Les politiques « Jeunesse - Pour un Printemps de la Culture

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Les politiques « Jeunesse - Pour un Printemps de la Culture
Les politiques « Jeunesse »
Masure 14 – 01/10/2013 | Compte-rendu
PERSONNES PRESENTES
Alain Lintermans
Amandine Tilleul, Asbl Moulin à vent Thimougies / enseignante
Anne Bierna, L'accordéon, moi j'aime!
Bernard Antoin, Infor Jeunes Tournai
Bruno Delmotte, Maison de la culture
Bruno Lombardo, Salle la Fenêtre
Chantal Notté, NoTélé
Constance Paris, Maison de la culture
Damien Cuignet, Masure 14
Didier Deleruelle, CAAJ Tournai
Emilien Olivier, NoTélé
Eric Braquenier, Moulin à vent de Thimougies
Fabien Tanase, Jeunes FGCT Wapi
Jan Godyns, Prof. Saint Luc
Jérôme Pestiaux, MJ Port'Ouverte
Jérôme Ugille, Etudiant en Art
Kevin Leclercq, J.E.T. Tournai
Laurent Callandt, Wapi 2025
Ludivine Delfosse, Picardie Laique
Marc Legrand, Professeur d'histoire de l'art
Margaret Vanneste, Bibliothèque Saint-André (Ramegnies-chin)
Marie Lepers, Maison de la culture
Marine Docquier, Masure 14 / étudiante
Marjorie Bonnet, Asbl Carnaval
Martine Couthier, La goudiniere (Vaulx)
Michel Guérin, Directeur-coordinateur de l’ OPC
Myriam Host, Latitude Tam
Pauline Deroubaix, Culture.Wapi asbl
Philippe Meuris, Cabinet Demotte
Régine Vandamme, Culture.Wapi asbl
Vianney Favier, Culture.Wapi asbl
Vincent Braekelaere, Echevin de la Jeunesse
Viviane Dufrasne, LEEP (Ligue de l'enseignement)
Willy Lamborelle, Retraité - ancien PMS
L’idée principale (les rétroactes) : Engagement de la ville de Tournai de lancer les Etats Généraux suite à la campagne électorale pendant laquelle des artistes avait lancé un débat sur
l’importance de la culture dans les politiques de la ville. Il y a différentes thématiques dont la Jeunesse mais le thème de la jeunesse est transversal. Souvent considérée comme un «
problème », il s’agit de la considérer comme une ressource. On peut faire les liens avec le thème des quartiers et villages, l’associatif, le Soutien à la création,… Dans la thématique «
quartier et villages », il y aura des mouvements de jeunesse. Ce n’est pas un problème : l’ensemble des efforts vont se croiser. C’est une catégorie mais il ne faut pas l’enfermer dedans.
L’idée est d’aller du côté de l’émancipation et de la culture.
La thématique de la Jeunesse a été choisie car la DPC réuni beaucoup d’engagements et de questionnements par rapport à ce public, ce qui en fait aujourd’hui un enjeu de débat.
La question à se poser est la suivante, il faut réfléchir à :
- Comment formuler pour la ville de Tournai une politique à l’adresse des jeunes ? ;
1
- Que mettre en place pour que ce soit les jeunes qu’on entende dans ce débat? ;
- Et donc réunir les conditions pour rendre cela possible.
La première phase (jusqu’en décembre) est une collecte d’informations par l’organisation de rencontres;
La deuxième phase est une phase intermédiaire qui consistera, en février, en une première synthèse de tous les apports récoltés.
TOUR DE TABLE
Jan Godyns (prof d’archi, designer et architecte), Bernard Antoin (coordinateur Infor jeunes) et Damien Cuignet (éducateur et coordinateur de Masure 14) sont les pilotes de la
thématique. Il est prévu que ce groupe se réunisse 4 fois (en plus d’un sous-groupe capable de réaliser un cadastre).
Willy Lamborelle/ retraité, capable d’apporter des outils permettant des échanges.
Coutiez Martine/groupe d’hébergement, aide à la jeunesse/ à la volonté de s’impliquer au niveau de la commune
Chantal Notté / NoTélé partenaire des assises
Marc Legrand / prof – artiste – guide – historien de l’art
Jérôme Ugille /étudiant en première Master
Margaret Vanneste / bibliothécaire d’une école
Viviane Dufrasnes / Université du Temps disponible – Ligue de l’enseignement - éducation permanente
Myriam Host / Latitude TAM (Tournai-Ath-Moucron) – loisir actif
Jérôme Pestiaux / coordinateur MJ Port’ouverte
Marjorie Bonnet / Asbl Carnaval – Tournai les Bains et s’intérroge sur l’intérêt des jeunes pour le carnaval
Marie Lepers / animatrice MCT – en charge du lien avec les écoles
Constance Paris / animatrice MCT – en charge des questions jeunesses
Fabien Tanase/ travailleur FGTB – ex CC de Charleroi
Laurent Callandt / Wapi 2025 – GT jeunesse
Kevin Leclercq / Service d’aide à la jeunesse
Ludivine Delfosse / picardie laïque – CCJ
Sophie / Animatrice Masure 14
Amandine Tilleul / Moulin à vent de Thimougies – volonté de lien avec la MCT – responsable bibliothèque de Thuin
Eric Braquenier de Thimougies
Marine Docquier/ Etudiante AS – administratrice Masure 14
Didier Deleruelle / Conseil d’Arrondissement de Tournai – aide à la jeunesse
Bruno Delmotte / animateur MCT Jeunesse
Michel / Régine / Via / Pauline
Michel Guérin (MG) rappelle qu’il faut oser rêver.
MG: Comment croiser les différentes préoccupations : culture, aide à la jeunesse, enfance ?
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Quels liens sont possibles entre nous ? Comment arriver à définir une politique de la ville ? Comment se mettre en réseau ? Il y a aussi des liens et des interactions avec d’autres villes de
la Wapi et de l’Eurométropole.
Jan Godyns (JG): Comment récolter la parole des jeunes ? Arriver à ce qu’il y ait plus de jeunes dans le groupe thématique ? La situation devrait être clarifiée. Plus de clairvoyance sur les
liens à faire entre les ≠ thématiques est une piste intéressante.
On peut travailler en 3 pôles :
1.
Jeunesse et politique : est-ce que ça a un sens ?
2.
Rêver peut amener les jeunes à se développer
3.
Se poser la question : et à Tournai… ? Faire l’inventaire des aspects positifs et négatifs. Créer une connaissance de ce qui se passe.
L’aspect transversal de ces 3 pôles est évidemment le « futur » que l’on souhaite à Tournai. En espérant qu’il devienne concret pour une proposition au politique. L’ambition est d’ouvrir
toujours plus le groupe.
Damien Cuignet (DC) : Remarque fondamentale : La jeunesse, est-ce singulier ou pluriel ? Qu’entend-on par jeunesse ? C’est une question qui peut servir de point de départ ? L’exercice
n’est pas si simple mais il faut partir de quelque chose de commun pour la réflexion à venir. Il faut aussi veiller à collecter la parole des jeunes.
Lancement du débat !
- Le jeune, c’est quoi ? C’est qui ?
- Est-ce que tous les jeunes sont représentés ? Non. Quid des maternelles, des primaires ?
- Mal parti – impossible de trouver une vision commune
- MB : Les écoles ont-elles été informées ? Penser à relancer plus directement les enseignants, pas les directions uniquement.
- ML : 2025 : ce sera l’époque d’une autre jeunesse. Elle peut être effrayée par ce chiffre, c’est une échéance lointaine.
- MG : C’est un horizon, une perspective qui permet d’oser des choses.
- JG : Il faut être visionnaire. On imagine qu’on n’est pas capable de penser si loin. La jeunesse ne se redéfinit pas facilement : demain n’est pas aujourd’hui. Le jeune est un
individu qui passe.
- DC : Définir la jeunesse est quelque chose de cadrant. La jeunesse, c’est un mode de vie. Il faut partir des jeunes et pas de la jeunesse. L’aide à la jeunesse touche les jeunes de 0
à 18 ans.
- Si nous échouons, au bilan de 2025, on aura raté le défi. Il faut penser pour demain avec la dimension 2025, poser des actes suffisamment ouverts pour que cela perdure.
- Il est plus intéressant de parler « des jeunes »/ « être jeune » plutôt que de la « jeunesse ».
- MG : Chacun dans son métier ne rencontre qu’une seule facette de la jeunesse. Il faut confronter les savoirs de chacun par rapport au vécu des jeunes qu’il rencontre.
- On connaît quelques thématiques récurrentes :
- Le logement ;
- La mobilité (aller à l’école à pied sans danger,…)
- Les espaces de répétition ;
- …
- Il faudrait commencer par mettre en commun ce que nous « adultes » savons, connaissons pour ensuite le confronter. Partir d’aujourd’hui, de ce que nous connaissons. Ne
faudrait-il pas commencer par faire un recensement pour donner un nouvel élan à ce qui existe déjà ?
- ML : Avant il existait « l’Indic » (production d’InforJeunes ), stoppé en 2007 pour des raisons financières. Une version web est
- à l’étude.
- DC : Projet de faire un (nouveau) cadastre car il est actuellement incomplet.
- Nous sommes à l’heure de l’Internet or personne ne se parle. Il n’y a pas de communication. Trop peu de communication vers les jeunes .Y a-t-il des affiches devant les écoles ?
Où sont les forum d’antan ? Il faut des lieux ouverts à tous. Les jeunes sont dans les écoles ou dans la rue.
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-
Il y a des jeunes intouchables. Les jeunes se foutent des brochures, infos,…sans importance= trop souvent des réflexes descendants, structurants or les rencontres sont
importantes, il faut aller à leur rencontre. Ex. : les Stewarts peuvent les interpeller.
Le message vers les jeunes est mal passé. Ils sont noyés d’information. Le courrier ne fonctionne pas. Il faut mieux calibrer la communication vers les jeunes. On utilise de
mauvais outils pour les toucher et même si nous arrivons à les toucher, il faudra réussir à les impliquer réellement, les associer à des personnes habituées à ce genre de débat. Il
est difficile de trouver de bons outils de communication pour les jeunes.
Créer un groupe « Facebook » pour ce groupe thématique « jeunesse » ? Normalement oui !
Quand on réalisera le cadastre, il faut penser à recommander des gens qui pourront donner leur vision.
Ne pas oublier les enfants car à 5 ou 10 ans, ils sont capables de donner 1 avis ;
MG : il peut être intéressant de réaliser une étude de cas sur le Conseil communal des jeunes qui est un outil imaginé par le politique pour impliquer la jeunesse. Il serait
intéressant de voir pourquoi cela a fonctionné, ou non…pourquoi, comment ? Il faut rassembler l’ensemble des écrits sur ce genre de processus et s’en informer pour avoir une
approche critique.
Idem plaines de jeux, lecture publique vers les jeunes,…comment évalue-t-on ces initiatives ?
Qu’est qu’on met derrière le mot culture ? Quelle place pour la culture urbaine ? Par exemple, le skatepark a fermé.
Faire un état des lieux de ce qui existe, qu’est-ce qui manque ?
Faire une liste ? Par domaine.
Cette première réunion a pour objectif de clarifier la thématique. Peut-être doit-on imaginer un temps fort pour les réunir ?
Pourquoi chacun ne ramènerait-il pas 1 jeune avec lui à la prochaine réunion du groupe ?
Une première phase pourrait être du brainstorming, recherche d’information avant de faire intervenir le jeune. Une deuxième phase pourrait être de le confronter aux jeunes ;
Il serait intéressant de retrouver des jeunes à différents endroits, c’est le mouvement qu’il faut parvenir à saisir ;
Effectivement, le jeune est en mouvement, affiches uniquement à l’école cela ne donne pas envie. Par contre, si l’affiche se
trouve à l’école, au café, au club de sport,…il y a un plus grand intérêt pour le jeune. Et les cibler avec des questions
interpelantes !
Il faut s’appuyer sur des gens qui sont en contact direct avec les jeunes en leur donnant un outil de type forum,…
Ce qu’on va mettre sur papier doit être validé par un jeune. Du coup, il faut faire un choix :
1. On amène des jeunes massivement / 2. On fait parler des jeunes ensemble avec l’aide d’un adulte habitué/ 3.
On « pond » quelque chose et on le confronte aux jeunes par le biais d’un gros événement.
Participer à un débat ne s’entend pas de la même façon pour un adulte et un jeune. Une réunion est une manière habituelle
de travailler pour un adulte pas pour un jeune. Il serait donc intéressant de trouver différentes méthodes de travail. Par exemple : tweet, atelier rap, discussion en interne,… Il
faut utiliser les 3 propositions ci-dessus ! Et miser sur tous les moyens et proposer aux jeunes de participer de chez eux quand le groupe est ailleurs.
Faire un gros événement de type forum. Exemple : Hall aux draps avec des « rabatteurs ». Intérêt d’aller vers les jeunes ≠
d’Inforjeunes (où l’on trouve essentiellement de l’information, pas un endroit de débat) mais quelque chose de plus dynamique.
Il y a des panneaux pour tout mais pas pour indiquer les lieux à destination des jeunes.
Il est important que les jeunes puissent apprendre à parler, venir écouter, se sentir en confiance pour ensuite donner leurs
avis, s’impliquer.
Dès que c’est politique, cela prend une forme institutionnelle.
Le lien culture/école ne tient que grâce au bon vouloir d’un ou plusieurs profs. Il y a une distance telle entre l’école et le lieu culturel ! C’est une question de démocratie ! Lien
structurel culture/école est quasi inexistant.
Voulez-vous travailler pour les jeunes ou avec les jeunes ? Il faut informer le jeune sur ce qui existe en plus sur ce qu’ils font ; faire cela revient à les éduquer. Le problème de
l’éducation se retrouve aussi dans les maisons.
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-
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Les jeunes qui ont réellement besoin de voir leur quotidien s’améliorer sont les plus difficiles à atteindre.
ATTENTION : les jeunes viendront donner leur avis mais sans réalisation concrète, il ne reviendront pas 2 fois et risquent de se fermer. Il faut les faire rêver mais il faut aussi leur
donner des garanties de réussites. Soyons idéaliste, on nous donne la parole [via les EGCTY], prenons-là !
Lors des deux mandatures du CCJ, l’ascenseur n’est jamais remonté vers le politique. Les propositions n’ont jamais été prises en compte.
Plusieurs exemples prouvent que le politique qui demande le travail n’assure pas forcément le suivi : cela revient à un trahison ! Idem pour la Maison des Associations. Les
politiques ne sont même pas présents aujourd’hui !
Ce n’est pas gênant ! Les acteurs doivent d’abord s’organiser, discuter…nous ne sommes pas encore à cette phase là. La non présence des politiques les éloigne de nos difficultés,
de nos hésitations,…
o Auront-ils les moyens ?
o MG : Le Livre Blanc reste une force de proposition, le politique sera l’arbitre. Il faut être clair avec le jeune = ne pas le tromper ! C’est un discours à avoir auprès du
jeune : « imaginons des choses et faisons le ensemble » ; plutôt que dire « imaginez et nous ferons ».
o MC : On pourrait aborder la politique sécuritaire. Pourquoi ne pas développer un pôle au sein de la police ?
MG : ici, ce sont des professionnels du « jeune » Pour la prochaine réunion:
1.
Il faudrait que chacun dans sa structure réalise une page expliquant ce qu’il fait, les jeunes qu’il rencontre et ce qui pourrait être mieux à l’échelle communale
(recueillir les attentes). L’objectif est de saisir les différentes facettes de la jeunesse. Canal à privilégier : culture/école qui est un lien fondamental en Fédération
Wallonie Bruxelles.
2.
Réaliser un cadastre des politiques existantes et y apporter un regard critique. ENSUITE, nous verrons comment faire valider l’attente de l’adulte par le jeune !
3.
Cadastre des associations par le jeune ! Objectif : améliorer la connaissance du groupe.
Remarque : faire une différence entre enfance et jeunesse.
A associer : les jeunesses musicales.
Remarque : lors du débat de ce soir, il y avait beaucoup de pro/ d’association de cadrage de la jeunesse.
ATTENTION : tous les thèmes sont transversaux. Comment produire une cartographie heuristique pour faire des liens entre chacun ? Il y a un créateur de carte heuristique dans
la salle (Willy Lamborelle).
On peut imaginer que le processus se prolonge au-delà du Livre Blanc.
Pourquoi ne pas imaginer d’imprimer les flyers digitaux avec une phrase « ceci vous intéresse » ?
Autre remarque : Marjorie a l’impression de faire double emploi avec Culture.Wapi car elle n’est pas au courant de tout (ex. : lettre aux assos,…)
Par rapport à la « fiche signalétique » : il n’est pas toujours facile de fixer des dates pour les événements ! Il faut essayer de compléter au mieux en fonction des infos que chacun a.
Question de débat
La Maison des Associations (MA) : qu’est-ce que vous y voyez ?
Pour répondre à cette question, peut-être qu’on peut partir de ce qui existe chez nous ? Par exemple, la MA de Charleroi où 10 personnes sont mises à disposition (graphiste, comptable,
technicien, secrétaire,…). Elle rend des services pour faire vivre les associations en plus d’un bâtiment capable d’accueillir des expositions, ouvert au public. Être un relais pour la
population et avec d’autres fonctions qu’un Office du Tourisme ; par exemple, une Maison des Associations qui regroupe toutes les informations sur les associations.
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La MA de Roubaix a été un pilote pour celle de Charleroi [à vérifier si ce n’est pas celle de Tourcoing]. Deux visites ont été prévues pour voir comment ces projets ont évolué. L’idée aussi
est de pouvoir déterminer ce que sera la MA des associations à Tournai dans 10 ans. Faudra-t-il des infrastructures plus grandes ? A quel endroit ? Dans quel lieu : dans la ville et/ou dans
les villages ? Quelle place pour les associations sportives ? Il faut donc être relativement large dans la définition du lieu au début. Afin d’éviter le risque qu’on ne réponde pas à tous dès
le début.
Peut-être que lors de la prochaine réunion, on pourra inviter une personne venant d’une de ces MA.
A la question de savoir combien de personnes ont la chance d’avoir un bureau, seulement 8 associations on pu répondre positivement. Certains n’ont pas de bureau mais des locaux de
répétitions. Il est évident qu’un bureau coûte cher parfois au détriment du personnel. D’une manière générale, quand on est une association, on fonctionne beaucoup par le copinage !
C’est difficile actuellement…si on investit dans les bureaux, c’est plus possible !
Il existe un grand Atelier de 1500m2 qui fonctionne depuis ±4 ans entre 5 associations + la Maison de la Culture qui paie la moitié du loyer. Il y a une mutualisation même si on peut
rencontrer des problèmes de cohabitation. Ce n’est pas une MA mais on gère ce lieu en bonne intelligence même si c’est plus facile quand on a le soutien de la Maison de la Culture ; ça
donne du crédit.
Les locaux de réunions manquent aussi.
Pour une harmonie, il est important d’avoir des locaux permanents pour protéger les instruments (difficile dans ce cas de partager). Il est difficile de trouver un local rien que pour une
répétition. Une Maison des Associations devrait disposer de salles qui pourraient aider des associations qui ont un problème ponctuel.
SD : Il existe des anciennes friches industrielles à Tournai. Pour le Water Moulin, c’est une maison de maitre prêtée. On paie les charges et les petites réparations et ils s’estiment
globalement (c’est une sorte de mécénat). Beaucoup de musiciens viennent jouer des concerts (il y en a à peu près tous les 15 jours). Il y a entre 50 et 100 personnes par concert (cela
revient à 10000 par an)…Au vu du nombre de personne que ça attire, on pourrait imaginer plus de reconnaissance de la part de la Ville. Il y a beaucoup de demandes pour répéter : au
Water Moulin, il y a 3 chambres aménagées en local de répet’ et 13 groupes qui sont en demande en même temps. C’est 7 jours sur 7. Chaque groupe a du matériel pour répéter, ils ont
juste besoin de matériel pour des représentations sur scène. Malgré tout cela, les demandes de subsides sont refusées. Une MA pourrait aider à aller vers les subsides ! Il est difficile pour
une petite association d’avoir accès aux sources de financement. Il faudrait un accompagnement de dossier, de recherche,…
JL : Qu’en est-il de la MA de la Louvière ? CS : Elle offre des services multiples (culture – tourisme – associatif), elle est plus petite que celles citées plus haut mais elle est financée par la
ville (qui en assure aussi la coordination). Il y a un pôle de section de musique aussi soutenu par la Ville.
PB : Je rencontre des problèmes…L’objectif de l’association est la préservation du patrimoine militaire dont des anciennes galeries qui rassemblent environ 3000 pers. par an. En 2012,
Tournai fêtera 2000 ans d’histoire. Et il est difficile de trouver des associations ! D’où l’utilité d’avoir un cadastre ! Il y a aussi des problèmes de communication pour la promotion des
événements. Problème de relais. Par exemple, les visites des galeries se font sans bottes et sans lampes… et les gens en achètent quand même. Difficulté de communiquer avec la Ville de
Tournai.
Difficile aussi de monter des dossiers de communication ou de création de site Internet (alors qu’il en va de la survie virtuelle de l’association). Cela devrait faire partie des soutiens
fournis ainsi que la mise a disposition de locaux de réunion.
Ce problème conduit parfois des associations à faire leurs réunions sur des restoroutes. C’est le cas du Club Axel qui doit s’y résoudre.
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Autre projet de cadastre : Recenser les salles dans la ville et les villages et leurs disponibilités. Et savoir quelles fonctions, ces salles peuvent remplir. En plus des coordonnées. Avoir ces
lieux mis à disposition avec une fiche technique.
FM : A Namur, ce type de listing est géré par la Ville : il comprend les lieux communaux, lieux des associations, les lieux des paroisses, les lieux privés ainsi que les écoles.
PV : La ville reçoit 2-3 demandes de location de local par semaine. Il est difficile de répondre à ces demandes car il n’y a pas de cadastre. Les demandes sont précises (tailles, x
personnes,…) mais il n’y a pas de cadastre actualisé.
Finalement, on parle de refaire l’Indic qui existait avant ! Même si on peut se poser la question de savoir si c’est d’ailleurs vraiment le rôle d’Inforjeunes ? Non mais cela pourrait être le
rôle d’une Maison des Associations. On en a aussi parlé lors de la réunion jeunesse.
Reste à déterminer comment corriger les erreurs et les changements de données ? Il faut des fichiers de données partagées. Importance d’une matrice utilisable pour chacun, d’avoir un
référent pour la mise à jour du fichier. On pourrait collaborer avec le CRIE de Mouscron. On peut aussi imaginer une cartographie participative qui est plus correcte, plus juste,…On peut
aussi se faire aider par les français de Brest qui ont une certaine expertise dans ce domaine. Les associations et les citoyens peuvent y participer. Par thématique, on peut faire une carte,
puis les superposer.
Quels termes pour désigner la MA ? La « Maison » était le terme de travail utilisé jusqu’à présent. On pourrait y associer une plate-forme en ligne. Chaque association pourrait accepter
une Charte pour venir encoder en plus d’un accès presse (radio, télé,…) - ce que par ailleurs les assos essaient de faire sur leur site.
La ville de Tournai a prévu de lancer son nouveau site en janvier 2014 où un espace sera prévu pour les associations. Il y aura des documents afin de simplifier les communications avec
la Ville (procédure de location de salles, demande d’aide, subsides,…). Ce premier produit est à étoffer et devrait simplifier les choses (exprimer les demandes avec une identification du
courrier pour que les demandes soient suivies). Il n’y aura ni censure, ni modification. Il sera administré par les associations.
Il y a des choses à améliorer, on en est bien conscient à la ville. Toutes les modalités doivent encore être décidées. Le but est de mettre différentes expériences professionnelles ensemble
pour créer de meilleurs outils.
La RUM Templeuve n’attend pas de l’argent mais de l’aide sur comment mettre en œuvre les projets. Comment faire un budget, planifier sa communication…Une Maison des Associations
doit rassembler des experts dans certains domaines. On peut avoir des projets individuels mais il est plus intéressant d’avoir des projets multipolaires. Les associations x et y pourraient
faire des projets ensemble : on ne se connaît pas mais on peut faire des choses ensemble.
MB : Le cadastre devra être à disposition de tous (pour faciliter les projets).
Pourquoi ne pas faire une Fête des associations pour se découvrir, faire des connaissances pour aller vers eux. Voir un Salon des associations (comme à Villeneuve d’Ascq et Armentières).
Il faut trouver une dynamique pour que chacun ne reste pas derrière son stand : un moment festif, informel ; cela pourrait résoudre beaucoup de chose ! Le but est de pratiquer des
expériences (ex. : ces compétences particulières en musique, les besoins de l’AFSCA,…). Il faut que chacun puisse partager des expériences, s’échanger des filons. Par exemple : l’asbl
Carnaval dispose de matériel Horeca. Ce n’est pas toujours gratuit mais à des coûts moindres (ex. : des gobelets réutilisables à louer par d’autres associations) car le but n’est pas de
gagner de l’argent. A Ath, la Maison Culturelle s’occupe d’une série de services comme par exemple : les petits déjeuners [devenus entre temps des Cocktails Associatifs].
On peut aussi imaginer qu’une MA organise des rencontres à la manière du CHOQ actuellement.
Zo rappelle qu’en 2004, il existait une Maison Folie qui donnait tout une série de chose avec un service particulier.
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Une MA devrait être une vitrine culturelle (pour tout type d’association) et fournir des informations, des services ; être un lieu de vie accessible à tous pour expérimenter tout type
d’expression. Et accessible pour des associations extérieures à Tournai.
Se pose la question de savoir, sur quel site on va chercher l’information ? Culture.Wapi, le site de la Ville de Tournai,…Il faudrait avoir une base de donnée et l’utiliser par plusieurs. Et une
seule entrée pour l’encodage,…Et penser aussi à l’échelle Wallonie picarde, pour ne pas encoder sur plusieurs site !
En plus d’un événement pour le faire rayonner ?
On souligne l’importance de se concerter pour éviter que tous les projets se fassent chacun dans son coin. Il faut penser à différents niveaux : Culture.Wapi, NoTélé, Base de Donnée
Pivot, l’Eurométropole,…
Est-ce que la Charte de la FWB est sortie ou pas ? Il faudrait imaginer une Charte qui régirait les relations villes et monde associatif.
L’associatif a un côté militant qui pourrait aussi se retrouver dans la MA. Chacun a des actions, il faut les mettre ensemble…penser un réseau de l’associatif, un réseau interconnecté dans
lequel tout le monde se sent bien. A la Maison de la Culture de Tournai (MCT), il existe différents types de membres qui ont accès à différents types de services. Par exemple : pour
bénéficier de différents services d’une MA, on demanderait aux associations d’adhérer au projet de vie de la MA pour faire vivre l’associatif dans une même lignée.
Ce qu’il faut mettre en évidence : le respect de chacun,…etc. Il faut une ligne de conduite dans laquelle on est prêt à s’inscrire.
Le Carnaval est souvent « redouté » par les autres assos qui ne veulent surtout rien mettre à cette date là ! Pourquoi ne pas imaginer un calendrier en toutes boîtes pour éviter un
chevauchement ! Même si, avec 700 associations référencées, c’est inévitable (et aussi intéressant pour garantir la diversité). Peut-être qu’un site web à jour serait plus profitable. Il y a
en tout cas un intérêt de savoir bien à l’avance les dates « des gros événements ».
L’idée d’une cotisation payante (ou non) est à creuser ? La Charte doit en tout cas donner une ligne directrice à ce sujet. « L’argent est le nerf de la guerre » : on peut imaginer un système
où chacun paie une cotisation en fonction de ses demandes (demande 1x par an ≠ de 1x par semaine).
Il ne faut pas toujours des demandes de « professionnels », parfois les bénévoles pourraient transmettre leurs compétences de terrain afin que chaque association soit sur le même pied
d’égalité.
Qu’est-ce qu’il y aura sur la table de la part de la ville ? Connaître cette donnée permettrait peut-être de mieux cadrer les idées ?
Il faut plutôt prévoir des besoins immédiats et des besoins à faire évoluer en fonction du temps et des moyens disponibles. Est-ce que la demande prioritaire ne pourrait pas porter sur un
minimum de 3 personnes (profil communication, gestionnaire de dossier et coordinateur/mettre en réseau). Est-ce que ça constituerait un idéal à court terme ? Il faut de toute façon
d’abord être capable de penser « un idéal » pour que la ville puisse ensuite trouver des moyens.
C’est parfois difficile pour certains de refaire une démarche qui avait déjà été menée en 1985 et où à l’époque on demandait une secrétaire, un coordinateur et un ingé-son.
MG : l’argent est important. Mais il y aura des projets dans plein de pôles différents. Il n’est pas possible de répondre à la question des moyens tout de suite. La Déclaration de Politique
Communale (DPC) propose des projets concrets. Le travail à mener est un travail de discutions, de proposition,…Trancher, arbitrer,…c’est le travail du politique. Toutefois, à partir du
moment, où tout le monde se mobilise à l’invitation du politique, il est difficile de ne pas trancher pour certains projets !
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DC : Il y a 800 manifestations par an à Tournai. Dans le domaine des festivités, cela représente 5000 courriers /an émis par la Ville de Tournai. Par rapport à ce que peut fournir la ville
comme aide, fondamentalement elle ne pourra pas subsidier toutes les associations. On va vers un changement. L’avantage est qu’il y aura un plan alors qu’auparavant, il n’y en avait pas.
On travaille maintenant sur le long terme ce qui est plutôt une bonne chose.
Par rapport à la question de la Charte… Il faut que les gens construisent leur projet, la Charte pourrait être un label d’organisation de projet de qualité (critères éthiques, culturelartistique, de bonne gestion financière,…) afin qu’elle ait une valeur par rapport aux pouvoirs subsistants. La Ville devra faire des choix financiers. Les EGCTY contribueront à ce choix et
dans ce contexte une Charte peut être une bonne chose.
- : Quand on voit tout ce qui existe déjà, on peut se demander comment de nouvelles associations peuvent-elles naitre? Par rapport à la liberté, caractéristique de ce secteur, est-ce qu’il
y a encore des choses nouvelles qui pourront se créer où est-ce qu’on se dirige vers des choses bien établies et qui ne bougent plus ?
Il y a des associations qui ne demandent pas d’argent, juste d’être reconnues, d’avoir une vitrine… Le public (qui vient assister aux spectacles) peut aussi participer à financer ce genre de
projet.
Le rêve est de créer un lien mais pourquoi pas un lien mobile (qui commence à rassembler de la matière telle que les bases de données) afin de créer/rassembler l’énergie sans attendre le
bâtiment.
On sent un courant ouvert au débat. Il faut être ambitieux ! Taper sur la table. La ville a déjà fait un pas en organisant des EGCTY.
CS : Avant d’imaginer la cuisine équipée, avoir un chaudron bouillant…
La MA doit aussi être en lien avec la jeunesse. Il faut rêver, aller plus loin que les finances pour ne pas passer à côté d’un projet ambitieux, il faut se laisser bouillonner pour interpeler le
politique avec quelque chose de concret.
Un cadastre est super important pour commencer. C’est hyper positif + y ajouter un lieu de rencontre : c’est le démarrage du chaudron !
TVG : Il y a aussi un monde pour les associations dans les villages où il n’y a quasiment que des bénévoles et où les associations doivent fonctionner uniquement sur fonds propres. La
société nous demande de plus en plus de compétences (ASFCA, taxes multiples, droits d’auteurs,…) Il y a des contraintes de plus en plus fortes…ce qui casse le dynamisme associatif ! La
fusion des communes à fait baisser la responsabilité citoyenne, on s’occupe moins du fonctionnement/de l’animation des lieux. C’est un rôle qui est aujourd’hui dévolu aux associations.
Une MA, un cadastre est très important. Il est difficile dans les villages de se faire connaître, ce qui est vécu comme une inégalité. On a l’impression de déranger plutôt qu’apporter alors
que l’association a pour but de partager avec son public. Organiser une fête aujourd’hui est très difficile…il faut être quasi professionnel.
Le dynamisme associatif a une dimension citoyenne.
Salon des associations / Maison Folie : ce type d’initiatives donne quand même un dynamisme au monde associatif. Il faut observer ce qui se passe en France (et voir quels financements
pour pérenniser ce genre de démarche). Il y a plus de bénévolat en Belgique : c’est plus citoyen ! On se décarcasse tous pour faire vivre nos projets.
La Ville de Tournai quantifie en temps de travail et en coût de location de son matériel (prix élevés presqu’a hauteur des entreprises de location). On fait machine arrière !
A l’Asbl Carnaval, il y a 25 bénévoles. Il a été demandé à chaque bénévole de calculer le nombre d’heures passées sur un événement pour qu’on se rende compte à la Ville et chez soi dans
l’association, le coût que ça représenterait si on faisait appel à des professionnels.
PA : Dans certains rapports annuels, on est obligé de fournir le nombre d’heures passées.
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Une MA doit donner des formations pour que tout le monde arrive avec la même connaissance.
Il faut garantir que chacun ait sa place dans la MA et ne pas mettre « l’underground » de côté et ceux qui en ont les compétences.
La Charte doit être symbolique (une sorte de règlement d’ordre intérieur). On devrait plutôt dire « logo » plutôt que « label » (qui ferait référence à des bonnes ou des mauvaises
associations). C’est plutôt une « AOC » des associations ! Cette Charte est à écrire, il faut une discussion à part entière sur ce projet.
BD : En France, il existe des Salons des associations qui se déroulent sur un Week-End et qui permettent de découvrir toute l’offre associative d’une région quelque soi le public. On parle
notamment de celui de Villeneuve d’Ascq où chaque association dispose d’une table de 2m que chacun peut venir voir. En plus de cela, le soir il y a des animations. C’est vraiment le
moment où le monde associatif montre son « poids » à tous.
Dans un autre esprit, il existe les 24h de Mouscron qui est une activité fédératrice où des stands sont prévus pour les associations.
Le Forum des associations est peut-être la première chose à mettre en place comme vitrine, chaudron,…rassemblant tout le monde (selon des modalités à définir).
Pourquoi ne pas y inclure un « Speed Dating » ? En 7 min. chacun doit se présenter.
ID : La MA est un réconciliateur d’utopie. Ce n’est pas uniquement de la gestion. Il faut se poser des questions pour lesquelles on n’a pas encore de réponse. Il faut une vision virtuelle à
long terme pour déborder du quotidien. A un moment donné, la Ville devra quand même se positionner sur la question des moyens ! Exemple : le Conseil Consultatif des Jeunes (CCJ)
existe depuis 5 ans. Il faudrait un petit coup de pouce pour développer les (bonnes) idées mais ça coince. Les associations ont leurs limites. Bouillonner ne suffit pas. Il faut des moyens !
Sinon, on débouchera sur un « printemps » sans « été ». Il faut un engagement minimum de la Ville sinon on est pris en otage.
MG rappelle que le politique viendra plus tard. Si les Etats Généraux de la Culture existent, cela marque clairement la volonté des autorités communales de se saisir de la question.
On a déjà évoqué une Maison de l’Habitat à Tournai, l’intègre-t-on à la réflexion ?
Zo : Si on connaît la marge de manœuvre (500 000€ ? 2 millions d’€ ? 3 millions d’€ ?), on peut discuter plus valablement.
Il y a un sentiment d’urgence car tout devient payant (location de matériel cher à la Ville).
Se projeter à 5-10 ans, ça a un avantage : on peut déterminer une ligne directrice même si ce n’est pas évident.
Réflexion aussi sur l’évolution du public…à court et à long terme ! Qui mieux que les associations peuvent questionner les citoyens (et pas seulement les responsables politiques) ?
Il faut stimuler les associations et le retour qu’elles peuvent apporter à la Ville.
Le matériel devient payant, la ville lance les Etats Généraux de la Culture : n’est-ce pas paradoxal ?
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Pour construire un projet commun, on a besoin de la Maison des Associations. Il ne faut pas qu’un soutien projet par projet : il faut déterminer ce qu’on veut faire ensemble. Qu’est-ce
qui nous réunis ? On ne vise que les ASBL ? Uniquement sur Tournai ou à différentes échelles (Wallonie Picarde, Eurométropole,…) ?
Pour rappel, il est prévu d’organiser un temps fort par thématique qui peut être l’expression collective du groupe, qui peut être filmé par No Télé, qui peut être un point d’étape
du groupe ou simplement montrer à beaucoup de monde où on en est. Si beaucoup de monde participe, on montre qu’il y a un mouvement qui peut convaincre les autres à
participer et montrer aux autorités politiques que ça bouge.
A NoTélé, on hésite encore sur comment relayer ce qu’il se passe dans les groupes….Tout ce qui se dit est tellement riche ! Une émission sera réalisée et rebondira sur tous les
groupes. A un moment, NoTélé ira rechercher ce qui s’est dit dans les groupes et proposera une émission avec des intervenants sur plateau.
La prochaine date est fixée au 19/11 à Choiseul (le lieu est confirmé). D’ici là, les pilotes vont organiser des visites dans différentes Maisons des Associations. Il est aussi prévu d’avoir un
(ou plusieurs) intervenant(s) lors d’une réunion.
Quelques propositions de points à aborder :
Un rapport du GIEC vient de sortir, cela pose la question de savoir comment modifier notre mode de vie…comment les associations peuvent se fédérer sur des enjeux globaux ?
Comment réinventer la manière de collaborer au niveau micro ?
Mot d’ordre : Avoir le courage de lâcher le passé et d’oser !
Pour rappel : il y a une fiche signalétique qui se trouve sur le site http://www.printempsculturetournai.be qu’il est primordial qu’un maximum de personne remplisse. On y retrouvera le
compte-rendu de cette réunion.
Quand les pilotes iront voir la MA de Roubaix, ça sera l’occasion de parler du financement, quel est la part du budget communal, quels interactions avec le public, comment imagine-t-on
la gestion, quel fonctionnement, quel prix pour les locations, etc.
Que chacun amène d’autres associations lors de la prochaine réunion ! Notamment ramener les associations de la coupole 11.11.11 (proposition de prise de contact par JLanglet) et
solliciter le listing d’Attitude show.
Précision: la Ville a reçu des plaintes pour concurrence déloyale avec le secteur privé. Et pour information, la Ville est obligée de compter ses heures afin de respecter un plan de gestion
des dépenses publiques imposé par la Région Wallonne.
ID : La Ville ne fournit pas que de l’argent ! Elle peut aussi prêter des bâtiments, des aides-services ou des collaborations.
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