Le Syndrome de West - Yolande Gueutcherian
Transcription
Le Syndrome de West - Yolande Gueutcherian
Le Syndrome de West LE SYNDROME DE WEST SES RELATIONS AVEC L’AUTISME INFANTILE ET L’INCIDENCE DE L’APPROCHE PSYCHOTHÉRAPIQUE DANS L’ÉVOLUTION DE CERTAINS CAS. (télécharger en format PDF) Bianca Lechavalier[1], Jean-Claude Fellouse[2] et Simone Bonnesœur[3] La diversité d’évolution du Syndrome de West a été attribuée par la plupart des auteurs à la préexistence ou non de lésions cérébrales, qu’elles soient identifiables ou non par les moyens habituels (1). L’évolution psychotique a été longtemps considérée comme consécutive à la période de décompensation aiguë. Pourtant, récemment certains auteurs ont insisté sur la préexistence de signes évoquant un autisme infantile. Pour M. Delwarde (2) (3), le Syndrome de West ne serait « qu’une des nombreuses formes cliniques précoces de l’ensemble des manifestations symptomatiques possibles de l’autisme infantile ». F. Gonnaud (Prix Gastaut de l’épilepsie 1990) (4), relatant cinq cas de Syndrome de West, note que pour quatre de ceux-ci, les manifestations psychotiques étaient préexistantes. D. Weill (5) rapporte un cas où les spasmes en flexion ont suivi l’apparition « d’un comportement autistique ». Nous ne voulons pas entrer ici dans la discussion étiopathogénique du syndrome. Récemment, Baram T.Z. (6) souligne la causalité multifactorielle et l’incidence de modifications neurohormonales (CRH - corticotropin releasing hormone) induites par « le stress » dans cette affection. Nous voudrions nous inscrire dans une perspective tenant compte de l’unité somatopsychique. Comme M. Delwarde, F. Gonnaud, D. Weill, nous voudrions souligner l’importance des troubles relationnels graves du début de la vie, dans certains cas où des lésions cérébrales préexistantes n’ont pas été mises en évidence. Une évolution favorable est alors possible, lorsque est mise en place une prise en charge double, médicamenteuse et psychothérapique. I- Quelques rappels sur le Syndrome de West En 1841, West décrivit le syndrome qui porte son nom en observant son propre fils. C'est une épilepsie précoce atteignant surtout les nourrissons entre 4 et 12 mois, et caractérisée par une triade électro-clinique. 1. Les spasmes, survenant généralement par salves réalisant des contractions en flexion brève de la tête, du tronc, symétriques au niveau des membres :en flexion pour les membres inférieurs, les membres supérieurs pouvant être fléchis ou écartés en abduction. 2. Le tracé électrique réalise une hypsarythmie, tracé intercritique caractérisé par une profonde désorganisation du tracé, lui donnant un aspect anarchique. 3. La régression psychomotrice, marquée par la disparition du sourire, un appauvrissement de l'activité spontanée, un arrêt des acquisitions psychomotrices puis la perte des acquisitions antérieures, l'enfant devenant indifférent, apathique et Page 1 Le Syndrome de West hypotonique. Au plan étiologique on distingue : 1. Des formes secondaires à une encéphalopathie préexistante. C'est ainsi que des spasmes en flexion peuvent venir révéler une sclérose tubéreuse de Bourneville, un syndrome d'Aicardi ou émailler l'évolution d'une encéphalopathie anoxique ou infectieuse préalable. 2. Des formes cryptogénétiques pour lesquelles aucune étiologie n'est retrouvée. Au plan évolutif : Il est rare que le développement psychomoteur reste normal ou peu perturbé, cela peut se voir dans les formes cryptogénétiques traitées. J’ai eu l’occasion d’observer chez un des mes jeunes clients une histoire analogue, - spasmes en flexion en octobre 1970, traité par corticothérapie et Gardenal et dont l'évolution au fil du temps fut émaillée : 1. d'une comitialité généralisée sévère, qui fut considérée comme un syndrome de Lennox dans le service du Professeur Thieffry à Saint-Vincent-de-Paul et qui ne donna plus aucune manifestation ni clinique ni électrique à onze ans. 2. d'épisodes phobiques vers l'âge de douze ans : crises de frayeur et de cris qui semblaient provoquées par des érections. 3. enfin d'épisodes délirants apparus vers vingt ans, alors qu'au terme de brillantes études, il eut intégré une grande école et mal vécu son isolement à Paris et un échec sentimental. II- Deux cas d'évolution différente A - Magali. J’ai relaté ce cas ailleurs (7). Il s’agit d’un cas d’autisme infantile diagnostiqué à l’âge de quatre mois chez une jumelle prématurée. L’histoire de la mère est marquée de deuils dramatiques, dont celui de son frère deux jours avant l’accouchement. Le rejet de la mère à l’égard de Magali est franchement exprimé, ainsi que des souhaits de mort la concernant. C’est son frère Boris qui est investi. Les interrelations observées lors des consultations mettent en évidence l’absence de contact dans le regard, des crises de hurlement du bébé lors de l’allaitement évoquant des angoisses Page 2 Le Syndrome de West catastrophiques. Le père a une relation privilégiée avec sa fille où il cherche à l’apaiser en caressant ses cuisses et son ventre sans la regarder. Le départ du père en semaine du fait d’un nouveau travail de routier a précipité la régression à l’âge de trois mois. Une psychothérapie mère-bébé permet l’établissement d’un contact visuel avec poursuite du regard et écoute du son de la voix. En raison d’un stage professionnel, la mère interrompt le traitement. Dans les dix jours qui suivent l’interruption, des crises qui évoquent une comitialité oculaire, puis un Syndrome de West entraînent l’hospitalisation. L’E.E.G. est caractéristique d’hypsarythmie. Il y a quelques petites anomalies au scanner. Magali régresse par la suite dans un état de désorganisation sévère qui persiste dans les mois qui suivent. Une relation privilégiée avec le père est source de quelques progrès. Était-il possible de faire le diagnostic du Syndrome de West lors de la constatation des premières manifestations autistiques ? F. Gonnaud a suivi des enfants pour des troubles évoquant un autisme infantile précoce, avant l’apparition des spasmes en flexion. Les E.E.G. étaient normaux dans la période précédente. L’apparition des crises comitiales, de la régression, et des modifications électriques ont été secondaires. Sur le plan thérapeutique elle note que « le traitement médicamenteux et notamment hormonal ne semble pas avoir permis d’amélioration décisive... C’est en fait la prise en charge psychothérapique qui semble avoir rythmé les progrès des enfants ». Plus loin elle dit : « les spasmes apparaîtraient comme un processus de décharge au sein d’un système fonctionnel normalement non utilisé dans ce but, d’une tension qui ne peut être élaborée psychiquement. » Elle se demande, dans les cas où une ouverture hors de l’autisme se dessine grâce à l’approche psychothérapique, si les spasmes n’apparaissent pas lorsqu’on essaye de forcer la relation. Dans d’autres cas, c’est l’interruption qui les provoquerait. On peut se demander si un débordement d’angoisse dans la relation, notamment dans l’interpénétration des regards, ne provoque pas les angoisses d’anéantissement, de « trou noir » décrits par F. Tustin (8) avec le sentiment de chute sans fin. Il ne s’agit pas de mort psychique du sujet, mais d’un sujet en agonie de ne pouvoir advenir (9). Cette désorganisation est-elle un ultime recours évitant la mort psychique ? Ne peut-on alors, plutôt que d’envisager le problème étiologique en opposant lésion cérébrale et psychogenèse, parler comme le fait R. Miser (9) de « dysfonctionnement cérébral diffus » « ce qui laisse place à la discussion des réorganisations dynamiques sur le plan psycho-pathologique ». L’excitation qui a débordé Magali était liée à la pathologie familiale, aux deuils, aux projections. L’excitation, pour Magali n’a pu s’organiser en émotion, un chaos psychique et somatique en a résulté, entraînant peut-être la réorganisation au niveau cérébral des ondes hypersynchrones de l’hypsarythmie , aggravant le dysfonctionnement. A la suite de l’histoire dramatique de Magali, notre réflexion nous conduisit à la nécessité d’une prise en charge de ces cas par l’adjonction aux consultations, d’une prise en charge à domicile par l’observation psychanalytique du bébé à domicile selon la méthode d’E. Bick (10) et son application thérapeutique par D. Houzel (11). B. Xavier Page 3 Le Syndrome de West En mai 1991, Xavier était âgé de six mois et demi. Il est hospitalisé trois semaines dans un service de pédiatrie où un diagnostic de « Syndrome de West » est porté à partir des crises convulsives qu’il présente à type de spasmes en flexion. L’EEG est typique d’hypsarythmie. Le F.O. et l’I.R.M. sont normaux. Pendant l’hospitalisation, un traitement d’hydrocortisone et de Rivotril est institué. Les spasmes disparaissent en six jours. Après sa sortie, il est hypotonique, indifférent à l’entourage, sans sourire, irritable. A la suite de cette hospitalisation, une consultation m’est demandée en urgence au CMPP de l’Université de Caen par le Dr Fellouse, pédiatre de la famille. Il avait quelques jours auparavant assisté au séminaire du GERPEN à Paris, où j’avais présenté le cas de Magali. L’observation psychanalytique de bébé selon la méthode d’E. Brick, et dans les modalités d’application utilisées par le Pr Didier Houzel, avait été préconisée comme une indication thérapeutique pour les syndromes de West associés à un autisme précoce. Quelques éléments de l’histoire de Xavier. Il a une sœur de 8 ans et un frère de 4 ans. La grossesse est désirée et très investie par les parents. Un mois et demi avant la conception de Xavier, un avortement spontané bouleverse la famille. Le début de la grossesse se déroule dans une atmosphère heureuse, mais un placenta prævia est diagnostiqué au 6ème mois. La maman avait alors arrêté son travil pour se reposer. Elle prolongera son congé jusqu'à ce que Xavier ait 3 ans. La fin de la grossesse et l’accouchement sont marquées par des grandes angoisses chez la maman. Né à terme, Xavier pesait 2 Kg 950. Il avait crié tout de suite. Son premier développement avait semblé normal. L’allaitement au sein avait duré 1 mois 1/2. La mère n’avait pas allaité les deux aînés « afin d’éviter un sevrage douloureux », disait-elle. Des coliques du 1er trimestre apparaissent à 3 mois. Il pleure tous les soirs vers 18 heures à partir de cette période. A 5 mois ½, il accepte mal la cuillère. A 6 mois, il dort mal, il régurgite beaucoup. Il devient agité. Jusqu'à sa maladie, c’était un bébé rieur mais aussi grognon. Il n’aimait pas rester trop longtemps dans les bras. Il voulait dormir. Page 4 Le Syndrome de West Un conflit paranoïaque durait depuis plusieurs années dans la famille. Il avait mis chacun des membres du couple en conflit avec leurs propres parents et leur conjoint (coups de téléphone anonymes). La mère, Madame L., avait espéré que Xavier serait l’enfant de la réconciliation entre les deux familles (le couple a été au bord du divorce). Elle attribuait sa fausse couche à cette crise. Il est à noter que le jour où Xavier a convulsé correspondait à une scène conflictuelle entre les parents et la famille. Dans cette atmosphère familiale, depuis plusieurs semaines Xavier criait avec de cris douloureux et se bouchait les oreilles . Il paraissait de plus en plus retiré de la communication. Un mois avant l’hospitalisation il ne souriait plus. Lors de la consultation, Xavier a la présentation d’une poupée de chiffon. Il ne communique pas par le regard. Le tableau clinique évoque un retrait autistique. Le 11 mai 1991, des spasmes en flexion par salves s’accompagnent de cris particuliers à la fin des crises. Dans l’intervalle des crises, le bébé reprend conscience, reste hypotonique, sans réaction, sans sourire. A l’hôpital, Xavier avait complètement régressé, indifférent à son entourage, il passait des bras de l’un à l’autre. Les parents à la sortie de l’hôpital avaient imaginé une évolution vers l’arriération profonde. Ils se souvenaient que pour leur deuxième enfant ils avaient craint une « mort subite du nourrisson ». Ils se présentaient à la consultation en deuil de Xavier, dans une dépression profonde surtout chez la mère. Le père était très culpabilisé et douloureux à cause du conflit familial suscité par son propre frère. Xavier se présente comme un bébé somnolent dans sa poussette. Lors de l’examen, il est hypotonique comme une poupée de chiffon. Aucun contact ne peut être établi avec lui, même par le regard. La maman ne cherche pas la communication par les yeux, mais excite, chatouille son fils. En fin de consultation, après le récit par les parents de dissensions familiales paranoïaques, Xavier sortira de son sommeil pour nous regarder. Sa mère venait de dire : « Ce qui est douloureux c’est de ne pas pouvoir réunir tout le mode autour de Xavier, et au contraire de voir mon père convoqué au commissariat par les parents de mon mari... Un projet de repas de réconciliation pour fêter sa naissance avait échoué. Ce devait être le dimanche 12 mai 1991, le jour de l’hospitalisation du bébé. » Après deux consultations, la demande de la maman qui était celle d’une aide pédagogique évolue. Elle prend conscience de la souffrance de son fils. Celui-ci, toujours indifférent, fixe la trame du tissu du canapé ou des bouts de filaments sur le tapis, le regard absent. Je crains une évolution autistique. Je propose une observation psychanalytique du bébé à domicile dans un but thérapeutique. Page 5 Le Syndrome de West Des consultations familiales sont organisées avec moi ; d’abord mensuelles elles s’espaceront. Le pédiatre continuera le suivi et le traitement du syndrome de West. Observation faite et rédigée par Mme S. Bonnesoeur, psychologue Lorsqu’en juillet 1991, j’ai rencontré pour la première fois à domicile Xavier, âgé de huit mois, et sa mère, enkystée dans une relation empreinte d’une telle douleur, à l’évidence j’étais d’emblée confrontée à l’inexprimable et l’impensable d’un « processus mortifère » qui les assaillait gravement tous les deux. J’ajouterai que de ne pas avoir été sensibilisée d’emblée au pronostic sombre quant à l’évolution de ce bébé, faisait que mon regard et mon écoute offraient peut-être aussi la possibilité que cette relation évolue et qu’ils puissent l’un et l’autre s’approprier la part de vivant qui semblait « gelée en eux ». Xavier avait trois ans et demi quand l’observation prit fin. Il allait bien. Son langage était normal. La dernière fois que je l’ai vu, il avait cinq ans et demi. Il quitta les bras de sa mère pour aller à ma rencontre. J’appris qu’il était bien intégré à la maternelle. État somatique du bébé : fin d’observation : Dr Fellouse Au fils des mois suivants, j’observai l’évolution psychomotrice de xavier ainsiq que l’évolution du tracé E.E.G. Au mois d’août 1991, le tracé est amélioré mais comporte encore des activités lentes de type q.D diffuses. Le 28 janvier 1992, le comportement de l’enfant me semble normal. L’E.E.G. est normal. Je dis aux parents que Xavier est guéri... Conclusions Nos observations (comme celles des auteurs cités) nous conduisent à nous interroger sur la désorganisation psychique précédent somatique du syndrome de West. Peut-être qu’un autisme serré n’a pas pu servir de protection contre le chaos émotionnel et la désorganisation neurophysiologique ? La prise en charge mère-bébé à domicile permet dans ces cas (à noter également celui de D. Weill, 1997, qui utilisa l’observation de bébé après s’être concerté avec nous), l’établissement d’un espace psychique contenant, où les jeux identificatoires à partir de messages non verbaux entre l’observateur, la mère et le bébé permettent l’intégration des émotions dans une unité somato-psychique apaisée et symbolisante. L’espace psychique contenant a permis la création d’un champ de développement en extension pour le bébé et sa mère. L’attitude passive de l’observatrice dans ce cas d’escalade d’interactions paranoïaques dans la famille a peut-être aussi le rassemblement dans un même champ psychique d’éléments clivés et agis dans les identifications projectives et familiales qui n’ont pas eu de réponse de contre-identification projective chez l’observatrice au plus près possible de l’attention dans son contretransfert. Page 6 Le Syndrome de West En effet, son attention était doublement focalisée sur l’observation du bébé et de sa famille, et sur son propre monde interne avec la dimension accessible de ses propres mouvements émotionnels. Des problématiques intergénérationnelles clivées et projetées, avec notamment des pulsions meurtrières, se sont-elles trouvées rétablies dans une organisation triangulaire, favorisant l’accès à la symbolisation et évitant le processus désorganisant somatique ? L’observatrice avait sans doute un rôle à la fois paternel et grand-maternel dans la dynamique transférentielle. Quelqu’un qui était tué a-t-il pu réapparaître vivant à la fin de l’observation ? (cf. Bion, Mémoire du futur). Enfin il faut souligner l’importance des liens établis entre les protagonistes du cadre (Pédiatre, Psychanalyste, Pédopsychiatre et Observatrice). La famille, et plus particulièrement la mère, connaissait ces liens, pouvait prendre appui sur eux. Ce transfert global préétabli a permis la lutte contre la dépression, a permis une continuité. Le cadre aussi a pu utiliser ces liens dans la catastrophe. Qu’en sera-t-il dans l’avenir ? Bibliographie Baram, T.Z. (1993) Patophysiology of Massive Infantile Spasms : Perspective on Putative Role of the Brain Adrenal Axis, Annals of Neurology, 33/3, p. 231-236 Bick, E. (1968) The Experience of the Skin in Early Object Relations, International Journal of Psycho-analysis, 49, p. 484486 Bonnesœur, S. (1992) Le cas d'un bébé atteint du Syndrome de West, Bulletin du Groupe d'Etudes et de Recherches Psychanalytiques pour le Développement de l'Enfant et du Nourrisson, 25, p. 38-70 Delwarde, M., Dullin, P. & Paris, M.C. (1988) Une forme clinique de manifestation autistique précoce : le Syndrome de West. Psychothérapie de ces enfants, L’Evolution Psychiatrique, 53/3, p. 345-358 Delwarde, M., Boyer, J.P. & Dullin, P. (1988) Syndrome de West et/ou manifestations autistiques précoces, Psychiatrie de l’Enfant, 31/2, p. 413-444 Dulac, O., Chiron, C., Jambaqué I., Plonin, P. & Raynaud, C. (1987) Les spasmes infantiles, Annales de Pédiatrie, 34/3, p. 183-191 Gonnaud, F., Psychose infantile précoce, Syndrome de West : quels liens ? Ou « de l’importance des psychothérapies précoces dans le Syndrome de West »... Houzel, D. (1989) Un mode d'approche thérapeutique de l'autisme et des psychoses infantiles précoces : les traitements Page 7 Le Syndrome de West à domicile, In : G. Lelord, J.P. Muth, M. Petit & D. Sauvage, Autisme et troubles du développement global de l’enfant, Paris, Expansion Scientifique Française, p. 252-264 Lechevalier, B. (1991) Hélène, Magali et Ali : dépressions au début de la vie. Trois évolutions différentes. Magali, Bulletin du Groupe d'Etudes et de Recherches Psychanalytiques pour le Développement de l'Enfant et du Nourrisson, 22, p. 49-59 Lechevalier, B. (1993), Autisme et mort du sujet, Neuro-Psy, 8/4, p. 182-189 Lechevalier, B., Fellouse, J.C. & Bonnsœur, S. (1998) Le syndrome de West, ses relations avec l’autisme infantile et l’incidence de l’approche psychothérapique dans l’évolution de certains cas, Neuro-Psy, 13, 2, p. 77-81 Mises, R. (1968) Le démembrement de la démence épileptique chez l’enfant, Psychiatrie de l’Enfant, 11, 1, 181-268 Tustin, F. (1989) Le trou noir de la Psyché, Paris, Seuil (1992), 275 p. Weill, D. (1997) Syndrome de West : Une approche psychothérapique, Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, 45 (1-2), p. 62-67 [1] CMPP de l'Université de Caen, 38 Rue d'Hastings [2] Service de Pédiatrie, Hôpital de Bayeux, Calvados [3] CMPP de l'Université de Caen Page 8