campus Farhat-Hachad, à
El-Manar.
Ce dernier qui compte plusieurs facultés est un site immense où il est difficile de se repérer. Sur
les lieux, plusieurs chapiteaux ont été installés pour défendre les causes «justes» et humanitaires.
Il s’agit, entre autres, du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et de la nécessité de
faire reconnaître la cause palestinienne.
Aussi, la deuxième journée a été marquée par l’engouement des participants pour visiter les
chapiteaux des délégations sahraouie et palestinienne. La participation sahraouie à cette 13e
édition, qui ne compte pas moins de 120 participants, représentants des différentes composantes
de la société civile, vise à faire étendre, à l’échelle mondiale, la cause sahraouie, et ce «dans le
but de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination», comme l’a
précisé M. Mohamed Cheikh Lahbib, chef de la délégation sahraouie, secrétaire général des
travailleurs sahraouis (UGTS).
Dans une déclaration à El Moudjahid, le chef de la délégation sahraouie a estimé que «le FSM
2015 est un évènement propice pour faire connaître la cause de notre peuple, ceci d’autant que
les participants sont d’accord sur la question de l’autodétermination des peuples opprimés», a-t-il
ajouté. Dans le même ordre d’idées, M. Mohamed Cheikh Lahbib a tenu à préciser qu’«une série
de rencontres est programmée avec les différentes composantes de la société civile internationale
pour soutenir le principe du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a-t-il dit. Lors des
conférences animées, les participants sahraouis ont pointé du doigt les violations graves
perpétrées par l’occupant marocain à l’encontre des militants sahraouis civils et l’exploitation
illégale des richesses naturelles du Sahara occidental. Ils pointeront du doigt ainsi sur
23
l’exploitation des richesses naturelles de leur terre ancestrale, comme le phosphate et autres
minéraux. En marge de cette rencontre, des activités culturelles et artistiques sont prévues pour
faire toute la lumière sur le patrimoine culturel de la dernière colonie en Afrique.
Le FSM est l’occasion de faire connaître davantage la cause palestinienne
De son côté, la délégation palestinienne a saisi l’occasion de sa participation au FSM 2015 pour
faire entendre la voix du peuple palestinien. «En plus du soutien dont nous bénéficions, précise
M. Youcef Abbas, le chef de la délégation palestinienne, le FSM est une opportunité indéniable
pour contribuer à la promotion de notre cause», a-t-il dit.
Rappelant que «la cause palestinienne est connue par tous», le chef de la délégation palestinienne
a affirmé que «nul ne peut douter de sa légitimité», «cependant, il existe des systèmes qui font
que les Palestiniens soient décrits comme étant des terroristes», a-t-il dit. Il a précisé, dans une
déclaration à la presse, que le FSM peut contribuer à la promotion de la cause palestinienne,
affirmant qu’en dépit du soutien dont elle bénéficie, celle-ci est encore méconnue.
M. Abbas, qui coordonne la campagne mondiale pour le retour en Palestine, a souligné que «la
cause palestinienne» est claire et évidente, mais la voix de l’ennemi sioniste qui a les moyens
médiatiques et de l’influence porte plus que celle des Palestiniens, dans les quatre coins du
monde». Le chef de la délégation a relevé que la question palestinienne suscitait moins d’intérêt
dans le monde arabe et musulman, en raison des conflits et des crises que connaissent certains
pays qui estiment qu’«évoquer cette question en pareille conjoncture n’a plus de sens».
En fait, a-t-il dit, la question palestinienne est «la solution à tous les problèmes que vit le monde
arabe en particulier», car, estime-t-il, «l’ennemi israélien s’emploie à nourrir l’extrémisme
religieux, ce qui doit interpeller nos consciences».
Il y a lieu de noter qu’au programme des travaux du FSM figurent plusieurs manifestations
variées, outre des activés en marge du Forum, dont des débats entre personnalités politiques
internationales et des manifestations culturelles et musicales. Pour rappel, le FSM 2015 de
Tunisie a débuté ses activités, mardi derneir, avec une marche contre le terrorisme, qui a pris
comme point de départ la place Bab-Saâdoun pour arriver devant le musée de Bardo. Une
marche qui, même sous la pluie, a su véhiculer tout l’enthousiasme des participants au FSM
2015 et faire connaître leur rejet unanime et inconditionnel du terrorisme sous toutes ses formes.
La Forum a été institué à Porto Alégre (Brésil) en 2001, avec l’objectif de «consacrer un espace»
au dialogue démocratique entre les différentes organisations de la société civile internationale
non gouvernementales et les mouvements de l’antilibéralisme et, enfin, de concrétiser les
principes de la justice sociale.
Il y a lieu de rappeler que 60 pays, dont l’Algérie représentée par une alliance associative et
syndicale composée de 1.200 participants, prennent part à la 13e édition du Forum social
mondial qui se tient à Tunis du 24 au 28 mars courant.
S. O.
In : El Moudjahid du 26-03-2015, P. 08.
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Attentat du Musée du Bardo
M. Babès reitère le soutien de l’Algérie au peuple tunisien
Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès, a
réitéré, hier à Tunis, le soutien de l’Algérie au peuple tunisien après l’attentat mercredi dernier
qui a fait 22 victimes au Musée du Bardo.
«Nous sommes ici pour manifester notre pleine solidarité avec le peuple tunisien. Nous prenons
la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent en leurs âmes et leurs corps», a précisé
M. Babès dans une déclaration l’APS, en marge de la cérémonie d’ouverture symbolique du
Musée du Bardo.
Cette circonstance est «de nature hautement rehaussée symboliquement», puisque, a-t-il dit, «une
grande partie de la communauté internationale est présente au Bardo pour manifester son
soutien aux Tunisiens qui va au- delà des frontières de l’Afrique».
M. Babès avait auparavant déposé une gerbe de fleurs à l’entrée du Musée à la mémoire des
victimes de l’attentat de mercredi dernier.
Pour ce qui est de la participation de l’Algérie au Forum social mondial (FSM) qu’abrite Tunis
jusqu’au 28 de ce mois, M.Babès a souligné que le mouvement associatif algérien a très
fortement manifesté son désir de prendre part à la 13e édition de cette manifestation.
Le CNES, qui est un espace institutionnel, exprime son «plein engagement» en direction des
objectifs nobles que véhiculent ces mouvements, «puisque l’objectif militant de base était de dire
que le combat pour un nouveau monde égalitaire, contre le colonialisme et le libéralisme
sauvage, continue», a t-il ajouté.
In : El moudjahid du 25-03-2015, P. 09.
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Forum social mondial de Tunis :
Succès de la marche internationale de solidarité contre le terrorisme
Rien n’a arrêté la fameuse marche internationale de solidarité avec la Tunisie, dédiée à la
lutte contre le terrorisme.
De notre envoyée spéciale : Sihem Oubraham
Les organisateurs ont choisi le départ à partir de la Place Bab Saâdoun au Musée national du
Bardo. Cet itinéraire se justifie, en premier lieu, par le fait que l’attentat terroriste a eu pour
théâtre le musée du Bardo, ensuite parce que l’avenue du 20-Mars constitue l’une des plus
grandes artères du grand Tunis, cette dernière relie la place Bab Saâdoun et la Place du Bardo et
se prête, par là même, à une marche historique contre le terrorisme.
Une manière pour les organisateurs de rappeler l’épopée de l’été 2013 pour mobiliser les
Tunisiens. "Les peuples du monde unis contre le terrorisme" est le slogan choisi pour l’édition du
Forum social mondial 2015. Pour réussir cet évènement, qui est devenu un rituel pour
l’ouverture du Forum social mondial en Tunisie, l’Association tunisienne de défense des valeurs
universitaires avait lancé un appel aux universitaires tunisiens et à l’ensemble de ses adhérents à
participer à cette manifestation.
Ils étaient des milliers, venus des quatre coins du monde. Une seule cause les a unis… la lutte
contre le terrorisme. Malgré la pluie qui a couvert la capitale tunisienne, les milliers de
participants étaient déterminés à poursuivre cette marche. Les manifestants scandaient «touche
pas à ma Tunisie», «Tunisie libre…terrorisme dehors»… Ils brandissaient des banderoles sur
lesquelles on pouvait lire "la violence n’a pas de patrie… la violence est dévastatrice des
peuples", "solidarité et droits, une obligation non une option !",
D’autres slogans étaient également brandis avec des messages éloquents. "Les parlementaires
progressistes avec les peuples, contre le terrorisme, pour la justice sociale, les libertés et la paix".
Et c’est dans une ambiance bon enfant que la procession s’est dirigée vers le musée du Bardo,
avec des manifestants venus des quatre coins du globe et où l’on pouvait distinguer tous les
drapeaux…
À l’instar du drapeau tunisien, celui de l’Algérie trônait en bonne place. Il y avait également les
drapeaux, sahraoui, palestinien, français, indien, péruvien, vénézuélien, pour ne citer que ceuxlà. Il faut dire que la délégation algérienne a marqué cette manifestation avec une forte
participation. Pas moins de 1.200 délégués, dont 400 associations et organisations non
gouvernementales sont venus d’Algérie pour dire "non au terrorisme".
Les Algériens scandaient également "le Sahara occidental libre", "l’Algérie et la Tunisie sont des
frères", "non au terrorisme", tout cela en fraternisant avec les délégués présents à cette marche,
pour le moins mémorable, car réunissant tout le monde autour d’un même idéal, celui de vivre en
paix.
Pour Alaâ Talbi, coordinateur du Forum, le succès de la marche d’hier s’est confirmé par la forte
participation et la diversité des participants. «Nous allons montrer que la société civile pourra
toujours faire contrepoids au terrorisme», tout en assurant que «la vie doit reprendre son cours en
Tunisie», tel est le message que souhaite véhiculer le Forum. Toutes les organisations annoncées
ont confirmé leur venue.
Il y a lieu de noter des représentants de l'Organisation de libération palestinienne (OLP) et une
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délégation sahraouie ont également participé à cette rencontre. Par ailleurs, les organisateurs
situant le contexte du FSM 2015, précisent qu’au-delà de la triste actualité que connaît
actuellement le Pays du jasmin, d’autres préoccupations sont à l’ordre du jour, telles que les
questions environnementales.
Il s’agit de la revendication d’une justice climatique et, au-delà, d’une justice environnementale,
«n’est que l’expression d’une remise en cause d’un système de production et de consommation
qui n’a pas d’avenir et d’une relation de prédation de l’environnement par l’homme».
De plus en plus de mouvements sociaux et d’intellectuels à travers le monde interprètent cette
crise, non pas seulement comme une crise financière ou comme un dysfonctionnement du
capitalisme, mais plus profondément comme une véritable crise de civilisation tant les
fondements même du système économique, social, environnemental, culturel et politique sont
remis en cause par une large partie de l’humanité, qui les considèrent comme la source de
l’injustice économique, sociale et politique dans le monde, et comme la source des dommages
causés à la terre.
Le conseil du Forum prévoit également la rédaction d’une charte altermondialiste de lutte contre
le terrorisme, afin de trouver une alternative aux mesures sécuritaires face à ce phénomène, en
proposant des solutions socio-économiques et culturelles.
S. O.
In : El moudjahid du 25-03-2015, P. 09.
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Le comité d’organisation appelle à une mobilisation pour le succès
de la prochaine session
Déterminé plus que jamais, le comité d'organisation du Forum social mondial (FSM), qui aura
lieu à Tunis du 24 au 29 du mois en cours, a décidé de maintenir cette manifestation, ainsi que
l'ensemble des activités qui y sont liées.
En effet, suite de l'attaque perpétrée au musée du Bardo de Tunis qui a fait, selon le dernier bilan,
22 morts, dont 20 touristes, le comité d'organisation du Forum social mondial, qui ne veut pas
céder au climat de peur après l'attaque sanglante du musée du Bardo, tient absolument à recevoir
ses invités et tient au contraire, à ce qu’ils soient plus nombreux « plus que jamais, la large
participation au FSM sera la réponse appropriée de toutes les forces de paix et de démocratie qui
militent au sein du mouvement altermondialiste pour un monde meilleur, de justice, de liberté et
de coexistence pacifique », ont déclaré les organisateurs du forum dans un communiqué.
Le communiqué transmis à toutes les rédactions, indique également que le comité d'organisation
du FSM s'insurge contre "le climat de peur" que cette attaque a créé « au sein des citoyens qui
aspirent à la liberté, la démocratie et à la participation pacifique à la construction démocratique
», a-t-on indiqué. Ainsi, la rapide riposte du mouvement social, civil et des acteurs politiques en
Tunisie opposés au terrorisme est une manière sans pareil pour réitérer l’appel à « l’unité pour
combattre le terrorisme… prouve aussi l’attachement des Tunisiens à leur nouvelle expérience
démocratique », selon la même source.
« Le mouvement social et civil en Tunisie et dans la région compte plus que jamais sur le soutien
des forces démocratiques dans le monde entier », lit-on et ce, « pour s’opposer à la violence et au
terrorisme. « Plus que jamais, la large participation au FSM 2015 sera la réponse appropriée de
toutes les forces de paix et de démocratie qui militent au sein du mouvement altermondialiste
pour un monde meilleur, de justice, de liberté et de coexistence pacifique », a-t-on ajouté.
Par ailleurs, le comité d’organisation du FSM appelle toutes les composantes du Forum social
mondial à intensifier leurs efforts en vue de la mobilisation pour le succès de la prochaine
session du FSM afin d’« assurer la victoire de la lutte civile et pacifique contre le terrorisme et le
fanatisme religieux qui menacent la démocratie, la liberté, la tolérance et le vivre ensemble », liton dans le même communiqué.
Il y a lieu de noter que le FSM doit rassembler cette semaine à Tunis l'ensemble des forces
altermondialistes (Un autre monde est possible) actives à travers le monde. Traitant des
principaux sujets de préoccupation de la société civile en rapport avec la mondialisation, cet
événement se présente comme une alternative sociale au Forum économique mondial qui se
déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse.
Ce Forum a déjà été organisé à Tunis en 2013 quelques semaines après l'assassinat de l'homme
politique tunisien Chokri Belaïd.Pour ce qui est des objectifs de cette rencontre, le FSM sera
l’occasion pour les mouvements sociaux de tirer un bilan. D’autres thématiques sont à l’ordre du
jour : l’islam politique, les conflits régionaux, les conflits armés, les droits humains et la liberté
d’expression et d’opinion.
À l’échelle internationale, il s’agit de passer en revue le contexte actuel, marqué par la poursuite
de la crise globale et ses retombées sur les populations aussi bien au Nord qu’au Sud : austérité
et plans de rigueur, endettement, accords de libre-échange (accord transatlantique, accords de
libre-échange complets et approfondis entre l’UE et les pays du sud de la Méditerranée, accords
de partenariat économique – APE – entre l’UE et certains pays d’Afrique de l’Ouest, etc.).
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Il sera question également de la problématique du climat, qui représentera, l’un des axes les plus
importants et mobilisera plusieurs mouvements internationaux. Il y a lieu de rappeler enfin, que
l’Algérie prendra part à la 13e édition du Forum social mondial (FSM), prévu du 24 du 28 mars à
Tunis sous le slogan "Dignité, droits et liberté" avec pas moins de 1.200 participants algériens
dont 400 associations nationales et locales qui prendront part à cet événement.
Sihem Oubraham
In: El Moudjahid du 23-03-2015, P. 08.
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Forum social mondial :
Les causes sahraouie et palestinienne au menu des travaux
L’Algérie prendra part à la 13e édition du Forum social mondial (FSM), prévu du 24 du 28
mars à Tunis sous le slogan "Dignité, droits et liberté".
Ils ne seront pas moins de 1.200 participants dont 400 associations nationales et locales qui
prendront part à cet événement, selon M. Abderrahmane Aârar, membre fondateur du collectif
syndical et associatif et président du réseau "NADA" pour la défense des droits de l'enfant.
En effet, « la participation à la 13e édition du FSM sera une occasion pour le collectif des
associations et organisations syndicales algériennes de plaider les causes sahraouie et
palestinienne », a expliqué le membre fondateur du collectif syndical, M. Aârar, « la délégation
algérienne à ce forum vise à mobiliser et à sensibiliser le mouvement associatif international
autour des questions sahraouie et palestinienne », a-t-il dit. Intervenant lors d’une conférence de
presse, qu’il a animée, hier, au siège de l’UGTA, M. Aârar a déclaré que « la participation
algérienne sera axée autour des causes justes… le droit du peuple sahraoui à la
l'autodétermination et le recouvrement du peuple palestinien de sa souveraineté ».
D'autres thématiques sont prévues telles que « le changement climatique, la justice
environnementale, les questions liées à la mondialisation... les questions de justice sociale, y
compris la question de la femme », a-t-il ajouté.
Le FSM, pour le premier responsable du collectif des associations et organisations syndicales
algériennes « n'est pas une simple foire de contacts. C'est un véritable carrefour d'échanges qui
veut contrecarrer, lutter, critiquer cette entreprise globale qu'on appelle la mondialisation
néolibérale. » Cette nouvelle édition portera sur l'examen des moyens de combattre le
néolibéralisme et ses dangers sur la région arabe. Les participants discuteront, également, des
thèmes relatifs à la consécration des droits de l'homme dans la région arabe et dans les pays qui
connaissent des mouvements sociaux.
Il y a lieu de noter que près de 5.000 organisations venues de 130 pays prendront part à de
nombreuses activités, ateliers, débats et évènements culturels prévus pendant cette nouvelle
édition du FSM à laquelle s'invitera notamment la cause palestinienne. Une "marche de solidarité
avec le peuple palestinien" est d'ailleurs prévue pour le 24 du mois en cours. Par ailleurs, compte
tenu du contexte régional et international, le représentant de RAJ estime que « le FSM est non
seulement un espace vivant et ouvert pour les dynamiques et mouvements sociaux qui militent
pour les droits politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux », mais
également celui « d’articulation, de partage, de débat et d’alternatives aux politiques néolibérales
».
De son côté, le représentant de l'association "Jeunesse et étudiants" qui prendra part à ce forum, a
assuré qu il défendrait la position du mouvement associatif algérien vis-à-vis des causes
sahraouie et palestinienne. Pour sa part, le représentant des Scouts musulmans algériens (SMA),
Rachid Boudina, a estimé que ce forum constitue une « tribune de débats et d'échange
d'expériences », précisant que « le dossier des réfugiés sera à l'ordre du jour de cette rencontre ».
Il y a lieu de rappeler que c’est la deuxième fois consécutive que la capitale tunisienne abrite le
Forum social mondial. En 2013, plus de 65.000 activistes ont participé aux ateliers.
Sihem Oubraham
In : El moudjahid du 19-03-2015, P. 07.
30
Le Soir d’Algérie
31
Le FSM 2015 se tiendra du 24 au 28 mars en Tunisie
La délégation algérienne en force
Les questions syndicales, de la liberté d’expression, de la décolonisation, des occupations
coloniales, des libertés politiques, de la croissance économique, de la jeunesse, des femmes,
de l’environnement, etc. seront au centre des débats du Forum social mondial (FSM) qui
aura lieu très prochainement à Tunis. L’Algérie y participera avec une très forte
délégation.
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
C’est pour la seconde fois que la Tunisie abrite les festivités du Forum social mondial, qui aura
lieu au sein du campus universitaire Farhat Hached (Tunis El Manar) et ce, du 24 au 28 mars
2015 sous le slogan «Dignité et droits». Mais à la différence des précédents forum, ou
particulièrement celui qui a eu lieu la dernière fois en Tunisie celui de l’année en cours se
caractérisera d’une manière particulière par les thèmes qui seront débattus.
En effet, environ 2 967 organisations originaires de 111 pays ont été enregistrées et le comité
d’organisation a reçu 1 900 propositions d’activités et d’ateliers. «Ces chiffres peuvent bel et
bien augmenter d’ici le dernier délai fixé au 5 mars 2015» a-t-on indiqué.
Les chiffres dévoilés par les organisateurs confirment «l’augmentation du nombre des
participants par rapport à l’édition de 2013 qui a connu 1 700 activités et ateliers, la participation
de plus de 4 500 associations (dont 1 100 tunisiennes), de 600 journalistes étrangers, et de 120
pays, soit un total confirmé de 60 000 participants».
Il est à noter que la dernière édition du Forum social mondial s’est tenue à Tunis du 26 au 30
mars 2013, alors que la première édition s’est tenue à Porto Alegre en 2001. Il s’agit d’un espace
de rencontres entre les différentes associations, les mouvements sociaux de plusieurs pays, afin
de débattre sur les différentes causes politiques, économiques, sociales et les faire connaître.
La particularité de la seconde édition tunisienne du FSM réside dans le fait qu’elle intervient au
moment où «le printemps arabe vit actuellement une phase de frustration et de recul». Et pour
situer l’importance de la participation algérienne à cette rencontre mondiale, une conférence de
presse a eu lieu hier au siège de l’UGTA et animée par le comité d’organisation et
d’encadrement de la partie algérienne.
Ainsi, il a été indiqué que «la forte participation algérienne s’inscrit en droite ligne des idéaux et
autres principes que l’Algérie et son peuple avaient toujours défendus». «La solidarité
internationale est impérative. Elle devra être constamment manifestée, tout d’abord en exprimant
un large soutien aux différentes luttes et des mouvements qui se battent contre l’injustice, contre
le racisme, ou contre la répression, le colonialisme et la criminalisation des mouvements sociaux
par les autorités. Mais aussi pour le respect des droits humains fondamentaux, pour la liberté
d’expression et d’opinion, etc.», nous a-t-on expliqué.
La délégation algérienne qui prendra la route vers la Tunisie dimanche prochain sera composée
d’un millier de personnes représentant le monde associatif.
A. B.
In : Le Soir d’Algérie du 19-03-2015, P. 04.
32
Les Débats
33
Délégation algérienne au Forum social mondial de Tunis
Plusieurs thèmes abordés
Par Sofiane Aït Mohamed
Conduite par Mohamed Seghir Babès, président du Cnes (Conseil national économique et
social), la délégation algérienne qui a pris part au Forum social mondial (FSM) de Tunis a
organisé plusieurs conférence sur des thèmes, aussi variés, que la politique économique et sociale, le gaz de schiste, les droits de la femme et «les causes justes» défendues par l'Algérie.
Le Forum social mondial qu'a abrité Tunis pour la deuxième fois de suite et qui a vu la
participation de plusieurs associations et ONG représentant plus de 60 pays a été toujours une
occasion pour la délégation algérienne de réitérer son soutien indéfectible aux causes sahraouie
et palestinienne. Cette année, pour rappeler au monde entier les droits légitimes du peuple
palestinien et son droit à l'établissement de son Etat indépendant, la concrétisation du droit du
peuple sahraoui à l'autodétermination, la délégation algérienne représentant plusieurs associations et organisations a improvisé, au 3eme jour du Forum (24 au 28 mars), une marche de
solidarité avec ces peuples.
En sus de ces questions, l'expérience algérienne en matière de promotion des droits de la femme
et des enfants et les efforts les efforts consentis par le gouvernement algérien, notamment les
dernières années pour aider la femme à s'affirmer à tous les plans, notamment économique et
politique ont été au menu des conférences. Le gaz de schiste avec tout ce qui a suscité comme
polémique depuis la décision du gouvernement de se lancer dans l'exploration de cette ressource
naturelle avait fait l'objet de débats houleux au FSM.
Deux ateliers ont été consacrés à ce sujet par les participants algériens qui ont tenté d'expliquer
les raisons qui ont poussé les autorités algériennes à se lancer dans cette expérience et ses
retombées économiques et environnementales. En marge de cette manifestation mondiale
organisée quelques jours seulement après l'attentat terroriste du Musée du Bardo qui avait fait 22
morts était pour l'Algérie une nouvelle occasion pour renouveler son soutien et sa solidarité avec
le peuple et le gouvernement tunisiens. Présent à l'ouverture symbolique du Musée du Bardo en
marge de la marche inaugurale du FSM qui a prit fin à ce musée, le président du Conseil
économique et social, M. Mohamed Seghir Babès avait réitéré son soutien au peuple tunisien.
«Nous sommes ici pour manifester notre pleine solidarité avec le peuple tunisien. Nous prenons
la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent en leur âme et leur corps», a-t-il
souligné. M. Babès a été reçu au troisième jour du FSM par le président de l'Assemblée des
représentants du peuple tunisien, Mohamed Ennacer, et du conseiller auprès du gouvernement
tunisien chargée de l'Economie, Reda Benmesbah.
A l'issue d'une rencontre entre des représentants des délégations &algérienne et tunisienne, un
espace civil algéro-tunisien (Ecat) consacré aux sociétés civiles des deux pays est né à Tunis
avec pour objectif principal, échanger et élaborer conjointement des projets d'intérêt communs.
In : Les Débats du 29-03-2015, P. 03.
34
Forum sociall mondiall
Plus de 2000 participants algériens attendus
Par Rachid Chihab
L'Algérie fera le grand plein aux t ravaux du Forum social mondial qui aura lieu en Tunisie,
du 24 au 29 du mois en cours. Selon nos informations, notre pays sera représenté par plus de
2 000 participants sur les issus des milieux associatif, politique, syndical et autre. Ce forcing
algérien s'explique par la concurrence dans laquelle sont lancés les associations et les organisations proches du pouvoir et celles agissant en dehors des cercles de ce dernier. Le
ministre de la Jeunesse a déjà réservé un complexe touristique pour héberger les participants
algériens qui voyageront avec la délégation officielle. De leur côté, les associations et les
syndicats autonomes dont RAJ, Laddh, Snapap, Cnddc, CLA, les associations de femmes et
autres, travaillent d'arrache- pied depuis des semaines pour organiser un déplacement en masse
de leurs adhérents. Une délégation du Comité populaire antigaz de schiste fera aussi le
déplacement en Tunisie pour plaider sa cause et tenter de créer un front maghrébin anti-gaz de
schiste. En tout, plus 30 000 participants issus des quatre coins du monde sont attendus à
cette rencontre qui se tiendra dans une conjoncture sécuritaire particulaire marquée par les
récents attentats qui ont secoué la Tunisie.
Des attentats qui n'auront pas d'impact sur le nombre de participants à ce rendez- vous
planétaire, indique le Comité d'organisation de l'événement dans un communiqué. «Le comité
d'organisation du FSM a tenu une réunion urgente pour examiner les derniers éléments
consécutifs à l'attentat terroriste, mercredi dernier ayant ciblé le Musée du Bardo. Aprés avoir
pris connaissance des nombreux messages et comm u n i q u é s d e s o u t i e n avec la
Tunisie, proven a n t d e s d i f f é r e n t s acteurs sociaux et civils du monde entier, qui ont
r e n o u v e l é l e u r t o t a l e a d h é s i o n a u d é r ou l e ment du FSM du Tunis. Ils ont aussi
fait savoir leur participation dans ce moment exceptionnel de mobilisation populaire
en Tunisi e, dans l a r é g i o n e t l e r e s t e d u monde contre le terrorisme.Selon le même
document, toutes les délégations ont bien confirmé leur participation aux activités
programmées et ce, sans aucun changement ou modification. «Ceci reflète l'impact de
la solidarité effective des militants(es) altermondialiste avec la Tunisie et son peuple ainsi
que les familles des victimes de différentes nationalités. Cela démontre leur attachement
aux principes de paix, de solidarité entre les peuples, de démocratie et de liberté», indique
la même source.
In : Les Débats du 22-03-2015, P. 04.
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La Tribune
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PRÉVU EN DÉCEMBRE PROCHAIN
Un symposium de l’Association internationale des conseils
économiques et sociaux se tiendra à Alger
Par Rafik Elias
Un symposium de l’Association internationale des conseils économiques et sociaux et
institutions similaires (Aicesis) devrait se tenir en décembre pro chain à Alger. L’annonce a été
faite par le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir
Babès, en marge de sa participation à la Conférence internationale sur l’émergence de
l’Afrique tenue du 18 au 20 mars à Abidjan (Côte d’ivoire). Ce symposium, selon les
explications du président du Cnes, sera dédié à l’examen des modalités et conditions de transformation de l’Aicesis en organisation internationale «apte à jouer pleinement son rôle d
’espace institutionnel accueillant en son sein les organisations de la société civile mondiale
parmi les plus représentatives». Le président du Cnes a également évoqué, à Abidjan, les
ordres de préoccupation qui interpellent la communauté des conseils économiques et sociaux
africains.
Il a plaidé au sujet des formats et les modalités d’action de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (Ucesa), pour une dynamique
d’action rénovée de nature à l’inscrire «comme pôle référentiel à l’endroit de l’ensemble
des parties prenantes nationales qui en forme la sève». Quant aux liens de partenariat
noués entre l’Ucesa et le Comité économique et social européen (Cese), sous la présidence
algérienne en 2006, M. Babès a plaidé en faveur d’un redéploiement de cette coopération
interinstitutionnelle, tenant compte en particulier des éléments crisogènes qui se sont installés aussi bien dans la zone sahélo-saharienne que dans l’espace euro-méditerranéen et
européen proprement dit. Et dans ce sens, il a fortement souhaité que soient interpellées,
pour être responsabilisées, les sociétés civiles organisées de cet espace afro-européen.
Par ailleurs, dans le cadre de ses activités à cette conférence internationale sur l’émergence de
l’Afrique, M. Babès a aussi présidé la session plénière consacrée à «l’émergence et les
changements dans les modes de production et de consommation». En formulant ses
orientations en la matière, il a tout d’abord mis l’accent sur les plateformes issues des
travaux diligentés par les différents sommets des chefs d’Etat et de gouvernement africains. Il
s’agit, notamment, de la mise en œuvre des deux mécanismes phare représentés par le
Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et le Mécanisme
africain d’évaluation par les pairs (Maep) lesquels constituent, a-t- il rappelé, autant de
cadres référentiels pour y inscrire les stratégies d’émergence offertes à l’appropriation par les
pays africains. M. Babès s’est dit pour une économie fondée sur la connaissance et la
société du savoir en Afrique. Pour lui, il est nécessaire pour les pays africains d’aller vers
cette économie et l’exigence d’avoir à «transmuter les Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) en Objectifs du développement durable (ODD) qui sont au cœur de
l’Agenda post-2015». Il a précisé que «dans leur majorité, (les pays africains) sont loin d’avoir
atteint les OMD».
Enfin, en marge de cette conférence, organisée conjointement par le gouvernement de la
Côte d’Ivoire et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), en
partenariat avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, M. Babès a
eu des entretiens avec l’administrateur du Pnud et la Secrétaire générale adjointe des
Nations unies, M m e H e l e n C l a r k .
R. E.
In : La Tribune du 23-03-2015, P. 03.
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IL SE TIENDRA AU LENDEMAIN D’UN ATTENTAT
SANGLANT
L’UGTA et le mouvement associatif présents au Forum
international de Tunis
Par Hamid Challal
Lors d’une conférence de presse organisée par l’Ugta, dans le cadre de la participation de
la centrale syndicale au Forum international de Tunis, des représentants du mouvement
associatif, entre autres l’Union nationale des femmes algériennes, les Scoutes musulmans
algériens, Jeunesse plus et l’Union nationale des étudiants algériens, ont annoncé
leurs participation au Forum social international de Tunis, qui se déroulera du 24 au 28
mars, durant lequel plusieurs thèmes seront traités. C i t o n s : l e s d r o i t s d e l’Homme,
les conflits régionaux, le droit au travail, la crise économique mondiale.
En qualité de représentant de la jeunesse et du sport, Daoudi Sami a souligné que la
participation de l’Algérie durant ce forum sera importante et rappelé l’importance de
l’événement, auquel plus de 60 États ont confirmé leur participation.
De son côté le représentant de la Caisse nationale des assurances chômage (Cnac), Samir
Diafat, a confirmé la participation de l’organisme au forum de Tunis, au non des jeunes
bénéficiaires de crédits bancaires dans le cadre de la Cnac, afin d’expliquer et de
promouvoir l’expérience algérienne dans ce domaine.
Intervenant en qualité de représentant du collectif syndical associatif, Abderrahmane Arar
a souligné que le forum traitera plusieurs thèmes d’une grande importance, tels le
changement climatique, la crise économique mondiale, la crise libyenne, la question
palestinienne et le conflit sahraoui.
Rappelons que la treizième édition du Forum social international de Tunis intervient après
le succès qu’a enregistré la précédente version en mars 2013, malgré la situation sécuritaire
délicate dont laquelle était la Tunisie, accueillant quelques 5 000 associations de 170
pays. Le forum de mars 2015 se déroulera dans une conjoncture spéciale, après l’élection
présidentielle qui a mis à la tête de l’État un président élu démocratiquement. La Tunisie
s’est engagée dans un processus de réformes économiques et sociales, à travers lesquelles
la Tunisie cherche se repositionner au plan régional et international, et à attirer plus
de partenaires économiques.
H. C.
In : La Tribune du 19-03-2015, P. 03.
38
L’Expression
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DES SUJETS MAROCAINS PROVOQUENT ET INTIMIDENT DES
ALGÉRIENS ET DES SAHRAOUIS
Les rois de l'insulte envahissent Tunis
Par Notre envoyée spéciale I lhem TERKI
Chauffés à blanc, les sujets du roi marocain ont voulu transformer le Forum mondial social en
ring politique.
Dérive dangereuse au Forum social mondial à Tunis. Le Maroc via les représentants de la société
civile a fait d'abord dans la provocation, avant de passer carrément à de graves accusations à
l'endroit des représentants algériens à cette manifestation. L'Algérie a été tout simplement
accuseé «de produire et de financer le terrorisme dans la région». Inadmissible! Scandaleux!
Honteux de faire de pareilles insanités sur l'Algérie qui a payé le lourd tribut du terrorisme. Il
fallait réagir et les associations algériennes ne se sont pas laissé faire. «On ne laissera pas des
fripouilles, sujets du roi, nous donner des leçons sur le terrorisme que nous avons combattu et
vaincu», s'emporte un représentant d'une association algérienne.
Dépassé par les événements, le Comité d'organisation du Forum social mondial a préféré pêcher
en eaux troubles suite au lamentable échec ayant marqué l'organisation de cette rencontre
mondiale. Les sujets du roi marocain, venus en force à cette rencontre, ont, dès les premiers
jours, joué la provocation et proféré des insultes à l'endroit des représentants sahraouis,
imprimant de ce fait une grave dérive au déroulement de la manifestation.
A ces déviations royales, s'ajoutent d'autres manquements enregistrés çà et là au cours de ce
forum, sous le regard ahuri des autres délégations étrangères. Dans un point de presse urgent
improvisé hier, le comité d'organisation a dénoncé certains comportements et dépassements.
Soit, mais ce comité affolé, dépassé et aveuglé est tombé dans le panneau marocain. Ils n'ont pas
trouvé mieux que de dénoncer l'Algérie! «L'assemblée des femmes organisée cette semaine sur
le campus universitaire El Manar a été marquée par des perturbations venant d'un groupe de
personnes portant les couleurs de l'Algérie», ont indiqué les membres du comité du FSM. Voilà
donc un comité qui n'a rien vu des insultes, des humiliations, des accusations et des intimidations
à l'endroit des femmes sahraouies au cœur même de Tunis pour dénoncer...l'Algérie.. Or, dans la
réalité c'est tout à fait le contraire qui s'est passé. Ce sont bien des femmes marocaines qui se
sont adonnées à un spectacle désolant. Le comité n'a rien vu ni entendu. Pis encore, les
accusations tombent l'une après l'autre sur les représentants algériens.
L'organisation du FSM qui veut à tout prix masquer l'échec de l'organisation a trouvé son bouc
émissaire. Le comité d'organisation, passif et totalement complaisant à l'endroit de la grave
dérive marocaine n'a pas cru devoir remettre les pendules à l'heure, surtout qu'il devait souligner
qu'à l'évidence le FSM n'est pas un ring de pugilat politique. Plus grave encore, les membres
dudit comité ont pris fait et cause pour les Marocains dans leurs assertions politiques. «Le pire
est que les Marocains présents avaient la carte du Maroc attachant les wilayas de Tindouf et
Béchar à la leur», a souligné une parlementaire de l'opposition algérienne en ajoutant que quand
il s'agit de question d'intégrité du territoire et de sécurité, tous les Algériens forment un seul
corps ensemble. Dans ce contexte, les députés et les représentants de la société civile ont réagi
fortement au dérapage flagrant du comité de l'organisation.
«Dès le début de l'organisation des thématiques il y avait à mon sens, une tendance provocatrice
à travers la construction thématique provocante des valeurs des Algériens», souligne un président
d'une association algérienne.«La mauvaise organisation du forum est la principale cause de ces
40
dérives», souligne un autre participant algérien Durant le point de presse, la parole a été interdite
et parfois coupée aux animateurs qui fessaient l'amalgame entre toutes les associations
algériennes et tranchaient vers les Marocains provocateurs. Une vive tension a empêché le bon
déroulement de la conférence de presse.
«Ces Messieurs du FSM n'ont rien entendu quand des Marocains revendiquaient Béchar et
Tindouf, des territoires algériens souverains» s'emporte ce responsable qui souligne que «on fait
semblant de ne pas avoir entendu de pareils propos qui s'apparentent à des déclarations de
guerre, quand on fait l'impasse sur l’humiliation des femmes sahraouies, nous sommes en droit
de douter sur les visées des gens du FSM», insiste-t-il avant de lâcher: «Pour qui roulez-vous!
Démasquez-vous!». Le pire est que le comité n'a pas été dérangé par ces dépassements qui
touchent l'intégrité et la souveraineté de l'Algérie. Piqués à vif, les membres de la délégation
algérienne ont donné de la voix avec une réponse cinglante aux allégations mensongères des
Marocains... A la désorganisation totale qui a marqué le lancement et la gestion des travaux du
FSM, il convient de mettre en relief le comportement agressif et indigne de la délégation du
Makhzen marocain qui a d'emblée affiché son inimitié envers la délégation sahraouie et par
ricochet à la délégation de notre pays, accusée de tous les maux du monde. Il convient de
souligner que l'Algérie est le seul pays qui a le plus grand nombre de participants (1300
personnes de près de 650 associations des 48 willayas) avec un taux de participation et
d'intervention qui ne dépasse pas les 30 ateliers.
In : L’Expression du 28-03-2015, P. 03.
41
LES ALGÉRIENS EN FORCE AU FORUM SOCIAL MONDIAL
Une vague d'espoir à Tunis
Par Notre envoyée spéciale Ilhem TERKI
Une semaine après l'horrible attaque terroriste qui a frappé en plein coeur de Tunis, la vie
et l'espoir sont de retour.
Les participants du Forum social mondial sont venus du monde entier afin d'exprimer leurs
solidarité avec le peuple tunisien et à leur tête les Algériens. Dans un incroyable élan de
solidarité, les Algériens présents en force en Tunisie ont inondé Tunis avec un vague espoir de
défier ainsi les fous de Dieu et les démons de la mort. Cette forte et impressionnante mobilisation
n'est pas passée inaperçue.
La principale rue Bourguiba dans la capitale tunisienne semblait être une rue algérienne. Des
«one two three viva l'Algérie», l'hymne national, des drapeaux et des défilés au long de la
journée de mardi dernier sous le ciel gris de Tunis.
Lors de l'ouverture du FSM, des milliers de personnes ont marché plusieurs kilomètres sous la
pluie dont des centaines d'Algériens. Sur place, un jeune garçon sur une chaise roulante ayant
une double fracture au pied, venu d'Alger, spécialement par route pour soutenir la Tunisie. Cette
image très touchante restera gravée dans les esprits de nombreux Tunisiens.
Un autre cas encore plus touchant, celui d'un jeune artiste non voyant présent sur place. «La
Tunisie, non ce n'est pas encore fini comme certains le souhaitent», souligne Karim, le jeune
artiste algérien, serrant la main d'une Tunisienne qui l'assiste et le guide. «L'Algérie est
tunisienne et la Tunisie est algérienne», scandent à tue-tête de jeunes Tunisiens brandissant un
drapeau algérien. «C'est impressionnant, j'ai les larmes aux yeux de voir tout ce monde et toute
cette mobilisation algérienne», témoigne Hafsa, une Tunisienne d'un certain âge.
Pour elle, l'Algérie a toujours soutenu la Tunisie. Mohamed, un autre participant tunisien à la
marche de la dignité, ne trouvait plus les mots pour exprimer sa reconnaissance aux jeunes
Algériens courageux et présents en force en Tunisie: «Dans les moments durs on trouve les amis.
Et les Algériens ne cessent de nous surprendre. Ils sont toujours là, présents».
Les participants sont nombreux et les cas exceptionnels le sont aussi. Chacun d'entre eux a
représenté l'Algérie dignement. L'art, la culture, la religion, l'histoire et l'avenir unissent les deux
peuples. «La solidarité est la principale corde qui lie les uns aux autres...» explique Djamel
président d'une association algérienne composée de jeunes artistes. Tunis blessée se relève
doucement mais sûrement de ce drame.
Au lendemain du crime odieux, les dispositifs sécuritaires ont été renforcés. Les forces spéciales
occupaient les grands axes routiers, des barrages ont été installés et des contrôles à l'improviste
se faisaient systématiquement. Tunis est sous haute surveillance. Cette attaque qui restera gravée
pour longtemps dans la mémoire des Tunisiens, n'a pas pour autant empêché les gens à reprendre
leurs activités et rejoindre leurs postes de travail. La vie continue tranquillement mais la
vigilance s'installe.
Le terrorisme ne terrorise pas les Tunisiens qui le rejettent avec toutes leurs force et existence.
«Nous voulons montrer l'image d'un peuple debout», affirme avec rage, une journaliste
tunisienne. Pour démontrer ce rejet viscéral du terrorisme, près de 300 personnes se sont
42
rassemblées devant le musée du Bardo.
Des internautes tunisiens avaient dans le même temps appelé à un rassemblement devant le
Bardo sous le mot d'ordre «Ils ont voulu tuer la culture, ils ont touché un symbole, ils ont voulu
nous faire peur, ils ont échoué». Finalement, le Bardo a été réouvert hier et en marge de la
cérémonie d'ouverture symbolique, son responsable a expliqué dans une déclaration à la presse
que «la réouverture au public est prévue dimanche prochain avec une stèle commémorative des
victimes de l'attentat terroriste». Ce responsable, qui recèle l'histoire de la Tunisie, a tenu à la
rappeler. Plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement tunisien, des artistes. Ont
pris part à la cérémonie de réouverture symbolique.
«Le terrorisme n'est pas tunisien et il ne le sera jamais..», souligne un jeune Tunisien tout fier de
sa nationalité. La Tunisie profonde se serre les coudes et se mobilise pour exorciser ses démons
dans un mouvement populaire criant haut et fort son rejet total de l'extrémisme religieux et son
corollaire, le terrorisme armé.
Comme un seul homme, les Tunisiens reprennent en chœur: «Kad sarakha fi ouroukina eddimaa,
namoutou namoutou Oua yahia elwatan», littéralement «dans nos veines le sang s'écrie, nous
mourrons, nous mourrons mais que vive la patrie». Une virée dans les différentes artères de la
capitale tunisienne nous permet de constater l'extrême attachement et le grand amour que portent
les citoyens à leur pays et l'espoir que suscite en eux la formidable marche vers cette démocratie
naissante, jaillie des décombres de l'ère de Benali.
In : L’Expression du 26-03-2015, P. 03.
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BABÈS AU MUSÉE DU BARDO À TUNIS
Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès, a
réitéré hier à Tunis, le soutien de l’Algérie au peuple tunisien après l’attentat mercredi passé qui
a fait 22 victimes au Musée du Bardo. «Nous sommes ici pour manifester notre pleine solidarité
avec le peuple tunisien. Nous prenons la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent
en leurs âmes et leurs corps», a précisé M. Babès en marge de la cérémonie d’ouverture
symbolique du Musée du Bardo.
In : L’Expression du 25-03-2015, P. 24.
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FORUM SOCIAL MONDIAL À TUNIS
Les Marocaines offrent un spectacle désolant
Par Notre envoyée spéciale à Tunis Ilhem TERKI
Les envoyées du Royaume, se sont livrées aux insultes et aux agressions contre des filles
sahraouies dans un pays, la Tunisie, qui n'a pas encore fait son deuil.
Hier, la capitale tunisienne a ouvert ses bras aux représentants de la société civile du monde
entier. Le Forum social mondial qui abrite sa 13ème édition a commencé par l'assemblée des
femmes sous le thème de «Dégage microcrédit, dégage!», «Les femmes unissent leurs luttes,
résistances et alternatives».
Hélas, cette assemblée qui a pour principale mission la solidarité avec toutes les femmes du
monde entier a failli tourner au drame. Scandale! Les représentantes marocaines se sont
adonnées à un jeu de provocation indigne de cette rencontre. Alors que ce Forum dénonçait la
violence sous toutes ses formes, réclamait la liberté pour tous, voilà que certaines Marocaines se
réclamant représentantes de la société civile déploient sur place des drapeaux et pancartes
appelant à la violence contre le peuple sahraoui.
Ce spectacle désolant s'est produit hier, devant des milliers de jeunes venus du monde entier
assister à une fête de la jeunesse et de la liberté dans un pays qui sort à peine d'une révolution et
qui n'a pas encore fait son deuil après l'horrible attaque terroriste qui a fait 22 morts, il y a
quelques jours, au musée du Bardo.
Cette situation anarchique a provoqué une très grande pagaille. «Vous n'avez pas le droit d'être
ici. C'est l'Algérie qui vous donne de l'argent et vous finance», a crié la représentante marocaine
en arrachant et agressant la représentante sahraouie au vu et au su de tous les participants. La
situation s'est compliquée davantage, notamment quand les Sahraouis ont été privés de prendre la
parole, contrairement aux Marocains présents en force.
A cause de cette situation, de nombreux participants ont dû quitter la salle de conférences, déçus
des injures et provocations des Marocaines. «Je suis très déçu des comportements inadmissibles
et scandaleux de certaines Marocaines. Nous sommes venues en Tunisie pour la lutte contre les
discriminations», regrette Florance une féministe française. Désillusionnée, elle se lâche: «je
quitte les lieux, je ne peux plus supporter ce genre de comportements inadmissibles».
Nombreuses et nombreux sont ceux qui ont partagé la position de cette Française et ont quitté les
lieux.
Agressées, insultées et menacées, les Sahraouies n'ont dû leur salut qu'aux Algériennes.
Présentes comme participantes à l'image des autres délégations du monde, les Algériennes les
ont, elles aussi, scandé et appelé côte à côte avec les Sahraouies à l'indépendance et à la liberté
du peuple sahraoui. Les deux drapeaux algérien et sahraoui ont été liés l'un à l'autre. «Nous
sommes venus crier et lutter contre la violence, mais en voyant quelques-uns agresser et insulter
les autres, on réalise que nous sommes très loin de notre objectif», regrette Sarah, représentante
d'une association, algérienne.
Plus de 60 pays ont été représentés par des organisations et associations et une importante
délégation algérienne a pris part. Par ailleurs, les participants à cette manifestation mondiale
placée aussi sous le thème «dignité et droit» ont débattu sur différent thèmes relatifs à la
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situation des droits de l'homme, notamment dans le Monde arabe ainsi que le rôle et la place des
jeunes dans les prises de décisions.
La représente du Mozambique a revendiqué la liberté des femmes sahraouies et palestiniennes.
De son côté, celle de la Côte d'Ivoire a appelé à la lutte contre le racisme. «Nous sommes
victimes de la pauvreté, victimes de la violence et victimes de l'exclusion des postes politiques»,
a regretté la même représentante.
La capitale tunisienne abrite du 24 au 28 mars la 13ème édition du Forum social mondial (FSM)
avec la participation de plus de 60 pays représentés par des organisations et associations, dont
une délégation algérienne. Les participants à cette manifestation mondiale placée cette année
sous le signe «dignité et droit» devront débattre différents thèmes relatifs à la situation des droits
de l'homme, notamment dans le Monde arabe, ainsi que le rôle et la place des jeunes dans les
prises de décisions.
Des représentants de l'Organisation de libération palestinienne (OLP) et une délégation sahraouie
participent également à cette rencontre qu'abrite Tunis pour la deuxième fois consécutive. La
délégation algérienne composée d'environ 1200 personnes est composée de 400 associations et
organisations non gouvernementales.
Pour marquer le début de la manifestation, une marche d'ouverture est prévue à Tunis du théâtre
municipal vers la place des Droits de l'homme. Créé à Porto Alegre (Brésil) en 2001, le FSM a
pour objectif de consacrer un espace de dialogue démocratique entre les différentes organisations
non gouvernementales de la société civile et les différents mouvements altermondialistes, afin de
concrétiser les principes de justice sociale.
Le FSM se propose de «répliquer» au Forum économique de Davos où les gouvernements des
pays puissants «décident du sort du monde».
In : L’Expression du 25-03-2015, P. 17.
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LE MUSÉE DU BARDO ROUVRE AUJOURD'HUI
La Tunisie accueille le Forum social mondial
Moins d'une semaine après l'attentat du Bardo qui a fait 21 morts dont 20 touristes
étrangers, les autorités prévoient la réouverture du musée ce matin.
La Tunisie préparait lundi la réouverture aujourd'hui du musée du Bardo, après l'attaque
sanglante contre des touristes revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), mais aussi l'accueil
de milliers de participants étrangers au Forum social mondial (FSM). Le pays a été une nouvelle
fois endeuillé dimanche soir par la mort d'un militaire dans l'explosion d'une mine à la frontière
ouest, une zone où les forces armées tentent depuis fin 2012 de neutraliser - sans succès pour
l'instant - un groupe lié à Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), actif dans les massifs
montagneux et forestiers de la région.
Le conservateur du musée du Bardo, Moncef Ben Moussa, a évoqué un acte «symbolique»:
«C'est un défi mais c'est aussi un message (...), nous voulons dire qu'ils (les auteurs de l'attentat)
n'ont pas atteint leur objectif». Des internautes tunisiens ont lancé un appel à manifester devant
ce musée, le plus célèbre et prestigieux du pays, à cette occasion.
Autre manifestation prévue aujourd'hui, celle des organisateurs du Forum social mondial, la
grande messe altermondialiste qui se tient du 24 au 28 mars à Tunis. Un défilé de milliers de
personnes est prévu jusqu'au Bardo. Quant à l'enquête, les autorités n'ont donné aucune nouvelle
indication sur leurs avancées, alors que le président Béji Caïd Essebsi a évoqué dimanche,
évasivement, la piste d'un troisième suspect, outre les deux jeunes tués par la police.
Le Premier ministre Habib Essid est lui revenu dans un entretien publié lundi par le journal
français Le Figaro et la radio RFI sur les dysfonctionnements des services de sécurité qui ont
permis depuis la révolution de 2011 l'essor de la mouvance jihadiste. «Nous sommes en train
d'évaluer la situation et prendre les mesures nécessaires pour que ce ministère de l'Intérieur fasse
son travail, et défende la République. L'intervention des forces de police au Bardo a été bien
menée (...) Mais les défaillances survenues prouvent qu'il y a beaucoup de travail à faire au
niveau du ministère de l'Intérieur», a-t-il dit.
Le musée, bien que mitoyen du Parlement, ne semblait pas faire l'objet d'une protection
particulière selon les témoignages, et deux jeunes armés de kalachnikovs ont pu pénétrer,
semble-t-il sans mal, dans l'enceinte regroupant ces deux bâtiments. Le chef du gouvernement est
aussi revenu sur le phénomène des jeunes partant se former aux armes ou combattre en Syrie et
en Irak mais aussi en Libye voisine comme les deux assaillants du Bardo.
«Le problème auquel nous devons faire face maintenant est la gestion du retour de ces gens-là.
Ils reviennent aguerris et mieux formés et sont capables d'opérations comme celle de mercredi.
C'est un problème sérieux», a-t-il remarqué, admettant que «pendant un certain temps, nous
avons négligé ce phénomène».
Quelque 3000 Tunisiens sont partis en Syrie et en Irak. Des centaines se trouvent en Libye dans
les rangs de groupe jihadistes comme EI, selon lui. Environ 500 seraient revenus en Tunisie.
Dans ce contexte, le parti islamiste Ennahda, membre de la coalition gouvernementale, a appelé
le «gouvernement à présenter une loi antiterroriste et une autre, pour la protection de la police, à
l'Assemblée des représentants du peuple». Ces textes sont attendus depuis des mois.
L'attaque du Bardo est la première à toucher des étrangers en Tunisie depuis l'attentat contre la
synagogue de la Ghriba à Djerba en 2002. C'est aussi la première revendiquée par l'EI. La
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Tunisie, déjà confrontée à de profondes difficultés économiques, craint que ces évènements ne
viennent mettre à mal la saison touristique, une source de revenue stratégique pour le pays.
«Notre pays traverse une crise économique grave, et la stratégie des terroristes est d'ajouter un
problème de plus. Rater une saison touristique, c'est augmenter le nombre de chômeurs. Et les
chômeurs et mécontents peuvent être de nouvelles recrues pour réaliser ce genre d'action», a
relevé M.Essid.
In : L’Expression du 24-03-2015, P. 17.
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Le Maghreb
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ATTENTAT DU MUSÉE DU BARDO
L'Algérie réitère son soutien immuable au peuple tunisien
Le président du Conseil National Economique et Social (CNES), Mohamed Seghir
Babès, a reitéré avant-hier à Tunis, le soutien immuable de l'Algérie au peuple tunisien après
l'attentat mercredi passé qui a fait 22 victimes au Musée du Bardo. "Nous sommes ici pour
manifester notre pleine solidarité avec le peuple tunisien.
Nous prenons la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent en leurs âmes et leurs
corps", a précisé M. Babès dans une déclaration à l'APS en marge de la cérémonie
d'ouverture symbolique du Musée du Bardo. Cette circonstance est "de nature hautement
rehaussée symboliquement" puisque, a-t-il dit "une grande partie de la communauté internationale est présente au Bardo pour manifester son soutien aux Tunisiens qui va au-delà des
frontières de l'Afrique".
M. Babès avait auparavant déposé une gerbe de fleurs à l'entrée du Musée à la mémoire
des victimes de l'attentat de mercredi dernier. Pour ce qui est de la participation de l'Algérie au
Forum Social Mondial (FSM) qu'abrite Tunis jusqu'au 28 de ce mois, M. Babès a souligné
que le mouvement associatif algérien a très fortement manifesté son désir de prendre part à
la 13ème édition de cette manifestation.
Le CNES qui est un espace institutionnel exprime son "plein engagement" en direction des
objectifs nobles que véhiculent ces mouvements "puisque l'objectif militant de base était de
dire que le combat pour un nouveau monde égalitaire, contre le colonialisme et le libéralisme
sauvage continue", a t-il ajouté.
Youcef B.
In : Le Maghreb du 26-03-2015, P. 04.
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Le Jour d’Algérie
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En marge de l’ouverture du Forum social mondial
Imposante marche à Tunis contre le terrorisme
Plusieurs voix se sont élevées, scandant des slogans dénonçant le terrorisme lors de la
marche organisée en marge de l’ouverture du Forum social mondial (FSM), dont les
travaux ont débuté mardi à Tunis.
Par Mondji T.
Les participants à la marche qui a débuté de Bab Saadoun en direction du musée du Bardo
– récemment cible d’une attaque terroriste ayant fait 22 morts – ont scandé des slogans
dénonçant le terrorisme et d’autres pour l’unité du peuple tunisien et l’union des peuples du
monde contre ce phénomène.
A proximité du musée du Bardo, une centaine de jeunes de différentes nationalités se sont
rassemblées pour dénoncer ce fléau. Les participants ont également saisi l’occasion pour
exprimer leur solidarité avec le peuple sahraoui, revendiquant l’application des chartes onusiennes qui consacrent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Des slogans ont, en
outre, appelé à la libération des territoires palestiniens et condamné «l’entité sioniste».
En parallèle, le hall du musée
du Bardo a abrité une cérémonie à l’occasion de l’ouverture symbolique du site touristique qui
devrait rouvrir ses portes au public dimanche prochain.
Organisée sous le thème «Dignité et droits», la rencontre a été marquée par la participation
de plusieurs organisations syndicales, des associations arabes, européennes, africaines et américaines, représentant 60 pays dont l’Algérie représentée par 1 200 participants.
Les participants devront animer, lors de ce rendez-vous mondial de quatre jours, des
conférences autour de différentes questions dont «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination» et la «coopération entre les jeunes Sud-Sud».
Réouverture du musée au public dimanche prochain
Le musée du Bardo à Tunis, fermé après l’attentat terroriste, sera rouvert dimanche prochain
au public, a indiqué le conservateur du musée, Moncef Ben Moussa.
En marge de la cérémonie de l’ouverture symbolique du musée du Bardo, le responsable a
expliqué dans une déclaration à la presse que «la réouverture au public est prévue dimanche
prochain avec une stèle commémorative des victimes de l’attentat terroriste».
Le responsable du musée qui recèle l’histoire de la Tunisie, a tenu à précisé qu’«aucun pays
n’est à l’abri de ce phénomène (terrorisme) et que les terroristes sont les ennemis de tous».
«Nous nous baisseront pas les bras, nous resterons toujours debout», a-t-il souligné.
Plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement tunisien, des artistes, ont pris
part à cérémonie de réouverture symbolique.
M.T./Agence
In : Le Jour d’Algérie du 26-03-2015, P. 10.
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Liberté
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Les participants ont marché hier à Tunis
Le Forum social mondial dit non au terrorisme
Deux grands événements ont été vécus, mardi, par la capitale tunisienne : l’ouverture du
Forum social mondial et la réouverture symbolique du musée du Bardo.
Le campus universitaire Farhat-Hached a abrité la manifestation du Forum social mondial.
C’était une conférence sur les conditions de la femme et sur son rôle dans la société. Les
participants, des femmes essentiellement, ont appelé la société internationale à agir dans le sens
de l’octroi à la femme de son droit à la vie, à la liberté et à la participation effective à la vie
politique, économique et sociale. Le programme de ce forum, qui durera quatre jours (24-28
mars), prévoit quelque 1 200 activités devant se dérouler au campus universitaire. Séminaires,
tables rondes, ateliers, conférences et expositions, autant de canevas d’activités sur des thèmes
aussi divers que les secteurs de la vie moderne. Ainsi, on débattra des droits de l’Homme comme
on débattra de la liberté, des biens communs, de l’environnement, des conflits à travers le
monde...
Malgré l’attaque terroriste contre le musée du Bardo, le programme de ce forum a été maintenu
et les désistements n’ont pas dépassé une dizaine de délégations. Ainsi, on a compté pas moins
de 4 000 associations qui ont pris part à cette manifestation qui se tient, pour la 2e fois
consécutive en Tunisie, ce pays qui, du temps de la dictature, ne pouvait pas aspirer à un tel
honneur.
Cette manifestation était entourée d’un dispositif de sécurité jamais connu auparavant en Tunisie.
Les zones périphériques du campus universitaire Farhat-Hached étaient fortement quadrillées et
pour y accéder on prenait beaucoup de temps. Les participants au forum étaient minutieusement
fouillés. Aux nombreux barrages dressés pour la circonstance à cet endroit, tout comme dans la
zone du musée du Bardo, les policiers étaient aux aguets pour prévenir tout éventuel acte
terroriste. Ce musée, cible, il y a huit jours, d’un acte terroriste qui a fait 23 morts et 47 blessés
parmi des touristes, a ouvert ses portes dans l’après-midi. Cette réouverture s’est effectuée sous
le signe de l’espoir et a été marquée par une production artistique suivie par un grand nombre
d’invités.
Pour le public, le musée ouvrira ses portes dimanche prochain. Le musée du Bardo, inauguré en
1881, soit sept ans après l’établissement du protectorat français en Tunisie, compte parmi les
plus célèbres à travers le monde. Sa célébrité, il la tire des mosaïques qui le décorent et qui sont
uniques au monde. Dans ses 50 salles et galeries, il compte 8 000 pièces archéologiques
racontant aux visiteurs l’histoire de la Tunisie, vieille de 3 000 ans.
Parallèlement au gala d’ouverture animé par un orchestre symphonique, une marche regroupant
des milliers de personnes a été organisée. Empruntant le parcours prévu pour la marche
internationale contre le terrorisme de dimanche prochain, les “marcheurs” de diverses
nationalités — venus prendre part au 13e Forum social mondial — ont parcouru une distance de
trois kilomètres sous une pluie battante brandissant des drapeaux de diverses couleurs et
fustigeant à haute voix le terrorisme. Anis Hmidet, Algérien, a affirmé qu’il saisissait cette
occasion pour soutenir le peuple tunisien dans sa lutte contre l’hydre terroriste. De son côté,
Saïda Saker, Algérienne aussi, a dit, tout comme le Marocain, Mohamed Ben Messaoud, qu’elle
participait à cette marche pour dire “non au terrorisme”.
M. K.
In: Liberté du 26-03-2015, P. 04.
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El Watan
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45 000 personnes de 121 pays ont participe à la grand-messe
altermondialiste
La «Déclaration du Bardo» clôt le Forum social mondial
Samedi dernier, le Forum social mondial clôturait ses travaux après cinq jours d’échanges
et de débats intenses. Hier, les organisateurs ont esquissé un premier bilan de cette 13ème
édition en présence de membres du Conseil international du FSM.
Une conférence de presse a ainsi été organisée à l’hôtel Africa pour faire le point sur cette
édition. D’abord quelques chiffres. Alors que certaines estimations parlaient de 60 000 voire 70
000 participants, le chiffre définitif communiqué par le comité d’organisation tunisien est de 45
000 participants venus de 121 pays. C’est ce qu’a indiqué Taoufik Ben Abdallah, membre dudit
comité.
Autre chiffre à retenir : 4500 organisations ont pris part à cette 13ème édition du FSM. En outre,
1200 activités (séminaires et ateliers notamment) ont été animées durant les cinq jours qu’aura
duré le Forum, celui-ci s’étant tenu, faut-il le rappeler, du 24 au 28 mars au campus universitaire
Farhat-Hached d’El Manar, dans la banlieue de Tunis.
Dans la foulée, Taoufik Ben Abdallah a insisté sur les manifestations de rue qui ont marqué cette
édition. « D’habitude, le Forum organise une seule marche. Cette année, il y en a eu deux, l’une
à l’ouverture du Forum par solidarité avec le peuple tunisien et pour dénoncer le terrorisme, et
l’autre à la clôture du Forum par solidarité avec le peuple palestinien » a-t-il expliqué.Revenant
sur les circonstances très particulières du déroulement de cette édition 2015 qui débuta une
semaine à peine après l’attaque terroriste du musée du Bardo, Abderrahmane Hedhili, président
du Comité d’organisation, a reconnu : « L’attaque du Bardo fut un choc terrible pour nous.
Et l’on se demandait s’il fallait maintenir ou annuler le Forum. Mais les organisations et les
syndicats ont tout de suite répondu présent et nous ont assuré de leur détermination à maintenir
leur participation.
Pour eux, c’était la réaction naturelle à avoir suite à l’attaque du Bardo et je les salue pour leur
soutien ». M.Hedhili n’a pas manqué de saluer également l’implication de l’Union générale des
Travailleurs tunisiens qui, faut-il le souligner, jouit d’un poids, d’un ancrage et d’une aura
exceptionnels au sein de la société tunisienne. « L’UGTT a joué un rôle essentiel dans
l’organisation de ce Forum.
Elle nous a beaucoup aidés dans la coordination avec les autorités. Ils nous ont accompagnés
dans le moindre détail et leur caution a permis une forte participation syndicale à cette édition »
témoigne le président du Comité d’organisation. Evaluant les contenus présentés au cours de ce
FSM 2015, Abderrahmane Hedhili a souligné qu’il y a eu « une appréciation positive des
thématiques présentées aussi bien que de la teneur des débats ». « De manière générale, une
première évaluation fait ressortir que cette édition est meilleure que celle de 2013, surtout au
niveau thématique » a-t-il appuyé.
Un «Observatoire maghrébin des migrations»
M.Hedhili a fait savoir que l’assemblée de convergence des mouvements sociaux de la région
Maghreb-Machrek ont adopté un document baptisé « Déclaration du Bardo » qui fait
évidemment écho aux derniers évènements, et dont une copie a été remise à la presse. « Nous,
organisations, mouvements sociaux et civils réunis au sein des composantes du Forum social
mondial à Tunis quelques jours après l’attentat terroriste du Bardo, et devant la persistance du
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terrorisme dans la région et son extension à d’autres pays, exprimons notre accord pour
proclamer la Déclaration du Bardo des mouvements sociaux et civils pour lutter contre le
terrorisme et pour diffuser les valeurs de paix et de démocratie » peut-on lire dans ce document.
Les auteurs de cette déclaration se sont, en outre, engagés à « traduire [leur] dénonciation
effective du terrorisme et les références idéologiques qui le justifient » à travers la « lutte
pacifique afin de l’isoler et dénoncer ses propagandistes ».
Les signataires de la déclaration affirment aussi leur volonté de « construire un réseau des
mouvements sociaux et civils dans la région pour une lutte globale contre le terrorisme des
groupes d’islamistes extrémistes ». Ils disent également leur désir de contribuer à « diffuser la
culture des droits de l’homme, de la tolérance, de la démocratie » tout en oeuvrant à libérer « les
peuples de la région des entraves qui l’empêchent concrètement de lutter contre le retour de la
répression ».
Et de fustiger, au passage, les « régimes autoritaires, policiers et militaires qui étouffent les
libertés au nom de la lutte contre le terrorisme ». Abderrahmane Hedhili a évoqué, par ailleurs, la
création, à l’issue de ce forum, de « L’Observatoire maghrébin des Migrations » dont l’une des
missions est de « permettre aux ONG et associations de défense des droits des migrants de
disposer de données crédibles, avérées et vérifiables ».
Reconnaissant que des couacs organisationnels ont pesé sur cette édition, particulièrement au
niveau logistique, Abderrahmane Hedhili les attribue, en premier lieu, au manque de coopération
de la météo. « Les conditions climatiques ont négativement influé sur le travail de la commission
logistique » a-t-il déploré tout en rendant hommage à l’abnégation de l’équipe d’encadrement
constituée de quelques 2000 volontaires. « Les intempéries obligeaient nos jeunes à redresser
continuellement les tentes.
C’est surtout le programme culturel qui en a pâti le plus. Il y avait quelques 200 activités
culturelles programmées, et elles ont malheureusement été fortement perturbées par les
mauvaises conditions météorologiques » a regretté le président du Comité d’organisation.
Enfin, les organisateurs ont annoncé que le prochain Forum social mondial se tiendra à Montréal
en août 2016. « Le Canada devait accueillir déjà l’édition 2013 du FSM, mais c’est pour soutenir
le processus démocratique en Tunisie que le Conseil international du Forum avait décidé d’en
attribuer l’organisation à la Tunisie » a tenu à préciser Mouhieddine Cherbib du comité
d’organisation. Et plutôt deux fois qu’une, signe que la société civile tunisienne a arraché de
haute lutte une belle respectabilité internationale. Une vraie.
Mustapha Benfodil
In : El Watan du 31-03-2015, P. 14.
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Forum social mondial :
Incidents à Tunis
La conférence de presse tenue hier par le comité d’organisation du Forum
social mondial (FSM) s’est terminée en queue de poisson suite aux
protestations des Algériens contre les propos de Abderrahmane Hedhili,
coordinateur général du FSM.
Hedhili a indiqué qu’«un groupe de participants algériens a agressé des participants marocains à
l’intérieur de leur tente dans l’après-midi de jeudi 26 mars». Après avoir rappelé que ces
incidents ont été filmés et que les vidéos ont été remises à la police et au parquet pour les suites
utiles, le coordinateur général du FSM a mis l’accent sur le fait que «le nombre d’organisations
algériennes inscrites n’était que de 72 associations jusqu’à la mi-février, avant que ce nombre
n’atteigne les 800, d’un seul coup». Hedhili a également reproché aux Algériens la faiblesse de
leur contribution. «Cette présence massive ne s’est pas traduite par des activités.
Les Algériens ont enregistré le nombre le plus faible de contributions», a-t-il indiqué, précisant
que le comité d’organisation a envoyé une correspondance à la présidence du gouvernement
concernant les faits, ainsi qu’une lettre de protestation à l’ambassade d’Algérie en Tunisie. Ces
accusations de la part du comité d’organisation du FSM n’ont pas été digérées par les Algériens
présents sur place, qui ont accusé ledit comité de complaisance avec le Maroc. «Le comité
d’organisation n’a cessé de reprocher la faiblesse du nombre d’organisations algériennes
enregistrées. Mais, aujourd’hui, voilà qu’il qualifie de manipulation le fait que ce nombre soit
élevé», s’indigne Soufiane Jilali, organisateur accrédité auprès de la délégation algérienne au
FSM, qui promet de donner une conférence de presse dans les heures qui suivent, afin de
préciser la position des Algériens. La délégation algérienne reconnaît l’existence de
dépassements. «Mais, c’est un fait divers qui ne devrait pas être amplifié», toujours selon
Soufiane Jilali. Tout a commencé par un différend à propos de la question du Sahara occidental,
comme il fallait s’y attendre.
Sahara occidental
Lors d’une activité dans l’espace de communication sur la gestion des conflits dans la zone
maghrébine, un problème a surgi entre le modérateur et des participants algériens, réclamant la
prise de parole, rapporte la Tunisienne, Sana Mahjoub, présente sur place.
«Les Algériens reprochent aux organisateurs de prendre parti pour la cause des Marocains en
affichant une carte géographique incluant le Sahara occidental dans la carte du Maroc»,
explique-t-elle. Un autre Algérien, Sami, présent à la conférence de presse du FSM, pense que
«la tension aurait pu être rabaissée si le modérateur avait accordé la parole à la partie algérienne
pour équilibrer les débats». «Le FSM est une aire d’échanges et de débats. Ce n’est pas logique
que l’on prive certaines parties d’un conflit de s’exprimer», conclut-il. Le FSM ne l’entend pas,
semble-t-il, de cette oreille. Un autre membre du comité d’organisation, Mohieddine Charbib, dit
«ne pas admettre que des participants empêchent d’autres de parler». Les slogans des Algériens
«One, two, three, viva l’Algérie ; le Sahara aux Sahariens», ont causé la rupture d’activité dans
l’espace de communication sur la gestion des conflits dans la zone maghrébine.
Mourad Sellami
In : El Watan du 28-03-2015, P. 02.
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Avec les anti-gaz de schiste au forum social mondial
Quand le souffle d’In Salah enflamme Tunis
Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation
du gaz de schiste en plein Forum social mondial dont on sait l’attachement viscéral aux
questions environnementales et aux énergies non-polluantes.
Et pourtant, la délégation «officielle» algérienne l’a fait ! La coalition UGTA-Associations a, en
effet, organisé ce jeudi une thématique sur les «bienfaits» du gaz de schiste. La petite salle de TD
de la faculté des sciences de Tunis qui a accueilli cet atelier a été vite débordée, le sujet ayant
drainé du monde, et pas que «tawaâna», en raison, précisément, de son total décalage en regard
de la «ligne éditoriale» du Forum. «Quelle drôle d’idée de venir au Forum social pour défendre
le gaz de schiste !» lâche un activiste «gaouri».
L’expert en énergies renouvelables, Mahmah Bouziane, chargé de prêcher la bonne parole et
faire la promotion de l’hydrocarbure non-conventionnel le plus décrié au Forum, a dû vivre un
grand moment de solitude. En tout cas, la salle ne lui était guère acquise, tant s’en faut. Tout
débuta dans le calme en cette matinée grise et pluvieuse, l’expert s’appliquant à expliquer
doctement, laptop en main, que le gaz de schiste n’était pas si méchant que cela, et qu’en gros
c’était la seule alternative «pour assurer une transition énergétique durable et aller vers une
énergie à zéro carbone».
M. Mahmah, chercheur au Centre de développement des énergies renouvelables et conseiller
auprès du ministère de la Jeunesse, s’est employé à démonter «les informations erronées
véhiculées sur le Net» comme il dit, à propos du gaz de schiste. L’expert estime que le sens
profond du développement durable «c’est toute démarche de renforcement des capacités» d’une
nation. «Même dans notre culture musulmane, l’islam préconise la zakat et non pas la
thésaurisation et incite à l’exploitation de l’existant.
Tout ce qui est sous le sol doit être exploité.» Le gaz de schiste serait ainsi une gigantesque
nappe d’argent endormie dans ces coffres-forts naturels que sont les roches fossiles et qu’il faut
faire «capitalistiquement» travailler au nom de la croissance.
Un potentiel de quelque 19 800 milliards de m3 selon l’orateur, faisant de l’Algérie la troisième
réserve mondiale de gaz de schiste. «Mais il faut une évaluation critique des puits», fait-il
remarquer. Chiffres à l’appui, l’expert minimise l’impact de la fracturation hydraulique sur les
réserves hydriques.
«Entre 2000 et 2014, la quantité d’eau utilisée à travers le monde pour la fracturation varie entre
3700 et 20 000 m3 par puits. C’est ça la réalité», insiste-t-il. «Cela n’a rien à voir avec les 15
millions de m3 avancés par certains». Il ajoute que les réserves d’eau de la nappe albienne en
Algérie sont de l’ordre de 60 000 milliards de m3. «Si nous voulons forer 100 000 puits sur 50
ans, à raison de 20 000 m3 par puits, on consommera à peine 0,04% à 0,86% de cette nappe»,
soutient-il, sûr de ses chiffres. «Je suis moi-même un militant de l’environnement», rassure le
spécialiste en soulignant qu’il y a «un manque d’informations fiables sur l’exploitation du gaz de
schiste».
Citant les expériences américaines et canadiennes comme des «références mondiales», il
reconnaît cependant que «l’expérience américaine comporte des défaillances liées à la culture du
libéralisme». «Elle n’est pas transportable, car elle est intimement liée à une atmosphère
économique et culturelle proprement américaine». Bouziane Mahmah se dit nettement plus
favorable à l’expérience russe. «Les Russes utilisent la fracturation à l’hélium», a-t-il avancé en
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concédant que «la fracturation hydraulique n’est pas la bonne solution. Il est plus indiqué de
recourir à l’hélium». «C’est un gaz rare et cher !» objecte notre activiste français.
«Cher par rapport à quoi ? Moi je parle du cas algérien !» rétorque M. Mahmah. «Pour nous, il
n’est pas cher. L’Algérie est le 3e pays producteur d’hélium avec 40 millions de m3/an qui lui
rapportent 39 milliards de dollars d’exportation.» Et de marteler : «Pourquoi tout est permis pour
les Européens et pas pour les pays de la région MENA, pour les pays arabes, maghrébins,
africains ?» s’énerve-t-il. L’orateur termine son exposé en plaidant pour la fracturation à
l’hélium «afin d’exploiter cette richesse dans l’intérêt de ma région, mais aussi dans l’intérêt de
l’humanité».
Certains pouffent en entendant cela. Et l’expert de s’expliquer : «Oui, dans l’intérêt de
l’humanité ! Je vous défie de me proposer une autre approche que le gaz de schiste pour aller
vers un carburant à zéro pollution. Vous, votre approche est à zéro croissance !» Le défi est
lancé. Et le débat fut extrêmement tendu, chaud comme le vent passionné d’In Salah. Incarné par
Kacem, fougueux militant anti-gaz de schiste du bassin d’Ahnet, l’un des tout premiers à avoir
sonné la mobilisation dans la région.
«Vous n’êtes pas à l’ENTV !»
«Nous avons commencé à nous mobiliser le 3 juin 2014», détaille-t-il. «On a dépassé le stade
des discussions sur l’utilité ou non du gaz de schiste. Nous nous sommes clairement prononcés
sur cette question et nous sommes prêts à rester sous les tentes jusqu’à l’été s’il le faut !» Kacem
a une pensée pour les femmes de In Salah. «Je salue la résistance de nos femmes. Les femmes
courageuses de In Salah.
Elles ont résisté avec cœur et elles continuent. Et nous sommes prêts à affronter les compagnies
internationales, quitte à camper devant les puits !» La salle crie d’une seule voix : «Rafidhoune !
Rafidhoune ! El Ghaz assakhri rafidhoune !» (Nous refusons le gaz de schiste).
Entre-temps, les activistes algériens avaient sorti leurs pancartes, gravées de slogans anti-gaz de
schiste. Tahar Belabès, du mouvement des chômeurs de Ouargla, a du mal à contenir sa colère.
«Non au gaz de schiste !» s’égosille-t-il, le visage cramoisi. Kacem poursuit : «On est sortis dans
la rue car le pouvoir a refusé le débat.
On nous a fermé les salles.» Puis il lâche : «El kerche chebaâna wel karama mouhana. Yenâal
bou el pétrole !» (Le ventre est plein et la dignité écrasée. Maudit soit le pétrole !) La salle
s’écrie : «Nous sommes tous In Salah !» Les contre-expertises citoyennes se succédèrent durant
toute la matinée, chacun s’évertuant à apporter, avec force arguments techniques, la
contradiction à l’expert «officiel». Ayad Yougourthen, farouche opposant au gaz de schiste,
contre-attaque : «Apparemment, vous prenez cette assemblée pour des ignorants», lance-t-il. «Le
gaz de schiste est un désastre environnemental, sanitaire et humanitaire.
Et économiquement, il est très coûteux», résume-t-il. «Aux Etats-Unis et au Canada, il est extrait
à 80, 86 dollars et n’est rentable qu’à partir de 90 dollars. Quel est le prix du pétrole
aujourd’hui ?» Mohamed Benatia, du mouvement anti-gaz de schiste marocain, prend le relais :
«C’est un danger pour notre santé ! En Pennsylvanie, 30% des bébés présentent des
malformations génétiques.
On va tuer vos bébés, on va tuer votre avenir !» Pour lui, «la fracturation hydraulique est une
technologie terroriste. Il faut lui appliquer la loi antiterroriste !» Fateh Titouche, de l’association
Action Citoyenne pour l’Algérie, en remet une couche : «Le gaz de schiste a été imposé par le
pouvoir algérien.
60
Mais sachez qu’ici vous n’êtes pas à l’ENTV ! Vous êtes au Forum social mondial. Quand vous
dites ‘‘Fakhamatouhou’’, vous êtes un bon expert, sinon vous êtes banni !» Fateh pointe la
gouvernance méprisante de «l’oligarchie politico-pétrolière» dans cette affaire : «Comment
pouvez-vous rester sur la même position après trois mois de souffrances à In Salah ? Là-bas, ils
ont fait du porte-à-porte pour expliquer les dangers du gaz de schiste, tandis que vous vous
n’avez fait aucun effort pour expliquer votre démarche. Vous continuez à gérer nos ressources
dans l’opacité la plus totale, sauf que cette fois-ci c’est loin d’être gagné !»
Mustapha Benfodil
In : El Watan du 28-03-2015, P. 03.
61
Une participation algérienne record au Forum social mondial de
Tunis
La société civile «officielle» fortement contestée
Au deuxième jour des manifestations du Forum social mondial (FSM), qui se tient à Tunis
du 24 au 28 mars, le campus universitaire El Manar, qui accueille l’essentiel des activités
du FSM, connaît une indescriptible effervescence militante.
Alors que le premier jour a été notamment caractérisé par la tenue d’une marche de solidarité
avec le peuple tunisien suite à l’attaque terroriste du Bardo, la journée d’hier a surtout été dédiée
aux conférences, aux workshops, aux débats et autres affrontements d’idées.
Le visiteur a ainsi le choix entre un nombre incalculable d’activités, de quoi avoir le vertige.
Sans compter toutes les animations qui mettent le campus en feu, entre manifs, concerts, stands,
banderoles, affiches et autres prises de parole intempestives façon Hyde Park. Un joyeux bazar
créatif, en somme.
L’affluence est telle qu’il est difficile de se frayer un chemin dans les allées de la faculté des
sciences politiques et juridiques ou celle d’économie, dont les amphis et salles de TD abritent le
gros des débats. Malgré cette gigantesque masse bouillante, eh bien, les Algériens sont nettement
visibles, reconnaissables évidemment au drapeau national brandi partout.
D’ailleurs, la délégation «DZ» serait l’une des plus importantes à cette 13e édition du FSM avec
plus de 1500 participants inscrits, sans compter tous ceux qui sont venus par leurs propres
moyens. Il faut toutefois relever que la participation algérienne se scinde en deux blocs. Il y a les
associations, collectifs, ONG, qui s’inscrivent dans le champ de l’opposition, et il y a ce que
d’aucuns qualifient de «société civile officielle», identifiable, pour certains, par leur casquette à
l’effigie de Bouteflika.
Croisé dans les arcanes grouillantes du campus, le député FFS, Chafaâ Bouaiche, ne mâche pas
ses mots. «Ils ont déboursé 20 000 euros pour louer des stands vides», martèle le chef du groupe
parlementaire du FFS, avant d’ajouter : «Ils sont 1300 participants. Ils ont gonflé leur
participation en disant que le Maroc sera présent en force.» Le député FFS nous apprend aussi
que, contrairement aux membres de Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Tharwa Fadhma
N’soumer, le CLA, la LADDH et autres sigles du mouvement associatif autonome qui, pour la
plupart, sont hébergés dans des cités U, les participants de l’autre camp «logent à l’hôtel Palace».
«Je vais les dénoncer sur ma page facebook», promet le jeune député.
Et on pouvait effectivement lire un peu plus tard, ce statut sur sa page : «Le pouvoir algérien a
envoyé 1300 participants au Forum social mondial qui se tient à Tunis. En plus des frais de
mission, une prise en charge est assurée aux participants : transport, restaurant et hébergement à
l’hôtel Palace. Avec tout ce beau monde, les participants officiels algériens n’arrivent pas encore
à ouvrir un stand spécial Algérie.
Pourtant, selon ma source, l’Etat a loué 4 stands à 20 000 euros !» Lors d’une conférence-débat
organisée dans la matinée d’hier par RAJ sous le titre : «Défis et enjeux des organisations de la
société civile en Algérie», Fouad Ouicher, militant de cette association, faisait des griefs
similaires à ceux formulés par Chafaâ Bouaiche. «Le pouvoir a créé une société civile parallèle,
à la merci de l’administration, et qui soutient le programme présidentiel. Ils ont tous les
privilèges, comme en témoignent ceux qu’on voit ici, dans ce Forum, alors qu’ils n’ont
absolument rien à voir avec l’esprit de ce Forum» assène-t-il. «Ils viennent en masse, grassement
62
pris en charge, hébergés dans des hôtels, alors que nous, nous n’avons aucun moyen. Et avec ça,
nous sommes bloqués aux frontières et malmenés par la police.»
1200 participants et 650 associations
Interrogé à ce sujet, Ali Sahel, coordinateur de la délégation algérienne «officielle» et membre
du comité d’organisation, a indiqué que la délégation qu’il représente compte 1200 participants.
«Il y a 650 associations qui sont inscrites dans le forum», a-t-il souligné, dont l’UGTA, des
organisations étudiantes (8), le réseau Nada ou encore l’Association nationale des échanges entre
jeunes (ANEJ) qu’il préside. «C’est une mosaïque, et c’est une première», se félicite M. Sahel.
«Nous avons aussi plusieurs associations du sud du pays», appuie-t-il. «J’ai même ramené
quelques militants du PT. Nous sommes tous Algériens et on est pour la diversité», renchérit le
président de l’ANEJ.
Concernant le volet financement, notre interlocuteur a déclaré : «Il y a une contribution de
l’UGTA, une contribution de la part des associations et il y a des sponsors, publics et privés.»
Parmi eux : Algérie Télécom. Signe extérieur d’opulence qui creuse l’écart entre les «deux»
sociétés civiles : le fait que les «pro-Boutef» se déplacent dans de luxueux bus de l’ONAT
quand, la grande majorité des participants au FSM ne dispose que de moyens rudimentaires de
locomotion, sachant que le campus d’El Manar est loin du centre-ville de Tunis.
«L’ONAT nous a fait un prix préférentiel. Si vous voulez, c’est une forme de contribution»,
rétorque M. Sahel. Pour ce qui est de l’hébergement, le coordinateur de la délégation de l’UGTA
& Co. a dit : «Nous avons loué dans un village moins cher à Gammarth qui s’appelle Dar
Ennour», tout en reconnaissant que d’autres membres de la délégation ont pris leurs quartiers
dans des hôtels (à l’évidence fastueux).
Ali Sahel s’agace de ces petites remarques et le fait savoir : «Je ne comprends pas cette
surenchère, à croire que tous ceux qui viennent ici paient de leur poche. On s’acharne toujours à
trouver quelque chose de négatif. Moi, je veux positiver les choses.
Pour la première fois, il y a une importante délégation. Elle est venue dans un esprit de solidarité
avec le peuple tunisien. Il y a déjà une grande coopération algéro-tunisienne qui s’inscrit à tous
les niveaux de l’Etat, et nous ne voulons pas rester en marge de cette dynamique. Notre présence,
c’est pour conforter cette dynamique.»
Côté animation et participation à la vie intellectuelle du Forum, Ali Sahel rejette l’idée que le
«consortium» d’associations qu’il dirige ne serait là que pour la question sahraouie et
l’incontournable crêpage de chignon avec les amis marocains. «Nous avons 25 thématiques qui
portent sur divers sujets tels que l’environnement, l’économie, l’égalité des chances hommefemme… La question sahraouie revient dans une seule thématique consacrée à
l’autodétermination des peuples. Sinon, nous abordons sans complexe tous les sujets d’actualité.
On n’est plus à l’ère du parti unique.» Au menu des thématiques d’aujourd’hui : la «défense» du
gaz du schiste. «Elle sera donnée par un expert, et il y aura un jeune activiste qui va lui apporter
la contradiction. Je trouve que cette diversité est une richesse», lance Ali Sahel. Pas sûr que les
autres forumistes, ceux de la société civile des «pauvres» l’entendent de la même oreille
Mustapha Benfodil
In: El Watan du 26-03-2015, P. 02.
63
Sahara occidental
Une délégation sahraouie au Forum social mondial
Présente à la 13e édition du Forum social mondial (FSM) qui se tient depuis mardi à Tunis, la
délégation sahraouie espère étendre la sphère de la solidarité internationale avec la cause de son
peuple. C’est ce qu’a affirmé, hier, le chef de la délégation sahraouie, secrétaire général de
l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTS), Mohamed Cheikh Lahbib, cité par l’APS.
La délégation sahraouie, qui représente les différentes composantes de la société civile, vise à
étendre la sphère de la solidarité internationale avec la question sahraouie dans le but de
permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, a déclaré M. Lahbib, en
marge des travaux de la 13e édition du FSM. La délégation aura une série de contacts avec les
différentes composantes de la société civile internationale afin de soutenir le principe du droit du
peuple sahraoui à l’autodétermination et de mettre en relief les luttes de ce peuple pour la liberté.
La participation sahraouie tend également à «mettre à nu» les violations graves perpétrées par
l’occupant marocain à l’encontre des militants sahraouis civils et l’exploitation illégale des
richesses naturelles du Sahara occidental et à éclairer l’opinion publique internationale à ce sujet.
La délégation sahraouie œuvre également à «sensibiliser» la société civile internationale à la
cause sahraouie pour qu’elle adhère au processus de défense des droits nationaux légitimes du
peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance, selon Mohamed Cheikh Lahbib.
D’autre part, la délégation sahraouie animera plusieurs conférences pour faire connaître la lutte
du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine et espagnole auparavant. Les interventions des
participants sahraouis insisteront aussi sur l’exploitation des richesses naturelles du Sahara
occidental, comme le phosphate et autres minéraux.
Le Forum a été institué à Porto Alegre (Brésil) en 2001 avec l’objectif de «consacrer un espace»
au dialogue démocratique entre les différentes organisations de la société civile internationale
non gouvernementales et les mouvements de l’antilibéralisme et enfin de concrétiser les
principes de la justice sociale.
Le Forum social mondial aspire à devenir la «voix des peuples qui font face à l’hégémonie
impérialiste et un espace pour façonner les alternatives».
Rédaction Internationale
In: El Watan du 26-03-2015, P. 12.
64
Le Temps d’Algérie
65
Participation algérienne au FSM
La politique économique et sociale et le soutien aux causes justes au
menu des conférences
La politique économique et sociale, la promotion des droits de la femme et les efforts de
l'Algérie pour le triomphe des causes justes, ont constitué les principaux thèmes des conférences
et ateliers animés par la délégation algérienne, qui a pris part à la 13e édition du Forum social
mondial (FSM) qui a pris fin hier à Tunis.
Ce Forum qu'a abrité Tunis pour la deuxième fois de suite et qui a vu la participation de
plusieurs associations et ONG, représentant plus de 60 pays, a été toujours une occasion pour la
délégation algérienne de réitérer son soutien indéfectible aux causes sahraouie et palestinienne.
Cette année, pour rappeler au monde entier les droits légitimes du peuple palestinien et son droit
à l'établissement de son Etat indépendant, la concrétisation du droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination, la délégation algérienne représentant plusieurs associations et organisations
a improvisé, au 3e jour du Forum, une marche de solidarité avec ces peuples.
Au menu des conférences, figurent également l'expérience algérienne en matière de promotion
des droits de la femme et des enfants et les efforts consentis par le gouvernement algérien,
notamment les dernières années pour aider la femme à s'affirmer à tous les plans notamment
économique et politique.
Le gaz de schiste avec tout ce qui a suscité comme polémique depuis la décision du
gouvernement de se lancer dans l'exploration de cette ressource naturelle avait fait l'objet de
débats houleux au FSM.
Deux ateliers ont été consacrés à ce sujet par les participants algériens qui ont tenté d'expliquer
les raisons qui ont poussé les autorités algériennes à se lancer dans cette expérience et ses
retombées économiques et environnementales.
Cette manifestation mondiale organisée quelques jours seulement après l'attentat terroriste du
musée du Bardo qui avait fait 22 morts était pour l'Algérie une nouvelle occasion pour
renouveler son soutien et sa solidarité avec le peuple et le gouvernement tunisiens.
Présent à l'ouverture symbolique du musée du Bardo en marge de la marche inaugurale du FSM
qui a prit fin à ce musée, le président du Conseil économique et social, Mohamed Seghir Babès,
avait réitéré son soutien au peuple tunisien.
«Nous sommes ici pour manifester notre pleine solidarité avec le peuple tunisien. Nous prenons
la pleine mesure de ce que nos frères tunisiens souffrent en leurs âmes et leurs corps», a-t-il
souligné.
Babès a été reçu au troisième jour du FSM par le président de l'Assemblée des représentants du
peuple tunisien, Mohamed Ennacer, et du conseiller auprès du gouvernement tunisien chargé de
l'Economie Réda Benmesbah.
A l'issue d'une rencontre entre des représentants des délégations algérienne et tunisienne, un
espace civil algéro-tunisien (Ecat) consacré aux sociétés civiles des deux pays est né à Tunis
avec pour objectif principal échanger et élaborer conjointement des projets d'intérêt commun.
66
Cet espace permettra également de créer des synergies innovantes, de capitaliser et de
sédimenter les compétences des associations au profit du développement local dans les deux
pays notamment dans les zones frontalières.
Pour rappel, des délégations de 60 pays, dont l'Algérie, ont pris part à cette édition intervenue six
jours après l'attaque terroriste contre le musée du Bardo, dans la capitale tunisienne, qui a fait 22
morts. L'inauguration officielle a été marquée par une marche dédiée, pour la circonstance, à la
lutte contre le terrorisme.
Elle a été placée sous le signe «Les peuples du monde contre le terrorisme». La procession a pris
son départ depuis la place Bab Saadoun en direction du musée du Bardo.
Synthèse R. N.
In : Le Temps d’Algérie du 29-03-2015, P. 04.
67
Organisation du forum social mondial
La RASD multiplie ses efforts
Une délégation de la République arabe sahraouie participe au 13e Forum social mondial
(FSM) qui se tient à Tunis du 24 au 28 mars courant. Le chef de la délégation sahraouie,
Mohamed Cheikh Lahbib, a affirmé que cette participation tient à gagner plus de soutien
international pour la cause sahraouie.
Il a indiqué que cette 13e édition s'inscrit dans le but de mettre la cause sahraouie au centre des
débats au sein du concert des nations afin de mettre un terme aux dépassements marocains contre
le peuple sahraoui.
La présence de la délégation sahraouie qui compte 120 participants représentant les différentes
composantes de la société civile vise à étendre la sphère de la solidarité internationale avec la
question sahraouie, a déclaré Cheikh à la presse en marge des travaux de la 13e édition du FSM.
La délégation entamera une série d'initiatives visant à sensibiliser la société civile internationale
et les organismes mondiaux sur la nécessité de soutenir le peuple sahraoui sur son droit à
l'autodétermination et de mettre en relief les luttes de ce peuple pour la liberté.
La participation sahraouie tend également à «mettre à nu» les violations graves perpétrées par
l'occupant marocain à l'encontre des militants sahraouis civils et l'exploitation illégale des
richesses naturelles du Sahara occidental et à éclairer l'opinion publique internationale à ce sujet.
Les interventions des participants sahraouis insisteront aussi sur l'exploitation des richesses
naturelles du Sahara occidental comme le phosphate et autres minéraux. En marge de cette
rencontre, des activités culturelles et artistiques sont prévues pour faire toute la lumière sur le
patrimoine culturel de la dernière colonie en Afrique.
Par ailleurs, 60 pays dont l'Algérie représentée par une alliance associative et syndicale
composée de 1200 participants prennent part à cette 13e édition en sus du FFS.
Le Forum a été institué à Porto Alegre (Brésil) en 2001 avec l'objectif de «consacrer un espace»
au dialogue démocratique entre les différentes organisations de la société civile internationale
non gouvernementales et les mouvements de l'antilibéralisme et enfin de concrétiser les principes
de justice sociale.
S.B./Agence
In : Le Temps d’Algérie du 26-03-2015, P. 02.
68
Horizons
69
13ème EDTION DU FORUM SOCIAL MONDIAL
Tunis conjure la menace teroriste
Le Forum social mondial (FSM) a tenu sa 13e édition à Tunis. Le regroupement a revêtu une
importance particulière car il est intervenu au lendemain de l’attentat contre le musée du Bardo
qui a fait 22 victimes. Les Tunisiens ont apprécié à leur juste valeur les marques de solidarité
manifestée par les participants venus de 60 pays. La rencontre, qui a pris fin hier, a permis de
débattre des thèmes des droits de l’Homme et des peuples opprimés. Les causes sahraouie et
palestiniennes ont, à ce titre, alimenté les discussions en ateliers. La cérémonie inaugurale a été
marquée par l’organisation d’une marche contre le terrorisme. Elle a été placée sous le signe
«Les peuples du monde contre le terrorisme». Des milliers de Tunisiens et d'étrangers de
différentes nationalités étaient au rendez-vous.
Ils ont scandé des slogans contre le terrorisme et pour l'unité face à ce fléau. Le FSM, institué à
Porto Alègre (Brésil) en 2001, se définit comme un espace de débat démocratique d’idées,
d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et
d’articulation de mouvements sociaux. Il regroupe des ONG et des représentations de la société
civile.
La délégation algérienne prenant part à cette rencontre a organisé jeudi au complexe universitaire
Ferhat-Hachad qui abrite la réunion, une marche de soutien à la lutte des peuples sahraoui et
palestinien. La délégation composée notamment de représentants de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) et des asso
ciations de la société civile, a sillonné les pavillons réservés aux délégations étrangères, brandissant l'emblème national et les drapeaux palestinien et sahraoui et clamant l'arrêt des
agressions israéliennes et le respect des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis.
Alors que du côté tunisien, on estime que la tenue de ce forum est un message fort aux terroristes
qui venaient d’endeuiller leur pays. Ramdane Ben Amar, membre du comité d'organisation a
souligné que la Tunisie avait relevé le défi sécuritaire en organisant la deuxième édition consécutive du FSM et transmis, par la même, un message selon lequel le terrorisme ne pouvait lui
imposer son agenda. Lors de ces travaux, Algériens et Tunisiens ont créé un espace civil dédié
aux associations issues de la société civile des deux pays avec pour objectif principal d'offrir à
ces organisations la possibilité d’élaborer conjointement des projets d’intérêt commun.
L’entité permettra de favoriser les échanges et d’élaborer des projets communs. La déclaration
commune met en relief aussi l’opportunité d’impulser «des synergies innovantes, de capitaliser
et de sédimenter les compétences des associations au profit du développement local dans les
deux pays». Il sera question aussi de contribuer à l’éducation des nouvelles générations, à la
culture de la paix et de la solidarité. La proximité sociale et culturelle, notamment dans les zones
frontalières constitue «un atout majeur» en ce sens.
En marge de cette manifestation mondiale, le président du conseil économique et social (Cnes),
Mohamed Seghir Babés et la délégation qui l’a accompagné ont, par ailleurs, été reçus vendredi
dernier par le président de l'Assemblée du peuple tunisien Mohamed Ennaceur. Babès a déclaré
que cette rencontre était une occasion pour «exprimer la solidarité de l'Algérie avec le peuple
tunisien, notamment après l’attentat terroriste contre le musée du Bardo».
Synthèse R. N./APS
In : L’Horizons du 29-03-2015, P. 09.
70
El Chaab
71
‫رﺿﺎ ﺑﻦ ﻣﺼﺒﺎح ﯾﺴﺘﻘﺒﻞ ﺑﺎﺑﺎس ﺑﺘﻮﻧﺲ‬
‫اﺳﺘﻘﺒﻞ اﻟﻮزﯾﺮ ﻟﺪى رﺋﺎﺳﺔ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻟﻤﻜﻠﻒ ﺑﺎﻟﺸﺆون اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ رﺿﺎ ﺑﻦ ﻣﺼﺒﺎح‪ ،‬ﻣﺴﺎء أﻣﺲ‬
‫اﻷول‪ ،‬ﺑﺘﻮﻧﺲ‪ ،‬رﺋﯿﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻟﻮطﻨﻲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺼﻐﯿﺮ ﺑﺎﺑﺎس ‪.‬‬
‫وﺟﺮى اﻻﺳﺘﻘﺒﺎل ﻋﻠﻰ ھﺎﻣﺶ اﻟﻄﺒﻌﺔ ‪ 13‬ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻟﺬي ﺗﺤﺘﻀﻨﮫ ﺗﻮﻧﺲ ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر‪:‬‬
‫»ﺣﺮﯾﺔ وﻛﺮاﻣﺔ« وذﻟﻚ ﻣﻨﺬ ‪ 24‬ﻣﺎرس اﻟﺠﺎري ‪.‬‬
‫وﻛﺎن رﺋﯿﺲ ﻣﺠﻠﺲ ﻧﻮاب اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻨﺎﺻﺮ‪ ،‬ﻗﺪ اﺳﺘﻘﺒﻞ‪ ،‬ﻓﻲ وﻗﺖ ﺳﺎﺑﻖ‪ ،‬وﻓﺪا ﺑﺮﻟﻤﺎﻧﯿﺎ ﺟﺰاﺋﺮﯾﺎ‬
‫ﯾﻘﻮده رﺋﯿﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻟﻮطﻨﻲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺼﻐﯿﺮ ﺑﺎﺑﺎس‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﻌﺐ ‪ ،2015-03-29‬ص ‪.03‬‬
‫‪72‬‬
‫اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‬
‫اﻟﺴﯿﺎﺳﺔ اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ ودﻋﻢ اﻟﻘﻀﺎﯾﺎ اﻟﻌﺎدﻟﺔ ﻣﺤﻮر اﻟﻨﺪوات‬
‫ﺷﻜﻠﺖ اﻟﺴﯿﺎﺳﺔ اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ وﺗﺮﻗﯿﺔ ﺣﻘﻮق اﻟﻤﺮأة وﺟﮭﻮد اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻣﻦ أﺟﻞ اﻧﺘﺼﺎر اﻟﻘﻀﺎﯾﺎ اﻟﻌﺎدﻟﺔ‬
‫ﻣﺤﻮر اﻟﻨﺪوات واﻟﻮرﺷﺎت اﻟﺘﻲ ﻧﻈﻤﮭﺎ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي اﻟﺬي ﺷﺎرك ﻓﻲ اﻟﻄﺒﻌﺔ ‪ 13‬ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‬
‫اﻟﺬي ﻋﻘﺪ ﺑﺘﻮﻧﺲ ﻣﻦ ‪ 24‬إﻟﻰ ‪ 28‬ﻣﺎرس ‪.‬‬
‫وﺳﻤﺢ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬اﻟﺬي اﺣﺘﻀﻨﺘﮫ ﺗﻮﻧﺲ ﻟﻠﻤﺮة اﻟﺜﺎﻧﯿﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ‪ ،‬واﻟﺬي ﺷﮭﺪ ﻣﺸﺎرﻛﺔ ﻋﺪة‬
‫ﺟﻤﻌﯿﺎت وﻣﻨﻈﻤﺎت ﻏﯿﺮ ﺣﻜﻮﻣﯿﺔ ﺗﻤﺜﻞ أﻛﺜﺮ ﻣﻦ ‪ 60‬ﺑﻠﺪا‪ ،‬ﺳﻤﺢ ﻟﻠﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﺑﺘﺠﺪﯾﺪ دﻋﻤﮫ اﻟﺜﺎﺑﺖ ﻟﻠﻘﻀﯿﺘﯿﻦ‬
‫اﻟﺼﺤﺮاوﯾﺔ واﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ‪.‬‬
‫ھﺬه اﻟﺴﻨﺔ وﻟﺘﺬﻛﯿﺮ اﻟﻌﺎﻟﻢ ﺑﺄﺳﺮه ﺑﺎﻟﺤﻘﻮق اﻟﺸﺮﻋﯿﺔ ﻟﻠﺸﻌﺐ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﻲ وﺣﻘﮫ ﻓﻲ إﻗﺎﻣﺔ دوﻟﺘﮫ اﻟﻤﺴﺘﻘﻠﺔ‪ ،‬وﺗﺤﻘﯿﻖ‬
‫ﺣﻖ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺼﺤﺮاوي ﻓﻲ ﺗﻘﺮﯾﺮ ﻣﺼﯿﺮه‪ ،‬ﻧﻈﻢ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي‪ ،‬اﻟﺬي ﯾﻤﺜﻞ ﻋﺪة ﺟﻤﻌﯿﺎت وﻣﻨﻈﻤﺎت ﻓﻲ اﻟﯿﻮم‬
‫اﻟﺜﺎﻟﺚ ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬ﻣﺴﯿﺮة ﺗﻀﺎﻣﻨﯿﺔ ﻣﻊ ھﺬه اﻟﺸﻌﻮب ‪.‬‬
‫وﯾﺮد ﻓﻲ ﺟﺪول أﻋﻤﺎل اﻟﻨﺪوات اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺮﻗﯿﺔ ﺣﻘﻮق اﻟﻤﺮأة واﻟﻄﻔﻞ واﻟﺠﮭﻮد اﻟﺘﻲ ﺑﺬﻟﺘﮭﺎ‬
‫اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ‪ ،‬ﻻﺳﯿﻤﺎ ﺧﻼل اﻟﺴﻨﻮات اﻷﺧﯿﺮة‪ ،‬ﻟﻤﺴﺎﻋﺪة اﻟﻤﺮأة ﻋﻠﻰ إﺛﺒﺎت وﺟﻮدھﺎ ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻓﺔ‬
‫اﻟﻤﺴﺘﻮﯾﺎت‪ ،‬ﻻﺳﯿﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎﻟﯿﻦ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻟﺴﯿﺎﺳﻲ ‪.‬‬
‫وﺷﻜﻞ اﻟﻐﺎز اﻟﺼﺨﺮي‪ ،‬ﻣﻊ ﻛﻞ ﻣﺎ أﺛﺎره ﻣﻦ ﺟﺪل ﻣﻨﺬ ﻗﺮار اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻓﻲ ﻣﺒﺎﺷﺮة اﻟﺘﻨﻘﯿﺐ ﻋﻦ ھﺬا اﻟﻤﻮرد‬
‫اﻟﻄﺒﯿﻌﻲ‪ ،‬ﻣﺤﻞ ﻧﻘﺎﺷﺎت ﺳﺎﺧﻨﺔ ﺧﻼل اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ‪.‬‬
‫وﺧﺼﺺ اﻟﻤﺸﺎرﻛﻮن اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﻮن ورﺷﺘﯿﻦ ﻟﮭﺬا اﻟﻤﻮﺿﻮع ﻟﻤﺤﺎوﻟﺔ ﺗﻔﺴﯿﺮ اﻷﺳﺒﺎب اﻟﺘﻲ دﻓﻌﺖ اﻟﺴﻠﻄﺎت‬
‫اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ إﻟﻰ ﻣﺒﺎﺷﺮة ھﺬه اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ واﻧﻌﻜﺎﺳﺎﺗﮭﺎ اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ واﻟﺒﯿﺌﯿﺔ ‪.‬‬
‫وﻋﻠﻰ ھﺎﻣﺶ ھﺬه اﻟﺘﻈﺎھﺮة اﻟﻌﺎﻟﻤﯿﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻧﻈﻤﺖ ﺑﻀﻌﺔ أﯾﺎم ﻓﻘﻂ ﻋﻘﺐ اﻻﻋﺘﺪاء اﻹرھﺎﺑﻲ اﻟﺬي اﺳﺘﮭﺪف‬
‫ﻣﺘﺤﻒ اﻟﺒﺎردو واﻟﺬي ﺧﻠﻒ ‪ 22‬ﻗﺘﯿﻼ‪ ،‬ﺟﺪدت اﻟﺠﺰاﺋﺮ دﻋﻤﮭﺎ وﺗﻀﺎﻣﻨﮭﺎ ﻣﻊ ﺗﻮﻧﺲ ﺷﻌﺒﺎ وﺣﻜﻮﻣﺔ ‪.‬‬
‫وﻛﺎن رﺋﯿﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺼﻐﯿﺮ ﺑﺎﺑﺎس‪ ،‬اﻟﺬي ﺣﻀﺮ اﻻﻓﺘﺘﺎح اﻟﺮﻣﺰي ﻟﻤﺘﺤﻒ‬
‫اﻟﺒﺎردو ﻋﻠﻰ ھﺎﻣﺶ اﻟﻤﺴﯿﺮة اﻻﻓﺘﺘﺎﺣﯿﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻟﺬي اﺧﺘﺘﻢ ﺑﮭﺬا اﻟﻤﺘﺤﻒ‪ ،‬ﻗﺪ ﺟﺪد دﻋﻤﮫ‬
‫ﻟﻠﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻗﺎﺋﻼ‪» :‬ﻧﺘﻮاﺟﺪ ھﻨﺎ ﻟﻠﺘﻌﺒﯿﺮ ﻋﻦ ﺗﻀﺎﻣﻨﻨﺎ اﻟﺘﺎم ﻣﻊ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ‪ .‬ﻧﺤﻦ واﻋﻮن ﺑﻤﺎ ﯾﻌﺎﻧﯿﮫ‬
‫أﺷﻘﺎؤﻧﺎ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﻮن ‪».‬‬
‫وﻓﻲ ﺛﺎﻟﺚ ﯾﻮم ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬اﺳﺘُﻘﺒﻞ ﺑﺎﺑﺎس ﻣﻦ ﻗﺒﻞ رﺋﯿﺲ ﻣﺠﻠﺲ ﻧﻮاب اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻨﺎﺻﺮ‬
‫واﻟﻤﺴﺘﺸﺎر ﻟﺪى اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ اﻟﻤﻜﻠﻒ ﺑﺎﻟﺸﺆون اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ‪ ،‬رﺿﺎ ﺑﻦ ﻣﺼﺒﺎح ‪.‬‬
‫وﻋﻘﺐ ﻟﻘﺎء ﺑﯿﻦ ﻣﻤﺜﻠﯿﻦ ﻋﻦ اﻟﻮﻓﺪﯾﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮي واﻟﺘﻮﻧﺴﻲ‪ ،‬اﺳﺘﺤﺪث ﺑﺘﻮﻧﺲ ﻓﻀﺎء ﻣﺪﻧﻲ ﺟﺰاﺋﺮي ‪ -‬ﺗﻮﻧﺴﻲ‬
‫ﻣﺨﺼﺺ ﻟﻠﺸﺮﻛﺎت اﻟﻤﺪﻧﯿﺔ ﻟﻠﺒﻠﺪﯾﻦ‪ ،‬ﯾﻜﻤﻦ ھﺪﻓﮫ اﻟﺮﺋﯿﺴﻲ ﻓﻲ ﺗﺒﺎدل وإﻋﺪاد ﻣﺸﺎرﯾﻊ ذات اﻻھﺘﻤﺎم اﻟﻤﺸﺘﺮك ‪.‬‬
‫ﺳﯿﺴﻤﺢ ھﺬا اﻟﻔﻀﺎء ﻛﺬﻟﻚ‪ ،‬ﺑﺨﻠﻖ اﻧﺴﺠﺎﻣﺎت ﻣﺒﺘﻜﺮة واﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﻗﺪرات اﻟﺠﻤﻌﯿﺎت ﻟﻔﺎﺋﺪة اﻟﺘﻨﻤﯿﺔ اﻟﻤﺤﻠﯿﺔ ﻓﻲ‬
‫ﻛﻼ اﻟﺒﻠﺪﯾﻦ‪ ،‬ﻻﺳﯿﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎطﻖ اﻟﺤﺪودﯾﺔ‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﻌﺐ ‪ ،2015-03-29‬ص ‪.03‬‬
‫‪73‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﻌﺐ ‪ ،2015-03-28‬ص ‪.03‬‬
‫‪74‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﻌﺐ ‪ ،2015-03-24‬ص ‪.03‬‬
‫‪75‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﻌﺐ ‪ ،2015-03-19‬ص ‪.04‬‬
‫‪76‬‬
El Massa
77
‫ﻹﻋﺘﺪاء اﻹرھﺎﺑﻲ ﺿﺪ ﻣﺘﺤﻒ اﻟﺒﺎردو‬
‫ﺑﺎﺑﺲ ﯾﺠﺪد دﻋﻢ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻟﻠﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ‬
‫ﺟﺪدت اﻟﺠﺰاﺋﺮ دﻋﻤﮭﺎ ﻟﻠﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻋﻘﺐ اﻻﻋﺘﺪاء اﻹرھﺎﺑﻲ اﻟﺬي اﺳﺘﮭﺪف اﻷرﺑﻌﺎء اﻟﻤﺎﺿﻲ ﻣﺘﺤﻒ‬
‫اﻟﺒﺎردو‪ ،‬ﻣﺨﻠﻔﺎ ‪ 22‬ﻗﺘﯿﻼ‪ .‬وﻗﺎل رﺋﯿﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻟﻮطﻨﻲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‪ ،‬ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺼﻐﯿﺮ ﺑﺎﺑﺲ ”إن ھﺬا‬
‫اﻟﻈﺮف ﯾﻜﺘﺴﻲ ”طﺎﺑﻌﺎ رﻣﺰﯾﺎ ھﺎﻣﺎ”‪ ،‬ﻟﻜﻮن ﺟﺰء ﻛﺒﯿﺮ ﻣﻦ اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﺪوﻟﻲ ﺣﺎﺿﺮ اﻟﯿﻮم ﺑﻤﺘﺤﻒ اﻟﺒﺎردو‬
‫ﻟﻠﺘﻌﺒﯿﺮ ﻋﻦ ﺗﻀﺎﻣﻨﮫ ﻣﻊ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ‪”.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﯿﺪ ﺑﺎﺑﺲ‪ ،‬أول أﻣﺲ‪ ،‬ﺑﺘﻮﻧﺲ ﻋﻠﻰ ھﺎﻣﺶ اﻟﺤﻔﻞ اﻻﻓﺘﺘﺎﺣﻲ اﻟﺮﻣﺰي ﻟﻠﻤﺘﺤﻒ ﻗﺎﺋﻼ ”إﻧﻨﺎ ھﻨﺎ ﻟﻠﺘﻌﺒﯿﺮ‬
‫ﻋﻦ ﺗﻀﺎﻣﻨﻨﺎ ﻣﻊ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ وﻧﺤﻦ واﻋﻮن ﻛﻞ اﻟﻮﻋﻲ ﺑﻤﺎ ﯾﻌﺎﻧﯿﮫ إﺧﻮاﻧﻨﺎ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﻮن ﻣﻦ آﻻم ﻣﻌﻨﻮﯾﺔ‬
‫وﺟﺴﺪﯾﺔ‪”.‬‬
‫وﻛﺎن اﻟﺴﯿﺪ ﺑﺎﺑﺲ ﻗﺪ وﺿﻊ ﻗﺒﻞ ذﻟﻚ إﻛﻠﯿﻼ ﻣﻦ اﻟﺰھﻮر ﻋﻨﺪ ﻣﺪﺧﻞ اﻟﻤﺘﺤﻒ ووﻗﻒ وﻗﻔﺔ ﺗﺮﺣﻢ ﻋﻠﻰ أرواح‬
‫اﻟﻀﺤﺎﯾﺎ ‪.‬‬
‫وﻓﯿﻤﺎ ﯾﺨﺺ ﻣﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻟﺬي ﺗﺤﺘﻀﻨﮫ ﺗﻮﻧﺲ إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ ‪ 28‬ﻣﺎرس‬
‫اﻟﺠﺎري‪ ،‬أﻛﺪ رﺋﯿﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻟﻮطﻨﻲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ أن اﻟﺤﺮﻛﺔ اﻟﺠﻤﻌﻮﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ أﺑﺪت رﻏﺒﺔ‬
‫ﻛﺒﯿﺮة ﻓﻲ اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ ﻓﻲ اﻟﻄﺒﻌﺔ اﻟـ‪ 13‬ﻟﮭﺬه اﻟﺘﻈﺎھﺮة ‪.‬‬
‫وﻗﺪ أﻋﺮب اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﺬي ﯾﻌﺪ ﻓﻀﺎء ﻣﺆﺳﺴﺎﺗﯿﺎ ﻋﻦ ”اﻟﺘﺰاﻣﮫ اﻟﺘﺎم” ﺑﺎﻷھﺪاف اﻟﻨﺒﯿﻠﺔ‬
‫ﻟﮭﺬه اﻟﺤﺮﻛﺔ وﻋﻠﻰ رأﺳﮭﺎ اﻟﻜﻔﺎح ﻣﻦ أﺟﻞ ﻋﺎﻟﻢ ﺟﺪﯾﺪ ﻣﻨﺼﻒ وﻣﻨﺎھﺾ ﻟﻼﺳﺘﻌﻤﺎر واﻟﻠﯿﺒﺮاﻟﯿﺔ اﻟﮭﻤﺠﯿﺔ ‪.‬‬
‫وﺣﺴﺐ اﻟﻤﻨﻈﻤﯿﻦ‪ ،‬ﺳﺘﺸﮭﺪ ھﺬه اﻟﻄﺒﻌﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻨﻈﻢ ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر ”اﻟﻜﺮاﻣﺔ واﻟﺤﻘﻮق”‪ ،‬ﻣﺸﺎرﻛﺔ ﻋﺪة ﻣﻨﻈﻤﺎت‬
‫ﻧﻘﺎﺑﯿﺔ وﺟﻤﻌﯿﺎت ﻋﺮﺑﯿﺔ وأوروﺑﯿﺔ وإﻓﺮﯾﻘﯿﺔ وأﻣﺮﯾﻜﯿﺔ ﻏﯿﺮ ﺣﻜﻮﻣﯿﺔ‪ ،‬ﯾﻤﺜﻠﻮن ‪ 60‬دوﻟﺔ‪ ،‬ﻣﻨﮭﺎ اﻟﺠﺰاﺋﺮ اﻟﺘﻲ‬
‫ﺗﺤﻀﺮ ﺑـ‪ 1200‬ﻣﺸﺎرك‪ ،‬ﯾﻤﺜﻠﻮن ‪ 400‬ﺟﻤﻌﯿﺔ وﻧﻘﺎﺑﺔ وﻣﻨﻈﻤﺔ ﻏﯿﺮ ﺣﻜﻮﻣﯿﺔ ‪.‬‬
‫وﯾﻨﺸﻂ اﻟﻤﺸﺎرﻛﻮن ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻠﻘﺎء اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺪار أرﺑﻌﺔ أﯾﺎم‪ ،‬ﻧﺪوات ﺗﺘﻨﺎول ﻋﺪة ﻗﻀﺎﯾﺎ ﻣﻨﮭﺎ ”ﺣﻖ اﻟﺸﻌﺐ‬
‫اﻟﺼﺤﺮاوي ﻓﻲ ﺗﻘﺮﯾﺮ اﻟﻤﺼﯿﺮ” و»ﺗﻌﺎون اﻟﺸﺒﺎب ﺟﻨﻮب ‪ -‬ﺟﻨﻮب ‪”.‬‬
‫وﻓﻲ ھﺬا اﻟﺴﯿﺎق‪ ،‬ﯾﺴﻌﻰ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺼﺤﺮاوي اﻟﻤﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى إﻟﻰ ﺗﻮﺳﯿﻊ داﺋﺮة اﻟﺘﻀﺎﻣﻦ اﻟﺪوﻟﻲ ﻣﻊ اﻟﻘﻀﯿﺔ‬
‫اﻟﺼﺤﺮاوﯾﺔ‪ ،‬ﺣﺴﺒﻤﺎ أﻛﺪه أﻣﺲ‪ ،‬رﺋﯿﺲ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺼﺤﺮاوي واﻷﻣﯿﻦ اﻟﻌﺎم ﻻﺗﺤﺎد اﻟﻌﻤﺎل اﻟﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ‪ ،‬ﻣﺤﻤﺪ‬
‫اﻟﺸﯿﺦ اﻟﺤﺒﯿﺐ ‪.‬‬
‫وﺳﯿﺠﺮي اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺼﺤﺮاوي‪ ،‬ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ اﻻﺗﺼﺎﻻت ﻣﻊ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﻣﻜﻮﻧﺎت اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﻤﺪﻧﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻟﻨﺼﺮة ﻣﺒﺪأ‬
‫ﺣﻖ ﺗﻘﺮﯾﺮ ﻣﺼﯿﺮ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺼﺤﺮاوي وﺗﺴﻠﯿﻂ اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ ﻧﻀﺎﻻﺗﮫ ﻣﻦ أﺟﻞ اﻟﺘﺤﺮر واﻻﻧﻌﺘﺎق‪.‬‬
‫وﺗﮭﺪف اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺼﺤﺮواﯾﺔ إﻟﻰ ”ﻓﻀﺢ” اﻻﻧﺘﮭﺎﻛﺎت اﻟﺨﻄﯿﺮة اﻟﻤﺮﺗﻜﺒﺔ ﻓﻲ ﺣﻖ اﻟﻤﻨﺎﺿﻠﯿﻦ اﻟﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ‬
‫اﻟﻌﺰل ﻣﻦ طﺮف ﺳﻠﻄﺎت اﻻﺣﺘﻼل اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ واﻻﺳﺘﻐﻼل ﻏﯿﺮ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻲ ﻟﻠﺜﺮوات اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ ﻟﻠﺼﺤﺮاء اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ‪،‬‬
‫إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺗﻨﻮﯾﺮ اﻟﺮأي اﻟﻌﺎم اﻟﺪوﻟﻲ ﺣﻮل ھﺬا اﻟﻮاﻗﻊ ‪.‬‬
‫وﯾﻨﺘﻈﺮ أن ﯾﻨﺸﻂ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺼﺤﺮاوي ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﺤﺎﺿﺮات ﻟﻠﺘﻌﺮﯾﻒ ﺑﻤﺴﺎر اﻟﻨﻀﺎل اﻟﺼﺤﺮاوي ﺿﺪ‬
‫اﻻﺣﺘﻼل اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ وﻗﺒﻠﮫ اﻻﺣﺘﻼل اﻹﺳﺒﺎﻧﻲ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﺳﺘﺮﻛﺰ ﻣﺤﺎﺿﺮات اﻷﺳﺎﺗﺬة اﻟﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ ﻋﻠﻰ ﻋﻤﻠﯿﺎت‬
‫اﺳﺘﻨﺰاف اﻟﺜﺮوات اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ ﻟﻠﺼﺤﺮاء اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﺳﻠﻄﺎت اﻻﺣﺘﻼل اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻋﻠﻰ ﻏﺮار اﻟﺼﯿﺪ اﻟﺒﺤﺮي‬
‫واﺳﺘﻐﻼل اﻟﻔﻮﺳﻔﺎط واﻟﺘﻨﻘﯿﺐ ﻋﻦ اﻟﻤﻌﺎدن واﻟﻤﺤﺮوﻗﺎت ‪.‬‬
‫وﻓﻲ ھﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬اﻏﺘﻨﻢ اﻟﻤﺸﺎرﻛﻮن اﻟﻔﺮﺻﺔ ﻟﻠﺘﻌﺒﯿﺮ ﻋﻦ ﺗﻀﺎﻣﻨﮭﻢ ﻣﻊ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺼﺤﺮاوي‪ ،‬ﻣﻄﺎﻟﺒﯿﻦ ﻓﻲ ھﺬا‬
‫اﻟﺼﺪد ﺑﺘﻄﺒﯿﻖ اﻟﻤﻮاﺛﯿﻖ اﻷﻣﻤﯿﺔ‪ ،‬اﻟﺪاﻋﯿﺔ إﻟﻰ ﺗﻤﻜﯿﻦ ھﺬا اﻟﺸﻌﺐ ﻣﻦ ﺗﺤﻘﯿﻖ ﻣﺼﯿﺮه ‪.‬‬
‫‪78‬‬
‫ﻛﻤﺎ ﺗﺘﻀﻤﻦ ﻓﻌﺎﻟﯿﺎت اﻟﺪورة ‪ 14‬ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ أﻧﺸﻄﺔ ﺛﻘﺎﻓﯿﺔ ﻣﺘﻨﻮﻋﺔ‪ ،‬ﻣﻨﮭﺎ ﻋﺮوض ﻣﺴﺮﺣﯿﺔ‬
‫وأﺷﺮطﺔ وﺛﺎﺋﻘﯿﺔ وأﻓﻼم ﻗﺼﯿﺮة وﻣﻌﺎرض ﻟﻠﻔﻦ اﻟﺘﺸﻜﯿﻠﻲ واﻟﻨﺤﺖ‪ ،‬ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ﻟﻘﺎءات ﺛﻘﺎﻓﯿﺔ وﻓﻜﺮﯾﺔ ‪.‬‬
‫ﻟﻺﺷﺎرة‪ ،‬ﻓﺈن اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﺗﺄﺳﺲ ﻓﻲ ﻣﺪﯾﻨﺔ ﺑﻮرﺗﻮ أﻟﯿﻐﺮي ﺑﺎﻟﺒﺮازﯾﻞ ﻋﺎم ‪2001‬ﻣﻦ أﺟﻞ‬
‫ﺗﻜﺮﯾﺲ ﻓﻀﺎء ﻟﻠﺤﻮار اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﻲ ﺑﯿﻦ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﻣﻨﻈﻤﺎت اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﻤﺪﻧﻲ اﻟﺪوﻟﻲ ﻏﯿﺮ اﻟﺤﻜﻮﻣﯿﺔ وﻣﺨﺘﻠﻒ‬
‫اﻟﺤﺮﻛﺎت اﻟﻤﻨﺎھﻀﺔ ﻟﻠﯿﺒﺮاﻟﯿﺔ اﻟﺠﺪﯾﺪة‪ ،‬وﺻﻮﻻ إﻟﻰ ﺗﺠﺴﯿﺪ ﻣﺒﺎدئ اﻟﻌﺪاﻟﺔ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ ‪.‬‬
‫وﺣﺴﺐ اﻟﺒﯿﺎن اﻟﺘﺄﺳﯿﺴﻲ‪ ،‬ﻓﺈن اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﯾﺮﻣﻲ إﻟﻰ ”ﻣﻮاﺟﮭﺔ” ﻣﻨﺘﺪى داﻓﻮس اﻻﻗﺘﺼﺎدي‬
‫اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻟﺬي ﯾﻌﻘﺪ ﺳﻨﻮﯾﺎ ﺑﺎﻧﺘﻈﺎم و»اﻟﺬي ﺗﻘﺮر ﻓﯿﮫ ﺣﻜﻮﻣﺎت اﻟﺪول اﻟﻤﮭﯿﻤﻨﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺼﯿﺮ اﻟﻌﺎﻟﻢ”‪ .‬وﯾﺴﻌﻰ‬
‫اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ إﻟﻰ أن ﯾﻜﻮن ”ﺻﻮﺗﺎ ”ﻟﻠﺸﻌﻮب ﻓﻲ ”ﻣﻮاﺟﮭﺔ اﻟﮭﯿﻤﻨﺔ اﻹﻣﺒﺮﯾﺎﻟﯿﺔ وﻓﻀﺎء ﻟﺼﻨﻊ‬
‫اﻟﺒﺪاﺋﻞ‪”.‬‬
‫وﻛﺎﻧﺖ اﻟﺸﻌﺎرات اﻟﻤﻨﺪدة ﺑﺎﻹرھﺎب ﻗﺪ طﻐﺖ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﯿﺮة اﻻﻓﺘﺘﺎﺣﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺷﮭﺪﺗﮭﺎ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ ﻣﺴﺎء ﯾﻮم‬
‫اﻟﺜﻼﺛﺎء‪ ،‬ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ اﻧﻄﻼق ﻓﻌﺎﻟﯿﺎت اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬ﺣﯿﺚ رﻓﻌﮭﺎ اﻟﻤﺸﺎرﻛﻮن ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺴﯿﺮة اﻟﺘﻲ اﻧﻄﻠﻘﺖ ﻣﻦ ﺑﺎب‬
‫ﺳﻌﺪون‪ ،‬وﺻﻮﻻ إﻟﻰ ﻣﺘﺤﻒ اﻟﺒﺎردو‪.‬‬
‫وﺑﻤﺤﺎذاة ﻣﺘﺤﻒ اﻟﺒﺎردو‪ ،‬اﺟﺘﻤﻊ ﻣﺌﺎت اﻟﺸﺒﺎب ﻣﻦ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺠﻨﺴﯿﺎت ﻟﻠﺘﻨﺪﯾﺪ ﺑﻈﺎھﺮة اﻹرھﺎب‪ ،‬ﻣﺮددﯾﻦ ﻋﺪة‬
‫ﺷﻌﺎرات ﻣﻨﮭﺎ ”اﻟﻮﺣﺪة اﻟﻮطﻨﯿﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ ﺿﺪ اﻹرھﺎب” و»ﺗﻮﻧﺲ واﻗﻔﺔ”‪ .‬ﻛﻤﺎ ﻛﺎﻧﺖ اﻟﻘﻀﯿﺔ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ‬
‫ﺣﺎﺿﺮة ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺴﯿﺮة‪ ،‬ﺣﯿﺚ ردد اﻟﻤﺸﺎرﻛﻮن ھﺘﺎﻓﺎت ﺗﺪﻋﻮ إﻟﻰ ﺗﺤﺮﯾﺮ اﻷراﺿﻲ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ وھﺘﺎﻓﺎت‬
‫أﺧﺮى ﺗﻨﺪد ﺑﺎﻟﻜﯿﺎن اﻟﺼﮭﯿﻮﻧﻲ‪ .‬وﺑﺎﻟﻤﻮازاة ﻣﻊ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻋﺮف ﺑﮭﻮ ﻣﺘﺤﻒ اﻟﺒﺎردو ﺗﻨﻈﯿﻢ ﺣﻔﻞ ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ إﻋﺎدة‬
‫اﻻﻓﺘﺘﺎح اﻟﺮﻣﺰي ﻟﮭﺬا اﻟﻤﻮﻗﻊ اﻟﺴﯿﺎﺣﻲ اﻟﺬي ﻣﻦ اﻟﻤﻘﺮر أن ﯾﻔﺘﺢ أﺑﻮاﺑﮫ أﻣﺎم اﻟﺠﻤﮭﻮر اﻷﺣﺪ اﻟﻤﻘﺒﻞ‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻤﺴﺎء ‪ ،2015-03-26‬ص ‪.02‬‬
‫‪79‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻤﺴﺎء ‪ ،2015-03-25‬ص ‪.04‬‬
‫‪80‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻤﺴﺎء ‪ ،2015-03-19‬ص ‪.04‬‬
‫‪81‬‬
El Khabar
82
‫اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ و اﻻﻗﺘﺼﺎدي ﺑﺘﻮﻧﺲ‬
‫اﻟﮭﯿﺌـﺔ اﻟﻤﻨﻈﻤﺔ ﺗﻘﺎﺿﻲ اﻟﻮﻓـﺪ اﻟﺠﺰاﺋــﺮي‬
‫ﻗﺮرت اﻟﮭﯿﺌﺔ اﻟﻤﺪﯾﺮة ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ واﻻﻗﺘﺼﺎدي ﻣﻘﺎﺿﺎة اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي‪ ،‬ﺑﺴﺒﺐ اﻻﻋﺘﺪاء ﻋﻠﻰ‬
‫ﻣﺸﺎرﻛﯿﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى وﺗﺨﺮﯾﺐ ﻋﺘﺎد‪ ،‬ﻧﺘﯿﺠﺔ اﻗﺘﺤﺎم ﻋﺪد ﻣﻦ أﻋﻀﺎء اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي اﻟﻤﻨﺘﺴﺒﯿﻦ إﻟﻰ ﺗﻨﻈﯿﻤﺎت‬
‫طﻼﺑﯿﺔ وﺷﺒﺎﺑﯿﺔ‪ ،‬ﻟﻮرﺷﺎت وﺧﯿﻤﺔ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ واﻋﺘﺪاﺋﮭﻢ‪ ،‬ﯾﻮم اﻟﺨﻤﯿﺲ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪.‬‬
‫ﻗﺎل اﻟﻤﻨﺴﻖ اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﺎن اﻟﮭﺬﯾﻠﻲ‪ ،‬ﻓﻲ ﻧﺪوة ﺻﺤﻔﯿﺔ ﻧﺸﻄﮭﺎ ﺧﺼﯿﺼﺎ ﻟﻠﺘﻄﺮق اﻟﻰ ﺳﻠﻮك اﻟﻮﻓﺪ‬
‫اﻟﺠﺰاﺋﺮي‪ ،‬إن اﻟﮭﯿﺌﺔ اﻟﻤﺪﯾﺮة ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى ”وﺟﮭﺖ رﺳﺎﻟﺔ اﺣﺘﺠﺎج إﻟﻰ اﻟﺴﻔﯿﺮ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻓﻲ ﺗﻮﻧﺲ‪ ،‬ورﺳﺎﻟﺔ إﻟﻰ‬
‫اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ ﻹﻋﻼﻣﮭﺎ ﺑﮭﺬه اﻟﺤﺎدﺛﺔ”‪ ،‬ﻣﺸﯿﺮا إﻟﻰ أﻧﮫ ”ﺗﻢ ﺗﻘﺪﯾﻢ أﺷﺮطﺔ ﻓﯿﺪﯾﻮ ﻟﻠﻘﻀﺎء وﻟﻸﻣﻦ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ‪،‬‬
‫ﺗﻮﺛﻖ اﻻﻋﺘﺪاء اﻟﺬي ﺗﻌﺮض ﻟﮫ ﻣﺸﺎرﻛﻮن ﻣﻦ اﻟﻤﻐﺮب”‪ ،‬وأﺿﺎف ”إن أﻋﻀﺎء ﻣﻦ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﺗﻌ ّﻤﺪوا‪،‬‬
‫ﻣﻨﺬ ﺑﺪاﯾﺔ اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬اﻟﺘﺸﻮﯾﺶ ﻋﻠﻰ ﺑﻌﺾ اﻷﻧﺸﻄﺔ اﻟﺘﺎﺑﻌﺔ ﻟﻤﻨﻈﻤﺎت ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ”‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﺗﻠﻚ اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﻘﻀﯿﺔ‬
‫اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ‪.‬‬
‫وﺣﻀﺮت ”اﻟﺨﺒﺮ” اﻗﺘﺤﺎم ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﺟﺰاﺋﺮﯾﺔ ﺧﯿﻤﺔ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﺑﺼﺪد ﻣﻨﺎﻗﺸﺔ ﻣﺎ ﯾﺰﻋﻢ اﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬أﻧﮭﺎ‬
‫ﺗﻌﺴﻔﺎت ﺗﻌﺮض ﻟﮭﺎ ﺻﺤﺮاوﯾﻮن ﻓﻲ ﻣﺨﯿﻤﺎت ﺗﻨﺪوف‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻣﺸﺎﺣﻨﺎت ﻛﻼﻣﯿﺔ ﺑﯿﻦ ﺟﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ وﻣﻐﺎرﺑﺔ‬
‫ﻗﺮب اﻟﻤﻜﺘﺒﺔ ﻓﻲ ﻓﻀﺎء اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬واﺳﺘﮭﺪف ﻋﻨﺎﺻﺮ ﻣﻦ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﯾﻨﺘﻤﻮن إﻟﻰ أﺣﺪ اﻟﺘﻨﻈﯿﻤﺎت اﻟﻄﻼﺑﯿﺔ‪،‬‬
‫ورﺷﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺑـ»ﺣﻞ اﻟﻨﺰاﻋﺎت واﻟﺨﻼﻓﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﻤﻐﺎرﺑﯿﺔ”‪ ،‬وﻋﻄﻠﻮا ﻧﺸﺎطﮭﺎ‪ ،‬راﻓﻌﯿﻦ ﺷﻌﺎرات‬
‫”اﻟﺼﺤﺮاء ﺻﺤﺮاوﯾﺔ‪ ،‬و‪ 3 2 1‬ﺗﺤﯿﺎ اﻟﺠﺰاﺋﺮ”‪.‬‬
‫وﻟﻔﺖ اﻟﮭﺬﯾﻠﻲ إﻟﻰ أﻧﮫ ”إﻟﻰ ﺣﺪود ﻣﻨﺘﺼﻒ ﻓﯿﻔﺮي اﻟﻤﺎﺿﻲ‪ ،‬ﻛﺎن ‪ 72‬ﺗﻨﻈﯿﻤﺎ ﻣﺪﻧﯿﺎ ﺟﺰاﺋﺮﯾﺎ ﻣﺴﺠﻼ ﻟﻠﻤﺸﺎرﻛﺔ‪،‬‬
‫ﻗﺒﻞ أن ﯾﻘﻔﺰ اﻟﻌﺪد ﻓﺠﺄة وﻓﻲ ظﺮف وﺟﯿﺰ إﻟﻰ أﻛﺜﺮ ﻣﻦ ‪ 800‬ﺟﻤﻌﯿﺔ وﻣﻨﻈﻤﺔ‪ ،‬ﺗﻜﻔﻠﺖ اﻟﺴﻠﻄﺎت ﺑﻤﺸﺎرﻛﺘﮭﺎ‬
‫وأﻧﻔﻘﺖ ﺑﺸﺄﻧﮭﺎ اﻟﻤﻼﯾﯿﺮ‪ ،‬أﻏﻠﺒﮭﺎ ﻟﻢ ﺗﻘﺪم أي ﺑﺮاﻣﺞ ﺟﺪﯾﺔ ﻷﻧﺸﻄﺘﮭﻢ ﺿﻤﻦ ﻓﻌﺎﻟﯿﺎت اﻟﻤﻨﺘﺪى”‪ ،‬وﺧﻼل اﻟﻨﺪوة‬
‫اﻟﺼﺤﻔﯿﺔ‪ ،‬ﺣﺎوﻟﺖ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ اﻻﺣﺘﺠﺎج ﻋﻠﻰ اﻻﺗﮭﺎﻣﺎت اﻟﺘﻲ وﺟﮭﮭﺎ اﻟﻤﻨﺴﻖ اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى إﻟﻰ‬
‫اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي‪ ،‬واﻋﺘﺒﺮوا أن ”اﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺔ اﻟﺘﻲ ﻗﺎﻣﺖ ﺑﺄﻋﻤﺎل اﻟﻌﻨﻒ ﻻ ﺗﻤﺜﻞ اﻟﺠﺰاﺋﺮ”‪.‬‬
‫وﺑﻐﺾ اﻟﻨﻈﺮ ﻋﻦ اﻟﺼﻮرة اﻟﺴﻠﺒﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺧﻠﻔﺘﮭﺎ اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ‪ ،‬ﻓﻘﺪ اﻋﺘﻤﺪ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي اﻟﺬي ﯾﻘﻮده‬
‫رﺋﯿﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ واﻻﻗﺘﺼﺎدي‪ ،‬ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺼﻐﯿﺮ ﺑﺎﺑﺎس‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺠﺎﻧﺐ اﻟﻔﻮﻟﻜﻮري اﻟﺬي ﺗﺤ ّﻮل ﻓﻲ ﻛﺜﯿﺮ‬
‫ﻣﻦ اﻷﺣﯿﺎن إﻟﻰ ﺗﮭﺮﯾﺞ‪ ،‬وﻣﺴﯿﺮات وﺳﻂ اﻟﻤﻨﺘﺪى ﻟﺪﻋﻢ اﻟﻘﻀﯿﺔ اﻟﺼﺤﺮاوﯾﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ اﻟﻌﻨﻮان اﻷﺑﺮز‬
‫ﻟﻠﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺮﺳﻤﯿﺔ‪ ،‬ﺧﻠﺖ اﻟﺨﯿﻤﺔ اﻟﻤﺨﺼﺼﺔ ﻟﻠﺠﺰاﺋﺮ ﻣﻦ أي ﻣﻌﺮض‪ ،‬وﻻ ﺣﺘﻰ ﺻﻮرة واﺣﺪة ﺗﺒﺮز‬
‫ﻗﯿﻤﺎ ﺗﺎرﯾﺨﯿﺔ أو ﺳﯿﺎﺳﯿﺔ أو ﺛﻘﺎﻓﯿﺔ أو ﻓﻨﯿﺔ ﻋﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬ﺑﺮﻏﻢ اﻹﻧﻔﺎق اﻟﻜﺒﯿﺮ اﻟﺬي ﺧﺼﺼﺘﮫ اﻟﺴﻠﻄﺎت ﻟﻠﻮﻓﺪ‬
‫اﻟﺠﺰاﺋﺮي‪.‬‬
‫ﻛﻤﺎ ﻟﻢ ﺗﻨﻈﻢ اﻟﺠﻤﻌﯿﺎت اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ أي ﻧﻘﺎﺷﺎت ﻓﻜﺮﯾﺔ ھﺎدﻓﺔ‪ ،‬ﻟﻌﺮض وﺟﮭﺎت اﻟﻨﻈﺮ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ازاء‬
‫اﻟﻘﻀﺎﯾﺎ اﻟﺸﺒﺎﺑﯿﺔ أو اﻟﺪوﻟﯿﺔ‪ ،‬ﻋﺪا ﻧﺪوات ﻧﻈﻤﺘﮭﺎ ﺟﻤﻌﯿﺎت ﺟﺰاﺋﺮﯾﺔ‪ ،‬ﻛﺠﻤﻌﯿﺔ ”راج” اﻟﺘﻲ ﻧﻈﻤﺖ ﻧﺪوة ﺣﻮل‬
‫اﻟﻌﺪاﻟﺔ ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬و”ﻟﺠﻨﺔ ﻣﻨﺎھﻀﺔ اﻟﻐﺎز اﻟﺼﺨﺮي”‪ ،‬و”ﺗﻨﺴﯿﻘﯿﺔ اﻟﻤﻔﻘﻮدﯾﻦ”‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺨﺒﺮ ‪ ،2015-03-28‬ص ‪.24‬‬
‫‪83‬‬
‫اﻟﻮﻓﺪ ﯾﻀﻢ ﺟﻤﻌﯿﺎت ﻣﻦ اﻟﻤﻮاﻻت و اﻟﻤﻌﺎرﺿﺔ‬
‫‪ 1200‬ﺟﺰاﺋـﺮي ﯾﺸﺎرﻛــﻮن ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘــﺪى اﻻﺟﺘﻤـﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤـﻲ ﺑﺘـﻮﻧﺲ‬
‫ﺗﻮﺟﮫ‪ ،‬أﻣﺲ‪ ،‬اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي اﻟﻤﺸﺎرك ﻓﻲ أﻋﻤﺎل اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻟـ‪ 13‬ﻓﻲ ﺗﻮﻧﺲ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪ ،‬ﺑﺮا‪.‬‬
‫وﯾﻀﻢ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻜﻮن ﻣﻦ ‪ 1200‬ﺷﺨﺺ ﯾﻤﺜﻠﻮن ﺗﻨﻈﯿﻤﺎت ﻧﻘﺎﺑﯿﺔ وﺷﺒﺎﻧﯿﺔ وﺣﻘﻮﻗﯿﯿﻦ‪ ،‬ﻓﻀﻼ ﻋﻦ وﻓﺪ ﻋﻦ ﺟﺒﮭﺔ‬
‫اﻟﻘﻮى اﻻﺷﺘﺮاﻛﯿﺔ‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻮﻗﺖ اﻟﺬي ﻣﻨﻊ ﻧﺎﺷﻂ ﺣﻘﻮﻗﻲ ﻣﻦ اﻟﺴﻔﺮ إﻟﻰ ﺗﻮﻧﺲ ﺑﺤﺠﺔ ﻋﺪم اﺳﺘﯿﻔﺎﺋﮫ اﻟﺘﺰاﻣﺎت‬
‫اﻟﺨﺪﻣﺔ اﻟﻮطﻨﯿﺔ‪.‬‬
‫وﯾﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى ﺟﻤﻌﯿﺎت ﻣﺤﺴﻮﺑﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻮاﻻة ﺑﺎﻟﺠﺰاﺋﺮ وأﺧﺮى ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻌﺎرﺿﺔ‪ ،‬ﺗﻠﺘﻘﻲ ﻓﻲ ﻣﺤﻔﻞ‬
‫”دوﻟﻲ”‪ ،‬ﺑﻌﺪﻣﺎ اﻓﺘﺮﻗﺖ ﺑﺎﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ .‬وﻗﺮر ﻣﻨﻈﻤﻮ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻓﻲ ﺗﻮﻧﺲ‪ ،‬اﻟﺬي ﺗﻨﻄﻠﻖ ﻓﻌﺎﻟﯿﺎﺗﮫ‬
‫وورﺷﺎﺗﮫ‪ ،‬اﻟﯿﻮم‪ ،‬ﺗﻨﻈﯿﻢ ﻣﺴﯿﺮة اﻻﻓﺘﺘﺎح ﻧﺤﻮ ﻣﺘﺤﻒ ﺑﺎردو ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر ”ﺷﻌﻮب اﻟﻌﺎﻟﻢ ﺿﺪ اﻹرھﺎب”‪ .‬وأﻋﻠﻨﺖ‬
‫ﻟﺠﻨﺔ ﺗﻨﻈﯿﻢ اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬أﻣﺲ‪ ،‬أن ﺟﻤﯿﻊ اﻟﻮﻓﻮد أﻛﺪت ﻣﺸﺎرﻛﺘﮭﺎ‪ ،‬ﻣﺸﯿﺮة إﻟﻰ أﻧﮫ ﻟﻢ ﯾﻄﺮأ أي ﺗﻐﯿﯿﺮ أو ﺗﻌﺪﯾﻞ ﻋﻠﻰ‬
‫أﻧﺸﻄﺔ وﺟﺪول اﻷﻋﻤﺎل اﻟﺘﻲ ﺗﺴﺘﻤﺮ إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ اﻟﺴﺒﺖ اﻟﻘﺎدم‪ .‬وﻗﺎﻟﺖ اﻟﻠﺠﻨﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺑﯿﺎن ﻟﮭﺎ‪ ،‬إن ﻣﺴﯿﺮة اﻓﺘﺘﺎح‬
‫اﻟﻔﻌﺎﻟﯿﺎت ﺳﺘﻨﻄﻠﻖ ﻣﻦ ﺳﺎﺣﺔ ﺑﺎب ﺳﻌﺪون ﺑﻮﺳﻂ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ‪ ،‬ﺑﺎﺗﺠﺎه ﻣﺘﺤﻒ ﺑﺎردو اﻟﺬي اﺳﺘﮭﺪﻓﮫ إرھﺎﺑﯿﻮ‬
‫ﺗﻨﻈﯿﻢ اﻟﺪوﻟﺔ اﻹﺳﻼﻣﯿﺔ ”داﻋﺶ”‪ ،‬اﻷرﺑﻌﺎء اﻟﻤﺎﺿﻲ‪ ،‬وﻗﺘﻠﻮا ‪ 22‬ﺳﺎﺋﺤﺎ أﺟﻨﺒﯿﺎ ورﺟﻞ أﻣﻦ ﺗﻮﻧﺴﯿﺎ‪.‬‬
‫أﻣﺎ ﺑﺸﺄن اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻤﺤﻔﻞ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻟﻠﻤﻨﻈﻤﺎت واﻟﺠﻤﻌﯿﺎت اﻟﻤﻨﺎھﻀﺔ ﻟﻠﻌﻮﻟﻤﺔ‪ ،‬ﯾﻘﻮل ﻋﺒﺪ‬
‫اﻟﺮﺣﻤﻦ ﻋﺮﻋﺎر‪ ،‬اﻟﻤﺘﺤﺪث ﺑﺎﺳﻢ ”اﻟﺘﺤﺎﻟﻒ اﻟﻨﻘﺎﺑﻲ واﻟﺠﻤﻌﻮي اﻟﺠﺰاﺋﺮي”‪ ،‬ﻟـ”اﻟﺨﺒﺮ”‪ ،‬إن ”ﺣﻖ اﻟﺸﻌﺐ‬
‫اﻟﺼﺤﺮاوي ﻓﻲ ﺗﻘﺮﯾﺮ ﻣﺼﯿﺮه واﻟﻘﻀﯿﺔ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ ﺗﺘﺼﺪران ورﻗﺔ اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ”‪.‬‬
‫وﻋﻠﻤﺖ ”اﻟﺨﺒﺮ” أن ﻣﺎ ﻻ ﯾﻘﻞ ﻋﻦ ‪ 300‬ﻣﻤﺜﻞ ﻣﻦ اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ ﯾﺸﺎرﻛﻮن ﻓﻲ ﻓﻌﺎﻟﯿﺎت اﻟﻤﻨﺘﺪى‪ ،‬ﺑﯿﻨﻤﺎ‬
‫ﻛﺸﻔﺖ ﻣﺼﺎدر ﻣﻦ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮ أن ‪ 1200‬ﻣﺸﺎرك اﻧﻄﻠﻘﻮا ﺻﺒﯿﺤﺔ اﻟﯿﻮم ﻣﻦ ﺟﺎﻣﻌﺔ اﻟﻌﻔﺮون ﺑﻮﻻﯾﺔ اﻟﺒﻠﯿﺪة‪،‬‬
‫ودار اﻟﺸﻌﺐ ﺑﺤﻲ ﺳﺎﺣﺔ أول ﻣﺎي ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪ ،‬ﺑﺎﺗﺠﺎه ﻋﻨﺎﺑﺔ ﻟﻠﻤﺒﯿﺖ ﻋﻠﻰ أن ﯾﺘﻮﺟﮭﻮا ﻣﻨﮭﺎ إﻟﻰ ﺗﻮﻧﺲ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪.‬‬
‫وﺗﮭﺪف اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻀﻢ ﻣﻤﺜﻠﯿﻦ ﻋﻦ ‪ 400‬ﺟﻤﻌﯿﺔ وطﻨﯿﺔ وﻣﺤﻠﯿﺔ وﻧﻘﺎﺑﯿﯿﻦ‪ ،‬إﻟﻰ ﻛﺴﺐ اﻟﻤﺰﯾﺪ‬
‫ﻣﻦ اﻟﺪﻋﻢ واﻟﻤﺴﺎﻧﺪة ﻟﻠﻘﻀﯿﺔ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرھﺎ ﻗﻀﯿﺔ اﻟﻌﺮب اﻟﻤﺮﻛﺰﯾﺔ‪.‬‬
‫وﺗﺘﻀﻤﻦ ورﻗﺔ اﻟﻤﺸﺎرﻛﯿﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ ﻣﻮاﺿﯿﻊ ”اﻟﺘﺪﺧﻞ اﻷﺟﻨﺒﻲ واﻟﺴﯿﺎدة اﻟﻮطﻨﯿﺔ” و»ﺣﻘﻮق اﻟﻄﻔﻞ واﻟﻤﺮأة”‬
‫و»اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ” و»ﻧﻤﻂ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻄﺎﻗﻮي”‪ ،‬ﺳﯿﺘﻨﺎوب ﻋﻠﻰ طﺮﺣﮭﺎ ﻟﻠﻨﻘﺎش ﻣﻤﺜﻠﻮن ﻋﻦ ﻧﻘﺎﺑﺔ اﻟﺒﺎﺣﺜﯿﻦ اﻟﺪاﺋﻤﯿﻦ‬
‫وﺟﻤﻌﯿﺎت اﻟﻮاﺟﺐ اﻟﺸﺒﺎﻧﯿﺔ‪ ،‬و” أﻏﻮرا” وأﻛﺎدﯾﻤﯿﺔ اﻟﺸﺒﺎب اﻟﺠﺰاﺋﺮي وﺷﺒﻜﺔ اﻟﻤﺤﺎﻣﯿﻦ ﻟﻠﺪﻓﺎع ﻋﻦ ﺣﻘﻮق‬
‫اﻹﻧﺴﺎن واﻟﺠﻤﻌﯿﺔ اﻟﻮطﻨﯿﺔ ﻟﻠﻌﻤﻞ اﻟﺘﻄﻮﻋﻲ واﻟﻔﺮع اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻟﻤﻨﻈﻤﺔ اﻟﻌﻔﻮ اﻟﺪوﻟﯿﺔ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﮭﺔ ﺛﺎﻧﯿﺔ‪ ،‬ﻗﺎل ﺑﯿﺎن ﻟﻠﺮاﺑﻄﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻟﺤﻘﻮق اﻹﻧﺴﺎن‪ ،‬ﺟﻨﺎح ﺻﺎﻟﺢ دﺑﻮز‪ ،‬إن ﺷﺮطﺔ اﻟﺤﺪود ﻣﻨﻌﺖ ﺳﻔﺮ‬
‫اﻟﻤﻨﺎﺿﻞ اﻟﺤﻘﻮﻗﻲ ﻣﺮزوق ﺣﻤﻮ ﻣﻦ ﻣﻐﺎدرة اﻟﺘﺮاب اﻟﻮطﻨﻲ ﺑﺎﺗﺠﺎه ﺗﻮﻧﺲ ﻟﻠﻤﺸﺎرﻛﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‬
‫اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪.‬‬
‫وذﻛﺮ ﺑﯿﺎن ﻟﻠﺮاﺑﻄﺔ‪ ،‬أﻣﺲ‪ ،‬أن ”ﺣﻤﻮ اﻋﺘﻘﻞ ﺑﺤﺠﺔ ﺧﻀﻮﻋﮫ ﻻﻟﺘﺰاﻣﺎت اﻟﺨﺪﻣﺔ اﻟﻮطﻨﯿﺔ‪ ،‬وﺳﯿﻘﺪم أﻣﺎم وﻛﯿﻞ‬
‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ ﻟﻠﻤﺤﻜﻤﺔ اﻟﻌﺴﻜﺮﯾﺔ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﺗﻌﺮض اﻟﻤﻨﺎﺿﻞ ﻣﺮاد ﺗﺸﯿﻜﻮ ﻟﻤﺤﺎوﻟﺔ ﺗﻮﻗﯿﻒ واﺳﺘﺠﻮاب ﻋﻠﻰ ﺧﻠﻔﯿﺔ‬
‫أﺣﻜﺎم ﻗﻀﺎﺋﯿﺔ اﺳﺘﻔﺎد ﻣﻦ اﻟﺒﺮاءة ﻓﯿﮭﺎ”‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺨﺒﺮ ‪ ،2015-03-23‬ص ‪.02‬‬
‫‪84‬‬
El Chourouk
85
‫ﺟﻨـّﺪ ﻣﻨﺴﻖ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﺑﺘﻮﻧﺲ ﻟﻠﺘﺤﺎﻣﻞ واﻟﻜﺬب‬
‫اﻟﻤﺨﺰن ﯾﻮ ّرط ﺗﻮاﻧﺴﺔ ﻓﻲ اﺳﺘﻌﺪاء اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬
‫‪ ‬ﻟﮭﺪﯾﻠﻲ أﻋﻠﻦ ﻣﻘﺎﺿﺎة اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي وإﻋﻼم اﻟﺮﺋﺎﺳﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ واﻻﺣﺘﺠﺎج ﻟﺪى اﻟﺴﻔﯿﺮ اﻟﺠﺰاﺋﺮي‬
‫‪ ‬اﻟﻤﻨﺘﺪى أدرج ورﺷﺔ ﺣﻮل ﺗﻨﺪوف ﺑﻐﺮض اﻟﻄﻌﻦ ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬
‫أﻋﻠﻦ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻣﻘﺎﺿﺎة ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﺸﺎرﻛﯿﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ ﺑﺪﻋﻮى اﻋﺘﺪاﺋﮭﻢ ﻋﻠﻰ آﺧﺮﯾﻦ‬
‫ﻣﻐﺮﺑﯿﯿﻦ ﺑﺴﺒﺐ ﻗﻀﯿﺔ اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ‪ ،‬وﻗﺎل ﻣﻨﺴﻖ اﻟﻤﻨﺘﺪى ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﺎن اﻟﮭﺪﯾﻠﻲ اﻧﮫ ﺗﻢ إﻋﻼم رﺋﺎﺳﺔ‬
‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ ﺑﺎﻟﻤﻮﺿﻮع وﺗﻘﺪﯾﻢ اﺣﺘﺠﺎج إﻟﻰ ﺳﻔﯿﺮ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺑﺘﻮﻧﺲ‪.‬‬
‫ﻓﯿﻤﺎ وﺻﻒ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻣﺎ ﺣﺼﻞ ﺑﺎﻟﻌﻤﻠﯿﺔ اﻟﻜﯿﺪﯾﺔ اﻟﺘﻲ دﺑﺮھﺎ اﻟﮭﺪﯾﻠﻲ ﻟﯿﻘﺘﺺ ﻟﻨﻔﺴﮫ ﻣﻦ ﺧﻼﻓﺎت ﺷﺨﺼﯿﺔ‬
‫ﺑﯿﻨﮫ وﺑﯿﻦ أﻣﯿﻦ ﻋﺎم اﻟﻤﺮﻛﺰﯾﺔ اﻟﻨﻘﺎﺑﯿﺔ ﻋﺒﺪ اﻟﻤﺠﯿﺪ ﺳﯿﺪي اﻟﺴﻌﯿﺪ ‪.‬‬
‫ﺗﻄﻮرت اﻷوﺿﺎع ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ اﻟﻤﻨﻌﻘﺪ ﺑﺘﻮﻧﺲ‪ ،‬ﺑﯿﻦ اﻟﻮﻓﺪﯾﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮي واﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪ ،‬وﺳﺒﺐ‬
‫اﻻﺣﺘﻘﺎن‪ ،‬اﻟﻮرﺷﺔ اﻟﺘﻲ ﻧﻈﻤﮭﺎ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪ ،‬أﻣﺲ‪ ،‬وﺗﺤﺎﻣﻞ ﻓﯿﮭﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﺠﺰاﺋﺮ وﺳﺎق ﻓﯿﮭﺎ اﺗﮭﺎﻣﺎت ﺑﺎطﻠﺔ‬
‫ﺗﺘﻌﻠﻖ ﺑﻤﺎ اﻋﺘﺒﺮه ﺗﮭﺪﯾﺪات ﺗﺸﻜﻠﮭﺎ ﺗﻨﺪوف وﻣﺨﯿﻤﺎت اﻟﻼﺟﺌﯿﻦ اﻟﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ‪ ،‬زﯾﺎدة ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺰاﯾﺪات ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺮاب‬
‫اﻟﻮطﻨﻲ ﺑﺪﻋﻮى أن ﺗﻨﺪوف "أراض ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ !"وﻧﺘﯿﺠﺔ ﻟﺮﻓﺾ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ اﻹدﻋﺎءات اﻟﻤﻐﺮﺑﯿﺔ وﻗﻌﺖ ﺑﻌﺾ‬
‫اﻟﻤﻨﺎوﺷﺎت ﺑﯿﻦ اﻟﻄﺮﻓﯿﻦ ‪.‬‬
‫وأﻓﺎد اﻟﻌﻀﻮ اﻟﻤﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى ﻟـ"اﻟﺸﺮوق"‪ ،‬اﻷﻣﯿﻦ اﻟﻌﺎم ﻟﻼﺗﺤﺎد اﻟﻮطﻨﻲ ﻟﻠﻄﻠﺒﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ ﻣﻨﺬر ﺑﻮذن‪،‬‬
‫أن اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﺗﻔﺎﺟﺄ ﻣﻦ إﻗﺎﻣﺔ ورﺷﺔ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﺗﺤﺖ ﻋﻨﻮان ﻣﺎ أﺳﻤﻮه "ﺗﻨﺪوف وﻻﯾﺔ ﺗﺼ ّﺪر‬
‫اﻹرھﺎب !"واﻷﺧﻄﺮ ﺑﺤﺴﺐ ﻣﺤﺪﺛﻨﺎ "اﻟﺘﺸﻜﯿﻚ ﻓﻲ ﺟﺰاﺋﺮﯾﺔ ﺗﻨﺪوف واﻻدﻋﺎء أﻧﮭﺎ أراض ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ"‪ ،‬وﻧﺘﯿﺠﺔ‬
‫ﻟﺬﻟﻚ اﺣﺘﺪم اﻟﻨﻘﺎش ﺑﯿﻦ اﻟﻮﻓﺪﯾﻦ‪ ،‬وﺗﻢ ﺗﻮﻗﯿﻒ اﻟﻮرﺷﺔ‪ ،‬وﺗﺎﺑﻊ ﺑﻮذن "ﺗﻔﺎﺟﺄﻧﺎ ﺑﻌﺪھﺎ أن اﻟﻠﺠﻨﺔ اﻟﻤﻨﻈﻤﺔ ﺳﺎرﻋﺖ‬
‫إﻟﻰ ﻋﻘﺪ ﻧﺪوة ﺻﺤﻔﯿﺔ ﺗﺪﯾﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺑﺴﺐ ﻣﻮﻗﻔﻨﺎ اﻟﻤﺪاﻓﻊ ﻋﻦ ﺑﻠﺪﻧﺎ وﻣﻮاﻗﻒ دﺑﻠﻮﻣﺎﺳﯿﺘﻨﺎ ‪".‬‬
‫وذﻛﺮ ﺑﻮذن‪ ،‬أن ﻣﺤﺎوﻟﺔ ﺗﻮرﯾﻂ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﯾﺘﺤﻤﻠﮭﺎ ﻣﻨﺴﻖ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﺎن‬
‫اﻟﮭﺪﯾﻠﻲ واﻟﺬي ﯾﺮأس ﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﻮﻗﺖ ﻧﺎﺋﺐ اﻷﻣﯿﻦ اﻟﻌﺎم ﻟﻼﺗﺤﺎد اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻟﻠﺸﻐﻞ‪ ،‬ﺣﯿﺚ راح ﯾﺼﻌﺪ ﺧﻄﺎﺑﮫ ﺗﺠﺎه‬
‫اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻋﻨﺪﻣﺎ اﺳﺘﻐﺮب ﺿﺨﺎﻣﺔ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي اﻟﻤﺸﺎرك واﻟﺬي ﺑﻠﻎ ‪1200‬ﻣﺸﺎرك ﯾﻤﺜﻞ ‪800‬ﺟﻤﻌﯿﺔ ﺑﻌﺪ ﻣﺎ‬
‫ﻛﺎن ﻣﻘﺮرا ﺑﺤﺴﺒﮫ ﻣﺸﺎرﻛﺔ ‪100‬ﺟﻤﻌﯿﺔ ﻓﻘﻂ ﺷﮭﺮ ﻓﯿﻔﺮي اﻟﻤﺎﺿﻲ‪.‬‬
‫وأﻓﺎدت ﻣﺼﺎدر ﻟـ"اﻟﺸﺮوق"‪ ،‬أن ﺣﺪة ﺧﻄﺎب اﻟﻤﺴﻮؤل اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻓﻲ اﺗﺤﺎد اﻟﺸﻐﻞ وﻋﺪاءه ﺗﺠﺎه اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬راﺟﻊ‬
‫إﻟﻰ اﻟﺤﺴﺎﺳﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻄﺒﻊ اﻟﻌﻼﻗﺔ ﺑﯿﻦ أﻣﯿﻦ ﻋﺎم اﻟﻤﺮﻛﺰﯾﺔ اﻟﻨﻘﺎﺑﯿﺔ ﻋﺒﺪ اﻟﻤﺠﯿﺪ ﺳﯿﺪي اﻟﺴﻌﯿﺪ وﻣﺴﻮؤﻟﻲ اﺗﺤﺎد‬
‫اﻟﺸﻐﻞ ﻓﻲ ﺗﻮﻧﺲ‪ ،‬وھﻮ ﻣﺎ ﻋﻜﺴﺘﮫ اﻟﺘﺼﺮﯾﺤﺎت اﻟﺨﻄﯿﺮة اﻟﺘﻲ وﺟﮭﮭﺎ ﺳﯿﺪي اﻟﺴﻌﯿﺪ ﻓﻲ وﻗﺖ ﺳﺎﺑﻖ إﻟﻰ ﻣﺴﺆول‬
‫ﻓﻲ اﻻﺗﺤﺎد ﻣﺘﮭﻤﺎ إﯾﺎه ﺑﺘﻘﺎﺿﻲ أﻣﻮال ﻣﻦ اﻟﺨﺎرج ﻟﺘﺼﺪﯾﺮ "اﻟﺮﺑﯿﻊ اﻟﻌﺮﺑﻲ إﻟﻰ اﻟﺠﺰاﺋﺮ"‪ ،‬وﻛﺎن ﻣﺴﺆوﻟﻮ‬
‫اﻻﺗﺤﺎد اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ ﻟﻠﺸﻐﻞ ﻓﻲ ﺗﺼﺮﯾﺢ ﻟـ"اﻟﺸﺮوق"‪ ،‬ﻗﺪ أﺑﺪوا اﻣﺘﻌﺎﺿﺎ ﺑﺎﻟﻐﺎ ﻣﻦ اﺗﮭﺎﻣﺎت ﺳﯿﺪي اﻟﺴﻌﺪي‪ ،‬وﺗﻔﯿﺪ‬
‫اﻟﻤﻌﻄﯿﺎت أن اﻟﺨﻼف ﺑﯿﻦ اﻟﻄﺮﻓﯿﻦ ﯾﺘﻌﻠﻖ ﺑﻌﺰم ﺳﯿﺪي اﻟﺴﻌﯿﺪ اﻟﺘﺮﺷﺢ ﻟﻌﻀﻮﯾﺔ اﻻﺗﺤﺎد اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻟﻠﺸﻐﻞ‪.‬‬
‫وﻋﻦ ﻣﻮﻗﻒ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻣﻤﺎ ﺣﺼﻞ‪ ،‬ﻗﺎل ﻣﻨﺬر ﺑﻮذن‪ ،‬أن ﻋﺪدا ﻣﻦ اﻟﻤﺸﺎرﻛﯿﻦ ﻗﺪ ﻋﺒﺮوا ﻋﻦ ﺳﺨﻄﮭﻢ ﻟﻨﺎ‬
‫ﺑﺴﺒﺐ ﺗﺤﺎﻣﻞ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﺎن اﻟﮭﺪﯾﻠﻲ ﻓﻲ ﺣﻖ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬وأﺑﻠﻐﻮه اﻧﮫ ﻟﻮ ﻟﻜﺎﻧﺖ ﻟﮫ ﺧﻼﻓﺎت ﺷﺨﺼﯿﺔ ﻣﻊ ﺟﮭﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﺠﺰاﺋﺮ ‪-‬ﻓﻲ إﺷﺎرة إﻟﻰ ﺳﯿﺪي اﻟﺴﻌﯿﺪ ‪-‬ﻓﻠﯿﺲ ﻣﻦ ﺣﻘﮫ ﺗﻌﻤﯿﻢ اﻟﺨﻼف‪ ،‬وأﺑﻠﻐﻮه ﻛﺬﻟﻚ اﻧﮫ ﻣﻦ ﻏﯿﺮ اﻟﻤﻘﺒﻮل أن‬
‫ﯾﺸﺎرك ﻓﻲ ورﺷﺔ ﺗﻄﻌﻦ ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﺮوق ‪ ،2015-03-28‬ص ‪.05‬‬
‫‪86‬‬
‫رﻓﻌﻮا ﻋﻠﻢ ﻓﻠﺴﻄﯿﻨﻮ‪ ..‬ھﺘﻔﻮا "ﺻﺤﺮاوﯾﺔ ﺻﺤﺮاوﯾﺔ ﻣﺎھﯿﺶ ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ"‬
‫ﺟﺰاﺋﺮﯾﻮن ﯾُﺤﺒﻄﻮن ﻣﺸﺮوﻋﺎ ﻣﻐﺮﺑﯿﺎ ﯾُﺸﯿﺪ ﺑﺎﻻﺣﺘﻼل ﻓﻲ ﻣﻨﺘﺪى ﻋﺎﻟﻤﻲ ﺑﺘﻮﻧﺲ‬
‫ﻋﺒﺪ اﻟﺴﻼم ﺳﻜﯿﺔ‬
‫ﺻﺪ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي اﻟﻤﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬ﺑﺘﻮﻧﺲ‪ ،‬ﻣﺤﺎوﻟﺔ ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺴﻌﻰ‬
‫ﻟﺘﺴﻮﯾﻖ اﺗﮭﺎﻣﺎت ﻣﺠﺎﻧﯿﺔ ﺿﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺗﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻹرھﺎب‪ ،‬وﻓﻲ ﺟﺎﻧﺐ آﺧﺮ ﺗﺮدﯾﺪ ﻣﺰاﻋﻢ "ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ اﻟﺼﺤﺮاء"‪،‬‬
‫ﻟﻜﻦ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﺸﺎرك "أﻓﺤﻢ" اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ واﻧﺘﺼﺮ ﻟﻠﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ‪.‬‬
‫وﺷﮭﺪت اﻟﻤﺴﯿﺮة اﻻﻓﺘﺘﺎﺣﯿﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﺪى اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬ﻣﻨﺎوﺷﺎت ﻋﻨﺪ اﻟﺘﻘﺎء اﻟﻮﻓﺪﯾﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮي واﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪،‬‬
‫ﻓﻔﻲ اﻟﻮﻗﺖ اﻟﺬي ﺳﺎرع اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ اﻟﻰ اﺳﺘﻔﺰاز اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ ﻋﺒﺮ ﺷﻌﺎرات ﺗﺪﻋﻮ إﻟﻰ اﺳﺘﻤﺮار اﺣﺘﻼل اﻟﺼﺤﺮاء‬
‫اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ‪ ،‬ﻛﺎن رد اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻧﺎﺑﻌﺎ ﻣﻦ أﺣﻘﯿﺔ اﻟﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ ﻓﻲ اﺧﺘﯿﺎر ﻣﺼﯿﺮھﻢ ورﻓﺾ اﺳﺘﻤﺮار اﻻﺣﺘﻼل‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻷراض ﺻﺤﺮاوﯾﺔ‪ ،‬وﻗﺪ ﺗٌﺮﺟﻢ ﻋﺒﺮ ھﺘﺎﻓﺎت " اﻟﺼﺤﺮاء ﺻﺤﺮاوﯾﺔ‪...‬اﻟﺼﺤﺮاء ﺻﺤﺮاوﯾﺔ ﻣﺎھﯿﺶ‬
‫ﻣﻐﺮﺑﯿﺔ"‪ ،‬وﻛﺎن ﻻﻓﺘﺎ ﻛﺬﻟﻚ رﻓﻊ اﻟﻌﻠﻢ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﻲ ﻣﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ ﻟﻠﺪﻻﻟﺔ ﻋﻠﻰ ﺗﻌﻠﻘﮭﻢ ﺑﺎﻟﻘﻀﯿﺔ اﻟﻤﺮﻛﺰﯾﺔ ‪.‬‬
‫وﻗﺎل اﻟﻨﺎﺋﺐ ﻋﻦ اﻟﺠﺎﻟﯿﺔ ﺑﺘﻮﻧﺲ ﺷﻜﯿﺐ ﺟﻮھﺮي ﻓﻲ ﺣﺪﯾﺚ ﻟﻠﺸﺮوق‪ ،‬أن اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ اﻟﻤﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﺪى‬
‫أراد ﺗﺤﻮﯾﻞ ﻓﻀﺎء اﻟﻨﻘﺎش ﺧﻼل اﻟﻤﻨﺘﺪى إﻟﻰ ﻓﻀﺎء ﻟﺘﺴﻮﯾﻖ اﺗﮭﺎﻣﺎت ﻣﺠﺎﻧﯿﺔ ﻓﻲ ﺣﻖ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬وﻣﻦ ذﻟﻚ اﻗﺘﺮاح‬
‫ورﺷﺎت ﺗﺤﺖ ﻋﻨﻮان " اﻟﺘﮭﺪﯾﺪات اﻹرھﺎﺑﯿﺔ ﻣﻦ ﻣﺨﯿﻤﺎت ﺗﻨﺪوف واﻟﺠﻨﻮب اﻟﺠﺰاﺋﺮي"‪ ،‬وورﺷﺔ أﺧﺮى‬
‫ﻋﻨﻮاﻧﮭﺎ "ﺟﺮاﺋﻢ ﺿﺪ اﻹﻧﺴﺎﻧﯿﺔ ﻓﻲ ﺗﻨﺪوف واﺳﺘﻐﻼل اﻷطﻔﺎل"‪ ،‬ﻟﻜﻦ اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي رﻓﺾ رﻓﻀﺎ ﻗﺎطﻌﺎ‬
‫اﻟﻤﺤﺎوﻻت اﻟﻐﺮﺑﯿﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺳﻌﺎ ﻣﻦ ﺧﻼﻟﮭﺎ إﻟﻰ اﻟﺘﻤﻮﯾﮫ ﻋﻠﻰ ﺟﺮاﺋﻤﮫ ﻓﻲ ﺣﻖ اﻟﺼﺤﺮاوﯾﯿﻦ‪.‬‬
‫وﺳﺠﻞ ﻣﺤﺪﺛﻨﺎ‪ ،‬أن اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻗﺪ ﺗﺼﺪى ﻟﻜﻞ اﻟﻤﺤﺎوﻻت اﻟﻤﻐﺮﺑﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺑﺪأت ﻣﻦ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪،‬‬
‫أول أﻣﺲ‪ ،‬وظﮭﺮ أن اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ "ﻋﺎﺟﺰ ﻋﻦ ﻣﻮاﺟﮭﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﯿﻦ ﺑﺎﻟﺤﺠﺔ واﻟﺒﺮھﺎن‪ ،‬وھﺬا اﻷﻣﺮ ظﮭﺮ ﺟﻠﯿﺎ‬
‫ﻋﻠﻰ ﻣﺮﻣﻰ وأﺳﻤﺎع اﻟﻮﻓﻮد اﻟﻌﺎﻟﻤﯿﺔ اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ"‪ ،‬وﺗﺎﺑﻊ اﻟﻤﻌﻨﻲ "اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻛﺎن ﻋﺪاﺋﯿﺎ ﻣﻨﺬ اﻟﺒﺪاﯾﺔ‪ ،‬وﻟﻢ‬
‫ﯾﺴﺘﺴﻎ وﺟﻮد وﻓﺪ ﺻﺤﺮاوي ﺑـ ‪ 120‬ﻣﺸﺎرك ﺿﻤﻦ اﻟﻤﻨﺘﺪى اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬ﻟﮭﺬا ﺑﺪا ﻓﻲ اﺳﺘﻔﺰاز اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺼﺤﺮاوي‪،‬‬
‫ﺧﺎﺻﺔ أن ھﺬا اﻷﺧﯿﺮ ﻗﺪ ﻻﻗﻰ ﺻﺪى إﯾﺠﺎﺑﯿﺎ ﻣﻦ اﻟﻮﻓﻮد اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ‪ ،‬ﻻ ﺳﯿﻤﺎ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻧﺎﻗﺶ ﻓﻲ ورﺷﺔ ﺧﺎﺻﺔ‬
‫أﺣﻘﯿﺔ اﻟﺸﻌﻮب ﻓﻲ اﺧﺘﯿﺎر ﻣﺼﯿﺮھﺎ ورﻓﺾ اﻟﺘﺪﺧﻞ ﻓﻲ اﻟﺸﺆون اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ ﻟﻠﺪول أو اﻟﻮﺻﺎﯾﺔ ﻋﻠﯿﮭﺎ‪.‬‬
‫وﺳﺠﻞ ﺟﻮھﺮي‪ ،‬أن اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻟﻢ ﯾﻜﻦ ﻛﻐﯿﺮه ﻣﻦ اﻟﻮﻓﻮد اﻟﻤﺸﺎرﻛﺔ‪ ،‬ﺣﯿﺚ ﻛﺎن ﯾﻔﺘﺮض أن ﯾﻜﻮن اﻟﻮﻓﺪ‬
‫ﻣﺸﻜﻼ ﻣﻦ اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﻤﺪﻧﻲ‪ ،‬ﻟﻜﻦ ظﮭﺮ أن اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ وﻓﺪ "ﻣﺆطﺮ وﻣﻠﺤﻖ ﺑﻮزارة اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ"‪ ،‬ﺣﯿﺚ ﺗﻢ‬
‫اﻻﺷﺮاف ﻋﻠﯿﮫ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﺴﻔﯿﺮ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﺷﺨﺼﯿﺎ‪ ،‬واﻗﺘﺼﺮ اﻟﺤﻀﻮر اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻣﻦ اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﻤﺪﻧﻲ ﻋﻠﻰ‬
‫ﻧﺎﺷﻄﯿﻦ ﺣﻘﻮﻗﯿﯿﻦ ﺗﻨﻘﻠﻮا إﻟﻰ اﻟﻤﻨﺘﺪى ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻘﺎﺗﮭﻢ اﻟﺨﺎﺻﺔ‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﺸﺮوق ‪ ،2015-03-26‬ص ‪.05‬‬
‫‪87‬‬