« La Communication au sein de la Famille» Animée par Mme

« La Communication au sein de la Famille»
Soirée débat, 15 mai 2012, à l’Hôtel de Ville.
Animée par Mme Véronique ANDRES,
Consultante, Formatrice en efficacité relationnelle, pédagogique, managériale.
 Bien Communiquer ? C’est soigner ses relations…
Les relations commencent au sein de la Famille. Il faut veiller à soigner ces relations, c’est la bientraitance
relationnelle, cela permet de traverser les épreuves.
 Pourquoi est-ce si difficile de bien communiquer ?
Derrière la communication, il y a souvent un problème d’autorité. La difficulté réside dans la façon de
communiquer.
Les difficultés de communication sont d’autant plus importantes lorsqu’il s’agit d’une famille nombreuse avec
plusieurs enfants en bas âge. Très tôt la communication peut mal se passer.
Il y a des tentatives qui sont prises comme des échecs alors qu’au contraire c’est une force, c’est dans les
difficultés que l’on apprend le plus.
Dans un couple, il y aussi des difficultés car il y a un dominant et un dominé, cela pose des problèmes de
communication car les rapports sont teintés de rapport de force. Il en va de même pour les relations entre les
professeurs, les parents et la hiérarchie au travail.
 Les émotions et la communication :
On ne dialogue pas avec les émotions (colère, tristesse…), on les accueille. Tant que l’autre est dans l’émotion, il
n’y a pas de dialogue possible. Il faut avoir des moments privés, privilégiés avec son enfant surtout dans les
familles nombreuses.
En cas de crise, il faut isoler la personne pour dialoguer, pas devant les autres. Il faut glisser ce que l’on peut
appeler des agents d’ambiance.
Il faut apprendre à gérer ses émotions, à gérer son comportement.
 Comment accompagner l’autre ?
C’est la façon dont on va communiquer qui va déterminer la qualité des relations, notamment en cultivant les
« les petits moments » au sein de la matrice familiale.
Notamment lorsque les relations sont engluées, une bonne relation basée sur une autorité bienveillante et
éducative, est nécessaire.
 Comment réagir dans les « petits moments » ?
En manifestant une autorité éducative. Il ne s’agit pas d’être autoritaire car cela engendre une escalade qui peut
briser la communication. En effet, quand on est autoritaire, il s’instaure un rapport de force avec des attaques qui
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deviennent de plus en plus fréquentes. Il peut alors s’installer une démission avec des « prises de têtes »
récurrentes.
 Et avec les enfants ?
Les enfants se situent par rapport à l’ambiance. Il faut se souvenir de créer une ambiance propice à la
communication ? Les enfants savent avec qui ils peuvent se permettre de communiquer. Ils développent leurs
propres fonctionnements selon l’ambiance dans laquelle ils sont. Certains comportements s’entremêlent parfois.
Il faut pour une bonne communication que cela se fasse comme dans une démocratie, les uns et les autres sont
des partenaires. L’enfant n’est pas l’égal de ses parents dans le sens adulte du terme. Ils ont besoin d’échange,
besoin d’être écouté dès le plus âge. Les bonnes habitudes se prennent très tôt. Il faut choisir les moments
d’échange : il y a la façon de dire et le moment de le dire. Il faut tenir compte de ce que dit l’autre en lui offrant
un moment d’écoute même si ce sont quelques minutes.
Dans tous les cas, l’adulte doit être respecté.
Si nous restons vigilants, les échanges sont apaisés. L’attitude des parents dans les conflits est un modèle pour
l’enfant. Il est évident que si ces conflits ne sont pas gérés, cela est destructeur pour l’enfant.
Nous ne sommes pas dans un rôle en tant que parents mais nous sommes parents.
 Comment se parler ? Comment s’écouter ? Comment accueillir la parole de l’autre ?
Ecouter, quel est le sens que cela a pour lui ? Accueillir ce qui arrive, laisser aller plus loin dans sa parole sans
l’interrompre. Cela permet un gain de temps et d’énergie.
Il y a d’ailleurs moins d’urgence à répondre qu’à écouter. Sinon cela peut donner lieu à un jeu de « ping-pong »
épuisant.
Avoir l’air le plus naturel et le plus neutre possible. Prouver que ce que l’on a entendu est la parole de l’autre en
répétant de façon reformulée ce qui a été dit. Accueillir ses sentiments et ses ressentis.
Il faut laisser parler l’autre, sans aller trop vite.
Essayer d’accueillir la parole de l’autre, sans poser de questions, sans affirmation.
Demander la validation pour être sur que l’on a bien compris l’autre, en reformulant.
 Bien communiquer c’est prendre soin de l’Autre.
Informations complémentaires :
Mme ANDRES a apporté un document supports pour le public :
« Apprendre à se « débrouiller » dans sa vie relationnelle ! »
Ce document (version papier uniquement) pourra être proposé aux personnes qui en font la demande en
supplément du compte-rendu.
Revue de Presse :
Journal l’IGNYMONTAIN :
N°115. Mai 2012.
Site Internet de la Ville :
http://www.montigny78.fr/fileadmin/montigny/MEDIA/PDF/Journal/Ignymontain_2012-05.pdf
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