News 40 - CHV Frégis

Transcription

News 40 - CHV Frégis
 Mon chien (ou mon chat) a un appétit difficile
Il faut distinguer l’animal « habituellement difficile » de
celui qui le devient. Avant de tester toutes sortes
d’aliments, il est important de s’assurer que l’animal ne
perd pas de poids, que cela n’est pas la conséquence
d’un problème de santé, de dents, … En cas de doute, une visite chez le vétérinaire s’impose. Il
existe beaucoup de façon de gérer les animaux ayant un appétit difficile. N’hésitez pas à contacter
le service de diététique du CHV Frégis, sous la responsabilité du Dr Vet Colliard, diplomée du
Collège Européen de Nutrition animale.
Un cambriolage inhabituel
Dans le Nord de la France, suite au déclenchement de l’alarme à
l’occasion d’un cambriolage, des policiers rentrent dans le logement et
y découvrent un élevage de plus de 800 scorpions et mygales. On
peut penser que les cambrioleurs ne se sont pas attardés sur place !
« Maladie saisonnière canine »
Depuis quelques mois, 66 cas de cette affection d’origine inconnue
ont été décrits en Grande-Bretagne. La maladie survient toujours
après une promenade en forêt, avec un pic en août et en
novembre. Les symptômes sont peu spécifiques : diarrhée,
vomissements, abattement, tremblements, fièvre. Dans 20% des
cas, la maladie est mortelle. Si de très nombreuses hypothèses ont
été soulevées (algues, toxiques divers, virus, excréments de
cervidés, …) aucune n’a actuellement été validée. Cette affection
n’a pas encore été décrite en France.
Le berger blanc suisse C’est une race très récente et le livre des origines (LOF) n’est ouvert en France que depuis 2003. A partir de 1933, les bergers allemands de couleur blanche sont interdits et euthanasiés. Un club de bergers américains est créé en Californie puis, en 1967, un chien importé est enregistré en Suisse sous le nom de berger allemand blanc mais le livre est fermé par les instances cynophiles internationales. Il faut attendre 2002 pour que le livre du berger blanc suisse soit officiellement ouvert. La race a un standard spécifique, différent de celui du berger allemand. La robe est bien sûr blanche avec un poil court ou mi-­‐long associé à un sous-­‐poil abondant. Certains sujets sont susceptibles de présenter une mutation génétique (gène MDR1) qui les rend anormalement sensibles à certains médicaments (en particulier certains antiparasitaires, anti-­‐diarrhéiques ou anticancéreux). Ces médicaments, alors mal éliminés, deviennent toxiques pour le cerveau, pouvant aller jusqu’au décès de l’animal. Environ 26% des bergers blancs suisses sont touchés par cette mutation qui se retrouve dans d’autres races, en particulier chez le Colley. Un test génétique permet maintenant de savoir si un chien est porteur de la mutation. Le vendeur d’un chiot berger blanc suisse a l’obligation de fournir le résultat du test génétique du chiot (ou de ses parents s’ils sont sains) et de donner le statut des parents vis-­‐à-­‐vis de la dysplasie des hanches. Races de chiens en voie d’extinction en Grande-­‐Bretagne Les statistiques du Kennel Club (équivalent anglais de notre société centrale canine) montrent qu’entre 2003 et 2010, les races canines menacées d’extinction sont en progression de 19 %. La race est considérée comme menacée lorsque moins de 300 naissances par an sont enregistrées. C’est le cas notamment de l’Irish terrier (223 naissances), du Dandie Dinmont terrier (60 naissances), mais surtout de l’Otterhound (seulement 21 naissances), très vieille race anglaise initialement destinée à chasser la loutre. Record chez une chienne dogue allemand En Pologne, une chienne dogue allemand a donné naissance par césarienne à une portée de 17 chiots ! Elle égalise ainsi la performance d’une chienne de race Rhodesian ridgeback de septembre 2010, en Allemagne. La présence d’un chien ou d’un chat augmente-­‐elle les risques d’allergie chez l’enfant ? Non, c’est même plutôt le contraire. Après avoir longtemps pensé que ça pouvait être le cas, les pédiatres et allergologues, à l’issue de nombreuses études à grande échelle, ont montré que l’exposition précoce et régulière des jeunes enfants à des mammifères stimulait la réponse immunitaire, diminuait le risque global d’allergie et préviendrait même le développement de l’asthme. 

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