A la CRAM d`Aquitaine, c`est un bon début
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A la CRAM d`Aquitaine, c`est un bon début
SYNDICAT CGT DES EMPLOYES ET CADRES DE LA CRAM AQUITAINE C’EST UN BON DEBUT ! Jeudi 28 Janvier, plusieurs syndicats ont appelé à une demi-journée ou à une heure de grève. Sous un froid glacial, les représentants syndicaux ont distribué, devant le siège de la CRAMA, des tracts de 7h20 à 9h30, accompagnés de quelques grévistes. A 9h30, une première réunion s’est tenue avec les grévistes présents, représentant plusieurs services : Agences Retraite, Service Contrôle, Service Social, Services Centraux Retraite, Données Sociales, Courrier, Prévention, Gestion Du Risque,… Après une introduction expliquant le but de la demi-journée de grève, un tour de table a été effectué afin que chaque service évoque ses difficultés rencontrées au quotidien. Le constat est édifiant : les mêmes problèmes se retrouvent dans tous les services. Les conditions de travail se sont considérablement dégradées. Les COG sont totalement inadaptées aux besoins réels des assurés. La politique du chiffre est prioritaire au détriment de la qualité du service rendu (souvent avec une pression soutenue de l’encadrement pour l’atteinte d’objectifs fixés). Le personnel a le sentiment de perdre progressivement le sens premier de son travail. Le sous-effectif croissant aggrave également la situation. Ce premier contact a permis de faire émerger la convergence des problèmes entre chaque service. A 10h30, à l’appel de trois syndicats, une assemblée générale a été tenue, rassemblant environ 120 personnes. Le premier point abordé a été l’augmentation pérenne de la valeur du point, celle-ci étant préférable à l’instauration d’une prime (ponctuelle, aléatoire et variable selon les organismes). D’autres points ont été évoqués tels la future réforme des retraites ou l’unité entre les syndicats. Au final, cette première rencontre est encourageante et prometteuse. Il est évident que pour faire face aux enjeux qui se présentent à nous, il faudra opposer un engagement fort et durable, et une solidarité dans la lutte afin d’établir un rapport de force suffisant et indispensable. La lutte doit être impulsée par chacun(e) de nous. La mobilisation de l’ensemble du personnel, épaulé par les syndicats, doit être le moteur de nos futures conquêtes. Nous vous tiendrons informés des résultats de la rencontre entre toutes les organisations syndicales et le ministère le 5 février TOUS ACTEURS, TOUS ENSEMBLE !