Le Bayern Munich battu à l`aller. Et si le favori, c`était l`Atletico Madrid?
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Le Bayern Munich battu à l`aller. Et si le favori, c`était l`Atletico Madrid?
TENNIS WATER-POLO SÉCURITÉ ROUTIÈRE PROTHÈSES MAMMAIRES Federer encore blessé! Nyon coule une nouvelle fois Faut-il adoucir Via Sicura? Le Bâlois, tout juste remis du genou, s’est Les poloïstes du Rocher se sont inclinés Une association a lancé une récolte de retiré du tournoi de Madrid en raison d’un à nouveau, en LNB. Les Vaudois n’ont signatures contre les excès du système nouveau problème de dos. p. 15 pas résisté à Winterthour. p. 15 de répression des infractions. p. 19 Le fondateur de PIP rejugé En appel, Jean-Claude Mas a été condamné à quatre ans de prison ferme, comme en première instance. p. 20 MARDI 3 MAI 2016 ® ATHLÉTISME Ellen Sprunger rapide La Côte.2 La Ginginoise Ellen Sprunger a lancé sa saison estivale, ce week-end. Plutôt discrète sur les disciplines techniques (13’’95 sur 100 m haies, 1m66 en hauteur et 12m16 au poids), elle s’est illustrée sur 150 m. Ellen Sprunger, qui n’a pas caché ses bonnes sensations dans les disciplines de vitesse au sortir de sa préparation, a réussi un excellent chrono de 17’’79. } FLOS SPORTSOSUISSEOÉCONOMIE OMONDE Saint-Prex s’en sort plus que bien TROISIÈME LIGUE Gingins ST-PREX - GINGINS 2-2 (0-1) dérangé, pouvait conclure d’un parfait plat du pied. La troupe de Didier Vaucher était déjà en plein doute, même si elle maîtrisait la possession du ballon. Malheureusement, la manœuvre manquait singulièrement de surprises, de vitesse et de mouvements. Il ne devait plus rien se passer d’important dans cette triste première mi-temps. Gingins, bien organisé et diablement batailleur, ne concédait aucune occasion à un chef de file impuissant et sans inspiration. menait 2-0 mais s’est fait rejoindre dans les dix dernières minutes par le leader Saint-Prex. GABET CHAPUISAT [email protected] Saint-Prex, décevant, arrache à la dernière minute un point inespéré face à un Gingins mal payé. Dans un match de qualité inégale, le leader, à la peine, n’a que trop rarement justifié son rang. A aucun moment on a reconnu l’équipe flamboyante du 1er tour, capable en coupe d’éliminer et inquiéter les ténors de 2e ligue. Privés de pions importants, les Saint-Preyards, toujours invaincus, sont passés à un souffle d’une amère déconvenue et à deux doigts d’une montée sur l’échafaud. Chapeau aux Ginginois, volontaires et agressifs, qui auraient pleinement mérité de se payer le scalp du premier de classe. Ils ne s’étaient visiblement pas déplacés en victime expiatoire et ont d’emblée montré leurs intentions et ambitions. A la 2e minute déjà, le poison Rapin, isolé à la pointe de l’attaque, profitait de sa vitesse pour inquiéter sans succès l’hésitant Oliveira. Saint-Prex, en panne d’allumage, allait rapidement être mené au score. Sur un corner de Penel, Biscaia, nullement TROISIÈME LIGUE Buts: 8e Biscaia 0-1, 54e Delmas 0-2, 82e Fernandes 1-0, 90e Joulin 2-2. Saint-Prex: Oliveira; De Coppet (81e De Greef), Coquoz, Henriod (62e Mansson), Pereira; Fernandes, Serratore, Rodrigues, Soares; Dufey (53e Joulin), Cardello. Entraîneur: Didier Vaucher. Gingins: Nigra; Rossier, Savioz, Tamone, Genet; Delmas, Courtin, Penel, Biscaia (84e Sacevski); Rapin, Ismaili (68e Baechler) . Entraîneur: Laurent Jacquot. Notes: Stade de Marcy, 120 spectateurs. Expulsion: Cardello (92e, deux jaunes). 3E LIGUE, GROUPE 1 Revenu de nulle part LUC-Dorigny II - Stade Nyonnais II 1-2. Renens Genolier-Begnins II 2-3. Turc Lausanne - Ecublens 3-2. Amical Saint-Prex - Gingins 2-2. Lusitano Gland - Saint-Sulpice renvoyé. Azzurri 90 LS II - Italia Nyon 2-3. 1. Amical Saint-Prex 17 11 6 0 51-10 39 2. Turc Lausanne 17 10 3 4 34-22 33 3. Stade Nyonnais II 17 10 3 4 39-25 33 4. Gingins 17 10 3 4 48-23 33 5. Ecublens 17 10 1 6 41-25 31 6. Italia Nyon 17 9 3 5 39-33 30 7. AF LUC-Dorigny II 17 6 3 8 33-42 21 8. Renens 17 4 4 9 26-39 16 9. Saint-Sulpice 16 4 3 9 23-44 15 10. Genolier-Begnins II 17 4 2 11 21-29 14 11. Azzurri 90 LS II 17 4 2 11 29-53 14 12. Lusitano Gland 16 1 3 12 13-52 6 Après le thé, la qualité des débats prenait clairement de la hauteur. Les émotions aussi. Tamone, maladroit, ne mettait pas à profit un ballon anodin relâché par le théâtral Oliveira. Dans l’enchaînement, les «jaune et bleu», fringants et entreprenants, étaient logiquement récompensés de leur immense labeur. Serratore, en retard, commettait l’irréparable pour stopper l’infiltration d’Ismaili. Delmas pouvait en deux temps et chanceusement transformer le penalty (54e). A ce moment de la partie, personne n’aurait osé parier un seul denier sur un retour possible des Saint-Preyards, déboussolés et invisibles. A l’image de Cardello, qui se prenait pour Maradona, en marquant illicitement de la main. Didier Vaucher modifiait alors sa stratégie en reprenant avec bonheur son cher 3-5-2. Les Ginginois ont opposé une farouche résistance au leader Saint-Prex, dimanche. CÉLINE REUILLE Joulin, fraîchement rentré, croisait trop sa frappe et Fernandes de la tête échouait de peu (68e). Gingins, pas en reste, s’offrait deux montagnes qui avaient le poids du K.-O. final. Rapin, pourtant excellent, devait manquer de sang-froid et de réalisme. Il ratait le goal vide sur un centre de Penel et perdait par la suite FOOTBALL, TROISIÈME LIGUE RENENS - GB II 2-3 LUC II - NYON II 1-2 AZZURRI II - ITALIA 2-3 son duel avec Oliveira (73e). Saint-Prex, revenu de nulle part, allait enfin enclencher le turbo. Les protégés de Laurent Jacquot, fatigués, commettaient la grave erreur de trop reculer. La punition ne devait pas tarder. Genet, de la tête, sauvait sur la ligne avant que Tamone en perdition ne déséquilibre légèrement Jou- lin. Fernandes transformait sans bavure ce penalty discutable (82e). Gingins, au bout du rouleau, pouvait compter sur Nigra et une dose de chance quand Tamone suppléait son gardien battu. Final électrique Dans un final électrique, le coup fatal devait tomber à la 90e. Le Bayern Munich battu à l’aller. Et si le favori, c’était l’Atletico Madrid? S.HARO WILLIAM ROCHAT ENTRAÎNEUR DE GB II G.MICHEL S.HARO FOOTBALL Le match retour de la BRUNO GORRET ENTRAÎNEUR DE STADE NYONNAIS II JOSÉ CABALLERO ENTRAÎNEUR D’ITALIA NYON «Enfin au-dessus «Cette victoire de la barre» nous libère» «On recolle à la tête du groupe» «Comme lors des deux derniers matches, nous avons de nouveau eu un peu de chance. Notre gardien sort un penalty à la 32e et un coup franc dans les arrêts de jeu. Désormais, nous avons aussi de la confiance et on passe enfin audessus de la barre. Cela fait plaisir, mais je veux encore gagner contre Lusitano ce mardi soir.» «Nous avons réalisé une superbe entame de match, en mettant le feu à leur défense pendant 15 minutes. Puis, nous avons accusé un petit relâchement et ils sont revenus à 2-3. En deuxième mi-temps, ce fut plus équilibré, nous aurions pu nous mettre à l’abri au lieu de souffrir. Cette belle victoire nous permet de recoller à la tête.» } FLOS Buts: 12e Binetti 0-1, 51e Gervaix 0-2, 55e Yattara 1-2, 69e Veillard 2-2, 73e Mariotti (p) 2-3. «Le jeu on l’avait, mais on ne marquait pas. L’équipe n’a pourtant jamais lâché, même quand on a encaissé le premier but sur penalty. On a dû attendre la fin de match pour s’imposer. On devait marquer plus tôt mais, au moins, on a gagné. Cette victoire est largement méritée. Elle est importante pour le moral des troupes, elle nous libère, on est toujours dans le coup.» Buts: 6 Basha (p) 1-0, 60 Boniface 1-1, 89e Mangone 1-2. e e Buts: 1re Fargnoli 0-1, 2e Mangone 0-2, 7e Beulné 0-3, 15e Aufiero 1-3, 32e Adam 2-3. Manson, sur la droite, débordait et adressait un centre de qualité pour la tête de Joulin idéalement placé. Laurent Jacquot était à la fois fier et déçu: «On a trop vite reculé et finalement payé la note.» Didier Vaucher se félicitait de la réaction des siens: «On traverse une phase plus compliquée. On doit absolument se ressaisir et retrouver rapidement nos meilleures marques.» } première demi-finale de la Ligue des champions s’annonce bouillant. L’épouvantail peut-il devenir roi? Equipe redoutable, l’Atletico Madrid ferait presque figure de favori de la Ligue des champions à l’heure de briguer une qualification pour la finale ce mardi (20h45) face au Bayern Munich, étouffé en demi-finale aller (1-0). Des quatre demi-finalistes, l’Atletico est le club qui a le plus petit budget. Mais paradoxalement, c’est aussi l’équipe qui semble la plus proche d’aller à Milan le 28 mai, pour ce qui serait la troisième finale de C1 de son histoire, la deuxième en trois ans après l’échec de 2014 face au Real Madrid (4-1 ap). Même s’ils refusent le mot «revanche», les hommes de Diego Simeone seraient en outre ravis d’éliminer les Munichois, bourreaux de l’Atletico lors de sa toute première finale en 1974 (1-1 ap, 4-0 en match d’appui). A l’époque, l’«Atleti» traînait une réputation de malchanceux chronique. Ce n’est plus le cas: toute l’Europe craint ces «Colchoneros», qui ont battu cette saison le Real (1-0) en Liga, le Barça en quart de finale de Ligue des champions (1-2, 2-0) et le Bayern la semaine dernière. «L’Atletico est parvenu à soutenir la comparaison avec le Real Madrid et le FC Barcelone et c’est, selon moi, leur grand titre de gloire», résumait avant le match aller l’entraîneur du club bavarois Pep Guardiola. Meilleure défense Le retour s’annonce brûlant pour le Bayern: à l’Allianz-Arena, il s’agit de marquer au moins un but à la meilleure défense de Liga (16 buts encaissés en 36 journées) pour arracher la prolongation, ou bien de gagner par deux buts d’écart au minimum. Or, l’Atletico n’a subi que huit défaites toutes compétitions confondues cette saison et aucune par plus d’un but d’écart! Et les guerriers de Simeone restent sur six matches consécutifs sans but concédé, grâce à une discipline et une solidarité impressionnantes. } ATS