entreprendre une activité artisanale en province de - interreg
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ENTREPRENDRE UNE ACTIVITÉ ARTISANALE EN PROVINCE DE IMPERIA Photo de Beppe Turco REMERCIEMENTS Un remerciement particulier pour ses conseils techniques est adressé à la Responsable du Processo Autonomi Claudia Ramella, INPS Imperia. Ce guide a été réalisé par Patrizia Spano, Responsable du Secteur Artisanat de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Artisanat et d’Agriculture de Imperia, grâce à la contribution financière du PIC INTERREG III A ALCOTRA. Cette publication, réalisée au mois de novembre 2005, peut être modifiée par des normes législatives et/ou administratives. La version complète de toutes les éventuelles modifications est publiée sur les sites www.aretra.eu www.aretra.com PREAMBULE Avec la publication de ce guide, la Chambre de commerce de Imperia, souhaite poursuivre son action de soutien des entreprises artisanales des territoires de la zone frontalière Imperia, Cuneo et Alpes-Maritimes. Le support, mis à disposition aujourd’hui, représente un autre instrument indispensable pour la préparation des actes nécessaires au lancement et au développement d’une initiative entrepreneuriale. Pour un territoire, la création d’entreprise représente un apport de richesse non seulement du point de vue économique mais, surtout, du point de vue social et culturel; c’est un objectif important que nous nous fixons. Ce guide, réalisé dans le cadre du réseau A.R.T. – Artisanat en Réseau transfrontalier, Artigianato in Rete Transfrontaliera, nous permet de disposer d’une importante source d’informations “ a 360 degré” susceptible d’améliorer notre action d’orientation et de conseil pour les entreprises de notre territoire. Mon souhait est que de nouvelles entreprises puissent lancer une activité dans ce secteur économique important et vital et que des entreprises toujours plus nombreuses s’adressent à nos services et saisissent les opportunités offertes par l’espace frontalier. Merci enfin au réseau ART et à ses partenaires opérationnels et financiers qui, dans le cadre du PIC INTERREG III ont rendu possible ce travail. Barbara Biale Membre Giunta Camerale représentant l’Artisanat 1 CHAPITRE 1 QUADRE SOCIOÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DE IMPERIA 1.1 LA PROVINCE DE IMPERIA La province de Imperia s’étend sur une superficie de 1155,50 km2; elle possède une frontière avec la France, à l’ouest, avec la Province de Cuneo au nord, la province de Savona à l’est et elle est bordée par la Mer Ligure au sud. Favorisée par la nature, elle possède un climat doux et des paysages magnifiques mais elle offre aussi des aspects intéressants: • • • • des témoignages exceptionnels du passé le plus lointain de l’homme, un patrimoine architectural et artistique inattendu, l’expression d’une culture locale très originale, les témoignages typiques du travail des populations ligures, comme les planches, les "fasce", qui de la mer remontent aux collines pour arriver sur les montagnes, afin d’accueillir des serres de fleurs et des oliviers argentés. Le développement côtier de la province de Imperia, qui s’étend sur prés de 70 km, de la frontière, Ponte S.Ludovico, a Capo Cervo, présente une forme assez régulière et son paysage, avec les collines et les montagnes qui se dressent face à la mer, possède des espaces plats assez limités, à Arma di Taggia et Diano Marina. A cause de sa petite taille, la Province de Imperia présente une densité moyenne à peine supérieure à 180 ab/Km2. Les habitants se sont installés de manière très irrégulière: la bande littorale atteint une densité moyenne de plus de 1.000 ab/Km2 ainsi qu’une urbanisation très dense; l’expansion de l’urbanisation le long des cotes aux cours des décennies passées, a entraîné une diminution des surfaces agricoles utilisées à proximité des centres urbains et une augmentation démographique pesant sur la bande côtière: actuellement, chaque Km côtier accueille en moyenne plus de 7.000 habitants. Dans le haut pays la population se concentre dans de petits centres urbains et la densité moyenne n’atteint pas quelques dizaines d’habitants au km2. La Province de Imperia compte 67 communes dont 41 ont moins de 1.000 habitants. A la fin de l’année 2003 le chef lieu avait 39.800 habitants et seulement deux autres communes avaient plus de 20 mille habitants. 55,7% de la population habitent dans les trois communes côtière les plus peuplées (Imperia, Sanremo, Ventimiglia). 1.2 LA STRUCTURE PRODUCTIVE Les entreprises actives inscrites au Registre de la Chambre de Commerce de Imperia sont au nombre de 24.045, chiffre qui s’est stabilisé par rapport aux résultats de 2003 (+0,03%). Du point de vue sectoriel, on observe une forte présence des activités agricoles (6.212 unités), ce qui confirme l’importance de ce secteur au sein de l’économie de la province, notamment parmi les entreprises des branches floriculture et oléiculture. 2 Après l’agriculture, en deuxième place en nombre d’entreprises inscrites, se trouve le secteur « Commerce et réparation des biens personnels et de la maison » avec 5.926 entreprises, suivi par le secteur des « constructions » et des « Activités Immobilières, de recherche et informatique”, ayant respectivement 3.817 et 1.970 unités. Les communes de la bande littorale concentrent plus de 81% des entreprises de la province (19.640 unités) et les trois principaux centres urbains (Imperia, Sanremo, Ventimiglia) accueillent plus de 51% des sièges des entreprises (12.330). Tableau 1 – Répartition des entreprises par secteur d’activités 31/12/2004 31/12/2003 Variation % Agriculture, chasse et sylviculture 6.212 6.477 -4,09 Pêche , pisciculture et services connexes 54 55 -1,82 Extraction de minéraux 6 6 0,00 Activités manufacturière 1.750 1.771 -1,19 Production et distribution d’énergie électrique, de gaz et d’eau 13 12 8,33 Constructions 3.817 3.589 6,35 Commerce de gros, de détail, réparation de biens des personnes et de la maison 5.926 5.932 -0,10 Hôtels, restaurants 1.863 1.838 1,36 Transports, magasinage et communications 663 652 1,69 Intermédiation monétaire et financière 422 447 -5,59 Activité immobilière , location, informatique, recherche 1.970 1.928 2,18 Instruction 44 43 2,33 Santé et autres services sociaux 53 52 1,92 Autres services publics, sociaux et personnel 1.175 1.147 2,44 Entreprises non classées 77 88 -12,50 TOTAL 24.045 24.037 0,03 Source: Ufficio Studi CCIAA Imperia Les entreprises créées par des femmes sont au nombre de 6.821. Environ 36% de ces entreprises font partie du secteur agricole, 24,1% du secteur commercial et 10% dans celui des hôtels et des exercices publics. 1.3 LES ENTREPRISES ARTISANALES Fin 2004 l’artisanat est un secteur qui se compose de 7.197 unités, en croissance de 2,83% par rapport à la même période en 2003. u cours des quatre dernières années l’artisanat a gagné 608 unités, avec une augmentation moyenne de 2,3%, alors que tout le système productif de la province, durant le même période, enregistre une moyenne de +0,3%. Tableau 2 – Entreprises artisanales 2001-2004 Année s 2001 2002 2003 2004 Total entreprises 6.589 6.854 6.999 7.197 7.500 7.000 6.500 6.000 2001 2002 2003 2004 3 Source: Ufficio Studi CCIAA Imperia Comme entre 2001/2004 le nombre d’entreprises est resté stable (passant de 23.761 a 24.045 unités) on peut en déduire que le poids des entreprises artisanales sur le total a augmenté passant de 27,4% a 29,9%, confirmant ainsi l’importance de ce secteur du point de vue de la production et de l’emploi au sein du système productif local. Environ 47% des entreprises artisanales ont une activité liée à la construction, 20,8% ont une activité dans le secteur manufacturier, environ 11% des entreprises ont une activité de services à la personne et sociaux, alors que 8% sont actives dans le secteur de la réparation des biens ; la présence des entreprises artisanales dans les autres secteurs économiques reste marginale. Tableau 3 – Répartition des entreprises artisanales par secteurs d’activités 31-dec04 Agriculture, chasse et sylviculture 121 Pêche, pisciculture et services connexes 24 Extraction de minéraux 3 Activités manufacturière 1.496 Production et distribution d’énergie électrique, de gaz et d’eau 0 Constructions 3.385 Commerce de gros, de détail, réparation de biens des personnes et de la maison 577 Hôtels, restaurants 6 Transports, magasinage et communications 459 Intermédiation monétaire et financière 1 Activité immobilière , location, informatique, recherche 298 Instruction 5 Santé et autres services sociaux 6 Autres services publics, sociaux et personnel 789 Entreprises non classées 27 TOTAL 7.197 Source: Ufficio Studi CCIAA Imperia 31-dec03 125 24 3 1.520 -3,20 0,00 0,00 -1,58 0 3.157 0,00 7,22 588 6 462 1 306 4 9 766 28 6.999 -1,87 0,00 -0,65 0,00 -2,61 25,00 -33,33 3,00 -3,57 2,83 Variation % A la fin 2004 il y a 56 entreprises artisanales constituées sous la forme juridique de la société de capitaux:51% d’entre elles appartiennent au secteur des constructions et du BTP et environ 36% au secteur manufacturier. Les entreprises artisanales constituées sous la forme juridique de la société de personnes sont au nombre de 1.141 unités, à la fin de l’année 2004. Les activités individuelles artisanales sont les plus importantes avec 5972 unités, présentes, surtout, dans le secteur du BTP et dans celui des services sociaux et à la personne. Si l’on observe la distribution territoriale, on note comment, à l’image du système productif dans son ensemble, les entreprises artisanales sont essentiellement concentrées le long de la bande côtière (plus de 6.150 entreprises). Le 55,1% des activités artisanales a son siège dans les trois principaux centres urbains de la province (Imperia, Sanremo, Ventimiglia). 4 Tableau 4 – Répartition des entreprises artisanales par commune 31-dec-04 AIROLE APRICALE AQUILA D'ARROSCIA ARMO AURIGO BADALUCCO BAIARDO BORDIGHERA BORGHETTO D'ARROSCIA BORGOMARO CAMPOROSSO CARAVONICA CARPASIO CASTELLARO CASTELVITTORIO CERIANA CERVO CESIO CHIUSANICO CHIUSAVECCHIA CIPRESSA CIVEZZA COSIO D'ARROSCIA COSTARAINERA DIANO ARENTINO DIANO CASTELLO DIANO MARINA DIANO SAN PIETRO DOLCEACQUA DOLCEDO IMPERIA ISOLABONA LUCINASCO MENDATICA MOLINI DI TRIORA MONTALTO LIGURE MONTEGROSSO PIAN LATTE OLIVETTA SAN MICHELE OSPEDALETTI PERINALDO PIETRABRUNA PIEVE DI TECO PIGNA POMPEIANA PONTEDASSIO PORNASSIO PRELA' RANZO 9 10 4 1 10 40 10 318 18 31 202 7 3 31 3 28 48 8 16 25 39 14 6 22 20 83 297 35 74 57 1.401 16 6 9 23 7 1 7 125 20 22 61 23 24 83 36 22 20 31-dec03 10 12 4 0 9 40 10 317 19 27 201 6 3 29 4 24 47 7 17 26 38 12 7 26 24 82 290 31 69 54 1.314 16 6 10 22 7 1 5 124 25 20 60 21 24 81 33 17 17 Variation % -10,00 -16,67 0,00 -100,00 11,11 0,00 0,00 0,32 -5,26 14,81 0,50 16,67 0,00 6,90 -25,00 16,67 2,13 14,29 -5,88 -3,85 2,63 16,67 -14,29 -15,38 -16,67 1,22 2,41 12,90 7,25 5,56 6,62 0,00 0,00 -10,00 4,55 0,00 0,00 40,00 0,81 -20,00 10,00 1,67 9,52 0,00 2,47 9,09 29,41 17,65 5 REZZO RIVA LIGURE ROCCHETTA NERVINA SAN BARTOLOMEO AL MARE SAN BIAGIO DELLA CIMA SAN LORENZO AL MARE SANREMO SANTO STEFANO AL MARE SEBORGA SOLDANO TAGGIA TERZORIO TRIORA VALLEBONA VALLECROSIA VASIA VENTIMIGLIA VESSALICO VILLA FARALDI PROVINCE DE IMPERIA Source: Ufficio Studi CCIAA Imperia 12 88 4 155 32 57 1.853 62 7 30 509 2 12 26 226 11 711 14 11 7.197 13 88 2 151 29 58 1.827 63 6 28 495 2 9 23 232 10 692 13 10 6.999 -7,69 0,00 100,00 2,65 10,34 -1,72 1,42 -1,59 16,67 7,14 2,83 0,00 33,33 13,04 -2,59 10,00 2,75 7,69 10,00 2,83 Les dernières données concernant la valeur ajoutée (année 2002) font apparaître la première place du secteur productif (616 millions d’euros courants) par rapport à celui des services (246 millions d’euros courants). Les entreprises artisanales de la province de Imperia représentent 16,1% du total régional, à la troisième place après Gênes (50,7%) et Savona (20,4%) et avant La Spezia (12,8%). Par rapport à l’année précédente, ce sont les entreprises artisanales de la province de Imperia qui ont enregistré la dynamique la plus forte: + 2,8%. 6 CHAPITRE 2 LOIS ET RÉGLEMENTATIONS DE L’ARTISANAT Pour comprendre si l’activité que l’on entend entreprendre a les caractéristiques requises pour devenir une activité artisanale, il est opportun de connaître, au moins approximativement, les lois qui, au niveau national et régional, règlent l’Artisanat : • LOI du 8 AOÛT 1985 N. 443 « LOI-CADRE DE L’ARTISANAT» c’est la loi nationale qui règle l’artisanat en determinant les caractéristiques du chef d’entreprise et celles de l’entreprise-même. Le texte est coordonné avec les modifications apportées par la loi du 20 Mai 1997, n. 133, « Modifications à l’article 3 de la loi du 8 août 1985 en matière d’entreprise artisanale constituée sous la forme d’une société à responsabilité limitée à un seul associé (EURL) ou d’une société à gérant unique (S.N.C.)». • « LOI RÉGIONALE» du 2 JANVIER 2003 N. 3 RÉORGANISATION ET SIMPLIFICATION DE LA RÉGLEMENTATION EN MATIÈRE D’ARTISANAT» Cette réglementation, d’après la loi n. 443/85, règle l’artisanat dans les limites du territoire ligurien. 2.1 LE CHEF D’ENTREPRISE ARTISAN ET L’ENTREPRISE ARTISANALE Le « chef d’entreprise artisan »1 peut être défini comme : celui qui dirige de façon personnelle, professionnelle et en tant que propriétaire, une entreprise artisanale, en assumant toutes les responsabilités pécuniaires et les risques qui concernent sa direction et sa gestion et qui exerce son travail, même manuel, dans un procédé productif (alinéa 1, art. 2, loi 443/85 sur l’artisanat). Le titre de chef d’entreprise artisan, donc, est subordonné à la possession de particulières caractéristiques, soit de la part du propriétaire que de l’entreprise-même : Caractéristiques du chef d’entreprise L’art. 2 de la loi 443/85 règle les caractéristiques du chef d’entreprise artisan, en soulignant que pour être consideré tel, il doit prendre part au travail, de façon manuelle et professionnelle, dans un procédé productif de l’entreprise, en se chargeant de la gestion et de la totale responsabilité de l’entreprise-même. La caractéristique du chef d’entreprise artisan consiste, donc, dans le fait d’exercer personnellement, ou avec l’aide de travailleurs salariés, le travail à l’intérieur de son entreprise2. Il 1 Le chef d’entreprise artisan, dans l’exercice des activités qui demandent une preparation particulière et qui impliquent des responsabilités particulières pour la sauvegarde et la garantie des usagers, doit posséder les caractéristiques techniques et professionnelles, prévues par la loi en vigueur (voir Chapitre 5). 7 est prévu aussi que le même chef d’entreprise puisse être propriétaire d’une seule entreprise artisanale, tandis qu’il peut être associé non-opérant dans d’autres sociétés. Caractéristiques de l’entreprise Si l’art. 2 de la Loi-Cadre règle les caractéristiques du chef d’entreprise artisan, les articles 3 et 4 règlent les caractéristiques de l’entreprise artisanale. Cette dernière est considerée telle lorsque, dans les limitations de l’effectif prévues (paragraphe 2.1.1.), elle a le but principal d’exercer l’une des activités suivantes: - la production (même de semi-finis) - la prestation de services ou Sont, au contraire, exclues : - les exploitations agricoles ; - les prestations de services commerciaux ; - le service intermédiaire dans la circulation des biens (ou les activités auxiliaires de cesdernières) ; - la distribution au public de produits alimentaires et de boissons. Dans l’hypothèse où ces activités seraient exercées de manière accessoire à l’exercice de l’activité artisanale, l’entreprise pourrait être inscrite, de toute façon, au Répertoire des Métiers. Pour l’inscription il est appliqué, en effet, le « principe de l’activité principale » basé sur l’engagement de la part du chef d’entreprise et de ses collaborateurs/salariés à exercer des activités qui font partie du secteur de l’artisanat. A ce propos, les activités appartenant au secteur agricole se rapportant à l’exercice de certaines typologies de services et à la distribution au public de produits alimentaires et de boissons, peuvent être considerées comme artisanales et il est donc possible de les enregistrer auprès du Répertoire des Métiers. En ce qui concerne l’agriculture, certaines activités qui appartiennent au secteur agricole suivent des conditions particulières – c’est-à-dire que lorsqu’elles contribuent à l’amélioration de la qualité et à la productivité des cultures, des produits agricoles typiques et du rendement du terrain – elles font partie de la sphère d’attribution d’une entreprise artisanale. Les cas les plus fréquents concernent les services de mécanisation agricole (labourage mécanique, battage, entretien des fonds, déboisement et transformation d’un terrain), qui sont rapportés à une activité artisanale lorsqu’ils sont exercés de façon autonome et au compte d’autrui. Les autres activités qui acquièrent le titre d’activités artisanales sont les travaux d’entretien et d’arrangement agricole, de création et d’entretien des pelouses (l’arrosage, l’élagage, le désherbage et les travaux similaires), les activités de petite pêche côtière, les secteurs de conservation de poisson, de sylviculture (l’abattage des plantes) et d’abattage au compte tiers. En ce qui concerne le secteur de la distribution au public de produits alimentaires et de boissons, quelques activités sont définies artisanales si elles sont considerées comme accessoires à l’activité artisanale prédominante (la pâtisserie, la rôtisserie, la gastronomie, les pizzerias à emporter et les cafés-glaciers). Dans ces cas, elles sont considerées comme des activités artisanales car leurs produits sont vendus, aux clients, sur place, mais consommés, par ces-derniers, en dehors de l’établissement, tandis que dans le cas de la distribution, les acheteurs consomment ces produits à l’intérieur, ou dans un lieu contigu, ouvert aux clients, apte à l’usage. Quant à la prestation de services d’une entreprise artisanale, ceux-ci concernent en général les services destinés aux gens et aux choses et les différentes activités de réparation et d’entretien. 2 Même l’activité de direction des salariés, c’est-à-dire la gestion du personnel-même, rentre dans la définition de « participation manuelle », dans un procédé productif. 8 Lorsque les caractéristiques prévues par la loi-cadre n. 443 sur l’artisanat sont présentes, même certaines activités de prestation de services de genre commercial peuvent être considerées comme des activités artisanales. Les cas les plus fréquents sont les services d’informatique, comme la création de sites web, de softwares et l’élaboration et l’acquisition de données pour le compte d’autrui, avec l’exclusion de toutes les activités de consultation, d’étude, de recherche ou de projet, qui concernent tels services. Ces services, qui d’habitude sont classés dans le secteur du commerce (le tertiaire), peuvent être considérés de nature artisanale s’ils sont exercés de manière accessoire par rapport à l’objet principal de l’entreprise artisanale et s’ils sont destinés à la réalisation d’une plus grande efficacité dans l’organisation et dans la gestion de l’entreprise, afin d’obtenir de meilleures conditions de commercialisation des produits. La présence du secteur artisanal sur le territoire ligurien est considérable, avec plus de 7.000 entreprises rentables enregistrées au Répertoire des Métiers. L’on peut considérer artisanale, de même, l’entreprise qui, dans les limitations de l’effectif et avec les buts prévus, est constituée et exercée sous la forme d’une société, même de coopérative, (avec l’exclusion des sociétes par actions et à gérant unique par actions), à condition que la plupart des associés, c’est-à-dire un seul dans le cas de deux associés, exerce surtout un travail personnel, même manuel, dans le procédé de production et que ce travail ait une fonction fondamentale par rapport au capital de l’entreprise-même. On peut donc considérer artisanale la société qui est : constituée et exercée sous la forme d’une « società a responsabilità limitata – unipersonale », société à responsabilité limitée avec un seul et unique associé (E.U.R.L.) dans le cas où cet associé serait en possession des caractéristiques nécessaires et qu’il ne serait pas non plus associé uniquement à une autre société à responsabilité limitée ou associé à une autre société à gérant unique; constituée et exercée sous la forme d’une « società a responsabilità limitata – pluripersonale », société à responsabilité limitée (S.A.R.L.), dont la plupart des associés, c’est-à-dire un seul dans le cas de deux associés, exerce surtout un travail personnel, même manuel, dans le procédé de production de l’entreprise et qui possède la majorité du capital social et des organes déliberants de la société. constituée et exercée sous la forme d’une « società in accomandita semplice », société à gérant unique (S.N.C.), à condition que l’un des associés en nom soit en possession des caractéristiques prévues et qu’il ne soit pas un associé unique d’une société à responsabilité limitée ou bien d’une autre société à gérant unique. En cas de cessation, par acte entre vivants, du droit de propriété des sociétés à responsabilité limitée ou à gérant unique, l’entreprise garde le titre de société artisanale à condition que ceux qui subentrent possèdent les caractéristiques requises. L’activité artisanale peut être exercée dans un lieu fixe, chez le chef d’entreprise (ou chez l’un des associés), dans des locaux amenagés, dans une autre localité désignée par le commettant, en forme ambulante ou stationnaire. Dans tous les cas, le chef d’entreprise artisan peut être le propriétaire d’une seule entreprise artisanale. 9 2.1.1 LIMITATIONS DE L’EFFECTIF L’art.4 de la loi 443/85 établit que, pour être considérée artisanale, une entreprise doit respecter des limitations précises de l’effectif: TYPE D’ENTREPRISE LOI-CADRE N. 443/85 EFFECTIF MAXIMUM POSSIBLE3 Entreprise qui ne 18 salariés (y compris les apprentis, en 18 salariés + 4 apprentis nombre non supérieur à 9) jusqu’à 22 travaille pas en série postes de travail (si les quatre salariés supplémentaires sont des apprentis) Entreprise qui travaille en série avec un procédé de travail non entièrement automatisé 9 salariés (si le travail n’est pas 9 salariés + 3 apprentis entièrement automatisé, y compris les 4 salariés + 8 apprentis apprentis, en nombre non supérieur à 5) jusqu’à 12 postes de travail (si les salariés supplémentaires sont des apprentis) Entreprise constructions de 10 salariés (y compris les apprentis, 10 salariés + 4 apprentis qui ne peuvent être plus de 5) jusqu’à 5 salariés + 9 apprentis 14 postes de travail (si les salariés supplémentaires sont des apprentis) Entreprises transport de 8 salariés – 8 postes de travail Entreprise appartenant aux secteurs des travaux artistiques, traditionnels et de vêtements sur mesure comme définis par le DPR 537/64 8 salariés4 32 salariés (y compris les apprentis, en 32 salariés + 8 apprentis nombre non supérieur à 16) jusqu’à 40 16 salariés + 24 apprentis postes de travail (si les salariés supplémentaires sont des apprentis) 3 L’effectif maximum possible cité ci-dessus concerne les deux hypothèses extrèmes de typologie de travailleurs, c’èstà-dire les salariés et les apprentis ; les catégories intermédiaires sont exclues. 4 Par rapport aux entreprises de transport, la loi, en ce qui concerne expressément les apprentis, admet leur présence, sans limites particulières, pour un nombre total de 8. 10 Pour calculer les limitations de l’effectif citeés ci-dessus, il faut toutefois considérer que : • • • • • • • 2.2 Ne sont pas comptabilisés, pour une période de deux ans, les apprentis qui ont terminé leur contrat d’apprentissage aux termes de la loi du 19 janvier 1955, n. 25, et qui ont été gardés en service par la même entreprise artisanale; Ne sont pas comptabilisés les travailleurs qui sont en service à domicile, aux termes de la loi du 18 décembre 1973, n. 877, dans le cas où ils ne dépasseraient pas un tiers des salariés non apprentis, embauchés dans l’entreprise-même; Ne sont pas comptabilisés les familiers du chef d’entreprise, bien qu’ils participent au travail de l’entreprise familiale, dont à l’art. 230 bis du code civil, qui exercent leur travail surtout, et de façon professionnelle, dans l’entreprise artisanale-même. Sont comptabilisés, sauf un, les associés qui exercent la majeure partie de leur travail personnel dans l’entreprise artisanale ; Ne sont pas comptabilisés les porteurs d’handicaps physiques, psychiques ou sensoriels ; Sont comptabilisés les salariés, quelque soit la fonction qu’ils exercent ; Ne sont pas comptabilisés les salariés embauchés avec un contract de formation. COMMISSION DÉPARTEMENTALE POUR L’ARTISANAT ET COMMISSION RÉGIONALE POUR L’ARTISANAT La loi 443/85, qui régie le Répertoire des Métiers, a établi que l’organisme préposé à sa gestion dans les limites du département, soit la Commission Départementale pour l’Artisanat (C.P.A.). L’organisme subordonné qui gère, au contraire, au niveau régional, est la Commission Régionale pour l’Artisanat (C.R.A.). La demande d’inscription au Répertoire des Métiers compétent sur le territoire doit être présentée, par l’intéressé, dans les 30 jours du début de l’activité-même ou, de toute façon, à partir du moment où l’entreprise et le chef d’entreprise possèdent les caractéristiques prévues par la loi 443/85. Dans ce même délai, le sujet intéressé doit communiquer à la CPA tous les changements qui concernent l’entreprise, ainsi que la cessation de l’activité. Le manque d’observation de ce délai sera cause de l’application de sanctions administratives. Contre les décisions délibérées par la CPA, l’artisan, les Inspections du Travail, les organismes qui favorisent les entreprises artisanales et tous ceux qui en sont intéressés, peuvent, dans les 60 jours de la réception de la communication, présenter un recours à la CRA. Cette dernière a 90 jours de temps pour décider si accepter ou refuser le recours-même. En cas de « silence » de la part de la Commission Régionale, ce recours doit être considéré non accepté. La contestation d’une délibération d’annullation du Répertoire des Métiers a un effet suspensif. Les décisions de la CRA peuvent être contestées dans les 60 jours de la communication ou à partir des 90 jours, devant le Tribunal du territoire compétent. Il faut souligner que l’inscription au Répertoire des Métiers est absolumment nécessaire pour pouvoir bénéficier des avantages prévus en faveur des entreprises artisanales. 11 CHAPITRE 3 L’ENTREPRISE ARTISANALE 3.1 L’ENTREPRISE ARTISANALE INDIVIDUELLE Pour qu’une entreprise individuelle puisse s’inscrire au Répertoire des Métiers, il faut qu’elle possède les caractéristiques suivantes : - 3.2 l’entreprise doit avoir le but principal d’exercer une activité de production, même de semifinis, ou de prestation de services (à l’exception des exploitations agricoles et des activités de prestation de services commerciaux, des activités d’intermédiaires par rapport à la circulation des biens ou auxiliaires de ces-dernières, de la distribution au public de produits alimentaires ou de boissons, sauf si ces activités étaient seulement accessoires au travail de l’entreprise) ; l’entreprise doit être exercée personnellement et de manière professionnelle par son propriétaire qui, pour la plupart, exerce son propre travail, même manuel, dans un procédé productif ; le propriétaire doit posséder les caractéristiques technico-professionnelles prévues par les lois de l’état, pour les activités qui les requièrent (voir chapitre 5) ; l’entreprise artisanale peut être exercée avec le travail de salariés qui sont gérés personnellement par le chef d’entreprise artisan, pourvu qu’ils ne dépassent pas les limitations de l’effectif, voir l’art. 4 de la loi 443/85 ; le chef d’entreprise artisan peut être propriétaire d’une seule entreprise artisanale. LES SOCIÉTÉS ARTISANALES L’entreprise artisanale peut être constituée et exercée même sous la forme d’une société. Dans ce cas, quelque soit l’activité, l’acte de constitution doit être formalisé chez un notaire et enregistré auprès de la Chambre de Métiers. L’art.3 de la loi 443/85 définit les sociétés qui peuvent faire partie de l’artisanat . Peuvent être considérées artisanales les : 3.2.1 “Società in nome collettivo – S.N.C.” (Société en nom collectif) ; “Società in accomandita semplice – S.A.S.” (Société à commandite simple/Société à gerant unique – S.N.C.) ; “Società a responsabilità limitata – S.R.L.” (Société à responsabilité limitée - E.U.R.L. et S.A.R.L.) ; “Società cooperative” (Sociétés coopératives). “SOCIETA' IN NOME COLLETTIVO (S.N.C.)” Dans cette société, deux ou plusieurs personnes exercent ensemble une activité avec le but d’en partager les profits. Tous les associés répondent des dettes contractées par la société avec leur propre patrimoine personnel, si le patrimoine de la SNC n’est pas suffisant. En plus des caractéristiques nécessaires à l’inscription de l’entreprise individuelle artisanale, il est nécessaire, pour que la société en nom collectif soit considérée artisanale, que : - la majorité des associés, c’est-à-dire un des deux associés, exerce surtout son travail personnel, même manuel, dans le procédé productif ; 12 3.2.2 au moins un des associés qui participe à l’activité possède les caractéristiques technicoprofessionnelles prévues par les lois de l’état, pour les activités qui les requièrent (voir chapitre 5) ; le travail ait une fonction préeminente sur le capital. “SOCIETA' IN ACCOMANDITA SEMPLICE (S.A.S.)” Cette société est caractérisée par deux typologies d’associés: • les associés « en nom » : sont ceux qui répondent solidairement et sans limites des obligations sociales (voir les associés des snc). Dans le cas de sociétés artisanales : - La plupart des associés en nom doit exercer son travail personnel, même manuel, surtout dans le procédé productif et elle doit posséder les caractéristiques prévues par l’art. 2 de la loi 443/85 ; - Les associés en nom artisans ne peuvent pas être associés à une autre « Société à Responsabilité limitée unipersonnelle » ou des associés en nom à une autre SAS. - Pour les associés en nom qui peuvent s’inscrire au Répertoire des Métiers, il n’est prévue aucune majorité par rapport au nombre des associés « commanditaires ». ● les associés « commanditaires » : sont ceux qui répondent des dettes de la société en utilisant la cotisation du capital placée dans l’activité. L’administration de la société est une compétence des associés en nom. 3.2.3 “SOCIETA' A RESPONSABILITA' LIMITATA – S.R.L.” (EURL et SARL) Elles sont définies comme sociétés à capitaux car c’est la société même qui repond vis-à-vis des tiers et dont les associés repondent aux obligations sociales avec leur seul patrimoine placé dans l’activité. Ces sociétés se divisent en : • « Unipersonale – SRLU » (Unipersonnelle - EURL) Elles sont caractérisées par la présence d’un seul associé et pour être considérées artisanales elles doivent posséder les caractéristiques indiquées dans l’art. 2 de la loi 443/85. Il existe, en outre, l’impossibilité de la part de l’associé artisan d’être l’associé d’une autre SRLU ou l’associé en nom d’une autre SAS, même si non artisanale. Cette société, en plus d’être constituée ex-novo, peut dériver de la transformation d’une autre « srl pluripersonale ». • « Pluripersonale » (Pluripersonnelle - SARL) Les srl sont caractérisées par la présence de plusieurs associés. L’inscription au Répertoire des Métiers est valable lorsque la majorité des associés, c’est-à-dire un dans le cas de deux associés: exerce surtout un travail personnel, même manuel, dans un procédé productif ; confère et détient la majorité du capital social, non seulement pendant la phase de constitution de la société-même, mais aussi dans la gestion suivante de la même, par rapport à d’autres participations de capital ; détient la majorité dans les organes délibérants, en garantissant sa propre participation majoritaire dans l’assemblée et dans le conseil d’administration, lorsqu’il est constitué ; La société, en outre, ne doit pas dépasser le nombre de salariés (employés ou familiers collaborateurs) prévus par la loi 443/85 et elle doit exercer une activité de production ou de fourniture de services. 3.2.4 LES SOCIÉTÉS COOPÉRATIVES 13 Ce sont des sociétés mutuelles, constituées par un acte public et composées par au moins 9 associés ; la responsabilité des associés peut être soit limitée soit illimitée. Avec la loi 7/8/97 n. 266 (Loi Bersani), même la c.d. « petite société coopérative » a été ajoutée dans le système italien et, en étant une forme simplifiée de société coopérative, elle doit être composée exclusivement par des personnes physiques, dans un nombre d’associés non inférieur à 3 et non supérieur à 8. Dans la petite société coopérative, en ce qui concerne les obligations sociales, c’est la société-même qui en répond avec son patrimoine et c’est-à-elle que sont appliquées toutes les règles en matière de société coopérative, puisqu’elles sont compatibles ; elle, d’après la loi, en cas de changement se transformera exclusivement en société coopérative. 3.3 LES “CONSORZI” (Les Consortium - S.D.F.) Plusieurs chefs d’entreprise constituent une organisation commune, le « Consorzio » (SDF), pour la discipline et pour l’exercice de phases déterminées dans les respectives entreprises. Les consortium (coopératives d’amélioration foncière) et les sociétés consortiales, constitués entre les entreprises artisanales, sont inscrites dans une section séparée du Répertoire des Métiers. La plupart des entreprises doivent être artisanales et les entreprises artisanales doivent detenir la majorité par rapport aux organes délibérants. Ne peuvent s’inscrire comme entreprises artisanales les sociétés par actions (S.p.A.) et les sociétés à gérant unique par actions (S.a.p.a. – « società in accomandita per azioni » / société à commandite par action). 3.4. LE COLLABORATEUR ARTISAN Dans l’exercice de son activité, le propriétaire artisan ne peut être aidé que par ses salariés et par une figure particulière appelée « collaborateur ». Les caractéristiques de ce dernier sont définies par l’art. 2 de la loi 463/59, qui considère comme tels les familiers du chef d’entreprise qui travaillent d’habitude et le plus souvent dans l’entreprise5. Pour être défini un « collaborateur artisan », donc, tel sujet doit avoir un rapport de parenté avec le propriétaire artisan. Il faut souligner enfin que les parents, jusqu’au troisième degré, sont obligés à l’assurance, ainsi que les parents par alliance, jusqu’au deuxième degré, du propriétaire de l’entreprise. En plus, le propriétaire de l’entreprise doit effectuer le payement des charges sociales pour ses collaborateurs, sauf le droit de recours. LIENS DE PARENTÉ JUSQU’AU TROISIÈME DEGRÉ PARENTS DEGRÉS I II III En ligne directe Le père, la mère et le fils Le grand-père, la grand-mère et le neveu Le bisaïeul et la bisaïeule Les ancêtres et l’arrière-petit-fils En ligne collatérale Les frères et les soeurs L’oncle et la tante Le neveu de frère et soeur PARENTS PAR ALLIANCE JUSQU’AU TROISIÈME DEGRÉ DEGRÉS I 5 PARENTS PAR ALLIANCE Les beaux-parents, avec les parents et les belles-filles Le beau-père et la belle-mère avec les beaux-enfants Il faut souligner qu’au collaborateur n’est pas demandée sa participation au travail manuel, dans un procédé productif. 14 3.5. L’ACTIVITÉ DE VENTE L’art. 5 de la loi-cadre pour l’artisanat (L.443/85) prévoit que l’artisan puisse vendre, dans les locaux de production ou dans ceux qui sont contigus, des biens de sa propre production, sans rentrer dans le domaine de la discipline du commerce. Cette condition se vérifie aussi dans le cas où l’artisan fournirait, à son donneur d’ordre, le matériel strictement nécessaire à la commande ou à la mise en oeuvre du travail. Par contre, le chef d’entreprise artisan doit respecter la discipline pour le commerce. Dans le cas d’exercice d’une activité artisanale et commerciale, afin que l’entreprise puisse être encore considérée comme appartenante à l’artisanat, il faudra que l’activité commerciale ne soit pas prédominante par rapport à celle artisanale. Pour définir quelle est l’activité « principale », il faut considérer l’entreprise dans sa totalité, avec une considération particulière pour le temps que le propriétaire et ses salariés consacrent à l’une ou à l’autre activité. Dans l’hypothèse où un artisan, en plus de la vente sur le lieu de production de ses propres produits, décide de vendre aussi d’autres produits qui ne sont pas de sa production, il exercera comme activité principale celle artisanale (à condition que soit toujours respectée la caractéristique de l’« activité principale ») et, comme activité secondaire, celle commerciale. Dans ce cas, en plus de la loi sur l’artisanat, il faudra se rapporter à celle sur le commerce (D. Lgs. N. 114 du 31.03.1998). Ce décret établit les caractéristiques nécessaires à l’activité commerciale, l’exercice de l’activité du commerce au détail, dans un siège fixe et dans les zones publiques, de formes particulières de vente, le régime des horaires et des ventes supplementaires. Dans l’activité commerciale vient introduit le principe de la « liberté d’initiative économique privée ». Le D. Lgs. 114/98 subdivise l’activité commerciale en deux typologies : 1) activité alimentaire 2) activité non alimentaire Les caractéristiques pour devenir une activité commerciale sont réglées par l’art. 5 de ce décret qui établit que ceux qui ne peuvent pas exercer une activité commerciale (sauf ceux qui ont obtenu la réhabilitation) sont : a) tous ceux qui ont fait faillite ; b) tous ceux qui ont eu une condamnation, avec une sentence passée en force de chose jugée, pour un crime involontaire, ou pour une condamnation à une peine de détention, ou ceux qui ne sont pas soumis à l’une des mesures de prévention, c’est-à-dire ceux qui ont été déclarés délinquents habituels, professionnels ou par tendance . En cas de société ou d’organisme collectif, les caractéristiques d’honorabilité doivent être possédées par tous les sujets pour lesquels est prévue la constatation antimafia, aux termes de l’art. 2, alinéa 3, du DPR 252/1998. Seule pour le secteur alimentaire est requise, en plus des qualités morales, la possession d’une des caractéristiques professionnelles6 suivantes : • • • il faut avoir assisté et avoir réussi au cours professionnel pour le commerce, concernant le secteur de la technologie commerciale alimentaire, institué ou reconnu pas la Région; il faut avoir exercé à son compte, pendant au moins deux ans sur les cinq dernières années, l’activité de vente en gros ou au détail de produits alimentaires ; il faut avoir travaillé, pendant au moins deux ans sur les cinq dernières années, au sein d’entreprises qui exercent leur activité dans le secteur alimentaire, en tant que salarié chargé de la vente ou de l’administration ; 6 En cas de société, la possession des caractéristiques professionnelles est demandée au représentant légal ou à une autre personne qui soit expressément chargée de l’activité commerciale dans le secteur alimentaire. 15 • il faut avoir été un collaborateur familial d’une entreprise qui exercait ou qui exerce l’activité commerciale dans le secteur alimentaire, approuvé par l’inscription à l’INPS (Institut National pour la Prévoyance Sociale). En ce qui concerne les permissions pour l’exercice de l’activité commerciale, il est opportun de souligner qu’il a été introduit un régime de libéralisation de l’accès au secteur destiné aux « exercices de voisinage » 7 . Pour cette activité on demande une communication au Maire pour l’ouverture, le déplacement et l’agrandissement, qui pourront être effectués à partir de 30 jours à réception de la communication. Si ce délai termine, sans qu’il n’y ait eu aucune réponse de la part de la Mairie, selon le principe du « silence approbation », l’autorisation sera considérée comme accordée. Dans le cas d’une activité commerciale qui s’occupe de la « distribution au public de produits alimentaires et de boissons » 8 on demande l’inscription au REC (Registre des exerçants de commerce), tenu par la Chambre de Métiers territorialement compétente. Cette inscription, après la libéralisation de l’activité commerciale effectuée avec le Décret législatif n. 114 du 31.03.1998 et après l’abolition de la section spéciale des entreprises touristiques à la suite de l’entrée en vigueur de la loi n. 135 du 29.03.2001, elle est indispensable pour pouvoir être titulaire de la licence d’exercice de distribution au public de produits alimentaires et de boissons (les bars, les restaurants, les pizzerias et les brasseries). Doivent s’inscrire au REC : 1) le propriétaire de l’entreprise individuelle ; 2) le représentant légal de la société ; 3) le délégué. Les caractéristiques nécessaires pour l’inscription au REC sont les suivantes : • • • • • avoir la résidence (pour le représentant légal et les délégués de sociétés, le siège légal de la même) dans notre Province ; posséder la nationalité italienne ou de l’Union Européenne, ou le permis de séjour pour les étrangers; il faut avoir accompli la scolarité (l’école primaire pour ceux qui sont nés jusqu’au 1951, le premier cycle de l’enseignement secondaire pour les autres) ; la « moralité » : ne pas avoir fait faillite, ne pas être interdit, inhabilité et ne jamais avoir été condamné pour une série de crimes ; inexistence de poursuite d’interdition ou déchéance (loi 575/65 - antimafia) ; formation : 1) niveau d’étude : être en possession d’un diplôme de qualification ou d’un diplôme de technicien pour les activités hôtelières, délivré par l’Institut Professionnel de l’Etat pour les services destinés aux hôtels et aux restaurants) ; ou 2) le cours : être en possession du certificat de bonne réussite de l’examen final au Cours Professionnel reconnu par la Région, aux termes de l’art. 2 de la loi 287/91. Pour la Province d’Imperia vous devez vous adresser au: CONFCOMMERCIO – 132, rue Matteotti – 18100 Imperia - Tel. 0039.0183.272861 7 L’exercice de voisinage est une structure qui pourra avoir une surface destinée à la vente non supérieure à 150 mètres carrés pour les communes qui ont moins de 10.000 habitants et 250 mètres carrés pour ceux qui ont une population supérieure. 8 On peut définir comme “distribution au public de produits alimentaires et de boissons” la vente de ces produits pour la consommation immédiate à l’intérieur de l’exercice ou dans une surface ouverte au public, apte à l’usage. 16 CONFESERCENTI – 29, rue Bonfante – 18100 Imperia – Tel. 0039.0183.299255 ou bien 3) examen: avoir réussi à l’examen d’aptitude pour l’exercice de la Distribution au public de produits alimentaires et de boissons, auprès d’une Chambre de Métiers. L’accès à l’examen est permis à ceux qui possèdent le baccalauréat ou le niveau universitaire et à ceux qui ont travaillé, pendant au moins deux ans sur les cinq dernières années en tant que salariés, collaborateurs ou administrateurs, auprès d’entreprises qui exercent l’activité de distribution de produits alimentaires et de boissons. Sont en tout les cas exclues les periodes d’apprentissage ou de contrat de formation professionnelle; FORMULAIRE D’EXAMEN ou bien 4) d’être actuellement inscrit au REC dans une autre Chambre de Métiers et avoir fait la demande de mutation. 17 CHAPITRE 4 LES ACTIVITÉS RÉGLEMENTÉES Comme nous avons déjà avancé, dans le monde de l’artisanat certaines activités sont réglementées par des lois particulières. Ces lois prévoient la délivrance, de la part de la Commission Départementale de l’Artisanat ou d’autres Commissions, de spécifiques autorisations sur la base de la possession, du demandeur, des caractéristiques nécessaires (voir chapitre 5). Les activités réglementées par ces lois sont : - les services destinés à la personne (coiffeur pour hommes et pour femmes) : L.23/12/70 n.1142 modifiée avec la L.17/08/2005 n. 174 (Réglementation de l’activité de coiffeur); - le transport automobile de marchandises au moyen de véhicules d’un poids total supérieur à 6 tonnes : L. 23/12/97 n. 454 ; - l’activité d’esthéticienne : L.4/01/90 n.1 ; - l’installation d’appareils (électriciens, installateurs d’antennes, plombiers, liftiers, appareils de sécurité) : L. 5/03/90 n. 46 ; - les services de réparation (carrosseries, camion ateliers/garages, vendeurs et réparateurs de pneus, mécaniciens éléctriciens) : L.5/02/92 n. 122 ; - les services de transports au moyen de services d’autobus non de ligne : L. 15/01/n. 21 ; - les services de nettoyage, de dératisation, de désinsectisation, de désinfection et d’assainissement : L. 25/01/94 n. 82 – Règlement d’actuation D.M. 274 du 7/07/97 ; - le service de factage : D.M. 221/03 ; - le transport automobile de marchandises pour le compte d’autrui : L. 6/06/74 n. 298 ; - l’activité de teinturerie/blanchisserie : L 22/02/2006 n. 84. 18 CHAPITRE 5 LES ACTIVITÉS DEMANDANT DES AUTORISATIONS ET DES QUALIFICATIONS PARTICULIERES Pour entreprendre une activité artisanale il faut accomplir une série de démarches nécessaires à constituer une entreprise, indépendamment de la typologie de l’activité à exercer. En résumant, à l’avance, les sujets des chapitres qui suivent, nous pouvons dresser une liste des démarches fondamentales pour toutes sortes d’activités : - la déclaration des revenus et la demande pour obtenir le numéro de TVA ; l’inscription à l’Institut National pour l’Assurance des Accidents de Travail (« INAIL ») ; l’inscription au Registre des Artisans (« Albo Artigiani ») et au Répertoire des Métiers (« Registro delle imprese ») ; l’inscription à l’ « INPS » (Caisse Primaire d’Assurance Maladie – CPAM). Il y a, cependant, certaines activités qui demandent d’autres formalités, des autorisations et des qualifications particulières délivrées par la Mairie, la Province, la Région, les Ministères, la Police, les ASL, le Bureau de Douane et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Ces activités sont (en considérant qu’il pourrait y avoir des changements éventuels selon les Communes concernées) : Activités Produits alimentaires Production Aliments diététiques Production Autorisations et/ou qualifications nécessaires Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale. L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Autorisation délivrée par le Ministère de la Santé Publique pour la production des produits diététiques destinés à la vente. La demande pour obtenir l’autorisation doit être transmise à l’Agence Sanitaire Locale compétente sur le territoire (ASL). La demande pour obtenir l’autorisation doit être adressée au Ministère de la Santé Publique, d’après le décret 111/92. Les produits doivent : - se distinguer nettement des aliments de consommation habituelle ; - être adaptés à l’objectif nutritionnel indiqué ; 19 - être commercialisés, de façon à indiquer leur conformité à tel objectif. Ces caractéristiques, en outre, doivent correspondre aux exigences nutritionnelles particulières des : - individus avec des problèmes intestinaux ou avec des troubles du métabolisme ; - individus qui se trouvent dans des conditions physiologiques particulières et qui peuvent, donc, bénéficier de la consommation contrôlée de « certaines substances avec ces aliments ». (Ministère de la Santé Publique - www.ministerosalute.it) Aliments pour le premier âge Production Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale. L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Autorisation aux établissements à exercer la production et la confection de produits destinés à une alimentation particulière, délivrée par le Ministère de la Santé Publique (art. 19, L. 241/1990 – 180 jours). La demande pour obtenir l’autorisation de la part du Ministère de la Santé Publique doit être transmise à l’Agence Sanitaire Locale compétente sur le territoire, d’après le décret 111/92. Les produits doivent : - se distinguer nettement des aliments de consommation habituelle ; - être adaptés à l’objectif nutritionnel indiqué ; - être commercialisés, de façon à indiquer leur conformité à tel objectif. Ces caractéristiques, en outre, doivent correspondre aux exigences nutritionnelles particulières des nourrissons et des enfants du premier âge. (Ministère de la Santé Publique - www.ministerosalute.it) Armes communes Construction et commerce Permis délivré par la Préfecture de Police pour la fabrication, le commerce, la vente d’objects pointus et tranchants et pour le transport d’armes. Le permis est délivreé après un examen qui atteste des capacités techniques pour le dépôt et la vente d’armes, examen à soutenir devant una Comission Technique spéciale nommée par le Préfet. Pour obtenir le permis il faut annexer : 20 - la documentation relative à la disponibilité de la structure ou des locaux au sein desquels se déroulera l’activité (location, commodat, usufruit, propriété) et attestation de l’enregistrement ; - la planimétrie des locaux avec la déclaration de conformité, de l’état actuel, de l’immeuble, souscrite par un technicien inscrit au Répertoire des Métiers et par le demandeur ; - la déclaration d’acceptation de l’éventuel représentant dans laquelle sont attestés l’absence des conditions d’empêchement prévues aux artt. 11, 12, 32 et 43 du T.U.L.P.S. et un Statut de famille (attestation personnelle ex. 1.15/68) . Cet acte peut eut être adopté devant le fonctionnaire compétent pour recevoir cette documentation ; - la déclaration prouvant que l’on est le titulaire d’une entreprise individuelle ou le représentant légal d’une société, en apportant l’ensemble des éléments nécessaires à l’identification de l’entreprise individuelle ou de la société,ou l’acte constitutif de la société avec l’homologation de la part du Tribunal ; - le certificat de prévention des incendies aux termes de loi du D.M. 16.02.82, ou bien l’avis préventif annexé à la demande de contrôle technique, délivrés par le Poste de Commandement Départemental des Pompiers ; - l’attestation (à la discrétion de la Préfecture de Police) délivrée par un médecin généraliste ou par un médecin militaire, ex art. 35 T.U.L.P.S. ; - l’attestation qui démontre la maîtrise de la capacité technique, prévue ex art. 8, c.4 de la L. 110/75 . Chaque demande qui vise à l’obtention d’une disposition administrative doit s’accompagner d’un timbre fiscal. (Préfecture de Police d’Imperia – tel. 0183.7951 www.questure.poliziadistato.it). Inscription au Répertoire National des Entreprises et aux Consortium des Entreprises qui travaillent dans le secteur des projets, de la production, de l’importation, de l’exportation, de l’entretien et des travaux avec du matériel de guerre, institué auprès du Ministère de la Défense Nationale, Sécretariat Général et Direction National des Armements (Service Répertoire National des Entreprises et aux Consortium des Entreprises, tel. 06.47354239 - 06.47354243 06.4941285, [email protected]). Armes communes Réparation Permis délivré par la Préfecture de Police pour l’exercice de réparation des armes. Le permis est délivreé après un examen qui atteste des capacités techniques pour le dépôt et la vente d’armes, examen à soutenir devant una Comission Technique spéciale nommée par le Préfet. Pour obtenir le permis il faut annexer : 21 - la documentation relative à la disponibilité de la structure ou des locaux au sein desquels se déroulera l’activité (location, commodat, usufruit, propriété) et attestation de l’enregistrement ; - la planimétrie des locaux avec la déclaration de conformité, de l’état actuel, de l’immeuble, souscrite par un technicien inscrit au Répertoire des Métiers et par le demandeur ; - la déclaration d’acceptation de l’éventuel représentant dans laquelle sont attestés l’absence des conditions d’empêchement prévues aux artt. 11, 12, 32 et 43 du T.U.L.P.S. et un Statut de famille (attestation personnelle ex. 1.15/68) . Cet acte peut eut être adopté devant le fonctionnaire compétent pour recevoir cette documentation ; - la déclaration prouvant que l’on est le titulaire d’une entreprise individuelle ou le représentant légal d’une société, en apportant l’ensemble des éléments nécessaires à l’identification de l’entreprise individuelle ou de la société,ou l’acte constitutif de la société avec l’homologation de la part du Tribunal ; - le certificat de prévention des incendies aux termes de loi du D.M. 16.02.82, ou bien l’avis préventif annexé à la demande de contrôle technique, délivrés par le Poste de Commandement Départemental des Pompiers ; - l’attestation (à la discrétion de la Préfecture de Police) délivrée par un médecin généraliste ou par un médecin militaire, ex art. 35 T.U.L.P.S. ; - l’attestation qui démontre la maîtrise de la capacité technique, prévue ex art. 8, c.4 de la L. 110/75 . Chaque demande qui vise à l’obtention d’une disposition administrative doit s’accompagner d’un timbre fiscal. (Préfecture de Police d’Imperia – tel. 0183.7951 www.questure.poliziadistato.it). Travaux auxiliaires aux Il faut être en possession d’un diplôme d’aptitude professions sanitaires exercés professionnelle sanitaire, enregistré auprès d’une Agence Sanitaire Locale (ASL) compétente sur le territoire. sous la forme d’une entreprise (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838/0184.536868 www.asl1.liguria.it) Réparateurs de voitures Aptitude professionnelle délivrée par la Chambre de Métiers, lors de la déclaration du commencement de l’activité (la déclaration du commencement de l’activité est demandée à chaque fois que l’entreprise souhaite ouvrir un nouvel atelier). La déclaration du commencement de l’activité doit indiquer : - l’activité spécifique (s’il s’agit de réparation mécanique de motos, de carrosserie, de service d’éléctricité automobile, de vendeur et réparateur de pneus) ; - les techniciens responsables de l’entreprise ; - que le responsable technique doit être en 22 possession de l’une des qualités requises suivantes, tant au niveau technique que professionnel : - diplôme universitaire de fin d’études ou diplôme d’enseignement secondaire dans le domaine technique relatif à cette activité ; - certificat attestant le suivi d’un cours régional spécifique, à la fois théorique et pratique, et qualifiant auquel doit faire suite l’exercice, pendant au moins une année, de l’activité de réparation de voitures comme ouvrier, avec degré qualifiée, en qualité de salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire au sein d’une société spécialisée dans le domaine. Ceci doit avoir été fait au cours des cinq dernières années; - exercice de l’activité de réparation de voitures pendant au moins trois ans, au cours des cinq dernières années, comme ouvrier réparateur de voitures avec degré qualifiée, auprès d’une entreprise du secteur en qualité de salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire. Cette période est réduite à un an pour les titulaires d’un diplôme à la fois technique et professionnel relatif à cette activité. Le propriétaire de l’entreprise ou le représentant légal peuvent tous être nommés responsable technique de l’entreprise. Les personnes qui, même si elles n’étaient plus inscrites comme propriétaires ou associées d’une entreprise de réparation de voitures à la date d’entrée en vigueur du DPR 387/94, parviendraient à démontrer avoir opéré, dans le passé et pendant au moins un an, dans ce secteur d’activité comme propriétaires d’une entreprise inscrite de manière régulière au Répertoire des entreprises artisanales ou au Registre des sociétés, ont le droit de valider leurs acquis techniques et professionnels. - la déclaration du sujet en possession des qualités morales requises: absence de condamnations pour des délits commis lors de l’exécution d’interventions de substitution, de modification et de restauration de véhicules motorises, pour lesquels est prévue une detention; absence de “causes d’interdiction, de déchéanche ou d’interruption prévues à l’art.10 de la Loi 31/5/1965, n. 575 (antimafia); - l’autorisation à l’émission de fumées dans l’atmosphère, pour l’activité de carrosserie. La documentation à annexer à la demande est : - justificatif du versement de 31,00 €, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’Imperia ; 23 - justificatif du versement de 32,00 € sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Region Ligurie de Gênes (Regione Liguria Genova) ; - un versement de 40,00 €, pour la vérification des qualités requises, sur le c/c/p n. 212183 à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia pour toutes les entreprises individuelles et de 46,00 € pour les sociétés, pour chaque responsable technique désigné ; - pour chaque responsable technique il faut joindre un certificat médical, délivré par le Service d’Hygiène Publique de l’Agence Sanitaire Locale (ASL) compétente sur le territoire, qui démontre l’aptitude physique à exercer le travail de réparateur de voitures. (Chambre de Métiers d’Imperia – www.im.camcom.it) Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité de réparateurs de voitures, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. Auto-école L’autorisation est délivrée par la Province si l’on possède le certificat d’aptitude professionnelle, délivré lui aussi par la Province. Il est nécessaire que le propriétaire ou l’un des associés soient aptes à donner les leçons de conduite. (Province d’Imperia – tel. 0183.704413 www.provincia.imperia.it). 24 Ambulances Possession de la carte grise, sur laquelle doit être indiquée l’usage pour l’ambulance. Camionneur Autorisation délivrée par la Province compétente sur le territoire, d’après la vérification des caractéristiques nécessaires requises. (Province d’Imperia – tel. 0183.704412 www.provincia.imperia.it) Bière Autorisation Hygiénico-Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it). Production Permis de vente de produits avec alcool La licence est obtenue en trasmettant la demande pour la dénonce de l’activité au Bureau de Douane d’Imperia, en annexant : - un timbre fiscal ; - la photocopie de l’Inspection de la Chambre (ou attestation personnelle) ; - la photocopie de la pièce d’identité ; - l’extrait du casier judiciaire ou la déclaration sur l’honneur qui atteste l’absence de condamnations pénales. Il est nécessaire de suivre les modalités precisées dans le « Texte Unique Accise », approuvé par le Décret Législatif n. 504 du 26/10/1995. (Bureau de Douane d’Imperia, Place De Amicis, 1 – tel. 0183.294350 / 0183.293577 – www.agenziadogane.it). Mines et tourbières, activité Autorisation délivrée par la Région Ligurie. L’autorisation peut être délivrée seulement si l’activité est extractive prévue par le Plan Territorial Régional. La demande pour l’obtention de cette autorisation doit être addressée au Bureau Activité Extractive de la Région Ligurie, et comprendre l’ensemble de la documentation techique et administrative, comme prévu par l’art. 5 de la LR n.12 du 19/04/1979, et ses modifications et intégrations successives. La structure intéressée convoque une Conférence des Services Internes au cours de laquelle sera aussi demandé l’avis des administrations locales (Mairie, Province s’il existe un lien hydrogéologique, Communauté de Montagne si elle est 25 présente sur le territoire et l’Administration des eaux et des forêts selon la LR 22/01/1994). Dans le cas où apparaisse la nécéssité de soumettre le projet à une Évaluation de l’Impact Environnemental (VIA), le promoteur doit présenter la demande au Bureau Régional « VIA ». Présentée en double exemplaire, cette demande doit contenir une description du projet et les donnés nécessaires pour identifier et évaluer les principaux effets que le projet peut avoir sur l’environnement, selon ce qui est indiqué dans l’annexe 5 de la LR 30/10/1998, n.38. Le délai pour la délivrance des autorisations reste suspendu jusqu’à la date de présentation de l’étude sur l’impact environnemental. L’autorisation régionale est délivrée après décret du Dirigeant. (Région Ligurie, via Fieschi 15, Gênes, tel. 010/54851) Cosmetiques Production ou emballage Transmission de la demande à la Région Ligurie et au Ministère de la Santé (adressée à l’Agence Sanitaire Locale – ASL – compétente sur le territoire). La déclaration du commencement de l’activité doit être transmise au moins 30 jours avant le commencement de l’activité-même. Cette déclaration doit être adressée à la Région Ligurie et au Ministère de la Santé, d’après le décret 713/1986 et le DL 126/1997. (Ministère de la Santé - www.ministerosalute.it) Permis de vente de produits avec alcool La licence est obtenue en trasmettant la demande pour la dénonce de l’activité au Bureau de Douane d’Imperia, en annexant : - un timbre fiscal ; - la photocopie de l’Inspection de la Chambre (ou attestation personnelle) ; - la photocopie de la pièce d’identité ; - l’extrait du casier judiciaire ou la déclaration sur l’honneur qui atteste l’absence de condamnations pénales. Il est nécessaire de suivre les modalités precisées dans le « Texte Unique Accise », approuvé par le Décret Législatif n. 504 du 26/10/1995. (Bureau de Douane d’Imperia, Place De Amicis, 1 – tel. 0183.294350 / 0183.293577 – www.agenziadogane.it). Distilleries Permis de vente de produits avec alcool La licence est obtenue en trasmettant la demande pour la dénonce de l’activité au Bureau de Douane d’Imperia, en annexant : - un timbre fiscal ; - la photocopie de l’Inspection de la Chambre (ou attestation personnelle) ; - la photocopie de la pièce d’identité ; - l’extrait du casier judiciaire ou la déclaration sur l’honneur qui atteste l’absence de condamnations 26 pénales. Il est nécessaire de suivre les modalités precisées dans le « Texte Unique Accise », approuvé par le Décret Législatif n.504 du 26/10/1995. (Bureau de Douane d’Imperia, Place De Amicis, 1 – tel. 0183.294350 / 0183.293577 – www.agenziadogane.it) Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant le formularire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838/0184.536868 www.asl1.liguria.it). Herboristeries Il faut être en possession du diplôme universitaire d’Herboriste. Cultivation, cueillette et préparation de plantes officinales Diplôme universitaire d’Herboriste. • Préparations avec alcool • Cueillette de plantes Autorisation délivrée par la Mairie ou par la Communauté Montagnarde officinales spontanées Le certificat d’autorisation doit spécifier les noms des plantes officinales que le propriétaire est autorisé à cultiver et/ou à cueillir et les modalités nécessaires à la cueillette-même. Cette autorisation doit être exhibée à chaque fois que les autorités la demandent. Permis de vente de produits avec alcool La licence est obtenue en trasmettant la demande pour la dénonce de l’activité au Bureau de Douane d’Imperia, en annexant : - un timbre fiscal ; - la photocopie de l’Inspection de la Chambre (ou attestation personnelle) ; - la photocopie de la pièce d’identité ; - l’extrait du casier judiciaire ou la déclaration sur l’honneur qui atteste l’absence de condamnations pénales. Il est nécessaire de suivre les modalités precisées dans le « Texte Unique Accise », approuvé par le Décret Législatif n. 504 du 26/10/1995. (Bureau de Douane d’Imperia, Place De Amicis, 1 – tel. 0183.294350 / 0183.293577 – www.agenziadogane.it). 27 Explosifs Production, dépôt, transport, Permis délivré par le Ministère de l’Intérieur. commerce de dynamite, de (Ministère de l’Intérieur – www.interno.it) fulminates, de picrates, de détonateurs et de production de nitrocellulose et de nitroglycérine. Production, dépôt, transport, commerce d’autres explosifs, feux d’artifices et produits similaires et dépôt, transport et vente de nitrocellulose et de nitroglycérine. Permis délivré par la Préfecture, Bureau Gouvernemental du Territoire d’Imperia, d’après la vérification des aptitudes techniques du propriétaire à la fabrication, au commerce et au dépôt de matériel explosif. Le dossier à annexer à la demande pour l’obtention du permis, selon les différentes activités, est le suivant : ● Autorisation pour l’achat de produits explosifs : - déclaration délivrée par la société (lorsque l’activité économique est exercée par une société) où l’on spécifie la légitimation à demander la délivrance ou le renouvellement du permis ; - certificat du district minier ou certificat indiqué par l’art. 104 Reg. TULPS. ● Autorisation au transport : - déclaration délivrée par la société (lorsque l’activité économique est exercée par une société) qui légitimise la demande de délivrance ou de renouvellement du permis ; ● Fabrication, dépôt et vente de produits explosifs 1^, 2^, 3^, 4^ et 5^ catégorie : - déclaration délivrée par la société (lorsque l’activité économique est exercée par une société) qui atteste la légitimation de la délivrance ou le renouvellement du permis ; - déclaration où résulte la disponibilité de l’établissement ou des locaux qui seront destinés à l’activité concernée ; - certificat indiqué par les art. 101 et 102 Reg. TULPS ; - déclaration de la charge, de la part de la société, de l’assurance individuelle ou collective des ouvriers et des gardiens, pour les accidents de travail comme pour les autres assurances obligatoires aux termes de loi ; - projets planimétriques et altimétriques des immeubles destinés à la fabrication ou au dépôt et les distances entre les immeubles-mêmes et entre les immeubles et les routes, les cours d’eau, les zones habitées et les maisons isolées (art. 91 Reg. TULPS). ● Allumage des feux : - certificat indiqué par les art. 101 et 102 Reg. TULPS ; ● Importation et exportation de produits explosifs marqués 28 CE : - certificat de l’organisme avec la traduction en langue italienne ; - documentation technique descriptive avec la composition centésimale de l’explosif. ● Identification et classement : - documentation technique descriptive avec la composition centésimale de l’explosif ; - dessein coté. Pour l’obtention du permis il est nécessaire enfin de joindre un timbre fiscal. (Préfecture d’Imperia, Bureau Gouvernemental du Territoire tel. 0183.6899 – www.prefettura.imperia.it) Estéticienne Autorisation sanitaire-administrative, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant la demande pour le contrôle de la distance entre les activités d’estéticienne présentes sur le territoire (la distance change suivant les Communes) en papier libre et, s’il y a les requises, la demande sur formulaire sur papier timbré avec la planimétrie des locaux et la liste des équipement. Autorisation pour l’exercice de la profession d’estéticienne, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire. L’autorisation est délivrée après la qualification professionnelle d’estéticienne. Pour obtenir le certificat de qualification il faut avoir accompli la scolarité et avoir réussi à l’examen spécifique d’estéticienne de théorie et de pratique, devant une commission nommée par la Province, réglementé par la Région, d’après l’art. N. 845 de la loi du 21/12/78. Pour être admis à cet examen il faut posséder les caractéristiques requises prévues par l’art. 3, L. 1/1990. Les qualités requises nécessaires pour être admis à l’examen de théorie et de pratique d’aptitude pour obtenir la qualification d’estéticienne sont : 1. avoir fréquenté et avoir réussi le cours régional de qualification de deux ans, ayant un minimum de 900 heures par an. Le cours terminé, il faut : a) avoir fréquenté un cours de spécialisation de la durée d’une année. ou bien b) avoir travaillé pendant un an auprès d’un cabinet d’estéticienne. 29 ou bien 2. Avoir fait son apprentissage auprès d’un cabinet d’estéticienne. Après l’apprentissage il faut: - avoir travaillé pendant un an en tant que salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire, à plein temps, auprès d’un cabinet médical spécialisé avec l’autorisation d’estéticienne délivrée par la Mairie, ou auprès d’un cabinet d’estéticienne et, en outre, il faut avoir fréquenté un cours régional de formation de la durée de 300 heures minimum, complémentaire à l’expérience acquise auprès du cabinet-même. ou bien 3. avoir travaillé à plein temps pendant une période non inférieure à trois ans auprès d’un cabinet d’estéticienne, en tant que salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire, vérifiée avec carte de travail ou équivalents, et ce pendant les 5 années qui precèdent l’inscription aux cours théoriques. Après la période de travail : - avoir fréquenté un cours régional de formation théorique d’au moins 300 heures, complémentaire à l’expérience pratique acquise auprès de l’entreprise. La documentation à présenter pour être admis aux cours varie selon l’institut organisateur. Nous rappelons que les cours sont reconnus par la Province d’Imperia pour des structures accréditées par la Région Ligurie ou pour des écoles privées à but lucratif. La documentation à présenter pour prendre part à l’examen théorique et pratique doit être demandée à la Province d’Imperia. (Province d’Imperia, tel. 0183.704339) Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité d’estéticienne, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union 30 Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. Factage Diplôme d’aptitude professionnelle délivré par le Répertoire des Métiers de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, à la suite de l’annonce du commencement de l’activité. L’annonce du commencement de l’activité doit déclarer que : - l’entreprise possède les connaissances économiques et financières prévues par l’art. 5 du D.M. 221 du 2003, c’est-à-dire les « connaissances de banque » (en joignant la déclaration de l’institut bancaire, pour les entreprises nouvelles, après la première année de travail), le « patrimoine net » correspondant au moins à 8% du chiffre d’affaire total de l’entreprise au 31 décembre de l’année précédente (au moyen d’une déclaration approuvée par un diplômé en sciences économiques ou par un expert comptable ; pour les entreprises nouvelles les qualités requises nécessaires sont acquises à la fin de la première activité financière ; pour les entreprises individuelles, les qualités requises concernent les biens d’équipement prévus pour l’exercice de l’entreprise), « l’inscription obligatoire à l’INAIL » de tous les employés, « l’inscription à l’INPS » (à transmettre dans les délais établis) de tous les employés pour lesquels il y a l’obligation, « l’absence de protêts » dans le registre informatique (voir la loi 15.11.1995 n. 480) à la charge du propriétaire, pour les entreprises individuelles, pour celles des associés, pour les sociétés en nom collectif, pour celles des administrateurs, les sociétés à capitaux et pour les sociétés coopératives ; - la possession des qualités requises d’honorabilité (pour les sentences, les condamnations, les interdictions, les procés criminels en cours, les 31 applications de mesures de sûreté ou de prévention) ; - l’entreprise possède les connaissances techniques d’organisation (voir l’art. 6 du DM 221/2003) et que le sujet préposé à la gestion technique de l’entreprise soit en possession du diplôme nécessaire (certification de la qualification technique obtenue aux termes de la loi en vigueur en matière de formation professionnelle) ou de l’expérience professionnelle avec le statut d’ouvrier qualifiée préposé à fonctions connexes à l’activité de factage et de déplacement de marchandises (avoir travaillé pendant au moins trois ans auprès d’entreprises du secteur, ou auprès de bureaux techniques d’autres entreprises qui exercent ces activités, en tant que propriétaire, administrateur, associé gérant ou actionnaire, collaborateur familial, salarié, ou salariés d’une entreprise ou d’une organisation qui ne soit pas dans le secteur, pourvue d’un bureau technique). La documentation à annexer à la demande est : • justificatif du versement de 31,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’ Imperia ; • justificatif du versement de 32,00€ sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Région Ligurie de Gênes (Regione Liguria Genova) ; • justificatif du versement de 46,00 € pour la vérification des qualités requises, sur le c/c/p n. 212183 à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia, pour toutes les entreprises individuelles ; • justificatif du versement de 54,00 € sur le c/c/p n. 212183 à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia, pour toutes les sociétés, pour chaque responsable technique désigné. (Chambre de Métiers d’Imperia – www.im.camcom.it) Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité de factage, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. 32 N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. Photographe Obligation de communication à la Préfecture de Police. C’est la Préfecture de Police compétente du territoire qui est Atelier de photographie, atelier de chargée de recevoir la communication. Si cette développement photo, cameraman communication est faite par courrier, il est nécessaire de joindre la photocopie de la pièce d’identité du signataire. (Préfecture de Police d’Imperia – tel. 0183.7951 www.questure.poliziadistato.it) Technicien de chauffage Permis délivré par l’Inspection Provinciale du Travail (Inspection Provinciale du Travail – www.provincia.it) Conduction, installation de chauffage de puissance supérieure à 200.000 Kcal/h Gaz au pétrole liquéfiés Vente Permis de vente délivré par le Bureau de Douane d’Imperia, d’après les modalités precisées dans le « Texte Unique Accise », approuvé par le Décret Législatif n. 504 du 26/10/1995, relatif aux impôts sur la production et sur les consommations, ainsi que sur les sanctions pénales et administratives. (Bureau de Douane d’Imperia, Place De Amicis, 1 – tel. 0183.294350 / 0183.293577 – www.agenziadogane.it). Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le Production et vente au détail à territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire emporter concernant les locaux de Locale (ASL). production ou les locaux L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et limitrophes l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Gastronomie – Rôtisserie Cafés-glaciers Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les 33 Production et vente au détail à emporter concernant les locaux de production ou les locaux limitrophes Gestion des crèches, ludothèque, baby parking Autorisation Sanitaire, relative à la sécurité et aux qualités requises, dans les locaux et pour les équipements utilisés, sur les plans de l’hygiène et de la santé, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, sur avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale. L’autorisation est obtenue en présentant la demande à la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant la planimétrie des locaux en trois copies. L’activité est considérée comme artisanale si les services d’animation et de nursery prévalent sur les activités intellectuelles. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Diplôme d’aptitude professionnelle délivré par le Répertoire des Métiers de la Chambre de Métiers et de désinfection, l’Artisanat, à la suite de l’avis du commencement de dératisation, l’activité. L’avis du commencement de l’activité doit spécifier s’il s’agit d’une activité de: - nettoyage ; - désinfection ; - désinsectisation ; - dératisation ; - assainissement. L’avis du commencement de l’activité doit déclarer, en outre, que : - le propriétaire de l’entreprise, les associés et le responsable technique doivent tous être en possession des qualités requises en terme d’honorabilité prévues par l’art. 2, alinéa 1, de la Loi 82/1994 (relatives aux sentences, aux condamnations, aux interdictions, aux procès criminels, application des mesures de sécurité et de prévention selon la loi 31/05/65, n. 575 contre la mafia) ; - l’entreprise doit être en possession des qualités requises sur les plans économique et financier tels que 34 Entreprises de nettoyage Nettoyage, désinsectisation, assainissement outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) prévus par l’art.2, alinéa 1, du DM 274/97, c’est-à-dire démontrer sa fiabilité bancaire (en joignant des déclarations bancaires spéciales), l’absence de protêts sur billets ou lettres de change, au cours des cinq dernières années, à la charge du propriétaire, pour les entreprises individuelles, ou des associés pour les sociétés de personne, l’inscription régulière à l’INAIL et à l’INPS de tous ses employés, inscription au demeurant obligatoire ; - l’entreprise doit être en possession des qualités requises sur les plans technique et organisationnel, prévues à l’art. 2 du DM 274/97, dans la mesure où le préposé à la gestion technique de l’entreprise (qui ne peut être ni un consultant ni un professionnel extérieur à l’entreprise) doit posséder au moins un des diplômes suivants : • diplôme universitaire de fin d’études ou diplôme technique dans le domaine relatif à l’activité exercée ; • diplôme d’enseignement secondaire obtenu dans le domaine technique relatif à l’activité ; • certificat attestant d’une qualification technique obtenue selon la législation en vigueur en matière de formation professionnelle ; • expérience professionnelle, avec degré qualifiée, dans le domaine d’activité spécifique, qui fait suite à l’accomplissement de la période de scolarité obligatoire, de deux ans pour les activité de nettoyage et de désinfection, et de trois ans pour les activités de désinsectisation, de dératisation et d’assainissement, auprès d’entreprises du secteur ou de bureaux techniques d’entreprises et d’organismes préposés à l’exercice de telles activités en tant que propriétaire, représentant légal, salariés qualifié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire d’une telle entreprise. Le propriétaire de l’entreprise ou le représentant légal, peuvent tous être nommés responsable technique de l’entreprise. La documentation à annexer à la demande est la suivante : • justificatif du versement de 31,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’ Imperia ; • justificatif du versement de 32,00€ sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Région Ligurie de Gênes (Regione Liguria Genova) ; • justificatif du versement de 46,00 €, pour la vérification des qualités requises, sur le c/c/p n. 212183 à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia pour toutes les entreprises individuelles ; 35 • justificatif du versement de 54,00 € sur le c/c/p n. 212183 à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia pour toutes les sociétés, pour chaque responsable technique désigné. Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité de entreprises de nettoyage, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. Les installations Catégories : a) installations éléctriques b) installations d’appareillages pour la radio et la télévision et éléctroniques, installations d’antennes, installations de protection contre les décharges atmosphériques c) installations de chauffage et de climatisation d) installations sanitaires e) transport et installation de gas f) appareils de levage pour personnes et choses g) dispositifs contre les incendies Diplôme d’aptitude professionnelle délivré par le Répertoire des Métiers de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, à la suite de l’annonce du commencement de l’activité. Les entreprises d’installation des appareils indiqués par les lettres b), c), d), e), f) et g) pour l’usage industriel et les activités de réparation et d’entretien, ne sont pas assujetties aux qualités requises par la loi 46/90. Dans ces cas, à l’annonce du commencement de l’activité il faut préciser l’exclusion des activités assujetties à cette loi. L’annonce du commencement de l’activité doit spécifier s’il s’agit de: - installations éléctriques ; - installations éléctroniques et d’appareillages pour la radio et la télévision, installations d’antennes, installations de protection contre les décharges atmosphériques ; - installations de chauffage et de climatisation ; - installations sanitaires ; 36 - installation à gas ; - appareils de levage ; - dispositifs contre les incendies. et indiquer en outre : - les responsables techniques de l’entreprise; - que le responsable technique possède, sur le plan technique et professionnel, au moins une des qualités requises suivantes : • diplôme universitaire de fin d’études dans le domaine technique spécifique; • diplôme d’enseignement secondaire avec une spécialisation technique et une expérience professionnelle d’au moins un an en continu comme salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire d’une entreprise du secteur ; • certificat attestant d’une qualification professionnelle avec une spécialisation relative au secteur des installations requis et une expérience professionnelle d’au moins deux ans consécutifs comme salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire d’une entreprise du secteur ; • expérience professionnelle d’au moins trois ans (ne comprenant pas la période passée en apprentissage) comme salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire d’une entreprise du secteur avec le statut d’ouvrier spécialisé pour les installations pour lesquelles la fonction de responsable technique est nécessaire. - que le responsable technique ne fasse pas l’objet de « procès d’interdiction, de déchéance ou de suspension, telles que prévus à l’art.10 de la loi 31.5.1965, n.575 contre la mafia ». Le propriétaire de l’entreprise ou le représentant légal, peuvent tous être nommés responsable technique. La documentation à annexer à la demande est la suivante : - justificatif du versement de 31,00 €, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’Imperia ; - justificatif du versement de 32,00 € sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Région Ligurie de Gênes (Regione Liguria Genova) ; - justificatif du versement de 40,00 € pour les entreprises individuelles ou 46,00 € pour les société, sur le c/c/p n. 212183 à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia. Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité d’installations, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la 37 reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. Lait et ses dérivés Transformation Attestation de reconnaissance en tant que « premier acheteur » nécessaire au cas où l’on achète directement du premier producteur. Voir le « Manuel des Lignes Guide sur le repérage de l’origine du lait » publié par le Ministère des Politiques Agricoles G.U. 07/02/2005 (www.politicheagricole.it). En ce qui concerne le domaine de médecine vétérinaire il faut se conformer aux Autorisations Sanitaires prévues par le DPR 54/97 et au réglement régional du 2002. L’attestation est délivrée par le Département de la Santé de la Région Ligurie. L’instance, apte à obtenir l’attestation de reconnaissance en tant que « premier acheteur », doit être présentée à la Mairie compétente sur le territoire, sur papier timbré et signée par le propriétaire de l’entreprise, suivant les modalités indiquées sur le formulaire-même, en précisant : - l’emplacement du siège légal ; - l’emplacement du siège opérationnel ; - la possibilité, de la part de l’entreprise, d’accéder à la SIAN (c’est-à-dire de posséder un système informatique) ou bien la possibilité pour l’entreprise d’accéder aux services de consultation et de mise à jour des données de la SIAN fournies par le Centre d’Assistance Agricole ou par l’Association des Acheteurs ; - d’être en possession de la signature digitale ; - de posséder un e-mail ; - de connaître les sanctions administratives qui dérivent du non respect des accomplissements prévus par la normative nationale du secteur ; 38 - que l’entreprise exerce une activité commerciale, d’après le certificat d’inscription à la Chambre de Métiers ; - d’être dans le total exercice de ses propres droits et de ne pas être en faillite, concordat préventif forcé, administration contrôlée ou extraordinaire, liquidation forcée administrative ou volontaire ; - d’être à connaissance de l’obligation de : - respecter les accomplissements prévus par l’art. 13 et 14 du règlement CE 1392 du 9/07/2001 et de la normative nationale du secteur ; - permettre l’accèss à l’autorité compétente, comme prévu par l’art.1, c.5 de la loi 119/03, de conversion du DL 49/03, à tout moment et sans restrictions ; - communiquer toute variation relative aux nouvelles liées à la présente communication en reference notamment à son propre répresentant légal et à ses succursales (art. 5, c.2 lett.d), du DM 31/07/03); - respecter toute autre acomplissement ou obligations, même s’il n’est pas expressément reporté ici, relative à la réglementation du secteur. L’attestation est obtenue en présentant : - la photocopie de la pièce d’identité ; - la photocopie du certificat d’attribution du numéro de TVA ; - la documentation prouvant la possession du dispositif de signature digitale ; - l’inscription à la Chambre de Métiers. Le numéro d’enregistrement de la nouvelle activité, délivré par le Département de la Santé de la Région Ligurie, devra enfin être transmis au directeur général de l’ASL, au Maire, au propriétaire de l’entreprise et au NAS - Commandement des « Carabinieri » (équivalent du Commandement de la Gendarmerie, en France). (Département de la Santé de la Région Ligurie – www.regione.liguria.it) Location de véhicules Autorisation ou permis délivrée par la Mairie Pour obtenir l’autorisation il faut être en possession des de neuf places maximum, y caractéristiques requises suivantes: compris le chauffeur - être de nationalité italienne ou de nationalité d’un (autorisation) pays de l’Union Européenne ou d’autres pays avec permis régulier de séjour ; - être inscrit au rôle de chaffeur ou de flottant, pour les taxi (permis) auprès du Répertoire des Métiers de la Chambre de Métiers d’Imperia , ou bien dans n’importe quelle liste analogue d’un Etat de l’Union Européenne ou d’un autre Etat qui reconnaisse aux citoyens italiens le droit de fournir des prestations pour des services analogues ; - être inscrit auprès du Répertoire des Métiers de la 39 - Chambre de Métiers d’Imperia ; propriété ou disponibilité en crédit-bail du véhicule pour lequel sera délivrée l’autorisation ou le permis; disponibilité d’un garage approprié où le véhicule peut stationner; que le permis ou l’autorisation n’aient pas été transférés à d’autres personnes au cours des cinq derniéres années. Inscription au « Rôle de Chauffeur ou de Flottant » (pour les services publiques non de ligne – loi régionale n. 40 du 25/07/94) auprès de la Chambre de Métiers compétente sur le territoire. Les qualités requises pour l’inscription sont : - être de nationalité italienne ou de l’Union Européenne ou étrangers pourvus de permis de séjour ; - avoir accompli la scolarité ; - être en possession du permis de conduire et du C.A.P. ; - avoir l’aptitude physique prouvée avec certificat médical. moralité: - ne pas faire partie du milieu, d’après la loi 575/65 (antimafia) et modifications successives; formation : 1. examen auprès de la Chambre de Métiers de Gênes - demande sur papier timbré à transmettre à la Chambre de Métiers de la Province où l’on souhaite exercer son activité ; - être en possession du C.A.P. (Certificat d’Aptitude Professionnelle) délivré par le bureau provinciale de la Motorisation ; - avoir accompli la scolarité. 2. inscription de droit valable pour tous ceux qui, à la date de l’inscription au rôle de chauffeur, démontrent d’être en possession du C.A.P. (avant le 24/08/94) et de posséder les caractéristiques requises suivantes : - être propriétaire du permis de taxi ou d’avoir l’autorisation pour l’exercice de location avec chauffeur ; - être collaborateur ou remplaçant de propriétaires du permis de taxi ou d’autorisation pour l’exercice de location avec chauffeur, ou salariés auprès d’une entreprise autorisée au service de location avec chauffeur. 3. transfert de l’inscription : il est prévu seulement dans les limites de la même Région (dans ce cas il n’est pas nécessaire de démontrer d’avoir accompli 40 la scolarité). Pour l’inscription il faut transmettre la demande sur papier timbré, avec: • un justificatif du versement de 31,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’Imperia. (Chambre de Métiers d’Imperia – www.im.camcom.it Chambre de Métiers de Gênes – www.ge.camcom.it). Mécanicien-dentiste Il faut être en possession du certificat d’aptitude, enregistré au Registre des Métiers auxiliaires des professions sanitaires, tenu par l’Agence Sanitaire Locale compétente sur le territoire. (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le Production et préparation de territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire l’huile et des produits typiques de Locale (ASL). la Ligurie, comme le pâté d’olive L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et et le pistou l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Huile Il faut être en possession du certificat d’aptitude, enregistré Orthopédie Fabrication de prothèse – articles au Registre des Métiers auxiliaires des professions sanitaires, sanitaires tenu par l’Agence Sanitaire Locale compétente sur le territoire. (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Opticien – Ophtalmologie - Il faut être en possession du certificat d’aptitude, enregistré au Registre des Métiers auxiliaires des professions sanitaires, Optométricien tenu par l’Agence Sanitaire Locale compétente sur le territoire. (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Salle de sport Amélioration de la forme physique dans les salles de sport, dans les salles de gymnastique et dans d’autres établissements destinés à cet usage Autorisation sanitarie concernant les locaux, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, si le propriétaire de l’entreprise le demande. Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL), si la salle de sport est destinée à l’exercice de l’activité physique pour sujets du troisième âge. 41 La loi régionale n. 06 du 2002 règle les normes pour le développement des établissements et des activités sportives. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Pain Production Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it). Autorisation et permis de panification délivrés par la Chambre de Métiers compétente sur le territoire. D’après la loi n. 1002 du 31/07/1956, l’installation de nouvelles boulangeries est assujettie à une autorisation préalable ; sa délivrance est subordonnée à l’éstimation, transmise à la Chambre de Métiers, du nombre des boulangeries déjà présentes sur le territoire et de la production, par rapport à l’endroit où cette autorisation a été demandée. Pour l’exercice des nouvelles boulangeries qui ont obtenu l’autorisation, en plus de l’autorisation-même est aussi prévue l’obligation de posséder un permis, délivré par la Chambre de Métiers, d’après le contrôle de l’état de marche des installations et des qualités requises, techniques et sanitaires, prévues aux termes de loi. Pour obtenir l’autorisation il faut présenter une demande, sur papier timbré, pour de nouvelles installations de boulangeries, avec indiquées : - les caractéristiques des fours, les mètres carrés de surface de la cuisson et le modèle de chauffage ; - la déclaration d’inexistence de poursuite d’interdition, de causes de défense ou de déchéance, suivant la loi 575/65 (antimafia). Le dossier à transmettre à la fin des travaux pour obtenir la délivrance du permis est : a. la planimétrie des locaux (si non annexée à la demande pour l’autorisation) ; b. la documentation concernant l’utilisation des locaux ; c. la déclaration de conformité des installations, d’après la loi 46/90 ; d. la déclaration de sûreté sur le travail, loi 42 626/94 ; e. certification contre les incendies dans le cas d’outillages supérieurs à 100.000 Kcal ; f. documentation sur la conformité aux normatives CEE pour le four et les appareils utilisés ; g. justificatif du versement de 155,00€ (s’il s’agit de nouvelle installation) ou de 77,00€ (en cas de mutation ou changement) sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’Imperia ; h. un timbre à quittance ordinaire. La documentation relative aux points b), c), d), e), f) peut être certifiée, d’après l’art 46 et 47 du DPR n. 445/2000, au moyen du formulaire de déclaration substitutive, annexé à la demande. Coiffeur Autorisation administrative pour l’exercice de la profession de coiffeur pour hommes et pour femmes, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire. Autorisation sanitaire, qui concerne les locaux et les équipements, délivrée par la Mairie, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). Le sujet intéressé doit certifier la distance entre les activités de coiffeur présentes sur le territoire (la distance change suivant les communes) en papier libre et, si les conditionsde distance antre les activités de coiffeur existentent, il doit transmettre une demande sur formulaire sur papier timbré avec la planimétrie des locaux. La qualification professionnelle de coiffeur est délivrée par la Commission Provinciale pour l’Artisanat (C.P.A.). Pour obtenir la qualification professionnelle pour exercer l’activité de coiffeur pour hommes et pour femmes il faut posséder l’une des qualités suivantes: - être, ou avoir été, propriétaire d’un salon de coiffure, pour hommes ou pour femmes, inscrit au registre départemental des entreprises artisanales ; - avoir travaillé, pendant au moins deux ans, comme salarié qualifié, collaborateur familial, associé, ou en contrat de formation dans une entreprise du secteur ; - avoir suivi un cours régulier d’apprentissage et obtenu une qualification. Les certificats et diplômes délivrés au titre du suivi de cours de formation et d’écoles professionnelles non autorisées ni reconnues par les organes compétents de l’État ne donnent pas lieu à une reconnaissance de la qualification professionnelle. La documentation à présenter est la suivante : - certificat de qualification de coiffeur ; - photocopie du papier d’identité du signataire en cours de validité ; - photocopie de la carte de travail ; - présentation du C/2 historique, en cas de salarié, 43 (L. 17 août 2005, n. 174) délivré par le Centre pour l’Emploi compétent sur le territoire; - formulaire sur papier timbré de 14,62 € ; - un timbre fiscal; - inscription au Répertoire des Métiers avec la certification « antimafia » . Pour l’inscription : - justificatif du versement de 31,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers d’Imperia ; - justificatif du versement de 32,00€ sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Région Ligurie de Gênes ; - payement de 80€ au moyen du formulaire F/24, pour les entreprises individuelles. La Loi n.174, 17 août 2005 “ Réglementation de l’activité de coiffeur” définit les principes généraux et les qualités nécessaires pour l’exercice de l’activité. Dans l’attente de la promulgation de la loi régionale d’application, la Commission Provinciale pour l’Artisanat est encore l’organe compétent pour la reconnaissance de la qualification professionnelle concernant l’exercice de l’activité de coiffeur sur la base des qualités requises prévues par la loi 161/1963. Au cours de la période transitorie, les personnes qui, à la date de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi (17 septembre 2005): • possèdent la qualification de coiffeur, pour hommes et femmes, prennent de plein droit la nouvelle qualification; • sont titulaires des autorisations délivrées par la Mairie pour l’exercice des activités de coiffeur, pour hommes et femmes, ont le droit de rectifier de la dénomination sur ces memes autorisations; • possèdent la qualification de coiffeur pour la coupe ou le traitement esthétique de la barbe et exercent cette activité, peuvent poursuivre l’exercice de cette activité et maintenir leur inscription au Répertoire comme coiffeur pour la coupe ou le traitement esthétique de la barbe. Au cas où ils voudraient obtenir le certificat d’aptitude à l’exercice de coiffeur en général, ils doivent, de manière alternative: 1.demander, dans les dix-huit mois à partir de la date d’entrée en vigueur de la loi 174/05, le certificat d’aptitude, comme prévu par l’art.3, en considération des expériences professionnelles accumulées; 2.suivre un cours de requalification professionnelle spécialement créé; 3.soutenir l’examen prévu. L’article 3 de la nouvelle loi, prévoit qu’il soit nécessaire, pour pratiquer l’activité de coiffeur en général, de suivre une formation professionnelle spécifique après l’obtention d’un examen théorique et pratique. Cet examen sera précédé, alternativement : 44 a. par le suivi d’une formation qualifiante d’une durée de deux années, à laquelle s’ajoutera un cours de spécialisation au contenu essentiellement pratique ou une période de travail d’une année au sein d’un salon de coiffure, à effectuer de deux ans ; b. par une période de travail d’une durée de trois ans au sein d’un salon de coiffure, à effectuer en l’espace de cinq ans, et par le suivi d’une formation théorique spécifique ; cette période de travail est réduite à un an, à effectuer en l’espace de deux ans, si elle a été précédée par un rapport d’apprentissage comme prévu par la loi 19 janvier 1955, n.25 et ses modifications successives, de la durée prévue par le contrat professionnel national. La formation théorique, telle qu’évoquée aux lettres a) et b), peut aussi être suivie pendant son temps de travail. La période de travail, telle qu’évoquée aux lettres a) et b), concerne une période d’activité professionnelle qualifiée, menée en qualité de propriétaire de l’entreprise ou d’associé partecipant au travail, de salarié, de collaborateur familial ou collaborateur coordonné et continu, équivalente, en termes d’attributions ou du nombre total d’heures effectuées, à celle prévue par la convention de travail collettive. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité de coiffeur, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. 45 Pâtisserie Production Poudres à feu ou sans fumée Production et commerce Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Permis délivré par la Préfecture, Bureau Gouvernemental du Territoire d’Imperia, d’après la vérification des capacités techniques du propriétaire relatives à la fabrication, au commerce et au dépôt du matériel explosif. (Préfecture d’Imperia, Bureau Gouvernemental du Territoire tel. 0183.6899 – www.prefettura.imperia.it) Produits chimiques Production de vernis, de colorants, de fertilisants chimiques, à l’exception des détergents : - production non nuisible à la Autorisation Sanitaire, concernant les locaux et les santé outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale (ASL). L’autorisation est obtenue en présentant le formulaire délivré par la Mairie, en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, et l’autre à adresser à l’Agence Sanitaire Locale) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. - production nuisible à la santé Autorisation de l’Agence Sanitaire Locale (ASL), qui atteste l’inscription à la liste des Industries insalubres, tenue par le Conseil Supérieur de la Santé Publique. L’autorisation est obtenue en transmettant la demande à la Mairie compétente sur le territoire en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, qui se chargera de la transmettre à l’Agence Sanitaire Locale et l’autre pour l’interessé) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; 46 - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Traitement et récupération des déchets dangereux selon la procédure ordinaire Réalisation d’une installation de Autorisation à la réalisation d’une l’installation de traitement (art. 27 del DLgs traitement délivrée par la Province de Imperia. 22/1997) Le sujet qui souhaite réaliser une nouvelle installation de traitement ou de récupération des déchets doit présenter la demande d’autorisation pour la construction à la Province d’Imperia. Il faudra joindre à cette demande : - le projet de l’installation; - l’avis de la Région Ligurie concernant l’Évaluation de l’Impact Environnemental. La Province lance une Conférence de Services à laquelle partecipent toutes les institutions publiques intéressées par cette activité. L’autorisation est délivrée sur acte du Dirigeant. Exercice des operations de Autorisation à l’exercice des opérations de traitement traitement (art. 28 del DLgs délivrée par la Province de Imperia. 22/1997) Le sujet doit presenter la demande d’autorisation à l’exercice de telles opérations à la Province d’Imperia. La demande doit contenir: - les types et les quantités de déchets à traiter; - les conditions techniques requises; - les précautions à prendre en matière de sécurité et d’hygiène environnementales; - le lieu de traitement; - la méthode de traitement et de récupération; - les limitations d’émission dans l’atmosphère; - les préscriptions pour les opérations de sécurisation du site; - les garanties financières; - l’aptitude du sujet réquerant; - l’inscription au Tableau des Gérants des Déchets. Mise en réserve et récupération des déchets non dangereux et dangereux selon la procédure simplifiée (artt. 31, 33 del D Lgs 22/1997) Communication du début de l’activité à la Mairie compétente sur le territoire. Si les conditions prévues à l’article 31 du DLgs 22/1997 sont réunies, il faut remplir le formulaire délivré par la Mairie, en joignant : - la rapport technique descriptif de l’activité de récupération; - la copie des autorisations en matière environnementale; - la copie de l’Évaluation de l’impact acoustique si prévue par la Mairie ; 47 - la déclaration qui atteste de la possession des conditions subjectives requises pour la gestion des déchets; - la documentation cartographique; - la possession de qualités requises subjectives (absence de jugements, de condamnations, de procès criminels, de mesures préventives, de situation de faillite, de liquidation, de cessation d’activités ou de concordat préventif forcé ; respect des obligations relatives aux paiements des charges sociales) ; - l’attestation du versement du droit annuelle d’inscription établi sur la base de la quantité de déchets traités. Pour les déchets dangereux, la demande doit être faite, tout d’abord, à la Province et, ensuite, une Communication du début de l’activité doit être transmise à la Mairie en joignant , aux documents précédemment indiqués : - les elements constitutifs de la disposition d’approbation du projet et d’autorisation à la construction de l’installation pour la récupération des déchets dangereux. La Mairie envoie l’autorisation et la copie de la Communication du début de l’activité à la Province, dans le but d’inscrire l’entreprise au Répertoire provincial des entreprises opérant dans des activités de récupération des déchets. À la discrétion de la Mairie compétente, le requérant peut recevoir l’autorisation pour débuter l’activité. Auto élimination des déchets non dangereux selon la procédure simplifiée (artt. 31, 32 del D Lgs 22/1997) Collecte déchets et transport Communication du début de l’activité à la Mairie compétente sur le territoire. Il est nécessaire de joindre à cette communication un rapport technique descriptif duquel doit ressortir : - le respect des réglementations techniques prévues par l’art.31 du D.Lgs 22/1997; - le respect des réglementations techniques de sécurité. La Mairie envoie l’autorisation et la copie de la Communication du début de l’activité à la Province, dans le but d’inscrire l’entreprise au Répertoire provincial des entreprises qui effectuent la communicatio du début de l’activité. À la discrétion de la Mairie compétente, le requérant peut recevoir l’autorisation pour débuter l’activité. des Inscription à la Section Régionale qui gère le Tableau des Gérants des Déchets auprès la Chambre de Commerce de Gênes, si l’entreprise a son siège légal ou son siège secondaire avec représentation stable en Ligurie. L’inscription se fait sur la base de la catégorie et de la classe qui correspondent à l’activitè exercée et à la population totale servie. Pour l’inscription au Tableau il faut : remplir les conditions 48 subjectives, morales, d’aptitude technique et de capacité financière requises qui sont prévues par le DM 28/04/1998, n. 406; payer le droit de secrétariat et d’inscription; présenter des garanties financières appropriées en faveur de l’État, sauf pour les entreprises opérant dans la collecte et le transport de déchets dangereux ou non, tels qu’indiqués à l’art. 33 du D.Lgs 22/1997. L’entreprise qui opère dans la collecte et le transport de déchets soumis à des procédures simplifiées, telles que prévues à l’art.33 du D.Lgs 22/1997, et effectivement destinés au recyclage et à la récupération, est inscrite au Registre sur la base d’une Communication de début d’activité à la Section Régionale en charge de la gestion du Tableau des Gérants de Déchets. Nous rappelons que d’autres fonctions sont prévues, sauf cas spécifiques, tells que: la tenue du registre de chargement et déchargement; la declaration annuelle MUD; le formulaire d’identification des déchets pour le transport. N.B. Les procédures mentionnées ci-dessus pourront subir des modifications avec l’entrée en vigueur du Texte Unique sur l’Environnement. (Province d’Imperia, tel. 0183/7041; Mairie d’Imperia, tel. 0183/7011) (Tableau des Gérants des Déchets chez la Chambre de commerci de Gênes, tel. 010/2704378; www.albogestoririfiuti.it) À cause de la récente réglementation de l’activité, une spécifique procédure n’a pas été encore établie mais, selon Blanchisserie, nettoyage chimique toute probabilité, l’exercice de cette activité préverra la délivrance, par la Mairie compétente sur le territoire, d’une à sec ou mouillé, teinturerie, Autorisation Sanitaire, relative à la sécurité et aux qualités détachage, pressing, foulage et requises, dans les locaux et pour les équipements utilisés, sur similaire les plans de l’hygiène et de la santé, sur avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale. La demande devra indiquer : - le responsable technique en possession de compétences professionnelles acquises avec l’obtention de l’une des qualités suivantes requises sur un plan à la fois technique et professionnel : - avoir suivi des cours qualifiants sur les plans technique et professionnel, d’une durée totale d’au moins 1200 heures en deux ans, à compléter avec la réalisation d’expériences professionnelles adaptées au sein d’entreprises du secteur ; - avoir obtenu un certificat attestant d’une qualification dans le domaine relatif à l’activité, obtenu selon les termes de la loi en vigueur en matière de formation professionnelle, complété par la réalisation d’une activité qualifiée de collaboration technique et continue d’une durée minimale d’un an, en qualité de salarié, collaborateur familial, associé gérant ou actionnaire 49 Teinturerie/blanchisserie auprès d’entreprises du secteur, à effectuer dans les trois ans; - avoir obtenu un diplôme technique ou professionnel d’enseignement secondaire, ou de niveau supérieur au baccalauréat ou même universitaire, dans les domaines relatifs à l’activité ; - avoir suivi une période d’activité qualifiée de collaboration technique et continue auprès d’entreprises du secteur qui ne soit pas inférieure à : • une année, si elle a été précédée d’une période d’apprentissage de la durée prévue par la convention collective; • deux ans en qualité de propriétaire, d’associé gérant ou de collaborateur familial ; • trois ans, même s’ils ne sont pas consécutifs mais qu’ils se font dans les cinq ans, en cas d’activité subordonnée. Les certificats et les diplômes, délivrés au titre du suivi de cours de formation professionnelle non autorisés et non reconnus par les organes publics compétents, ne permettent pas de valider une qualification ou aptitude professionnelle. Le propriétaire de l’entreprise ou le représentant légal peuvent tous être nommés responsable technique de l’entreprise. Collecte et remise des vêtements Ces services peuvent s’effectuer selon deux modes d’organisation différents: 1. s’ils sont rendus, en un endroit fixe, par des entreprises de teinturerie et/ou de blanchisserie habilitées et gérées par le propriétaire, il est alors nécessaire d’apposer un panneau spécifique qui indique le siège de l’entreprise où est effectué le travail ; 2. s’ils sont rendus de manière itinérante par une entreprise, même de transport, sur la base de contrats en appel d’offres, il est nécessaire d’indiquer sur les documents fiscaux le siège de l’entreprise où est effectué le travail. Aux entreprises du secteur, inscrites de manière régulière et opérationnelles à la date d’entrée en vigueur de la nouvelle normative, il est reconnu le droit de poursuivre l’exercice de leurs activités de teinturerie et/ou de blanchisserie à condition qu’elles fassent le nécessaire pour désigner avant le 27 mars 2009, le responsable technique qualifié sur le plan professionnel. Selon le Décret Léglislatif 229/2002, la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises en dehors de l’Italie, dans le but d’exercer en Italie l’activité de teinturerie/ blanchisserie, revient au Ministère des Activités Productives (MAP). Le citoyen communautaire qui souhaite obtenir la reconnaissance de ses titres acquis dans les Pays de l’Union Européenne, s’addressera directement au MAP. C’est aussi le 50 cas du citoyen hors Union Européenne mais régulièrement présent en Italie. En revanche, pour le citoyen hors Union Européenne qui n’est pas encore présent sur le territoire italien, la reconnaissance de ses titres devra se faire par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce. La demande de reconnaissance, la documentation jointe en original et les mesures finales de la procédure sont assujetties au timbre fiscal. N.B. Si les titres détenus par le demandeur sont fondamentalement différents en termes de contenu de ceux considérés dans la législation en vigueur dans l’Etat italien, la reconnaissance est subordonnée à la réussite d’un stage d’adaptation ou d’une épreuve probatoire. (Ministère des Activités Productives, Direction Générale pour le Commerce, les Assurances et les Services, Bureau B4 répertoire des entreprises, Via Sallustiana 53 – 00187 ROMA, www.minindustria.it). Une circulaire qui identifie l’organe compétent pour la reconnaissance des qualifications requises pour un citoyen italien qui ait eu une activité professionnelle salariée dans le Principauté de Monaco est en cours de realisation. Transport de dangereuses marchandises Il faut être en possession du certificat de formation professionnelle, d’après l’accord européen sur le transport international de marchandises dangereuses sur la route (C.F.P. A.D.R.), délivré par le Bureau Provinciale de la Motorisation Civile et des transports en concession (M.C.T.C), obtenu après avoir fréquenté un cours et avoir réussi l’examen auprès de la M.C.T.C. Il est nécessaire de nommer un conseiller technique (même ne faisant pas partie de l’entreprise) qui soit en possession du certificat de formation professionnelle. Ne sont pas obligées de nommer un conseiller : - les entreprises qui travaillent dans les limites définies par le DM 4/9/1996, annexe B, n. 10010 et 10011 ; - les entreprises qui travaillent occasionnellement dans les limites du territoire national et avec de la marchandise ayant un dégré minimal de danger et de pollution. (Bureau URP de la Motorisation Civile – www.provincia.imperia.it/uffici). En ce qui concerne le transport, outre la nomination du conseiller il est nécessaire, si l’on dépasse certaines limites, de posséder la Carte Grise au nom de l’entreprise, en spécifiant l’usage « pour le compte d’autrui » et l’annotation ADR (accord européen relatif au transport international de marchandises dangereuses). Transports funéraires Déclaration de conformité à l’usage du corbillard, délivrée par l’Officier de Santé auprès de l’Agence Sanitaire Locale (A.S.L.) compétente sur le territoire. Possession de la carte grise du véhicule et permis relatif au 51 transport funéraire. (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) Vins Production et mise en bouteilles Autorisation Hygiénico-Sanitaire, concernant les locaux et les outillages utilisés, délivrée par la Mairie compétente sur le territoire, d’après l’avis favorable de l’Agence Sanitaire Locale. L’autorisation est obtenue en transmettant la demande à la Mairie compétente sur le territoire en deux copies (l’une à adresser à la Mairie, qui se chargera de la transmettre à l’Agence Sanitaire Locale et l’autre pour l’interessé) en joignant : - le genre de production ; - les outillages utilisés ; - l’attestation de branchement sur l’aqueduc ; - la déclaration du montage correct des installations ; - la planimétrie des locaux en trois copies. (Mairie d’Imperia – tel. 0183.7011 – www.comune.imperia.it) (ASL de Sanremo – IM – tel. 0184.536838 / 0184.536868 www.asl1.liguria.it) 52 CHAPITRE 6 LE CHOIX DU RÉGIME FISCAL, LE FISC La première chose à faire, pour pouvoir entreprendre une activité, est de se munir du numéro de TVA. Ce numéro est obténu en présentant un formulaire au Centre des Impôts provincial, dans les 30 jours qui precèdent le commencement de l’activité-même. La deuxième chose importante à faire est le choix du régime comptable et fiscal, qui peut être : ● ● ● ● ● ● Régime au réel normal Régime simplifié Régime « super-simplifié » Régime au forfait Régime de nouvelles créations d’entreprises Régime Micro Le régime au réel normal est obligatoire pour toutes les entreprises individuelles et les sociétés de personnes ayant un chiffre d’affaires supérieur à 309.874,14 €, si elles s’occupent de prestations de services, et 516.456,90 € pour les autres activités. Les sociétés à capitaux y sont assujetties sans limitations. Dans tous les cas, il est possible de choisir le régime au réel normal, même si on ne possède pas les caractéristiques indiquées, en utilisant une OPTION, valable jusqu’à sa révocation et pour au moins trois ans. Les entreprises individuelles et les sociétés de personnes qui ont un chiffre d’affaires non supérieur à 309.874,14 € pour les prestations de services, et à 516.456,90 € pour les autres activités, peuvent choisir, au contraire, un régime simplifié. Les ENTREPRISES INDIVIDUELLES peuvent quand-même choisir un régime « super-simplifié » si elles ont réalisé: - un chiffre d’affaires (annuel) jusqu’à 15.493,71 € (25.822,84 € pour les activités qui sont différentes des prestations de services ; - n’ont pas effectué d’achats pour un montant supérieur à 18.075,99 € (pour les cessions de biens) ou 10.329,14 € (dans les autres cas) ; - les entreprises qui possèdent des biens d’équipements d’une valeure globale, au net des amortissements, jusqu’à 25.822,84 € ; - qui n’ont pas payé aux salariés, ou aux autres collaborateurs à plein temps, des rétributions supérieures à 70% du chiffre d’affaires cité ci-dessus. Sont obligées de choisir le régime à forfait (sauf s’il y a une option pour d’autres activités, valable jusqu’à sa révocation et en tout les cas pour au moins trois ans), les ENTREPRISES INDIVIDUELLES qui n’ont pas effectué d’exportations avec: - un chiffre d’affaires (annuel) jusqu’à 10.329,14 € ; - les entreprises qui possèdent des biens d’équipements de valeure globale, au net des amortissements, jusqu’à 10.329,14 € ; - qui n’ont pas payé aux salariés, ou aux autres collaborateurs à plein temps, des rétributions supérieures à 70% du chiffre d’affaires cité ci-dessus. 53 Les régimes des nouvelles activités de production et des activités marginales ont été introduits par les articles 13 et 14 de la Loi 388/2000. Les activités qui sont intéressées au régime des nouvelles activités de production sont les activités nouvelles exercées par les ENTREPRISES INDIVIDUELLES. La nouvelle activité ne peut être la continuation de l’activité précédente, même si exercée comme dépendante. Le propriétaire de la nouvelle entreprise ne doit pas avoir exercé, pendant les trois dernières années, d’autres activités assujetties à la TVA. Le chiffre d’affaires réalisé ne doit pas dépasser : 30.987,41 € pour les entreprises de services ; 61.974,83 € pour les autres activités. Pour pouvoir choisir ce régime il faut rédiger une demande spécifique au moment du commencement de l’activité. Ce régime est appliqué au commencement de l’activité et pendant les deux périodes suivantes, sauf en cas de manque des caractéristiques demandées. Les entreprises qui peuvent choisir le régime Micro sont, enfin, les ENTREPRISES INDIVIDUELLES assujetties aux évaluations effectuées sur le secteur d’activité. Le chiffre d’affaires réalisé ne doit pas dépasser les revenus établis par le Ministère, des mesures sont expressément indiquées. Les revenus déclarés doivent correspondre au chiffre d’affaires minimale indiqué par le software « GERICO ». Pour pouvoir choisir ce régime il faut rédiger une demande spécifique à présenter au Centre des Impôts. Du point de vue fiscal, le chiffre d’affaires de l’artisan est assujetti à l’ « IRPEF » comme à l’ « IRAP ». Les quotes-parts de l’IRPEF en vigueur sont : Plafonds de chiffre d’affaires Jusqu’à 26.000 € Compris entre 26.000 € et 33.500 € Compris entre 33.500 € et 100.000 € Supérieur à 100.000 € Pourcentage 23% 33% 39% 4% Au moment du solde de fin d’année ou de la fin du rapport de travail, il faut rajouter, aux quotesparts citées ci-dessus, les taux de l’IRPEF régional et communal9. L’IRAP, pour le moment, a une incidence de 4,25% sur le revenu, d’après les institutions ministérielles. 9 Ces donnés pourraient changer dans peu de temps car cette discipline est constamment en évolution. 54 CHAPITRE 7 L’ASSURANCE OBLIGATOIRE 7.1. L’INSCRIPTION à L’INAIL D’après le DPR n. 1124 du 30/06/65 l’assurance, pour le chef d’entreprise, est obligatoire ; l’organisme qui s’occupe des assurances contre les accidents du travail est l’INAIL (Institut National pour l’Assurance des Accidents de Travail). Cette assurance est obligatoire pour l’artisan, les associés éventuels, les collaborateurs familiaux et les salariés. La demande d’inscription doit être présentée à l’INAIL le jour même du commencement de l’activité. Au cas où il y aurait des modifications successives dans les données de l’entreprise, la demande doit être présentée dans les 30 jours qui suivent ces changements. L’inscription à l’INAIL comporte la charge d’une assurance proportionné au niveau de risque de l’activité que l’on exerce. Le versement de ce prix doit être effectué avant le 16 février de chaque année. Suivant les niveaux de risque, le chiffre varie d’un minimum de 65 € par an pour le 1er niveau à 1391,80 pour le 9ème. D’après le DL n. 38 du 16/03/2000 il est obligatoire, pour le chef d’entreprise, de communiquer à l’INAIL la liste des noms de tous les employés qui travaillent dans son entreprise, au fur et à mesure qu’ils viennent embauchés et de même la liste de ceux qui n’y travaillent plus (le contrat de travail conclu), en trasmettant la DNA, c’est-à-dire la « Denuncia Nominativa Assicurati » Déclaration d’Embauche. 7.2. LA DÉCLARATION D’ACCIDENT En cas d’accident guérissable en plus de trois jours, l’accidenté assuré doit transmettre sa déclaration dans les deux jours qui suivent, au moyen d’un formulaire avec un certificat médical, à l’INAIL comme à la Police. Si l’accident n’a pas été déclaré, parce qu’il est guérissable avant trois jours et au contraire il s’est prolongé, la déclaration doit être présentée avant le cinquième jour. En cas d’accident mortel ou prévu tel, la déclaration doit être transmise dans les 24 heures suivantes. 7.3. LE REGISTRE DES ACCIDENTS Toutes les entreprises qui occupent des employés sont obligées de tenir le registre des accidents. Dans ce registre doivent être notés chronologiquement tous les accidents qui ont provoqué au travailleur une incapacité temporaire, avec l’absence du travail pour plus d’un jour. Il est possible de transmettre la déclaration par internet, en se connectant au site de l’INAIL – www.inail.it, download, assicurazione, modulistica (download, assurance, formulaire). 55 CHAPITRE 8 LES DOCUMENTS NÉCESSAIRES à L’INSCRIPTION AU RÉPERTOIRE DES MÉTIERS 8.1. INSCRIPTION L’interessé doit présenter sa demande au guichet du Registre des Artisans de la Chambre de Métiers ou auprès des sièges décentralisés ou par courrier, en joignant la documentation requise. La présentation de la demande d’inscription au Registre des Artisans entraîne l’enregistrement à la section spéciale pour les entreprises artisanales, au Répertoire des Métiers. Les guichets délivrent un reçu de dépôt à la suite de la demande d’inscription au Répertoire des Métiers. Dans les 60 jours qui suivent cette demande, le Registre des Artisans s’occupera de l’instruction et la Commission Provinciale pour l’Artisanat, après avoir évalué les actes, délibère sur telle inscription. A l’échéance de ce délai, le « silence-approbation » est valable, suivant lequel la demande est considérée accueillie. Le Répertoire des Métiers communique à l’interessé l’éventuel refus de son inscription. Contre les mesures prises par la Commission Provinciale pour l’Artisanat les intéressés peuvent avoir recours à la Commission Régionale pour l’Artisanat, dans les 60 jours qui suivent la réception de la communication. D’ultérieures décisions de la Commission Régionale peuvent être contestées, dans les 60 jours de l’avis, auprès du Tribunal compétent sur le territoire. Le chef d’entreprise qui vient d’un autre pays (par exemple de la France) qui souhaite entreprendre une nouvelle activité dans la province d’Imperia, pour éviter une double imposition, s’il a déjà une activité (même si non artisanale), il devra s’inscrire seulement au Répertoire des Métiers et non pas au Registre des Artisans. A ce sujet, il devra préciser, sur l’imprimé pour l’inscription au Répertoire des Métiers, les raisons qui lui permettent l’exemption de l’inscription au Registre des Artisans. Même procédure à suivre pour tous les artisans qui souhaitent entreprendre une nouvelle activité dans une province différente de celle où ils exercent dèjà. 8.1.1. L’INSCRIPTION DES ENTREPRISES INDIVIDUELLES La documentation à présenter pour l’inscription d’une entreprise individuelle au Répertoire des Métiers est la suivante : • • • • • Imprimé AN/1 sur papier timbré + cotisation annuelle de 80,00€ photocopie de la pièce d’identité du signataire, en cours de validité justificatif du versement de 31,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’ Imperia justificatif du versement de 32,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Région Ligurie de Gênes (Regione Liguria Genova) d’autres documents en faveur des caractéristiques demandées pour l’activité artisanale. 8.1.2. L’INSCRIPTION D’ UNE SOCIÉTÉ La demande d’inscription doit être adressée à la Commission Provinciale pour l’Artisanat de la Chambre de Métiers d’Imperia, ou aux sièges décentralisés, dans les 30 jours à partir de la 56 date d’enregistrement, au Répertoire des Métiers, de l’acte constitutif ou de la date de commencement de l’activité. Les documents à présenter sont : • • • • • Imprimé AN/2 – intercalaire P- formulaires concernant toutes les données de chaque associé pièce d’identité des représentants légaux justificatif du versement de 31,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 212183, à l’ordre de la Chambre de Métiers (Camera di Commercio) d’ Imperia justificatif du versement de 32,00€, pour les droits de secrétariat, sur le c/c/p n. 10737161, à l’ordre de la Région Ligurie de Gêne (Regione Liguria Genova) d’autres documents en faveur des caractéristiques demandées pour l’activité artisanale. 8.1.3. L’INSCRIPTION D’UN « SIEGE LOCAL » On peut définir comme « siège local », le siège opérationnel ou administratif – de gestion, qui est situé dans un lieu différent de celui du siège central, dans lequel l’entreprise exerce une ou plusieurs activités economiques. Les documents à présenter pour l’inscription d’un siège local au Répertoire des Métiers sont les suivants: • Imprimé AN/5 pour la déclaration d’ouverture du siège local + cotisation annuelle, sur papier timbré, de : • 16,00 € pour toutes les entreprises individuelles • 34,00€ pour les S.A.S et les S.N.C. • 75,00€ pour les sociétés à capitaux. 57 CHAPITRE 9 LA RETRAITE 9.1 LES CHARGES SOCIALES Lors de l’inscription au Répertoire des Métiers, il est obligatoire de s’inscrire à l’Institut National pour la Prévoyance Sociale (INPS). Les propriétaires des entreprises familiales doivent payer à l’INPS, pour soi-même et pour des éventuels collaborateurs inscrits sur leurs position, au moyen du formulaire F24, les suivantes charges sociales : - 4 versements trimestriels, avec un montant prédéterminé, payables aux termes de loi (avant le 16/5, le 16/8, le 16/11 et le 16/2 de l’année suivante) ; - 2 versements de même montant, fixés par l’assuré qui les calcule en fonction du revenu perçu qui excède le seuil minimal (établi chaque année par la loi – pour 2006 ce montant est de €13.345,00), et considérés comme acomptes à verser aux mêmes dates que celles établies pour le réglement des impôts ; - l’éventuel solde, déterminé par l’artisan, doit être payé l’année suivante au moment de la présentation du formulaire 740. Pour l’année 2006 les montants à verser sont : CHARGES IVS Janvier/Décembre Montant annuel PROPRIÉTAIRES ET COLLABORATEURS 193,50 2.322,03 CHARGES IVS EN POURCENTAGE REVENUS : 2006 De 13.345,01 à 39.297,00 17,40 De 39.297,01 à 65.495,00 18,40 COLLABORATEURS AYANT MOINS DE 21 ANS 160,14 1.921,68 14,40 15,40 Les propriétaires d’entreprise ou les collaborateurs familiaux ayant plus de 65 ans, qui sont déjà à la retraite, peuvent demander la réduction de 50% des charges sociales ; sont exonérés, par contre, les propriétaires qui possèdent dèjà la retraite de « réversibilité ». A partir de l’année 1993, les pensions de retraites des salariés et des travailleurs indépendants sont calculées aux termes du décret du 30.12.92 n. 503. Le montant est constitué par la somme totale de : − la cotisation qui correspond au montant relatif à l’ancienneté acquise avant le 1er janvier 1993, calculée suivant la loi en vigueur avant cette date (quote-part de retraite A) ; 58 − la cotisation qui correspond au montant relatif à l’ancienneté acquise à partir du 1er janvier 1993, calculée suivant les modalités établies par le décret n. 503/92 (quote-part de retraite B). D’après l’art 1 de la loi du 8 août 1995 n. 335 sur la réforme du système des pensions de retraites obligatoires et complémentaires, le calcul du montant change suivant certaines variations et innovations : − Entre en vigueur le système de calcul des retraites à appliquer en faveur des travailleurs indépendants qui n’ont pas d’ancienneté d’assurance au 31 décembre 1995, c’est-à-dire en faveur des travailleurs qui, même s’ils ont touché leurs cotisations avant cette date, décident de recevoir le solde de leur retraite suivant les règles du système. − Pour les travailleurs indépendants qui, au 31.12.1995, possèdent une ancienneté d’au moins 18 ans, la retraite est calculée suivant le système de rétribution. Pour les travailleurs indépendants qui, au 31.12.1995, possèdent une ancienneté inférieure à 18 ans, la retraite est déterminée par la somme totale de : la quote-part de retraite qui correspond à l’ancienneté acquise avant le 31.12.1995 et calculée d’après le système de la rétribution et par la quotepart de retraite qui correspond à l’ancienneté acquise à partir du 01.01.1996. − La pension de retraite pour les salariés ayant, au 31.12.1992, une ancienneté égale ou supérieure à 15 ans, est calculée avec une augmentation des semaines qui constituent la base de la rétribution. En particulier, pour les travailleurs indépendants, l’augmentation des semaines prendra effet à partir du 01.01.96 et correspond à 66,6% annuel, pour un maximum de 780 semaines. 59 CHAPITRE 10 LES EMPLOYÉS Il arrive souvent que le chef d’entreprise, après avoir commencé son activité, se trouve dans la nécessité d’embaucher des employés, pour faire face à une plus grande quantité de travail. L’employeur a la faculté d’embaucher ses employés, en trasmettant à l’ANPE (« Centro per l’impiego ») les généralités des nouveaux collaborateurs, dans les cinq jours qui suivent l’embauche. 10.1. L’APPRENTISSAGE C’est un contrat de travail, établi par les art. 2130 et suivants du Code Civil et par des lois particulières, selon lequel le chef d’entreprise doit donner, ou faire donner, à l’apprenti, les cours nécessaires afin qu’il puisse acquérir les capacités techniques pour devenir un travailleur qualifié, en le faisant travailler, en parallèle, dans l’entreprise-même. Pour pouvoir embaucher un apprenti il faut respecter des limites d’âge (d’un minimum de 15 ans à un maximum de 24 ans). Dans le secteur de l’artisanat les Conventions Collectives de Travail (CCNL) peuvent augmenter cette limite, jusqu’à 29 ans, pour les qualifications professionnelles. Les travaux supplémentaires et de nuit sont exclus pour les apprentis mineurs, alors que l’horaire de travail des apprentis majeurs est égal à celui des autres salariés. La durée du contrat d’apprentissage change selon les différentes qualifications professionnelles, sans dépasser, en tout les cas, la durée de 5 ans. L’avantage principal de ce contrat, pour l’employeur, est la diminution presque totale des charges sociales (en gardant, évidemment, pour l’apprenti, toutes les assurances prévues pour l’assistance et les accidents de travail). L’employeur peut bénéficier de ces avantages même pendant l’année qui suit un changement de contrat, d’apprentissage à contrat à durée indéterminée. La loi établit que la période d’apprentissage soit de 120 heures, en moyenne, dans l’année (de 240 heures pour les apprentis mineurs). 10.2. LE TRAVAIL INTÉRIMAIRE En Italie aussi, comme dans la plupart des pays d’Europe, il est possible de choisir le travail intérimaire. 10.3. LE CONTRAT D’INSERTION / RÉINSERTION C’est un contrat de travail qui vise à l’insertion ou à la réinsertion sur le marché du travail des: - individus d’un âge compris entre 18 et 29 ans ; - chômeurs, d’un âge compris entre 29 et 32 ans ; - travailleurs avec plus de 50 ans qui n’ont pas de travail (parce que licenciés ou au chômage) - sujets sans travail, depuis au moins deux ans, qui veulent se réintégrer sur le marché du travail ; - femmes de tout âge, qui résident dans des zones où le chômage féminin est inférieur, au moins, de 20% au chômage masculin; - porteurs d’handicap (soit physique, mental ou psychique). 10.4. LES CONTRATS DE TRAVAIL 60 La durée des Conventions Collectives de Travail (CCNL) est de 4 ans, d’après l’ « Accord InterConfédéral » du secteur artisan du 3 août – 3 décembre 1992. 10.4.1. DES AVANTAGES POUR L’EMPLOYEUR Qualification L’apprentissage Travailleurs concernés Les jeunes de 15 à 24 ans (ou jusqu’à 29 ans pour certaines qualifications artisanales) apprentis qui, Les apprentis Les terminée la période qualifiés d’apprentissage, deviennent des travailleurs qualifiés Le contrat Employeur d’insertion N’importe quelle typologie Les entreprises touristiques et commerciales (CSC 7.01.XX – 7.02.XX) ayant moins de 15 employés Les entreprises artisanales Typologie de contrat Contrat à durée déterminé (même à mi-temps, d’une durée hebdomadaire non inférieure à 24 heures) Contrat à durée indéterminée Emplacement l’entreprise Centre-Nord Les salariés en caisse – d’intégration depuis au moins trois mois Les salariés en caisse – d’intégration de plus de 24 mois 25% (cotisation de l’employeur) 40% (cotisation de l’employeur) Centre-Nord Partout Contrat à indéterminée Des facilités de paiement, apprentissage pour un an de Avantages à durée Les chômeurs de Les chômeurs de plus de Contrat 24 mois indéterminée (même à miplus de 24 mois temps) Caisse d’intégration Les Assedic Caisse d’intégration Les Assedic Aides nationales Exonération des contributions durée Contrat à durée indéterminée (même à mitemps) Paiement du timbre fiscal Réduction des contributions, même de l’INAIL, à 100% pour les artisans et à 50% pour les autres entreprises, pour 36 mois. La contribution est à la charge de l’employé Exonération des contributions (pour 12 mois maximum) Réduction des contributions, à 100% pour les artisans et à 50% pour les autres entreprises, pour 36 mois. 61 à Les employés en Les employés inscrits aux Contrat indéterminée mobilité externe10 listes de mobilité durée Exonération des contributions sur 18 mois pour les apprentis, plus 50% de l’indemnité pour l’employé à durée Exonération des Les employés en Les employés inscrits aux Contrat listes de mobilité déterminée, ou contributions pour mobilité externe indéterminée à mi-temps les apprentis et pour 12 autres mois si le contrat est à durée indéterminée 10 Les employés inscrits aux listes de mobilité peuvent être obligatoirement déplacés dans les sièges d’entreprises situés dans d’autres villes. 62 CHAPITRE 11 RÉSUMÉ DES REGISTRES OBLIGATOIRES ET DES DOCUMENTS DE TRAVAIL Registres ou documents obligatoires 1. Libro matricola (Registre du personnel) 2. Libro paga (Registre des salaires) Organisme qui vise ou qui délivre le document INAIL – pour les entreprises assujetties à l’obligation des assurances contre les maladies et les accidents de travail INAIL – pour les entreprises assujetties à l’obligation des assurances contre les maladies et les accidents de travail Il faut conserver les documents pendant : 10 ans à partir de la date du dernier enregistrement, ou de la date de visa 10 ans à partir de la date du dernier enregistrement, ou de la date de visa INPS (CPAM) – pour les entreprises qui ne sont pas assujetties à cette obligation 3. Registro infortuni ASL du territoire compétent 4 ans à partir de la date du (Registre des accidents) dernier enregistrement, ou de la date de visa 4. Comunicazione di Au moment de l’engagement il faut Doit être gardée par assunzione – DNA donner à l’employé une lettre avec les l’employeur et contresignée (Déclaration d’Embauche) généralités de son enregistrement dans par l’employé le Registre du personnel La « DNA » doit être transmise à l’INAIL le jour même de l’embauche La « DNA » doit être transmise au « Centro per l’Impiego » (A.N.P.E.) le jour même de l’embauche 63 CHAPITRE 12 L’ENVIRONNEMENT ET LA SÉCURITÉ Les législations, qui concernent le monde de la production et la sécurité sur le lieu de travail, sont l’un des problèmes les plus importants pour de nombreuses entreprises artisanales, celà surtout à cause de la complexité bureaucratique des lois en vigueur. Considérée donc cette complexité et les nombreuses sanctions, soit pénales soit administratives, qui sont à la charge des entreprises qui ne respectent pas ces lois, il est opportun d’indiquer, ci-dessous, en résumé, les principales obligations prévues. 12.1 LA POLLUTION DANS L’ATMOSPHERE L’ Administration Publique, depuis 1998, a consacré une attention particulière au problème de la pollution atmosphérique, en évaluant la possibilité de la réduire de façon considérable. La normative Européenne en vigueur (Loi 203/98) prévoit que toutes les industries qui provoquent des émissions de pollution dans l’atmosphère, doivent obligatoirement posséder une autorisation, sauf dans le cas où ces émissions seraient considérées, d’après la normative, non dangereuses. Tous ceux qui souhaitent entreprendre, exercer, changer ou déplacer une activité, doivent présenter une demande à la Région, à la Province et à la Mairie compétentes sur le territoire. 12.2 LA POLLUTION DU SOL ET DU SYSTEME HYDRIQUE Le Décret Législatif 152/99 établit les règles concernant la décharge des déchets, de la part des entreprises, dans les égoux publics. Avant d’entreprendre une activité il faut obtenir l’autorisation à la décharge publique, en présentant la demande à la Mairie compétente. Chaque année les propriétaires des déchets déchargés dans les égoux publics doivent présenter, à l’organisation qui gêre ce service, une communication afin de définir le tarif à appliquer au cas où les contributions à payer seraient différentes de celles dénoncées précédemment, soit en ce qui concerne leur emploi, soit pour la quantité et la qualité des eaux écoulées. Une communication analogue doit être présentée aussi par ceux qui entreprennent une activité nouvelle, dans les 90 jours qui suivent le commencement de la décharge. 12.3 LA POLLUTION SONORE 12.3.1 A L’EXTÉRIEUR Les activités qui diffusent du bruit à l’extérieur de l’entreprise-même doivent respecter des obligations precises. En particulier, le bruit qui se diffuse dans l’entreprise doit rester dans le cadre de limites précises, variables suivant les zones et les périodes du jour ou de la nuit, et que l’entreprise doit respecter (voir le tableau ci-dessous). TABLEAU DES LIMITES MAXIMALES DU NIVEAU SONORE (tableau des zones et des limites acceptées ; les valeurs sont écrites en Leq.A – mesure de bruit moyen) LA SUBDIVISION ET LES VALEURS ACTUELLES Zones La limite de jour La limite de nuit 64 Tout le territoire national Zone A Zone B Zone exclusivement industrielle 70 65 60 70 LA SUBDIVISION ET LES VALEURS Zones Zones particulièrement protégées Zones pour la plupart industrielles Zones mixtes Zones avec une intense activité humaine Zones pour la plupart industrielles Zones exclusivement industrielles 60 55 50 70 La limite de jour 50 55 60 65 70 70 La limite de nuit 40 45 50 55 60 70 LES DOMMAGES CAUSÉS à LA SANTÉ PAR RAPPORT à L’INTENSITÉ SONORE Decibel Source de bruit 180 170-160 Un engin Une mitrailleuse 150-140 130 120 Un avion dans l’air Un coup de canon Des sirènes 110 100-90 80 Une scie circulaire Des moteurs/ un chantier de construction Le réveil 70 60-50 40-30 Le téléphone La voix humaine (ton de voix aigu) Une conversation aimable 20-10 Le bruissement des feuilles dans la forêt De graves dommages à l’ouïe Danger de surdité temporaire, de vertige, de migraine et de nausée Sensation de gêne Sensation de calme 12.3.2 A L’INTÉRIEUR Le D. Lgs 277/91 établit les obligations concernant les risques provoqués par le bruit. Ce décret est consacré à la sauvegarde des employés qui sont constamment exposés au bruit ; toutes les entreprises qui occupent des employés, ou toutes les sociétés même sans employés, y sont concernées. L’obligation principale définie par ce décret consiste dans l’évaluation de l’exposition au bruit, au moyen de recherches phonométriques. 12.4 LES DÉCHETS Parmi les obligations à accomplir, une grande importance est donnée à la présentation d’une déclaration annuelle de traitement des déchets, le MUD (« Modello unico di Dichiarazione »). D’après l’approbation du Décret Législatif 5/2/97 n. 22 et l’execution des Directives 91/156/CEE (pour les déchets dangereux) et n. 94/62CEE (pour les emballages), des nouveautés ont été introduites. La classification des déchets 65 Avec la nouvelle normative la vieille classification des déchets urbains, spéciaux et toxiques ou nuisibles, n’est plus valable, en les classifiant, suivant leur origine, en déchets urbains et spéciaux et, selon le danger, en déchets dangereux et non dangereux. En ce qui concerne leur origine, les déchets qui proviennent des travaux de l’artisanat sont considérés spéciaux (dangereux et non dangereux, suivant leurs caractéristiques). Le décret, dans l’annexe D, présente une liste des déchets dangereux qui pourrait être enrichie davantage. Les déchets les plus communs et dangereux, produits par les entreprises artisanales, peuvent être classés par catégories, de la façon suivante : • • • • • • • réparation automobile : les huiles de rebuts, les filtres à huile, les batteries au plomb, les dissolvents pour le nettoyage ; carrosseries : les dissolvents, les peintures et les vernis de déchet, les fanges contenant du dissolvent, les batteries, les charbons actifs ; typographies et ateliers de photographe : produits pour le développement et pour le fixage, les résidus d’encre ; blanchisseries : les résidus de la distillation des machines à laver ; entreprises de construction : les materiaux isolants contenant de l’amiante ; menuiseries : les dissolvents, les peintures et les vernis de déchet, les fanges contenant du dissolvent, les charbons actifs ; auto-transporteurs : les huiles de déchet, les batteries (si changées personnellement). La responsabilité du producteur de déchets La responsabilité du producteur est exclue au moment où les déchets sont confiés au service public de ramonage (il faut signer une convention) au sinon du moment où les déchets sont conférés à des organisations autorisées en obtenant, dans les trois mois qui suivent, un formulaire contresigné qui démontre que la décharge a été bien effectuée. En cas de manque de récéption de ce formulaire il faudra prévenir la Province compétente sur le territoire. Le « MUD » doit être présenté par : tous ceux qui produisent des déchets spéciaux et par toutes les entreprises qui occupent plus de trois employés (indépendamment des déchets produits) ; tous ceux qui transportent les déchets au compte tiers ; tous ceux qui gèrent des installations destinées à la récupération et à la décharge des déchets. Cette dénonce doit être présentée annuellement (avant le 30 avril pour la dénonce de l’année précédente) à la Chambre de Métiers compétente sur le territoire qui s’occupera de la transmettre aux administrations concernées. 12.4.1 LE REGISTRE DE TRAITEMENT DES DÉCHETS ET LES FORMULAIRES Tous ceux qui s’occupent professionnellement de la collecte des déchets, du transport, de la récupération et de l’évacuation, tous ceux qui produisent des déchets dangereux, toutes les entreprises et les organismes produisant des déchets non dangereux dérivant de travaux industriels et artisanaux, sont obligés de tenir le registre de traitement des déchets. Sont exclus, en ce qui concerne les déchets non dangereux, les chefs d’entreprises artisanales (art. 2083 c.c.) qui n’emploient pas plus de trois salariés. Les entreprises qui ne produisent pas plus de 5 tonnes de 66 déchets non dangereux et 1 tonne de déchets dangereux dans l’année, peuvent s’acquitter de l’obligation, au moyen des organisations de catégorie. Les enregistrements, de la part des producteurs de déchets, doivent être effectués, au moins, une fois par semaine. Les registres doivent être gardés par le siège local de production pendant cinq ans minimum et, par les entreprises de décharge, pour une durée indéterminée (art. 11 et 12). Les formulaires doivent être toujours remplis, pour toutes typologies de déchets, et gardés avec le registre de traitement des déchets. Les sanctions : Les sanctions principales établies par ce décret sont : • pour une dénonciation annuelle non parvenue, ou incomplète, ou inexacte : de 2.582,00€ à 15.493,00€ ; si la dénonciation est présentée dans les 60 jours qui précédent le délai : de 25,00€ à 154,00€ ; • si le registre de traitement des déchets n’est pas rédigé ou s’il est incomplet : de 2.582,00€ à 15.493,00 pour les déchets spéciaux non dangereux, de 15.493,00 à 92.962,00 pour les déchets spéciaux dangereux, avec la suspension, d’un mois à un an, du responsable ; ces sanctions sont réduites pour les entreprises qui emploient moins de 15 salariés, de 1.032,00€ à 6.197,00€ pour les déchets spéciaux non dangereux et de 2.065,00€ à 12.394,00€ pour les déchets dangereux ; • pour le transport des déchets sans le formulaire : de 1.549,00€ à 9.296,00 pour le transport de déchets dangereux éffectué sans le formulaire, en plus de la sanction administrative vient appliquée la sanction de l’art. 483 du code pénal ; • pour les activités de gestion des déchets, de collecte, de transport et de récupération qui ne respectent pas les autorisations, les inscriptions ou les communications prévues par l’art. 33 du D. Lgs 22/97 : la réclusion de 3 mois à 1 an, ou une amende de 2.582,00€ à 25.822€ s’il s’agit de déchets non dangereux, et la réclusion de 6 mois à 2 ans avec une amende de 2.582,00€ à 25.822,00€ s’il s’agit de déchets dangereux. Ces sanctions sont réduites de moitié si les prescriptions contenues ou reportées dans les autorisations ne sont pas respectées, ou bien dans le cas où ne seraient pas respectées non plus les caractéristiques ou les conditions requises pour les inscriptions ou les communications (art. 51-4 du D. Lgs 22/97). 12.5 LES EMBALLAGES Le décret « Ronchi » et les décrets ministériels qui suivent ont prévu la constitution du « Consortium National des Emballages » (CONAI) et des « Coopératives » de recyclage de toute sorte de matériel d’emballage (« Consorzi di Filiera » - Consortium de Filière), auxquels devront adhérer toutes les entreprises consacrées à la gestion et à la décharge des emballages, désignée par ce décret et constituées par les producteurs et par les usagers. D’après ce décret : les producteurs englobent tous les fournisseurs de matériel d’emballage, les fabricants, les transformateurs et les maisons d’importation d’emballages vides et de matériel d’emballage ; les usagers englobent tous les commerçants, les distributeurs, les travailleurs préposés à l’emballage et les importateurs d’emballages pleins. Les entreprises qui utilisent des emballages devront donc adhérer au CONAI, en transmettant la demande par courrier sur un formulaire et en payant une cotisation fixe de 5€ d’avance sur le fond consortial et une cotisation variable pour les entreprises ayant un chiffre d’affaire supérieur à 516.456,89€. Les entreprises qui produisent les emballages peuvent adhérer au CONAI et au Consortium de Filière en trasmettant le formulaire et en versant : 67 • pour le CONAI une cotisation fixe de 5€ d’avance sur le fond consortial et une cotisation variable pour les entreprises ayant un chiffre d’affaire supérieur à 516.456,89€ • pour le Consortium de Filière une cotisation d’adhésion qui varie suivant la Filière. Les producteurs d’emballages qui ne veulent pas adhérer au Consortium de Filière devront, par contre, organiser personnellement la gestion des déchets d’emballage, ou bien, verser une caution. 12.6 LA SûRETÉ DE L’ENTREPRISE 12.6.1 L’ÉVALUATION DES RISQUES PRÉVUS PAR LE DL N. 626 Le décret n. 626/1994 prévoit et règle les obligations du chef d’entreprise qui embauche des salariés. En particulier, l’employeur doit présenter une relation sur l’évaluation des risques, pour garantir la sûreté et la santé sur le travail, en spécifiant les mesures de prévention et de protection et les dispositifs de sécurité individuelle, suivant l’évaluation effectuée, et le programme des mesures considérées nécessaires pour pouvoir garantir, au fil du temps, l’amélioration des niveaux de sûreté. Tel document doit être gardé auprès de l’entreprise et il peut être consulté par le représentant des travaux préposé à la sûreté. Une procédure plus simple est prévue pour les entreprises qui emploient jusqu’à 10 salariés. En particulier, si elles ne sont pas obligées à rédiger une relation sur l’évaluation des risques, elles sont tenues à délivrer un certificat qui atteste cette évaluation et l’accomplissement de toutes les obligations prévues. L’employeur doit rédiger ce document dans les trois mois qui suivent le commencement de l’activité. 12.6.2 L’EVALUATION DES RISQUES D’INCENDIE Le décret ministériel du 10 mars 1998, en vigueur du 7 octobre 1998, a établi les principales règles à suivre pour évaluer les risques d’incendie dans les lieux de travail, en spécifiant également les mesures de prévention et de protection appropriées. Ce décret n’a pas seulement le but de garantir la sûreté de la vie humaine et l’intégrité des travailleurs, mais aussi de protéger les biens d’équipements et l’environnement des dangers provoqués par les incendies et les explosions. L’évaluation des risques d’incendie doit permettre au chef d’entreprise de prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder la sûreté des employés et de tous ceux qui sont présents dans l’entreprise. 12.6.3 L’EVALUATION DU RISQUE D’EXPOSITION AU BRUIT D’après la Loi 277/98, le chef d’entreprise doit effectuer une évaluation du bruit, afin de découvrir quels employés et quels lieux de travail sont soumis au danger de l’ouïe et de mettre en place des mesures de prévention et de protection. Il doit aussi s’occuper d’informer les travailleurs sur les risques pour l’ouïe qui dérivent de l’exposition au bruit, des mesures de protection adoptées et, aussi, de l’usage correct des objets personnels de protection. Le chef d’entreprise doit permettre d’effectuer un contrôle médical aux travailleurs qui le demandent, après l’autorisation du médecin traitant. 12.6.4 L’EVALUATION DES RISQUES PROVOQUÉS PAR LES AGENTS CHIMIQUES DANGEREUX Une directive éuropéenne du D.Lgs 25/2002, a établi les caractéristiques fondamentales pour la protection des travailleurs contre les risques provoqués par les « agents chimiques ». 68 Les agents chimiques sont définis comme toutes les substances et tous les produits dangereux qui peuvent mettre à risque la santé et la sûreté des employés, soit à cause de leurs propriétés physiques et toxiques, soit à cause de la façon dont ils sont utilisés. Le chef d’entreprise, en accord avec le médecin compétent, est obligé d’effectuer une évaluation précise des risques auxquels les travailleurs sont exposés et, suivant les résultats, il doit prendre les mesures nécessaires de prévention et de protection, collectives ou individuelles, pour réduire ces risques au minimum. 12.6.5 LE CONTRôLE MÉDICAL DES EMPLOYÉS ET LE MÉDECIN COMPÉTENT Les contrôles sanitaires sont nécessaires pour évaluer l’aptitude de chaque employé à l’exercice du travail spécifique, pour découvrir la nature des maladies ou pour évaluer une exposition excessive au bruit de la part des employés. Ces contrôles prévoient des visites médicales et des examens complémentaires qui doivent être effectués sur la base de normes spécifiques, de la demande de l’ASL et de connaissances scientifiques. 12.6.6 LES COURS OBLIGATOIRES POUR LES CHEFS D’ENTREPRISE RESPONSABLES DE LA PRÉVENTION ET DE LA PROTECTION DES RISQUES Les chefs d’entreprises artisanales ayant un maximum de trente employés peuvent se charger de la responsabilité du service de prévention et de protection des risques dans leur entreprise. Ils sont tout de même obligés de fréquenter un cours de formation et de communiquer à l’organisme de surveillance leur charge de responsable de la sûreté. 12.6.7 FORMATION DES EMPLOYÉS DÉSIGNÉS POUR LA PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Le D.Lgl 626/94 a établi l’obligation, pour le chef d’entreprise, de désigner des employés pour la protection contre les incendies. Le nombre des employés nommés, choisis parmi les propriétaires, les associés, les collaborateurs familiaux et les salariés, est proportionné au risque et à la structure de l’entreprise-même. Ces employés doivent fréquenter des cours de formation, avec des programmes et des horaires variables suivant la classification des risques d’incendie de l’entreprise. 12.6.8 FORMATION POUR LES EMPLOYÉS DÉSIGNÉS AU PREMIER SECOURS DANS L’ENTREPRISE Le D.Lgs 626/94 a établi l’obligation, pour les chefs d’entreprise, de désigner un ou plusieurs employés pour le premier secours dans l’entreprise, pour faire face aux situations de danger et d’urgence causées par des accidents, ou des malaises, sur le lieu de travail. Ces employés peuvent être choisis parmi le chef d’entreprise, les associés, les collaborateurs familiaux et les salariés, dans un nombre proportionné à la structure de l’entreprise-même. Les employés désignés au premier secours doivent fréquenter, d’après le décret du 15 juillet 2003 n. 338 du Ministère de la Santé, des cours de formation ayant des programmes différents, de la durée de 16 heures pour les entreprises qui ont un risque plus élevé d’accidents ou pour celles qui occupent plus de 5 employés et de 12 heures pour toutes les autres. 12.7 LE SECTEUR ALIMENTAIRE Pour toutes les entreprises artisanales, la garantie de qualité, de sûreté et de conformité des aliments aux termes de loi, constitue une exigence fondamentale pour la production et la transformation des produits alimentaires . 69 Depuis le 1 avril 2000, D.Lgl 155/97, toutes les entreprises destinées à la préparation, à la transformation, à la fabrication et à la confection, doivent désigner un responsable, dans l’entreprise-même, pour assurer le contrôle des règles d’hygiène pendant le travail et de la salubrité des aliments. Tout celà est mieux connu comme « PLAN D’AUTO-CONTRÔLE suivant la MÉTHODE HACCP », un système de contrôle des aliments avec pour but la garantie de la sûreté. 70 INDEX PREAMBULE 1 1 Quadre socioéconomique de la Province de Imperia 2 1.1 1.2 1.3 La Province de Imperia La structure productive Les entreprises artisanales 2 2 3 2 Lois et réglementations de l’artisanat 7 2.1 Le chef d’entreprise artisan et l’entreprise artisanale 7 2.1.1 Limitations de l’effectif 10 2.2 Commission départementale pour l’artisanat et Commission régionale pour l’artisanat 11 3 L’entreprise artisanale 3.1 3.2 12 L’entreprise artisanale individuelle Les sociétés artisanales 3.2.1 “Società in nome collettivo (SNC)” 3.2.2 “Società in accomandita semplice (SAS)” 3.2.3 “Società a responsabilità limitata (SRL)” (EURL et SARL) 3.2.4 Les société coopératives 3.3 Les “Consorzi” (Les Consortium - S.D.F.) 3.4 Le collaborateur artisan 3.5 L’activité de vente 12 12 12 13 13 13 14 14 15 4 Les activités réglementées 18 5 Les activités demandant des autorisations et des qualifications particulières 19 6 Le choix du régime fiscal, le fisc 53 7 L’assurance obligatoire 55 7.1 7.2 7.3 L’inscription à l’INAIL La déclaration d’accident Le registre des accidents 55 55 55 8 Les documents nécessaires à l’inscription au Répertoire des métiers 56 8.1 Inscription 8.1.1 L’ inscription des entreprises individuelles 8.1.2 L’ inscription d’une société 8.1.3 L’ inscription d’un « Siège local » 56 56 56 57 9 La retraite 58 9.1 Les charges sociales 58 10 Les employés 60 10.1 10.2 10.3 L’apprentissage Le travail intérimaire Le contrat d’insertion/réinsertion 60 60 60 71 10.4 Les contrats de travail 10.4.1 Des avantages pour l’employeur 60 61 11 Résumé des registres obligatoires et des documents de travail 63 12 L’environnement et la sécurité 64 12.1 La pollution dans l’atmosphère 64 12.2 La pollution du sol et du système hydrique 64 12.3 La pollution sonore 64 12.3.1 Àl’extérieur 64 12.3.2 À l’intérieur 65 12.4 Les déchets 65 12.4.1 Le registre de traitement des déchets et les formulaires 66 12.5 Les emballages 67 12.6 La sûreté de l’entreprise 68 12.6.1 L’évaluation des risques prévus par le DL n. 626 68 12.6.2 L’évaluation des risques d’incendie 68 12.6.3 L’évaluation du risque d’exposition au bruit 68 12.6.4 L’évaluation des risques provoqués par les agents chimiques dangereux 68 12.6.5 Le contrôle médical des employés et le médecin compétent 69 12.6.6 Les cours obligatoires pour les chefs d’entreprise responsables de la prévention et de la protection des risques 69 12.6.7 Formation des employés désignés pour la protection contre les incendies 69 12.6.8 Formation pour les employés désignés au premier secours dans l’entreprise 69 12.7 Le secteur alimentaire 69 72