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L’AUDIBLE FESTIVAL 2015
---Instants Chavirés présente
L’AUDIBLE FESTIVAL (4ème édition)
vendredi 18, samedi 19 & dimanche 20 septembre 2015
au Théâtre L’Échangeur et au LULL / Lutherie Urbaine Le Local (Bagnolet)
diffusions / concerts / projections / installation
musiques électroacoustiques
Un programme conçu par Jérôme Noetinger en collaboration avec les Instants Chavirés.
Produit par les Instants Chavirés en partenariat avec L’Échangeur, Le LULL / Lutherie Urbaine, Motus, La
Muse En Circuit et l’Ina GRM .
Avec la complicité de Revue & Corrigée et Metamkine.
---L’ÉCHANGEUR, 59 Avenue du Général de Gaulle, 93170 BAGNOLET, M°Gallieni, 01 43 62 71 20
http://www.lechangeur.org/
Le LULL, Lutherie Urbaine Le Local, 59 Avenue du Général de Gaulle, 93170 BAGNOLET, M°Gallieni,
01 43 63 85 42
http://www.lutherieurbaine.com/
INSTANTS CHAVIRÉS, 7 rue Richard Lenoir, 93100 MONTREUIL, M°Robespierre, 01 42 87 25 91
http://www.instantschavires.com
http://www.revue-et-corrigee.net/
http://www.metamkine.com/
« Mais ce qui fait la valeur artistique d’une œuvre n’est dû qu’à un geste singulier, à un paradoxe de temps,
d’espace et de matière, dont l’œuvre est l’enregistrement sensible », écrit J.-F. Lyotard dans « Musique et
postmodernité ». Autrement dit, le rapport entre l’inaudible et l’audible dans l’œuvre musicale doit se penser
comme un enregistrement. »
Maud Pouradier, « Penser l’enregistrement musical avec Jean-François Lyotard »
« Cette grève est-elle audible ? »
Un auditeur de Radio France.
---Que se passe-t-il en dehors du spectre audible - cet ensemble des fréquences sonores perçues par un être
humain ? Que se passe-t-il derrière, ou à côté d’un haut-parleur ? Que se passe-t-il dans l’écoute de l’autre ?
Que se passe-t-il dans le silence apparent du corps de l’écoutant ?
Autant de questions qui nous amènent à l’espace : espace dans lequel nous sommes réunis pour ce festival,
espace interne aux œuvres diffusées, espace créé par ces œuvres ou leurs dispositifs techniques, espace
intérieur de notre expérience sensible.
Roberta Settels, dans sa pièce Isolation, rend hommage à Ulrike Meinhof, en tentant de recréer l’espace
d’enfermement et d’isolement dans lequel elle a vécu les dernières années de sa vie.
Gordon Monahan ne se contentera pas de déplacer le son dans différents haut-parleurs : il déplacera les hautparleurs. Plus précisément, trois personnes formées pour l’occasion les feront tourner autour des oreilles des
spectateurs, pendant qu’il diffusera une musique électronique jouée en direct, explorant l’effet Doppler.
Natasha Barrett réinjecte des espaces extérieurs collectés lors de différents tournages sonores dans des
situations acousmatiques.
Images of the dream and death d’Akos Rozmann explorera l’espace agonique d’une lutte éternelle, celle qui
oppose le bien et le mal.
Carole Rieussec nous fera découvrir un pan de l’espace féminin de la musique électroacoustique à travers des
œuvres de pionnières du genre.
Ollivier Coupille invente des dispositifs de circuits électroniques évoquant un bestiaire imaginaire dans un
univers rhizomique : un espace musical en lien direct avec la lumière naturelle installée en libre service
durant tout le temps du festival.
Mais l’espace n’est pas que support à projection sonore : cette année, il sera aussi celui d’une projection
lumineuse.
Dans Cipher Screen, Greg Pope et John Hegre instrumentalisent cette projection de lumière, pour la rendre
audible autant que visible.
Avec One, Mats Lindström amplifie et musicalise la lumière des tubes néon.
Dans Black Smoking Mirror de Gert-Jan Prins et Martijn van Boven, la projection génère sa propre destruction
: la lumière projetée fera s’enflammer la surface de projection.
Et pour l’édition 2015, l’Audible a commandé des pièces en multipistes à Anthony Pateras et Lasse Marhaug,
qui joueront de l’espace du Théâtre L’Echangeur pour faire sonner notre écoute !
Vendredi 18 septembre 2015 / Théâtre L’Échangeur
> 20h
ANTHONY PATERAS
«The sound sings the speed” (2015)
(commande de création du festival), musique concrète en multipiste (huit pistes)
Australien (né en 1979) installé à Berlin, Anthony Pateras est compositeur et improvisateur, pianiste et
électroacousticien. Il travaille en solo, pour différents ensembles, croise de nombreux improvisateurs,
pratique la musique de film et vient de terminer un disque «Geocidal» avec Mike Patton.
Ses compositions instrumentales sont autant marquées par la pensée musicale de Varèse que celle de Xenakis,
auxquelles il apporte toute l’incongruité et la magie issues de ses expériences en studio ou en improvisation.
L’électronique et l’électroacoustique tiennent une place centrale dans son travail. Lui commander une pièce
pour le festival faisait donc sens.
Ce travail de commande a été en partie réalisé en résidence au sein du studio de création
analogique et numérique de La Muse En Circuit (Alforville) du 26 mai au 5 juin 2015.
À noter : la pièce sera rejouée le dimanche 20 septembre en ouverture de soirée.
http://anthonypateras.com/
ROBERTA SETTELS «Isolation !». Diffusion par MATS LINDSTRÖM
Compositrice et designer industrielle, Roberta Settels (1929 - 2014) composait de la musique électronique
pour sa survie spirituelle. Elle est née à New York où elle a fait ses études musicales avant de rejoindrel’Europe
pour travailler principalement aux studios EMS de Stockholm.
«Isolation!» est une suite composée en mémoire de Ulrike Meinhof où il s’agit d’interpréter les tensions du
silence et de l’isolement.
MATS LINDSTRÖM (Suède, 1960) est compositeur et musicien. Ingénieur en électronique de formation,
sa pratique est intimement liée à la conception de dispositifs uniques, dont certains utilisent la lumière
comme source sonore. Spécialiste des arts sonores et des musiques électroacoustiques, il intervient comme
conférencier dans le monde entier et comme interprète de pièces du répertoire. Depuis 2004, il est directeur
artistique du Elektronmusikstudion (EMS) à Stockholm.
Mats Lindström intervient à trois reprises durant cette édition de L’Audible Festival (diffusion de «Isolation!»
puis dimanche d’une pièce de Akos Rozmann et samedi soir en solo électronique live.)
http://fylkingen.se/node/1915
GREG POPE & JOHN HEGRE
«Cipher Screen»
Dans «Cipher Screen», le cinéaste Greg Pope joue avec deux projecteurs 16mm et du film noir qu’il va
scratcher au fur et à mesure de la performance. John Hegre amplifie le son de ce processus pour créer
un véritable mur du son. «Cipher Screen» met en avant les mécanismes du film, sa projection et la
synchronisation avec le son. En partant du silence sonore et visuel, ils construisent un crescendo cacophonique.
Greg Pope est un cinéaste, il pratique l’improvisation avec de nombreux musiciens. Il est anglais mais
vit à côté de Oslo en Norvège. Il fut membre de Loophole Cinema (1989–1998), un collectif d’artistes
spécialisé dans les installations et performances à grande échelle où le film occupait une place centrale.
John Hegre (1967). Guitariste norvégien, improvisateur, producteur de noise et d’électronique, John Hegre
a joué dans Jazkamer (avec Lasse Marhaug), Noxagt, Golden Serenades, Kaptein Kaliber ou en duo avec
Bjørnar Habbestad, Nils Are Drønen, Jean-Philippe Gross… Il sait être subtil et délicat même quand il s’agit
de bruit et de mur du son.
http://gregpope.org/cipher-screen/
https://vimeo.com/25533680
Samedi 19 septembre 2015 / Théâtre L’Échangeur (Bagnolet)
> 15h
Séances d’écoute et projection
Ce programme alterne courts-métrages expérimentaux et musiques concrètes pour mieux mettre en relief
les liens qui existent entre ces arts du support.
musiques :
PATRICK ASCIONE «Métamorphose d’un jaune citron» (1979) 14’02
CHRISTINE MANNAZ-DÉNARIÉ «L’astrolabe» (2014) 15’04
ESTHER VENROOY «So it goes» (2011) 13’44
TOSHI ICHIYANAGI «Funakakushi» (1963) 13’09
JO THOMAS «Glitch» (1999) 8’17»
KATHARINA KLEMENT «Brandung II» (1996) 15’55
PATRICK ASCIONE «Métamorphose d’un jaune citron» (1979) 14’02
Musique concrète composée en 1979 dans le studio de l’auteur et dans les studios du GMEB.
«Ce qui compte avant tout, n’est pas uniquement que le support que nous utilisons (ordinateur, bande
magnétique…) soit la mémoire fidèle, la trace exacte de ce que le compositeur a voulu, mais qu’il permette,
par sa nature même, de proposer un univers de sens nouveaux et de phénomènes perceptifs inédits, que
nous serions sans lui tout à fait incapables d’imaginer et de traduire sous quelque forme traditionnelle que
ce soit… C’est cela qui constitue réellement pour la musique acousmatique, une avancée remarquable par
rapport à la composition instrumentale sur partition.»
Formé au GMEB (Groupe de Musique Expérimentale de Bourges), Patrick Ascione (1953-2014) s’est toujours
intéressé à la dimension plastique du son offert par la musique concrète, ce qui en fait véritablement un art
de support et de fixation du sonore à l’instar de la peinture et de la couleur. Il travaille aussi sur les notions de
«polyphonie spatiale» et d’écriture de l’espace.
CHRISTINE MANNAZ-DÉNARIÉ «L’astrolabe» (2014) 15’04
À l’origine, le Projet No Undo, une performance où pendant cinq heures d’affilée à l’église Saint-Pierre de
Firminy (signée Le Corbusier) différents musiciens (Christian Malfray, Jean-François Minjard, Jérôme
Montagne, Pierre Faure, Mathias Forge, Hervé Boghossian, Bruno Capelle, Nicolas Dick, Hervé Durand, Jean
François Plomb, Jérôme Noetinger) ont investi tout l’espace dans une véritable chaîne électroacoustique.
Un moment unique dont Christine Mannaz-Dénarié a tiré la matière pour deux compositions de musique
concrète. À l’opposé total de l’idée de documentaire, elle donne une interprétation artistique de l’événement
et de sa captation. «L’astrolabe» transforme l’église en un bâtiment spatial et se laisse aller dans le cosmique
transcendant l’évènement initial.
TOSHI ICHIYANAGI «Funakakushi» (1963) 13’09
«Funakakushi» (1963) revisite des thèmes classiques de l’électronique. Une œuvre extrême et jusqu’auboutiste dans son propos. Un champ d’expérimentation incroyable qui persistera dans l’histoire de la musique
expérimentale.
Compositeur japonais né en 1933, Toshi Ichiyanagi est une figure de l’avant-garde japonaise.
JO THOMAS «Glitch» (1999) 11’10
«Glitch» utilise des sons généralement mis de côté tels que des clics numériques, des distortions ou des
grésillements et cherche à en extraire une délicate fragilité dans une animation continue.
Jo Thomas est une compositrice londonienne.
KATHARINA KLEMENT «Brandung II» (1995-96) 15’55
Cette composition prend pour inspiration un sonnet de Federico Garcia Lorca. Chaque partie renvoie à une
strophe. Le texte donne l’impulsion au choix des matières et à l’organisation spatiale. Les éléments sonores
se connectent en continu ou dans des oppositions juxtaposées. Le silence joue la ponctuation.
Née en 1963 à Graz en Autriche, Katharina Klement est pianiste, elle travaille la composition et l’improvisation.
---Interprètes sur l’acousmonium : OLIVIER LAMARCHE & JÉRÔME NOETINGER
Jérôme Noetinger. Né en 1966. Membre fondateur de la Cellule d’Intervention Metamkine. Il dirige le catalogue
de vente par correspondance Metamkine spécialisé dans les musiques électroacoustiques et improvisées.
Il est aussi membre du comité de rédaction du magazine trimestriel Revue & Corrigée. Compositeur et
improvisateur, il travaille sur scène avec un dispositif électroacoustique regroupant magnétophones à bande,
table de mixage, synthétiseurs analogiques, effets, micros-contacts, haut-parleurs ... parmi ses nombreux
projets : Duo avec Lionel Marchetti depuis 1993. Membre du MIMEO, Quintet Avant avec Lionel Marchetti,
Jean Pallandre, Marc Pichelin et Laurent Sassi...
Depuis 2011 et à l’invitation des Instants Chavirés, il est artiste programateur de L’Audible Festival.
http://www.metamkine.com/
Olivier Lamarche, preneur de son, régisseur du son, ingénieur du son, musicien expérimental, interprète
acousmate... des pratiques et un cursus qui se résument mal en terminologies restrictives. Une certaine
inclination pour les marges indistinctes, les frontières perméables entre l’art et les techniques.
Entre autres expériences fondatrices, il fut régisseur sur le festival Musique-Action de Dominique Répécaud
durant 7 ans et a participé à une master-class animée par Jérôme Noetinger, Lionel Marchetti, Jean-Léon
Pallandre et Marc Pichelin. Il nourrit depuis une passion grandissante pour la musique acousmatique et son
déploiement en concert. Auditeur fidèle du festival Futura, il suit dès leur création les stages d’interprétation
acousmatique initiés par Denis Dufour et Jonathan Prager, et participe depuis 2003 aux activités de Motus
en tant qu’interprète, pédagogue, régisseur.
http://www.motus.fr/
films :
TAKASHI ITO «Spacey» (1981) / 16 mm / n&b teinté / son / 9’00»
JAMES WHITNEY «Yantra» (1950-1957) / 16 mm / coul / son / 8’00»
GEORGES REY «Microfilm» (1979) / 16 mm / coul / son / 6’00»
RICHARD TUOHY «Flyscreen» (2010) / 16 mm / n&b / son / 8’00»
HANGJUN LEE «The metaphysics of sound» (2007) / 16 mm / double écran / coul / son / 28’00»
CHRIS WELSBY «Drift» (1994) / 16 mm / coul / son / 17’00»
TAKASHI ITO «Spacey» (1981) / 16 mm / n&b teinté / son / 9’00
Un film dont le sujet est l’espace (un gymnase), le temps (les 10 minutes que dure le film), et la non
conformité de la réalité (le gymnase) et de l’illusion (la représentation du gymnase). Tous ces ingrédients sont
rigoureusement combinés en une série sans fin, une bande dessinée de Moebius, un film d’Escher au tempo
japonais, du lent au plus rapide, du pianissimo au fortissimo.
JAMES WHITNEY «Yantra» (1950-1957) / 16 mm / coul / son / 8’00
Un «yantra» est un outil - de la grande machine cosmique à une petite roue de prière - qui favorise la
méditation et les visions intérieures qui conduisent à la réalisation du «Moi» universel.
Yantra a été réalisé en perforant des trous sur des cartes au moyen d’une aiguille ; les structures de base des
trous furent filmées en utilisant une tireuse optique afin d’introduire la couleur, le clignotement, etc... Sept
ans furent nécessaires à la réalisation du film.
Yantra est à la base un mythe de création, une tentative d’apporter une unité aux événements cosmiques et
aux événements psychiques intérieurs, l’union entre des réalités externes et internes.
GEORGES REY «Microfilm» (1979) / 16 mm / coul / son / 6’00
«Une action limite le film, le balancement d’un micro au-dessus d’un haut-parleur module le son de l’action. Une mise en scène qui n’effectuera pas ce que l’on se surprend à en attendre.» Yann Beauvais.
RICHARD TUOHY «Flyscreen» (2010) / 16 mm / n&b / son / 8’00
«Flyscreen» est un film “rayogramme” réalisé sans camera, composé par des couches de moustiquaires sur
une pellicule vierge 16mm qui est ensuite exposée à la lumière. Le son optique des images passant par la
bande sonore de la pellicule 16mm nous accompagne.
HANGJUN LEE «The Metaphysics of Sound» (2007) / 16 mm / double écran / coul / son / 28’00
«Ce film, tiré artisanalement avec un agrandisseur photo, a été commencé en septembre 2006 et achevé
en juillet 2007. Avec une image de film en 35mm, j’ai dessiné la bande-son à la main sur la pellicule 16mm.
Les sons ont été réalisés directement sur la copie contact de la bande-son en 35 mm ou en collant les images
grattées. Pour les images, j’ai utilisé un film scientifique sur une collection d’insectes au Japon que j’ai
récupéré en 2005. En utilisant les caractéristiques insolites du médium cinématographique, j’ai mené une
réflexion importante sur le son vu et l’image entendue. A partir des motifs sonores dessinés sur les 20 %
inutilisés de la bande 16 mm (cet espace servant généralement à l’enregistrement optique), j’ai travaillé
l’image et la structure du film. La marge correspond à l’endroit où l’image est un son, et vice versa. Dans un
second temps, j’ai étudié les motifs sonores qui varient selon la nature ou la densité des images utilisées, et
j’ai procédé à plusieurs arrangements sur la structure son-image. Le fil directeur de cette pièce s’inspire du
fossé entre la logique de présonorisation et la logique de reproduction, et la découverte de la collision entre
le transfert des formats sur le médium cinématographique (Hangjun Lee). Le dernier procédé d’écran est
une forme de performance impromptue avec deux projecteurs pour les images et de deux autres pour le son.
Jouer le son de la performance à partir de deux projecteurs seulement est un challenge.»
CHRIS WELSBY «Drift» (1994) / 16 mm / coul / son / 17’00
«L’idée de ce film m’est venue parce que j’ai passé trois hivers à Kitsilano, dans le district de Vancouver.
Marcher le long de l’océan est une expérience satisfaisante quelle que soit l’époque de l’année, mais en hiver,
le brouillard est dense et le paysage assume la quintessence du Pacifique nord. C’est à ce moment précis de
l’année que l’attention ne bénéficie pas de point de référence et se réfugie sur les cargos qui mouillent dans
la baie.
Par temps clair, les cargos dominent dans le paysage. Par temps de brouillard, le paysage domine les
cargos. Parfois ils prennent une importance monumentale, une présence sculpturale, témoignage de la
domination de l’environnement par la technologie. A d’autres moments, ils ne sont que masses grises, formes
fantomatiques entrevues dans le brouillard mouvant. D’autres fois encore, ils semblent si grands qu’ils
pourraient nous écraser. Il y a des jours où ils ressemblent à des jouets d’enfants ou à des pictogrammes
partiellement dessinés.»
Le film comprend une série de panoramiques à partir de différents angles et à partir d’une grande diversité
de jours d’hiver. La caméra effectue des panoramiques de gauche à droite comme si elle recherchait quelque
chose dans le brouillard. Parfois, le brouillard est si dense que le spectateur ne sait pas s’il a vu quelque chose
ou s’il a créé des images fantômes.
Filmer selon différentes visibilités induit la sensation du temps qui passe ; ainsi, par exemple, un plan distinct
d’un cargo se dissout dans un plan blanchi de brouillard intense.
Projection : STEFANO CANAPA
>20h
GORDON MONAHAN «Speaker Swinging»
Artiste canadien, Gordon Monahan travaille le piano, le haut-parleur, la vidéo, la sculpture… Il juxtapose les
aspects qualitatifs des phénomènes acoustiques naturels et des éléments technologiques de l’environnement
ou de la culture populaire.
«Speaker Swinging» a été créée en 1982 avec trois haut-parleurs en mouvement et neuf oscillateurs audio.
L’idée de la pièce est venue de l’écoute de phénomènes comme le passage de voitures avec la musique à fond,
de traversées d’avion ou des haut-parleurs Leslie, bref de l’écoute d’une source sonore en mouvement.
Dans «Speaker Swinging», le musicien diffuse sur trois haut-parleurs mis en rotation physiquement par trois
personnes. Le hp devient instrument.
http://www.gordonmonahan.com/
NATASHA BARRETT (1972).
Programme en cours
Née en Angleterre, elle vit et travaille en Norvège.
Ancienne étudiante de Jonty Harrison et Denis Smalley, Natasha Barrett intègre l’approche sonore de ces
deux compositeurs, tous deux chefs de file de l’école électroacoustique britannique, dans une proposition
qui s’apparente autant à l’écologie sonore qu’à la composition proprement abstraite. Sa production englobe
la composition pour concert, l’art sonore, les grandes installations sonores à composante architecturale, la
collaboration avec des designers expérimentaux et des scientifiques, l’interprétation d’œuvres acousmatiques
et, plus récemment, l’improvisation électroacoustique en direct. Ses œuvres sont publiées dans plusieurs
maisons de disques, dont Albedo, Aurora, Centaur, Elektron, empreintes DIGITALes, Euridice, Mnémosyne
Musique Média et +3dB.
GERT-JAN PRINS & MARTIJN VAN BOVEN
«Black Smoking Mirror»
«Black Smoking Mirror» interroge la projection et la résistance de l’écran. Sur une musique
électronique toute de tensions et de parasitages, une toile inflammable est excitée par un laser qui y
grave un motif. L’écran prend feu et le motif apparaît ; la projection détruit son objet et son support.
Gert-Jan Prins (1961) est un artiste sonore néerlandais. Il travaille sur les liens directs entre signal sonore et
signal visuel.
Martijn van Boven (1977, Hollande) est un artiste visuel aux frontières du film expérimental et de l’art
informatique. Entre le travail de Stan Brakhage et les possibles de l’infographie, il œuvre à la recherche d’une
image abstraite au service du film.
http://verticalcinema.org/film_filmmakers/walzkorpersperre/
https://vimeo.com/81799116
---MATS LINDSTRÖM
électroniques live / tubes / néons.
Informations à venir
http://fylkingen.se/node/1915
http://www.elektronmusikstudion.se/
Dimanche 20 septembre 2015 / Théâtre L’Échangeur
> 15h
L’audible poursuit sa collaboration avec le CRD de Pantin en consacrant une séance aux oeuvres des
élèves issus de la classe d’électroacoustique dirigée par Christine Groult.
Le studio de composition électroacoustique du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pantin
bénéficie d’une notoriété de longue date. Il a été fondé en 1972 par Fernand Vandenbogaerde dans le cadre
du conservatoire expérimental de Pantin. Nous fêtons donc cette année les quarante ans de sa création. J’en
ai repris la responsabilité en 1990, rejointe en 2008 par Marco Marini. C’est dans le prolongement de la
tradition Schaefferienne que s’inscrit l’enseignement. On y pratique la démarche concrète, la musique se
fabrique à même la matière sonore que l’on taille, juxtapose, mélange et transforme tel un sculpteur.
L’enseignement offre un cadre de création, une dynamique et une exigence tant sur le plan musical qu’humain.
La classe est ouverte à tous, aux musiciens certes, mais aussi aux plasticiens, danseurs, acteurs, techniciens,
compositeurs chevronnés..., à tous ceux qui, passionnés par les sons, souhaitent s’initier, apprendre, jouer,
inventer et réaliser.
On y pratique la musique électroacoustique de concert, la spatialisation sur acousmonium, les installations
in situ, les musiques d’application... et tout ce que la pratique électroacoustique apporte à la vie artistique,
à la vie sociale, à l’enseignement et à l’éducation. On y prépare, si on le souhaite, le cursus de composition
musicale électroacoustique en trois cycles. Trois diplômes peuvent être obtenus : Art et technique des sons, le
Certificat de Fin d’Etudes Musicales (CFEM), le Diplôme d’Etudes Musicales (DEM).
À l’audible 2011 et 2012 j’avais fait entendre les jeunes compositeurs de l’année en cours. Pour l’audible 2015
j’ai choisi cinq composit-eurs-trices qui ont jalonné différentes promotions, le choix a été cornélien bien
évidemment. J’espère un jour programmer toutes les pièces composées au long de ces années. Alors que tout
tend à nous tenir éloignés de ce que, précisément, l’art nous propose de vie libre et poétique, elles montrent
un engagement rigoureux des jeunes gens aux valeurs de l’esprit et de la création. J’ai beaucoup appris. Un
grand merci à tous et longue vie au studio de Pantin.
CHRISTINE GROULT
ARIADNA ALSINA “Voiles vitrés” 11’
MARCO MARINI “Messages des hirondelles” 10’53
GORKA ALDA “Félures de l’aube” 11’30
ANA DALL’ARA MAJEK “La Lechuga” 15’
ESTEBAN ANAVITARTE “OTOM-A” 10’
http://musicinsitu.eu/
CAROLE RIEUSSEC
Pionnières de la musique électronique et concrète, volet 3.
Carole Rieussec est artiste électroacoustique et performeuse ; depuis 1986, elle compose avec les bruits, les
voix et les rythmiques du monde. En 1988, elle intègre le studio de création de Luc Ferrari à Paris, la muse en
circuit, elle compose à ses côtés durant sept ans. En 1990, elle rencontre Jean-Kristoff Camps dans un septet
de platine tourne disque, les arènes du vinyle, ensemble ils forment le duo KRISTOFF K.ROLL, labyrinthe
sonore à entrées multiples. Elle est sonographe à tendance minimaliste, le travail avec les haut-parleurs, et
la relation du son à l’espace est un axe fondamental de sa poétique. En 1998, elle plonge dans la pratique
improvisée et depuis multiplie les concerts live électroacoustique en France et à l’étranger. Par ailleurs elle
a créé et codirige le festival sonorités à Montpellier, elle est également membre du comité de rédaction de
« revue et corrigée », surface écrite des pratiques expérimentales, au sein de cette revue, elle crée une net
rubrique audio dédiée au genre et à l’expérimentation artistique : wi watt’heure.
LILY GREENHAM
«Polar Polaris» (1982/83)
“Traffic» (1975)
“Relativity» (1974)
PAULINE OLIVEROS «Bye bye Butterfly» (1965)
ELSE MARIE PADE «Face it» (1970)
GISÈLE RICARD «je vous aime» (1987)
Depuis quelques temps, je compile des œuvres de musique électronique composée par des femmes
compositrices de la même génération que les « grands maîtres » de la musique électronique et concrète.
Cette contre histoire active une archéologie sonore que je complète à la fois sous un mode radiophonique,
documentaire avec la rubrique wi watt’heure sur le site de revue et corrigée, et d’autre part sous un mode
compositionnel et performatif avec le solo FAR EST, dans lequel musique électronique et paroles de femmes
artistes tissent une sorte de « folklore expérimental ».
Ce volet 3 propose, en plus des œuvres purement électroniques, une diffusion d’œuvres mêlant le son
électronique à la voix, et aux matières concrètes.
C.R
> 20h
ANTHONY PATERAS
(commande de création du festival), musique concrète en multipiste (huit pistes)
LASSE MARHAUG
«Sea Changes and Frozen Perspectives» (2015)
(commande de création du festival*).
Une composition multipistes pour 8 hauts-parleurs, la première de son auteur depuis 2008.
Autant à l’aise aux côtés de Merzbow ou John Wiese que de Paal Nilssen-Love ou Mats Gustafsson, Lasse
Marhaug joue de la matière bruit en situation d’improvisation ou de composition. Brut, saturé et savamment
orchestré !
Il dirige également le label Pica Records et la maison d’édition Marhaug Forlag. Il préfère le thé à l’alcool, il
est fan de Metal, heureux papa et vient juste d’avoir 40 ans !
L’Audible Festival lui a passé une commande pour une composition multipiste.
http://lassemarhaug.no/
AKOS ROZMANN «Image of Dream and Death» (2 heures)
Akos Rozmann (1939 - 2005) est un organiste et compositeur hongrois de musique électronique et
électroacoustique
«Image of Dream and Death» (1974-77). Quatrième version réalisée aux studios EMS à Stockholm en 2001.
Une musique électronique sombre et ténébreuse, qui symbolise une lutte entre le bien et le mal avec de
grands mouvements qui évoquent parfois les musiques de Pierre Henry ou Tod Dockstader.
Diffusion par Mats Lindström, directeur artistique des studios EMS de Stockholm.
https://www.youtube.com/watch?v=eGB_o5WJrVA
http://www.elektronmusikstudion.se/
> Pendant toute la durée du festival au LULL / Lutherie Urbaine
OLLIVIER COUPILLE
Installation et performances
Un dispositif sonore électronique est il un système vivant? En tout cas il fait partie d’un système vivant, et
d’une certaine façon, il peut contribuer à compliquer les limites entre le vivant et le non-vivant (si tant est
qu’il y ait quelque utilité à diviser le monde ainsi).
Ce dispositif est en partie constitué de plusieurs oscillateurs (générateurs de sons électroniques) dont
certains sont suspendus dans l’espace, et fonctionnent à l’énergie solaire. Ils forment une sorte de tissu
sonore, un peu intemporel, dont les motifs varient selon l’intensité de la lumière, et qui s’écoule tout au long
du jour.
La lumière naturelle change continuellement, d’instant en instant (les cellules solaires sont sensibles à des
variations auxquelles nous ne faisons, d’habitude, pas attention).
Du fait que la lumière est tout le temps en train de changer, et que ces changements sont imprévisibles, il
n’est plus question d’arriver à quoi que ce soit. Il n’est pas non plus possible d’avoir un contrôle total du
processus. Toute pièce est, dès le départ, inachevée, et le reste.
Je ne peux jouer que lorsqu’il fait jour, mais les régions acoustiques les plus intéressantes se situent souvent
aux crépuscules, quand les choses sont incertaines, ou hésitantes.
Ollivier Coupille est artiste sonore. Né en 1952, il vit et travaille à Paris.
Vendredi 18 à partir de 18h
samedi 19 & dimanche 20 à partir de 14h
Tarifs :
---vendredi 18 septembre
14 euros plein tarif sur place
12 euros prévente & abonné(e)s Instants Chavirés et Théâtre L’Échangeur
Samedi 19 & dimanche 20 septembre
Après-midi : 8 euros
Soirée :
14 euros plein tarif sur place
12 euros prévente & abonné(e)s Instants Chavirés et Théâtre L’Échangeur
après-midi et soirée :
16 euros plein tarif sur place
14 euros prévente & abonné(e)s Instants Chavirés et Théâtre L’Échangeur
PASS 3 JOURS : 36 euros
---L’installation de OLLIVIER COUPILLE est en entrée libre.
---préventes en ligne :
https://fr.yesgolive.com/instants-chavires
---STAND METAMKINE SUR TOUTE LA DURÉE DU FESTIVAL !
METAMKINE propose un large éventail de musiques électroacoustiques et improvisées, historiques et
actuelles, ainsi que quelques livres et magazines.
---renseignements & contact presse :
Instants Chavirés / JF Pichard
01 42 87 25 91
[email protected]
Présentation de la structure organisatrice :
Les Instants Chavirés sont depuis 1991 un lieu de diffusion pensé comme un laboratoire des musiques
improvisées, expérimentales, bruitistes. Son annexe, l’ancienne brasserie Bouchoule, propose un autre
regard autour des arts visuels et sonores. Deux lieux pour un même partage d’une certaine création contemporaine.
Les Instants Chavirés sont impliqués dans le domaine des musiques expérimentales et rendent compte de
ses multiples formes, générations, origines et approches. La programmation musicale des Instants Chavirés
se définit par la diffusion et la production de concerts, l’organisation de tournées et de résidences d’artistes.
Près de 2700 concerts ont été ainsi proposés.
Parmi eux :
Keith Rowe, Charlemagne Palestine, Roger Turner, The No-Neck Blues Band, Michel Doneda, Erikm, Dragibus, Deerhoof, Jean-Luc Guionnet, Twig Harper, Noel Akchoté, Sophie Agnel, L’Instant Donné, Frédéric
Le Junter, La Pieuvre, Marc Ducret, Evan Parker, Anthony Pateras, Joe Mc Phee, Keiji Haino, Shit & Shine,
Pascal Battus, Joëlle Léandre, Lê Quan Ninh, Fred Van Hove, Godspeed You ! Black Emperor, To Live And
Shave In La, Ruins, Thierry Madiot, Zeni Geva, Didier Petit, The Nihilist Spasm Band, Pascal Battus, Skullflower, Jean- François Pauvros, Richard Teitelbaum, Damo Suzuki & French Doctors, Phosphor, Otomo
Yoshihide, Zbigniew Karkowski, Jérôme Noetinger, Dominique Pifarely, The Necks, Sachiko M, Xavier
Charles, Lionel Marchetti, Sun Plexus, festival SONIC PROTEST, Nisennenmondaï, Christian Marclay,
The Ex, Stephen O’Malley, Luc Ferrari, Steve Lacy, Peter Kowald, AMM, Charles Pennequin, Voice Crack,
Annick Nozati, Sister Iodine, Camel Zekri, Günter Müller, Marcus Schmickler, Wolf Eyes, Steve Noble,
Caroline Cren, Daunik Lazro, Carole Rieussec,s, Éliane Radigue, Okkyung Lee, Thomas Lehn, Lucio Capece,
Kevin Drumm, Yann Saboya, Carol Robinson, Andy Moor, Ensemble Dedalus, Axel Dorner, Seijiro Murayama, Tom Jonhson, Mats Gustafsson
Depuis 2011, Les Instants Chavirés sont producteurs de L’AUDIBLE FESTIVAL, consacré à la musique électroacoustique et conçu en collaboration avec Jérôme Noetinger.
La présence des arts visuels aux Instants Chavirés tisse les relations entre arts sonores et arts visuels au sein
d’un lieu de musique. Elle réunit artistes confirmés et émergents et se répartit en quatre axes : depuis 2002,
une programmation vidéo mensuelle « Rien à voir », depuis 2004 à la brasserie Bouchoule, des expositions
personnelles et collectives (avec productions d’œuvres) et l’accueil de projets extérieurs et plus récemment
des résidences d’artistes.
Avec entre autres :
Claude Lévêque, Eric La Casa, El Shopo, Tatiana Trouvé, Jochen Dehn, Mathieu Abonnenc, Gyan Panchal, Ouïe/ Dire, L’Ambassade (Cécilia Becanovic/Maxime Thieffine), Olivier Darné, Brandon Labelle,
Christophe Havard, Johanna Fournier, Julie Desprairies, Charlie Jeffery, Lucie Chaumont, Robin Minard,
Carsten Höller, Laurent Sfar, Thomas Léon, Catherine Sylvain, Su-Mei Tse, Virginie Yassef, Vincent Mauger, Raphaël Zarka, Pierre Ardouvin, Rémi Uchéda, Julie Legrand, Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Sébastien Vonier, Dominique Petitgand, Apo 33, Kim Cascone, Yann Leguay, Jérôme Fino...
Les Instants Chavirés engagent depuis 2002 des actions pédagogiques et culturelles en direction de différents publics éloignés ou non des pratiques artistiques. Ces activités sont menées par des artistes intervenants musiciens ou plasticiens, professionnels et pédagogues.
http://instantschavires.com/
notes sur les structures partenaires :
L’ÉCHANGEUR
L’Échangeur (Bagnolet) a été créé en 1994 par la Cie Public Chéri pour y implanter son activité de création et
y poursuivre ses ateliers menés dès 1987 à Bagnolet. Depuis 1996 la Cie Public Chéri y présente ses créations
et celles d’autres équipes artistiques.
Créé, géré et animé par la compagnie Public Chéri, L’Echangeur s’est affirmé rapidement comme un lieu
de création et de diffusion ouvert aux esthétiques de son temps. Il cherche à inscrire son action dans un
environnement géographique immédiat tout en s’ouvrant à des collaborations et des problématiques
nationales et transnationales.
Direction : Régis Hebette et Johnny Lebigot
http://www.lechangeur.org/
LE LULL / LUTHERIE URBAINE
Lutherie Urbaine, initiée en 2000 par Jean-Louis Mechali (batteur et compositeur) fonctionne aujourd’hui
de façon collégiale avec une direction tripartite : Etienne Bultingaire et Thierry Madiot (direction artistique)
et Agnès Dufour (direction générale).
Lutherie Urbaine accueille de nombreux résidents (musiciens de toutes esthétiques, chercheurs sonores et
artistes) dont les projets correspondent aux valeurs associatives initiales : proposer des créations impliquées
dans le développement durable, en terme artistique et éducatif.
Lutherie Urbaine est un lieu de fabrique musicale et sonore (création musicale / dispositifs sonores / nouvelles
lutheries à partir d’objets et matériaux de récupération) et de la transmission depuis 15 ans. Elle décline des
productions artistiques (concerts, performances, installations et expositions) et des rencontres culturelles
à partir de son siège situé à Bagnolet, « le LULL », et met en place des résidences en France, comme à
l’international.
http://www.lutherieurbaine.com/
MOTUS
Art acousmatique et répertoire contemporain
Structure indépendante créée en 1996 par le compositeur Denis Dufour , Motus se consacre à la promotion
des arts sonores dans tous leurs états. Son action se répartit entre la production de concerts acousmatiques,
mixtes et instrumentaux, la promotion et la pratique de l’interprétation sur acousmonium, la pédagogie, la
réalisation radiophonique et l’édition discographique.
Motus, c’est également depuis 2009 un collectif de compositeurs (Guillaume Contré, Olivier Lamarche,
Vincent Laubeuf, Nathanaëlle Raboisson).
Direction artistique Vincent Laubeuf
http://www.motus.fr/
LA MUSE EN CIRCUIT
La Muse en Circuit, Centre national de création musicale, est vouée dans toutes ses activités aux musiques
décloisonnant le champ de l’art sonore, musiques nouvelles voire novatrices, affranchies et audacieuses,
qu’elles soient instrumentales, électroniques ou mixtes, qu’elles approfondissent les voies du seul sonore ou
explorent également d’autres territoires artistiques, tels littérature, théâtre, danse, vidéo ou arts plastiques.
Direction : Wilfried Wendling
http://alamuse.com/
REVUE & CORRIGÉE
Surfaces écrites des pratiques sonores expérimentales
Réalisée par les membres bénévoles de l’association Nota Bene, Revue & Corrigée, revue trimestrielle
née en 1989, aborde librement les musiques expérimentales, improvisées, écrites, électroacoustiques,
radiophoniques, installation sonore, cinéma expérimental, danse contemporaine, performance, poésie
sonore... Chroniques régulières, réflexions, entretiens d’artistes, agenda, infos, actualités discographiques et
éditoriales, R&C se conçoit comme un recueil des pensées expérimentales en action.
http://www.revue-et-corrigee.net/
METAMKINE
Distributeur discographique crée en 1987, Metamkine propose un large éventail de musiques électroacoustiques
et improvisées, historiques et actuelles, ainsi que quelques livres et magazines.
Le but de ce catalogue est de promouvoir toutes ces musiques qui survivent en dehors des circuits commerciaux,
de donner la possibilité à l’auditeur d’être curieux, de prendre des risques, de découvrir d’autres pratiques,
d’autres conceptions de la musique que celles imposées par l’audimat. Pour faciliter la curiosité de tous, les
disques sont vendus à des prix raisonnables. Metamkine est une association à but non lucratif. (Association
Meta - Structure gérée par Jérome Noetinger et Thierry Monnier -environ 5000 références !) http://www.
metamkine.com/