La BATM plaide pour une plus grande transparence dans le prix des

La BATM plaide pour une plus grande transparence dans le prix des billets d’avion
Les chargés de voyages font également part de leur mécontentement face au « credit card fee »
des compagnies aériennes du groupe Lufthansa
Bruxelles, le 4 octobre 2011 – BATM, la Belgian Association of Travel Management, qui
défend les intérêts des chargés de voyage (Travel Managers) des entreprises belges,
appelle le secteur aérien à appliquer une plus grande transparence dans la structure de
coût des billets d’avion. Cet appel fait notamment suite à l’instauration d’un « credit card
fee » par les compagnies aériennes du groupe Lufthansa (dont font entre autres partie
Brussels Airlines, Austrian Airlines, bmi, Swiss).
Ce supplément de 7,5 euros pour tout paiement par carte de crédit est déjà d’application pour
toutes les réservations en ligne, et le sera à partir du 1er novembre 2011 pour toute transaction
hors ligne, par ex. via agence de voyage. Même si officiellement des alternatives de paiement
sont proposées, dans les faits, elles sont mal communiquées et difficilement envisageables. Par
ailleurs, la grande majorité des transactions des chargés de voyage se fait via carte de crédit.
Cette mesure a donc un impact considérable sur le coût des voyages d’affaires.
Le grand nombre de suppléments, souvent non-optionnels, calculés lors de la réservation d’un
billet d’avion (supplément carburant, taxes aéroportuaires, credit card fee, baggage fees, etc.)
peut faire doubler le prix initial d’un billet d’avion. « Nos membres se plaignent de cette
évolution, » explique Pascal Struyve, président de la BATM. « Les coûts augmentent alors que
le service reste inchangé, le manque de transparence rend de plus en plus difficile la
planification et la justification des coûts de voyage au sein des entreprises. Le remboursement
de ces suppléments en cas d’annulation pose également problème. »
« Le groupe Lufthansa n’est évidemment pas la seule compagnie aérienne à appliquer de tels
suppléments. Mais, de par sa position dominante en Belgique, sa décision a un plus grand
impact sur l’industrie du voyage d’affaires. Malgré des tarifs plus élevés, les chargés de voyage
doivent composer avec des budgets inchangés ou réduits. Ils optent donc de plus en plus
souvent pour des alternatives aux voyages d’affaires, telles que la vidéoconférence, » explique
Pascal Struyve.
--A propos de la BATM :
BATM renvoie à Belgian Association of Travel Management. Elle existe depuis six ans. Elle
représente les professionnels du Corporate Travel au sein du secteur belge des voyages en y
promouvant les meilleures pratiques, les formations et l’organisation de rencontres destinées au
réseautage à l’échange de connaissances. Vous trouverez plus d’info sur www.batm.be.
Contacts presse :
Pascal Struyve
Président - BATM
+31 477 63 78 58
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